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Optique ondulatoire
2019- 2020
1
Note du module
2
Table des matières
CHAPITRE 1
Généralités sur l'optique physique
CHAPITRE 2
Interférences Lumineuses
CHAPITRE 3
Diffraction
3
CHAPITRE 1
4
Optique géométrique (rayons)
Optique
Optique ondulatoire / physique (onde)
I- Introduction : insuffisance de l’optique géométrique
Expérience
Un faisceau lumineux rencontre une ouverture dont les dimensions sont voisines de sa
longueur d’onde.
Observation
La lumière ne se propage plus en ligne droite.
Les rayons lumineux sont déviés lors du passage par l’ouverture.
L’optique géométrique n’explique pas ce phénomène : c’est le phénomène de
diffraction.
Explication
Il faut considérer la lumière comme une onde lumineuse (onde électromagnétique).
(chapitres 2 et 3).
5
II- Généralités sur l'optique physique
Exemple :
p ( x, t ) f ( x t )
Onde régressive : la perturbation se déplace dans le sens négatif
p ( x, t ) f ( x t )
p ( x, t ) f ( x t )
8
II-1.2 Représentation graphique de l’onde
to t1 t
9
Onde transversale : perturbation perpendiculaire à la direction de
propagation (corde vibrante, ondes électromagnétiques)
La perturbation se
propage verticalement
mais chaque élément
du fil vibre
horizontalement.
10
II-2 Equation d’onde de d'Alembert 1D:
p f 2 p 2 f
x x1 x 2
x1
2
p f 2 p 2
f
.(1). 2
t x1 t 2 x1
2
2 p 1 2 p
2
x 2
t 2
11
II-1.3 Phénomènes périodiques et ondes harmoniques
Onde : souvent associée à la propagation d’une perturbation périodique.
Onde périodique la plus simple = Onde harmonique (sinus et cosinus) .
Profil d’onde sinusoïdal :
12
Longueur d’onde : distance parcourue par p en un temps T
p ( x, t ) p ( x , t )
A sin k ( x t ) A sin k ( x t )
2
k 2 ou k C’est le nombre d’onde
Période T :
p ( x, t ) p ( x, t T )
A sin k ( x t ) A sin k ( x (t T ))
kT 2 ou T 1
Fréquence ν : nombre de période par seconde : v
T
Pulsation ω (rad/s) : 2v 2 / T k
13
L’onde harmonique s’écrit alors : p ( x, t ) A sinkx t
Généralisons: p ( x, t ) A sinkx t 0
Les points d’égale phase se déplacent à une vitesse, appelée vitesse de phase :
dx ω
υ ph = = = υ = vitesse de propagation de l’onde harmonique
dt k
14
Deux points de coordonnées x1, x2 sont en concordance de phase si, à un instant t
donné :
Δ = 2mπ ; m entier
c.-à-d. :
x2 x1 m et p( x1 , t ) p( x2 , t )
15
II-3 Représentation complexe
Intérêt : simplification des développements mathématiques.
2 p 2 p 2 p 1 2 p 2 1 2 p
2 2 2 2 ou encore p 2 2
x y
2
z t t
Avec 2 2 2 2
l’opérateur Laplacien. p 2 2 2 ,
x y z
16
Si perturbation vectorielle P : par ex : E , B
2 1 2 px
p x 2
t 2
2 1 py 2
2
p y 2 2 1 p
t 2
ou encore p 2 2
2 1 2 pz t
p z 2
t 2
Cas particulier d’onde vectorielle: onde harmonique transversale se déplaçant
suivant (Oz) et décrite par une perturbation . i kz t
p Ae
p, iz Plan de vibration
Si plan de vibration fixe, ne change pas P
Aucours du temps
18
Expression mathématique d’une onde scalaire plane harmonique 3D:
Cas général d’une Onde plane se propageant suivant la direction K quelconque.
L’expression générale d’une onde scalaire plane harmonique d’amplitude A :
p(r ,t ) = Ae
i k .r ± ωt o
Avec ( x, y, z ) est le vecteur qui repère le point (x, y, z).
r
Lien entre K et ?
La fonction d’onde doit garder la même valeurs si r est
augmenté de dans la direction de propagation
k 2 C’est le module du vecteur d’onde K ;
p(r , t ) p(r , t ) k donne la direction de propagation de l’onde.
k i k .r ± ωt o
Remarque: si p est vectorielle p ( r , t ) = Ae
Question: Démontrer que l’équation d’un plan qui définit les points de même phase
(FD) est:
k.r = cste
19
II-4.3 ondes sphériques
Si les FDs ont une forme sphérique (source ponctuelle) l’onde est sphérique.
Si r = distance entre un point de l’espace et le centre de la source,
p.r
2
1 p.r 2
on montre que : 2
r 2
t 2
2 p 1 2 p
Comparaison avec équation à 1D: 2
x 2
t 2
x r
p ( x, t ) p ( r , t ) r
t t
la solution de l’équation d’onde sphérique peut facilement se déduire de celle de
l’équation d’onde plane 1D par simple substitution des variables. Nous obtenons:
21
III La lumière – une onde électromagnétique (e.m.)
La lumière est une onde e.m., elle consiste en la propagation de deux grandeurs
vibratoires sinusoïdaux en phase: le champ électrique E et le champ magnétique B .
Type d’onde : onde transversale : E B k direction de propagation .
( k ,E , B ) est un trièdre directe.
Vitesse de propagation :
1 c
n
1 cos(2 x)
cos 2 ( x)
2
1 T 2
(t )dt
2
I A cos
T 0
A2 T
I
2T 0
(1 cos(2t 2 ))dt
T
sin(2t 2 )
2
A A2
I t (T 0) A 2
T 2 0 T
Interférences Lumineuses
25
I- Superposition d’ondes
I-1 principe de superposition: Si un point de l'espace est soumis à plusieurs
perturbations, ces perturbations s'additionnent.
S1 ( p1 )
( p1 + p2 )
S2 (p2 )
(-x)
S1 → p1 = A1 sin(ωt + α1)
S2 → p2 = A2 sin(ωt + α2)
αi = (k xi + φoi) est la phase en M à t = 0
Onde résultante p en M:
p p1 p2
p A1 sin(t 1 ) A2 sin(t 2 )
A1 sin(t ) cos(1 ) cos(t ) sin( 1 ) A2 sin(t ) cos( 2 ) cos(t ) sin( 2 )
A1 cos(1 ) A2 cos( 2 )sin(t ) A1 sin(1 ) A2 sin( 2 )cos(t )
26
p A1 cos( 1 ) A2 cos( 2 )sin(t ) A1 sin( 1 ) A2 sin( 2 )cos(t )
X 27
p A cos( ) sin(t ) A sin( ) cos(t )
Onde résultante (onde harmonique de même ν ):
p p1 p 2 A sin(t )
Avec A A1 A2
A 2 A12 A22 2 A1 A2 cos 2 1
A1 sin 1 A2 sin 2
tan
A1 cos 1 A2 cos 2
terme d'interférence
Intensité lumineuse de l’onde résultante:
29
I I1 I 2 2 I1I 2 cos 2 1
I-2.1- Définition
30
I-2.2 Interférences de deux ondes: Situation générale
p1 A1 cos(.t 1 ) e1
p 2 A2 cos(.t 2 ) e2
S1
S2
p
ei étant un vecteur unitaire définissant le sens de ,i avec ei k i
31
Le champ électrique résultant en M : p pi
i
L’intensité lumineuse résultante : I I1 I 2 2 I1 I 2 cos 2 1 e1.e2
Il y’a interférence si
I # I1+I2
Deux ondes sont incohérentes entre elles si leurs trains d’ondes sont
déphasés de manière aléatoire
33
I-2.3 Conditions pour avoir interférence de 2 (ou plus) sources lumineuses
Les sources à interférer doivent être synchrones entre elles même fréquence
(même longueur d’onde)
Les sources doivent être cohérentes relation de phase cste (ex. sources en phase
à l’origine )
2π
= α2 α1 = x2 x1 + φo2 φo1
λ
Les champs à superposés ne doivent pas être perpendiculaires
34
Si on éclaire un écran avec deux sources cohérentes (en
phase à l’origine), monochromatiques et de même
pulsation, on obtient des intensités différentes sur l’écran
dépendant de la différence de phase φ (φ ne dépend que
du chemin parcouru).
35
On observe alors un phénomène d’interférence avec :
zones d’interférences constructives (intensité lumineuse
maximale)
A = A1 + A2
I > I1 + I2 (zone brillante)
zones d’interférences destructives (intensité lumineuse
minimale)
A = |A1 – A2|
I < I1 + I2 (zone sombre)
Cas particulier :
A1 = A2 I = 0 (obscurité totale)
36
I-2.4 Systèmes interférentiels
1- synchrones
2- cohérentes
3- e1 .e 2 0
37
I-3 Interférences par division du Front d’onde
PRINCIPE D’HUYGENS Tout point d’une surface d’onde peut être considéré comme une
source d’ondes secondaires sphériques
38
I-3.2 Différence de marche optique, ordre d’interférence
et franges d’interférence.
On exprime généralement le déphasage φ en fonction de la différence
de marche optique δ entre les deux ondes qui interfèrent en un point M:
nx 2 x1
V c c
comme , n , on a 0
V n n
2π
= α2 α1 = x2 x1 + φo2 φo1
λ
2π
= n x2 x1 + φo2 φo1
λ0
= k0 δ + φo2 φo1
φo1 = φo2 k 0
avec 0 et k 0 la longueur d’onde et le nombre d’onde dans le vide.
39
On appelle ordre d’interférence au point M le nombre p
0
On appelle frange d’interférence: l’ensemble des points de l’espace d’égale
intensité I et d’égale d.d.m. optique δ:
I min A1 A 2
2
☻ Une frange est dite sombre si I est minimale:
les interférences sont destructives
2 m 1 où p0 1
pm
k 0 2
P=-5/2 41
Deux cas d’observation se présentent:
a) l’écran d’observation est parallèle à S1S2 et placé à une grande distance D
du plan des sources secondaires; les lieux d’égale intensité sont des
hyperboles (les intersections de l’écran avec les hyperboloïdes).
en limitant l’observation au voisinage de O, on obtient des franges
rectilignes équidistantes.
b) L’écran est perpendiculaire au plan S1S2 : les franges sont des anneaux
42
I-3.3 calcul de la d.d.m. optique δ
M(x,y)
n. x D
2
n x D
2
2 2
x <<D et a << D ).
43
1/2 1/2
a
2
a
2
= n . x + + D
2
n x + D
2
2 2
2 2
a a
x+ x
n .D 1 + 2 nD 1 + 2
D D 1 1 si 1
2
a
2
a
2
x + x
1 2 1 2
n .D 1 + nD 1 +
2 D 2 D
δ=cte pour x=cte
ax Les franges sont donc bien
n rectilignes, parallèles entre
D
elles et suivant (Oy).
D D D
Les abscisses des franges brillantes sont donc: 0, 1. , 2. , 3. ,.......
a a a
Position des minima d’intensité
Franges sombres: si l’interférence est destructive:
1
p 0 m 0
2
ax 1
n m 0
D 2
1 D
x m
2 a 1 D 3 D 5 D
. , . , . ,.......
Les abscisses des franges sombres sont donc: 2 a 2 a 2 a
45
I-3.4 Interfrange
On appelle interfrange i la distance entre deux franges de même nature
consécutives, brillantes p.ex.
x
i
indépendante D
de x i
Les franges a i
sont donc
équidistantes
Remarques:
b) si A1 A2
V 1
47
un contraste parfait (V=1) correspond à des conditions optimales
d’observation des interférences.
D’une part, la source (S) d’où sont issus les rayons interférant en M,
n’est jamais rigoureusement ponctuelle. C’est pourquoi, au point M,
peuvent se superposer des phénomènes d’interférence provenant de
plusieurs points sources, ce qui brouille les franges.
48
I-4 Réalisation pratique d’interférence par division du front d’onde
a) Miroirs de Fresnel:
b) Miroir de Loyd: (voir TD)
c) Billentilles de Billet:
d) Biprismes de Fresnel:
Les ondes qui interfèrent semble provenir des sources images S1 et S2. les
franges au voisinage de O sont rectilignes (Z >> R).
2Rx
On obtient : d 2 d1
RZ
50
A noter :
A la séparation entre deux milieux transparents, les
rayons lumineux sont réfractés et réfléchis. Soit n1
l’indice du milieu 1 et n2 l’indice du milieu 2. Alors,
en tout point du dioptre :
La phase de l’onde réfractée est égale à celle de
l’onde incidente.
Si n1>n2, alors la phase de l’onde réfléchie est
égale à celle de l’onde incidente.
Si n1<n2, alors la phase de l’onde réfléchie est
égale à celle de l’onde incidente augmentée de π.
51
Champ d’interférences (miroirs de Fresnel)
M2
M1
2
S1
S2
52
2) Lemiroir de Loyd: voir TD
3) Les bilentilles de Billet
Chaque demi lentille donne de S une image réelle, quasi ponctuelle. Soient S1
et S2 les deux sources secondaires synchrones et cohérentes.
On observera donc les interférences dans la partie commune aux deux
faisceaux issus des sources secondaires S1 et S2
1 1 1 SS ' D
S1 S 2 a e i
OS ' OS f' OS a
53
4) Le Biprisme de Fresnel:
0
0
0
0
Avec S1S 2 = a = 2α o d
54
Miroir de Loyd
Le dispositif interférentiel du miroir de Loyd est constitué
d’un miroir plan AB de l1 = 10 cm de long, et d’un écran
qui lui est orthogonal en B. Une source ponctuelle située
à une hauteur h =1 mm au dessus du plan du miroir et à l2
= 20 cm de A, émet une radiation de longueur d’onde
λ=0,546 μm.
On signale que la réflexion (d’un milieu moins réfringent
sur un milieu plus réfringent) introduit une différence de
marche optique supplémentaire de λ0/2.
1. Pourquoi on a une frange sombre en B.
55
2. Déterminer la hauteur du champ d’interférences.
3. Calculer l’interfrange.
4. Expliquer, en s’inspirant de ce qui précède,
qu’un bateau en mer à 12 km de la rive capte
difficilement une émission radio de longueur
d’onde de 2 m si l’émetteur est placé à une
hauteur de 10 m et que les choses s’arrangent s’il
est placé sur une colline à une hauteur de 500 m.
56
Miroir de Loyd:
1. Un point M de l’écran est éclairé par deux rayons. Le 1er qui va
directement de S vers M et le second qui se réfléchit sur le miroir et
semble provenir d’un point source S’ image de S par le miroir. Tout se
passe comme si M est éclairé par deux sources synchrones, S et S’
distantes de a = 2h et placé à D = l1+l2 = 30 cm de l’écran.
Il y’a interférences dans la zone ou les rayons direct et les rayons réfléchit
se recouvrent.
On se retrouve devant une situation optiquement équivalente au dispositif
du trous de Young , ce qui donne en M une d.d.m optique
ax
δ=n auquel il faut ajouter λ0/2 (due à la d.d.m optique introduite
D par la réflexion sur le miroir).
ax
Ce qui donne δ = n 0
D 2
0 1
En x = 0 , δ (m )0 , avec m = 0, donc la frange en x = 0 est
2 2
sombre
57
Miroir de Loyd:
2. Le champ d’interférence est la zone ou les faisceaux
provenant de S et S’ se superposent.
Le rayon qui limite le champ est celui issu de S’ qui
passe par A et aboutit à C de l’écran .
H h
=
En appliquant la formule de Thalès : l1 l2
On déduit, la hauteur H du champ d’interférence sur
l’écran: h l1
H= 0,5mm
l2
3. l’interfrange i est : D D
i= = 0,0819 mm
a 2h
58
Miroir de Loyd
Si h 10 m
D
i= =1200 m
a
La taille du bateau est négligeable devant l’interfrange.
==> Le bateau est placé en (x=0) c.à.d sur la frange sombre (minimum
d’intensité) .
==> Le récepteur capte un signal très faible.
Cependant si h 500 m
D
i= = 24 m
a
L’antenne récepteur est placé en haut du bateau à quelques mètres de la
surface. Par comparaison à l’interfrange, l’antenne est notablement écarté
du minimum d’intensité, la réception est bien meilleure.
59
I-5 Interférences localisées par
division d’amplitude
60
I-5.1 Lame à faces parallèles: Frange d’égale inclinaison
Une source S étendue envoie de la lumière monochromatique λo sous une
incidence i presque normale sur une lame à faces parallèles d’épaisseur e
et d’indice n2.
S . La lame fournit d’un rayon
i incident Ro des rayons
réfléchis R1, R2, …
r e parallèles entre eux et des
rayons transmis T1, T2, …
n1
parallèles au rayon incident.
n2 > n1
λo/2
64
Soit Ao l’amplitude complexe de l’onde incidente dans le milieu 1 (air).
A1 A2
A
L’amplitude du R3 est: 3 ta/v.rv/a .r v/a .rv/a .tv/a .Ao t 3
1 2 .t 2 .Ao
.r
A3 0,0077Ao A3 A1 et A2
On remarque que seuls les deux rayons réfléchis R1 et R2 interfèrent, les autres
ayant des amplitudes trop faibles. On se ramène donc à un problème
d’interférence à deux ondes cohérentes issues d’une division d’amplitude.
65
Pour des interférences par réflexion :
I 2 I 1 1 cos
I I 1 I 2 2 I 1 I 2 cos
66
b) Différence de marche optique introduite par une lame
Interférences par réflexion:
La différence de marche optique P entre les rayons réfléchis R1 et R2 est la
différence de parcours depuis leurs origines jusqu’au point de superposition
S δ p = (SIJKR2 SIR1 ) = (IJK) (IH) = 2nIJ IH
i i H R1 R2
e
= cosr
I K IJ
e IH indépendante de
r = sini
IK la géométrie et de
J IK = 2.e.tgr la localisation de
la source.
δ p = 2necosr
0
A ceci il faut rajouter sup introduit par la réflexion en I (n2> n1) et donc on
a: 2 λ
δ R = p sup 2necosr + o
2
ainsi
2π λo 2π
R = 2necosr + = .2necosr + π
λo 2 λo 67
Forme des franges ?
Les franges d’égale phase ou d’égale d.d.m optique sont tel que r = Cte,
puisque e est constante.
Or sin i = n sin r; se sont donc des franges d’égale inclinaison i.
Ce sont des anneaux localisés à l’infini (puisque les rayons qui interfèrent
sont parallèles) et centrés au point correspondant à i=0.
M
Si on éclaire la lame avec une source étendue, les différents rayons issus de
points différents de la source mais ayant la même inclinaison donne
principalement deux rayons transmis ou réfléchis
produiront même d.d.m en M même intensité en M.
I K
n
J H L
T1 T2
70
Localisation des franges (Interférences par transmission )
Une frange d’interférence est définit par i = cte soit encore par l’ordre
d’interférence p = cte .
T 2ne cos r
p
o o
L’ordre d’interférences du centre O est maximum (i=0, r=0):
2 ne
po
o
On observera sur l’écran des franges telles que i = cte, c-à-d, des anneaux de
rayon
R f 'i
71
Puisque l’angle d’incidence i et celui de réflexion r sont petits on a:
r2
i nr et cos r 1
2
En limitant l’observation au voisinage du centre O, on déduit le rayon du
mième anneau d’ordre pm
n o
Rm f ' po pm avec p m po
e
Si le centre est supposé brillant, le 1er anneau brillant correspond à l’ordre
d’interférence p1 = p0-1: son rayon est alors n0
R1 f '
e
le mème anneau brillant d’ordre pm aura pour rayon :
no
Rm f ' m
e
(!!! ne pas confondre m avec l’ordre d’interférence pm)
72
Si le centre n’est ni brillant ni sombre tel que po k
no
Rm f ' m 1
e
73
Application :
Couche anti-reflet:
BUT:
on souhaite que l’intensité lumineuse réfléchie à l’interface (air/couche
mince) soit nulle.
REALISATION:
On ajoute une lame mince anti-reflet d’indice N tel que 1<N<n
CONDITIONS: o
Interférences destructives par réflexion R (2m 1)
2
I min 0 |A1| = |A2|
C’est une lame mince d’indice n, d’épaisseur peu variable, ayant la forme
d’un coin d’angle α petit (quelques minutes d’arc), placée dans l’air et
éclairée sous une incidence quasi normale fixe.
L’interfrange λo
En incidence normale l’interfrange est donnée par: i = Δx = 2nα
Diffraction
79
I Diffraction
I-1 Définition
La diffraction est une déviation des rayons lumineux qui intervient lorsque la
lumière rencontre un obstacle, une ouverture ou un bord d’écran et qui ne
peut s’expliquer ni par une réflexion ni par une réfraction.
80
III-2 Le principe d’Huygens-Fresnel
(contribution d’Huygens):
chaque point M de l’ouverture Σ peut être considérer comme une source
secondaire qui émet une ondelette.
Et affirme de plus
(contribution de Fresnel):
Les sources secondaires sont mutuellement cohérentes. L’amplitude
complexe de la vibration au point d’observation P est la somme des
amplitudes complexes des vibrations produites par toutes les sources
secondaires.
81
III-3 classification des phénomènes de diffraction
82
III-4 Calcul de l’amplitude diffractée - Intensité
L’amplitude complexe issue de l’élément de surface dS de Σ, entourant
le point M, est proportionnelles à celle de l’onde incidente A(M) et à dS:
dS
dA( M ) A( M ).dS
Les différentes vibrations émises, dans la direction u , se superposent et
donnent le phénomène de diffraction. On est donc ramené à un phénomène
d’interférence d’une infinité de vibrations.
83
84
x X
u u
O
α
y c β
Y
0 85
i
dp ( P, t ) dp ( M , t )e
A( M )e it dSe i
2π
i ( MP.u )
A( M )eit dSe λo
it
i
2π
MO OP .u
A( M )e dSe λo
i
2π
MO.u OP .u
A( M )eit dSe λo
it
i
2π
MO.u i
2π
OP.u
A( M )e dSe λo
e λo
2i x y
it 0 i '
A( M )e dSe e
86
La vibration diffracté en P, résultante
de la superposition de toutes les ondes
émises suivant la direction u est:
2 i x y
'
i ( t ) 0
p ( P , t ) e A ( x , y ) e dxdy
ou
i t
p ( P , t ) A( P ) e
A(P)
est l’amplitude complexe diffractée dans la direction u ; elle s’écrit
à un facteur multiplicatif près:
2i x y
A(P) = A(x, y)e 0
dxdy
φ’ étant ne dépend pas de M(x,y)
87
III-5 Diffraction par une ouverture rectangulaire
1.Amplitude et intensité
Soit une ouverture Σ rectangulaire de largeur a et de longueur b.
x X
b
a u u
O
P’
c α
y β
P’’ Y
I
2. Figure de diffraction
πbβ
= mπ avec m0
λo
λo
β=m o o o o o
b 2. 2. 3.
b b b b b
90
III-6 Diffraction par une fente
1. Figure de diffraction
a / 2 2ix / 2iy /
dx e
i '
A(P) a0e e o o
dy
a / 2
Or e 2 i y/ o
dy = δ Y δ( 0 ) = 1
(fonction de dirac):
δ (Y ) = 0 , Y 0
o
91
Y I
X
o o o o o α
2. 2. 3.
a a a a a
A( P) a0 a sin c( ) e e
0
a i1 i 2
a0 a sin c(
a i1
)e 1 e i ( 2 1 )
0
93
2 2 2
2 1 O 2 P (O1 P ) (O 2 H ) l
o o o
I ( ) A ( P ). A ( P ) 4 a a sin c (a ) cos ( l )
* 2 22 2
0 0
0
)
2.Allure de I( I
I ( ) Franges d’interférences
à l’intérieur de la figure
de diffraction.
o o o o
a l l a
Le phénomène de diffraction module le phénomène d’interférences 94
Diffraction par deux fentes
1. L’enveloppe centrale d’une figure de diffraction produite par deux fentes
contient 11 franges brillantes et les premiers minima de diffraction éliminent
(en coïncidant avec elles) les franges brillantes correspondantes.
Combien y a-t-il de franges brillantes entre le premier et le deuxième
minimum de l’enveloppe de diffraction ?
Réponse n=5
2. Dans une expérience de diffraction par deux fentes, la distance d entre les
centres des deux fentes vaut deux fois la largeur a des fentes.
Combien de franges brillantes sont-elles comprises à l’intérieur de l’enveloppe
centrale de diffraction ?
Réponse n=3
95
III- 8 Réseau de diffraction
Intensité diffractée
2
N
sin
2 a 2
L’intensité diffractée par le réseau: I a o sin c (
2
)
o sin
2
96
CHAPITRE 4
Polarisation de la lumière
97
IV.1 Les différentes sortes de vibrations lumineuses
1. Lumière naturelle et lumière polarisée rectilignement
Une onde lumineuse est une onde e.m. et se compose d'un champ électrique E
et d'un champ magnétique B perpendiculaires entreeux et contenus dans un
plan perpendiculaire à la direction de propagation k .
Ce plan est appelé plan d'onde.
Le vecteur champ électrique E caractérise l'état de polarisation de l'onde.
k ● k
fig. a fig. b
Une onde est non polarisée si E a une direction qui varie aléatoirement dans
le plan d'onde (P) (fig. a) : c'est le cas de la lumière naturelle.
Une onde est polarisée rectilignement si E a une direction bien définie dans
l'espace (fig. b). L'extrémité du vecteur E décrit un segment de droite dans le
plan d'onde (P). 98
Onde vue par un observateur
qui
la regarde arriver vers lui
99
2. lumière polarisée elliptiquement
Une onde est polarisée elliptiquement si l’extrémité de son vecteur E décrit, au
cours du temps, une ellipse dans le plan d’onde P.
E
b
a
10
0
IV-2 Polariseur, analyseur et Loi de Malus.
polariseur
La direction du vecteur champ électrique E de l'onde transmise est parallèle à la
direction définie par le polariseur.
10
1
Action d'un polariseur rectiligne sur une lumière polarisée rectilignement
Si on place un second polariseur (analyseur) à la suite du premier.
Si l’amplitude du champ électrique de la lumière polarisée à la sortie du
polariseur est E0.
iB
10
3
Application
Dans les verres « polaroid » des lunettes de soleil, l’axe de transmission est
vertical ===> Ces verres absorbent la composante horizontale de la réflexion
de la lumière sur les surfaces horizontales comme les routes mouillés, et
réduisent considérablement les reflets.
10
4
Annexe
Réflexion et réfraction à l’interface (n1/n2)
Les équations de Maxwell dans le vide s’écrivent:
B E
div( E ) 0 div( B ) 0 rot ( E ) rot ( B ) 0 0
.
t t
0 0c 2 1 0 0
Avec , la permittivité du vide et la perméabilité du vide.
Relation de passage du champ électrique entre deux milieux non magnétiques:
À la traversée de deux
E milieux matériels, il y a toujours
B continuitéyde la composante
tangentielle pour et de tous les composantes de
E Er
i
Ei E 0i e i ( ki r t ) x
i ( k r t )
E r E0 r e r z
Et
i ( k r t ) r
E t E 0t e t
r0 xex zez
L’interface est ici le plan y = 0. Nous noterons les coordonnées d’un
point p(x,0,z) quelconque de ce plan. 10
5
Cas ou E est perpendiculaire au plan d’incidence.
le champ E est purement tangentiel et donc continu en y = 0.
E(x, y 0 , z) E(x, y 0 , z)
i ( ki r0 t ) i ( k r r0 t ) i ( kt r0 t )
Soit, e re te
e re
ik i r0 ik r r0
te ik t r0
1 r t
10
6