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PREFACE

C'est pour moi un très vif plaisir que de préfacer l'important travail du
Docteur Pol HENRY de Bruxelles.
D'abord pour une raison purement personnelle. Pol HENRY est un ami
depuis longtemps. Un ami solide. ll m'a prouvé son amitié dans des moments
difficiles, je I'en remercie.
Ensuite parce que j'estime nécessaire de rappeler pour certains, préciser
pour d'autres que Pol HENRY est le "créateur" de la Gemmothérapie. C'est
lui qui le premier, à ma connaissance, a eu l'idée d'employer une thérapeuti-
que humaine des bourgeons végétaux, plutôt que la plante adulte. Et c'est à
la suite d'une rencontre que j'eus avec lui à Bruxelles, à I'initiative du Docteur
O.A. JULIAN, que je décidai d'étudier et d'expérimenter sur une large échelle
tous ces "bourgeons,, qui m'apparurent si riches de possibilités au vu de
I'immense fichier de Pol HENRY.
C'est ainsi que naquit la "GEMMOTHERAPIE CLINIQUE" dont on sait le
développement actuel et les applications si vastes.
Médecins homéopathes et médecins phytothérapeutes I'utilisent couram-
ment. O.A. JULIAN dans sa Concrétologie Homéopathique a montré sa place
dans l'ordonnance biothérapique. Nous même avons, sur le plan laboratoire,
objectivé l'action de nombreux bourgeons, en particulier le RIBES (cassis).
Pol HENRY, tout en explorant cette approche clinique, construisit sâ .ffié-
thode informatique" sur des fondements biologiques précis. S'appuyant sur
une immense expérimentation réalisée sur I'animal recoupée par les résul-
tats obtenus sur l'homme, intégrant sur ordinateur des paramètres originaux,
Pol HENRY construisit une thérapeutique globale prenant en charge le
destin protéïnique de I'homme.
Associant enfin aux végétaux certains sels chimiques obtenus par lui dans
des conditions déterminées, il fut à même de traiter avec succès des cas
dépassant parfois la clinique habituelle. De cet élargissement il parlera
ultérieurement.
Ce livre est le fruit du travail acharné que Pol HENRY accomplit depuis plus
de 20 ans. Sa rigueur est certaine, son importance grande. Tout en étant
résolument tourné vers I'avenir, il marque l'épanouissement d'une æuvre et à
ce titre mérite tout notre respect. Je suis sûr qu'il sera pour tous les médecins
intéressés par les idéaux que nous défendons à la Société Médicale de
Biothérapie, le point de départ d'une réflexion nouvelle et l'occasion d'un
enrichissement scientifique pour le meilleur du rayonnement de la Gem-
mothérapie.

Docteur Max TETAU


Président de la Société Médicale
de Biothérapie.
Paris - Montrichard.
lntroductaon à la méthode

La gemmothérapie est une thérapeutique basée sur la mise en valeur de


l'énergie biologique potentielle des végétaux et des minéraux.
Toute substance végétale embryonnaire ou en voie de formation, toute
substance minérale contenant des éléments de structure des protéines ainsi
que les métaux du même groupe après élaboration font partie de la
gemmothérapie végétale et minérale. Le présent ouvrage traitera unique-
ment de la gemmothérapie végétale.

Si l'on considère l'ensemble de la végétation actuelle, celle-ci est dominée


par les arbres. La strate arborescente forme l'essentiel de la forêt; dans les
sous étages on distingue la strate herbacée, la strate muscinée et la strate
humifère. ll existe entre les différentes strates des interférences déterminan-
tes pour la vie forestière; ces interférences se caractérisent selon un
ensemble de modalités dans un milieu où vivent en symbiose des végétaux
de strates différentes. ll existe une relation étroite entre les microorganismes
de l'humus et les organes souterrains des plantes supérieures. La vie des
végétaux dans la forêt est liée à des processus antagonistes ou symbiotiques
qui réalisent depuis des milliers d'années l'aspect des groupements végé-
taux.

L'évolution des arbres remontent à quatre cent millions d'années, quand le


psilophyton, après l'adaptation des algues au milieu aérien a pris un port
dressé dominant ses voisins rampant sur le sol et captant la lumière du soleil
au détriment des autres végétaux. Au cours des âges certaines plantes
dressées se lignifièrent, permettant une extension en hauteur formant des
arbres rudimentaires possédant de longues feuilles semblables à celles de
nos fougères et se reproduisant par l'intermédiaire de spores.

L'évolution postérieure des végétaux aboutit à la formation de graines


compoôées d'un embryon et de substances nutritives permettant un meilleur
départ de la plantule. Ce fut l'ère des cordaiTes, aujourd'hui disparus, qui fût
un maillon important dans la venue des conifères, arbres à graines nues, puis
de celles des feuillus, arbres à graines protégées. Ce sont les jeunes pousses
de ces végétaux qui sont appelées bourgeons chez les arbres les plus
évolués qui forment la base de la gemmothérapie végétale. L'introduction de
jeunes pousses de la strate arbustive puis de la strate herbacée sous forme
de sommités fleuries forment le trépied de la gemmothérapie végétale.

Cette étude est limitée aux forêts mixtes ou feuillues de la zone atlantique
européenne avec introduction de quelque espèces méditérranéennes ca-
ractéristiques. ll est possible d'adapter un même système pour tout type de
forêt possédant des caractéristiques écologiques et phytosociologiques
différentes.

Malgré le nombre d'espèces différentes assez pauvre en Europe les


espèces de la région parisienne représentent les variables résiduelles de la
grande période glaciaire qui se sont réintroduites dans des conditions
beaucoup plus difficiles qu'en Amérique ou en Chine. Leur migration vers le
Sud sous la poussée du froid fut barrée en Europe par des chaînes de
montagnes transversales à leur progression et quasi infranchissables. (Pyré-
nées, Alpes, Carpates).

Avec la lumière du soleil, I'air, I'eau et des éléments minéraux, I'arbre peut
vivre des centaines, voire des milliers d'années. L'arbre est un végétal lignifié
dont seule une petite partie du tronc adulte est réellement vivante. C'est une
pompe remarquable absorbant d'énormes quantités d'eau sans bruit et sans
travail apparent, par un réseau capillaire qui s'obstrue pour former l'aubier,
ou bois de cæur inactif, tandis qu'une mince couche cellulaire, se multipliant
au printemps et appelée Cambium, forme vers I'extérieur le liber qui véhicule
la sève élaborée pour former par après l'écorce. Cette croissance annuelle
permet de lire le Journal de la vie passée de I'arbre par l'étude de ses
anneaux.

Le bourgeon est le principal réservoir des méristèmes primaires, ou


groupements de cellules jeunes au rapport nucléoplasmique élevé, au
chondriome homogène, aux vacuoles petites et denses, à parois minces, aux
plastes non élaborant et à multiplication aux grandes possibilités. Si la
cellule végétale en voie de différenciation a entamé son cycle mortel, il n'en
est jamais de même des méristèmes apicaux (les bourgeons feuillés) qui
gardent une continuité embryonnaire intéressant toutes les plantes vasculai-
res; les pousses printanières d'un arbre vieux de quelques centaines d'an-
nées croissent grâce à l'activité de méristèmes directement issus de ses
méristèmes primitifs, en d'autres termes, grâce à la prolifération de cellules
semblables à celles de I'embryon qu'il fut jadis. C'est pourquoi l'on a pu dire
que la croissance d'une plante vasculaire est une embryogénie indéfinie.

I
Morphologiquement le bourgeon est un point végétatif méristématique
central à cellules périphériques mitotiques se différenciant en un rameau à
phyllotaxie dirigée. Le bourgeon ou la jeune pousse centralise donc deux
potentialités thérapeutiques : les vertus embryonnaires du méristème, les
vertus chimio et photosynthétiques de la feuille. Le génie du végétal est
inclus au cæur même du méristème latent central, car il est expérimentale-
ment prouvé qu'une seule de ces cellules peut redonner tout le végétal.

Quand on étudie les conditions d'initiation d'organes sur des cals, on


remarque que de faibles quantités d'adénine (une purine) forçait ces cals à
former des bourgeons. Une substance chimiquement très proche de l'adé-
nine, appelée cinétine, s'est montrée encore plus efficace que l'adénine pour
induire des divisions cellulaires conduisant à la formation de bourgeons. Le
développement des bourgeons comme la croissance des embryons est
surtout dépendant des gibbérellines, une autre phythormone. Quant aux
auxines, elles sont pour les bourgeons des inhibitrices totales.

Par la photosynthèse, ce sont les végétaux verts qui captent la lumière du


soleil au moyen de leur pigment : les chloroplastes, et là rattachent tout le
cycle de la vie à ce puissant moteur extraterrestre : le soleil, qui tire son
énergie des remaniements atomiques effectués en son sein. Ce type d'emploi
de l'énergie atomique par les photons solaires est depuis des centaines de
millions d'années l'apanage des végétaux.

L'autotrophie vis-à-vis du carbone est basée dans la grande majorité des


cas sur l'utilisation de l'énergie lumineuse. Le processus photosynthétique
est non seulement un mode de fabrication des glucides, mais également
dirigé par le noyau qui contient les supports de l'hérédité : une source de
synthèse protidique.

Au microscope électronique, des coupes de chloroplastes les font apparaî-


tre comme un ensemble de doubles lamelles qui se trouvent comprimées en
de nombreux points, formant des paquets épais. ll est possible que les
molécules de chlorophylle soient arrangées sur ces lamelles en couches
monomoléculaires.

En tout état de cause, la chlorophylle ressemble dans sa structure


moléculaire à la partie colorée du pigment du sang, I'hème de l'hémoglobine.
on peut affirmer que la photoautotrophie vegétale est le processus central
autour duquel gravite toute la vie terrestre actuelle. Quant on sait que les
plantes sont pour les animaux et pour l'homme la seule source d'éléments
inorganiques indispensables à leur croissance et leur santé, on comprendra
que toutes les sources de la vie, minéraux, glucides, protides, lipides nous
viennent des végétaux par I'intermédiaire absolu de photosynthèse et de la
sève des plantes. Parmi ces macroéléments, le plus remarquable est le
magnésium cause de sa participation directe dans la photosynthèse
à
comme élément central de la molécule de chlorophylle. Les cellules jeunes
sont beaucoup plus aptes à réaliser la synthèse des protéines du proto-
plasme que les adultes. Pour une feuille comme pour une racine, il existe un
vieillissement marqué par l'appauvrissement des facultés de synthèse et par
la tendance à la prédominance des dégradations.

Le bourgeon, par son méristème apical primaire, a gardé quelque soit l'âge
de I'arbre cette faculté anabolique totale de la cellule embryonnaire primitive'
Le bourgeon ou la jeune pousse printanière sont les éternels porteurs des
potentialités totales et particulières des végétaux. La phytothérapie qui ne
devient pas phytembryothérapie perd le génie vital du végétal pour n'em-
ployer que ses élaborations secondaires à des fins non plus organiques et
cellulaires, mais uniquement fonctionnelles et métaboliques'

L'élongation du bourgeon n'est qu'un élargissement plastique dÛ à une


invasion d'eau et la formation du vacuoles ainsi qu'une augmentation
simultanée des cloisons de cellulose.

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ECOLOGIE ET PHYTOSOCIOLOGIE

La phytogéographie est la cartographie générale, ou la répartition des


végétaux sur le globe. Ces notions de peu d'utilité pour la thérapeutique ne
peuvent être qu'esquissées par rapport aux différentes aptitudes des végé-
taux à supporter le froid, la lumière, I'humidité, la qualité de I'humus.
En partant du Pôle Nord vers l'équateur dans la zone septentrionale, on
distingue à partir du grand froid les premiers végétaux de la toundra, Betula,
Alnus, Salix, Sorbus, Vaccinium Vitis ldea, tous végétaux aux grandes vertus
adaptatives au froid.

Puis vient une zone qui représente un tiers environ des forêts du globe et
qu'on appelle la Taiga.

La Tai§a présente une homogénéité floristique remarquable; ses arbres,


ses buissons, son bous-bois se rangent dans un très petit nombre de genres
décomposés en espèces vicariantes. Ce sont les grandes forêts de conifères
canadiennes, scandinaves, et sibériennes où vivent les Epicéas, Pinus
Sylvestris, Betula Populus, Alnus, Sorbus, Rubus, Viburnum, Vaccinium.

Un survol de la Taiga fait apparaître des surfaces aquatiques occupant


souvent le tiers du territoire. Vastes clairières gorgées où l'eau n'affleure pas
toujours et limitées dans sa moitié sud par de hautes tourbières où le sol
minéral est saturé d'eau et où vivent des mousses du genre Sphagnum,
mousses qui sont capables de vivre avec une alimentation minérale extrêm-
ment faible dans une eau acide (PH entre 2,5 et 4) et constituant le matériel
de choix pour l'étude des fossiles; les plantes compagnes des tourbières;
Vaccinium, Calluna, Ledum Palustre sont caractéristiques de I'hydrophilie
froide.

Au Sud de la Taiga se trouve la forêt à feuilles caduques européenne,


limitée de la TaTga par la forêt mixte; les bourgeons de la forêt européenne à
feuilles caduques forment donc la zone réduite nrais essentielle de cette
étude. ll est à noter cependant que certains conifères de la Taïga ont été
introduits ainsi que certains arbres et plantes pionnières de la Toundra. La
forêt tempérée chaude de la zone méditérranéenne forme la fin de notre

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étude, qui ne comporte aucun arbre des forêts tropicales et subtropicales.

L'étude des substances minérales (cendres) et de I'azote dans les princi-


paux ÿpes de végétations de l'hémisphère nord montre que ces substances
augmentent dans la biomasse de la Toundra, pour avoir son maxirnum dans
les chênaies : cette augmentation est respectée dans les troncs et les tiges
mais est inversée pour les feuilles et les racines. La biomasse de la Toundra
est dominée par les éléments Potassium Silicium, alors que la biomasse de la
ïaTga est dominée par le Calcium ainsi que celle de la forêt tempérée, pour
retrouver la prépondérance du Silicium dans les steppes semi-arides et
arides.

L'eau acide des tourbières a solubilisé une mince couche progressive des
sédiments minéraux du sol surtout silicique mais au fur et à mesure de
I'augmentation de la chaleur et de l'évolution des espèces feuillues, la
prépondérance du calcium sera un facteur de croissance de ces grandes
feuilles où dominera la chênaie, pour retomber, avec la dégradation forestiè-
re, vers la silification du sol, facteur de nanisme où pousse la ronce ou les
plantes de la lande.

Cette esquisse des forêts septentrionales va nous permettre de mieux


comprendre la phytosociologie et l'écologie de la forêt tempérée. lci le
facteur froid est moins prépondérant pour laisser la place au facteur lumière
et sol.

La plupart des groupements végétaux ont subi depuis des siècles I'influen-
ce de l'homme; cependant de larges surfaces boisées ont conservé en tout
ou en partie leur llore ligneuse, arbustive et herbacée originelle.

Les forêts hygrophiles issues des tourbières ou en bordure de celles-ci


sont dominées par Alnus Glutinosa qui représente l'arbre par excellence de
l'humidité froide ou la vie de réchauffement; on distingue I'aulnaie à
sphaigne, les taillis tourbeux, I'aulnaie f rênaie, l'aulnaie peupleraie, les forêts
riveraines sur alluvions. Les forêts mésophiles ou mésoxérophiles les plus
abondantes Sont Surtout des chênaies sur sol calcaires et à bonne nitrifica-
tiOn pouvant se dégrader en chênaies hêtraies ou hêtraies Suivant la moins
bonne nitrification et l'acidophilie des sols; I'action polluante de l'homme
pOuvait entrainer I'ormaie rudérale. Ces types de fôrets progressivement
dégradées deviennent la lande. Cette description sommaire sera plus détail-
lée par la suite car les associations thérapeutiques qui seront étudiées sont
exclusivement déterminées par ces groupements végétaux, chaque type de

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terrain représentant un type d'arbres, d'arbustes et de plantes herbacées
déterm inées en thérapeutique.

L'arbre production ligneuse des végétaux domine toute la flore et détermi-


ne parfaitement les directives thérapeutiques à partir du moment où celles-ci
sont biologiquement et expérimentalement établies.
La biologie expérimentale permet par une étude précise de l'action des
arbres et des plantes sur l'étude des protéines des mammifères de les faire
cadrer parfaitement avec l'évolution du sol et de I'hydrophile d'une forêt où
les conditions du climat varie peu.

L'évolution de la forêt, voire des groupements herbacés non forestiers,


permet d'associer un terrain caractéristique végétal à un syndrome biologi-
que animal et de conduire ainsi une information juste en vue d'une thérapeu-
tique adéquate douce et profonde.

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LES FONDEMENTS BIOLOGIOUES DE LA METHODE

La méthode est basée sur l'étude des constituants du plasma sanguin ainsi
que sur l'étude des cellules qui baignent ce plasma : les globules rouges et
les globules blancs, non pas sur le sang circulant, mais dans la moëlle
osseuse où sont constituées ces cellules.

ll suffit de laisser coaguler le sang frais dans un récipient pour le voir se


prendre en une masse consistante rouge : le caillot; un peu plus tard ce
caillot se rétracte laissant exsuder un liquide jaune ambré : le sérum.
Si nous lavons le caillot rétracté sous un filet d'eau il se décolore laissant
échapper les globules entrainés par I'eau; il reste une masse molle blanche
faite de filaments enchevêtrés appelée : fibrine, issue du fibrinogène du sang
circulant. Le caillot ayant donc par sa coagulation éliminé le fibrinogène et
les éléments figurés; il reste le sérum dont la composition est la suivante :
pour 1000 gr : eau 900 gr
sels minéraux 9 gr
protides 70 à 80 gr (Albumine 40 à 50 gr
Globulines 20 à 30 gr)
substances azotées non protidiques (urée, acide urique) 0,4
glucides 1 gr
lipides5à109r
Le sérum (plasma moins fibrinogène) présente donc 10 % de substances
dissoutes, ces dernières se trouvant sous des formes physiques variées :
solutions vraies (sels minéraux glucose) solutions colloTdales (Albumine
Globulines) émulsions (lipides); l'urée, l'acide urique etc. sont des déchets
du métabolisme cellulaire à éliminer du corps. L'étude biologique de l'action
d'une plante est déterminée principalement par l'étude des protéines du
sérum.

Pourquoi l'étude des protéines ?

système solaire, il y a entre 5 à 10


ll faut remonter à l'origine de notre
milliards d'année. A ce moment tout le système était, hypothèse générale-

14
ment admise, une immense sphère de gaz chauds en rotation rapide
composée d'atomes libres. La gravitation entraina la plus grande masse des
atomes légers : l'hydrogène vers le centre de la sphère pour former le soleil
(usine formée d'hydrogène se changeant progressivement en helium). Au-
tour du soleil et par le refroidissement progressif, les atomes libres formèrent
des composés qui pour la formation de la terre se sédimentèrent en boule
selon leurs poids. Les atomes lourds fer et nickel au centre, les atomes plus
légers silicium aluminium formèrent le manteau, enfin les atomes les plus
légers hydrogène azote carbone restèrent dans les couches superficielles.
Cette masse gazeuse embryon de notre atmosphère étant formée d'hydrogè-
ne, d'oxygène, de carbone et d'azote, avec I'abaissement toujours progressif
de la température ce sont évidemment ces atomes qui s'unirent pour former
95 % de la matière vivante.
Par une des propriétés de I'atome de carbone, celle de pouvoir se lier à
d'autres atomes de carbone permettant des montages de plus en plus
complexes et variés à partir du noyau carboné et des trois éléments légers
(hydrogène, azote, oxygène) on en arrivera à une très grande diversité de
structure dans la formation de la matière vivante.
L'étude des protéines est devenue ainsi la base expérimentale de la
connaissance de I'action d'un végétal embryonnaire sur l'homme. Cette
étude prend toute sa mesure depuis la découverte de l'électrophorèse. ll faut
savoir que les protéines se classent d'après la forme de leurs molécules en
protèines globulaires qui sont en réalité des galettes plates et en protéines
fibrillaires qui sont des protéines branchues à structure irrégulière (fibrino-
gène) et protéines solides : myosine, kératine.

Le sérum sanguin ayant perdu par la coagulation sa fibrine, ce sont les


protéines globulaires du sérum qui sont étudiées. Ces protéines sont divisées
selon leur poids et leur structure en albumines et globulines. L'électropho-
rèse permet de séparer parfaitement ces deux types de protéines, de les
doser et en ce qui concerne les globulines de les séparer en quatre parties
selon une répartition physique liée à une propriété particulière de ces
globulines, la dissociation ionique et la détermination du point isoélectrique.

La charge électrique des protéines provient des groupes acidobasiques. Si


l'on fait migrer dans un microcourant électrique le sérum tamponné à un PH
déterminé, les protéines de ce sérum vont perdre selon leur poids moléculai-
re et leur affinité acidobasique leur potentiel bioélectrique a un point variable
sur une bande de migration qui a été anciennement le papier et qui est

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actuellementungeld'acétatedecellulosemaisquipeutêtreungelde
polyacrilamide,d'agaroseoud'amidon.Legeld,acétatedecellulosepermet
groupe des
de fixer les protéines du sérum en 5 points distincts' Le
a|buminesreprésente60%desprotéinesdepoidsmoléculaireleplusbaset
àlamigrationSetrouvantlespluséloignéesdupointdedépart.Lesquatre
alpha 1'
groupes de migration correspondant aux globulines et appelées:
alpha2,betaetgammaglobulinesreprésententenviron40%desprotéines
totales.
Voicidoncnosprotéinesglobulairesdusérumdiviséesen5groupes:le
groupe des albumines et 4 groupes globulinlques'

Lesalbuminesreprésententdesprotéinesdepoidsmoléculairebas,avec
PHplusacide,solublesdansl'eau,dedensitéélectriqueforte,deStructure
symétrique et cristal lisables.
Elleformentlamasseprotéiquedisponibled'unindividuàsadéfense
globalesousformederéserveoudevéhicule'Ladiminutiondecetteréserve
de l'organisme et est liée au
àisponible handicape le pouvoir de récupération
pronosticdesonaffectionencours.Pluslaréservevéhiculaired,albumine
assimilablediminuepluslepronosticestréservéquantàlarécupération
tissulaire de la maladie.
moins
Les globulines sont des protéines de structure dysymétrique'
solublesdans|,eau,depoidsmoléculaireplusélevé,dePHplusalcalinetde
réactionnel du système
densité électrique plus faible, liées aux métabolismes
par l'évolution des
immunitaire. Leur valeur est ici diagnostique déterminéé
4 groupes alpha 1, alpha 2, beta et gamma'
protéines avec environ
Ces 4 groupes représentent globalement 40 % des
5%pourlesglobulinesalphal,lo%pourlesglobulinesalpha2,l3o/"pour
lesglobulinesbetaet14à20Yopourlesglobulinesgamma;cesquatre
chiffresoscillantdansdesnormesvariablessuivantlesappareils.
Toutchangementdanscesnormesestliéàunétatpathologiquedétermi-
néetl,évolutivitédelapathologieestliéeàleurprogressionmorbideallant
desalphaauxgammaglobulines.L,augmentationdesfractionsalphalet
hépatique sous I'effet
alpha 2 correspond à une aggression de la cellule
d,infectionbactérienneouviraleoud'untraumatismeviolentoud'unchoc
thermique.c'estlaréponseàuneactionaigue,nonspécifiquequiva
mobiliserlalignéemyélocytairedesglobulinesblancs.Cesétatssontdonc
liésàdesinflammationsaigues.Plus|,augmentationdesalphaletdesalpha

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2 s'accroit plus l'inflammation est forte et plus le taux des albumines risque
de diminuer en aggravant le pronostic; une pneumonie par exemple verra
une nette augmentation des alpha 1 et des alpha 2 mais si le taux des
albumines chute d'une façon importante on aura à faire à une diffusion des
phénomènes inflammatoires donc ici à une pleuropneumonie éventuelle.

Les gamma globulines protéines les plus élaborées à la défense immunitai-


re risquent d'augmenter en cas de non résolution rapide de I'infection et de
donner une image où les alpha et les gamma globulines sont augmentées
réalisant I'image d'une inflammation subaigue hyper alpha hyper gamma qui
dans l'évolution de notre pleuropneumonie tendrait à démontrer une compli-
cation abcédante dont le pronostic serait de nouveau lié à la chute des
albumines. La montée des gamma globulines est liée à l'entrée de la
pathologie dans la chronicité, les tissus sont définitivement informés d'une
aggression qui laissera sa marque indélébile.

Le transfert des alpha aux gamma globulines est passé par les beta qui sur
le plan de l'électrophorèse ne sont peut-être pas augmentées d'une façon
marquée mais qui peuvent avec l'évolution de la pathologie croître à leurtour
entrainant une sommation globale des alpha, des beta et des gamma
globulines. Ces trois signes globuliniques d'auto-défense sont liés à I'infec-
tion chronique locale mobilisant les défenses générales de l'organisme : tout
le système lymphocytaire réagit à l'aggression; la phase aigue est passée
entrainant une réponse histiomonocÿaire locale et générale de l'organisme,
c'est la phase hyperplasique de la maladie. Arrivé à ce stade, il n'y a bien
entendu aucune possibilité de régression physiologique et l'organisme
maintient pendant un temps cette phase hyperréactive avant de sombrer
dans la dépression globulinique. Les alpha globulines diminuent d'abord et
laissent une hyper beta gamma globulinémie qui est liée à une réaction
cirrhotique de la maladie.
Cette augmentation des beta globulines peut ne pas s'être faite ou peut
être déprimée avec le temps et il reste une hyper gamma globulinémie isolée
signature d'un syndrome d'hyperimmunité et d'une maladie fixée qui aboutit
à la fibrosclérose des tissus enflammés. Si enfin cette hypergamma globu-
linémie se déprime pour entrer en hypogamma tous les signes d'un déficit
immunitaire sont là. Ce déficit isolé n'est pas toujours la conséquence d'un
état postinflammatoire mais d'un déficit primitif plus génétique mais s'il est
accompagné d'une augmentation des alpha ou des alpha beta globulines il
signifie la phase terminale d'une vieille inflammation entrainant des risques
par fuite
de trouble de la perméabilité du rein avec les signes de néphrose
albuminique.

peut juger
Par ce bref aperçu de l'évolution des bilans globuliniques l'on
par
du degré de la réaction pathogène de l'individu à son infection, ceci
l,augmentation quantitative des globulines, ainsi que du stade d'évolu'tion de
globulines.
sa pathologie par le type d'augmentation ou de dépression de ses
cette évolution globulinique est totalement aspécifique de la maladie et de
I'atteinte de l'organe. ll s'agit d'une information importante mais limitée d'un
pour
état pathologique généralisé. Les cinq paramètres sont insuffisants
plante ou
déterminer l'indication de I'action d'une plante, d'une partie de
d'un fractionnement d'un extrait global de cette plante mais ils forment la
d'abord
base de la prescription biologique car chaque plante est caractérisée
aspécifique la
par son action sur l'électrophorèse qui délimite d'une façon
réaction de l'individu à sa maladie.

person-
Au moment déterminé de la pathologie, l'individu fait sa réaction
nalisée. L',étude des colloides protéiques du sérum se passe à un autre degré
de mesure que celui de l'électrophorèse'

peut
Tout système liquide contenant des particules d'une autre substance
selon la dimension des particules constituer une solution vraie avec de
petites particules et une suspension avec des particules grossières. Les
protéines particules intermédiaires forment une dispersion colloïdale, la
matière vivante se présentant presque toujours à l'état colloïdal. Elle est
constituée par une phase de dispersion représentée par l'eau qui contient en
solution des ions et des petites molécules et par une phase dispersée de
grosses molécules non dissoutes comme les graisses et les protides. lndé-
pendammentdumouvementbrownienliéàuneénergieexterne(chaleur)les
les
colloTdes restent dispersés par suite de leurs charges électriques. Toutes
particules solides d'un système colloidal sont soit électropositives, soit
électronégatives. comme les charges de même nature se repoussent les
particules se tiennent ainsi éloignées les unes des autres. Si la charge des
particules est neutralisée par une charge électrique opposée, (par ex' un sel
solubilisé introduit dans le sérum) les particules colloÏdales vont se précipi-
ter. ces renversements de phase appelés transformation réversible sol-gel
sont caractéristiques des états colloTdaux dans lesquels se trouve la matière
vivante. Beaucoup d'agents physiques et chimiques affectent ces conditions
sol-gel, modifiant l'opacité d'un sérum dilué et entraÏnant par sa précipitation

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une modilication de la texture des colloïdes protéiques pour autant que les
grosses molécules lipidiques n'aggravent pas l'opacification. Cette propriété
du sérum, vis à vis de certains agents de renversements de phase, a été
beaucoup employée par la médecine entre 1900 et 1960, et ce fut justement
l'electrophorèse qui relègua dans les oubliettes les 250 tests de floculation
connus dans I'histoire de l'étude biochimique du sérum.

Le grand reproche que l'on peut faire à ces tests est leur manque de
spécificité par rapport à l'étude actuellement en pleine expansion des
protéines spécifiques du sérum : leur nombre ne fait que croître, l'orosomu-
coïde, I'alpha 1 antitrypsine, la céruloplasmine, I'haptoglobuline, les complé-
ments surtout C'3 et C'4, la transférrine, I'hémopexine, les immunoglobulines
lg A, lg M, lg G sont des dosages absolument courants. Ces protéines
floculées aspécifiques sont plus ou moins précipitées en vrac par l'introduc-
tion de facteurs physiques ou chimiques dans le sérum dilué et ne représen-
tent plus pour la médecine des références mesurables sur le plan du dosage
de certaines protéines inflammatoires ou immunitaires citées plus haut.

D'où le rejet pratiquement systématique de ces tests exception faite de


deux ou trois, Thymol, Kunkel Zinc, Hanger que les laboratoires ont gardés
dans leur panoplie, I'expérience ayant montré que ces tests gardaient une
certaine valeur quant à savoir si le foie (grand fabricant de protéines)
indépendamment de l'étude enzymatique ne gardait pas une certaine at-
teinte structurale. car la grande différence existant entre l'étude de ces tests
de floculation aspécifiques est la différence de niveau de grandeur de la
particule étudiée. L'étude des tests de floculation compte tenu de la grosseur
de ces particules est de ÿpe microscopique alors qu'il faut un ultrami-
croscope perfectionné pour visualiser les protéines spécifiques. La différen-
ce de grandeur est de l'ordre de 10.000 ce qui pour I'information protéique
permet de jouer sur deux plans de grandeur, le plan floculation pouvant être
multiplié par chaque nouveau test.

Une étude comparative de ses deux types de grandeur démontre que la


normalisation des tests électrophorétiques donc de la pathologie précède la
normalisation des tests aspécifiques, donc de la réaction pathogène de la
personne.

ll faut admettre que les tests de floculation sont dépassés sur le plan de
l'évolution de la biologie, mais sur le plan des niveaux d'information
personalisés les tests de floculation sont actuellement irremplaçables.

19
Le recherche de ces tests a été faite dans le prolongement de l'étude
principale des protéines : l'électrophorèse, en déterminant des paramètres
de floculation complétant l'étude des alpha, beta et gamma globulines ainsi
que du rapport Albumine Globulines. On a multiplié le nombre des para-
mètres disponibles et précisé la différentiation thérapeutique. L'étude expé-
rimentale d'un extrait végétal, embryonnaire stabilisé (hydroalcoolique, ma-
cérat glycériné, lyophylisation) ne peut être prise comme valable que si elle
améliore le rapport Albumine Globulines ou tout au moins qu'elle diminue
une ou plusieurs globulines; les plantes toxiques aggravent ce rapport mais
diluées à des taux divers peuvent soit inverser ce rapport soit agir sur le taux
anormal d'une globuline et entrer en ligne de compte dans la thérapeutique
biologique. L'élecûophorèse sur acétate de cellulose représente un pre-
mier pas vers cette connaissance de l'action biologique protéique de la
plante sur Ie mammifère. Si dans I'avenir une méthode plus fine mais aussi
fiable peut être introduite, elle peut seule, pour autant qu'elle ait un minimum
de 15 à 20 paramètres, servir à I'information spécifique de la plante. Les tests
de floculations ont un avantage informatique sur l'électrophorèse car ces
tests sont liés à des normes, normes en deça et au delà desquelles il y a hypo
et hyper floculation anormale. Sauf pour I'albumine bien entendu et les
gamma globulines, la diminution des alpha et des beta globulines est de peu
d'importance et peu significative dans l'état actuel de nos connaissances. ll
n'en est pas de même des tests de floculations qui sont les témoins plus
proches de l'hyper ou de l'hyporéaction du foie et du système réticulohistio-
{ cytaire. Les tests en hyporéactions doivent être tous pris en compte dans le
système d'information car ils sont signature d'une hypoimmunité particu-
larisée.

Ces tests sont les suivants :

1. Groupe des alpha globulines


Test de Cetavlon
Test à I'acétate de Cuivre
Test au sulfate de Cadmium
Dosage des euglobulines à PH 5

2. Groupe des Beta globulines


Test de Burstein
Test de Kunkel Phénol
Dosage des euglobulines à PH 6

20
3. Groupe des gamma globulines
Test de Kunkel Zinc
Test de Popper la Huerga
Test à l'iode
Dosage des euglobulines à PH 7

4. Rapport Albumines Globulines


Test de Takata

Sur le plan du minimum d'information nécessaire à la détermination


spécifique d'une plante les 12 tests de floculation plus I'albumine et les 4
tests globuliniques sont suffisants pour déterminer la plante et le terrain.
Le test de Cetavlon est un test très lié à l'augmentation de I'haptoglobine
qui est une alpha 2 globuline augmentant dans la phase aigue de l'inflam-
mation primitive; un test de Cetavlon augmenté signifie que tout ou une
partie d'un tissu se trouve inf iltré d'une phase inflammatoire microcytaire liée
à la lignée myélocytaire avec migration des polynucléaires. Si le test de
Cétavlon est augmenté isolément la mesure du test dénote un type d'inflam-
mation assez superficielle lié souvent au stade débutant des virémies (grippe
etc.)

Une diminution du test dénote soit une fuite rénale chez les néphrotiques,
soit une insuffisance hépatique, soit une hémolyse intravasculaire.
Le test à I'acétate de Cuivre est lié plus spécifiquement à I'alpha deux
macroglobuline mais non d'une façon absolue, mais il dénote sur le plan
tissulaire une inflammation subaigue où la macrocytose cellulaire est stimu-
lée entrainant une mobilisation de la lignée histiomonocytaire. Les réactions
péritumorales, l'état diabétique, l'état goutteux, l'état néphrotique, l'acro-
mégalie, toute inflammation mobilisant les histiomonocytes locaux et géné-
raux sont la signature de l'augmentation de ce test, la diminution de ce test
d'ailleurs assez labile signifiant la dépression de la réaction macrophagique.

Le test au sulfate de Cadmium est un test lié aux alpha et gamma


globulines. L'hyper alpha gamma globuline augmente lortement ce test mais
également certaines hyper alpha et hyper gamma isolées.

Quand ce test est en augmentation nous entrons dans la phase chronique


postinflammatoire de la réaction; déprimé il est un signe d'hypoimmunité

21
réactionnelle. ll est surtout le témoin de la dégénérescence librinoide comme
nous le verrons plus tard.

Ces trois tests liés principalement aux alpha globulines peuvent confirmer
ou infirmer l'électrophorèse. La plupart du temps ils confirment les modifi-
cations des alpha globulines mais pas systématiquement car de nombreux
phénomènes de dissociation peuvent se passer surtout au décours d'une
affection réalisant la réaction personnalisée de I'individu et déterminant
spécif iquement son traitement.

L'augmentation des trois tests caractérise la progression de l'inflammation


qui présente, sur le plan anatomopathologique, les trois stades intriqués de
I'inflammation, c'est-à-dire des signes d'aggression aigue avec diapédèse de
polynucléaires, des signes d'affection subaigue avec hyperplasie réaction-
nelle locale et générale histiomonocytaire et des signes de dégénérescence
fibrinoïde avec envahissement fibrinaire des tissus, premier stade de I'irré-
versibilité de la lésion.

Pour conclure, I'augmentation des alpha globulines est liée à l'inflamma-


tion aigue d'un tissu, mais les 3 tests de floculations, Cetavlon, Cuivre et
Cadmium permettent et même caractérisent la nature et la progression voire
la diffusion de l'état inflammatoire. Tant que l'hyper alpha est liée à
I'augmentation du Cétavlon, la maladie est naturellement résolutive, avec
l'augmentation de I'acétate de cuivre, elle entre dans la non résolution
naturelle pour se fixer définitivement dans la pathologie avec le sulfate de
cadmium. La thérapeutique qui ne tient pas compte dans son action de cette
évolution tissulaire pathologique coupe, comme les antibiotiques, la phase
exsudative aigue (cetavlon) bloque, comme la cortisone la phase exsudative
subaigue mais est sans effet sur la phase exsudative chronique liée à
I'envahissement de la fibrine. Seul un remède quel qu'il soit mais expérimen-
té sur cette base peut ramener l'évolution pathogène d'un tissu à la phase de
résolution naturelle.

Le dosage des euglobulines à PH 5 est lié au potentiel réactionnel du


malade vis à vis de son pouvoir immunitaire antiinflammatoire. Comme nous
l'avons vu les albumines sont solubles dans l'eau et ne floculent pas dans les
solutions ionisées quel que soit le PH. Ce sont certaines globulines qui
floculent mais pas toutes, loin de là.

Ces globulines sont sensibles au pouvoir ionique de la solution, c'est-à-

22
dire qu'elle sont les plus métabolisables et caractérisent le pouvoir réaction-
nel mobilisable de l'individu.

Ces globulines en présence d'un tampon ionisé à différents PH floculent


normalement pour un quart et sont appelées euglobulines, les 3/4 restant
sont les speudoglobulines non floculées, donc beaucoup moins ionisables. ll
existe entre le taux des euglobulines et des speudoglobulines des variations
liées au pouvoir réactionnel immunitaire de l'individu. Plus un individu
pourra ioniser ses speudoglobulines de réserve plus il pourra réagir, mais ici
il y a un danger car ces euglobulines dites alpha, avec leur haut pouvoir
d'ionisation, peuvent interférer, surtout si leur pouvoir d'ionisation est
augmenté à des PH très acides, avec l'équilibre des systèmes plaquéttaires et
ces cellules à perméabilité mal défendue peuvent s'aggréger sur les parois
vasculaires dans ce milieu acide trop ionisé. L'excès d'acidification et
d'ionisation de ces euglobulines peut entrainer l'état thrombotique.

Vouloir parler d'alpha de beta et de gamma euglobulines est une hérésie


car la fiche réticuloendothéliale flocule I'ensemble des euglobulines aux
différents PH; cependant plus on est à des PH acides plus le taux des alpha
euglobulines est élevé et plus on est à des PH alcalins plus le taux des
gamma euglobulines est élevé; la floculation la plus importante est liée à ce
qu'on appelle les beta euglobulines qui sont un mélange variable des 3
euglobulines.

L'introduction du dosage des euglobulines à PH 5 renferme un cinquième


paramètre original du groupe des alpha.

Le groupe des beta globulines est lié surtout à la fonction macrophagique,


ou aux phénomènes tissulaires de stéatose, dus à la surcharge tissulaire en
éléments macromoléculaires n'entrant pas dans l'équilibre colloïdal (macro-
molécules lipidiques, protidiques) du sérum.

Le test de Burstein dose exactement les Beta lipoprotéines c'est-à-dire des


protéines, liées à un type de graisse de poids moléculaire élevé qui à
l'électrophorèse ont leur point isoélectrique au niveau des beta globulines.
Ces beta lipoprotéines sont liées à I'augmentation du cholestérol et signifient
des troubles de la lipidogénèse. Le test de Kunkel phénol dose également les
beta lipoprotéines mais il est influencé par le fibrinogène et les produits de la
fibrinolyse. Par rapport au Burstein il signifie une pathologie non plus
spécifiquement lipidique mais aussi postinflammatoire ou postthrombotique.

23
Un Kunkel Phénol augmenté se corrige avec la baisse des beta globulines
associée aux séquelles d'une pathologie inflammatoire.

un Burstein diminué a peu de résonnance pathogène, un Kunkel phénol


diminué signifie un blocage réactionnel à la suite de choc émotionnel, la
baisse à la fois du Burstein et du phénol dénote un problème psychosoma-
tique réactionnel plus profond.
Le dosage des beta euglobulines signifie I'hyperréaction ou l'hyporéaction
de l'ensemble des euglobulines vis à vis de la réaction immunitaire de
l'individu. cette augmentation est donc liée à une réaction individuelle mais
n'a pas de signification pathologique précise.
Les tests des gamma globulines sont le Kunker Zinc,Le popper, le test à
l'lode et l'étude des gamma euglobulines à pH 7.

Le Kunkel Zinc assez classique encore pour certains laboratoires est un


test dit hépatique parce qu'il devient positif quand les gamma-globulines
sont augmentées chez le patient; il en est de même pour le test de popper et
souvent pour le.test à l'lode. cependant c'est le test de popper au sulfate
d'ammonium qui a la plus grande valeur car c'est le seul qui dose à peu près
l'ensemble des gammaglobulines et corrobore souvent le dosage électro-
phorétique de ces gamma, mais il s'avère que plus les gamma sont augmen-
tées plus ce test peut se dissocier de la valeur dosée de ces gammas
électrophorètiques. c'est un test discriminatif des gammas et son dosage en
hyporéaction est très significatif d'un état d'immunité déficiente. Le Kunkel
Zinc est lié à certaines gammas euglobulines et en dehors d,une réaction
hépatique il peut-être, s'il est isolé, lié à des troubles utéroovariens. Le test à
l'lode est parfois très perturbé isolément quant il s'agit de dysfonctionne-
ment thyroidien. Mais il ne s'agit surtout pas d'en faire un test diagnostique
car le Kunkel Zinc et I'lode sont des tests d'une grande labilité influencés par
I'hypergamma et I'hypogamma globulinémie avec de fortes variantes dans
les cas d'affections en voie de résolution, ce qui fait toute leur valeur
discriminative. Le dosage des Gamma euglobuline à pH 7 représente un test
d'un certain intérêt car ce dosage est lié à la potentialité réactionelle,
immunitaire de l'individu et dénote une certaine hyperplasie splénolympha-
tique. Le paludisme, les leishmanioses, certaines maladies exotiques pré-
sentent une hypergamma euglobulinémie. comme il s'agit pour l'ensemble
des euglobulines de facteurs déterminés par la réaction individuelle, ces
dosages sont surtout liés au pronostic thérapeutique de l'affection. Alors que
la diminution des albumines est liée au pronostic de la maladie, le dosage

24
des euglobulines est lié au pronostic réactionnel du malade. Des euglobu-
lines basses signifient une réactivité diminuée de l'individu malade. L'em-
bryothérapie végétale remonte difficilement un dosage bas des euglobulines,
signes d'une grave hypoimmunité réactionnelle. Seule la gemmothérapie
minérale cristallogénique peut à ce moment dynamiser la réaction du
malade. Cette anergie par déficit euglobulinique doit être d'abord efficace-
ment combattue si I'on veut guérir la malade. Une remarque cependant :
chez les enfants avant la puberté les tests de floculation et les dosages
euglobuliniques sont bas et n'ont pas de ce fait de mauvais pronostic sinon
celui d'une possibilité potentielle de déficit immunitaire.

On peut donc faire remarquer que les tests de floculation ont un caractère
aspécifique mais ceux qui sont choisis ici l'ont été par rapport aux alpha beta
et gammaglobulines. lls n'ont aucune valeur diagnostique de la maladie mais
présentent par rapport au malade une étude informatique possible de son
potentiel réactionnel thérapeutique.

25
ETUDE EXPERIMENTALE CELLULAIRE DE LA METHODE

Tous les bourgeons ont été étudiés par voie expérimentale sur la souris
pour déterminer la lignée sanguine éventuellement stimulée. C'est l'étude du
myélogramme ou de la moelle osseuse ainsi que l'étude histologique des
cellules macrophagiques (Kuppfer, macrophages, lymphatiques, spléniques
etc.) On peut sur le plan de la réaction immunitaire définir le mammifère
comme défendu par trois barrières.

1. La barrière des cellules appelées improprement microphagiques et liées


à la stimulation de la lignée myélocytaire, ce sont les polynucléaires neutro-
philes et éosinophiles qui sont mobilisés à la suite d'une agression endogène
ou exogène. Le tissu ou les cellules nécrosées sont lysés par le système
lysosomique développé surtout chez les polynucléaires éosinophiles et
contenant de nombreux enzymes (phosphatases et peroxydases entr'autres).

L'expérimentation des bourgeons sur la souris (extrait hydroalcoolique


dilué au 1/50 du poids : c'est-à-dire une teinture au 1/10 alcoolisée à 70o est
diluée au 1/5 dans du sérum physiologique) à raison d'une iniection journa-
lière de 2 ml de cet extrait expérimental pendant 15 à 20 jours. Deux lots
témoins, un lot ne recevant que du sérum physiologique, un autre lot
recevant la solution alcoolisée.

A la suite de cette expérimentation, une première remarque s'impose, la


stimulation de la lignée myélocytaire est fréquente et liée à une stimulation
antiinflammatoire microcytaire, certains bourgeons stimulant uniquement la
neutrophilie, d'autres uniquement l'éosinophilie, d'autres la neutrophilie et
l'éosinophilie.

ces bourgeons ou jeunes pousses déterminent indépendamment de leur


protéinogramme une stimulation cellulaire favorable à la guérison de cer-
taines affections inflammatoires de caractère localisé et tendant vers la
chronicité.

Quatre entre eux agissent sur la neutrophilie et l'éosinophilie, ce sont


Rosmarinus Officinalis : allergie hépatodigestive.

26
Viburnum Lantana : allergie trachéobronchique
Ficus Carica : allergie muqueuse hypoplasique
Alnus Glutinosa : allergie muqueuse hyperplasique

La deuxième barrière de défense est liée aux cellules macrophagiques. Ce


sont également des cellules phagocytaires de nature histiomonocytaire
renfermant de nombreux enzymes protéolytiques mais n'ayant pas les
caractères diapédésiques des microcytes.

Ces cellules interviennent dans le métabolisme du fer, des lipides, du


cholestérol, des vitamines; leur résistance à l'anoxie et aux substances
toxiques (arsenic par ex.) est plus grande que les autres cellules. Elles sont
donc d'une grande plasticité qui peut les transformer en cellules épithéloides
ou cellules géantes. Leur possibilité de transformation est grande pouvant
dériver de nombreuses cellules et reconstruire des tissus lésés pouvant
prendre un certain développement spécialisé. L'ensemble de ces cellules
fixes constitue le système réticulohistiocytaire (tissu conjonctif, cellule du
tissu réticulé, cellules des endothéliums sinusoides de la rate, moelle
osseuse, cellules adventitielles des capillaires, cellules de la microglie,
cellules de Kuppfer.

Ce sont des grandes cellules placées dans l'organisme ou dans les tissus
aux carrefours importants (foie : cellules de Kuppfer, rate : cellules réticulai-
res, cellules fixes; monocytes du sang cellules mobiles de renfort).

Plusieurs grandes fonctions connues : déblayer les résidus laissés par la


phagocytose microcytaire ou capter, par des récepteurs de surface, l'infor-
mation antigénique pour la transmettre à la troisième barrière.

Les bourgeons à action sur les macrophages sont :

Betula Verrucosa,
Betula Pubescens,
Juglans Regia,
Fagus Sylvatica,
Ulmus Campestris,
Cornus Sanguinea.

Ces bourgeons stimulent les histiomonocytes du foie (cellules de Kuppfer)


ce sont les bourgeons clefs pour débloquer l'information et libérer l'orga-
nisme de ses résidus, avec la différence pour Cornus et Juglans de pouvoir

27
agir sur la troisième barrière, la barrière lymphoplasmocytaire, et pour
COrnus de dominer en plus la tendance thrombotique par stimulation des
mastocytes.

La troisième barrière liée aux cellules lymphoplasmocytaires est détermi-


née expérimentalement par la stimulation dans la moelle osseuse des
plasmocytes.

Ces derniers synthétisent les immunoglobulines. L'action de Juglans


Regia et COrnus Sanguinea est ici déterminante car tous deux sur le plan
expérimental agissent sur les plasmocytes. Ce qui les différencie c'est la
nette tendance antithrombotique de Cornus qui domine une large pathologie
et surtout celle de I'infarctus où qu'il soit et indépendamment du protéino'
gramme.

Dans I'infarctus grave à raison de 25 gouttes au 1/10 tous les 1/4 d'heures
il transforme rapidement et profondement le pronostic.

La lignée erythropoïétique est stimulée par Corylus Avellana et Abies


Pectinea ainsi que de la plupart des conifères.
La stimulation de l'ostéoblaste est réalisée par Betula Verrucosa et Abies
Pectinea ce qui a déterminé par cette alternance I'indication clinique de ces
deux bourgeons dans I'ostéochondrite juvénile, I'ostéomyélite chronique, le
rachitisme infantile, les séquelles de fracture infantile. L'action érythropoTéti-
que d'Abies, histiocytaire de Betula Verrucosa en font des remèdes remar-
quables des trachéobronchites chroniques (avec Rosa Canina pour la
tendance hypo gamma), de l'inappétence, des caries dentaires, de I'asthme
infectieux de I'enfant (avec Viburum Lantana).
Le bourgeon de Tamarix Gallica stimule la lignée mégacaryocytaire, il
partage avec Carpinus Betulus une action marquée sur la stimulation des
plaquettes. Les bourgeons qui stimulent une lignée déterminent des indica-
tions globales thérapeutiques en rapport avec la lignée stimulée. La stimula-
tion de deux lignées permet une indication supérieure, seul Cornus San-
guinea agit sur trois lignées.

La prescription de ces bourgeons se justifie uniquement par la valeur de


leur stimulation cellulaire. La clinique les indique indépendamment du
protéinogramme car toute expérimentation sérieuse doit être à la fois
humorale et cellulaire. L'expérimentation cellulaire dominant I'expérimenta-
tion humorale.

28
ETUDES DES TROUBLES DE LA COAGULATTON

Après avoir développé le protocole d'étude du protéinogramme après avoir


étudié les stimulations cellulaires expérimentales et histologiques, une étude
des bourgeons a été faite par thromboélastographie permettant de définir
globalement leur action sur la coagulation. Pour la détermination clinique du
bourgeon dans les troubles très fréquents de la coagulation cette étude a été
déterm inante. La thromboélastographie ou plutôt thrombodynamographie
est une méthode physique qui permet de suivre par vision directe continue et
enregistrement photographique toutes les phases de la formation et de la
rétraction du caillot sanguin ou plasmatique. Elle explore tous les temps de
l'hémostase, hormis le temps vasculaire, elle permet d'apprécier la qualité du
caillot par la mesure de l'élasticité de la fibrine.
Recueil du sang : le sang est recueilli en matériel non mouillable, siliconé,
on peut opérer sur le sang total, mais la plupart du temps on fait la mesure
sur le plasma citraté, recueilli dans les mêmes conditions que pour une
vitesse de sédimentation, c'est-à-dire 1 partie d'une solution de citrate de
soude à 3,7 % pour 4 parties de sang veineux. Le prélèvement est ensuite
abandonné à 4oC pendant 1 à 4 heures et la mesure peut-être effectuée dès
que la sédimentation des éléments figurés est bien amorcée, sans être
néanmoins complète. Avant la mesure, le prélèvement est placé 5 à 10 min.
au bain marie à 37oC pour le réchauffer. Mesure : une mesure ne demande
que 0'25 ml de plasma. Ce plasma introduit dans la cuve de I'appareil est
immédiatement recalcifié puis couvert d'huile de paraffine. Le tout est
maintenu à 37"C durant toute la mesure. La cuve du thromboélastographe
est en acier non mouillable et elle est mobile autour d'un axe vertical; elle
subit une oscillation de 4o avec période de 9 secondes, y compris un arrêt de
1 seconde à chaque extrémité de sa course. Un cylindre, fait du même acier,
plonge dans la cuve et, par conséquent, dans le plasma à étudier; il est
suspendu à un fil de torsion métallique. ce système est solidaire d"un miroit
plan qui réfléchit un faisceau lumineux, puis sur un kymographe à papier
photographique mobile, progressant de 2 mm à la minute.

Tant que le caillot ne se forme pas, il ne se produit aucun mouvement du


cylindre et le miroir reste fixe. Le kymographe enregistre alors une ligne

29
droite, c'est le temps r qui représente la phase de latence de la coagulation
ou phase de génération de la thromboplastine active, il est normalement de
9 min., soit 18 mm (valeurs extrèmes 15 à 21 mm).

Lorsque le caillot commence à se former, les fibres de librines réunissent


cuve et cylindre et le fil se tord en entraînant le miroir. Une double courbe est
décrite, grâce à l'arrêt d'une seconde en bout de rotation. Lorsque les deux
branches de la courbe se sont écartées de 20 mm, le papier a normalement
progressé de 6 mm (valeurs extrèmes 4,5 à7,5 mm), ce qui s'est effectué en 3
minutes. Cette distance k est ce qu'on appelle la constance de thrombine. La
valeur de 20 mm a été choisie, parce qu'elle correspond à l'écartement
maximum des deux branches tel qu'il est obtenu pour un plasma normal
privé de ses plaquettes.
r + k : 18 + 6 :24mm (valeurs extrèmes 20 à29 mm) est la constante
globale de coagulabilité.

Au-dessous de 20 mm : hypercoagulabilité, au-dessu de 29 mm : hypo-


coagulabilité dans les hypoplaquettoses, k est plus grand que r; dans les
hyperplaquettoses, r est plus grand que k.

La constance r/k : 3 s'abaisse en même temps que les plaquettes.

Les branches du diapason normal continuant à s'écarter, elles arrivent à un


écart maximum a : 58 mm (valeurs extrèmes 53 à 64 mm) que l'on peut
appeler constante dynamique maximum, elle correspond à l'élasticité maxi-
mum du caillot.

«a» est la traduction thromboélastographique du couple fibrinogène +


plaquettes, la même mesure effectuée sur la plasma déplaquetté donnera un
autre intervalle a1 qui correspond au seul fibrinogène.
a - a1 : représente l'énergie, la force due aux plaquettes.
normale : 58 - 20 : 38 mm.

Si a1 est au-dessous de 20 mm, il y a hypofibrinémie, au-dessus, il y a


hyperfibrinémie. Le temps qui s'écoule entre I'apparition des premiers
filaments de fibrine est la formation d'un caillot. Ce phénomène n'a pas lieu
avec le plasma déplaquetté et les courbes restent parallèles. ll ne se produit
pas normalement de fibrinolyse avant 3 ou 4 jours, la fibrinolyse pathologi-
que peut ne durer que quelques heures. L'appareil permet ces observations
prolongées, mais les mesures habituelles durent une heure à une heure et
demie environ.

30
L'action de I'hypercoagulation est celle qui augmente les constantes
transversales agissant dans ce qu'on peut appeler les états thrombophiliques
totaux. L'expérience a montré que les bourgeons agissant sur l'hypercoagu-
lation étaient valables dans l'athérosclérose, ceux qui étaient sans éfficacité
sur la coagulation n'avaient que très peu de valeur indépendamment d'une
action éventuelle sur la paroi vasculaire, indication non fournie par le
thrombélastogramme. L'action sur le thrombélastogramme sera décrite avec
chaque bourgeon.

31
METHODE
APPROCHE ANATOMOPATHOLOGIOUE DE LA

Enseréférantàladescriptiondel'évolutionpathologiqueduprotéino-
de ces
gramme, à la description des lignées cellulaires et à I'intervention
cellulesdanslapathologie,l'onpourra,aveccequ'onpeutappelerla
possibles réactionnelles
cocarde inflammatoire, rappeler toutes les zones
la cible pour la nécrose
d'une aggression exogène en prenant le centre de
liées à des troubles de
causale. Les causes de cette nécrose sont soit
gangrène humide' soit à des
l'irrigation sanguine, infarctus, gangrène sèche'
chimiques' bactérien-
cause mécaniques' thermiques, radiations ionisantes'
nes;selonlacauselanécroseévolueverslasclérose'lalyse'l'abcédation'la
calcification;lanécrosen,estpasunfacteurindispensableàl'inflammation
commed,ailleurslesontlesautresphasesquivontêtredécrites;elle
n,engendredelapartdel,organismequedesfacteursréactionnelsphéri-
qui va
pneriques qui la plupart du temps évoluent vers la suppuration
zone de suppuration est
séquestrer la nécrose avant de l'éliminer' Cette
constituéedepolynucléairesneutrophilesouéosinophilesetcorrespondàla
stimulationdelalignéemyélocÿaireetpourl'électrophorèseàlaphase
phase aigue de la maladie et est liée
hyper alpha; cette zone correspond à la
peut avorter par abcédation ou
à la phagocytose microcytaire' Cette phase
correspondant à la
engendrer par réaction locale une zone de congestion
réactionvasculairelocalestimulantladéfensehistiocytaireouphagocytose
réaction immunitaire de
macrocytaire limitant la réaction ou informant la
histiomono-
l'organisme.Cette zone de congestion correspond à la lignée
aux beta globulines
cytaire, zone de la réaction macrophagique liée surtout
del,électrophorèse.Lazonesuivanteestl'inflammationpérifocalelibérantla
lignéelymphoplasmocytairestimulantl'immunitégénérale'augmentantles
gammaglobulines de l'électrophorèse'

Les trois zones réactionnelles postnécrotiques

1) zone de suPPuration;
2\ zone de congestion;
3)zoned,inflammationpérifocalesontbienliéesauxtroislignéesréaction-
dela de
beta et gamma. Au
nelles de défense et aux trois globulines alpha,

32
ces trois zones il existe celle importante des zones de membranes : zone
dysorique avec présence d'oedème contenant des protéines avec lésions
parenchymateuses secondaires; c'est la zone pathologique des néphroses,
des hépatoses, des encéphaloses qui est liée à une pathologie centrifuge
allant du centre vers la périphérie par une aggression sidérante ou mal
reconnue de I'organisme, soit en sautant les trois barrières de défense, soit
en ayant une origine primitive dysorique à action centripède liée à des
troubles de perméabilité entraînant une immunopathie non informatisée
irréductible. La cause de cette pathologie est endogène et reflète surtout les
phénomènes larvés du vieillissement tissulaire. La pathologie du tissu
devient donc une interférence d'action réactionnelle centrifuge d'origine
exogène et centripède d'origine endogène et la thérapeutique tissulaire ne
peut agir efficacement à ces différents niveaux que par une étude expéri-
mentale et informatique caractérisant le remède au niveau de la réaction des
trois zones où une mobilisation effective cellulaire ou humorale s'établit. Ces
données cellulohumorales sont liées étroitement au type de dégénerescence
protidique liée au tissu.
Dans la phase hyperalpha où intervient la lignée myélocytaire, le tissu se
trouve en phase exsudative, c'est à dire infiltré de neutrophiles et d'éosino-
philes avec une sérosité riche surtout en glycoprotéines (alpha) pouvant
réaliser des réactions d'hypersensibilité (allergie) pouvant même créer des
épanchements séreux ou des catarrhes muqueux aigus (corysa, gastroen-
térite, trachéite, bronchite, colite etc.). Les piqures d'iryectes, les coups de
soleil, l'oedème laryngoépiglottique, l'oedème du poumon, I'oedème aigu du
ceryeau; la néphrite aigue interstitielle, les brûlures sont liées à cette phase
exsudative qui, inflammatoire ou du stase, va évoluer vers la sclérose par
réaction lym phoplasmocytai re secondai re.

S'il y a exsudation de plasma l'inflammation n'est plus exsudative mais


fibrineuse par précipitation de fibrine : c'est la pleurésie fibrineuse, la
péricardite fibrineuse, la péritonite fibrineuse des membranes séreuses, ou la
pneumonie fibrineuse des organes parenchymateux.

L'organisation fait intervenir une phase vasculohistiocytaire qui va évoluer


vers la maturation du tissu conjonctif et dominer une sclérose cicatricielle, le
syndrome globulinique est ici hyperalpha beta, avec mobilisation micro et
macrophagique.

Quand I'inflammation arrive au stade lymphoplasmocytaire elle mobilise la


troisième barrière de défense et est liée à l'hypergamma et à la présence de

33
lymphocytes, de plasmocytes et d'histiocytes réactionnels. Ce type d'inflam-
mation se trouve dans la zone périfocale autour d'un abcès, autour d'un
infarctus, d'une tumeur maligne, elle peut-être liée aux reins (néphrite
intertubulaire) au foie hépatite interstitielle), idem pour le poumon, le cæur,
la surrénale etc.) Ce sont donc des inflammations immunisantes, et le stade
terminal de ce type d'inflammation n'est pas l'abcédation mais la sclérose
par épaississement des fibres conjonctives mais en gardant la structure
parenchymateuse. L'inflammation suppurée (alpha ou alpha beta) provoque
une cicatrice mutilante de substitution avec destruction parenchymateuse.
L'inflammation lymphoplasmocytaire primitive épaissit seulement les fibres
conjonctives sauf si elle est la suite de I'inflammation exsudative et fibri-
neuse.

L'inflammation hémorragique est liée à une importante érythrodiapédèse,


elle peut-être allergique, toxique ou médicamenteuse. Elle complique les
références aux trois zones réactionelles et est liée à des bourgeons anti-
hémorragiques (Carpinus Tamarix).

ll est donc reconnu que la fraction hyperalpha est liée à l'inflammation


aigue et aux leucocytes polynucléaires; les lymphoplasmocytes sont carac-
téristiques de l'inflammation chronique et de la fraction gamma.

A partir du moment où la f raction hyper beta liée surtout au tissu de soutien


ou conjonctif est atteinte, on entre de plein pied dans I'inflammation
chronique, donc dans la non résolution naturelle de la pathologie progressi-
ve. Par contre, sans I'intervention du tissu conjonctif, donc sans intervention
histiomonocytaire hyper beta, la réaction lymphocytaire est une inflamma-
tion aigue, elle atteint primitivement la troisième barrière lymphoplasmocy-
taire et est liée aux maladies interstitielles des organes parenchymateux.

ll faut à cette étude anatomopathologique générale rattacher le problème


du métabolisme et des perturbations protéiques. La protéine est le consti-
tuant essentiel des enzymes, des anticorps de certaines hormones; elle est
décomposée en acides aminés dans le tube digestif et reconstitue à partir de
cette base tous les tissus protéiques des organes. ll existe par I'intermédiaire
de la protéine un lien étroit entre la morphologie tissulaire et la dynamique
biochimique permettant d'apprécier les échanges métaboliques dans la
cellule ainsi que le métabolisme des différentes cellules d'un organe.

La synthèse protéique est en rapport direct avec le taux cytoplasmique


d'ARN, les échanges protéiques sont totaux dans les neurones, l'épithélium

34
pancréatique, les cellules principales des glandes fondiques, il est assez
important chez les hépatocytes et l'épithélium rénal, presque nul chez les
fibrocytes et les cellules musculaires. L'élaboration par I'organisme de
protéines spécifiques est forte pour I'albumine et le fibrinogène dans le foie,
pour les globulines dans le système réticulohistiocytaire (moelle osseuse,
rate, cellules de Kuppfer. ll est à noter que les androgènes ont un effet
anabolisant et les glycocorticoides une action catabolisante sur les pro-
téines.

La dégénérescence protéique est liée à la fibrinose, à I'hyalinose et à


I'amylose,si on ajoute le problème de stéatose liée à l'accumulation
pathologique des graisses et celui plus spécifique au foie de la cirrhose on
trouve, dans l'électrophorèse des protéines, un parallélisme tout à fait
logique entre les différentes phases de la dégénérescence protéique et les
perturbations de ces fractions protéiques.

L'inflammation exsudative déjà citée est liée aux globulines alpha; la


dégénérescence fibrinoïde qui est liée à la perte de l'affinité des fibres
conjonctives prenant celle de la fibrine est liée à l'inflammation chronique
non résolutive et à des protéines plasmatiques immunocomplexes de ia
fraction des gammaglobulines.

Cette dégénérescence est liée à l'hyperalphagamma globulinémie et se


retrouve dans l'inflammation allergique et dans toute une série d'altérations
tissulaires du type collagènose.

La transformation hyaline se caractérise par son aspect morphologique de


substance amorphe représentant sur les coupes colorées un aspect vitreux
homogène (coloration à l'éosine). Malgré un caractère anatomique commun,
beaucoup d'infiltrations hyalines correspondent à des dépots de substances
chimiques diverses. Elle s'observe surtout au niveau des tissus conjonctifs,
elle caractérise également I'inflammation chronique non résolutive liée aux
globulines de dépôts beta et faisant souvent suite à des processus inflam-
matoires alpha gamma ou à des atrophies physiologiques : artères, utérus et
ses annexes; il s'agit donc ici de processus centripède endogène. L'hyalini-
sation est également le carrefour de processus exogènes centrifuges (vieil-
lissement prématuré) et de processus endogènes centripèdes (vieillissement
naturel). Elle est caractérisée à l'électrophorèse par une hyper alpha beta
gamma globulinémie.

Cette dégénérescence hyaline peut constituer la substance matricielle du

35
dernier type de dégénérescence protéique, l'amylose notamment dans les
plaques séniles du cerveau dont le noyau central présente des réactions de
l'amyloide.

L'amyloide est une substance homogène amorphe qui se dépose dans les
tissus interstitiels et qui est caractérisée par une coloration particulière (iode,
rouge congo) la nature chimique est encore discutée mais dans sa forme
secondaire elle dénote la suppuration chronique ou les destructions cellu-
laires étendues (tuberculoses, ulcères, bronchectasies suppurées, ostéo-
myélite chronique, gommes syphilitiques fistulisées, voire entérites chro-
niques). Le foie, les reins, la rate, les surrénales, intestins sont les principaux
organes atteints. ll a été démontré que dans des conditions expérimentales,
le dépôt d'amyloide suivait une hyperglobulimie (hyalinose alpha beta-
gamma) et que l'hyperglobulinémie diminuait au fur et à mesure du dépôt
d'amyloTde.

On peut donc admettre que I'amyloïdose est due à une précipitation locale
des globulines entrainant une fuite de ces dernières dans le sang par rapport
aux tissus et en engendrant une hypogammaglobulinémie réactionnelle. Ces
globulines s'unissent à des mucopolysaccharides pour former un trop plein
de glycoprotéines dont nous savons qu'elles sont du type hyper alpha 2. Le
syndrome électroporétique de I'amylose est donc bien un syndrome hyper
alpha 2 hypogamma caractéristique de la phase terminale de la dégéné-
rescence protéique. L'amylordose est la conséquence ultime protéique d'une
anergie histioplasmocytaire déterminée par un processus inflammatoire
évolutif. Si la phase inflammatoire soit par abcédation soit par épaississe-
ment du tissu conjonctif perd son potentiel cellulaire, I'on assiste à la
fibrosclérose des tissus par atrophie organique. L'amyloïdose et la fibrosclé-
rose forment la phase atrophique de la pathologie alors que I'hyalinose
forme la phase hypertrophique de l'organe et de la pathologie.
L'ensemble de ces corrélations ainsi définies justifie le bilan protéique,
l'électrophorèse, les tests de floculation, comme étant à la fois la meilleure
information donnée par le sérum sur les modalités cellulaires dégénératives
et pathologiques pouvant servir de base à la prescription.

36
ETUDES BIOLOGIOUES COMPLEMENTAIRES EN VUE D'UNE INFORMA.
TION PLUS ELABOREE

L'étude des protéines du sérum : électrophorèse, test de floculations


représente la base de la détermination de la prescription, mais la con-
naissance de I'action biologique des plantes sur I'homme a permis de juger
des possibilités parfois énormes de certains végétaux de modifier de nom-
breux paramètres biologiques.

Cette étude n'a pas été systématique mais dirigée en fonction d'une
première connaissance du protéinogramme de la plante.

Le protéinogramme a fait l'objet d'une étude expérimentale sur animaux


car il déterminait la valeur de la plante sur le rapport albumine globulines.
Les autres déterminations biologiques sont le résultat d'études cliniques sur
l'homme malade, études qui étaient déterminées par son protéinogramme.
Par exemple chez un sujet faisant une hépatite, une étude enzymobiologique
avec bilirubine était demandée à I'analyse et en cas de positivité était
redemandée dans les délais classiques. Cette étude permettait de juger la
plante déterminée par le protéinogramme sur d'autres paramètres. Tout
d'abord, cette étude ponctuelle n'est pas soumise aux lois statistiques
comme le protéinogramme et a été faite sur l'homme malade quand cela était
justifié par la clinique. La connaissance apportée de cette façon ne peut être
comprise que comme une orientation complémentaire qui satisfait plus les
indications cliniques qu'informatiques.

Je vais seulement citer les paramètres envisagés qui sont pour les enzymes
les deux transaminases; la gamma gT, le LDH, les phosphates alcalines et
acides, avec pour la LDH, la chromatographie éventuelle, ainsi que l'électro-
phorèse des phosphatases, I'ionogramme, sodium potassium, calcium,
phosphore, magnésium, les tests inflammatoires liés aux Alpha globulines,
orosomucoTde, alpha '1 antitrypsine, ceruloplasmine haptoglobine, alpha 2
macroglobuline, ceux liés aux betaglobulines, le complément C3 la transfer-
rine, et pour les gamma globulines, les 3 lG, lG A, lG M et lg G. Les tests
rhumatismaux, c'est-à-dire les ASLO, le CRP, le RA test, leWaaler rose,
l'hémogramme complet, numération globulaire, formule leucocytaire, do-

37
sage des plaquettes, vitesse de sédimentation, dans certains cas, tous les
tests spécifiques de la coagulation, les dosages de l'urée, créatine, acide
urique, cholestérolet lipidogramme, lipides totaux, triglycérides, la glycémie,
les dosages de 17 0H, 17 ceto avec chromatographie, quelques dosages
hormonaux, l'immuno-électrophorèse.

ll s'avère que tous ces dosages ne sont pas déterminants pour la prescrip-
tion mais ils permettent une meilleur appréciation de la valeur et des limites
de l'extrait étudié. Les dosages protéiques : enzymes, hormones, tests de
coagulation sont dérivés de dosages protéiques globaux et ne peuvent être
déterminant en tant que paramètres de prescription.

L'électrophorèse et les tests de floculations pouvaient être développés à


partir des tests inflammatoires protéiques des types alpha, beta et gamma.
Ce développement serait certes le plus profitable mais n'est pas réalisable en
pratique pour des raisons de budget.

La détermination à partir de ces éléments de la plante de base par


I'ordinateur ou par répertorisation d'après la biologie du malade représente
un programme qui est lié à trois normes protéiques, le malade présentant un
schéma protéique dont les tests pouvent être en hypo, normo ou hyper-
réaction avec zones intermédiaires difficilement chiffrables pour la répertori-
sation mais bien par ordinateur au 1/100 d'unités. La répertorisation est une
approche qui garde toute sa valeur quand les différents tests sont bien
définis dans leur hypo normo ou hyper réaction. La plante peut être donc
définie en gemmothérapie de trois façons :
1er I'ordinateur, 2o la répertorisation, 3o la clinique.

ll reste la détermination par la clinique. Jusqu'à présent cette détermina-


tion par la clinique pour des cas pathologiques précis était bien mince et
I'esprit cartésien de notre époque s'accomode mal d'indications empiriques
que 2000 ans d'application n'ont pas pu préciser.

Pour la pathologie actuelle les termes de diurétiques, stomachiques,


emménagogues n'ont plus de signification. La référence à la pathologie
clinique de notre époque se montre beaucoup plus précise quant à la
connaissance de la pathologie mais toujours aussi vague quant à la théra-
peutique. Des centaines de molécules, des milliers de spécialités se précipi-
tent dans la mémoire du médecin qui réagit par des clichés thérapeutiques
toujours incertains. Les clichés du thérapeute, sorti de l'université il y a 20 ou
30 ans, malgré un pénible recyclage, risquent fort de ne pas être ceux des

38
médecins sortis frais et nouvellement conditionnés à la thérapeutique du
moment. Une thérapeutique qui évolue tout le temps est un facteur d'insécu-
rité intellectuelle surtout si on sait que la plupart du temps elle n'est que
palliative, voire toxique. Ou le malade va tendre par sa maladie hyperalpha
vers I'autoguérison, alors son intervention sera de surveillance et de théra-
peutique douce; s'il intervient drastiquement, il précipite le malade dans une
phase de dégénérescence fibrinoïde des tissus et il grossit le quota des
maladies iatrogènes. La guérison naturelle de l'affection est liée à une notion
d'ontogènie et de phylogènie des espèces. On ne guérit pas sans respecter la
notion d'évolution qui a fait que l'homme actuel trouve son origine dans le
comportement de la première cellule, dans le comportement des métazoai-
res, dans la vie marine des invertébrés, des poissons, puis la vie aérienne des
vertébrés. Une structure extrèmement complexe comme I'homme actuel
s'est élaborée depuis 600 millions d'années dans un milieu marin dont nous
gardons toujours dans nos tissus un rappel ionique. Le milieu marin est par
son état liquide physiquement plus protecteur que le milieu aérien. Les
molécules liquides forment une meilleur barrière contre l'agresseur.

Les invertébres se sont développés dans ce milieu protecteur élaborant


des systèmes de plus en plus sophistiqués, structurant de mieux en mieux
leur formule albuminique et devant former pour leur défense et leur dévelop-
pement structuré un nouveau ÿpe protéique, les alpha globulines. Si l'on
réalise l'électrophorèse de I'hémocyanine (le sang des invertébrés) on ne
trouve que des alpha globulines.
La nature protéique des invertébrés leur permettait de réaliser une auto-
régénération que l'homme actuel a gardée vis à vis de son milieu intérieur.
Tant que la maladie est exsudative, donc aqueuse, il tend également vers
l'autoguérison. A partir du moment où, dans l'évolution des poissons, leur
structuration évolue, se développe et mobilise des phagocytes (macro-
phages) locaux, la maladie s'informatise et se fixe rendant plus difficile
I'autoguérison sans séquelles. Avec les poissons évolués et les vertébrés,
l'entrée des gammaglobulines a définitivement marqué la réaction immunit-
taire de I'individu, la maladie est alors fixée.
La thérapeutique qui n'est pas basée sur cette conception évolutive de la
cellule ne fait qu'ajouter à la perturbation acquise par un individu, un autre
facteur d'agression moléculaire créant la maladie iatrogène.

39
L/A PHYTOSOCIOLOGIE COMME BASE DE LA GEMMOTHERAPIE VEGE'
TALE

Le recensement de la vie antécambrienne (avant 600 millions d'années)


permet d'établir que les êtres vivants primitifs étaient des êtres simples qui
devaient être des bactéries et des végétaux puisque ces bactéries et végé-
taux (algues bleues) présentaient des structures cellulaires incomplètes et
rudimentaires. Cependant la faune et la flore cambrienne impliquent par leur
diversité l'existence avant elles d'un monde fort complexe et varié à l'exis-
tence logique mais hypothétique. ll y eut pour la flore une conquête du
continent comme pour la faune. Les psilophytales sont les premiers végétaux
du type cryptogamique à s'adapter au milieu aérien. Leur conservation par
silicification surtout dans les .vieux grès rouges', d'Ecosse et de Scandinavie
est Si précise que leur structure anatomique a pû être étudiée au microscope;
dépourvus de racines, ils présentent un rhizome tubérisé au dessus duquel
se dressent des tiges à ramifications dichotomiques de type archaique,
l'extrémité des tiges se dilatant en sporanges (organes reproducteurs)
groupés en 4 tétraspores - La présence de stomates montrait que ces plantes
n'étaient pas complètement immergées (les stomates n'existent que dans les
organes aériens). ll y avait présence de vaisseaux conducteurs nécessaires
pour les végétaux qui ne peuvent plus absorber par toute leur surface comme
dans le milieu aquatique. Chez les plus évolués, l'appareil vasculaire est
complexe avec formation de feuilles.

Cette flore était associée à de nombreux microorganisme (bactéries et


champignons) et ces plantes à aspect d'algues nous montrent comment la
végétation primitive aquatique a pu faire la conquête du milieu continental
par I'acquisition de caractères adaptifs - On retrouve chez les labiées, ces
caractères archaiques : Rhizome tubéreux, dichotomie, inflorescence termi-
nale, feuille adaptative, vaisseaux conducteurs s'organisant en tissu de
soutien; les psilophytales n'existent plus actuellement qu'à l'état silicifié
mais les labiées ont gardé leur sens de I'adaptation du milieu aérien, elles qui
ont dû s'adapter également à la chaleur et à la lumière. Dans la strate
herbacée, les labiées apportent le plus grand génie de l'adaptation à I'air, à la
chaleur et à la lumière. Elles ne peuvent former dans la conception phyto-

40
sociologique de la méthode que la trame structurelle d'une grande adapta-
tion à un milieu-qui est le nôtre.

L'établissement sur le continent de la flore se retrouve dans les bassins


houillers.

Elle passe des lycopodiales aux équisetales, aux filicales, aux ptéridosper-
mes et au développement de la graine qui a donné d'abord les gymnosper-
mes (graines nues) et les angiospermes (graines enfermées).

On peut remarquer que I'ordre même de la classification végétale est un


ordre de croissante complexité et que les types intermédiaires Psilophytales
et Ptéridospernres nous montrent la continuité de l'évolution végétale.
L'appareil végétatif ou le mode de reproduction est une progressive adap-
tation aux conditions extrémement variables et diverses du milieu terrestre.
Avec Ia mise en place de tous les groupes de la classification on peut
retrouver l'origine de tous les types fondamentaux de l'organisation animale
et végétale. Les angiospermes sont les végétaux les plus élaborés et les plus
contemporains du mammifère.

L'étude d'ailleurs très succincte de cette évolution nous ramène à


une notion clef : La notion de I'adaptation structurelle plus marquée
chez certaines plantes conditionnées par un milieu de vie diflicile
déterminant un nouveau devenir d'organisation adaptable à la théra-
peutique du mammifère par I'intermédiaire d'un dénominateur commun, la
protéine.

L'arbre est la plus gigantesque prolifération végétale vers la lumière et


I'ensemble de ses feuilles offre la plus grande surface de contact avec
l'atmosphère. Quand un corps s'accroît sans changer de forme, le volume
croît comme le cube des dimensions linéaires, mais la surface comme le
carré, le rapport de la surface au volume va en décroissant; si le végétal est
formé d'axes cylindriques, la région capable de photosynthèse est de plus en
plus réduite; quand la plante grandit la production de feuilles, au contraire,
permet d'augmenter la surface indépendamment de la masse.

L'arbre est la plus grande usine actuelle photosynthétique et le bourgeon


est la meilleure synthèse de son adaptation embryonnaire à la plus grande
production.

4'l
L'arbre est le pilier de la strate arborescente de la forêt définie dans ses
potentialités. La labiée est l'herbe la plus caractéristique de la strate
herbacée comme complément d'une étude thérapeutique; la strate arbustive
formant intermédiaire indispensable dans de nombreux cas, à la structura-
tion de la formule thérapeutique. L'intervention de quelques autres familles
s'est surtout justifiée par le proteino-gramme.

Au stade de l'évolution actuelle des plantes, il faut ajouter une notion


importante qui est liée à l'évolution climatique du continent septentrionnal à
la suite d'une série de glaciations qui ont refoulé la flore vers le sud et cela
depuis 1,5 million d'années pour se terminer il y a 12.000 ans.

En Europe on a trouvé des indices probants de cinq glaciations dans les


Alpes. La Toundra et la Taïga actuelles se deplacèrent beaucoup plus au sud,
I'Espagne et l'ltalie faisant partie à cette époque de notre Taiga actuelle
nordique.

La flore de l'époque paléontologique a pu être étudiée par le processus de


silification mais la flore récemment réintroduite par l'évolution climatique
postglaciaire par l'étude du pollen; chaque espèce de plante ou d'arbre a des
grains de pollen aux formes caractéristiques, protégés par une cuticule
conservant intacts à travers les siècles leurs caractères morphologiques, le
pollen peut être étudié, analysé et mis en diagramme au fur et à mesure de sa
sédimentation dans le sol ou dans la vase au fond des lacs. Le diagramme
pollinique permet de reconnaitre depuis le réchauffement climatique d'il y a
12.000 ans les différentes périodes majeures de l'évolution de la forêt
post-glaciaire : Cette évolution est divisée en 5 grandes périodes, allant
grossièrement de 2.000 en 2.000 ans et partant de 12.000 ans avant Jesus-
Christ avec les arbres pionniers du froid sec, les bouleaux à I'ouest, les pins à
l'est avec les plantes accompagnantes sphaignes, saules, empetrum, lichens.
La deuxième période, celle du noisetier, climat sec et chaud, puis la période
de la chênaie mixte, climat chaud et humide avec frênes, chênes, ormes,
tilleuls, érables, la période du hêtre, climat de plus en plus frais et humide
avec le hêtre, le charme, le sapin, puis la période de l'Epicea, climat frais et
humide. Epicea et pin déterminant une nouvelle descente progressive de la
Taiga. L'intervention de l'homme a modifié fortement l'évolution de la forêt
surtout depuis 5000 ans par des déboisements massifs et I'enfoncement de la
nappe phréatique.

42
Après avoir rappelé la phylogénie des espèces végétales dans ce qu'elle a
d'intéressant pour la compréhension de la méthode et montré la réintroduc-
tion de certaines de ces espèces dans le climat septentrionnal aflantique,
donc après avoir vu l'évolution végétale dans le temps nous allons l'étudier
sur le terrain avec la phytosociologie proprement dite.

Nous retrouverons le même schéma de base que le schéma palynologique.


Le diagramme pollinique s'est modifié sous l'influence de facteurs exté-
rieurs. Nous allons étudier la succession des végétaux quand ces facteurs
extérieurs restent plus ou moins constants et cela pour le ÿpe de forêt qui
nous intéresse, la forêt de feuillus médioatlantique.

L'unité phytosociologique fondamentale est un groupement végétal à la


physionomie caractéristique dont les espèces sont toujours associées de
façon déterminée dans un biotope précis. Entre ces unités phytosociologi-
ques ou associations, la limite n'est pas toujours nette. Des associations
semblables forment une alliance, plusieurs alliances forment un ordre,
plusieurs ordres forment une classe.

ll existe des espèces différentielles qui existent à l'état restreint dans


l'association mais aussi dans d'autres et des espèces compagnes : végétaux
qui ne se sont pas liés à une association particulière.

Pour la meilleure compréhension, je diviserai la clé de cette identification


en groupements forestiers et non forestiers.

Dans les groupements forestiers on distingue les forêts sur sol maré-
cageux ou très humide, les forêts humides, les forêts sur sol frais ou sec qui
pour les feuillus se diviserons en forêts denses et sombres et en forêts claires
subcontinues et discontinues.

Nous verrons dans un autre livre les groupements non forestiers.

ll est à remarquer que le PH du sol évolue de I'acidité (PH3 pHa) dans les
tourbières ou forêts sur sol marécageux, forêts pionnières permettant la
réintroduction des espèces pour évoluer vers la forêt mixte (PH5 PH5,5) vers
la prairie marécageuse (PH5 PH6) vers la prairie sèche (PH6 pH7) pour se
terminer dans le champ calcaire (PH7 PH6). Dans ce domaine de l'évolution
du PH des divers sols il existe des plantes indicatrices et des associations

43
bien spécifiques qui forment sur le terrain c'est-à-dire dans le domaine
spatial un programme d'informations extrémement fouillé que des siècles
voire des millénaires, ont inscrit dans un système de rélérences extraor-
dinaires. si I'on compare la réintroduction des plantes dans le temps à
l'étude palynologique et au schéma phytosociologique actuel du terrain par
rapport aux conditions de l'évolution des sols (eau, pH, ca, si) on remarque
un parellélisme étonnant, entre les plantes réintroduites dans le temps et
celles fixées dans l'espace. La forêt dans le temps s'est progressivement
asséchée avec la diminution du froid et le cadre actuel de la forêt tient
compte de ces mêmes facteurs dans les groupements phytosociologiques.

La forêt actuelle est l'expression des facteurs spatio-temporels ne formant


pratiquement qu'un même programme d'information. c'est l'intervention de
l'homme par I'introduction de forêts artificielles liées à ses propres intérêts
qui risque de modifier l'équilibre du biotope.

La forêt pionnière est celle qui a pris possession des espaces nus
postglaciers, sur un sol froid et extrémement humide, qui a formé les
tourbières finalement envahies par des mousses particulières : les sphaig-
nes, qui retiennent I'eau, poussent à des pH très acides et forment des tapis
végétaux souvent très épais permettant I'introduction périphérique d'arbres
pionniers qui sont l'aulne glutineux si le sol est resté très humide, le bouleau
pubescent pour le sol qui s'assèche et le bouleau verruqueux pour un sol sec.

La forêt marécageuse est dominée par l'Alnus Glutinosa; or l,Alnus


Glutinosa stimule a lignée myélocytaire qui est la première barrière de
défense immunitaire créant la phase tissulaire exsudative de la pathologie
déterminée à l'électrophorèse par les alpha globulines avec parfois une
légère hypergamma globulinémie.

Alnus Glutinosa est donc sur les plans phytosociologiques, tissulaires,


cellulaires et humoraux, le bourgeon de la réaction primaire inflammatoire;
qu'elle qu'en soit la cause puisqu'il mobilise dans l'organisme les éléments
humoraux et cellulaires liés à cette phase. sur le plan phytosociologique il
est lié à un arbuste Ribes Nigrum qui est le pionnier de la strate arbustive se
développant dans les mêmes conditions qu'Alnus Glutinosa. ll devient donc
son complémentaire pour la phase inflammatoire exsudative et celui de
Betula Pubescens pour la phase inflammatoire proliférative. Toute infection
débutante est donc liée à I'alternance de ces trois bourgeons s'il s'agit d,un

44
terrain, c'est-à-dire d'un malade auparavant en bonne santé. En gemmothé-
rapie végétale la grippe par exemple sera combattue par ces trois bourgeons
alternés toutes les 15 minutes à raison de 15 gouttes d'un remède à la fois,
(toute association dans un même flacon de ces trois bourgeons étant une
erreur).

Le végétal herbacé lié à ce type de terrain est principalement Mentha


Aquatica, qui peut croître en partie dans l'eau, en partie dans l'air, voir même
peut-être totalement submergé et devient complémentaire d'une, de deux ou
des trois plantes citées plus haut quand il y a anergie réactionnelle ce qui
implique une notion de début de discrimination clinique, par exemple dans la
sinusite suppurative aigue alternance de Alnus Glutinosa et Ribes Nigra,
dans la sinusite aigue plus ou moins tarie, alternance de Bétula pubescens et
de Ribes Nigra, dans la sinusite subaigue suppurative alternance, Alnus,
Ribes, Mentha Aquatica; la sinusite chronique pouvant se manifester sur de
nombreux terrains, il faudra au départ une information biologique ou
clinique poussée, permettant de déterminer le type de dégradation protéique
tissulaire pathologique.

La phase exsudative de I'infection trouve six bourgeons comme base


thérapeutique :
1 - ALNUS GLUTINOSA (Aulne glutineux)
2- BETULA PUBESCENS (Bouleau pubescent)
3- POPULUS NIGRA (Peuplier noir)
4- FRAXINUS EXCELSIOR (Frêne élevé)
5- ULMUS CAMPESTRIS (Orme champêtre)
6- RIBES NIGRA (CasSis noir)

45
ALNUS GLUTINOSA

Ecologie et phytosociologie

Le bourgeon de Alnus Glutinosa est un bourgeon arrondi, collant, pous-


sant sur des rameaux non piquants et d'une façon alternée spiralée.

L'aulne glutineux est une essence robuste indifférente à la nature mi-


néralogique du sol, arbre pionnier et colonisateur des alluvions inondés
périodiquement, il protège les autres essences quand le sol est trop humide,
il améliore, il régénère les sols tourbeux grâce à des nodosités radiculaires
capables d'assimiler l'azote atmosphérique. Par son pouvoir régénérateur
sur le sol humide, il est à la sylviculture ce que les légumineuses sont à
l'agriculture.

lndications thérapeutiques

Remède de tout syndrome inflammatoire à point de départ muqueux en


phase suppurative aigue, rhinite, sinusite, trachéite, bronchite, gastrite,
colite, pyélite, cystite, cholecystite. (avec complémentaires)

Remède de tout syndrome thrombotique veineux aigu , phlébite, throm-


bophlébite (agit seul).

Remède de toute inflammation subaigue à tendance diffusante : pleuro-


pneumonie, ostéomyélite, ostéite, péritonite etc. ...

Associé à l'écorce interne (lX) le bourgeon agit dans la calculose biliaire.

Remarque, le remède est complémentaire des antibiotiques dont il soigne


les séquelles inflammatoires, mal résolues sur le plan tissulaire et circulatoire
et dans les stades peu évolués, il supprime les antibiotiques.

46
Remèdes comp!émentaires

Avec Ribes Nigra : Asthme allergique ou atopique d'origine extrinsèque,


type I (réaginique), avec augmentation des lgE.

Avec Ribes Nigra et Mentha Aquatica


Etats migraineux : écourte et espace les crises
-
Urticaire par agents figurés : plantes, piqûre etc., médicaments (péni-
- cilline, vaccins, sérum, remèdes antalgiques et allergies alimentaires
Urticaire chronique sans étiologie reconnue
-
Strate arborescente : complémentaires

Betula Pubescens, Betula verrucosa, Fraxinus Excelsior, populus Nigra,


Quercus Pedunculata, Corylus Avellana, Ulmus Campestris.

Strate arbustive : complémentaire


Ribes Nigra

Syndrome biologique

Electrophorèse

f augmentent les globulines


J diminuent les globulines
Jf augmentent et diminuent
: sans action
Globulines Euglobulines
1 alpha fJ beta J| gamma J
Alb alpha Jf beta : gamma : J

Tests floculations

TAJî : CAJî : CetJ CU : B1 : PhJ : ZnJ popJl : todJ :

47
Résumé des lloculations
Hyper : Ta Ca Cet Ph Zn Pop
Ca Cet Ph Zn Pop
Cet Ph Zn Pop
Ph Zn Pop

Hypo : Ta Ca B PoP lod


Ca B PoP lod
B PoP lod

Action cytologaque et sur la coagulation

Stimule la lignée myélocytaire et la série éosinophilique agit


sur l'état
thromboPhilique.
ll existe ainsi une analogie frappante entre l'évolution de la forêt et les
stimulationsdeslignéessanguines.Touscesarbresetarbustesdelaforêt
qu,ils poussent
pionnière stimulent la lignée myélocytaire et d'autant mieux
ces
sur un humus humide et peu élaboré; si I'humus s'élabore et s'assèche
arbrespionniersnetrouverontplusleurvraieindicationbiologique.

48
BETULA PUBESCENS

Ecologie, phytosociologie

Arbre pionnier des terrains tourbeux en voie d'assèchement il peut s'adap-


ter à un climat plus septentrionnal que le Betula Verrucosa drainant le sol
moyennement infiltré - ll présente le génie pionnier de la forêt humide en voie
d'expansion ou celui d'être le témoin de la forêt qui se dégrade avant de
redevenir le pionnier de la lande permettant la réintroduction d'autres
espèces.

!ndications thérapeutiques

Par son action macrophagique (cellules de Kuppfer du foie) Betula


Pubescens stimule tous les catabolismes, urée, cholesterol, acide urique
agissant sur la fonction antitoxique du foie (test d'Halpern)

Sur le plan inflammatoire il est complémeritaire de Alnus Glutinosa en y


ajoutant une note plus chronique dans l'évolution.

Sur le plan thrcmbotique il agit de même et renforce Alnus Glutinosa


dans les séquelles évoluant entre six mois à un an par la stimulation des
histiocytes locaux. Alors que Alnus Glutinosa agit sur le thrombus
intravasculaire, Betula Pubescens domine mieux les phénomènes de
parois.

Associé à l'essence en 1 cent le bourgeon en 'ler décim agit bien dans les
- états goutteux.

Remèdes complémentaires

Les complémentaires de Betula Pubescens sont les mêmes que ceux


d'Alnus Glutinosa pour la forêt humide
mais il faut ajouter les végétaux de la chênaie sessiliflore

49
Strate arborescente
Castanea Sat
Quercus Pedunc, Fagus Sylvatica, llex Aquifolium.
Strate arbustive
Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus.
Cornus Sanguinea
Juniperus Communis

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines
Albl alphaJ: beta : J gamma: f alpfaf :beta:gammal:

Floculations

Tal : Caf : CetJl : Cu : BJl: PhJ zn11 : PopJf : lodf

Résumé des lloculations

Hyper : Cet B Ph Zn Pop


B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop

Hypo : Ta Ca Cet B Zn Pop lod


Ca Cet B Zn Pop lod
Cet B Zn Pop lod
B Zn Pop lod
Zn Pop lod

Action cytologique

Stimule la cellule de Kuppfer du foie (Halpern) stimule les mastocytes de la


moelle osseuse.

Action sur Ia coagulation

Lègère action thrombophilique : allonge les constantes longitudinales et


diminue les constantes transversales.

50
POPULUS NIGRA

Ecologie et phytosociologie

Les peupliers noirs de nos cultures sont actuellement pour la plupart des
hybrides euraméricains, dont il est difficile de demêler l'origine, mais que l'on
peut dans la méthode identifier avec le populus tremula ou alba qui sont des
arbres pionniers de I'humus humide ayant déjà reçu une certaine élabora-
tion.

lndications thérapeutiques

Artérite thrombotique évoluant depuis 1 an à plusieurs années avec une


- tendance à la stabilisation.
En alternance à Betula Pubescens et Alnus Glutinosa il reperméabilise les
artères et augmente les oscillations surtout dans les artérites de l'adulte,
évoluant précocement.

Trachéites de I'enfance.
-
Remèdes complémentaires

Ce sont les complémentaires de Alnus Glutinosa dont il caractérise un type


de terrain oscillant entre l'aulnaie et I'ormaie.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb : atpha J| beta : gamma JJ : alpha : beta f: gamma Jf :


Floculations
Tal : Cal : CetJ CuJ BJ Ph !zn1 : Popl = lodl:

5.1
Résumé des floculations

Hyper : Cet Cu B Ph
CuBPh

Hypo : Ta Ca Zn Pop lod


Ca Zn Pop lod
Zn Pop lod

Action cytologique et sur la coagulation

Combat la tendance thrombophilique.

52
FRAXINUS EXCELSIOR

Ecologie et phytosociologie

Parmi les essences hygrophiles Fraxinus Excelsior n'est pas une essence
pionnière car c'est une espèce des plus exigeantes à l'égard du sol évitant la
stagnation des eaux mais préférants les vallées alluvionnaires fertiles. Fraxi-
nus existe dans un groupement sylvatique sur sol mouillé mais pouvant
tolérer une déssication temporaire en été, le drainage trop poussé condui-
sant à la Chênaie-Charmaie.

lndications thérapeutiques

Complémentaires de Alnus et Ribes dans les troubles du catabolisme


surtout des nuc!âr protéines.
Diminue l'acide urique, le cholestérol, avec légère action sur l'urée.
Associé à la feuille (1er décim) le bourgeon agit comme antalgique
antiarth ritique.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
AInus Glutinosa, Populus Nigra, Quercus Pedunc.
Carpinus Betulus, Ulmus Campestris.
Strate arbustive
Ribes Nigra, Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Viburnum Lantana, Ligustrum
Vulgare.

Syndrome Biologique

Globulines Euglobulines

Alb:alpha: betal: gurnru: alphaJf betal: gamma:

53
Floculations
Tal: CaJl: Cet : Cu : B1: Ph = Znl PoP: lodt =

Résumé des lloculations

Hyper : CaZn

Hypo : Ta Ca B lod
Ca B lod

Action cytologique et sur la coagulation

Pas d'action sur le myélogramme ni le TEG.

54
ULMUS CAMPESTRIS

Ecologie et phytosociologie

Très exigeant par rapport au sol, I'orme demande un terrain meuble,


profond, frais, riche en humus, les terres alluvionnaires lui conviennent très
bien dans un climat tempéré; essence de lumière, il réclame le dégagement
complet de la cime, aimant l'état isolé, il peut pousser dans l'aulnaie,
peupleraie, les forêts riveraines sur alluvions, les lisières de bois ou I'ormaie
rudérale.

lndications thérapeutiques

Grand remède de transition en complément avec d'autres bourgeons.


Action marquée dans les différents troubles du catabolisme des nuclé-
- oprotéines; acide urique, goutte.

Action secondaire sur l'urée et le cholestérol.


-
Action marquée dans les tendances de I'organisme à transférer à la peau
- sous forme d'eczéma vésiculeux non infecté ses troubles endogènes,
agissant également sur certaines diarrhées, leucorrhées liées à des
métastases fonctionnel les.
Ces métastases sont le fait d'un tissu ou de plusieurs tissus arrivant au
début d'une fibrosclérose hypergamma, dont le métabolisme diminue
fortement et s'équilibrant par des réactions de suppléance en débloquant
les rhacrophages hépatiques.

Avec Rosa Canina herpès récidivant, herpes oculaire.


-

Remèdes complémentaires

55
Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Corylus Avellana, Quercus Pedunc, Fraxinus
Excelsior.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Ribes Nigra

Syndrome Biologique

Globulines Euglobulines
Albl alpha Jf : Oetal: gammaJf atpha f : betaJ: gammaJ

Floculations
raJl: CaJ: Cet: Cul: BJl: Ph lznl popJ todJ:
Résumé des Floculations

Hyper : Ta Ca B Ph Zn Pop lod


CA B Ph Zn Pop tod
B Ph Zn Pop tod
Ph Zn Pop tod
Zn Pop lod

Hypo : Ta Cu B

Ââ,tm cÿtÜthOtue ef s.rr rh coegnrrhttm

Action sur les macrophages hépatiques (Kuppfer)


Action sur la coagulation : légère action thrombophilique

56
RIBES NIGRA

Ecologie et phytosociologie

Le Cassis est un arbuste pionnier des régions septentrionnales de I'Eurasie


s'étant adapté par la culture assez loin de son aire originelle; il était inconnu
des Grecs et des Romains, c'est en 1712 que son usage et sa culture se
vulgarisent.

"Le traité du Cassis" fut réédité de nombreuses fois vers 1750. Présenté
comme une panacée, le cassis tomba dans l'oubli au 18ème siècle pour
reprendre au 19ème. ll s'est adapté aux terres tourbeuses et à l'aulnaie
frênaie.

lndications thérapeutiques

ll domine avec I'Aulne et le Bouleau.


La phase primaire inflammatoire et il est déterminant si cette phase est à
- prédominance allergique. ll agit donc en complémentaire de tous les états
inflammatoires muqueux des tractus respiratoires, du tractus digestif et
du tractus urinaire.
Par la stimulation des 11 oxystéroides, il stimule le catabolisme de l'urée,
- de l'acide urique et du cholestérol.
ll agit sur certains syndromes urticariens aigus : oèdeme de Quincke,
- sensi bi I isation médicamenteuse.

ll agit sur les accidents anaphylactiques suite d'antibiothérapie et après


- piqures d'insectes (Alnus Glutinosa).

Dans la glomérulonéphrite aigue post-infectieuse avec séquelles de


- foyer microbien, Ribes accélère fortement le processus de résolution de
I'affection.

Agit dans les états grippaux avec Alnus Glutinosa (125 gouttes alternées
- toutes les 2 à 3 heures) (Betula Pubescens).
Est complémentaire d'autres bourgeons dans l'arthrose de l'adulte hypo-
- métabolisé.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Betula Pubscens, Populus Nigra,,Fraxinus Excelsior, Quer-
cus Pedunculata.

Strate arbustive
Néant

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphal betaJ: gammal = alphaf : betaf : gamma

Floculations

Taf : CaJl Cetl : CUJ B1 Phl zn jî Popf lod I

Résumé des floculations

Hyper : Ca Cu Zn

Hypo : Ta Ca Cet B Ph Zn Pop lod


Ca Cet B Ph Zn Pop lod
Cet B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod
Zn Pop lod

Action cytologique et sur la coagulation

Stimule très nettement l'éosinophilie.

58
ROSA CANINA

Ecologie et phytosoclotogie

lnnombrables sont les variétés de roses sauvages répandues un peu


partout, côtes, haies, talus, lisières de forêts de toute l'Europe, le Nord de
l'Afrique et une grande partie de l'Asie. Rosa canina peut former à la lisière
des bois des barrières impénétrables. Poussant dans les pelouses calcicoles
sableuses, les pelouses arides sur pentes rocailleuses exposées au Sud, dans
l'Ormaie rudérale, la chênaie frênaie calcicole, la chênaie pubescente, Rosa
Canina est caractérisé par son adaptabilité et sa vigueur d'expansion.

lndications thérapeutiques

Rosa canina, est un remède d'inflammation localigée à répétition. otite,


- amygdalite, furonculose, inflammation periunguéale.

Rosa Canina trouve également son utilisation comme régénérateur


- d'inflammations muqueuses récidivantes, pharyngite, trachéobronchite,
colite etc ...
Chez l'enfant il est le complémentaire des deux remèdes à action
- ostéoblastique (Betula verrucosa et Abies Pectinae) quand les troubles
de croissance sont liés à des inflammations récidivantes. Rhinite, tra-
chéobronch ite chron ique.

Avec Cornus Sanguinea, Rosa Canina agit dans le goitre euthyro'idien


- (adénome).

Avec Buxus Sempervirens (2 x), Rosa Canina agit sur I'eczéma pustu-
- leux palmo-plantaire.

Avec Pinus Montana Rosa Canina agit dans l'ostéoporose post-méno-


- pausique.

Avec Ulmus Campestris : herpes récidivant et oculaire.


-
Remèdes comp!émentaires

59
Strate arborescente
Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Pedunculata, Ulmus Cam-
pestris, Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fagus Sylv.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Buxus Sempervirens, Crataegus Oxyc., Ligustrum Vul-
gare, Viburnum Lantana, Berberis Vulgaris, Juniperus Communis'

Syndrome biologQue

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha J : beta : gamma Jî alpha Jî : beta : gamma f

Floculations
Ta : CaJ: CetlJ = CuJl: BlJ: p6 lZn: Popf lod :
Résumé des floculations

Hyper : Ca Cet Cu B Ph
Cet Cu B Ph
CuBPh

Hypo : Cet Cu B Pop


Cu B Pop

60
CORNUS SANGUINEA

Ecologie et phytosociologie

Le cornouiller sanguin se rencontre dans toute I'Europe surtout sur les


collines calcaires, son bois est dur et tenace et peut devenir envahissant par
ses rejets et ses drageons.
C'est un arbuste pionnier du prébois et de l'évolution sylvatique de la lande
surtout sur terrain calcaire, il accompagne la chênaie charmaie, vit dans
I'ormaie rudérale, la chênaie frênaie calcicole.

lndications thérapeutiques

Le grand remàJe des états thrombotiques aigus, de la nécrose aigue


- tissulaire, de I'infarctus où qu'il soit.

Préventif de I'infarctus en formation il résout I'infarctus néoformé, mais


- n'est indiqué que dans la phase d'invasion car son complémentaire
(Alnus Glutinosa) sera le meilleur remède des suites de l'infarctus.

ll est très actif également dans les traumatismes fermés du Thorax avec
- fracture pluricostale et hémopneumothorax suffocant.
ll excelle dans toutes les hémorragies posttraumatiques craniennes,
thoraciques ou abdominales. (Résorbant non chirurgical)

Avec Crataegus Oxyc, il sera un remède de la coronarite thrombotique


- en résolvant les microthrombus en formation et empéchant I'infarcisse-
ment des coronaires.

Avec Virbunum Lantana, Cornus Sanguinea est un excellent remède


- d'hyperthyroiUie (maladie de Basedow) avec signe de thyrotoxicose,
tachycardie, amaigrissement, tremblements des extrémités, thermopho-
bie, irritabilité, hyperémotivité, diarrhée
modéré diffus vasculaire
- Goitre
Exophtalmie
-
61
Dans les complications cardiaques de la thyro-toxicose, alternance de
- Cornus sanguinea, Viburnum Lantana, Crataegus Oxyc. (attention pas
d'action dans I'adénome thyroidien toxique)
Avec Rosa Canina, Cornus Sanguinea, agit dans le goitre simple euthy-
- roidien.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Pubescens, Betula Verrucosa, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana,
Populus Nigra, Carpinus Betulus, Quercus Pedunc., Fagus Sylvatica, Ulmus
Campestris, Acer Campestris.

Strate arbustive
Juniperus Communis, Crataegus Oxyc., Rosa Ganina, Buxus Sempervirens,
Ligustrum Vulg., Mburnum Lantana.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 atpha Jî beta J : gamma Jî alpha J neta îJ gamma J

Tests de floculations

ral : Caf : Cetf : Cul: B1: PI: zntr1 eoJllod : I

Résumé des floculations

Hyper : Ta Zn Po
Zn Po

Hypo : Ca Cet Cu B P Zn Po lod


Cet Cu B P Zn Po lod
CuBPZnPolod
BPZnPolod
P Zn Po lod

62
Action cytologique
Stimule les cellules de la Kuppfer du foie.
Stimule les mastocytes et plasmocytes de la moëlle osseuse.
Activité sur Ia coagulation
Allonge les constantes longitudinales.

La strate arborescente, Alnus Glutinosa, Betula Pubescens, populus Nigra,


Fraxinus Excelsior, Ulmus Campestrie, la strate arbustive, Ribes Nigra, Rosa
Canina et Cornus Sanguinea forme les piliers de la phase exsudative
inflammatoire tissulaire, phase liée surtout à la lignée myélocytaire et à la
dégénérescence fibrinoïde des protéines.

Les remèdes pour la plupart ne sont pas exclusifs de cette phase car il
peuvent agir sur plusieurs terrains, les arbres poussant sur dlfférents sols. ll y
a donc entre la forêt humide dominée par l'Aulne et ses 4 satellites et la
pathologie réactionnelle hyper alpha et hyper alpha gamma de l'individu,
pathologie liée à l'agression primaire, un parallélisme frappant dominant la
prescription.

L'humus est la réaction minérale élaborée en interreaction avec la forêt.


L'arbre par sa lignification rappelle au mieux sur le plan d'un premier stade
vitalisant cette évagination objective du sol minéral. C'est le méristème
structuré de ces arbres et arbustes qui induit une stimulation mésenchyma-
tense liée à la phagocytose micro et macrophagique.

ll existe ainsi une analogie frappante entre l'évolution de la forêt et les


stimulations des lignées sanguines. Tous ces arbres et arbustes de la forêt
pionnière stimulent la lignée myélocytaire microcytaire ou macrocytaire et
d'autant mieux qu'ils poussent sur un humus humide et peu élaboré; si
l'humus s'élabore et s'assèche ces arbres ne poussent plus et ne trouvent
plus leur vraie indication biologique.

Cette forêt pionnière comprenant :

1- L'aulnaie àsphaignes
2- Le taillis tourbeux
3- L'aulnaie frênaie
4- L'aulnaie peupleraie
5- Les forêts riveraines sur alluvions.

63
La forêt mésophile ou mésoxérophile comprend :

1) La forêt à bonne nitrification (mull)


A) Climat estival chaud et sec
- Chênaie-charmaie
pubescente
- Chênaie
B) Climat estival humide et pluvieux
les hêtraies
- les Tiliaies - acéries
- la chenaie frenaie (Ca)
-
2) Sols très acides (mor)
Chênaie oligotrophe
-
3) Sur tous les sols après action polluante de I'homme
Ormaie rudérale
-
Alors que dans la forêt hygrophile on peut considérer que l'aulne domine,
le chêne domine la forêt mésophile alcaline et le hêtre la forêt qui tend vers
l'acidification et le froid.

lci la phytosociologie retrouve l'évolution palynologique de la forêt. La


phytosociologie et la palynologie se retrouvent dans la stimulation des
cellules de la moëlle osseuse.

64
CORYLUS AVELLANA

Ecologie et phytosociologie

Très répandu, le noisetier recherche les sols frais meubles et fertiles;


robuste, essence de lumière, il a une croissance rapide. Très recommandé
dans les sous-étages comme plante améliorante il alcalinise les sols acidi-
fiés. ll pousse à la jonction de l'aulnaie avec la chênaie confirmant sa
situation palynologique, on le trouve dans I'aulnaie peupleraie, la chenaie-
charmaie et l'ormaie rudérale.

lndications thérapeutiques

Antiscléreux, artérites des membres inférieurs pouvant a!!er jusqu'à la


gangrène sénile localisée.

Antianémique, action sur l'erythropoiese, agit dans I'anémie hypochro-


me ou microcytaire suite d'affection digestive, état cirrhotique ou de
saignement digestif.
Anticirrhotique, cirrhose alcoolique non ascitique ou séquelles post-
hépatiques non aggressives.

Associé aux feuilles (lX) le bourgeon agit dans la stase circulatoire : stase
pulmonaire, oedème des membres inférieurs, dans les ulcères variqueux,
les ulcères nécrotiques.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Alnus Glutinosa, Populus Nigra, Ulmus Camprestris, Carpinus Betulus, Fra-
xinus Excelsior, Quercus Pedunc.
Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha | : beta Jf : gamma J| alph6 : beta : gamma I

Floculations

TalJ: Ca: CetlJ: aJl: Ph lznl: Popll: lodl:


Résumé des floculations

Hyper : Ta Cet B Ph Pop


Cet B Ph Pop
B Ph Pop

Hypo : Ta Cet Cu B Zn Pop lod


Cet Cu B Zn Pop lod
Cu B Zn Pop lod
B Zn Pop lod
Zn Pop lod

Action cytologique

Action sur Ie myélogramme


Stimule l'érythropoTese et la granuloporése
Action sur la coagulation
Normalise la thrombophilie moyenne.

66
QUERCUS PEDUNCU1ÂTA

Ecologie et Phytoeociologie

Emblème de la force tranquille, le chêne est indifférent à la nature


minéralogique du sol : essence de lumière, robuste il possède une grande
longévité. C'est une essence qui appelle un sous-étage pour la protection du
sol. C'est I'arbre par excellence de la forêt mixte (palynologie) allant des
forêts riveraines sur alluvions, la chênaie charmaie, la hêtraie chênaie, la
chênaie acidophile, la chênaie sessiliflore calcicole.

lndications thérapeutiques

Action cortacosurénalienne : stimulation des hydroxycorticoïdes ('17 -


- OH) urinaires.

Etats de légère dénutrition, surmenage, fatigue, (associé au gland de


- Quercus pedunc.) hypotension.

Complémentaire de nombreux bourgeons.


-
Avec Cornus Sanguinea état de choc, cyanose, collapsus vasculaire.
-
Remèdes complémentaires
Strate arborescente
Tous les arbres

Strate arbustive
Tous les arbustes.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines
Albl alphaJf : betal : g"rr" = atphal betal samma =

67
Floculations

Ta,l : Ca : CetJl: Cu = BJ: Ph : znJl: Popl lod =

Résumé des floculations

Hyper : Ta Cet B Zn
Cet B Zn

Hypo : Cet Zn Pop

68
CARPINUS BETULUS

Ecologie et phytosociologie

Le charme est un arbre social excellent dans le taillis, peu exigeant par
rapport au sol, en mélange avec d'autres essences il les protège par son
action améliorante sur l'humus, il participe à la chênaie charmaie, à la
chênaie frênaie calcicole et la chênaie hêtraie acidophile.

lndications thérapeutiques

Thrombopénie acquise surtout par auto immunisation et immuno-aller-


- gie médicamenteuse.
Thrombopénie après splénectomie.
-
Thrombopathie acquise surtout post-médicamenteuse.
-
lntoxication par les anticoagulants.
-
Périartérite noueuse post-médicamenteuse.
-
Avec Cornus Sanguinea : hémorragie par anticoagulant.
-
Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Corylus Avellana, Fraxinus Excelsior, Fagus Sylv., Populus Nigra, Quercus
Pedunc., llex Aquifolium, Acer Campestris.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus Fructicosus, Rosa Canina,
Viburnum Lantana, Rubus ldaeus, Buxus Sempervirens.

Syndrome biologique

Albl alphaJl : betal : gammaJJ : alphaf betaf gammaJ

69
Floculations

rall : CalJ : Cetf Cu : Bl Ph : Zn: popJ roa :


Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Pop
Ca Pop

Hypo : Ta Ca Cet B
Ca Cet B

Action cytologique et sur la coagulation

Action sur myélogramme : stimulation de la lignée mégacaryocytaire.


Action sur la coagulation : augmente les constantes tranversales dimi-
nuées par augmentation quantitative et qualitative des plaquettes, augmente
le PTT, raccourcit les constantes longitudinales, raccourcit le temps de
saignement allongé.

70
FAGUS SYLVATICA

Ecologie et phytosociologie

Le hêtre, qui peut donner de magnifiques forêts, est un arbre assez


conditionné, délicat; c'est une essence d'ombre demandant un couvert de
longue durée, aimant un climat tempéré avec atmosphère humide, étés sans
trop fortes chaleurs ou sans longues périodes de sécheresses hivers sans
froids trop prolongés et rigoureux.
lndifférent à la nature minéralogique du sol, il est assez exigeant con-
cernant la richesse en humus.

Dans son milieu naturel, son couvert épais et ses détritus abondants
exercent une action bienfaisante sur le sol et les autres espèces. Toutefois
cette action est limitée, car il constitue un danger pour les essences de
lumière, qu'il tend à étouffer, et pour le sol et l'humus qu'il tend à dégrader
en I'acidifiant.

ll confirme l'étude palynologique, s'inscrivant dans les différentes chênaies


mais ne devenant dominant que dans la hêtraie calcicole (dense) et les
chênaies en voie d'acidification.

I ndications thérapeutiques

Fagus est le remède de I'hypogammaglobulinémie post lésionnelle


- c'est-à-dire celle qui est liée à une librosclérose dépendant soit de
dysfonction nements neu rogènes soit d'hypoimmunité légère : dépression
hypoimmunisante après un choc ou un chagrin que le malade peut
difficilement surmonter. ll peut agir aussi dans l'hypoimmunité post-
inflammatoire fibroscléreuse mais non due à des suppurations chro-
niques avec tendance vers l'amylose. Le hêtre dénote un terrain fibrosclé-
reux qui Se degrade insidieusement par suite de chocs exagérés dé-
primant les gammaglobulines; il devient complémentaire de Rosa Canina
chez les enfants qui à la suite d'une infection vers trois à quatre mois,
relèvent difficilement leurs immunoglobulines et sont sensibles, par ce
fait, aux infections.

71
,/\
Fibrosclérose respiratoire: alternance de Fagus et Rubus Fructicosus. (tsSS,1
-
Athéromatose à prédominance fibroscléreuse : alternance avec Betula
- Pubescens.

Néphroangiosclérose : alternance avec llex Aquifolium.


-
Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellana, Quercus Peduncalata,
Carpinus Betulus, Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Betula Verrucosa,
Betula Pubescens.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus,
Buxus Sempervirens, Rosa Canina, Viburnum Lantana, llex Aquifolium.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines
Albl alphal : betal : gammal alphaJ: betaJ:gammal :

Floculations
ral : CaJ : Cet : Cu : BJ : ph = Znl : popf : tod :
Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca B

Hypo : Zn Pop

Action cytologique et sur la coagulation

Action cytologique : agit sur les macrophages hépatiques (Kuppfer)


Action sur la coagulation : mineure et ambivalente.

72
CRATAEGUS OXYACANTHA

Ecologie et phytososiologie

L'aubépine est peu exigeante par rapport au sol. Son bois est dur et lourd.
Sa croissance est active et sa longévité assez grande, répandue dans toute
l'Europe sauf dans la région de I'olivier, l'aubépine pousse dans la chênaie
charmaie, la chênaie frênaie calcicole, la frênaie acéraie sub montagnarde.

lndications thérapeutiques

Syndrome neurocardiaque : anxiété précordiale sine materia, angine de


- poitrine. Sa prédominance d'action se marque sur la phase de repolari-
sation de l'électrocardiogramme en corrigeant surtout les décalages ST.
Arythmie extrasystolique.
-
Angine de poitrine (avec Cornus Sanguinea) l'action sur I'E.C.G. est
- nettement renforcée avec Cornus Sanguinea qui donne une protection en
cas de prédisposition à I'infarctus.
Avec Viburnum Lantana, asthme à dyspnée continue non allergique
- d'origine intrinsèque.

Associé aux sommités fleuries (lX) le bourgeon agit très bien et longtemps
- dans les maladies dégénératives et le cæur sénile.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Populus Nigra, Fraxinus Excelsior, Corylus Avellena, Carpinus Betulus,
Quercus Pedunc., Acer Campestris, Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Virburnum Lantana.

73
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphal : betalJ: gammalJ: alphaf : betaf : gamma=

Tests Floculations

rall : Cal : CetJl : Cu : BJ : Ph I: zn Jl : PopJl: lodJ:


Résumé des floculations

Hyper : Ta Cet B Ph Zn Pop lod


Cet B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod

Hypo : Ta Ca Cet Zn Pop


Ca Cet Zn Pop
Cet Zn Pop

Action cytologique et sur la coagulation

Action myélogrammique : augmente légèrement le granulopoTèse par une


stimulation myéloblastique.
Action sur la coagulation : activité thrombophilique importante.

74
ACER CAMPESTRIS

Ecologie et phytosociologie

L'érable champêtre habite I'Europe et l'ouest de l'Asie. Disséminé dans les


taillis des plaines et des collines, l'érable croit assez lentement et donne un
bois dur et homogène; I'arbre est assez exigeant par rapport au sol. ll est
apprécié dans les taillis pour sa vigueur et I'excellente protection qu'il donne
au sol. ll pousse dans la chênaie frênaie calcicole et le frênaie acèraie
sub-montagnarde.

lndications thérapeutiques

Acer Campestris n'a pas d'activité spécifique sur le plan clinique mais il
agit en association.
avec Fraxinus Excetsior
- Lithiase cho!édocienne avec éventuellement angiocholite secondaire
par action sur le foie avec formation d'une bile sursaturée en cholestérol
entrainant la précipitation de cristaux et calculs microscopiques.
avec Tilia Tomentosa
- Névrose d'angoisse par atteinte craintive d'un danger mal défini.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Fraxinus Excelsior, Carpinus Betulus, Quercus ped., Fagus Sylvatica, Tilia
Tomentosa.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Rosa Canina, Viburnum Lantana.

75
Syndrome biologQue

Globulines Euglobulines

Atb: atphall : betalJ : gammal : atphaf : betal : gammaJ:

Test de floculation

TalJ : Cal : Cetl : Cul : BlJ: P : znJl: Po : lodJ:


Résumé des floculations

Hyper : Ta B Zn lod
B Zn lod

Hypo : Ta Ca Cet Cu B Zn
Ca Cet Cu B Zn
Cet Cu B Zn
CuBZn

Action cytologique et sur la coagulation

Action sur la coagulation : légère activité antithrombophilique.

76
TILIA TOMENTOSA

Ecologie et phytosociologie

Essence robuste, le tilleul réclame un sol profond, divisé, frais. Son bois
d'un blanc rougeâtre est de médiocre qualité, il peut vivre plusieurs siècles, il
vit dans le chênaie frênaie calcicole, dans la frênaie acéraie sub montagnar-
de et dans la chênaie sessiliflore calcicole.

lndications thérapeutiques

comme Acer, Tilia n'a pas une action déterminante isolée sauf une action
antispamodique et hypnotique douce

Avec Acer Campestre : Névrose d,angoisse mal définie

Avec llex Aquifolium : Epilepsie, petit mai par brève suspension de


conscience (absences de 5 à 15 secondes) avec des automatismes simples
mais sans souvenir.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, euercus pendunc.,
Fagus Sylvatica, Betula Pubesc, Betula Verrucosa.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Viburnum Lantana, Rosa Canina, llex
Aquifolium, Rubus ldaeus.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl atphall : betall : OammaJl = alphaf : beta:gamma:

77
Tests des floculations

Tal : Ca : Cel : Cul : BJ P : Znleof : lodf :


Résumé des floculations

Hyper : B Zn
Hypo : Ta Cet Cu Pop lod
Cet Cu Pop lod
cu pop lod
r.r
t._/
Action cytologique et sur la coagulation

Activité myélogrammique : légère stimulation de la granulopoïèse.


Activité sur la coagulation : diminue les constantes tranversales et allonge
légèrement les constantes longitudinales.

78
VIBURNUM LANTANA

Ecotogie et phytosociologie

La viorne mancienne est un petit arbrisseau aux rameaux très fexibles


couverts de poils grisâtres, aux bourgeons revêtus de deux petites écailles
caduques; l'écorce fournit de la,glu, ses feuilles sont denticulées, grisâtres et
poilues et plissées. Vit surtout dans les haies, les collines de la chênaie
frênaie calcicole.

!ndications thérapeutiques

Action sur I'appareil respiratoire


Asthme surinfecté sur terrain allergique.
-
Eczéma atopique avec Melittis Melyssophylum
- En alternance avec erataegus Oxyc. : asthme non allergique à dyspnée
continue d'origine intrinsà1ue.
En alternance avec Cornus Sanguinea (Mal de Basedow)

Remèdes complémentaires.

Strate arborescente
Acer Campestris, Carpinus Betulus, Fraxinus Excelsior, Quercus Pedonc,
Fagus Syl., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Crataegus Oxyc., Juniperus Communis.

Syndrome biologique
^)
Globulines Euglobulines

Albl alphalJ : betal : OammaJl : alpha:betal gammaf

79
Tests des floculations

Tal: Cal: CetJ CuJ B1: Ph -- Zn: PoplJ: lodl:


Résumé des floculations

Hyper : Cet Cu Pop

Hypo : Ta Ca B Pop lod


Ca B Pop lod
B Pop lod

Action cytologique et sur !a coagulation

Stim u le la gnée granulopoiétique éosinophile.


I i

80
JUNIPERUS COMMUNIS

Ecologie, phytosociologie

Le genévrier commun est un arbuste de quelques mètres, touffu, buis-


sonnant, se trouvant dans les clairières, les landes, les pâturages, les côteaux
incultes. ll est commun dans tout l'hémisphère boréal. Arbre résistant au
froid et à la chaleur il est indifférent à la nature du sol. ll fait partie de la
végétation mésoxérophile des pelouses et des landes pour faire partir des
plantes du prébois xérophile calcicole.

lndications thérapeutiques

lnsuffisance hépato cellulaire : hépatite chronique persistante, hépatite


- médicamenteuse et toxique.

Cirrhose alcoolique hypertrophique.


-
Hypertension Portale.
-
Varices oesophagiennes et gastriques.
-
Ascite débutante.
-
Pyélonéphrite chronique.
-
Alterné avec Calluna Vulgaris, Lithiase rénale calcique (oxalatique)
-
Alterné avec Berberis 3 x , colique hépatique récidivante.
-
Remèdes comPlémentaires

Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Sorbus Domestica.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Berberis Vulgaris, Rosa Canina, Viburnum Lantana,
Calluna Vulgaris.

81
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines
Alb 11 alpha |,1, beta |J gamma J atpha : beta J gamma fJ

Floculations

TaJl: CaJ CetJf Cu = BJ Pl,ZnJ popl rodJl =

Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Cet B Ph Zn Pop tod


Ca Cet B Ph Zn Pop tod
Cet B Ph Zn Pop tod
B Ph Zn pop tod
Ph Zn Pop lod

Hypo : Ta Cet lod

Action cytologique sur la coagulation

Action thrombophilique.

82
RUBUS IDAEUS

Ecologie, phytosociologie

Rubus ldaeus ou framboisier, est une plante indicatrice d'une certaine


dégradation du sol, par bloquage acide de propriétés fertilisantes de l'hu-
mus. ll vit dans la chênaie sessiliflore silicole et le hêtraie chênaie acidophile.
C'est la forêt qui se dégrade, s'acidifie, adaptée au sols lessivés, aux sables
argileux où les coupes entrainent la poussée des ronces.

lndications thérapeutiques

Hypogonadisme féminin (aménorrhée, pilosité) de la puberté.


-
Ménorrhagie de la ménopause par hyperplasie endométriale.
-
Aménorrhée secondaire des ménopauses précoces iatrogènes.
-
Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubesc., Fagus Sylvatica, euercus pedunc, Casta-
nea dent., Carpinus Betulus, Tilia Tomentosa.

Strate arbustive
llex Aquifolium, Rubus Fruc.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb : alpha J beta : gamma Jf alpha f beta : gamma I


Tests des floculations
Tat : Cal : Cet : Cu : B1 P 11 : znJ PopJ lodl

83
Résumé des floculations

Hyper : Ph Zn Pop

Hypo : Ta Ca B Ph lod
Ca B Ph lod
B Ph lod

Action cytologique et sur la floculation

Néant.

84
RUBUS FRUCTICOSUS

Ecologie et phytosociologie

Les ronces aux multiples formes sont la signature de la dégradation


forestière avec lessivage et acidification du sol. Très abondantes dans les
coupes où elles peuvent tout étouffer, elles font partie de la hêtraie chênaie
acidophile et peuvent s'installer en bordure de certaines tourbières.

I ndications thérapeutiques

lnsuffisances respiratoires obstructives :

Bronchite chronique obstructive (diminution du VEMS)


-
Emphysème (Diminution du VEMS et augmentation de V.R. (volume
- résiduel.) Mais n'agit plus s'il y a augmentation de la CR (Capacité
respiratoire).

Avec Pinus Montana : ostéoporose sénile et arthrose.


-
Avec Fagus Sylvatica : Néphrite interstitielle chronique suite de pyéloné-
- phrite (peu d'action en cas de prise longue de phénacetine)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Quercus Pendunc., Betula Pubescens,
Alnus Glutinosa.

Strate arbustive
Ribes Nigra, Rubus ldaeus, llex Aquifolium

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 atpha Jf : beta I gamma J : alpha Jf beta J gamma J

85
Floculation

Tat CaJl : Cetl Cul BJ PJ znlJ : Popl lodf


Résumé des floculations

Hyper : Ca B Ph Zn
BPhZn

Hypo : Ta Ca Cet Cu Zn Pop lod


Ca Cet Cu Zn Pop lod
Cet Cu Zn Pop lod
Cu Zn Pop lod

86
!LEX AQUIFOLIUM

Ecologie et phytosociologie

Cette espèce tres répandue supporte assez bien le couvert et forme dans
certaines forêts un sous-bois complet qui constitue un obstacle à la régéné-
ration naturelle; de croissance lente, aux feuilles polymorphes, au sexe
parfois variant d'une année à I'autre sur le même pied. Le houx évite les
régions calcaires, la haute montagne; l'écorce renferme du tanin, un principe
amer, de la résine et une matière visqueuse utilisée pour obtenir de la glu.
Arbuste toujours vert, il est le seul représentant en zone tempérée des 300
espèces tropicales et subtropicales.

Le houx fait partie de la hêtraie chênaie acidophile, de la hêtraie calcicole,


et de la chênaie sessiliflore silicicole.

I ndications thérapeutiques

Action en complémentaire
avec Fagus Sylvaüca : insuffisance rénale par néphroangiosclérose.

avec Betula Verrucosa : Hyperphasie fibroadénomateuse des seins d'évolu-


tion bénigne.
avec Tilia Tomentosa : Epilepsie (petit mal)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Quercus Pedunc., Carpinus Betulus, Fagus Sylvatica, Betula Verrucosa,
Betula Pubes, Castanea Sat., Tilia Tomentosa, Sorbus Domestica.

Strate arbustive
Rubus ldaeus, Rubus Fructicosus.

87
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 atpha Jî = beta J samma f alpha J beta J gamma JJ :


Floculations

Tal : Ca : CetJ Cu : BJ PJ Znl : Popl : lodlJ

Résumé des floculations

Hyper : Cet B Ph lod


B Ph lod
Ph lod

Hypo : Ta Zn Pop lod


Zn Pop lod

88
CASTANEA SATIVA

Ecologie et phytosociologie

Essence demandant un sol calcifuge, le châtaignier s'installe dans la


chênaie sessiliflore silicole, dans un variante appauvrie avec régression de la
plupart des espèces phanérogamiques. ll serait venu d'lran il y a 25 siècles.

lndications thérapeutiques

Une bonne indication avec Aesculus Hippocastanum

- Erythème eczématisé périulcéreux ou non des membres inférieurs


associé à la feuille (1 x) le bourgeon agit dans la cellulite (angiocapillarite
- sous-cutanée)

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Verrucosa, Betula Pubescens, Quercus pedunc, Tilia Tomentosa,
Fagus Sylvatica.

Strate arbustive
llex Quifolium, Rubus ldaeus.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 atpha Jf : beta : gamma I atpha |J : beta J gamma t


Floculations

Ta : CaJ CetlJ Cul B1 Pî Zn : po : todJ

89
Résumé des floculations

Hyper : Ca Cet lod


Cet lod

Hypo : Cet Cu B Ph
CuBPh

90
SORBUS DOMESTICA

Ecologie et phytosociologie

Sorbus domestica ou cormier est un arbre méditerranéen de la famille des


Pomacées et qui s'est adapté dans la chênaie pubescente de nos forêts.
Cette espèce aime la lumière, préférant les sols calcaires, profonds et épais
pour son enracinement pivotant; de croissance lente il vit 5 à 600 ans
présentant un bois des plus homogènes des plus durs et des plus compacts.
Ses bourgeons sont visqueux et sans poils.

lndlcations thérapeutiques

Agit dans les syndromes pléthorique veineux avant l'accident thrombo-


tique; lourdeur des membres avec acroparesthésies.
Après accident thrombotique veineux : Alnus Glutinosa.

Certai ns bourdonnements d'oreille.

Troubles liés à I'hyperviscosité et le ralentissement de la circulation.

Remèdes complémentaires

Avec Viburnum Lantana


La surdlté par tympanosclérose qui se manifeste dans les deux sexes; elle
débute à tout âge et augmente à chaque rhume, le tympan est souvent
épaissi sclérosé, enfoncé avec la trompe plus ou moins obstruée.
La surdité brusque par spasme vasculaire; avec bourdonnements, ver-
tiges légers et plénitude de l'oreille, suite de catarrhe tubotympanique aigu.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Verrucosa

91
Strate Arbustive
Berberis Vulg. Juniperus Communis, Viburnum Lantana, Rosa Canina.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines i

Albl alphall : betal : OammaJl = alphaJJ: betaf : gamma:

Floculations

TaJ : Ca : J Cetl : Cul : B1 = Phl : Znl : pop : todJ :


Résumé des llocutations

Hyper : Ta Ca lod

Hypo : Cet Cu B Ph Zn
CuBPhZn
BPhZn

Action cytologique et sur la coagulation


' Action
sur la coagulation : corrige une hypocoagulation, définie par un fort
allongement des constantes longitudinales avec une incidence ambivalente
sur les constantes tranversales.

92
BETULA VERRUCOSA

Ecologie et phytosociologie

Betula verrucosa est avec Pinus sylvestris le formateur de l'humus brut, le


régénérateur du terrain dégradé, mais Betula dépasse Pinus Sylvestris
comme colonisateur de terre inculte. ll a par son système radiculaire le génie
de la préparation d'un sol sec. (Alnus Glutinosa humide). ll domine la forêt
issue des pelouses héliophiles ou des terrains stériles issus de la lande sèche
ou régénère la forêt silicique en voie de dégradation.

lndications thérapeutiques

ll agit dans la phase de croissance ou de régénération d'un organe


surtout osseux.
Remède à donner en alternance

1 - Avec Abies Pectinea; action ostéoblastique nette dans les ostéochon-


drites juvéniles, I'ostéomyélite chronique, le rachitisme, les caries den-
taires infantiles.

2- Avec llex Aquifolium


Hyperplasie fibroadénomateuse des seins d'évolution bénigne.

Remèdes comPlémentaires

Strate arborescente
Betula Pubescens, Abies Pectinea, Pinus sylvestris, castanea sat., Quercus
Pédunc., Tilia Tomentosa, Fagus Sylvatica.

Strate arbustive
Cornus Sanguinea, Juniperus Communis, llex Aquifolium, Rubus ldaeus,
Rubus Fructicosus, Calluna Vulgaris, Vaccinium V.l.
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphal : betalJ : gammal : alphaf| : beta: gamma:

Floculations
TaJ Ca j CetJ Cul: BJl: P : ZnJ Popl} lodf =

Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Cet B Zn Pop


Ca Cet B Zn Pop
Cet B Zn Pop
B Zn Pop

Hypo : Cu B Pop lod


B Pop lod

Action cytologique et sur la coagulation

Action sur la coagulation : légère action ambivalente.


Activité histologique : importante : stimule histologiquement les macro-
phages kuppferiens et spléniques, ainsi que certaines cellules de la rate, du
rein et de I'os.

94
PINUS MONTANA

Ecologie et phytosociologie

La caractéristique des Pins est de former de I'humus brut et de régénérer


de nombreux terrains dégradés (surtout Pinus Sylvestris). Son exigence
faible à l'égard de la richesse du sol en matière nutritive, son indifférence à la
nature minéralogique de ce dernier fait que sa plantation est facile mais, par
la chute de ses aiguilles acides, Pinus entraine une stérilisation de la plupart
des autres espèces.

lndications thérapeutiques

Action régénératrice sur les tissus durs os et cartilages, arthrose, ostéo-


porose.

Remèdes complémentaires :

Pinus Montana et Rosa Canina sont surtout actifs dans I'ostéoporose post
ménopausique.

Pinus Montana et Rubus Fructicosus sont actifs dans I'ostéoporose senile


et I'arthrose en général. (Séquioa en cas d'insuffisance surrénale).

Pinus Montana, Rosa Canina et Rubus Fructicosus : arthrose spécifique


coxarthrose, gonarthrose, spondylarthrose.
Fractures sur terrain sénile.
-
Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Vérrucosa, Abies Pectinea, Pinus Sylves., Quercus Pendunc., Fagus
Sylv.

Strate arbustive
Vaccinium V.1., Crataegus Oxy., Cornus Sanguinea, Rosa Canina, Rubus
Fructicosus, Calluna Vulgaris.
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphal : betal : gammall : alphaJ: betalJ: sammaJl:

Floculations

TalJ: CaJCetJl: crl BlJ: PhJ znJl PopJtodJl

Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Cet B Ph Zn Pop lod


Ca Cet B Ph Zn Pop lod
Cet B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod

Hypo : Ta Cet Cu B Zn lod


Cet Cu B Zn lod
Cu B Zn lod
B Zn lod

96
ABIES PECTINEA

Ecologie et phytosociologie

Le sapin est un arbre délicat nécessitant un abri; il est de croissance lente


pendant sa jeunesse et est assez exigeant quant au climat et sol. Cependant
il a un grand pouvoir de régénération naturelle. ll est planté dans nos régions
et suit l'écologie des autres conifères vivant en athmosphère humide sur sol
silicique. Sambucus Racemosa est un arbre indicateur important d'un climat
et d'un sol propice à son développement.

lndications thérapeutiques

Troubles de croissance
Avec Betula Venucosa
Ostéochondrites juvéniles, ostéomyélite, rachitisme, séquelle de fracture
infantile, caries dentaires.
Avec Betula Verrucosa et Rosa Canina : gros remède pédiatrique, inappé-
tence, rhino pharyngites, trachéobronchites c'hroniques de l'enfant, stimu-
lant de la croissance.

Remèdes complémentaires

Les mêmes que pour Pinus Montana.

Syndrome biologQue

Globulines Euglobulines

albf alpha: OetaJl : gammafJ : alphaf : betal : 9amma1:

Floculations

Taf : CaJl: Cet : Cul: B : Phl : Znl: Popf : lodf :

97
Résumé des floculations

Hyper : néant

Hypo : Ta Ca Cu Ph Zn Pop tod


Ca Cu Ph Zn Pop tod
Cu Ph Zn Pop tod
Ph Zn pop tod

Action cytologique et sur la coagulation

Activité histologie : stimule la croissance osseuse.


Activité sur la coagulation : allonge les constantes longitudinales avec
action ambivalente sur les constantes transversales.

98
VACCINIUM VITIS IDAEA

Ecologie et phytooociologie

L'airelle est un sous arbrisseau social plus rare que la myrtille, son
apparition dénonce une situation à laquelle il faut remédier au plus tôt.
L'airelle dénote une certaine dégradation du sol : insuffisamment protégé
avec état moins favorable des couches superficielles. L'airelle par son
enracinement forme un lacis serré de tiges traçantes et ramifiées sur la partie
superficielle du terrain s'opposant au développement et la germination de
jeunes plantes. C'est une plante vivace des montagnes, qui tapisse çà et là le
sol des forêts de conifères et parsème de ses toulfes buissonnantes les
landes ainsi que les pâturages de nos régions jusqu'à la limite des neiges
éternelles.

lndications thérapeutiques

Nombreux stades de décompensation biologique mais sthénique où I'hya-


linisation du tissu est prédominante.

1) Hyalinose artérielle: athérosclérose hyaline du type sénile où l'élément


thrombotique est hyalinisé avec dégénérescence de la paroi. ll agit à la
fois dans la nécrose torpide des extrémités, la gangrène sénile ou
diabétique et est surtout actif sur les petites artères et artérioles.

2) Hyalinose ovadenne : après la ménopause détermine une réactivation


oestrogénique des ovaires hyalinisés. Action donc dans la postméno-
pause remplaçant les hormones chez les personnes suspectes de forma-
tions tumorales. L'extrait hydroalcoolique de jeunes pousses d'airelle
contient des doses non négligeables d'oestradiol.

3) Action dans beaucoup de tumeurs bénignes hyalinisées (fibromyome


utérin - adénome thyroidien)
4) Hyalinose des exsudats, des thrombus (fibrose hyalinisée), embolie
pulmonaire ancienne, glomérules rénaux hyalinisés par hyalinose tubulai-
re de surcharge.

5) Séquelles hyalines inflammatoires :

Par la modification de l'équilibre acido-basique, les fibrilles élémentaires


sont divisées en protofibrilles. Ces protofibrilles peuvent être scindées en
molécules de tropocollagène par les enzymes protéolytiques des polynu-
cléaires, le phénomène est alors réversible. Mais s'il y a apposition de
protofibrilles plus nombreuses, elles deviennent des masses épaisses,
homogènes, perdant leur structure ondulée caractéristique, c'est I'hyali-
nose conjonctive sur laquelle agit vaccinium vitis ldaea. Dans cette
mesure on peut considérer vaccinium vitis ldaea comme un remède
contre le vieillissement prématuré.

6) Normalise les phosphatases acides - adjuvant dans le cancer de la


prostate.

7) Certains syndromes néphrotiques par hyalinose segmentaire et focale.

Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Pubesc., Betula Verrucosa, Pinus Montana, Pinus Sylvestris.

Strate arbustive
Calluna Vulgaris, Rubus Fructicosus.

Syndrome biologique

Alb 1 alpha Jî beta J gamma J atpha Jî : beta J gamma J

Floculations

TaJ : CaJl: Cetl : Cul : BlJ: PhJ: zn: PoP: lodf

Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca B Ph
CaBPh

100
Hypo : Ca Cet Cu B lod
Cet Cu B lod
Cu B lod

Action cytologique et sur Ia coagulation

Action thrombophilique.

101
CALLUNA VULGARIS

Ecologie et phytosociologie

La bruyère est le témoin de la lande c'est-à-dire de la fin de la forêt. Elle


envahit I'humus acidifié, usé, décomposé, ses racines infiltrent le terrain au
point de former un lacis impénétrable à I'ensemencement d'autres espèces.
C'est la dégradation irréversible du sol où seules deux espèces fécondantes,
Betula Verrucosa et Pinus Sylvestris, peuvent réintroduire le cycle forestier;
la lande peut être tourbeuse humide et acide, mésophile ou sèche, la bruyère
y trouve un terrain de prédilection et son extension est bloquée par le froid.

lndications thérapeutiques

Ce qui caractérise Calluna c'est son syndrome hypoimmun post-inflam-


matoire chronique.
Remède de scléroamylose quand I'hyalinose (hyper, alpha, beta, gamma)
se déprécie vers l'amylose, Calluna Vulgaris est le remède.

Si l'amylose est fixée il est trop tard. Calluna Vulgaris agit dans toute
affection en voie de dégénérescence amyloilde : cerveau, foie, rate, reins,
muqueuses digestives, glandes endocrines et ramène le malade en état
d'hyalinose. (Vaccimium Vitis ldaea)
Agit donc dans les maladies à suppuration prolongée : ostéomyélite
-chronique tuberculose fibreuse, pyélonéphrite chronique, polyarthrite rhu-
matoide.

Remède de néphroamylose.
-
Avec Juniperus Communis : lithiase rénale oxalocalcique.
-
Remèdes complémentaires

Strate arborescente
Betula Verrucosa, Pinus Sylvest.

102
Strate arbustive et herbacée
Vaccinium Vitis ldaea.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha : beta t gamma J alpha t = beta J| gamma 1 :


Floculations

Ta: Caf : Cetl: Cu = 1B: Phl: Zn: PopJ: lod :


Résumé des lloculations

Hypo : Ca Cet Cu Ph Pop


Cet Cu Ph Pop
Cu Ph Pop

L'évolution de la pathologie tissulaire est liée d'une façon formelle à


l'évolution de la forêt; le cycle forestier, dépendant surtout de l'humus, dans
la forêt, médioeuropéenne (climat tempéré) représente un programme thé-
rapeutique parfaitement lié à la dysprotéinémie et aux dégénérescences
protidiques tissulaires.
L'aulne domine la fibrinose, comme tous les arbres de la chênaie mixte
dominent la tendance fibrinostéatosique qui va s'hyaliniser puis se scléroser
avec la formation des hêtraies, dégradation qui évolue avec les Rubus,
remèdes de l'hyalinosclérose, ou par la disparition de la forêt, la lande et les
remèdes de la scléroamylose.

La forêt est une source de vie mais la forêt aussi est une source
thérapeutique méconnue.

103
ARBRES OU ARBUSTES INTRODUITS MAIS NON INTEGRES A LA FORET
MEDIOEUROPEENNE

VITIS VINIFERA

Ecologie et phytosociologie

La vigne est un arbuste sarmenteux, grimpant muni de vrilles oppositifo-


liées. Sa culture attestée en Grèce vers 1700 avant J.C. a formé, en plus du
vin, une thérapeutique unaninement reconnue pendant des siècles, pour
perdre actuellement toute valeur officielle. Ses rameaux grêles présentent de
distance en distance des næuds sur lesquels prennent naissance les feuilles
avec leur bourgeon axillaire, puis les vrilles, enfin les grappes de fleurs qui
toutes deux se développent, à I'opposé des feuilles. Les tiges peuvent
atteindre une longueur considérable; elles sont formées par des portions
successives de rameaux placés bout à bout et issus d'un bourgeon terminal,
qui avec la poussée de la feuille en opposition deviendra latéral, donnant le
rameau suivant. La vigne donne le raisin, un fruit éminemment adapté à
I'individu, réalisant sous forme de jus ou de vin un des dons les plus estimés
de la nature.
La vigne fait partie de vastes panoramas dont la limite Nord coincide à peu
près à la limite septentrionnale des affleurements tertiaires; la vigne pousse
sur un sol caillouteux mais meuble sur des alluvions anciennes, sableuses
et calcaires, à bonne exposition solaire, l'abandon de l'entretien est rapide-
ment suivi par divers rejets d'arbustes, Cornus Sanguinea, Rubus Fructico-
sus, Rosa Canina, et évolue vers l'ormaie rudérale. La vigne semble originaire
d'Asie mineure.

lndications thérapeutiques

Vitis Vinifera agit sur toute affection fibrinohyalinique.

Séquelles de rlrumatismes articulaires aigus avec nette action sur les


antistreptolysines, elle écou rte l'évolution, évite les compl ications.

L'écorce de racines et les radicelles de Vitis Vinifera est un des grands


remèdes de la maladie de CRÔHN (Rectocolite granulomateuse)
Alternance avec Ajuga Reptans.

104
Action nette dans la sarcoildose, avec écorce de racines et radicelles,
- ainsi que dans toutes les affections fixées en hypergamma (syndrome
hyperimmum polyclonal évoluant vers la fibrosclérose).

Remèdes complémentaires

Les adventices des vignobles ne peuvent pas être considérés comme des
complémentaires valables, mais Cornus Sanguinéa, Rosa Canina et Rubus
Fructicosus peuvent être alternés

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl atphall : betal : gammafJ : alphal : betal : gammaJ:

Floculations

T"îJ: CaJ Cet: Cul: BJ: PhJ: Zn 'f :PopJl: lodl:


Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca B Ph Zn Pop
Ca B Ph Zn Pop
B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop
Zn Pop

Hypo : Ta Cu Pop lod


Cu Pop lod

Action cytologique sur la coagulation

Action sur la coagulation : légère action ambivalente sur le TEG.

105
AMPELOPSIS VEITCHII

Ecologie et phytosociologie

La vigne vierge présente une particularité assez remarquable : c'est de


porter à l'extrémité de ses ramifications des vrilles qui servent de ventouses
permettant à la plante d'adhérer fortement aux pierres.

I ndications thérapeutiques

lnduration locale fibreuse


-
lnduration de l'aponévrose palmaire
- Alternance avec Buxus Sempervirens

Adhérences post inflammatoires


- Toujours en alternance avec Buxus Sempervirens (jeunes pousses). Le
buis se rencontre dans la chênaie f rênaie calcicole, dans la tiliaie acéraie
sub montagnarde calcicole, mais fait surtout partie des hêtraies calci-
coles; il correspond à une fibro hyalinose tissulaire et biologiquement
devient complémentaire d'Am pelopsis.

Syndrome biotogique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha f beta : gamma Jf atpha J beta = gamma Jf

Floculations

Ta : Cal : CetJl : CrJ : B1 = Ph 1 : Zn: PopJl too =

Résumé des floculations


Cu
Hyper : Cet'Pop

106
Hypo : Ca Cet Cu B Ph Pop
Cet Cu B Ph Pop
Cu B Ph Pop
B Ph Pop

Action cytologique et sur la coagulation

Action sur la coagulation : légère activité antithrombophilique.

107
JUGLANS REGIA

Ecologie et phytosociologie

Originaire du sud est de l'Europe, dont I'aire très vaste s'étend des Balkans
à la Crête au Nord de la Chine, le noyer fut chassé d'Europe Occidentale par
la dernière glaciation quaternaire. ll réapparait en France dans la région de
Grenoble l'an 800 avant J.C. ll fait la jonction entre la forêt médioeuropéenne
et la forêt sclérophylle de la région méditeranéenne. Le noyer commun exige
le plein découvert et ne peut croître en massif; il demande un sol assez
profond, meuble, calcareux et fertile; c'est un arbre non forestier, son bois
est dur, tenace, durable, à grain fin.

! ndications thérapeutiques

Diarrhée5, post antibiotiques : selles d'odeur afécale; I'examen copro-


- logique révèle des signes d'insuffisance bactériocolique, il restaure la
flore intestinale.

Syndrome de malabsorption par insuffisance pancréatique fonction-


- nelle.

Pancréatite chronique : séquelles de pancréatite aigue hémorragique.


-
En alternance avec Cornus Sanguinea
(action de deux remèdes sur les macrophages hépatiques et sur les plas-
mocytes).

Suppuration chronique muqueuse : respiratoire, urologique, dermatologi-


que, gynécologique, oto-rhinolaryngologique, c'est-à-dire bronchite chro-
nique non obstructive, pyélonéphrite chronique, cystite chronique, prosta-
tique chronique, pustulose non folliculaire, impétigo, salpingométrites non
gonococciques, non tuberculeuses, otites chroniques suppurées.

108
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alpha: betaJ: gammaJf : alphaf : betal = gammat:

Floculations
TaJ CaJ: Cetl CulJ BJ Phl znl: Popf lod :
Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Cu B Zn
CaCuBZn
CuBZn
BZN

Hypo : Cet Cu Ph Pop


Cu Ph Pop

Action cytologique et sur la coagulation

Action histologique : nette stimulation des plasmocytes, stimule les macro-


phages Kuppferiens.

Action sur la coagulation : légère ambivalence sur les constantes du TEG.

109
TAMARIS GALLICA

Ecologie et phytosociologie

Essence de fixation des sols sableux, les tamaris sont des arbrisseaux ou
de petits arbres aux jeunes rameaux grêles, allongés, effilés, aux feuilles
caduques squamiformes, aux fleurs très nombreuses, petites, rosées et en
pannicules. Le Tamaris Gallica est commun sur le littoral de l'océan et de la
Méditerranée.

!ndications thérapeutiques

Histiocytose ditfuse chronique (mal de Hand - Schüller Christian).


-
Thrombopénie acquise d'origine périphérique suite à une affection virale
- (oreillons, rubéole, mononucléose infectieuse, hépatite)

Mononucléose infectieuse.
-
avec Ficus Carica : granulome éosinophile.
-
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha J beta f gamma : atpha I beta J gamma J


Floculations

TaJ : Ca : CetJl: Cul: BJ Phl : Znl popf : tod =

Résumé des floculations

Hyper : Ta Cet B Zn
Cet B Zn

110
Hypo : Cet Cu Ph Pop
Cu Ph Pop

Action cytologique et sur Ia coagulation

Action sur le myélogramme : stimule la lignée érythropoiétique et thrombo-


cytaire.

Action sur la coagulation : raccourcit les constantes longitudinales et


augmente les constantes transversales.

111
SEQUOIA GIGANTEA

Ecologie et phytosociologie

Cette espèce occupe encore une trentaine d'ilots dans une aire assez
restreinte sur les versants occidentaux de la Sierra Nevada, dans le centre de
la Californie. Pouvant dépasser 100 m dans son pays d'origine il est assez
rustique sous le climat de Paris et peut y atteindre 40 m donnant un bois mou,
peu résistant et sans grand intérêt. Les restes fossiles sont connus dans la
moitié du globe.

!ndications thérapeutiques

Adénome prostatique (début)


-
Maladies des os de Verres (supprime les fractures semi spontanées)
-
Alternance avec Quercus Pedunculata. Retard de consolidation des
- fractures chez les adultes

- avec Ribes et Quercus Pendunculata insuffisance surrénalienne


fonctionnelle surmenage, fatigue par excès.

Syndrome biologQue

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha f beta : gamma : alpha f beta f gamma j


A1

Globulines

1B:
Euglobulines

181 j

112
Floculations

TaJ : Cal : Cetf : CuJ : B : PhJt znlJ : Popl loo =

Résumé des floculations

Hyper : Ta Cu Ph Zn
Cu Ph Zn
Ph Zn

Hypo : Câ Cet Ph Zn Pop


Cet Ph Zn Pop
Ph Zn Pop

Activité piologique : remonte les 17 cetostéroTdes urinaires.

113
PLATANUS ORIENTALIS

Ecologie et phytosociologie

L'aire des Platanacéés est disjointe en deux parties, l'une au Proche


Orient, l'autre en Amérique du Nord. C'est une essence de lumière aimant les
sols frais, légers, profonds; le platane souffre des gelées tardives et ne peut
germer en graines que sous certains climats.

lndications thérapeutiques

Vitiligo à donner pendant un temps assez long (6 mois)


-
Séquelles malariques.
-
Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha J beta : gamma : alpha f beta : gamma Jf :


Floculations

Tal: Ca: CetJ: CuJ: A j en11 Zn: PopJ too:


Résumé des floculations

Hyper : Cet Cu B Ph Pop


Cu B Ph Pop
B Ph Pop

Hypo : Ta Ph

114
CEDRUS LIBAN!

Ecologie et phytosociologie

Tcus les arbres d'importation étrangère, cultivés en dehors de leur station


naturelle, perdent de leur valeur et de leur qualité sauf cas exceptionnel où ils
retrouvent une aire climatique et un sol équivalent. Le cèdre du Liban
originaire de cette région est un arbre rustique et de bonne adaptation.

lndications thérapeutiques

Eczéma Kératosigue
Avec Juglans Regia : eczéma kératosique surinfecté.

Syndrome biologique

Albt atphall : betall : g"rr": beta: betal : Oammal :


Floculations

TalJ : CaJ - Ce : Cu = B1 : phl : Znl : popf : tod :


Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca

Hypo : Ta B Ph Zn Pop
B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop

115
CERCIS SILIQUASTRUM

Ecologie et phytosociologie

L'arbre de Judée pousse dans la région méditerranéenne et est assez


rustique dans la région de Paris. Les grappes de fleurs rose vif poussent sur
le vieux bois avant la formation des feuilles.

lndications thérapeutiques

Avec Alnus Gluünosa


- Embolie artérielle surtout rétiniennes
Thromboses rétiniennes

Avec Cornus Sanguinea


- Maladie de Buèrger: thromboangéité oblitérante juvénile.

Syndrome biologQue

Globulines Euglobilines

Albl alphaJl : betalJ : g"rr": alpha:betaf : gammaf :


Floculations

rall : CaJ : CetJ Cu : BJ : PhJ : Zn!: PopJ : lodlJ

Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Cet B Ph Zn Pop lod


Ca Cet B Ph Zn Pop lod
Cet B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod

116
Hypo : Ta lod

Action sur la coagulation : nette activité sur l'état thrombophilique, anti-


thrombophilique de première force.

117
FIGUS CARICA

Ecologie et phytosociologie

Le Figuier et les Figues paraissent dans toutes les littératures antiques.


Originaire de la région méditerranéenne, le figuier s'est naturalisé dans
beaucoup de régions de France. Toutes ses parties contiennent un suc
laiteux âcre et caustique. ll pousse dans les rocailles, les haies, les endroits
incultes et chauds. ll régénère les terres incultes, les rendant propices à
d'autres espèces qui peuvent alors s'y implanter. A la suite d'une séculaire
sélection, les figuiers cultivés ne portent plus que des fleurs femelles, les
fleurs mâles se trouvant sur des figuiers sauvages. Le processus même de la
fécondation est des plus complexes et exige I'intermédiaire d'une guêpe
minuscule qui transporte le pollen des fleurs mâles sur les fleurs femelles,
tout en y déposant ses ceufs.

lndications thérapeutiques

Dysphagie oesophagienne par perturbation de la motricité par achalasie.


-
Gastrite chronique et anémie ferriprive.
-
Gastrite érosive.
-
Epilepsie focale post-traumatique.
- Absence de perte de conscience, les crises motrices (crise Bravais -
Jackson) ou sensitives débutent à I'extrémité d'un membre, s'y limitant ou
s'étendant de proche en proche. Ce peuvent être aussi des sensations
lumineuses élémentaires, des hallucinations sonores ou des sensations
olfactives, gustatives ou vertigineuses.

Action sur Ia lésorption d'hématome intracranien par suite de trauma-


- tisme.

Syndrome subjectif des traumatisé du crâne, céphalées, vertiges, tête


- vide, asthénie.

Peut devenir un remède très valable dans la polyarthrite de I'adolescent.


-
118
Granulome éosinophile (Tamaris Gallica).
-
Avec Alnus Glutinosa
Ulcères gastroduod4naux ch ron iques.

Avec Ribes Nigra : allergie solaire

Avec Cornus Sanguinea : résorption d'hématomes posttraumatiques.

Avec Olea Europoea : névralgie faciale.

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphalJ betaf : gamma : atphal : beta: gammaJ:


Floculations

Taf Cal Cet : Cu : BlJ en11 ZnJ PoplJ todl

Résumé des floculations

Hyper : B Ph Zn Pop
Ph Zn Pop

Hypo : Ta Ca B Ph Pop lod


Ca B Ph Pop lod
B Ph pop tod
B Pop tod
Ph Pop tod

Actions sur la coagulation


Allonge les constantes longitudinales et diminue les constantes transver-
sales.

Activiié myélogrammique
Stimule nettement la granulopoïese et légèrement l'éosinophilie, augmente
l'hématocrite.

1'19
OLEA EUROPEA

Ecologie et phytosociologie

Cette espèce originaire de la Syrie est naturalisée dans le midi de la France,


en Corse et en Algérie. Elle demande la pleine lumière, recherchant des sols
secs, aux expositions chaudes; arbre vigoureux pouvant vivre très long-
temps, au bois très compact et très homogène. L'olivier sauvage appelé
Oléastre était spontané dans tout le bassin méditerranéen. Les limites de
I'olivier sont surtout le froid du Nord ou la trop grande sécheresse (Egypte)
mais ses aires possibles pouvant être étendues à la Californie, l'Afrique du
Sud et l'Australie.

lndications thérapeutiques

Athérosclérose cérébrale non thrombotique - artérite diabétique -


- gangrène

Avec Prunus Amygdalus


Névrose phobique : agarophobie, claustrophobie etc.
- Névrose obsessionnelle compulsive : injonciion qui pousse le sujet à
- effectuer tel ou tel acte.
Névralgie faciale (avec Ficus Carica)
-

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Albl alphaf : betal : gammal: alphat : beta: gammal:


Floculations
Ta : Cal : Cetl : Cul : BJl : PhIl : 7n1 : Popl : lodl :

120
Résumé des floculations

Hyper : B Ph
Hypo : Ca Cet Cu B Ph Zn Pop lod
Cet Cu B Ph Zn Pop lod
Cu B Ph Zn Pop lod
B Ph Zn Pop lod
Ph Zn Pop lod

121
PRUNUS AMYGDALUS

Ecologie et phytosociologie

L'amandier habite normalement le Nord de l'Afrique et I'ouest de l'Asie; de


nombreuses variétés sont cultivées dans le Midi; son bois est très dur, lourd
et se polissant bien, mais est sujet à se gercer et à se tourmenter comme la
vigne dont il partage l'aire dans le Midi ainsi que celui de l'Olivier.

Indications thérapeutiques

Antiscléreux chez le vieillard hyperlipémique et thrombophilique. (avec


Olea Europea : voir Supra)

Syndrome biologique

Globulines Euglobulines

Alb 1 alpha J beta Jf gamma I alpha J beta : gamma f


Floculations
TalJ CaJl Cetf Cu :3 : Ph : Znf PopJl lod :
Résumé des floculations

Hyper : Ta Ca Pop

Hypo : Ta Ca Cet Zn Pop


Ca Cet Zn Pop
Cet Zn Pop

Action sur la coagulation

Nette tendance thrombophilique.

122
CONCLUSIONS

La plante est la source protidique universelle et exclusive, I'origine prati-


quement de la formation de I'oxygène, principe de vie. Elle détient en son
sein toute I'impulsion biologique du genre animal ayant permis son évolution
et déterminant sa pérennité.

Le bourgeon ou extrait phytothérapique embryonnaire agit biologique-


ment sur le tissu réticulo histiocytaire par l'impact spécifique du complexe
protéique typique de la plante. Toute plante embryonnaire ou non peut
présenter une incidence sur le complexe protidique de l'animal. Cette
incidence étudiée expérimentalement sur l'electrophorèse doit déterminer
sur l'animal ou l'homme sain une amélioration du rapport albumine globu-
lines.
Dans le cas contraire la plante doit être rejetée pour la méthode.

Les quarante bourgeons ou jeunes pousses préconisés ici présentent tous


ce résultat. L'augmentation des albumines répond par la nature de ces
dernières aux possibilités qualitatives et quantitatives surtout de résolution
des tissus dans un pronostic de l'affection. Les globulines alpha, beta ou
gamma présentant, par leur migration et leur accumulation en trois grandes
fractions fixées à leur point isoélectrique, une tridispersion liée à une
réaction protidique, conséquence d'une agression endo ou exogène. La
réponse à cette agression suit un processus lié à l'évolution phylogénique
des espèces. La réponse se réalise par les 3 globulines, déterminée par trois
processus cellulaires et plusieurs types principaux de réactions tissulaires.
L'évolution de ces globulines va des alpha aux beta, des beta aux gamma. La
guérison est liée à la normalisation histologique et humorale des tissus lésés
et des globulines témoins de la pathologie tissulaire. L'étude des globulines
et leur normalisation est liée au diagnostic de l'affection.

ll ressort de cette étude macromoléculaire un parallélisme étonnant entre


la palynologie, la phytosociologie de la forêt et les réactions protidiques des
différents bourgeons d'arbre sur l'individu. Le terrain sur lequel pousse
l'arbre, I'arbuste ou la plante herbacée et qui conditionne sa vie est déter-

123
miné par un ensemble de conditions pédologiques et climatiques. Pour un
climat tempéré la nature du sol et son humidité sont déterminantes. Tel arbre
ne pourra pousser les pieds dans I'eau et vice versa. La faune et I'homme
sont liés très fortement au métabolisme de. l'eau et le degré d'hygrophilie de
tissus évolue avec l'âge et avec la pathologie. Plus on viellit plus on perd son
eau cellulaire, et plus les tissus se sclérosent et se durcissent. La réaction
pathologique des tissus évolue au début par un phénomène de réhydratation
(phase exsudative) suivi d'une déshydration progressive. La forêt qui évolue
va des terrains humides aux terrains secs puis à la dégradation progressive
de I'humus qui rend impossible la vie de la strate arborescente d'abord, puis
arbustive puis herbacée en évoluant vers le désert sans eau, ou la lande
humide ou sèche.
Les arbres ou les plantes adaptées à ces différents terrains présentent un
protéinogramme qui suit parfaitement le pathologique humorale, cellulaire et
tissulaire de l'individu.

Si trois grands types d'arbres caractérisent la forêt : I'aulnaie, la chênaie et


la hêtraie, trois grands types de globulines caractérisent le mammifère. La
pathologie tissulaire se retrouve dans l'évolution des trois globulines et
l'évolution de la foÉt est le reflet précis de l'évolution de ces trois globulines.
L'aulnaie et la flore qui en derive est liée expérimentalement aux alpha
gamma (fibrinose), la chênaie et la flore qui en dérive est liée au alpha beta
gamma (hyalinose), la hêtraie et sa flore aux gammas (fibrosclérose), et
l'amylose hypogamma est représentée par les plantes poussant sur la lande.
Nous sommes liés à la forêt par des liens étroits qui s'objectivent parfaite-
ment sur le plan macromoléculaire.

L'évidence est telle qu'une plante de la lande (Calluna) : phase scléro-


amyloide, ne pourra jamais avoir la moindre activité dans la phase exsudative
de la pathologie dominée par l'Alnus Glutinosa et vice et versa.
La ligne primordiale de l'appréciation des plantes sur le plan thérapeutique
est dépendante de la programmation millénaire sur le terrain qui est celle de
la phytosociologie. Ce n'est qu'en second lieu que le protéinogramme peut
apprécier l'adaptation de la plante au terrain particulier de I'affection et du
malade. La synergie des plantes, leur complémentarité est liée à leur
compagnonnage sur le sol. Le mélange de plantes qui vivent sur des terrains
indépendants les uns des autres est une hérésie thérapeutique. L'arbre avec
ses possibilités de stimulation des lignées détermine le terrain, et plus la
pathologie est récenie plus on aura à faire a un arbre de I'aulnaie. Les

124
arbustes et les plantes qui poussent avec I'Aulne présentent le même type de
protéinogramme; mais plus la pathologie évolue, plus il faut employer un
arbre ou arbuste correspondant et chercher dans les plantes ubiquistes qui
poussent sur le même terrain les complémentaires couvrant les protéino-
grammes intercurrents liés à la pathologie individuelle. Un malade par
exemple lié à un syndrome hypergamma a déjà évolué du stade alpha gamma
au stade alpha beta gamma pour arriver au stade hyper gamma. ll faut si I'on
veut avoir une action sur les stades antérieurs globuliniques trouver des
plantes ubiquistes qui poussent sur le même terrain et qui ont des protéino-
grammes correspondant aux stades antérieurs de l'évolution pathologique.
La strate arborescente, la strate arbustive présentent un parallélisme évident
par rapport au terrain mais pas toujours la strate herbacée. cette strate
présente des plantes exclusives du terrain mais également des plantes
adaptées à plusieurs types de terrain et qui présentent des protéinogrammes
ambivalents qui doivent être choisis en correspondance avec la pathologie.
Pour la strate herbacée il faut associer la systématique, la phytosociologie et
l'évolution du protéinogramme dans un même acte thérapeutique.

La conception de la phytosociologie thérapeutique des plantes herbacées


sera exposé dans un second volume.

Dr. P. Henry

125
TABLE DES MATIERES

Préface 5
-
lntroduction à la méthode 7

Ecologie et phytosociolog ie 11

Les Fondements biologiques de la méthode 14

Electrophorèse des protéi nes

Tests de floculations

Etude expérimentale cellulaire de la méthode 26


-
Etude des troubles de la coagulation 29
-
Approche anatomopathologique de la méthode 32
-
Etudes biologiques complémentaires en vue d'une information
-
plus élaborée. 37

La Phytosociologie comme base de la gemmothérapie végétale 40


-
Description des bourgeons
-
Abies Pectinea 97

Acer Campestris 75

Alnus Glutinosa 46

Ampelopsis Veitchii 106

126
Betula Pubescens

Betula Verrucosa 93

Calluna Vulgaris 102

Carpinus Betulus 69

Castanea Sativa 89

Cedrus Libani 115

Cercis Siliquastrum 116

Cornus Sanguinea 61

Corylus Avellana 65

Crataegus Oxyacantha 73

Fagus Sylvatica 71

Ficus Carica 118

Fraxinus Excelsior 53

llex Aquifolium 87

Juglans Regia 108

Juniperus Communis 81

Olea Europea 120

Pinus Montana 95

Platanus Orientalis 114

Populus Nigra 51

Prunus Amygdalus 122

127
Quercus Pedunculata 67

Ribes Nigra 57

Rosa Canina 59

Rubus Fructicosus 85

Rubus ldaeus 83

Sequioa Gigantea 112

Sorbus Domestica 91

Tamaris Gallica 110

Tilia Tomentosa 77

Ulmus Campestris 55

Vaccinium Vitis ldaea 99

Viburnum Lantana 79

Vitis Vinifera 104

Conclusions 123

128

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