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C'est pour moi un très vif plaisir que de préfacer l'important travail du
Docteur Pol HENRY de Bruxelles.
D'abord pour une raison purement personnelle. Pol HENRY est un ami
depuis longtemps. Un ami solide. ll m'a prouvé son amitié dans des moments
difficiles, je I'en remercie.
Ensuite parce que j'estime nécessaire de rappeler pour certains, préciser
pour d'autres que Pol HENRY est le "créateur" de la Gemmothérapie. C'est
lui qui le premier, à ma connaissance, a eu l'idée d'employer une thérapeuti-
que humaine des bourgeons végétaux, plutôt que la plante adulte. Et c'est à
la suite d'une rencontre que j'eus avec lui à Bruxelles, à I'initiative du Docteur
O.A. JULIAN, que je décidai d'étudier et d'expérimenter sur une large échelle
tous ces "bourgeons,, qui m'apparurent si riches de possibilités au vu de
I'immense fichier de Pol HENRY.
C'est ainsi que naquit la "GEMMOTHERAPIE CLINIQUE" dont on sait le
développement actuel et les applications si vastes.
Médecins homéopathes et médecins phytothérapeutes I'utilisent couram-
ment. O.A. JULIAN dans sa Concrétologie Homéopathique a montré sa place
dans l'ordonnance biothérapique. Nous même avons, sur le plan laboratoire,
objectivé l'action de nombreux bourgeons, en particulier le RIBES (cassis).
Pol HENRY, tout en explorant cette approche clinique, construisit sâ .ffié-
thode informatique" sur des fondements biologiques précis. S'appuyant sur
une immense expérimentation réalisée sur I'animal recoupée par les résul-
tats obtenus sur l'homme, intégrant sur ordinateur des paramètres originaux,
Pol HENRY construisit une thérapeutique globale prenant en charge le
destin protéïnique de I'homme.
Associant enfin aux végétaux certains sels chimiques obtenus par lui dans
des conditions déterminées, il fut à même de traiter avec succès des cas
dépassant parfois la clinique habituelle. De cet élargissement il parlera
ultérieurement.
Ce livre est le fruit du travail acharné que Pol HENRY accomplit depuis plus
de 20 ans. Sa rigueur est certaine, son importance grande. Tout en étant
résolument tourné vers I'avenir, il marque l'épanouissement d'une æuvre et à
ce titre mérite tout notre respect. Je suis sûr qu'il sera pour tous les médecins
intéressés par les idéaux que nous défendons à la Société Médicale de
Biothérapie, le point de départ d'une réflexion nouvelle et l'occasion d'un
enrichissement scientifique pour le meilleur du rayonnement de la Gem-
mothérapie.
Cette étude est limitée aux forêts mixtes ou feuillues de la zone atlantique
européenne avec introduction de quelque espèces méditérranéennes ca-
ractéristiques. ll est possible d'adapter un même système pour tout type de
forêt possédant des caractéristiques écologiques et phytosociologiques
différentes.
Avec la lumière du soleil, I'air, I'eau et des éléments minéraux, I'arbre peut
vivre des centaines, voire des milliers d'années. L'arbre est un végétal lignifié
dont seule une petite partie du tronc adulte est réellement vivante. C'est une
pompe remarquable absorbant d'énormes quantités d'eau sans bruit et sans
travail apparent, par un réseau capillaire qui s'obstrue pour former l'aubier,
ou bois de cæur inactif, tandis qu'une mince couche cellulaire, se multipliant
au printemps et appelée Cambium, forme vers I'extérieur le liber qui véhicule
la sève élaborée pour former par après l'écorce. Cette croissance annuelle
permet de lire le Journal de la vie passée de I'arbre par l'étude de ses
anneaux.
I
Morphologiquement le bourgeon est un point végétatif méristématique
central à cellules périphériques mitotiques se différenciant en un rameau à
phyllotaxie dirigée. Le bourgeon ou la jeune pousse centralise donc deux
potentialités thérapeutiques : les vertus embryonnaires du méristème, les
vertus chimio et photosynthétiques de la feuille. Le génie du végétal est
inclus au cæur même du méristème latent central, car il est expérimentale-
ment prouvé qu'une seule de ces cellules peut redonner tout le végétal.
Le bourgeon, par son méristème apical primaire, a gardé quelque soit l'âge
de I'arbre cette faculté anabolique totale de la cellule embryonnaire primitive'
Le bourgeon ou la jeune pousse printanière sont les éternels porteurs des
potentialités totales et particulières des végétaux. La phytothérapie qui ne
devient pas phytembryothérapie perd le génie vital du végétal pour n'em-
ployer que ses élaborations secondaires à des fins non plus organiques et
cellulaires, mais uniquement fonctionnelles et métaboliques'
10
ECOLOGIE ET PHYTOSOCIOLOGIE
Puis vient une zone qui représente un tiers environ des forêts du globe et
qu'on appelle la Taiga.
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étude, qui ne comporte aucun arbre des forêts tropicales et subtropicales.
L'eau acide des tourbières a solubilisé une mince couche progressive des
sédiments minéraux du sol surtout silicique mais au fur et à mesure de
I'augmentation de la chaleur et de l'évolution des espèces feuillues, la
prépondérance du calcium sera un facteur de croissance de ces grandes
feuilles où dominera la chênaie, pour retomber, avec la dégradation forestiè-
re, vers la silification du sol, facteur de nanisme où pousse la ronce ou les
plantes de la lande.
La plupart des groupements végétaux ont subi depuis des siècles I'influen-
ce de l'homme; cependant de larges surfaces boisées ont conservé en tout
ou en partie leur llore ligneuse, arbustive et herbacée originelle.
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terrain représentant un type d'arbres, d'arbustes et de plantes herbacées
déterm inées en thérapeutique.
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LES FONDEMENTS BIOLOGIOUES DE LA METHODE
La méthode est basée sur l'étude des constituants du plasma sanguin ainsi
que sur l'étude des cellules qui baignent ce plasma : les globules rouges et
les globules blancs, non pas sur le sang circulant, mais dans la moëlle
osseuse où sont constituées ces cellules.
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ment admise, une immense sphère de gaz chauds en rotation rapide
composée d'atomes libres. La gravitation entraina la plus grande masse des
atomes légers : l'hydrogène vers le centre de la sphère pour former le soleil
(usine formée d'hydrogène se changeant progressivement en helium). Au-
tour du soleil et par le refroidissement progressif, les atomes libres formèrent
des composés qui pour la formation de la terre se sédimentèrent en boule
selon leurs poids. Les atomes lourds fer et nickel au centre, les atomes plus
légers silicium aluminium formèrent le manteau, enfin les atomes les plus
légers hydrogène azote carbone restèrent dans les couches superficielles.
Cette masse gazeuse embryon de notre atmosphère étant formée d'hydrogè-
ne, d'oxygène, de carbone et d'azote, avec I'abaissement toujours progressif
de la température ce sont évidemment ces atomes qui s'unirent pour former
95 % de la matière vivante.
Par une des propriétés de I'atome de carbone, celle de pouvoir se lier à
d'autres atomes de carbone permettant des montages de plus en plus
complexes et variés à partir du noyau carboné et des trois éléments légers
(hydrogène, azote, oxygène) on en arrivera à une très grande diversité de
structure dans la formation de la matière vivante.
L'étude des protéines est devenue ainsi la base expérimentale de la
connaissance de I'action d'un végétal embryonnaire sur l'homme. Cette
étude prend toute sa mesure depuis la découverte de l'électrophorèse. ll faut
savoir que les protéines se classent d'après la forme de leurs molécules en
protèines globulaires qui sont en réalité des galettes plates et en protéines
fibrillaires qui sont des protéines branchues à structure irrégulière (fibrino-
gène) et protéines solides : myosine, kératine.
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actuellementungeld'acétatedecellulosemaisquipeutêtreungelde
polyacrilamide,d'agaroseoud'amidon.Legeld,acétatedecellulosepermet
groupe des
de fixer les protéines du sérum en 5 points distincts' Le
a|buminesreprésente60%desprotéinesdepoidsmoléculaireleplusbaset
àlamigrationSetrouvantlespluséloignéesdupointdedépart.Lesquatre
alpha 1'
groupes de migration correspondant aux globulines et appelées:
alpha2,betaetgammaglobulinesreprésententenviron40%desprotéines
totales.
Voicidoncnosprotéinesglobulairesdusérumdiviséesen5groupes:le
groupe des albumines et 4 groupes globulinlques'
Lesalbuminesreprésententdesprotéinesdepoidsmoléculairebas,avec
PHplusacide,solublesdansl'eau,dedensitéélectriqueforte,deStructure
symétrique et cristal lisables.
Elleformentlamasseprotéiquedisponibled'unindividuàsadéfense
globalesousformederéserveoudevéhicule'Ladiminutiondecetteréserve
de l'organisme et est liée au
àisponible handicape le pouvoir de récupération
pronosticdesonaffectionencours.Pluslaréservevéhiculaired,albumine
assimilablediminuepluslepronosticestréservéquantàlarécupération
tissulaire de la maladie.
moins
Les globulines sont des protéines de structure dysymétrique'
solublesdans|,eau,depoidsmoléculaireplusélevé,dePHplusalcalinetde
réactionnel du système
densité électrique plus faible, liées aux métabolismes
par l'évolution des
immunitaire. Leur valeur est ici diagnostique déterminéé
4 groupes alpha 1, alpha 2, beta et gamma'
protéines avec environ
Ces 4 groupes représentent globalement 40 % des
5%pourlesglobulinesalphal,lo%pourlesglobulinesalpha2,l3o/"pour
lesglobulinesbetaet14à20Yopourlesglobulinesgamma;cesquatre
chiffresoscillantdansdesnormesvariablessuivantlesappareils.
Toutchangementdanscesnormesestliéàunétatpathologiquedétermi-
néetl,évolutivitédelapathologieestliéeàleurprogressionmorbideallant
desalphaauxgammaglobulines.L,augmentationdesfractionsalphalet
hépatique sous I'effet
alpha 2 correspond à une aggression de la cellule
d,infectionbactérienneouviraleoud'untraumatismeviolentoud'unchoc
thermique.c'estlaréponseàuneactionaigue,nonspécifiquequiva
mobiliserlalignéemyélocytairedesglobulinesblancs.Cesétatssontdonc
liésàdesinflammationsaigues.Plus|,augmentationdesalphaletdesalpha
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2 s'accroit plus l'inflammation est forte et plus le taux des albumines risque
de diminuer en aggravant le pronostic; une pneumonie par exemple verra
une nette augmentation des alpha 1 et des alpha 2 mais si le taux des
albumines chute d'une façon importante on aura à faire à une diffusion des
phénomènes inflammatoires donc ici à une pleuropneumonie éventuelle.
Le transfert des alpha aux gamma globulines est passé par les beta qui sur
le plan de l'électrophorèse ne sont peut-être pas augmentées d'une façon
marquée mais qui peuvent avec l'évolution de la pathologie croître à leurtour
entrainant une sommation globale des alpha, des beta et des gamma
globulines. Ces trois signes globuliniques d'auto-défense sont liés à I'infec-
tion chronique locale mobilisant les défenses générales de l'organisme : tout
le système lymphocytaire réagit à l'aggression; la phase aigue est passée
entrainant une réponse histiomonocÿaire locale et générale de l'organisme,
c'est la phase hyperplasique de la maladie. Arrivé à ce stade, il n'y a bien
entendu aucune possibilité de régression physiologique et l'organisme
maintient pendant un temps cette phase hyperréactive avant de sombrer
dans la dépression globulinique. Les alpha globulines diminuent d'abord et
laissent une hyper beta gamma globulinémie qui est liée à une réaction
cirrhotique de la maladie.
Cette augmentation des beta globulines peut ne pas s'être faite ou peut
être déprimée avec le temps et il reste une hyper gamma globulinémie isolée
signature d'un syndrome d'hyperimmunité et d'une maladie fixée qui aboutit
à la fibrosclérose des tissus enflammés. Si enfin cette hypergamma globu-
linémie se déprime pour entrer en hypogamma tous les signes d'un déficit
immunitaire sont là. Ce déficit isolé n'est pas toujours la conséquence d'un
état postinflammatoire mais d'un déficit primitif plus génétique mais s'il est
accompagné d'une augmentation des alpha ou des alpha beta globulines il
signifie la phase terminale d'une vieille inflammation entrainant des risques
par fuite
de trouble de la perméabilité du rein avec les signes de néphrose
albuminique.
peut juger
Par ce bref aperçu de l'évolution des bilans globuliniques l'on
par
du degré de la réaction pathogène de l'individu à son infection, ceci
l,augmentation quantitative des globulines, ainsi que du stade d'évolu'tion de
globulines.
sa pathologie par le type d'augmentation ou de dépression de ses
cette évolution globulinique est totalement aspécifique de la maladie et de
I'atteinte de l'organe. ll s'agit d'une information importante mais limitée d'un
pour
état pathologique généralisé. Les cinq paramètres sont insuffisants
plante ou
déterminer l'indication de I'action d'une plante, d'une partie de
d'un fractionnement d'un extrait global de cette plante mais ils forment la
d'abord
base de la prescription biologique car chaque plante est caractérisée
aspécifique la
par son action sur l'électrophorèse qui délimite d'une façon
réaction de l'individu à sa maladie.
person-
Au moment déterminé de la pathologie, l'individu fait sa réaction
nalisée. L',étude des colloides protéiques du sérum se passe à un autre degré
de mesure que celui de l'électrophorèse'
peut
Tout système liquide contenant des particules d'une autre substance
selon la dimension des particules constituer une solution vraie avec de
petites particules et une suspension avec des particules grossières. Les
protéines particules intermédiaires forment une dispersion colloïdale, la
matière vivante se présentant presque toujours à l'état colloïdal. Elle est
constituée par une phase de dispersion représentée par l'eau qui contient en
solution des ions et des petites molécules et par une phase dispersée de
grosses molécules non dissoutes comme les graisses et les protides. lndé-
pendammentdumouvementbrownienliéàuneénergieexterne(chaleur)les
les
colloTdes restent dispersés par suite de leurs charges électriques. Toutes
particules solides d'un système colloidal sont soit électropositives, soit
électronégatives. comme les charges de même nature se repoussent les
particules se tiennent ainsi éloignées les unes des autres. Si la charge des
particules est neutralisée par une charge électrique opposée, (par ex' un sel
solubilisé introduit dans le sérum) les particules colloÏdales vont se précipi-
ter. ces renversements de phase appelés transformation réversible sol-gel
sont caractéristiques des états colloTdaux dans lesquels se trouve la matière
vivante. Beaucoup d'agents physiques et chimiques affectent ces conditions
sol-gel, modifiant l'opacité d'un sérum dilué et entraÏnant par sa précipitation
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une modilication de la texture des colloïdes protéiques pour autant que les
grosses molécules lipidiques n'aggravent pas l'opacification. Cette propriété
du sérum, vis à vis de certains agents de renversements de phase, a été
beaucoup employée par la médecine entre 1900 et 1960, et ce fut justement
l'electrophorèse qui relègua dans les oubliettes les 250 tests de floculation
connus dans I'histoire de l'étude biochimique du sérum.
Le grand reproche que l'on peut faire à ces tests est leur manque de
spécificité par rapport à l'étude actuellement en pleine expansion des
protéines spécifiques du sérum : leur nombre ne fait que croître, l'orosomu-
coïde, I'alpha 1 antitrypsine, la céruloplasmine, I'haptoglobuline, les complé-
ments surtout C'3 et C'4, la transférrine, I'hémopexine, les immunoglobulines
lg A, lg M, lg G sont des dosages absolument courants. Ces protéines
floculées aspécifiques sont plus ou moins précipitées en vrac par l'introduc-
tion de facteurs physiques ou chimiques dans le sérum dilué et ne représen-
tent plus pour la médecine des références mesurables sur le plan du dosage
de certaines protéines inflammatoires ou immunitaires citées plus haut.
ll faut admettre que les tests de floculation sont dépassés sur le plan de
l'évolution de la biologie, mais sur le plan des niveaux d'information
personalisés les tests de floculation sont actuellement irremplaçables.
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Le recherche de ces tests a été faite dans le prolongement de l'étude
principale des protéines : l'électrophorèse, en déterminant des paramètres
de floculation complétant l'étude des alpha, beta et gamma globulines ainsi
que du rapport Albumine Globulines. On a multiplié le nombre des para-
mètres disponibles et précisé la différentiation thérapeutique. L'étude expé-
rimentale d'un extrait végétal, embryonnaire stabilisé (hydroalcoolique, ma-
cérat glycériné, lyophylisation) ne peut être prise comme valable que si elle
améliore le rapport Albumine Globulines ou tout au moins qu'elle diminue
une ou plusieurs globulines; les plantes toxiques aggravent ce rapport mais
diluées à des taux divers peuvent soit inverser ce rapport soit agir sur le taux
anormal d'une globuline et entrer en ligne de compte dans la thérapeutique
biologique. L'élecûophorèse sur acétate de cellulose représente un pre-
mier pas vers cette connaissance de l'action biologique protéique de la
plante sur Ie mammifère. Si dans I'avenir une méthode plus fine mais aussi
fiable peut être introduite, elle peut seule, pour autant qu'elle ait un minimum
de 15 à 20 paramètres, servir à I'information spécifique de la plante. Les tests
de floculations ont un avantage informatique sur l'électrophorèse car ces
tests sont liés à des normes, normes en deça et au delà desquelles il y a hypo
et hyper floculation anormale. Sauf pour I'albumine bien entendu et les
gamma globulines, la diminution des alpha et des beta globulines est de peu
d'importance et peu significative dans l'état actuel de nos connaissances. ll
n'en est pas de même des tests de floculations qui sont les témoins plus
proches de l'hyper ou de l'hyporéaction du foie et du système réticulohistio-
{ cytaire. Les tests en hyporéactions doivent être tous pris en compte dans le
système d'information car ils sont signature d'une hypoimmunité particu-
larisée.
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3. Groupe des gamma globulines
Test de Kunkel Zinc
Test de Popper la Huerga
Test à l'iode
Dosage des euglobulines à PH 7
Une diminution du test dénote soit une fuite rénale chez les néphrotiques,
soit une insuffisance hépatique, soit une hémolyse intravasculaire.
Le test à I'acétate de Cuivre est lié plus spécifiquement à I'alpha deux
macroglobuline mais non d'une façon absolue, mais il dénote sur le plan
tissulaire une inflammation subaigue où la macrocytose cellulaire est stimu-
lée entrainant une mobilisation de la lignée histiomonocytaire. Les réactions
péritumorales, l'état diabétique, l'état goutteux, l'état néphrotique, l'acro-
mégalie, toute inflammation mobilisant les histiomonocytes locaux et géné-
raux sont la signature de l'augmentation de ce test, la diminution de ce test
d'ailleurs assez labile signifiant la dépression de la réaction macrophagique.
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réactionnelle. ll est surtout le témoin de la dégénérescence librinoide comme
nous le verrons plus tard.
Ces trois tests liés principalement aux alpha globulines peuvent confirmer
ou infirmer l'électrophorèse. La plupart du temps ils confirment les modifi-
cations des alpha globulines mais pas systématiquement car de nombreux
phénomènes de dissociation peuvent se passer surtout au décours d'une
affection réalisant la réaction personnalisée de I'individu et déterminant
spécif iquement son traitement.
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dire qu'elle sont les plus métabolisables et caractérisent le pouvoir réaction-
nel mobilisable de l'individu.
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Un Kunkel Phénol augmenté se corrige avec la baisse des beta globulines
associée aux séquelles d'une pathologie inflammatoire.
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des euglobulines est lié au pronostic réactionnel du malade. Des euglobu-
lines basses signifient une réactivité diminuée de l'individu malade. L'em-
bryothérapie végétale remonte difficilement un dosage bas des euglobulines,
signes d'une grave hypoimmunité réactionnelle. Seule la gemmothérapie
minérale cristallogénique peut à ce moment dynamiser la réaction du
malade. Cette anergie par déficit euglobulinique doit être d'abord efficace-
ment combattue si I'on veut guérir la malade. Une remarque cependant :
chez les enfants avant la puberté les tests de floculation et les dosages
euglobuliniques sont bas et n'ont pas de ce fait de mauvais pronostic sinon
celui d'une possibilité potentielle de déficit immunitaire.
On peut donc faire remarquer que les tests de floculation ont un caractère
aspécifique mais ceux qui sont choisis ici l'ont été par rapport aux alpha beta
et gammaglobulines. lls n'ont aucune valeur diagnostique de la maladie mais
présentent par rapport au malade une étude informatique possible de son
potentiel réactionnel thérapeutique.
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ETUDE EXPERIMENTALE CELLULAIRE DE LA METHODE
Tous les bourgeons ont été étudiés par voie expérimentale sur la souris
pour déterminer la lignée sanguine éventuellement stimulée. C'est l'étude du
myélogramme ou de la moelle osseuse ainsi que l'étude histologique des
cellules macrophagiques (Kuppfer, macrophages, lymphatiques, spléniques
etc.) On peut sur le plan de la réaction immunitaire définir le mammifère
comme défendu par trois barrières.
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Viburnum Lantana : allergie trachéobronchique
Ficus Carica : allergie muqueuse hypoplasique
Alnus Glutinosa : allergie muqueuse hyperplasique
Ce sont des grandes cellules placées dans l'organisme ou dans les tissus
aux carrefours importants (foie : cellules de Kuppfer, rate : cellules réticulai-
res, cellules fixes; monocytes du sang cellules mobiles de renfort).
Betula Verrucosa,
Betula Pubescens,
Juglans Regia,
Fagus Sylvatica,
Ulmus Campestris,
Cornus Sanguinea.
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agir sur la troisième barrière, la barrière lymphoplasmocytaire, et pour
COrnus de dominer en plus la tendance thrombotique par stimulation des
mastocytes.
Dans I'infarctus grave à raison de 25 gouttes au 1/10 tous les 1/4 d'heures
il transforme rapidement et profondement le pronostic.
28
ETUDES DES TROUBLES DE LA COAGULATTON
29
droite, c'est le temps r qui représente la phase de latence de la coagulation
ou phase de génération de la thromboplastine active, il est normalement de
9 min., soit 18 mm (valeurs extrèmes 15 à 21 mm).
30
L'action de I'hypercoagulation est celle qui augmente les constantes
transversales agissant dans ce qu'on peut appeler les états thrombophiliques
totaux. L'expérience a montré que les bourgeons agissant sur l'hypercoagu-
lation étaient valables dans l'athérosclérose, ceux qui étaient sans éfficacité
sur la coagulation n'avaient que très peu de valeur indépendamment d'une
action éventuelle sur la paroi vasculaire, indication non fournie par le
thrombélastogramme. L'action sur le thrombélastogramme sera décrite avec
chaque bourgeon.
31
METHODE
APPROCHE ANATOMOPATHOLOGIOUE DE LA
Enseréférantàladescriptiondel'évolutionpathologiqueduprotéino-
de ces
gramme, à la description des lignées cellulaires et à I'intervention
cellulesdanslapathologie,l'onpourra,aveccequ'onpeutappelerla
possibles réactionnelles
cocarde inflammatoire, rappeler toutes les zones
la cible pour la nécrose
d'une aggression exogène en prenant le centre de
liées à des troubles de
causale. Les causes de cette nécrose sont soit
gangrène humide' soit à des
l'irrigation sanguine, infarctus, gangrène sèche'
chimiques' bactérien-
cause mécaniques' thermiques, radiations ionisantes'
nes;selonlacauselanécroseévolueverslasclérose'lalyse'l'abcédation'la
calcification;lanécrosen,estpasunfacteurindispensableàl'inflammation
commed,ailleurslesontlesautresphasesquivontêtredécrites;elle
n,engendredelapartdel,organismequedesfacteursréactionnelsphéri-
qui va
pneriques qui la plupart du temps évoluent vers la suppuration
zone de suppuration est
séquestrer la nécrose avant de l'éliminer' Cette
constituéedepolynucléairesneutrophilesouéosinophilesetcorrespondàla
stimulationdelalignéemyélocÿaireetpourl'électrophorèseàlaphase
phase aigue de la maladie et est liée
hyper alpha; cette zone correspond à la
peut avorter par abcédation ou
à la phagocytose microcytaire' Cette phase
correspondant à la
engendrer par réaction locale une zone de congestion
réactionvasculairelocalestimulantladéfensehistiocytaireouphagocytose
réaction immunitaire de
macrocytaire limitant la réaction ou informant la
histiomono-
l'organisme.Cette zone de congestion correspond à la lignée
aux beta globulines
cytaire, zone de la réaction macrophagique liée surtout
del,électrophorèse.Lazonesuivanteestl'inflammationpérifocalelibérantla
lignéelymphoplasmocytairestimulantl'immunitégénérale'augmentantles
gammaglobulines de l'électrophorèse'
1) zone de suPPuration;
2\ zone de congestion;
3)zoned,inflammationpérifocalesontbienliéesauxtroislignéesréaction-
dela de
beta et gamma. Au
nelles de défense et aux trois globulines alpha,
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ces trois zones il existe celle importante des zones de membranes : zone
dysorique avec présence d'oedème contenant des protéines avec lésions
parenchymateuses secondaires; c'est la zone pathologique des néphroses,
des hépatoses, des encéphaloses qui est liée à une pathologie centrifuge
allant du centre vers la périphérie par une aggression sidérante ou mal
reconnue de I'organisme, soit en sautant les trois barrières de défense, soit
en ayant une origine primitive dysorique à action centripède liée à des
troubles de perméabilité entraînant une immunopathie non informatisée
irréductible. La cause de cette pathologie est endogène et reflète surtout les
phénomènes larvés du vieillissement tissulaire. La pathologie du tissu
devient donc une interférence d'action réactionnelle centrifuge d'origine
exogène et centripède d'origine endogène et la thérapeutique tissulaire ne
peut agir efficacement à ces différents niveaux que par une étude expéri-
mentale et informatique caractérisant le remède au niveau de la réaction des
trois zones où une mobilisation effective cellulaire ou humorale s'établit. Ces
données cellulohumorales sont liées étroitement au type de dégénerescence
protidique liée au tissu.
Dans la phase hyperalpha où intervient la lignée myélocytaire, le tissu se
trouve en phase exsudative, c'est à dire infiltré de neutrophiles et d'éosino-
philes avec une sérosité riche surtout en glycoprotéines (alpha) pouvant
réaliser des réactions d'hypersensibilité (allergie) pouvant même créer des
épanchements séreux ou des catarrhes muqueux aigus (corysa, gastroen-
térite, trachéite, bronchite, colite etc.). Les piqures d'iryectes, les coups de
soleil, l'oedème laryngoépiglottique, l'oedème du poumon, I'oedème aigu du
ceryeau; la néphrite aigue interstitielle, les brûlures sont liées à cette phase
exsudative qui, inflammatoire ou du stase, va évoluer vers la sclérose par
réaction lym phoplasmocytai re secondai re.
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lymphocytes, de plasmocytes et d'histiocytes réactionnels. Ce type d'inflam-
mation se trouve dans la zone périfocale autour d'un abcès, autour d'un
infarctus, d'une tumeur maligne, elle peut-être liée aux reins (néphrite
intertubulaire) au foie hépatite interstitielle), idem pour le poumon, le cæur,
la surrénale etc.) Ce sont donc des inflammations immunisantes, et le stade
terminal de ce type d'inflammation n'est pas l'abcédation mais la sclérose
par épaississement des fibres conjonctives mais en gardant la structure
parenchymateuse. L'inflammation suppurée (alpha ou alpha beta) provoque
une cicatrice mutilante de substitution avec destruction parenchymateuse.
L'inflammation lymphoplasmocytaire primitive épaissit seulement les fibres
conjonctives sauf si elle est la suite de I'inflammation exsudative et fibri-
neuse.
34
pancréatique, les cellules principales des glandes fondiques, il est assez
important chez les hépatocytes et l'épithélium rénal, presque nul chez les
fibrocytes et les cellules musculaires. L'élaboration par I'organisme de
protéines spécifiques est forte pour I'albumine et le fibrinogène dans le foie,
pour les globulines dans le système réticulohistiocytaire (moelle osseuse,
rate, cellules de Kuppfer. ll est à noter que les androgènes ont un effet
anabolisant et les glycocorticoides une action catabolisante sur les pro-
téines.
35
dernier type de dégénérescence protéique, l'amylose notamment dans les
plaques séniles du cerveau dont le noyau central présente des réactions de
l'amyloide.
L'amyloide est une substance homogène amorphe qui se dépose dans les
tissus interstitiels et qui est caractérisée par une coloration particulière (iode,
rouge congo) la nature chimique est encore discutée mais dans sa forme
secondaire elle dénote la suppuration chronique ou les destructions cellu-
laires étendues (tuberculoses, ulcères, bronchectasies suppurées, ostéo-
myélite chronique, gommes syphilitiques fistulisées, voire entérites chro-
niques). Le foie, les reins, la rate, les surrénales, intestins sont les principaux
organes atteints. ll a été démontré que dans des conditions expérimentales,
le dépôt d'amyloide suivait une hyperglobulimie (hyalinose alpha beta-
gamma) et que l'hyperglobulinémie diminuait au fur et à mesure du dépôt
d'amyloTde.
On peut donc admettre que I'amyloïdose est due à une précipitation locale
des globulines entrainant une fuite de ces dernières dans le sang par rapport
aux tissus et en engendrant une hypogammaglobulinémie réactionnelle. Ces
globulines s'unissent à des mucopolysaccharides pour former un trop plein
de glycoprotéines dont nous savons qu'elles sont du type hyper alpha 2. Le
syndrome électroporétique de I'amylose est donc bien un syndrome hyper
alpha 2 hypogamma caractéristique de la phase terminale de la dégéné-
rescence protéique. L'amylordose est la conséquence ultime protéique d'une
anergie histioplasmocytaire déterminée par un processus inflammatoire
évolutif. Si la phase inflammatoire soit par abcédation soit par épaississe-
ment du tissu conjonctif perd son potentiel cellulaire, I'on assiste à la
fibrosclérose des tissus par atrophie organique. L'amyloïdose et la fibrosclé-
rose forment la phase atrophique de la pathologie alors que I'hyalinose
forme la phase hypertrophique de l'organe et de la pathologie.
L'ensemble de ces corrélations ainsi définies justifie le bilan protéique,
l'électrophorèse, les tests de floculation, comme étant à la fois la meilleure
information donnée par le sérum sur les modalités cellulaires dégénératives
et pathologiques pouvant servir de base à la prescription.
36
ETUDES BIOLOGIOUES COMPLEMENTAIRES EN VUE D'UNE INFORMA.
TION PLUS ELABOREE
Cette étude n'a pas été systématique mais dirigée en fonction d'une
première connaissance du protéinogramme de la plante.
Je vais seulement citer les paramètres envisagés qui sont pour les enzymes
les deux transaminases; la gamma gT, le LDH, les phosphates alcalines et
acides, avec pour la LDH, la chromatographie éventuelle, ainsi que l'électro-
phorèse des phosphatases, I'ionogramme, sodium potassium, calcium,
phosphore, magnésium, les tests inflammatoires liés aux Alpha globulines,
orosomucoTde, alpha '1 antitrypsine, ceruloplasmine haptoglobine, alpha 2
macroglobuline, ceux liés aux betaglobulines, le complément C3 la transfer-
rine, et pour les gamma globulines, les 3 lG, lG A, lG M et lg G. Les tests
rhumatismaux, c'est-à-dire les ASLO, le CRP, le RA test, leWaaler rose,
l'hémogramme complet, numération globulaire, formule leucocytaire, do-
37
sage des plaquettes, vitesse de sédimentation, dans certains cas, tous les
tests spécifiques de la coagulation, les dosages de l'urée, créatine, acide
urique, cholestérolet lipidogramme, lipides totaux, triglycérides, la glycémie,
les dosages de 17 0H, 17 ceto avec chromatographie, quelques dosages
hormonaux, l'immuno-électrophorèse.
ll s'avère que tous ces dosages ne sont pas déterminants pour la prescrip-
tion mais ils permettent une meilleur appréciation de la valeur et des limites
de l'extrait étudié. Les dosages protéiques : enzymes, hormones, tests de
coagulation sont dérivés de dosages protéiques globaux et ne peuvent être
déterminant en tant que paramètres de prescription.
38
médecins sortis frais et nouvellement conditionnés à la thérapeutique du
moment. Une thérapeutique qui évolue tout le temps est un facteur d'insécu-
rité intellectuelle surtout si on sait que la plupart du temps elle n'est que
palliative, voire toxique. Ou le malade va tendre par sa maladie hyperalpha
vers I'autoguérison, alors son intervention sera de surveillance et de théra-
peutique douce; s'il intervient drastiquement, il précipite le malade dans une
phase de dégénérescence fibrinoïde des tissus et il grossit le quota des
maladies iatrogènes. La guérison naturelle de l'affection est liée à une notion
d'ontogènie et de phylogènie des espèces. On ne guérit pas sans respecter la
notion d'évolution qui a fait que l'homme actuel trouve son origine dans le
comportement de la première cellule, dans le comportement des métazoai-
res, dans la vie marine des invertébrés, des poissons, puis la vie aérienne des
vertébrés. Une structure extrèmement complexe comme I'homme actuel
s'est élaborée depuis 600 millions d'années dans un milieu marin dont nous
gardons toujours dans nos tissus un rappel ionique. Le milieu marin est par
son état liquide physiquement plus protecteur que le milieu aérien. Les
molécules liquides forment une meilleur barrière contre l'agresseur.
39
L/A PHYTOSOCIOLOGIE COMME BASE DE LA GEMMOTHERAPIE VEGE'
TALE
40
sociologique de la méthode que la trame structurelle d'une grande adapta-
tion à un milieu-qui est le nôtre.
Elle passe des lycopodiales aux équisetales, aux filicales, aux ptéridosper-
mes et au développement de la graine qui a donné d'abord les gymnosper-
mes (graines nues) et les angiospermes (graines enfermées).
4'l
L'arbre est le pilier de la strate arborescente de la forêt définie dans ses
potentialités. La labiée est l'herbe la plus caractéristique de la strate
herbacée comme complément d'une étude thérapeutique; la strate arbustive
formant intermédiaire indispensable dans de nombreux cas, à la structura-
tion de la formule thérapeutique. L'intervention de quelques autres familles
s'est surtout justifiée par le proteino-gramme.
42
Après avoir rappelé la phylogénie des espèces végétales dans ce qu'elle a
d'intéressant pour la compréhension de la méthode et montré la réintroduc-
tion de certaines de ces espèces dans le climat septentrionnal aflantique,
donc après avoir vu l'évolution végétale dans le temps nous allons l'étudier
sur le terrain avec la phytosociologie proprement dite.
Dans les groupements forestiers on distingue les forêts sur sol maré-
cageux ou très humide, les forêts humides, les forêts sur sol frais ou sec qui
pour les feuillus se diviserons en forêts denses et sombres et en forêts claires
subcontinues et discontinues.
ll est à remarquer que le PH du sol évolue de I'acidité (PH3 pHa) dans les
tourbières ou forêts sur sol marécageux, forêts pionnières permettant la
réintroduction des espèces pour évoluer vers la forêt mixte (PH5 PH5,5) vers
la prairie marécageuse (PH5 PH6) vers la prairie sèche (PH6 pH7) pour se
terminer dans le champ calcaire (PH7 PH6). Dans ce domaine de l'évolution
du PH des divers sols il existe des plantes indicatrices et des associations
43
bien spécifiques qui forment sur le terrain c'est-à-dire dans le domaine
spatial un programme d'informations extrémement fouillé que des siècles
voire des millénaires, ont inscrit dans un système de rélérences extraor-
dinaires. si I'on compare la réintroduction des plantes dans le temps à
l'étude palynologique et au schéma phytosociologique actuel du terrain par
rapport aux conditions de l'évolution des sols (eau, pH, ca, si) on remarque
un parellélisme étonnant, entre les plantes réintroduites dans le temps et
celles fixées dans l'espace. La forêt dans le temps s'est progressivement
asséchée avec la diminution du froid et le cadre actuel de la forêt tient
compte de ces mêmes facteurs dans les groupements phytosociologiques.
La forêt pionnière est celle qui a pris possession des espaces nus
postglaciers, sur un sol froid et extrémement humide, qui a formé les
tourbières finalement envahies par des mousses particulières : les sphaig-
nes, qui retiennent I'eau, poussent à des pH très acides et forment des tapis
végétaux souvent très épais permettant I'introduction périphérique d'arbres
pionniers qui sont l'aulne glutineux si le sol est resté très humide, le bouleau
pubescent pour le sol qui s'assèche et le bouleau verruqueux pour un sol sec.
44
terrain, c'est-à-dire d'un malade auparavant en bonne santé. En gemmothé-
rapie végétale la grippe par exemple sera combattue par ces trois bourgeons
alternés toutes les 15 minutes à raison de 15 gouttes d'un remède à la fois,
(toute association dans un même flacon de ces trois bourgeons étant une
erreur).
45
ALNUS GLUTINOSA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
46
Remèdes comp!émentaires
Syndrome biologique
Electrophorèse
Tests floculations
47
Résumé des lloculations
Hyper : Ta Ca Cet Ph Zn Pop
Ca Cet Ph Zn Pop
Cet Ph Zn Pop
Ph Zn Pop
48
BETULA PUBESCENS
Ecologie, phytosociologie
!ndications thérapeutiques
Associé à l'essence en 1 cent le bourgeon en 'ler décim agit bien dans les
- états goutteux.
Remèdes complémentaires
49
Strate arborescente
Castanea Sat
Quercus Pedunc, Fagus Sylvatica, llex Aquifolium.
Strate arbustive
Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus.
Cornus Sanguinea
Juniperus Communis
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Albl alphaJ: beta : J gamma: f alpfaf :beta:gammal:
Floculations
Action cytologique
50
POPULUS NIGRA
Ecologie et phytosociologie
Les peupliers noirs de nos cultures sont actuellement pour la plupart des
hybrides euraméricains, dont il est difficile de demêler l'origine, mais que l'on
peut dans la méthode identifier avec le populus tremula ou alba qui sont des
arbres pionniers de I'humus humide ayant déjà reçu une certaine élabora-
tion.
lndications thérapeutiques
Trachéites de I'enfance.
-
Remèdes complémentaires
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
5.1
Résumé des floculations
Hyper : Cet Cu B Ph
CuBPh
52
FRAXINUS EXCELSIOR
Ecologie et phytosociologie
Parmi les essences hygrophiles Fraxinus Excelsior n'est pas une essence
pionnière car c'est une espèce des plus exigeantes à l'égard du sol évitant la
stagnation des eaux mais préférants les vallées alluvionnaires fertiles. Fraxi-
nus existe dans un groupement sylvatique sur sol mouillé mais pouvant
tolérer une déssication temporaire en été, le drainage trop poussé condui-
sant à la Chênaie-Charmaie.
lndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
AInus Glutinosa, Populus Nigra, Quercus Pedunc.
Carpinus Betulus, Ulmus Campestris.
Strate arbustive
Ribes Nigra, Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Viburnum Lantana, Ligustrum
Vulgare.
Syndrome Biologique
Globulines Euglobulines
53
Floculations
Tal: CaJl: Cet : Cu : B1: Ph = Znl PoP: lodt =
Hyper : CaZn
Hypo : Ta Ca B lod
Ca B lod
54
ULMUS CAMPESTRIS
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires
55
Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Corylus Avellana, Quercus Pedunc, Fraxinus
Excelsior.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Ribes Nigra
Syndrome Biologique
Globulines Euglobulines
Albl alpha Jf : Oetal: gammaJf atpha f : betaJ: gammaJ
Floculations
raJl: CaJ: Cet: Cul: BJl: Ph lznl popJ todJ:
Résumé des Floculations
Hypo : Ta Cu B
56
RIBES NIGRA
Ecologie et phytosociologie
"Le traité du Cassis" fut réédité de nombreuses fois vers 1750. Présenté
comme une panacée, le cassis tomba dans l'oubli au 18ème siècle pour
reprendre au 19ème. ll s'est adapté aux terres tourbeuses et à l'aulnaie
frênaie.
lndications thérapeutiques
Agit dans les états grippaux avec Alnus Glutinosa (125 gouttes alternées
- toutes les 2 à 3 heures) (Betula Pubescens).
Est complémentaire d'autres bourgeons dans l'arthrose de l'adulte hypo-
- métabolisé.
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Betula Pubscens, Populus Nigra,,Fraxinus Excelsior, Quer-
cus Pedunculata.
Strate arbustive
Néant
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
Hyper : Ca Cu Zn
58
ROSA CANINA
Ecologie et phytosoclotogie
lndications thérapeutiques
Avec Buxus Sempervirens (2 x), Rosa Canina agit sur I'eczéma pustu-
- leux palmo-plantaire.
59
Strate arborescente
Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Pedunculata, Ulmus Cam-
pestris, Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fagus Sylv.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Buxus Sempervirens, Crataegus Oxyc., Ligustrum Vul-
gare, Viburnum Lantana, Berberis Vulgaris, Juniperus Communis'
Syndrome biologQue
Globulines Euglobulines
Floculations
Ta : CaJ: CetlJ = CuJl: BlJ: p6 lZn: Popf lod :
Résumé des floculations
Hyper : Ca Cet Cu B Ph
Cet Cu B Ph
CuBPh
60
CORNUS SANGUINEA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
ll est très actif également dans les traumatismes fermés du Thorax avec
- fracture pluricostale et hémopneumothorax suffocant.
ll excelle dans toutes les hémorragies posttraumatiques craniennes,
thoraciques ou abdominales. (Résorbant non chirurgical)
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Betula Pubescens, Betula Verrucosa, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana,
Populus Nigra, Carpinus Betulus, Quercus Pedunc., Fagus Sylvatica, Ulmus
Campestris, Acer Campestris.
Strate arbustive
Juniperus Communis, Crataegus Oxyc., Rosa Ganina, Buxus Sempervirens,
Ligustrum Vulg., Mburnum Lantana.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Tests de floculations
Hyper : Ta Zn Po
Zn Po
62
Action cytologique
Stimule les cellules de la Kuppfer du foie.
Stimule les mastocytes et plasmocytes de la moëlle osseuse.
Activité sur Ia coagulation
Allonge les constantes longitudinales.
Les remèdes pour la plupart ne sont pas exclusifs de cette phase car il
peuvent agir sur plusieurs terrains, les arbres poussant sur dlfférents sols. ll y
a donc entre la forêt humide dominée par l'Aulne et ses 4 satellites et la
pathologie réactionnelle hyper alpha et hyper alpha gamma de l'individu,
pathologie liée à l'agression primaire, un parallélisme frappant dominant la
prescription.
1- L'aulnaie àsphaignes
2- Le taillis tourbeux
3- L'aulnaie frênaie
4- L'aulnaie peupleraie
5- Les forêts riveraines sur alluvions.
63
La forêt mésophile ou mésoxérophile comprend :
64
CORYLUS AVELLANA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Associé aux feuilles (lX) le bourgeon agit dans la stase circulatoire : stase
pulmonaire, oedème des membres inférieurs, dans les ulcères variqueux,
les ulcères nécrotiques.
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Ulmus Camprestris, Carpinus Betulus, Fra-
xinus Excelsior, Quercus Pedunc.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
Action cytologique
66
QUERCUS PEDUNCU1ÂTA
Ecologie et Phytoeociologie
lndications thérapeutiques
Strate arbustive
Tous les arbustes.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Albl alphaJf : betal : g"rr" = atphal betal samma =
67
Floculations
Hyper : Ta Cet B Zn
Cet B Zn
68
CARPINUS BETULUS
Ecologie et phytosociologie
Le charme est un arbre social excellent dans le taillis, peu exigeant par
rapport au sol, en mélange avec d'autres essences il les protège par son
action améliorante sur l'humus, il participe à la chênaie charmaie, à la
chênaie frênaie calcicole et la chênaie hêtraie acidophile.
lndications thérapeutiques
Strate arborescente
Corylus Avellana, Fraxinus Excelsior, Fagus Sylv., Populus Nigra, Quercus
Pedunc., llex Aquifolium, Acer Campestris.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus Fructicosus, Rosa Canina,
Viburnum Lantana, Rubus ldaeus, Buxus Sempervirens.
Syndrome biologique
69
Floculations
Hyper : Ta Ca Pop
Ca Pop
Hypo : Ta Ca Cet B
Ca Cet B
70
FAGUS SYLVATICA
Ecologie et phytosociologie
Dans son milieu naturel, son couvert épais et ses détritus abondants
exercent une action bienfaisante sur le sol et les autres espèces. Toutefois
cette action est limitée, car il constitue un danger pour les essences de
lumière, qu'il tend à étouffer, et pour le sol et l'humus qu'il tend à dégrader
en I'acidifiant.
I ndications thérapeutiques
71
,/\
Fibrosclérose respiratoire: alternance de Fagus et Rubus Fructicosus. (tsSS,1
-
Athéromatose à prédominance fibroscléreuse : alternance avec Betula
- Pubescens.
Strate arborescente
Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Peduncalata,
Carpinus Betulus, Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Betula Verrucosa,
Betula Pubescens.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus,
Buxus Sempervirens, Rosa Canina, Viburnum Lantana, llex Aquifolium.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Albl alphal : betal : gammal alphaJ: betaJ:gammal :
Floculations
ral : CaJ : Cet : Cu : BJ : ph = Znl : popf : tod :
Résumé des floculations
Hyper : Ta Ca B
Hypo : Zn Pop
72
CRATAEGUS OXYACANTHA
Ecologie et phytososiologie
L'aubépine est peu exigeante par rapport au sol. Son bois est dur et lourd.
Sa croissance est active et sa longévité assez grande, répandue dans toute
l'Europe sauf dans la région de I'olivier, l'aubépine pousse dans la chênaie
charmaie, la chênaie frênaie calcicole, la frênaie acéraie sub montagnarde.
lndications thérapeutiques
Associé aux sommités fleuries (lX) le bourgeon agit très bien et longtemps
- dans les maladies dégénératives et le cæur sénile.
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellena, Carpinus Betulus,
Quercus Pedunc., Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Virburnum Lantana.
73
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Tests Floculations
74
ACER CAMPESTRIS
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Acer Campestris n'a pas d'activité spécifique sur le plan clinique mais il
agit en association.
avec Fraxinus Excetsior
- Lithiase cho!édocienne avec éventuellement angiocholite secondaire
par action sur le foie avec formation d'une bile sursaturée en cholestérol
entrainant la précipitation de cristaux et calculs microscopiques.
avec Tilia Tomentosa
- Névrose d'angoisse par atteinte craintive d'un danger mal défini.
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Fraxinus Excelsior, Carpinus Betulus, Quercus ped., Fagus Sylvatica, Tilia
Tomentosa.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina, Viburnum Lantana.
75
Syndrome biologQue
Globulines Euglobulines
Test de floculation
Hyper : Ta B Zn lod
B Zn lod
Hypo : Ta Ca Cet Cu B Zn
Ca Cet Cu B Zn
Cet Cu B Zn
CuBZn
76
TILIA TOMENTOSA
Ecologie et phytosociologie
Essence robuste, le tilleul réclame un sol profond, divisé, frais. Son bois
d'un blanc rougeâtre est de médiocre qualité, il peut vivre plusieurs siècles, il
vit dans le chênaie frênaie calcicole, dans la frênaie acéraie sub montagnar-
de et dans la chênaie sessiliflore calcicole.
lndications thérapeutiques
comme Acer, Tilia n'a pas une action déterminante isolée sauf une action
antispamodique et hypnotique douce
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, euercus pendunc.,
Fagus Sylvatica, Betula Pubesc, Betula Verrucosa.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Viburnum Lantana, Rosa Canina, llex
Aquifolium, Rubus ldaeus.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
77
Tests des floculations
Hyper : B Zn
Hypo : Ta Cet Cu Pop lod
Cet Cu Pop lod
cu pop lod
r.r
t._/
Action cytologique et sur la coagulation
78
VIBURNUM LANTANA
Ecotogie et phytosociologie
!ndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires.
Strate arborescente
Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, Quercus Pedonc,
Fagus Syl., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Juniperus Communis.
Syndrome biologique
^)
Globulines Euglobulines
79
Tests des floculations
80
JUNIPERUS COMMUNIS
Ecologie, phytosociologie
lndications thérapeutiques
Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Sorbus Domestica.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Berberis Vulgaris, Rosa Canina, Viburnum Lantana,
Calluna Vulgaris.
81
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Alb 11 alpha |,1, beta |J gamma J atpha : beta J gamma fJ
Floculations
Action thrombophilique.
82
RUBUS IDAEUS
Ecologie, phytosociologie
lndications thérapeutiques
Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubesc., Fagus Sylvatica, euercus pedunc, Casta-
nea dent., Carpinus Betulus, Tilia Tomentosa.
Strate arbustive
llex Aquifolium, Rubus Fruc.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
83
Résumé des floculations
Hyper : Ph Zn Pop
Hypo : Ta Ca B Ph lod
Ca B Ph lod
B Ph lod
Néant.
84
RUBUS FRUCTICOSUS
Ecologie et phytosociologie
I ndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Quercus Pendunc., Betula Pubescens,
Alnus Glutinosa.
Strate arbustive
Ribes Nigra, Rubus ldaeus, llex Aquifolium
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
85
Floculation
Hyper : Ca B Ph Zn
BPhZn
86
!LEX AQUIFOLIUM
Ecologie et phytosociologie
Cette espèce tres répandue supporte assez bien le couvert et forme dans
certaines forêts un sous-bois complet qui constitue un obstacle à la régéné-
ration naturelle; de croissance lente, aux feuilles polymorphes, au sexe
parfois variant d'une année à I'autre sur le même pied. Le houx évite les
régions calcaires, la haute montagne; l'écorce renferme du tanin, un principe
amer, de la résine et une matière visqueuse utilisée pour obtenir de la glu.
Arbuste toujours vert, il est le seul représentant en zone tempérée des 300
espèces tropicales et subtropicales.
I ndications thérapeutiques
Action en complémentaire
avec Fagus Sylvaüca : insuffisance rénale par néphroangiosclérose.
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Quercus Pedunc., Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Betula Verrucosa,
Betula Pubes, Castanea Sat., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.
Strate arbustive
Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus.
87
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
88
CASTANEA SATIVA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Quercus pedunc, Tilia Tomentosa,
Fagus Sylvatica.
Strate arbustive
llex Quifolium, Rubus ldaeus.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
89
Résumé des floculations
Hypo : Cet Cu B Ph
CuBPh
90
SORBUS DOMESTICA
Ecologie et phytosociologie
lndlcations thérapeutiques
Remèdes complémentaires
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Betula Verrucosa
91
Strate Arbustive
Berberis Vulg. Juniperus Communis, Viburnum Lantana, Rosa Canina.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines i
Floculations
Hyper : Ta Ca lod
Hypo : Cet Cu B Ph Zn
CuBPhZn
BPhZn
92
BETULA VERRUCOSA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Remèdes comPlémentaires
Strate arborescente
Betula Pubescens, Abies Pectinea, Pinus sylvestris, castanea sat., Quercus
Pédunc., Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Juniperus Communis, llex Aquifolium, Rubus ldaeus,
Rubus Fructicosus, Calluna Vulgaris, Vaccinium V.l.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
TaJ Ca j CetJ Cul: BJl: P : ZnJ Popl} lodf =
94
PINUS MONTANA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires :
Pinus Montana et Rosa Canina sont surtout actifs dans I'ostéoporose post
ménopausique.
Strate arborescente
Betula Vérrucosa, Abies Pectinea, Pinus Sylves., Quercus Pendunc., Fagus
Sylv.
Strate arbustive
Vaccinium V.1., Crataegus Oxy., Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Rubus
Fructicosus, Calluna Vulgaris.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
96
ABIES PECTINEA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Troubles de croissance
Avec Betula Venucosa
Ostéochondrites juvéniles, ostéomyélite, rachitisme, séquelle de fracture
infantile, caries dentaires.
Avec Betula Verrucosa et Rosa Canina : gros remède pédiatrique, inappé-
tence, rhino pharyngites, trachéobronchites c'hroniques de l'enfant, stimu-
lant de la croissance.
Remèdes complémentaires
Syndrome biologQue
Globulines Euglobulines
Floculations
97
Résumé des floculations
Hyper : néant
98
VACCINIUM VITIS IDAEA
Ecologie et phytooociologie
L'airelle est un sous arbrisseau social plus rare que la myrtille, son
apparition dénonce une situation à laquelle il faut remédier au plus tôt.
L'airelle dénote une certaine dégradation du sol : insuffisamment protégé
avec état moins favorable des couches superficielles. L'airelle par son
enracinement forme un lacis serré de tiges traçantes et ramifiées sur la partie
superficielle du terrain s'opposant au développement et la germination de
jeunes plantes. C'est une plante vivace des montagnes, qui tapisse çà et là le
sol des forêts de conifères et parsème de ses toulfes buissonnantes les
landes ainsi que les pâturages de nos régions jusqu'à la limite des neiges
éternelles.
lndications thérapeutiques
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Betula Pubesc., Betula Verrucosa, Pinus Montana, Pinus Sylvestris.
Strate arbustive
Calluna Vulgaris, Rubus Fructicosus.
Syndrome biologique
Floculations
Hyper : Ta Ca B Ph
CaBPh
100
Hypo : Ca Cet Cu B lod
Cet Cu B lod
Cu B lod
Action thrombophilique.
101
CALLUNA VULGARIS
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Si l'amylose est fixée il est trop tard. Calluna Vulgaris agit dans toute
affection en voie de dégénérescence amyloilde : cerveau, foie, rate, reins,
muqueuses digestives, glandes endocrines et ramène le malade en état
d'hyalinose. (Vaccimium Vitis ldaea)
Agit donc dans les maladies à suppuration prolongée : ostéomyélite
-chronique tuberculose fibreuse, pyélonéphrite chronique, polyarthrite rhu-
matoide.
Remède de néphroamylose.
-
Avec Juniperus Communis : lithiase rénale oxalocalcique.
-
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Betula Verrucosa, Pinus Sylvest.
102
Strate arbustive et herbacée
Vaccinium Vitis ldaea.
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
La forêt est une source de vie mais la forêt aussi est une source
thérapeutique méconnue.
103
ARBRES OU ARBUSTES INTRODUITS MAIS NON INTEGRES A LA FORET
MEDIOEUROPEENNE
VITIS VINIFERA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
104
Action nette dans la sarcoildose, avec écorce de racines et radicelles,
- ainsi que dans toutes les affections fixées en hypergamma (syndrome
hyperimmum polyclonal évoluant vers la fibrosclérose).
Remèdes complémentaires
Les adventices des vignobles ne peuvent pas être considérés comme des
complémentaires valables, mais Cornus Sanguinéa, Rosa Canina et Rubus
Fructicosus peuvent être alternés
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
Hyper : Ta Ca B Ph Zn Pop
Ca B Ph Zn Pop
B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop
Zn Pop
105
AMPELOPSIS VEITCHII
Ecologie et phytosociologie
I ndications thérapeutiques
Syndrome biotogique
Globulines Euglobulines
Floculations
106
Hypo : Ca Cet Cu B Ph Pop
Cet Cu B Ph Pop
Cu B Ph Pop
B Ph Pop
107
JUGLANS REGIA
Ecologie et phytosociologie
Originaire du sud est de l'Europe, dont I'aire très vaste s'étend des Balkans
à la Crête au Nord de la Chine, le noyer fut chassé d'Europe Occidentale par
la dernière glaciation quaternaire. ll réapparait en France dans la région de
Grenoble l'an 800 avant J.C. ll fait la jonction entre la forêt médioeuropéenne
et la forêt sclérophylle de la région méditeranéenne. Le noyer commun exige
le plein découvert et ne peut croître en massif; il demande un sol assez
profond, meuble, calcareux et fertile; c'est un arbre non forestier, son bois
est dur, tenace, durable, à grain fin.
! ndications thérapeutiques
108
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Floculations
TaJ CaJ: Cetl CulJ BJ Phl znl: Popf lod :
Résumé des floculations
Hyper : Ta Ca Cu B Zn
CaCuBZn
CuBZn
BZN
109
TAMARIS GALLICA
Ecologie et phytosociologie
Essence de fixation des sols sableux, les tamaris sont des arbrisseaux ou
de petits arbres aux jeunes rameaux grêles, allongés, effilés, aux feuilles
caduques squamiformes, aux fleurs très nombreuses, petites, rosées et en
pannicules. Le Tamaris Gallica est commun sur le littoral de l'océan et de la
Méditerranée.
!ndications thérapeutiques
Mononucléose infectieuse.
-
avec Ficus Carica : granulome éosinophile.
-
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Hyper : Ta Cet B Zn
Cet B Zn
110
Hypo : Cet Cu Ph Pop
Cu Ph Pop
111
SEQUOIA GIGANTEA
Ecologie et phytosociologie
Cette espèce occupe encore une trentaine d'ilots dans une aire assez
restreinte sur les versants occidentaux de la Sierra Nevada, dans le centre de
la Californie. Pouvant dépasser 100 m dans son pays d'origine il est assez
rustique sous le climat de Paris et peut y atteindre 40 m donnant un bois mou,
peu résistant et sans grand intérêt. Les restes fossiles sont connus dans la
moitié du globe.
!ndications thérapeutiques
Syndrome biologQue
Globulines Euglobulines
Globulines
1B:
Euglobulines
181 j
112
Floculations
Hyper : Ta Cu Ph Zn
Cu Ph Zn
Ph Zn
113
PLATANUS ORIENTALIS
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Globulines Euglobulines
Hypo : Ta Ph
114
CEDRUS LIBAN!
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Eczéma Kératosigue
Avec Juglans Regia : eczéma kératosique surinfecté.
Syndrome biologique
Hyper : Ta Ca
Hypo : Ta B Ph Zn Pop
B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop
115
CERCIS SILIQUASTRUM
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Syndrome biologQue
Globulines Euglobilines
116
Hypo : Ta lod
117
FIGUS CARICA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Hyper : B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop
Activiié myélogrammique
Stimule nettement la granulopoïese et légèrement l'éosinophilie, augmente
l'hématocrite.
1'19
OLEA EUROPEA
Ecologie et phytosociologie
lndications thérapeutiques
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
120
Résumé des floculations
Hyper : B Ph
Hypo : Ca Cet Cu B Ph Zn Pop lod
Cet Cu B Ph Zn Pop lod
Cu B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod
121
PRUNUS AMYGDALUS
Ecologie et phytosociologie
Indications thérapeutiques
Syndrome biologique
Globulines Euglobulines
Hyper : Ta Ca Pop
122
CONCLUSIONS
123
miné par un ensemble de conditions pédologiques et climatiques. Pour un
climat tempéré la nature du sol et son humidité sont déterminantes. Tel arbre
ne pourra pousser les pieds dans I'eau et vice versa. La faune et I'homme
sont liés très fortement au métabolisme de. l'eau et le degré d'hygrophilie de
tissus évolue avec l'âge et avec la pathologie. Plus on viellit plus on perd son
eau cellulaire, et plus les tissus se sclérosent et se durcissent. La réaction
pathologique des tissus évolue au début par un phénomène de réhydratation
(phase exsudative) suivi d'une déshydration progressive. La forêt qui évolue
va des terrains humides aux terrains secs puis à la dégradation progressive
de I'humus qui rend impossible la vie de la strate arborescente d'abord, puis
arbustive puis herbacée en évoluant vers le désert sans eau, ou la lande
humide ou sèche.
Les arbres ou les plantes adaptées à ces différents terrains présentent un
protéinogramme qui suit parfaitement le pathologique humorale, cellulaire et
tissulaire de l'individu.
124
arbustes et les plantes qui poussent avec I'Aulne présentent le même type de
protéinogramme; mais plus la pathologie évolue, plus il faut employer un
arbre ou arbuste correspondant et chercher dans les plantes ubiquistes qui
poussent sur le même terrain les complémentaires couvrant les protéino-
grammes intercurrents liés à la pathologie individuelle. Un malade par
exemple lié à un syndrome hypergamma a déjà évolué du stade alpha gamma
au stade alpha beta gamma pour arriver au stade hyper gamma. ll faut si I'on
veut avoir une action sur les stades antérieurs globuliniques trouver des
plantes ubiquistes qui poussent sur le même terrain et qui ont des protéino-
grammes correspondant aux stades antérieurs de l'évolution pathologique.
La strate arborescente, la strate arbustive présentent un parallélisme évident
par rapport au terrain mais pas toujours la strate herbacée. cette strate
présente des plantes exclusives du terrain mais également des plantes
adaptées à plusieurs types de terrain et qui présentent des protéinogrammes
ambivalents qui doivent être choisis en correspondance avec la pathologie.
Pour la strate herbacée il faut associer la systématique, la phytosociologie et
l'évolution du protéinogramme dans un même acte thérapeutique.
Dr. P. Henry
125
TABLE DES MATIERES
Préface 5
-
lntroduction à la méthode 7
Ecologie et phytosociolog ie 11
Tests de floculations
Acer Campestris 75
Alnus Glutinosa 46
126
Betula Pubescens
Betula Verrucosa 93
Carpinus Betulus 69
Castanea Sativa 89
Cornus Sanguinea 61
Corylus Avellana 65
Crataegus Oxyacantha 73
Fagus Sylvatica 71
Fraxinus Excelsior 53
llex Aquifolium 87
Juniperus Communis 81
Pinus Montana 95
Populus Nigra 51
127
Quercus Pedunculata 67
Ribes Nigra 57
Rosa Canina 59
Rubus Fructicosus 85
Rubus ldaeus 83
Sorbus Domestica 91
Tilia Tomentosa 77
Ulmus Campestris 55
Viburnum Lantana 79
Conclusions 123
128