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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L’EQUIPEMENT, DU TRANSPORT


DE LA LOGISTIQUE ET DE L’EAU
DIRECTION PROVINCIALE BOULEMANE

MARCHE  N°: …………..………

Objet :
TRAVAUX DE REPARATION DES OA AU PK 86+800 ET
108+800 DE LA RR503 .Province de Boulemane.

CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES

Appel d’offres ouvert sur offres de prix séance publique passé en vertu des dispositions de
l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l'article 16, du paragraphe 1 de l'article 17 et de l’alinéa 3 du
paragraphe 3 de l'article 17 du Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013)
fixant les conditions et les formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines
règles relatives à leur gestion et à leur contrôle.

Entre :

Le Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, représenté par le


Directeur Provincial de l’Equipement, du Transport et de la Logistique de Boulemane
désigné ci-après par le « Maître d’ouvrage »
D’une part 
Et :
Monsieur :…………………………………………………………………………
Agissant au nom de :………………………… ………………………..………. ..
Adresse :…………………………………………………………………………..
R.C N° :……………………………… ……………..……………………………
C.N.S.S N° :…………… ……………………………………..………………….
Compte Bancaire N° :………………………………….…………………………
Ouvert à :………………………………………………………………………….
Patente :…………………………………………………………………………
Désigné ci-après par « L’Entrepreneur »

D’autre part.
Il a été arrêté et convenu ce qui suit :
2. cas d’un groupement
Les membres du groupement soussignés constitué aux termes de la convention ….
……………………. (Les références de la convention)
…………………………………………………………………………
Membre 1 :
Monsieur …………………………………………………………………….
………………………
Agissant au nom et pour le compte de ………………………….…………… en vertu
des pouvoirs qui lui sont conférés.
Capital social ……………………………………………………………………….
………………….
Registre de commerce de …………………..….…….n°…………………….…….
…………………..
Patente n° ……………………………………………………………………….
……………………...
CNSS ……………………..……………………………….…...
………………………………………
Faisant élection de domicile au
………………………………………………………………………..
Compte bancaire (RIB)………………………………...
………………………………………………
ouvert au nom de…………………………………....
………………………………………………….

Membre 2 :

Monsieur …………………………………………………………………….
………………………
Agissant au nom et pour le compte de ………………………….…………… en vertu
des pouvoirs qui lui sont conférés.
Capital social ……………………………………………………………………….
………………….
Registre de commerce de …………………..….…….n°…………………….…….
…………………..
Patente n° ……………………………………………………………………….
……………………...
CNSS ……………………..……………………………….…...
………………………………………
Faisant élection de domicile au
………………………………………………………………………..
Compte bancaire (RIB)………………………………...
………………………………………………
ouvert au nom de…………………………...
………………………………………………….

Nous nous obligeons (conjointement ou solidairement, selon la nature du groupement)


ayant M …………………. (Prénom, nom et qualité) …… en tant que mandataire du
groupement et coordonnateur de l’exécution des prestations, ayant un compte bancaire
commun sous n° (RIB sur 24 positions) ...…………………………………
Ouvert auprès de
…………………………………………………………………………………………

Désigné ci-après par " L'entrepreneur".


D’autre part

Il a été arrêté et convenu ce qui suit :


A.CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES
PARTICULIERES
ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHÉ

Le présent marché a pour objet la réalisation des TRAVAUX DE REPARATION


DES OA AU PK 86+800 ET 108+800 DE LA RR503 .PROVINCE DE BOULEMANE.

ARTICLE 2 : PROCÉDURE DE PASSATION DU MARCHÉ

Marché passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix séance publique passé en
vertu des dispositions de l’alinéa 2 du paragraphe 1 de l'article 16, du paragraphe 1 de
l'article 17 et de l’alinéa 3 du paragraphe 3 de l'article 17 du Décret n° 2-12-349 du 8
joumada I 1434 (20 mars 2013) fixant les conditions et les formes de passation des marchés
de l’Etat ainsi que certaines règles relatives à leur gestion et à leur contrôle.

ARTICLE 3 : MAITRISE D’OUVRAGE

Le maître d’ouvrage est le Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de


l’Eau représenté par le Directeur Provincial de l’Equipement, du Transport et de la
Logistique de Boulemane

ARTICLE 4 : PIÈCES CONSTITUTIVES DU MARCHÉ

4.1 Les pièces constitutives du marché

Les pièces constitutives du marché sont celles énumérées ci-après dans l’ordre de priorité
indiqué au cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés des
travaux exécutés pour le compte de l’Etat (CCAG-T):
1. L’acte d’engagement,
2. Le présent cahier des prescriptions spéciales (CPS)
3. Le bordereau des prix - détail estimatif-
4. Le sous détail des prix
5. Le dossier d’exécution (Les plans, notes techniques,….)
6. Le cahier des prescriptions communes (CPC) applicable aux travaux routiers
courants du Ministère de l'Equipement, du transport de la logistique et de l’eau et
édité par lui en vertu de l'arrêté n° 451-83 du 06/12/82, tel qu’il a été modifié ou
complété ;
7. Le cahier des clauses administratives générales applicables aux marchés des
travaux exécutés pour le compte de l’Etat, approuvé par le Décret n° 2-14-394 du 6
Chaâbane 1437 (13 mai 2016),

En cas de discordances ou de contradictions entre les documents constitutifs du marché,


autres que celles se rapportant à l’offre financière telle que décrite par l’article 27 du décret
précité n°2-12-349 et en tenant compte des stipulations de l’article 2 du CCAG-T précité,
ceux- ci prévalent dans l’ordre où ils sont énumérés ci-dessus.
Par le fait même de la signature de l’acte d’engagement, l'Entrepreneur est réputé avoir lu
et accepté les conditions et clauses prévues au présent CPS ainsi que celles prévues par les
autres pièces rendues contractuelles par ce même document.

4.2 Pièces contractuelles postérieures à la conclusion du marché


Les pièces contractuelles postérieures à la conclusion du marché comprennent :
1. Les ordres de services ;
2. Les avenants éventuels ;
3. Les décisions d’augmentation éventuelles dans la masse des travaux.

ARTICLE 5 : TEXTES GÉNÉRAUX ET SPÉCIAUX

Le titulaire du marché reste soumis aux textes législatifs et réglementaires en vigueur tel
qu’ils ont été modifiés ou complétés et notamment :

5.1 Textes généraux

1 Le Dahir N° 1-15-05 du 29 Rabia II 1436 (19/02/2015) portant promulgation de la loi N°


112-13 relative au nantissement des marchés publics ;
2 Le Dahir N° 1.85.347 du Rabia II 1406 (20/12/1985) portant promulgation de la loi
N°30.85 relatif à la taxe sur la valeur ajoutée T.V.A rendue applicable par le Décret
N° 2.91.885 du 30-12-1991 modifiant le Décret n° 2-86-99 du (14/03/1988 ) ;
3 Le dahir n° 1-03-194 du 14 rajeb 1424(11 septembre 2003) portant promulgation de la
loi n°65-99 relative au code du travail ;
4 Le Dahir n° 1-03-61 du 10 Rabii I 1424 (12/05/2003) portant promulgation de la loi n°
13-03 relative à la lute contre la pollution de l’air ;
5 Le Dahir n° 1-03-59 du 10 Rabii I 1424 (12/05/2003 ) portant promulgation de la loi n°
11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement ;
6 Dahir les assurances au Maroc ;
7 Dahir 1-16-128 du 25 Aout 2016 promulgant la loi 59-13 modifiant et complétant la loi
17-99 portant codes des assurances ;
8 Code du travail ;
9 Le code général des impôts ;
10 Le Décret Royal n° 330-66 du 10 Moharrem 1387 (21 Avril 1967), portant règlement
général de la Comptabilité Publique ;
11 Le Décret n° 2-07-1235 du 4 Novembre 2008 relatif au Contrôle des Dépenses de l'Etat ;
12 Le Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 (20 mars 2013) fixant les conditions et les
formes de passation des marchés de l’Etat ;
13 Le Cahier des Clauses Administratives Générales Applicable aux marchés de travaux
(CCAG-T) approuvé par le Décret n° 2-14-394 du 6 chaâbane 1437 (13 mai 2016) ;
14 Le décret n ° 2-16-344 du 17 chaoual 1437 (22 Juillet 2016) fixant les délais de paiement
et les intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques ; 
15 Décret n° 2-16-344 du 22-07-2016 fixant les délais de paiement et les intérêts moratoires
relatifs aux commandes publiques. B.O. n° 6488 du 02-06-2016 ;
16 Décret n° 2-14-272 du 14-05-2014 relatif aux avances en matière de marchés publics ;
17 l’arrêté du Chef du Gouvernement n° 3.302.15 du 15 safar 1437 (27-11-2015) fixant les
règles et les conditions de révision des prix des marchés publics ;
18 La Circulaire 6001 Bis/TPC du 7 Août 1958 relative au transport de matériaux et
marchandise pour exécution des travaux publics ;
19 L’Arrêté n° 4451/DDP du 10 Octobre 1983 et le Dahir n° 89/30 du 21 Novembre 1989
relatif à l’extraction du sable et matériaux de construction ;
20 Le Cahier des Prescriptions Commune (CPC) applicables aux études routières
dépendant de l'Administration de l'Equipement tel que est défini par l’Arrêté du
Ministre des Travaux Publics, de la Formation Professionnelle et de la Formation Des
Cadres n° 1161-89 du 27 hija 1409 (3 juillet 1989) portant approbation du cahier des
prescriptions communes applicables aux marchés d’études routières exécutés pour le
compte du ministère des travaux publics, de la formation professionnelle et de la
formation des cadres ;
21 Tous les textes officiels réglementant la main d'œuvre et les salaires ;
22 La réglementation relative à l'achat, l'emmagasinage et l'emploi des explosifs au
Maroc ;
23 La circulaire 6001 TP du 07/08/1958 relative aux transports des matériaux et
marchandises pour l'exécution des Travaux Publics ;
24 La circulaire 5043-8 TP en date du 25 septembre 1967 relative aux travaux en régie ;
25 Les pièces générales à caractère réglementaire, normatif ou valant recommandations et
citées dans les différents articles du CCTP ;

5.2 Textes spéciaux

1 Le Guide Marocain des Terrassements Routiers (GMTR) rendu applicable par la note
circulaire de la DRCR n°214.22/40900/1896/2002 du 11/07/2002
2 Les normes marocaines homologuées, à défaut les normes internationales (article 5 du
décret 2-12-349) ;
3 Le catalogue marocain des structures types de chaussées neuves ;
4 Le manuel de renforcement des chaussés revêtues ;
5 Les Fascicules du Cahier des Clauses Techniques Générales Travaux français CCTG
pour les ouvrages d’art ;
6 La Directive marocaine pour matériaux enrobés à chaud ;
7 L’arrêté conjoint du Ministre de l’Équipement, du Transport et de la Logistique et du
Ministre de l’Intérieur n° 2805-14 du 05 aout 2014 relatif à la signalisation routière, tel
qu'il a été modifié et complété par l’arrêté conjoint du Ministre de l’Équipement, du
Transport, de la Logistique et de l'Eau et du Ministre de l’Intérieur n° 3106-19 du 11
safar 1441 (10 octobre 2019) ;
8 L’instruction générale sur la signalisation routière promulguée par l’arrêté conjoint du
Ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l'Eau et du Ministre de
l’Intérieur n° 3106-19 du 11 safar 1441 (10 octobre 2019).
L’Entrepreneur ne pourra en aucun cas exciper de l'ignorance des textes et documents
dont il est fait référence dans le présent marché pour se soustraire aux obligations qui en
découlent.

L'énumération des textes référencés est indicative et non limitative. L'Entrepreneur reste
soumis d'une manière générale aux lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 6 : VALIDITE DU MARCHE ET DÉLAI DE NOTIFICATION DE


L’APPROBATION

Le présent marché ne sera valable définitif et exécutoire qu’après son approbation par
l’autorité compétente.

L’approbation du marché doit être notifiée à l’attributaire dans un délai maximum de


soixante quinze jours (75) à compter de la date fixée pour l’ouverture des plis. Toutefois, ce
délai peut être prorogé en application de l’article 153 du Décret n° 2-12-349 précité.

ARTICLE 7 : ELECTION DU DOMICILE DE L’ENTREPRENEUR

A défaut par l'entrepreneur de satisfaire aux prescriptions de l’article 20 du CCAG-T , en


se faisant par élection de domicile au Maroc et l’indiquant dans l’acte d’engagement ,
toutes les notifications qui se rattachent à son entreprise , lui seront valablement faites au
siège de l’entreprise dont l’adresse est indiquée dans le CPS .

En cas de changement de domicile, l’entrepreneur est tenu d’en aviser le maître


d’ouvrage, par lettre recommandée avec accusé de réception dans les quinze jours suivant
la date d’intervention de ce changement.

ARTICLE 8 : NANTISSEMENT

Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement, il sera fait application des


dispositions de la loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics promulguée
par le dahir n° 1-15-05 du 29 Rabii II (19 Février 2015), étant précisé que :
- La liquidation des sommes dues par le maître d’ouvrage en exécution du marché
sera opérée par les soins du Directeur Provincial de l’Equipement, du Transport et
de la Logistique de Boulemane, sous ordonnateur ;
- Au cours de l’exécution du marché, les documents cités à l’article 8 de la loi n°112-
13 peuvent être requis du maître d’ouvrage, par le titulaire du marché ou le
bénéficiaire du nantissement ou de la subrogation, et sont établis sous sa
responsabilité ;
- Lesdits documents sont transmis directement à la partie bénéficiaire du
nantissement avec communication d’une copie au titulaire du marché, dans les
conditions prévues par l’article 8 de la loi n° 112-13 ;
- Les paiements prévus au marché seront effectués par le Trésorier Provincial de
Boulemane seul qualifié pour recevoir les significations des créanciers du titulaire
du marché ;
- Le maître d’ouvrage remet au titulaire du marché une copie du marché portant la
mention « exemplaire unique » dûment signé et indiquant que ladite copie est
délivrée en exemplaire unique destiné à former titre pour le nantissement du
marché.

ARTICLE 9 : SOUS-TRAITANCE

Si l’entrepreneur envisage de sous-traiter une partie du marché, il doit notifier au


maître d’ouvrage :
- l’identité, la raison ou la dénomination sociale, et l’adresse des sous- traitants ;
- le dossier administratif des sous-traitants ;
- les certificats de qualification relatifs à la nature des travaux à sous-traiter lorsqu’ils
existent ainsi que les références techniques et financières ;
- la nature des prestations et le montant des prestations qu’il envisage de sous- traiter ;
- le pourcentage desdites prestations par rapport au montant du marché ;
- une copie certifiée conforme du contrat de sous-traitance.

Les sous-traitants doivent satisfaire aux conditions requises des concurrents


conformément à l’article 24 du décret du 20 mars 2013 relatif aux marchés publics.
La sous-traitance ne peut en aucun cas dépasser cinquante pour cent (50%) du
montant du marché ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché.

Le titulaire du marché demeure personnellement responsable de toutes les obligations


résultant du marché tant envers le maître d’ouvrage que vis-à-vis des ouvriers et des tiers.
Le maître d’ouvrage ne se reconnait aucun lien juridique avec les sous-traitants.

ARTICLE 10 : DÉLAI D’EXÉCUTION

Le délai d’exécution du présent marché est fixé à 3 (Trois) Mois à compter de la date fixée
par l’ordre de service de commencement des travaux.

Le délai global comprend aussi le délai de repliement des installations de chantier et la


remise en état des terrains et lieux.

ARTICLE 11 : PÉNALITÉS ET RETENUES

11.1- PÉNALITÉS ET RETENUES EN CAS DE RETARD 

En cas de non-respect du délai d’exécution par l’entrepreneur, des pénalités de retard


seront appliquées conformément à l’article 65 du CCAG-T.
Le montant des pénalités est plafonné à 8% du montant du marché modifié ou complété
éventuellement par les montants des travaux supplémentaires et/ou les augmentations
dans la masse des travaux.

11.2- PÉNALITÉS PARTICULIERES

 Une pénalité particulière est appliquée pour la non maintenance du dispositif de la


signalisation du chantier (remplacement des panneaux) prévu par le présent CPS.

Le montant de cette pénalité est plafonné à 2% du montant du marché modifié ou


complété éventuellement par les montants des travaux supplémentaires et/ou les
augmentations dans la masse des travaux.

ARTICLE 12 : NATURE DES PRIX

Le présent marché est à prix unitaires.


Les sommes dues au titulaire du marché sont calculées par application des prix unitaires
portés au BPDE aux quantités réellement exécutées conformément au marché.

Les prix du marché sont réputés comprendre toutes les dépenses résultant de l’exécution
des travaux y compris tous les droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et assurer à
l’entrepreneur une marge pour bénéfice et risques et d'une façon générale toutes les
dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe du travail.

ARTICLE 13 : AVANCES

1- le titulaire du marché est tenu de présenter une caution personnelle et solidaire


s’engageant avec lui à rembourser la totalité du montant de l’avance consentie par le
maître d’ouvrage.
2- Le montant de l’avance est fixé à 10 % du montant initial du marché (TTC) .
Conformément au décret n°2-14-272 du 14 mai 2014 relatif aux avances, les taux, les
conditions de versement et de remboursement de l’avance sont prévus comme suit :
* Constitution de la caution personnelle et solidaire qui doit être déposée auprès du
maître d’ouvrage dans les 30 jours qui suivent la notification de l’ordre de service de
commencement des prestations ;
* L’ordonnancement du montant de l’avance sera effectué dans les 15 jours suivant la
date de dépôt par le titulaire du marché de la caution personnelle et solidaire ;
* Le remboursement de l’avance commence dès que le montant des sommes payées au
titre du marché atteint 30% du montant initial de celui-ci ;
* Le taux de remboursement de l’avance est fixé à 20% du montant des acomptes .
A noter que pour le 1er remboursement, les taux sus visés s’appliquent au montant de
l’acompte au-delà de 30% du montant initial du marché ;
Le remboursement du montant total de l’avance doit, en tout état de cause, être
effectué lorsque le montant des prestations exécutées par le titulaire du marché atteint 80%
du montant TTC des prestations qui lui sont confiées au titre dudit marché.

En cas de résiliation du marché quel que soit la cause, la liquidation du remboursement est
immédiatement effectuée sur les sommes dues à l’entreprise ou à défaut sur la caution
personnelle et solidaire.

En cas de sous-traitance survenue après versement de l’avance, la part de l’avance


correspondante au montant des travaux sous traités, doit être prélevée immédiatement en
totalité sur les sommes dues au titulaire.
En cas de nantissement du marché, les attestations des droits constatés doivent tenir
compte du montant de l’avance versée au titulaire du marché.

ARTICLE 14 : RÉVISION DES PRIX

Les prix du présent marché sont fermes et non revisable.

ARTICLE 15 : CAUTIONNEMENT PROVISOIRE

Le montant du cautionnement provisoire est fixé à 14.500 ,00DH (Quatorze mille cinq


cent dirhams).

Le cautionnement provisoire reste acquis au maître d’ouvrage notamment dans les


cas cités à l’article 18 du CCAG-T.

Le cautionnement provisoire est restitué au titulaire du marché selon les dispositions de


l’article 19, paragraphe 1 du CCAG-T.

ARTICLE 16 : CAUTIONNEMENT DÉFINITIF

Le montant du cautionnement définitif est fixé à trois pour cent (3%) du montant initial
du marché arrondi au dirham supérieur.

Si l’entrepreneur ne réalise pas le cautionnement définitif dans un délai de 20 jours qui


suivent la notification de l’approbation du présent marché, le montant du
cautionnement provisoire fixé ci-dessus reste acquis au maître d’ouvrage.

Le cautionnement définitif peut être saisi éventuellement conformément aux dispositions


de l’article 18, paragraphe 2 du CCAG-T.

Le cautionnement définitif sera restitué, sauf les cas d'application de l'article 79 du CCAG-
T, ou la caution qui le remplace est libérée à la suite d’une mainlevée délivrée par le
maître d’ouvrage dès la signature du procès-verbal de la réception définitive des travaux,
s’il a rempli toutes ses obligations vis-à-vis du maître d’ouvrage conformément aux
dispositions de l’article 19 du CCAG-T.

ARTICLE 17 : ASSURANCES

Conformément à l'article 25 du CCAG-T, l'entrepreneur doit adresser au maître d'ouvrage,


avant tout commencement des travaux, les attestations des polices d'assurance qu'il doit
souscrire et qui doivent couvrir les risques inhérents à l'exécution du marché, pendant
toute la durée des travaux, à savoir ceux se rapportant :

a) Aux véhicules automobiles utilisés sur chantier.

b) Aux accidents de travail.

c) A la responsabilité civile incombant :


 A l’entrepreneur, en raison des dommages causés aux tiers par les ouvrages objet
du marché, jusqu’à la réception définitive, les matériaux, le matériel, les
installations, le personnel de l’entrepreneur, etc. quand il est démontré que ces
dommages résultent d’un fait de l’entrepreneur, de ses agents ou d’un défaut de
ses installations ou de ses matériels ;
 A l’entrepreneur, en raison des dommages causé sur le chantier et ses
dépendances aux agents du maître d’ouvrage ou de ses représentants ainsi
qu’aux tiers autorisés par le maître d’ouvrage à accéder aux chantiers, jusqu’à la
réception définitive ;
 Au maître d’ouvrage, en raison des dommages causés aux tiers sur le chantier et
ses dépendances par ses ouvrages, ses matériels, ses marchandises, ses
installations, ses agents, etc. l’entrepreneur renonce à tout recours contre le
maître d’ouvrage ;
 Au maître d’ouvrage, en raison des dommages causés au personnel de
l’entrepreneur et provenant, soit du fait de ses agents, soit du matériel ou des
tiers dont il serait responsable, et qui entraînerait un recours de la victime ou de
l’assurance « accident du travail ».

d) Aux dommages à l’ouvrage, à ce titre sont garantis, pendant la durée des travaux et
jusqu’à la réception provisoire, les ouvrages provisoires objet du marché, les
ouvrages et installations fixes ou mobiles du chantier, les matériels, matériaux et
approvisionnements divers, contre les risques d’incendie, vol, détérioration pour
quelque cause que ce soit, sauf cataclysmes naturels.

L’entrepreneur doit informer le maître d’ouvrage de toute modification ou résiliation


concernant les polices d’assurances prévues par le présent article sous peine de
l’application des mesures coercitives prévues par le CCAG-T.

ARTICLE 18 : MODALITÉS DE PAIEMENT


Le règlement des prestations réalisées sera effectué sur la base de décomptes établis par le
maître d’ouvrage en application des prix du bordereau des prix – détail estimatif aux
quantités réellement exécutées, déduction faite de la retenue de garantie, le cas échéant.

En cas de marché à base de variante, les quantités des prestations objet de la variante sont
plafonnées par celles prévues par le BPDE.

L’administration se libérera des sommes dues en exécution du présent marché en faisant


donner crédit au compte ouvert au nom du titulaire du marché dans les livres d’un
établissement bancaire établi au MAROC.

ARTICLE 19 : RETENUE DE GARANTIE

Une retenue de garantie égale à dix pour cent (10%) sera prélevée sur le montant de
chaque acompte à titre de garantie. Elle cessera de croître lorsqu'elle atteindra sept
pour cent (7%) du montant initial du marché augmenté le cas échéant, du montant
des avenants.

La retenue de garantie est remplacée, à la demande de l'entrepreneur, par une


caution personnelle et solidaire constituée dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur, conformément à l’article 64 du CCAG-T.

Toutefois, si le marché prévoit des réceptions provisoires partielles aboutissant à


l’élaboration de décomptes définitifs partiels, il sera opéré, à la demande de
l’entrepreneur, à chaque réception définitive partielle le remboursement d’une partie de la
retenue de garantie, correspondant à la part initiale des travaux réalisés et
réceptionnés.

La retenue de garantie est restituée à l’entrepreneur ou la caution qui la remplace est


libérée à la suite d’une mainlevée délivrée par le maître d’ouvrage dès la signature du
procès-verbal de la réception définitive des travaux.

ARTICLE 20 : RÉSILIATION

En cas de résiliation du marché, il sera fait application des dispositions du CCAG-


Travaux. La résiliation du marché peut être prononcée dans toutes les
conditions et modalités prévues par le décret n° 2.12.349 du 20 mars 2013 relatif aux
marchés publics, et celles prévues par le CCAG-T.

La résiliation du marché ne fera pas obstacle à la mise en œuvre de l’action civile ou


pénale qui pourrait être intentée au titulaire du marché en raison de ses fautes ou
infractions.

ARTICLE 21 : RÉCEPTION PROVISOIRE


Il sera fait application des dispositions de l’article 73 et 77 du CCAG-T.

ARTICLE 22 : DÉLAI DE GARANTIE

Le délai de garantie est fixé à deux (01) an à compter de la réception provisoire.


Pendant ce délai, l’entrepreneur devra répondre à toutes les notifications qui lui sont
adressées pour réparer les défectuosités non imputables à des tiers.

ARTICLE 23 : RÉCEPTION DÉFINITIVE

A l'expiration du délai de garantie défini à l'article 22 ci-dessus, il sera procédé à la


réception définitive des travaux conformément à l'article 76 du CCAG-T.

ARTICLE 24 : RÈGLEMENT DES DIFFÉRENDS ET LITIGES

Si, en cours de l’exécution du marché, des difficultés, différends ou litiges surviennent


entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur, ceux-ci s’engagent à les régler dans le
cadre des stipulations des articles 81, 82, 83 et 84 du CCAG-T.
Lorsque ces litiges ne sont pas réglés conformément aux dispositions du premier
alinéa du présent article, ils sont soumis à la juridiction marocaine.

ARTICLE 25 : CAS DE FORCE MAJEURE

En application des dispositions de l’article 47 du CCAG -T, les seuils des intempéries qui
sont réputés constituer un événement de force majeure sont définis comme suit :

- La neige : supérieure ou égale à 5.00 m ;


- La pluie: intensité horaire supérieure ou égale à 500. mm/heure ;
- Le vent: vitesse supérieure ou égal à 200 Km/h ;
- Le séisme: 9 degrés sur l’échelle de Richter.

ARTICLE 26 : LUTE CONTRE LA FRAUDE ET LA CORRUPTION

L’entrepreneur ne doit pas recourir par lui-même ou par personne interposée à des
pratiques de fraude ou de corruption des personnes qui interviennent, à quelque titre que
ce soit, dans les différentes procédures de passation, de gestion et d’exécution du marché.

L’entrepreneur ne doit pas faire, par lui-même ou par personne interposée, des promesses,
des dons ou des présents en vue d'influer sur les différentes procédures de conclusion
d'un marché et lors des étapes de son exécution.
Les dispositions du présent article s’appliquent à l’ensemble des intervenants dans
l’exécution du présent marché.
ARTICLE 27 : CLAUSES TRAITÉES PAR LE CCAG-T

Toutes les clauses et prescriptions du décret du 20 mars 2013 relatif aux marchés publics et
du CCAG-T, non reproduites au présent CPS, restent valables et applicables.

ARTICLE 28 : LISTE DES ANNEXES

 Modèle de sous détail des prix


 Fiche des ateliers pour travaux
 Liste récapitulative du matériel à utiliser
 Fiche de suivi de mise en œuvre des travaux de retraitement au liant hydraulique
 Modèle de panneaux de signalisation de chantier

B. CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES


PARTICULIERES
C H A P I T R E I  : DISPOSITIONS GENERALES - DESCRIPTION DE L'OUVRAGE

ARTICLE B-1 : OBJET DU MARCHE

Le présent marché a pour objet : TRAVAUX DE DEVIATION DES OA AU PK


86+800 ET 108+800 DE LA RR503 .PROVINCE DE BOULEMANE

ARTICLE B-2 : CONSISTANCE DES TRAVAUX


Les travaux objet du présent marché comprennent :
- La construction de l’ouvrage, conformément au projet d'exécution approuvé jusqu’à
son achèvement complet, à savoir, notamment :
 Les installations du chantier
 Aménagements des accès et pistes de chantier
 Les essais d’agrément et de recette des matériaux, les contrôles de qualité et les
épreuves de l’ouvrage.
 L’implantation de l’ouvrage.
 La construction des digues de canalisation des eaux au voisinage de l’ouvrage
 Remise en état des lieux y compris le lit de l'oued
 Repliement de l'installation.
- Tous les essais complémentaires en vue d’obtention des garanties figurant dans le
marché.
- L’établissement des plans de recollement
- Toutes les dispositions nécessaires à la sécurité du chantier
- Les procédés de construction et les ouvrages provisoires nécessaires à l'exécution de
l'ouvrage y compris les plans et notes de calcul y afférents
- Les déviations et ouvrages provisoires nécessaires au maintien de la circulation.
En règle générale, les travaux à la charge de l’entreprise, comprenant toutes les fournitures
et mise en œuvre nécessaires à la construction de l’ouvrage objet du présent marché.

ARTICLE B-3 : CONTEXTE CLIMATIQUE ET ENVIRONNEMENTAL

3.1- Classes d'exposition à l'environnement climatique


(norme NM 10.1.008)
Pour la prescription des bétons, les classes d'exposition définies à l'article 4.1 de la norme
NM10.1.008 et auxquelles sont soumises les différentes parties de l'ouvrage, sont précisées
à l'article intitulé "Bétons et mortiers hydrauliques" du chapitre 3 du présent CCTP.
3.2- Niveau de prévention des risques liés à l'alcali-réaction

Le titulaire doit mettre en œuvre les recommandations destinées à prévenir l'alcali-


réaction des bétons données dans l'article 5.2.3.4 de la norme 10.1.00.8 et dans le guide des
Recommandations pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction (LCPC, juin
1994)
Pour l'application de ces documents, le niveau de prévention des risques liés à l'alcali-
réaction est le niveau de précautions particulières (niveau B).

Pour l'application de ces documents, le niveau de prévention des risques liés à l'alcali-
réaction est le niveau de précautions exceptionnelles (niveau C)

Ce niveau de prévention s'applique à toutes les parties principales de l'ouvrage à


l'exception des pièces secondaires facilement remplaçables suivantes, qui ne requièrent
pas de précautions particulières (niveau A) : []
3.3- Niveau de prévention des risques liés à la réaction sulfatique interne

Le titulaire doit mettre en œuvre les recommandations destinées à prévenir la réaction


sulfatique interne des bétons données dans le document intitulé "Recommandations pour
la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne" édité par le LCPC en août
2007.

Pour l'application de ce document, le niveau de prévention de chaque partie de l'ouvrage


est déterminé grâce au tableau III de ce document en retenant la catégorie d'ouvrage et la
classe d'exposition XH précisées ci-dessous.

3.3.1 - Catégorie d'ouvrage

L'ouvrage est de catégorie II au sens du tableau I du document intitulé "Recommandations


pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne" édité par le LCPC en
août 2007.
L'ouvrage est de catégorie III au sens du tableau I du document intitulé
"Recommandations pour la prévention des désordres dus à la réaction sulfatique interne"
édité par le LCPC en août 2007.

3.3.2 - Classes d'exposition XH

Toutes les parties de l’ouvrage relèvent de la classe d’exposition XH2 au sens du tableau II
du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à la
réaction sulfatiqueinterne" édité par le LCPC en août 2007.

Toutes les parties de l’ouvrage relèvent de la classe d’exposition XH2 au sens du tableau II
du document intitulé "Recommandations pour la prévention des désordres dus à la
réaction sulfatique interne" édité par le LCPC en août 2007 sauf [], en contact durable avec
l’eau, qui relèvent de la classe d’exposition XH3.

3.4- Dispositions particulières relatives à la durabilité vis-à-vis du gel et des fondants


Les parties de l'ouvrage soumises à l'action du gel et des sels de déverglaçage sont
précisées dans l'article intitulé "Bétons et mortiers hydrauliques" du chapitre 3 du présent
CCTP.

Le gel étantfaible ou modéré et le salage peu fréquent, il n'est prévu aucun béton du type
"G" ou "G+S".

L'ouvrage comporte des parties soumises à un gel sévère (G) . Celles-ci sont précisées dans
l'article intitulé "Bétons et mortiers hydrauliques" du chapitre 3 du présent CCTP. Pour
leur béton, le titulaire doit mettre en œuvre les recommandations données dans le
document intitulé "Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel"
édité par le LCPC en décembre 2003, en adoptant comme classe de gel la classe "gel
sévère" et comme classe d'exposition au salage de la voie portée la classe "salage peu
fréquent".

L'ouvrage comporte des parties soumises à un gel sévère ou à un gel modéré, avec salage
fréquent ou très fréquent (G+S). Celles-ci sont précisées dans l'article intitulé "Bétons et
mortiers hydrauliques" du chapitre 3 du présent CCTP. Pour leur béton, le titulaire doit
mettre en oeuvre les recommandations données dans le document intitulé
"Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel" édité par le LCPC
en décembre 2003, en adoptant comme classe de gel la classe [] et comme classe
d'exposition au salage de la voie portée la classe [].

ARTICLE B-4 : DUREES DE VIE, DE SERVICE ET D'UTILISATION


DE PROJET
Les durées de vie, de service et d'utilisation de projet de l'ouvrage sont fixées à cent ans.

ARTICLE B-5 : DONNEES GEOMETRIQUES ET FONCTIONNELLES :

5.1- Généralités :

Les données géométriques et fonctionnelles de l'ouvrage sont définies dans les plans dans
les plans visés « Bon Pour Exécution » . Seules les principales caractéristiques sont
rappelées ci-après:

5.2- Profil en travers :

comme indiqué sur la fiche technique fournie par l’Administration

5.3- Tracé en plan

Le tracé de l’ouvrage est comme indiqué sur la fiche technique fournie par
l’Administration
5.4- Profil en long

La ligne de référence choisie pour définir le profil en long de l’ouvrage est comme indiqué
comme indiqué sur la fiche technique fournie par l’Administration

ARTICLE B-6 : DESCRIPTION DE L’OUVRAGE A CONSTRUIRE  

6.1- Généralités :
L’ouvrage défini par le présent CPS et par l’ensemble des plans visés « Bon pour
exécution ».

ARTICLE B-7 : DESCRIPTIONS DES TRAVAUX DES


RACCORDEMENTS :
Les travaux des raccordements avec la route à exécuter au titre du présent marché
comprennent la realisation d’un radier comme prescrit dans la fiche technique fournit par
la DPETLE

C H A P I T R E II  : PREPARATION ET ORGANISATION DU CHANTIER

ARTICLE B-8 : STIPULATIONS PRELIMINAIRES

Le titulaire doit soumettre à l'acceptation du maître d'œuvre toutes les dispositions


techniques
qui ne font pas l'objet de stipulations dans le présent marché.

Ces dispositions ne peuvent pas être contraires aux règles de l'art ni être susceptibles de
réduire la sécurité et la durabilité de la structure et des équipements en phase d'exécution
comme en phase de service.

Ces propositions doivent être assorties des justifications correspondantes (notes de


calculs,métrés mémoire)

ARTICLE B-9 : DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR

L'Entrepreneur devra fournir dans les délais prescrits les documents mentionnés dans le
tableau ci-après tels qu'ils sont définis dans les fascicules du CPC pour les travaux routiers
courants :
Délai à dater du lendemain
Article du présent
de l’ordre de service notifiant
Désignation du document Cahier définissant le
l’approbation du marché de
document
l’Entrepreneur
- Mémoire technique 15 jours 10.1Mémoire technique
- Provenances et qualités des
30 jours 10.3Matériaux
matériaux
- Programme détaillé des ARTICLE B-10 : ARTICLE B-
15 jours 10 :
travaux
- Organisation et installations du ARTICLE B-11 :Error: Reference
30 jours source not found
chantier
- Laboratoire du chantier 30 jours ARTICLE B-27 :
- Représentation des entreprises 10Jours

Au plus tard 15 J avant le


- Essais préliminaires Chapitre III
démarrage des travaux
correspondants
- Plans d’exécution et note de 30 J avant le démarrage de la
calcul des ouvrages phase des travaux comprenant ARTICLE B-31 :
provisoires ces ouvrages
- Procédures spécifiques 30j avant le démarrage des
C H A P I T R E IV
d'exécution travaux concernés
- Dossier de recollement Avant la réception provisoire ARTICLE B-14 :

ARTICLE B-10 : PROGRAMME DES TRAVAUX :


L'Entrepreneur sera tenu de soumettre à l'agrément de l'Administration, dans un délai de
quinze (15) jours à dater du lendemain de la notification de l'ordre de service notifiant
l'approbation de son marché, le programme détaillé selon lequel il s'engage à conduire les
travaux.
Ce programme présenté sous forme d'un planning classique, fera ressortir le délai
d'exécution global et le délai d'exécution par phase de travaux.
Les rendements et les moyens en personnel et matériel, sur la base desquels il sera établi,
devront être indiqués ; si ces bases différent de celles éventuellement données par un sous
détail de prix, l'Entrepreneur ne pourra tirer aucun argument pour élever une éventuelle
réclamation étant seul responsable de l'établissement de ses sous détails et du programme
de travaux compatibles avec les détails contractuels.
Ce programme devra tenir compte d'une façon réaliste des risques météorologiques.
L’entrepreneur devra proposer en temps utile les adjonctions ou modifications qu’il y aura
lieu d’apporter à ce programme pendant la durée des travaux.
10.1- Mémoire technique
Un mémoire technique qui précise l’organisation du chantier et la méthodologie que
l’Entrepreneur compte adopter pour réaliser les travaux pour chacune des tâches
élémentaires
(implantation et terrassements, réalisation des fondations, réalisation des ouvrages
provisoires de première catégorie, réalisation des enrochements, réalisation des ouvrages
de soutènement, appuis en élévation, tablier, mise en place des poutres ,réalisation des
bossages et pose des appareils d'appui, équipements du tablier et finitions, programme
des épreuves, , assainissement, , chaussées…etc.). Ce rapport comprendra une note
détaillée qui indiquera la procédure à suive , la composition et les caractéristiques des
ateliers de production, le nombre, le type et le rendement des engins ainsi que le
rendement journalier des ateliers par poste de travail à respecter. Le rendement des
engins, devra tenir compte de la baisse des rendements par temps pluvieux.
Le rapport devra préciser également les aménagements proposés par l’entrepreneur en
vue de protéger l’environnement. Une description particulière devra être faite pour les
mesures portant sur :
Le contrôle des rejets de toute nature (installation de chantier, entretien des engins,
campement, etc.),
Les modalités d’évacuation et de traitement des déchets de toute nature,
Le contrôle et la réduction des émissions de poussière,
Le contrôle des implantations et du fonctionnement des éventuels campements.
10.2- Matériel
La liste des engins que l’Entrepreneur compte mettre en place pour réaliser les travaux
prévus, avec leur âge, état, rendement et disponibilité (un modèle type, à respecter
impérativement, est joint en annexe 3). La liste des engins doit être accompagnée des
fiches techniques établies par les constructeurs.
La liste du matériel fourni par l’Entrepreneur n’est pas limitative et il ne peut élever
aucune réclamation si en cours des travaux, il est amené à modifier ou à compléter ce
matériel. Si pour une raison quelconque, l’Entrepreneur désire retirer du chantier une
partie du matériel avant l’achèvement des travaux auxquels il est destiné, il ne peut le faire
qu’avec l’accord écrit du maître d’ouvrage ; cet accord laisse toutefois à l’Entrepreneur la
responsabilité et les conséquences de ce retrait.
L’Entrepreneur établira un échéancier d’acheminement du matériel sur le chantier ; les
implications de cet échéancier devront être en parfaite concordance avec le programme
général des travaux.
10.3- Matériaux
Une note qui mentionne la provenance des principales fournitures : ciment, aciers, liants
hydrocarbonés, etc. et leur conformité aux spécifications contractuelles.
Dans le cas où l’Entrepreneur compte utiliser des produits prêt à l’emploi (béton, enrobés
ou autres), il doit fournir tous les renseignements utiles sur les fournisseurs (usines,
fabricants) et sur la qualité des mêmes produits fournis à d’autres clients pendant les trois
derniers mois.
L’Entrepreneur indiquera la situation, la provenance, la qualité et le potentiel des gîtes des
matériaux qu’il propose de retenir pour les emprunts et pour les matériaux de la couche
de forme, chaussée et béton. Il précisera la composition des stations de concassage et des
centrales de fabrication ainsi que leur rendement journalier. Le choix des gîtes des
matériaux doit prendre en considération la sauvegarde de l’environnement contre toute
forme de pollution des milieux avoisinants y compris par les rejets ou les poussières qui
seront issues des installations de concassage ou de postes de confection des matériaux
noirs.
L’Entrepreneur indiquera le descriptif et l’emplacement des aires de stockage. Une carrière
ne peut être considérée comme un lieu de stockage qu’après l’accord écrit du maître
d’ouvrage.
10.4- Mouvement des terres
Le projet de mouvement de terres envisagé par l’Entrepreneur qui indique les hypothèses
retenues pour les taux de réutilisation et la destination de chaque déblai. Y seront
également indiquées les zones de dépôt ainsi que les distances moyennes pour transporter
les déblais.
Le plan des mouvements des terres devra tenir compte des données climatiques et des
conditions particulières de réutilisation des matériaux sensibles à l’eau.
10.5- Organigramme du chantier
L’organigramme du chantier qui définit les unités de direction, de gestion, de logistique,
d’études, de contrôle et de production que l’Entrepreneur prévoit de mettre en place
pour assurer la réalisation des travaux. Il sera accompagné de la liste nominative et des
curriculum vitae du personnel de direction, de maîtrise que l’Entrepreneur compte affecter
à chacune de ces unités avec mention de leur date de disponibilité et de leur fonction sur le
chantier.
Le titulaire du marché doit disposer sur le chantier d’une équipe d’encadrement,
suffisamment consistante et conforme à celle proposée dans son offre technique du dossier
d’appel d’offres, pour permettre le bon déroulement des travaux.
En cas de remplacement de l’un du personnel d’encadrement du titulaire du marché le
nouveau responsable devra avoir des compétences analogues que son prédécesseur et
devra être agréé par le Maître d’ouvrage. Il doit être doté des pouvoirs de décision
nécessaires à la bonne marche du chantier.
L’Ingénieur responsable du projet, ainsi que les autres responsables du chantier (chef de
chantier, chef du laboratoire, topographe…) doivent rejoindre le chantier une fois l’ordre
de service (OS) de commencer les travaux est notifié à l’entreprise.
Si le Maître d’ouvrage considère que, pour incompétence constatée au cours de l'exercice
de la fonction, ou comportement incompatible avec la responsabilité qui lui est confiée, ou
s’il en juge la présence sur le chantier indésirable pour d’autres raisons, d’un cadre parmi
le personnel cité, celui-ci ne doit plus faire partie de l'encadrement du chantier, la
notification doit en être faite au titulaire du marché qui doit procéder à son remplacement
dans un délai d'une semaine au maximum.

10.6- Planning des travaux :


Le programme des travaux qui doit être suffisamment détaillé pour informer le maître
d’ouvrage des dispositions que compte prendre l’Entrepreneur pour réaliser les travaux
dans les délais prescrits.
Le planning est établi en cohérence avec :
- Les cadences prévues ;
- La réglementation en vigueur (Articles 20et 21 du fascicule n°1 des CPC…) ;
- Les conditions climatiques de la zone et de la période d’exécution du chantier ;
- Le délai global du marché
- Les délais partiels du marché
En outre, le planning doit :
- Comporter les dates réelles fixées d’un commun accord avec le maître d’ouvrage ;
- faire figurer les dates d’amenées et de replis des ateliers mécaniques
- le phasage d’exécution et chemins critiques,
Le planning des travaux doit être complété par :
- L’évolution de la main d’œuvre et du matériel en fonction du programme des
travaux ;
- L’échelonnement prévisionnel des dépenses ;
Le planning des travaux sera présenté sous forme d’un diagramme de type « diagramme à
barres ».
10.7- Hygiène et sécurité
Une note qui décrit les mesures particulières prévues de manière à assurer l’hygiène et la
sécurité sur le chantier et à ses abords, tant pour les ouvriers que pour les riverains.
Pendant toute la durée du chantier, le Titulaire du Marché sera tenu de prendre, sous sa
responsabilité et à ses frais, toutes les mesures particulières de sécurité qui seront
nécessaires eu égard à la nature de ses propres travaux, des matières qu'il emploie et aux
dangers que celles-ci comportent ainsi que toutes les mesures communes de sécurité
(hygiène, prévention des accidents, médecine du travail, premiers secours ou soins aux
accidentés et malades, protection contre l'incendie, dangers d'origine électrique, etc.).
En conséquence, il appartient à le Titulaire du Marché de donner l'instruction nécessaire à
son personnel et de lui prescrire les consignes à observer.
Il doit efficacement assurer :
- la sécurité de son propre personnel, des agents du Maître d’ouvrage et des tiers,
- toutes les mesures de sécurité mentionnées plus haut,
- la sécurité des installations.
En particulier le Titulaire du Marché est tenu d'établir des voies de circulation suffisantes
et d'assurer, d'une manière permanente, l'entretien des pistes ainsi que leur arrosage afin
de prévenir les poussières. Par ailleurs, il doit, notamment établir, pour le personnel, des
accès provisoires commodes et répondant aux normes de sécurité (échelles, passerelles de
circulation, etc. ...).
Dans le cadre de la sécurité et au titre de la prévention des accidents, le Titulaire du
Marché devra prendre notamment toutes les mesures utiles et efficaces concernant la
circulation et le stationnement sur l'ensemble du chantier, les dispositifs d'alarme, la
protection contre les chutes de matériaux ou autres, la protection individuelle (casques,
gants, bottes, lunettes, gilets, chaussures de sécurité, masque anti poussière etc.), le
secourisme, l'hygiène et la propreté, etc.
Le port des équipements de protection individuelle est obligatoire pour le personnel du
Titulaire du Marché à l'intérieur du chantier.
Le Titulaire du Marché doit se conformer en matière de sécurité à la réglementation en
vigueur.
Un mémoire technique détaillé sur l'hygiène et la sécurité du chantier sera annexé au
mémoire technique.

ARTICLE B-11 : ORGANISATION ET INSTALLATIONS DU


CHANTIER, AMENEE DU MATERIEL, AGREMENT DES
MATERIAUX Y COMPRIS LE BETON

L'Entrepreneur soumettra à l'Ingénieur le projet de ses installations de chantier dans un


délai de un mois et 15 jours à compter de la date de notification de l’approbation du
marché.
En général les installations de chantiers tiennent compte des éléments suivants :

11.1- Généralités
L'installation et l'aménagement du chantier font l'objet de plusieurs articles regroupés en
une seule position. Cette position comprend l'installation propre à l'entreprise, ainsi que
des aménagements destinés au maître d’ouvrage.
Avant de remettre son offre, l’entrepreneur est tenu de se renseigner sur l'emplacement du
chantier, les chemins d'accès, la place disponible pour le stockage, ainsi que les possibilités
de réaliser les raccordements à l'électricité et à l'eau. En outre, il doit reconnaître les
difficultés qui se posent lors de l'exécution.
Les travaux se feront sous circulation et l'entrepreneur ne pourra interrompre la
circulation sur les routes que dans le cas où le maître d’ouvrage en reconnaîtrait la
nécessité absolue et lui en donnerait l'autorisation pour une époque et un délai déterminé.
Cette prestation ne donnera droit à aucune indemnité spéciale de la part du maître de
l'ouvrage.
La circulation pour piétons et pour les véhicules prioritaires tels que les ambulances,
pompiers, etc. doit être garantie en permanence.
L’accès au chantier doit être assuré pour le maître d'ouvrage ainsi que tous les
intervenants désignés par celui-ci pour le suivi des travaux.
11.2- Aire de chantier et gardiennage
L'entrepreneur définira, en collaboration avec les services compétents, l’emplacement
exact de la clôture de chantier.
Il définira, en accord avec le représentant du Maitre d’ouvrage, la superficie de l'aire de
chantier et son emprise sur la voie publique, permettant l'enlèvement des déblais et
décombres de démolition, la livraison des matériaux de chantier, l'installation des engins
de lavage, etc.
Cette aire de chantier devra permettre le stockage de la totalité des fournitures, la
réalisation des installations de chantier y compris celles nécessaires pour abriter le
matériel et les équipements du soumissionnaire, l’atelier garage, le local technique pour
groupe électrogène le cas échéant, les locaux pour le maître d’ouvrage, le laboratoire
géotechnique, les logements du personnel de l’entreprise et ses bureaux.
L’entrepreneur pourvoira au gardiennage du chantier et des installations du chantier. La
période de gardiennage couvrira toute la durée des travaux jusqu’à la réception de ceux-ci.
Le coût du gardiennage pour la totalité de l'aire de chantier est compris dans le poste
installation de chantier.
11.3- Panneaux de chantier
Une sous construction fixée à l’entrée du chantier, à un endroit à choisir par le maître
d’ouvrage, permettra de fixer deux panneau principal de dimensions approximatives 3,00
x 3,00 m ainsi que cinq plaques inférieures de dimensions approximatives de 3,00 x 0, 40 m
avec un intervalle de 0,05 m (voir annexe1 du present CPS)
Le panneau principal indiquera la nature de la réalisation, le nom des différents
intervenants (maître d’ouvrage, maître d’ouvrage, entreprise,…), les plaques inférieures
sont destinées à l'indication des autres corps de métier.
Les panneaux seront lisses et résistant aux intempéries, les finitions (teinte de fond,
écritures ou autres indications) seront soumises et approuvées par le maître de l'ouvrage.
Les panneaux de chantier seront éclairés, en période normale, à partir de 21.00 heures le
soir à 7.00 heures du matin.
Le coût du panneau de chantier à installer à l'entrée du chantier est compris dans le prix
de l’installation du chantier.

11.4- Local du maître d’ouvrage


L’entrepreneur sera tenu de mettre à la disposition de l’Administration au démarrage des
travaux pour personnel de contrôle des travaux qui sera implanté à proximité des
installations de chantier de l’entreprise un local d’au moins 20m² équipé du mobilier
adéquat (bureaux, ordinateur, appareil photo…) et une liaison téléphonique.

Le coût de cette prestation est compris dans le prix de l’installation du chantier

11.5- Repli du chantier


Après la fin des travaux les zones d’installation, de travaux, d’emprunt, de déviations et
des accès seront repliées et le site remis en état et nivelé. Tous les débris et déchets
résultant du repli du chantier seront évacués dans des lieux de décharge indiqués par le
maître d’ouvrage dans le délai indiqué au présent marché.
Les frais du repli du chantier et des installations du chantier sont à la charge de
l’entrepreneur et ils sont compris dans le prix de l’installation du chantier.
Elle sera réalisée conformément à la norme suivante NF EN 1997-2, NF EN ISO 22475-1,
NF P 94-110-1, NF P 94-113).

ARTICLE B-12 : POINTS D'ARRET ET POINTS CRITIQUES 

La liste des points d'arrêt est donnée ci-dessous.

La liste des points critiques, assortie des délais de préavis du maître d'ouvrage, doit être
présentée par le titulaire dans son mémoire technique.
ARTICLE B-13 : ETUDES D'EXECUTION 

L’etude d’execution est represnté par la fiche technique fournie par la DPETLE

ARTICLE B-14 :  RECOLLEMENT ET DESSINS FOURNIS APRES


EXECUTION DE L’OUVRAGE 

(cf art 36 et 44 du Fascicule 65 du CCTG)

L’établissement du dossier de recollement incombe à l’Entrepreneur, il établit et remet à


l’Administration, avant la réception provisoire, trois copies complètes du dossier de
recollement sous format numérique et papier (Les plans seront pliés au format A4).

Le dossier de recollement comprend tous les documents d’exécution (Etude


d’exécution+documents de suivi et de contrôle intérieur) rendus conformes à l’exécution,
de façon à pouvoir être versés dans leur état final au dossier de l’ouvrage

Les dessins et notes de calculs sont complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à
l’exécution définitive.

Les documents de suivi d’exécution, ainsi que les fiches d’anomalies éventuelles (dossiers
d’agrément validés, procédures, comptes rendus d’incidents, résultats des contrôles,
épreuves et essais divers…), sont regroupés et remis au maître d’ouvrage

Une synthèse claire de qui a fait quoi sur le chantier est à remettre au Maître d’Ouvrage.
Cette notice doit décrire la prestation de chaque intervenant et préciser ses coordonnées.

C H A P I T R E III : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX

ARTICLE B-15 : PRESCRIPTIONS GENERALES


Sont à la charge de l’entreprise toutes les fournitures de matériaux qui ne sont pas
expressément exclues par le présent marché destiné à l’ouvrage. Les matériaux utilisés
devront satisfaire aux conditions fixées par les Cahiers des Prescriptions Communes ainsi
que les différentes circulaires relatives à l’agrément des procédés de construction des
ponts.
Par le fait même de sa soumission, l’entrepreneur est réputé connaître parfaitement les
ressources des lieux d’extraction ou de provenance ainsi que leur condition d’exploitation,
d’accès, de fourniture ou de transport en toute saison.
Aucune réclamation ne sera admise concernant le prix de revient à pied d’œuvre Des
matériaux.
Tous les matériaux, matières et produits utilisés dans les travaux objet du présent cahier
des prescriptions spéciales proviendront de carrières ou d’usines agréées par le Maitre
d’ouvrage. L’entrepreneur ne peut, en aucun cas, se prévaloir de l’éviction par le Maitre
d’ouvrage de fournisseurs ou sous-traitants pour demander une majoration quelconque
sur le prix de la fourniture.

Les matériaux doivent satisfaire aux normes marocaines en vigueur à la signature du


marché ou à défaut, aux normes internationales ou à défaut aux règles de l’art usuelles.

Le Maitre d’ouvrage peut effectuer tous les essais qu’il estime nécessaires pour vérifier que
les matériaux ou produits utilisés sont conformes aux spécifications imposées.

L’entrepreneur est tenu d’éloigner du chantier, à ses frais, en un lieu agrée par le Maitre
d’ouvrage les matériaux ne satisfaisant pas aux conditions ci-dessus.

Le Maitre d’ouvrage est seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et décider
de leur lieu d’emploi. En particulier le lieu de provenance des matériaux ne peut en
aucune façon laisser préjuger de leur qualité.

En cas d'anomalies constatées sur les matériaux, produits composants et équipements il est
fait application des dispositions du CCAG-T.  

ARTICLE B-16 : ORIGINE DES MATERIAUX :

Les matériaux seront d’origine marocaine, sauf en cas d’impossibilité, justifiée par
l'entreprise et reconnue par l’Administration.

ARTICLE B-17 : PROVENANCE DES MATERIAUX :

Les matériaux destinés à la construction de l’ouvrage auront les provenances désignées ci-
après :
Nature des matériaux Provenance des matériaux
1- Sables pour béton courant Proposé par l’entreprise et agrée par
2- Sable pour béton armé l’Ingénieur
3- Granulats pour béton armé Idem
4- Coffrage ordinaire Idem
5- Coffrage soigné Idem
6- Eau de gâchage Idem
7- Liants hydrauliques Idem
8- Aciers pour béton armé et de précontrainte Idem
9- Remblais Idem
10- Matériaux pour revêtement d’étanchéité Idem
11- Bitume pour chaussée Idem
12- Granulats et fillers pour la préparation Idem
d’enrobés Idem
13- Appareils d’appui Idem
14- Gargouilles du tablier Idem
15- Moellons pour perrés, enrochements et Idem
gabions Idem
16- Matériaux pour chaussée Idem
17- Joints de chaussée
Les matériaux non indiqués ci-dessus proviendront des lieux proposés par l'Entrepreneur
à l'agrément de l’Administration
La demande d'agrément sera sollicitée 15 (Quinze jours) avant l'utilisation des matériaux
considérés.

ARTICLE B-18 : STOCKAGE DES MATERIAUX :


Le stockage des matériaux sera effectué sur des aires spécialement aménagées dépourvues
de végétation, convenablement drainées, éventuellement recouvertes d’une couche
anticontaminante et généralement à l’abri de toute pollution.

Les constituants doivent être stockés et manipulés de façon à ce que leurs propriétés
ne changent pas de façon significative, en raison du climat par exemple, ou de leur
mélange ou encore d'une contamination, et de façon à ce que leur conformité à leur norme
respective soit maintenue.

Les compartiments de stockage doivent être clairement identifiés de façon à éviter


des erreurs sur les constituants à utiliser.
Les instructions particulières des fournisseurs de constituants doivent être prises en
compte.
Les moyens nécessaires au prélèvement d'échantillons représentatifs sur les tas, silos
ou trémies doivent exister.
Les matériaux contaminés ne devront pas être utilisés, la préparation des aires de
stockage est à la charge de l’entrepreneur.

ARTICLE B-19 : QUALITE DES MATERIAUX :

19.1- Matériaux pour bétons et mortiers

19.1.1 - Granulats pour bétons et mortiers

les granulats pour bétons et mortiers doivent être conformes aux prescriptions de la norme
10.1.271 ''Granulats pour bétons hydrauliques" et 10.1.008 "Bétons: Spécification,
performances, production et conformité"
a-Sables:
a.1-Nature :
Tous les sables doivent être conformes à la norme NM10.1.271 ''Granulats pour bétons
hydrauliques" et aux spécifications de la norme 10.1.008
La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l’agrément de l’Ingénieur.
Les sables seront de préférence les sables de rivière, cependant les sables de mer pourront
être acceptés, lorsqu’ils seront soigneusement lavés et qu’ils présenteront une
granulométrie satisfaisante.
L’emploi de sable provenant de broyage ou de concassage peut être autorisé après
mélange avec le sable de mer ou de rivière.

L’entrepreneur doit indiquer la carrière de provenance et l’estimation de la qualité à


extraire ou à produire. La carrière de provenance doit être autorisée selon la
réglementation en vigueur. Il est à rappeler qu’en cas de fausses informations à ce sujet, le
titulaire du marché est passible des sanctions prévues à l’article 159 du décret n° 2-12-349
précité.

a.2-Granularité : le fuseau de fabrication figure sur la FTP


le tableau ci-après résume les caractéristiques des sables conformément à la norme 10-
1.271 .

Sable pour béton courant : la préparation maximale d’élément retenu sur le tamis de module 38 (Tamis de 5 mm) devra
être inférieur à dix (10%) pour cent.

a.3-Propreté :

Les sables devront avoir un équivalent de sable respectant les conditions ci-après)
18- Béton B20 : Equivalent de sable supérieur à 70
19- Béton de qualité : Equivalent de sable supérieur ou égal à 75.
Teneur en Filler, pourcentage des éléments inférieur ou égal à 80 microns
- Béton B20 : pourcentage en filler inférieur à 10%
- Béton B25 et B30 : pourcentage en filler inférieur à 7%

a.4-Matières organiques :
L’essai colorimétrique doit être négatif ou les essais sur mortiers sont conformes.

b-les gravillons:
Les granulats proviendront des sites ou carrières choisis par l’entrepreneur et agréés par
l’Administration. L’Entrepreneur doit fournir à l’appui de demande d’agrément une
analyse chimique des matériaux mettant notamment en évidence sa teneur en sulfates, en
sulfures et en matière organique.

Les caractéristiques des granulats doivent être conformes aux prescriptions des normes
10.1.271 et 10.1.008 ainsi que de l’article 82.2 du fascicule 65 du C.C.T.G relatif à l’exécution
de l’ouvrage en béton armé ou en béton précontraint.
b.1-Granularité :
Les gravillons destinés à la confection du béton armé doivent passer dans la passoire de 25
mm sans pouvoir passer dans la passoire de 15 mm.
Tous les granulats seront complètement purgés de terre passés à l’eau et lavées si
l’Ingénieur en reconnaît la nécessité.

19.1.2 - Ciment :
Les ciments utilisés pour la fabrication des bétons doivent être conformes à la norme
10.1.004.
Des ciments conformes à la norme 10.1.004 ayant des caractéristiques
complémentaires définies dans les normes NM 10.1.156, NM 10.1.157 et NM 10.1.158
peuvent être utilisés pour la fabrication des bétons. Ces caractéristiques leur confèrent une
aptitude à l’emploi dans des environnements particuliers (exemple environnement marin,
environnement sulfaté,…)

Les ciments utilisés bénéficient d'une certification émanant d'un organisme


certificateur officiel.
Le ciment doit être choisi conformément aux normes marocaines en vigueur en
prenant en considération :
- l'exécution de l'ouvrage ;
- l'utilisation finale du béton ;
- les conditions de cure ;
- les dimensions de la structure;
- les agressions environnementales auxquelles la structure est exposée;
- la réactivité potentielle des granulats aux alcalins des constituants.

L'entrepreneur indique la catégorie, la classe et la provenance des ciments proposés par à


l'acceptation du Maitre d’ouvrage, dans le cadre des stipulations du fascicule 65 du
C.C.T.G. et de celles qui suivent en vue d'obtenir les caractéristiques chimiques ou
mécaniques nécessaires à la réalisation de l'ouvrage dans les conditions fixées au présent
CPS.

Les ciments seront normalement livrés en vrac ou en sacs de 50kg muni d’une étiquette
d’origine, sauf autorisation de l’Administration, les magasins utilisés par l’entrepreneur
pour la conservation des liants doivent être secs et ouvert. Dans ces locaux, les liants
doivent être séparés par nature. L’entrepreneur a la responsabilité et la garde des liants en
magasins jusqu’au moment de l’emploi. Le liant avarié ou qui se trouve dans des
enveloppes en mauvais état au moment de la sortie du magasin est rebuté.
Les liants rebutés sont enlevés des magasins par les soins et aux frais de l’entrepreneur
dans un délai de deux jours à dater de la notification procès-verbal de rebut.
Faute par l’entrepreneur de se conformer à cette prescription, il est procédé d’office par
l’ingénieur à l’enlèvement des lots rebutés, qui sont évacués aux frais, risque et périls de
l’entrepreneur.
Tous les ciments parviendront d’usines choisies par l’entrepreneur agrée par
l’administration.

19.1.3 - Adjuvants :
Les adjuvants doivent être conformes à la norme NM10.1.109

La formulation de béton doit préciser la nature, le rôle et le dosage précis des adjuvants
proposés à être utilisés.
L’entrepreneur est tenu de vérifier la compatibilité des différents adjuvants entre eux, ainsi
qu'avec les autres composantes du béton.

19.1.4 - Eau de gâchage des mortiers et bétons :

L'eau de gâchage et les eaux de lavage récupérées de la production du béton doivent


être conformes à la NM 10.1.120.
L’Entrepreneur devra se procurer par ses propres moyens, l’eau nécessaire à l’exécution
des travaux.
La provenance et la qualité des eaux de gâchage devront au préalable être soumises à
l’agrément de l’Ingénieur
L’emploi d’eau de mer est interdit.
En outre, les eaux douteuses ou soupçonnées de contenir des matières organiques aux sels
sensibles seront soumises à l’analyse chimique aux frais de l’entrepreneur.

19.1.5 - Compatibilité des différents constituants


Les constituants du béton doivent être choisis de façon à être compatibles entre eux et ne
pas altérer les armatures.
En particulier la quantité maximale d’ions-chlore (Cl –), rapportée à la masse de ciment,
doit être conforme aux dispositions ci-dessus.
Les teneurs en alcalins actifs (cas des granulats PR, PRP et NQ), en sulfates et en chlorures
de l'ensemble des constituants des bétons (y compris l’eau de gâchage) doivent être
communiquées au Maître d’Ouvrage (en même temps que leurs fiches techniques), ainsi
que les bilans analytiques correspondants pour chaque formulation.

19.2- Aciers pour béton armé :

Les prescriptions du Fascicule 65 du CCTG sont complétées comme suit :


Les aciers utilisés sont conformes aux normes en vigueur, notamment :
• NM 01.4.095 : Produits sidérurgiques Ronds lisses pour béton armé
• NM 01.4.096 : Produits sidérurgiques Armatures pour béton armé Barres et
couronnes à haute adhérence Non soudables
• NM 01.4.097 : Produits sidérurgiques Armatures pour béton armé Barres et
couronnes à haute adhérence Soudables
Les fers à béton bénéficient d'une certification de conformité, par rapport aux normes dont
ils révèlent, émanant d'un organisme certificateur officiel (en l’occurrence IMANOR).
Dans ce cas, le dossier d’agrément sera constitué de ce certificat de conformité contenant
toutes les données assurant la conformité et la traçabilité du produit.
Le cas échéant, l’entrepreneur est tenu de réaliser les essais d’agrément justifiant la
conformité des aciers par rapport aux normes dont ils révèlent, et de soumettre le dossier
d’agrément à l’acceptation du maitre d’ouvrage.
Ces essais d’agréments s’étendent sur l’ensemble des spécifications couverts par les
normes en vigueurs, notamment :
- Les caractéristiques géométriques et masse linéique,
- Les caractéristiques mécaniques,
- Les caractéristiques technologiques,
- Les caractéristiques de forme.
Les essais de recette seront effectués en conséquence conformément aux dispositions
prévues par les normes correspondantes.
Les dispositions des armatures en attente sont conformes au fascicule 65 du CCTG.

En complément des stipulations du fascicule 65 du CCTG, l’entrepreneur précisera lors de


la demande d’agrément les caractéristiques et la provenance des dispositifs de
raccordement des armatures de béton armé (manchons).
Il explicitera dans son PAQ ou mémoire technique les dispositions adoptées pour assurer
la protection contre la corrosion, en phase provisoire.

19.2.1 - Ronds lisses


a-Nuance des aciers :
Les armatures rondes et lisses seront de la nuance Fe235 telle que définie dans les
prescriptions de la norme marocaine NM 01.4.095.
b-Domaine d'emploi :
Ces aciers seront utilisés :
- Comme armatures de frettage
- Comme barres de montage
- Comme armature en attente, de diamètre inférieur ou égal à quatorze (14)
millimètre si elles sont exposées à un pliage suivi d’un dépliage.
L'appréciation de la possibilité de leur emploi reste soumise à l'agrément du Maître
d’ouvrage.

19.2.2 - Acier à haute adhérence :


Les aciers à hautes adhérences prévus par le marché sont FeE500, ils devront satisfaire aux
prescriptions des normes correspondantes citées ci-haut en vigueur.
Ils seront utilisés pour l’ensemble des parties de l’ouvrage, conformément aux plans visés
« Bon Pour Exécution »
Il ne devra être utilisé simultanément que deux marques d'acier au maximum par nature
d'ouvrage.
Elles seront coupées et cintrées à froid.
19.2.3 - Treillis soudé pour éléments préfabriqués

Les treillis soudés et leurs éléments constitutifs seront conformes à la norme NM


01.4.226.les nuances des aciers seront FeE500 pour les barres et FLE500 pour les fils tréfilés.

L’utilisation de treillis soudés ou de fils tréfilés est interdite sauf pour les pièces
secondaires pour lesquelles elle est soumise à l’acceptation préalable du Maitre d’ouvrage.

19.2.4 - Manchons de raccordement

(Normes NF A 35-020-1 et NF A 35-020-2)


Les dispositifs de raboutage éventuellement utilisés pour le raccordement des armatures
de béton armé sont admis s’ils bénéficient de la marque AFCAB-Dispositifs de raboutage
ou d'ancrage d'armatures du béton. Ils seront soumis à l'agrément du Maitre d’ouvrage.
Les manchons seront conformes aux prescriptions résultant des essais de qualification.
L'Entrepreneur fournira au Maitre d’ouvrage une notice technique détaillée du modèle de
manchon prévu avant toute commande au fournisseur.
Le serrage des manchons sera assuré du début à la fin par clef dynamométrique. Les règles
générales d'enrobage seront appliquées

19.2.5 - Conditions de livraison, transport, manutention et


stockage

L’entrepreneur définira et appliquera la procédure de réception des produits.


L’acceptation des lots d’armatures est soumise à l’application de l’article 71.2 à 71.5 du
fascicule 65 du CCTG.
L'Entrepreneur veillera à avoir un stock suffisant de façon à éviter un arrêt intempestif du
chantier. Le stockage sera organisé conformément aux spécifications de l’article 71 du
fascicule 65 du CCTG.

D'une façon générale, les transports et manutentions sont organisés et effectués de


manière que les armatures ne subissent pas d'altérations (déformations permanentes
accidentelles, blessures, souillures, ruptures d'assemblages).
Le redressage de barres qui auraient dû être livrées droites mais ont été ployées
accidentellement en cours de fabrication, transport ou manutention, est interdit. De telles
barres sont refusées. Cependant, leurs parties demeurées droites après élimination des
parties ployées peuvent être utilisées.
Les aciers et les armatures sont stockés dans un parc spécial soit sur le chantier, soit à
l'atelier de fabrication d'éléments assemblés s'il est distinct du chantier. Ils sont classés par
catégories, nuances et diamètres. Le parc de stockage est organisé de manière à éviter
toute altération préjudiciable aux armatures (intempéries, rouilles, graisse, terre…)
Elles seront coupées et cintrées à froid, elles seront façonnées sur gabarits de façon à
présenter exactement les longueurs et les formes prévues par les dessins d’exécution.
Le chauffage des aciers, en vue de faciliter leur façonnage, est formellement interdit.
Les armatures laissées en attente entre deux phases de bétonnage sont à protéger contre
les pliages accidentels.
Toute durée de stockage supérieur à un (1) mois donnera lieu à des vérifications
périodiques de l‘état des aciers ou des armatures

ARTICLE B-20 : BETONS ET MORTIERS

20.1- COMPOSITION ET FABRICATION DES MORTIERS :


les prescriptions du fascicule 63 du CCTG sont complétés comme suit:

20.1.1 - Utilisation des mortiers 


Pour les travaux d’ouvrage d’art, les mortiers auront les utilisations suivantes :
 Mortier de calage, qui mis en œuvre à l’état liquide (consistance fluide ou pâteuse)
entre éléments préalablement positionnés, assure la continuité mécanique.
 Mortier de scellement, qui mis en œuvre à l’état liquide (consistance fluide ou
pâteuse) assure la fixation d’une pièce dans un élément en béton hydraulique.
 Mortier de réparation de surfaces de béton.
 Mortier de reprise de bétonnage.
 Mortier de montage des éléments de maçonnerie.

20.1.2 - Composition des mortiers 


Ces mortiers peuvent être :
 soit des mortiers de chantier : mortiers composés de constituants individuels dosés
et mélangés sur chantier.
 soit des mortiers industriels : mortiers dosés et mélangés en usine et fournis sous
forme de mortier sec prêt à gâcher avec de l’eau ou sous forme de mortier frais prêt
à l’emploi.
Les mortiers de réparation de surface de béton et de reprise de bétonnage seront
exclusivement des mortiers industriels à base de liants hydrauliques ou à base de résines
synthétiques. Ils doivent être conformes à la norme marocaine de référence (NM10.1.219)
ou normes équivalentes et bénéficier d’une certification de conformité par un organisme
certificateur officiel.
Ces produits sont soumis à l’agrément du MO avant utilisation.
Les mortiers industriels de calage et de scellement doivent être conformes à leurs normes
marocaines de référence NM10.1.217 et NM 10.1.218 ou normes équivalentes et bénéficier
d’une certification de conformité par un organisme certificateur officiel.
En cas d’utilisation de mortier de chantier pour le calage ou le scellement, il doit être de
classe M30 et dosé au moins à 400Kg de ciment CPJ45 par m3.
Le mortier de chantier pour le montage des éléments de maçonnerie sera dosé au moins à
450Kg de ciment CPJ45 par m3. Il peut également être un mortier industriel conforme à la
norme marocaine de référence NM 10.1.528 ou équivalente.
Dans tous les cas, les compositions des mortiers de chantier seront proposées à l’agrément
du MO avant utilisation.
Le sable utilisé pour la composition des mortiers de chantier sera au moins de catégorie B.

20.1.3 - Fabrication des mortiers


La fabrication des mortiers industriels (fabriqués en usine), leur marquage, les conditions
de leur réception sur chantier seront conformes aux normes en vigueur et éventuellement
aux règles de certification pour les produits certifiés.
L’emploi des mortiers industriels sur chantier sera conforme aux fiches techniques et
recommandations du fabricant.
La fabrication des mortiers de chantier est soumise aux dispositions ci-après :
 Pour le dosage de la composition du mortier, le sable est mesuré dans des caisses
ou dans des brouettes, dont la capacité présente un rapport simple avec le nombre
de sacs de liant employé.
 Le mortier est fabriqué manuellement. Le mélange, sable et ciment, est opéré à
sec, sur une aire plane et de niveau, en planches ou en tôles jusqu’à parfaite
homogénéité. On ajoute alors, progressivement, avec un arrosoir à pomme, en
retournant à la pelle, la quantité d’eau strictement nécessaire. La trituration
continue ensuite, jusqu’à ce que le mortier soit parfaitement homogène et bien
liant.
 Dans tous les cas, le mortier doit être gâché jusqu’à obtention de la consistance
désirée.
 Le mortier doit être employé, aussitôt après sa confection. Tout mortier qui serait
desséché, ou aurait commencé à faire prise, doit être rejeté et ne doit jamais être
mélangé avec du mortier frais.

20.2- COMPOSITION ET UTILISATION DES BETONS :


Les bétons doivent satisfaire aux exigences de la norme NM.10.1.008 et aux prescriptions
du fascicule n° 65 du CCTG sauf dispositions contraires mentionnées ci-après.

20.2.1 - Définition et destination des bétons


Préalablement à l’exécution des travaux, l’entrepreneur soumettra à l’acceptation de
l’Ingénieur la composition des bétons qu’il compte utiliser, en fonction de leur destination
Cette formulation doit être établie par un laboratoire agrée.
Les bétons seront désignés par le symbole, la classe, la résistance, le poids du liant par m3
de béton en œuvre et par la granularité du gros agrégat.
La composition granulométrique sera étudiée et contrôlée pour donner au début le
maximum de compacité et de résistance compatible avec une bonne maniabilité, compte
tenu des dispositions de l’ouvrage et des moyens de mise en place et de serrage utilisé.

ARTICLE B-21 : MATERIAUX ET ACCESSOIRES DIVERS :


L’Entrepreneur précisera les provenances et qualités de tous les matériaux et accessoires
non mentionnés dans l’article 10 ci avant et qui interviendraient dans la construction de
l’ouvrage.
Les matériaux proposés par l’Entrepreneur sont soumis à des essais préliminaires
d’informations et à des essais de recette.
Tous ces matériaux et fournitures doivent être agréés par l’Administration .Celle-ci se
réserve le droit d’évacuer du chantier aux frais de l’Entreprise toute fourniture ne
répondant pas aux règles de l’Art et de démolir aux frais de l’Entreprise toute construction
non conforme au plan approuvé “Bon Pour Exécution”.
ARTICLE B-22 : CONTROLE DE LA QUALITE DES MATERIAUX :
22.1- Granulats pour bétons et mortiers

22.1.1 - Agrément des matériaux


Pour chaque carrière ou ballastière, l'Entrepreneur doit réaliser des essais de type initiaux
et de maîtrise de la production des granulats, conformément à la norme NM 10.1.271 afin
de s'assurer qu'ils sont conformes aux spécifications ci-dessus.

Une épreuve préalable portant sur l’ensemble des caractéristiques spécifiées est effectuée
par le contrôle intérieur de l’entreprise sur un échantillon représentatif de la production
proposée. Elle donne lieu à l'établissement de la fiche technique de chaque produit
comportant les valeurs spécifiées sur lesquelles l'Entrepreneur s'engage.
Les résultats sont transmis au Maître d’ouvrage avec la demande d'agrément.
Les essais de type initiaux sont renouvelés lorsqu'il fait appel à une nouvelle source de
granulats ou à chaque changement majeur susceptible d'avoir des répercussions sur les
caractéristiques des granulats.
L'agrément de la provenance des granulats constitue un point d'arrêt.
L’administration pourra contrôler ces essais à tous moments en les faisant renouveler soit
par un laboratoire agrée par cette dernière, soit dans ces propres laboratoires. Les
dépenses en cours pour ces essais de contrôle effectués par l’Administration seront à la
charge de l’Administration, si leurs résultats sont conformes à ceux des essais fournis par
l’Entrepreneur à la charge de celle-ci dans le cas contraire.

22.1.2 - Nature et fréquence des essais en cours de


production
Le contrôle de la production sera réalisé par lot de livraison ou de production fabriqué
dans des conditions présumées uniformes. La consistance des lots soumis au contrôle de
conformité est fixée par le Plan d'Assurance Qualité ou le mémoire technique.
La nature et la fréquence minimale des essais de réception visant à déterminer les
caractéristiques des granulats, à la charge du contrôle intérieur de l’entreprise, sont fixées
comme il suit :
Granulats Caractéristiques Cadence

Caractéristiques
physiques: Los par provenance
Angeles
Gravillons
Granularité
1000 m3
Aplatissement
Teneur en fines 500 m3
Granularité
500 m3
Module de finesse
Sable Teneur en fines
250 m3
Propreté
Polluant organique par provenance
Réaction alcali-silice
Absorption d'eau
Impuretés prohibées
Sable et gravillons par provenance
Caractéristiques
chimiques: soufre,
sulfates, chlorures

Toute livraison destinée à la mise à la consommation dont le volume serait inférieur aux
seuils précités fera l’objet d’un contrôle de réception portant sur l’ensemble des
caractéristiques susvisées.

Les volumes indiqués ci-dessus sont des maxima qui pourront être abaissés par le Maître
d’ouvrage, en cours de travaux, en fonction de la sensibilité du granulat à la
caractéristique spécifiée.
Le Maître d’ouvrage pourra, par ailleurs, faire effectuer à ses frais tout autre essai, qu'il
jugera nécessaire.

22.1.3 - Essais facultatifs


Le Maître d’ouvrage pourra, par ailleurs, faire effectuer à ses frais tous autres essais,
notamment :

Pour les sables pour mortier et bétons :


- Module de finesse
- Essais colorimétriques
- Teneur en chlorure pour les sables d’origine marine

Pour les gravillons :


- Coefficient d’aplatissement.
22.1.4 - Essais de recette :
Ces essais à la charge de l’Administration s’ils ne peuvent être effectués dans le laboratoire
de chantier décrit au présent CPS.
Ces essais de recette seront effectués par lot ou suivant une périodicité précisée à l’article
ci-après.
Aucune tolérance autre que celles fixées dans le présent CPS ne sera admise.
Les matériaux ne répondant pas aux conditions requises seront refusés et mis en dépôt
hors du chantier par les soins et aux frais de l’Entrepreneur.
22.1.5 - Périodicité des essais de recette :
a-Sables pour béton :
Il sera exécuté :
- Une mesure de l’équivalent de sable par cinquante (50) mètre cube de sable en fraction
de cinquante (50) mètre cube de sable.
- Un contrôle de granularité par cent (100) mètres cubes ou fraction de cent (100) mètres
cubes de sable.
Avec au moins :
- Une mesure de l’équivalent de sable et un (1) contrôle de granularité du sable par
journée de livraison.
b-Granulats moyens et gros pour béton :
Il sera exécuté :
- Une (1) mesure du coefficient lot Angeles par provenance de granulats.
- Une (1) mesure de la proportion en période de granulats passant au lavage au tamis de
deux (2) millimètre y compris. S’il y a lieu, la mesure de l’indice de plasticité des
éléments inférieurs à deux (2) millimètre par :
 Cinquante (50) mètre ou fraction de cinq (50) mètre cube de granulats.
 Un (1) contrôle de granularités par cent (100) mètres cube ou fraction de cent
(100) mètre cubes.
Avec au moins une mesure de la proportion en poids de granulats passant au tamis de
deux (2) millimètres et un contrôle de granulats par jour de livraison.

22.2- Ciment :
L'Entrepreneur devra effectuer, des prélèvements conservatoires de ciment :
* de 10 kg pour chaque lot de ciment pour les épreuves d'études et de convenance des
bétons.
* de 5 kg pour chaque lot de ciment utilisé au cours de chantier.
Le terme "lot" désigne la quantité de produit faisant part de la même unité de transport.
La cadence des prélèvements sera la suivante (par unité d’ouvrage d’art) :
- un prélèvement correspondant à chaque fondation : massifs de béton de
substitutions, semelles,
- un prélèvement correspondant à chaque appui, ou phase d’exécution de l’appui.
- un prélèvement correspondant à chaque tablier, ou phase d’exécution du tablier.

Les prélèvements seront effectués soit dans le silo à l'aide d'un dispositif installé sur la
colonne montante, soit au droit du malaxeur.
Ces prélèvements sont conservés à l'abri en récipients étanches et étiquetés, soit par le
laboratoire qui procédera aux analyses, soit par le Maître d’ouvrage.
Le reliquat de ciment, après essais, sera conservé durant six (6) mois.
Le Maitre d’ouvrage se réserve la possibilité de modifier la cadence de ces prélèvements.
Pendant toute la durée des travaux de bétonnage, l’entrepreneur fournit au Maitre
d’ouvrage les relevés statistiques du fabriquant de ciment comprenant moyenne, écart-
type et coefficient de variation. En complément à l’article 85.1B du fascicule 65 du CCTG,
le fournisseur de ciment présente, à l’appui de ses résultats d’auto-contrôle, un
engagement sur le respect de la valeur minimale retenue C min.

22.2.1 - Essais effectués sur les prélèvements conservatoires


Sur chaque prélèvement désigné par le Maître d’ouvrage, seront réalisés par
l'Entrepreneur et à sa charge les essais suivants :
- Sur tous les ciments :
 Identification rapide,
 temps de prise,
 expansion à chaud,
 flexion - compression à 7 et 28 jours.
 chaleur d'hydratation.

Les résultats de ces essais devront être communiqués au Maitre d’ouvrage dans les
soixante-douze (72) heures qui suivent les prélèvements et en tout état de cause avant
l'emploi des ciments (excepté les essais de résistance).
22.2.2 - Conséquence d'une ou plusieurs insuffisances des
caractéristiques des ciments
Si des défauts susceptibles d'être imputés à la qualité des ciments livrés sont constatés
dans les six mois après le prélèvement, sur une quelconque partie d'un ouvrage ou sur les
éprouvettes de béton de cet ouvrage, le Maitre d’ouvrage peut faire effectuer, sur les
prélèvements conservatoires correspondants, à la charge de l'Entrepreneur des essais de
vérification de la conformité aux normes des ciments livrés, dans les conditions de la
norme marocaine NM 10 .1.004.
Lorsque les essais de vérification sur les ciments donnent des résultats défavorables,
l'entrepreneur est tenu responsable de la qualité de l’ouvrage concerné et le Maître
d’ouvrage.

22.3- Bétons  :
Les prescriptions du fascicule 65 du CCTG et de la norme 10.1.008 sont complétées
comme suit :

22.3.1 - Dispositions générales


Les épreuves à la charge de l'Entrepreneur dans le cadre du contrôle intérieur sont
réputées rémunérées par les prix du béton.
Les épreuves de contrôle extérieur sont à la charge du Maître d’ouvrage comme indiqué
ci-après.

22.3.2 - Etude des bétons


La détermination de la formule nominale et l'exécution des épreuves d'étude, sont
exécutées à la charge de l'Entrepreneur. Ces opérations et l'analyse de leurs résultats feront
l'objet d'un chapitre du PAQ ou d'un rapport à annexer au mémoire technique et à
soumettre à l'avis du maître d'ouvrage.

Seuls sont soumis à l'épreuve d'étude, les bétons à résistance mécanique spécifiée précisés
à l’ARTICLE B-20 :ci-avant et qui font l'objet d'une étude de composition.
L'Entrepreneur vérifiera lors de l'épreuve d'étude que la résistance des bétons respecte les
valeurs exigées au CPS au cours des différentes phases de son programme d'exécution.
L'épreuve d'étude sera conduite et interprétée conformément à l'article 85.1 du Fascicule
65 du CCTG.
Elle devra être communiquée au Maître d’ouvrage au moins 45 jours avant le début des
travaux correspondants.
22.3.3 - Epreuve de convenance

Les épreuves de convenance seront effectuées pour chaque formulation de béton aux deux
centrales: centrale principale et centrale de secours conformément à l'article 85.3 du
fascicule 65.
L’étude de convenance se déroulera en présence du laboratoire agrée chargé par
l’entrepreneur pour lui réaliser l’étude de formulation.
Tous les bétons soumis aux épreuves d'étude devront subir des épreuves de convenance.
Celles-ci sont réalisées dans le cadre du contrôle intérieur et sont à la charge de
l'entrepreneur.

Ces épreuves de convenance seront conduites et interprétées conformément à l'article 85.3


du Fascicule 65 du C.C.T.G. Le ciment utilisé pour l'épreuve de convenance donne lieu à
un essai de résistance à la compression dans les conditions normalisées à la charge de
l'Entrepreneur et à un prélèvement conservatoire.
Les résultats des épreuves de convenance à 28 jours devront être communiqués au Maître
d’ouvrage au moins quinze jours avant la mise en œuvre prévue des ouvrages
correspondants ; les résultats à sept (7) jours devant obligatoirement être communiqués
dans les 48 heures de la réalisation de l'essai.
les résultats de l'épreuve de convenance constituent un point d'arrêt.
L’Agrément sera donné par l’Ingénieur si la résistance à 28 jours au moins égale à la
résistance correspondance au béton d’étude.
Néanmoins, les travaux pourront démarrer si la résistance à 7 jours est au moins égale à
8/10 de la résistance à 28 jours obtenue au laboratoire pour le béton correspondant.
Dans le cas contraire, il conviendrait d’atteindre les résultats à 28 jours.
Si les essais à 28 jours ne donnaient pas les résistances obtenues au laboratoire.
L’Entrepreneur sera tenu d’exécuter à ces frais un nouveau béton après avoir apporté sur
son chantier les améliorations nécessaires.

Les épreuves de convenance sont exécutées à la charge de l'Entrepreneur.

22.3.4 - Epreuves de contrôle à la mise en œuvre


Les épreuves de contrôle incombent à l'Entrepreneur. La confection, le marquage, la
conservation et le transport des éprouvettes jusqu'au laboratoire sont à la charge de
l'Entrepreneur.
Les épreuves de contrôle seront conduites et interprétées conformément aux prescriptions
de la norme NM10.1.008 et aux dispositions du présent CPS pour toutes les classes de
béton à propriétés spécifiées (BPS).
Les résultats seront transmis au maitre d'ouvrage dans les 48h qui suivent leurs
réalisations.

22.3.5 - Essais de contrôle

Afin de vérifier la régularité de la fabrication de béton, le responsable du suivi des travaux


peut à tout moment ordonner des essais de contrôle aux frais de l’Administration.
A cet effet, il sera coulé pour chaque lot d'emploi et chaque fois que le responsable du
suivi des travaux le jugera utile des échantillons de béton qui seront soumis à des essais de
compression et de traction à 7 et 28 jours.
L’entrepreneur donne toute facilité pour l'exercice de ce contrôle.
L'ouvrage sera décomposé en "lot d'emploi" compatible avec l'application de l'épreuve de
contrôle définie par le fascicule 65 du C.C.T.G.
Sont considérés comme "lots d'emploi" chaque partie d’ouvrage désignée par le maitre
d’ouvrage .

L’épreuve de contrôle comprend les prélèvements pour l'exécution d'essais de consistance,


de résistance à la compression à vingt-huit jours et, le cas échéant, de teneur en air occlus.
Les prélèvements destinés aux essais sont effectués sur le chantier immédiatement avant la
mise en place du béton.
Les lots seront dédoublés si les parties d'ouvrage qui composent le lot sont coulées avec un
décalage dans le temps tel qu'on n'ait plus l'assurance d'une composition homogène des
bétons correspondants

Chaque prélèvement est issu d'une seule gâchée.


Le nombre minimal de prélèvement est fixé à :
- trois (3) par lot d’un volume inférieur à 100 m3
- Trois (3), plus un par tranche de 100 m3 supplémentaires ou fraction restante ou par
phasage de bétonnage.
De plus, il est effectué par l’entrepreneur au minimum deux essais de consistance de béton
frais sur chaque camion de livraison (un essai avant la mise en œuvre et un essai pendant
la mise en œuvre) ou dans le cas de fabrication du béton sur chantier, un essai par heure
de bétonnage.

Chaque prélèvement donne lieu à une mesure de consistance au cône D’ABRAMS et à la


confection de 3 éprouvettes pour la détermination de la résistance à la compression.

22.3.6 - Critères de conformité

a- Consistance du béton frais


Le lot est réputé conforme à la spécification de la valeur cible définie selon les
spécifications du présent CPS et en conformité avec la norme NM 10.1.008 si tous les
résultats se trouvent dans la fourchette requise.
Si le résultat d’un essai est extérieur à cette fourchette, la gâchée ou charge correspondante
peut être rebutée et la gâchée ou charge suivante fait l’objet d’un nouvel essai.
Si le résultat de cet essai est encore à l’extérieur de la fourchette, la gâchée ou charge
correspondante est rebutée et le bétonnage est arrêté jusqu’à détection des causes de
l’anomalie et modification du réglage.
La première gâchée fabriquée à partir de ce nouveau réglage fait l’objet d’un essai qui doit
se situer dans la fourchette requise.

b-Résistance
Pour juger de la conformité de la résistance du béton, la quantité de béton utilisée pour la
structure, les éléments de la structure, etc.…, doit être partagée en lots sur lesquels on juge
la conformité. Le volume total de béton d’un lot doit être produit dans les conditions
présumées uniformes.
La conformité des résultats des résistances sera évaluée par formule selon les critères de la
norme NM10.1.008.
Le lot est réputé conforme à la résistance caractéristique requise si les critères
d’acceptation définies dans le tableau suivant sont remplies :

Nombre de
Résultat individuel Moyenne des Résultats brut
prélèvement pour
d’essai fci en MPa fcm en MPa
un lot de béton
n=3 fci >fck – 4 fcm >fck + 1.0
n=4 fci >fck – 4 fcm >fck + 2.0
n=5 fci >fck – 4 fcm >fck + 2.5
n=6 fci >fck – 4 fcm >fck + 3.0
n=9 fci >fck – 4 fcm >fck + 3.0
n=12 fci >fck – 4 fcm >fck + 3.0
 15 fci >fck – 4 fcm >fck + 1.12 s
En désignant par : fcm : la moyenne des résultats brut,
Fci : le résultat individuel,
Fck : la résistance caractéristique requise,

Exemple d’application
Une partie d’ouvrage fait 80m3 de béton B30.
Le nombre de prélèvements pour vérifier Fc28 est : 3
Le nombre d’éprouvettes par prélèvement est 3 ; soit un nombre total de 3*3=9
éprouvettes.
Le béton sera jugé conforme lorsque :

Nombre de
Résultat individuel Moyenne des Résultats brut
prélèvement pour
d’essai fci en MPa fcm en MPa
un lot de béton
n=3 fci > 30- 4 =26 fcm >30 +1.0 =31
Valeur plus faible Valeur moyenne des 9
parmi les 9 résultats
résultats
individuels

22.3.7 - Epreuves d'information


a-Généralité
Le P.A.Q. ou mémoire technique devra définir le programme d'épreuves d'information à
la charge de l'Entrepreneur. Il précise les délais de transmission des résultats au Maitre
d’ouvrage.

L'Entrepreneur propose l'interprétation des résultats. En cas de résultats non conformes


aux prévisions, I’ Entrepreneur formule toute proposition utile au Maitre d’ouvrage.

Les épreuves d'information ont un double but :


- donner l'assurance que la qualité du béton est compatible avec les modalités de
construction dans les conditions réelles de durcissement et les spécifications d’exécution
afin de prendre les mesures nécessaires en cas de non-conformité ;
- permettre d'acquérir des données autres que celles fournies par l'épreuve de contrôle.
L'Entrepreneur donne toutes facilités à l'Administration pour procéder aux essais
répondant à cet objectif.
b- Essais de résistance au jeune âge
Ces essais ont pour but de déterminer la résistance in situ du béton au jeune âge et sont
réalisés sur des éprouvettes d’information confectionnées et conservées dans des
conditions étudiées pour représenter au mieux les conditions de mise en place et de
maturation du béton dans la partie d’ouvrage concernée.
Les résultats obtenus sont enregistrés et comparés aux critères correspondants pour
autoriser ou non les opérations de construction (décoffrage, mise en précontrainte,…)
imposant un niveau minimal de résistance mécanique.

22.4- Aciers :
Dans le cadre de l'action qualité, l'entrepreneur définira et appliquera la procédure de
réception des produits.
L’acceptation des lots d’armatures est soumise à l’application de l’article 71 du fascicule 65
du CCTG.
Les dispositions en matière d'assurance qualité pour les armatures de béton armé sont
établies conformément à l'article 71du fascicule 65 du CCTG.
Pour les aciers et les armatures certifiées, le contrôle intérieur par l’Entrepreneur est
limité, à leur identification et vérification de leur conformité.
A cette fin, pour les aciers à haute adhérence et les treillis soudés, l'entrepreneur vérifie la
conformité des aciers d'après leur étiquetage.
Pour les aciers lisses, il dispose du bordereau de livraison certifiant leur origine et leur
nuance, et doit en vérifier la conformité à la commande.
L'acceptation des armatures pré façonnées est, en outre, subordonnée à la vérification de
la conformité aux dessins d'exécution.
Les aciers seront livrés par un producteur agrée qui garantira la qualité de la production.
L’entreprise doit fournir à l’Administration tous les certificats authentifiant l’origine et la
classe des aciers approvisionnés.
Les aciers donneront lieu à des essais de contrôle si l’Administration, l’estime nécessaire.
C H A P I T R E IV : MODE D'EXECUTION DES TRAVAUX

ARTICLE B-23 : EMPLACEMENT DE L’OUVRAGE :

L’entrepreneur doit exécuter le présent ouvrage à l'emplacement et conformément aux


plans visés « Bon pour exécution »

ARTICLE B-24 : CONDITIONS GENERALES D’EXECUTION :


D’une manière générale, les ouvrages devront être exécutés en se conformant aux
prescriptions de la norme NM 10.1.008 et des fascicules du C.P.C. applicables aux travaux
routiers courants, notamment les fascicules du CCTG relatifs à l’exécution des ouvrages
d’art suivants :

Fascicule 4 (Titre Fourniture d'acier et autres métaux. Armatures pour béton armé.
I) :
Fascicule 4 (Titre Armatures à haute résistance pour construction en béton précontraint
II) : par pré ou post-tension.
Fascicule 4 (Titre Aciers laminés pour constructions métalliques.
III) :
Fascicule 4 (Titre Rivets en acier, boulonnerie à serrage contrôlé, destinés à l'exécution
IV) : des constructions métalliques.
Fascicule 28 : Chaussées en béton de ciment.
Fascicule 29 : Construction et entretien des chaussées pavées.
Fascicule 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositifs de
retenue en béton.
Fascicule 32 : Construction de trottoirs
Fascicule 35 : Travaux d'espaces verts, d'aires de sport et de loisirs.
Fascicule 61 Programme de surcharge et épreuve des ponts-routes.
(Titre II) :
Fascicule 61 Conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier.
(Titre V) :
Fascicule 62 Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
(Titre 1er Section construction en béton armé suivant la méthode des états limites dites
I) : règles BAEL 91 rév99.
Fascicule 62 Règles techniques de conception de calcul des ouvrages et
(Titre 1er Section constructions en béton précontraint suivant la méthode des états
II) : limites dites règles BPEL 91 rév99.
Fascicule 63 : Exécution et mise en oeuvre des bétons non armés.
Fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil
Fascicule 65 : Exécution des ouvrages et constructions en béton armé
Fascicule 66 Exécution de ponts et autres ossatures métalliques de technique
(chapitre 1er, analogue.
Titres II,IV,V,VI):
Fascicule 67 : Etanchéité des ouvrages d'art.
Fascicule 68 Exécution des travaux de fondation d'ouvrages.
(Titre I) :
Fascicule 69 : Travaux en souterrain
Fascicule 70 : Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes
Fascicule 71 : Fourniture et pose de canalisations d'eau, accessoires et branchements.
Fascicule 73 : Equipements hydraulique, mécanique et électrique des stations de
pompage d'eaux d'alimentation et à usage industriel ou agricole.
Fascicule 74 : Construction des châteaux d'eau en béton armé, en béton précontraint
ou en maçonnerie et des ouvrages annexes.
NM 10.1.008 : Béton : Spécifications, performances, production et conformité

ARTICLE B-25 : SIGNALISATION TEMPORAIRE DU CHANTIER

L’Entrepreneur est tenu de mettre en place de jour comme de nuit une signalisation
adéquate de chantier et d’appliquer les mesures de sécurité nécessaires au maintien de la
pérennité et de la sécurité de la circulation.
Le schéma de la signalisation temporaire du chantier conformément à l’instruction sur la
signalisation temporaire des chantiers routiers sera remis par le maître d’ouvrage.
Le délai d’installation de cette signalisation est de sept jours (07) à compter de la date de
notification de l’ordre de service de commencer les travaux qui en aucun cas ne peuvent
démarrés avant la mise en place de la signalisation et sa réception par l’administration.
L’entrepreneur est invité, avant démarrage des travaux, de faire réceptionner la pose des
panneaux de signalisation temporaire du chantier (panneaux, gyrophares et cataphotes,
….) conformément au schéma itinéraire de signalisation temporaire approuvé au mémoire
technique et établi sur la base de la « Directive sur la signalisation temporaire des
chantiers routiers » et de la note circulaire n° 215.30/15/08 du 03 mars 2008 de la Direction
des Routes. Ils doivent relater les différents cas des travaux qui seront exécutés.
Tout constat par le Maître d’ouvrage de l’absence de la signalisation temporaire ou
manquement à l’une des prescriptions prévu au schéma d’itinéraire des panneaux de
signalisation temporaire de chantier, même pour un seul dispositif de signalisation,
entraîne pour l’ensemble la non application du prix correspondant et l’application de la
pénalité prévue ci-après (remplacement des panneaux).
Les panneaux doivent être neufs ou en bon état, lisses et résistants aux intempéries et
devront être confectionnés par un fabricant ayant la qualification nécessaire selon le
système de qualification et de classification des entreprises du BTP.
Les finitions (teinte de fond, écritures ou autres indications) seront soumises et approuvées
par le maître de l'ouvrage.
La signalisation doit faire l’objet de gardiennage de jour comme de nuit pour prévenir le
risque de vol et de déplacement en temps venteux et pluvial. Tout panneau inexistant défectueux ou
ne répondant aux exigences du Maitre d’ouvrage, quelque ce soit la cause ayant entrainé cet état,
doit être systématiquement remplacé.
Les gyrophares en nombre compatible avec les impératifs de la sécurité des usagers,
doivent être installés dès la tombée de la nuit. Toute défectuosité de ces gyrophares doit
être réparée rapidement pour éviter le risque d’accident sur chantier. Le nombre des
gyrophares doit être égal au moins à quatre (04), il pourrait être majoré selon les
impératifs du chantier.
En cas de carence de l’entrepreneur dans la mise en place, l’entretien et le maintien de la
signalisation temporaire du chantier routier dans un parfait état, le maître d’ouvrage ou
son représentant sur simple constat consigné au cahier de chantier ou envoyé par fax,
appliquera automatiquement une pénalité, détaillée ci-après, jusqu'à la levée de la non-
conformité constaté également par un PV de constat de chantier.
L’intervention du maître d’ouvrage ne dégage pas pour autant la responsabilité de
l’entrepreneur. L’entreprise doit maintenir, à sa charge et sans aucune indemnité, la
signalisation temporaire du chantier (y compris le gardiennage et l’entretien des
dispositifs et des panneaux de la signalisation temporaire) même en cas de dépassement
des délais contractuels et pendant les périodes d’arrêts du chantier
La signalisation temporaire du chantier est composée de trois postes :
- deux (2) panneaux de 4 x 3 m portant les indications détaillées en annexe n° A1.
- deux (2) panneaux de 2 x 1 m portant les indications détaillées en annexe n° A2 et A3.
- un lot de panneaux de danger de type 900, de panneaux de déviation de type 940,
de dispositifs temporaires de type 910 à 920, de panneaux d’indication de type 930.
Ces panneaux doivent être en quantité suffisante, de gamme normale et fixés sur support
de 2,5ml. Ils seront posés selon les indications du M.O et doivent être installés dans les
zones de travaux fixes ou mobiles sur le chantier, conformément au schéma d’itinéraire
des panneaux de signalisation temporaire de chantier.
- des piquets (913) à poser le long des sections de la route qui présentent une différence de
cote par rapport au niveau de la couche de roulement suite à des décaissements par le
renforcement ou l’élargissement de la plateforme. Ces piquets doivent être posé tous les dix (10)
mètre linéaire et déplacer à chaque fois que c’est nécessaire.
- des lots de panneaux, de balises d'alignement (912), de piquets (913), de dispositifs
coniques (914), de barrières (916) ou de séparateurs modulaires de voie (920), à mettre en
place en quantité suffisante, au niveau de chaque atelier ou zone de travaux et à déplacer
selon l’avancement de ces ateliers ou zones de travaux.
Ces panneaux ainsi que leurs supports doivent être à l’état neuf et doivent être
réceptionnés par le maitre d’ouvrage avant et après leur pose.
De même, l’entrepreneur est tenu de mettre en place une signalisation nocturne constituée
de feux jaunes, gyrophares, clignotants, falsheurs, …
Par ailleurs, l’entrepreneur est tenu d’assurer le gardiennage du dispositif de signalisation
décrit ci-dessus jour et nuit.
Dès constat par le maitre d’ouvrage qu’un ou plusieurs panneaux qui ne sont propres ou
en bonne état, détériorés ou endommagés, … quelque ce soit la cause conduisant à ce
constat y compris les dommages causés par le personnel ou les engins de l’entreprise;
celui-ci est invité à leur remplacement y compris support éventuellement dans les 24
heures sous peine d’une pénalité de deux mille dirhams (2.000 DH) par jour de calendrier
de retard. Cette pénalité est déduite d’office dans les décomptes sur la base d’un PV établi
par le maitre d’ouvrage.

Signalisation horizontale en bande jaune :


des le démarrage des travaux l’entrepreneur procédera a la mise en place d’une
signalisation horizontale axiale en bande jaune de 15 cm de largeur, et ce conformément a
l’instruction de la signalisation routière de la direction des routes. cette signalisation doit
être renouvelée a chaque fois que c’est nécessaire et dans tout les cas chaque six mois de
calendrier. l’entreprise doit procéder a ces frais aux contrôles des dosages qui seront
demandes par le maitre d’ouvrage.
Règles générales de la pose ou la dépose des signaux :
En règle générale, en dehors des détournements de circulation, la pose des panneaux doit
se faire comme suit :
S’il n’est pas possible de les implanter tous en même temps, les panneaux sont d’abord
disposés à plat sur l’accotement ;
le premier panneau à découvrir doit être le signal de danger annonçant le chantier ou le
danger ; il faut veiller à ce que chaque panneau soit visible et éviter qu’il soit placé juste
après un virage ou un sommet de côte, dans une zone d’ombre, derrière de la végétation
ou des équipements de la route. Puis, les autres panneaux de la signalisation d’approche
sont posés. Enfin, on met en place la signalisation de position et la signalisation de fin de
prescription.
Dans le cas des déviations, il est nécessaire de commencer par la mise en place du
jalonnement de l’itinéraire. La pré-signalisation est ensuite posée et enfin la signalisation
de position.
Les panneaux doivent généralement être enlevés dans l’ordre inverse de la pose, dès que
les panneaux cessent d’être utiles, afin d’assurer, à tous moments, la cohérence du
dispositif en place.
Si certains dangers subsistent après l’achèvement des travaux, il convient de les signaler.
Si la signalisation permanente a été modifiée durant les travaux, il convient de la rétablir.
En cas de dépassement des délais contractuels, l’entreprise maintiendra, à sa charge et
sans indemnité aucune, la signalisation temporaire du chantier jusqu’à l’achèvement des
travaux
L’intervention du maître d’ouvrage ne dégage pas pour autant la responsabilité de
l’entrepreneur.

ARTICLE B-26 : NIVELLEMENT-IMPLANTATION-PIQUETAGE :


26.1- Nivellement :
L’Administration indiquera à l’entrepreneur un repère de nivellement voisin de l’ouvrage
auquel il conviendra de se rattacher.
26.2- Implantation :
L’entrepreneur procédera en présence de l’Administration à l’implantation de l’axe de
l’ouvrage. Il sera dressé un procès-verbal.
Il appartiendra à l’entrepreneur de réaliser l’implantation complémentaire des autres
éléments de l’ouvrage.
26.3- Piquetage :
En dehors de piquetage contradictoire prévu ci-dessus, outres les autres opérations de
piquetage, nivellement, tracé, nécessaire à l’exécution des travaux conformément aux
dispositions projetées ou approuvées par les Ingénieurs, seront assurées par
l’entrepreneur, à ses frais, et sous sa responsabilité, même si ces opérations sont effectuées
en présence d’un représentant de l’Administration.
Pour assurer le suivi géométrique de l’ouvrage, l’entrepreneur est tenu de réaliser des
piquets de nivellement au nombre suffisant encadrant l’emprise des travaux.
Les piquets de nivellement doivent être robustes, inoxydables et discrets et être, Leur
conception est telle que leur contact avec le talon de la mire est toujours limitée à un point.
Les repères susceptibles d'offrir un appui linéaire ou surfacique au talon de la mire sont
ainsi interdits. Ils sont ancrés dans des socles en béton de surface carré de 1*1 minimum,
suffisamment ancrés et surélevés du le sol
En cas détérioration des piquets ou des repères pour quelques causes que soit, les piquets
ou repères seront immédiatement rétablis par les soins et aux frais de l’entrepreneur, la
mise en ordre sera constatée par un procès-verbal établi contradictoirement avec
l’entrepreneur.
L’entrepreneur sera tenu, en outre, responsables de toute fausse manœuvre et de toute
augmentation des travaux qui résulteraient du dérangement ou de la disparition des
piquets.
Le coût de ces prestations et de la brigade topographique est à la charge de l’entreprise.
26.4- Suivi géométrique des travaux :
De façon générale, Tous les levés topographiques pour l’implantation ou la réception
d’ouvrages ou parties d’ouvrage sont à la charge du titulaire.
L’entrepreneur est tenu d’assurer le suivi géométrique de l’ouvrage par une brigade
topographique disposant du matériel nécessaire à ce suivi (GPS, station totale, niveau…)
Ce ci comprends tous les travaux topographiques nécessaires à l'implantation des
ouvrages, à leur contrôle après réalisation et à la mesure des cotations.

ARTICLE B-27 : LABORATOIRE DE CHANTIER


(art. 17.2 du fasc. 2 du CCTG)
Le Titulaire du Marché sera tenu d'effectuer les essais nécessaires au contrôle de la bonne
exécution des travaux spécifiés dans le CPS, au Laboratoire de chantier. Les essais
spécifiques, pourront être réalisés dans un laboratoire spécialisé à la charge du Titulaire
du Marché.
La consistance et l’organisation du Laboratoire de chantier doivent être acceptées par le
Maître d’Ouvrage. Ce laboratoire doit être apte à réaliser les contrôles et essais sur les
fournitures et les travaux conformément aux prescriptions du CPS.
Le Titulaire du Marché aura, de plus, l’obligation de mener, et à sa charge, toutes les
actions et tâches nécessaires pour garantir une qualité satisfaisante des travaux, et ce
conformément aux exigences contractuelles. Il devra en conséquence mettre en place tous
les moyens adéquats à cette fin (moyens humains et matériels).
Les essais de contrôle devront être exécutés en présence du Maître d’Ouvrage. Les
résultats d'essais seront présentés suivant les fiches normatives d’essais.
Tous les matériels utilisés par le Titulaire du Marché dans le laboratoire de chantier sont
maintenus en état de bon fonctionnement et étalonnés avant tout début d'intervention sur
le chantier et périodiquement en cours de travaux.
Les copies des certificats d'étalonnage doivent être tenues à la disposition du Maître
d’Ouvrage.
Le matériel doit être réétalonné (ou révisé) suivant la fréquence dictée par les règles de
l’art ou indiquée par le manuel du constructeur.
L’équipe désignée par le Titulaire du Marché pour l’encadrement du laboratoire de
chantier doit être supervisée par le laboratoire mère agréé.
Les curriculums vitae de l’ensemble du personnel d’encadrement du laboratoire de
chantier devront être soumis à l’agrément du Maître d’Ouvrage.

Le laboratoire de chantier est constitué d'une salle d'au moins 12 m2, éclairée, chauffée et
nettoyée selon une fréquence identique aux autres locaux de l'installation de chantier.
Il comporte au moins :
– pour la conservation des éprouvettes de béton, soit une enceinte isotherme à
hygrométrie contrôlée (100%), soit un bac à immersion à température contrôlée (20°C),
– pour la conservation des éprouvettes de béton, une enceinte isotherme et à hygrométrie
contrôlée (100%), d'un volume minimal de 2 m3,
– pour la conservation des éprouvettes de béton, un bac à immersion à température
contrôlée (20°C),

ARTICLE B-28 : TERRASSEMENTS :

Les terrassements seront exécutés conformément aux dispositions du fascicule 3 du CPC


applicable aux travaux routiers courants relatifs aux travaux de terrassement.
28.1- Emploi d’explosifs :
L’emploi d’explosifs est interdit sur l’ensemble du chantier, sauf autorisation expresse de
l’Ingénieur et des autorisations civiles.
28.2- Mouvement des terres :
L’entrepreneur proposera à l’Ingénieur le programme de mouvement des terres
définissant :
- La destination des déblais mis en dépôt
- Les conditions d’utilisation des déblais mis en remblais
- L’origine et les conditions d’utilisation des emprunts.
Ce programme devra recevoir l’agrément de l’Ingénieur 15 jours avant le commencement
des terrassements.
28.3- Préparation du terrain sous remblais :
Le terrain sous remblai fera l’objet d’une préparation initiale. Des opérations
complémentaires pourront être exigées par l’Ingénieur en fonction de la nature des
terrains rencontrés lors des opérations de déblai.
28.4- Exécution des remblais.
L’exécution des remblais doit être conforme aux prescriptions du fascicule 3 du CPC
applicable aux travaux routiers courants.
ARTICLE B-29 : FOUILLES :
(fasc. 68 du CCTG)
Sont considérés comme fouilles tous les déblais exécutés au droit de l’ouvrage.
Les matériaux en provenance des fouilles pourront être utilisés en remblais de la plate-
forme ou évacués vers une décharge agrées par l’Ingénieur s’ils sont impropres à leur
réutilisation.
L’entrepreneur peut choisir librement le profil des fouilles sous réserve que ce profil et les
tolérances à admettre dans sa réalisation soient soumis à l’agrément de l’Ingénieur.
L’entrepreneur soumettra en temps utile, à l’Ingénieur le dispositif d’étaiement ou de
blindage qu’il prévoit d’utiliser.
Les équipements sont à la charge de l’entrepreneur qui est tenu de maintenir les eaux à un
niveau compatible avec l’avancement et la bonne exécution des travaux.
Le fond de fouille sera réglé et compacté avec une tolérance de plus ou moins 3 cm.
Les hors profil seront comptés par un procédé à soumettre à l’agrément de l’Ingénieur
assurant une compacité du fond de fouille sensiblement uniforme.
Il n'est pas tenu compte des suppléments de terrassement exécutés dans le simple but de
donner plus de commodité au chantier.

Les frais des déblais pour fouille sont a la charge de l’entreprise et sont inclus dans le prix
des bétons et autre

ARTICLE B-30 : REMBLAIEMENT DES FOUILLES :


(fasc. 2 et 68 du CCTG)
Les matériaux pour remblaiement des fouilles proviendront des fouilles en déblais aux
emplacements de l’ouvrage. Ils seront expurgés des pierres dont la plus grande dimension
excéderait quinze (15) centimètres.
Ces remblais seront méthodiquement compactés l’épaisseur maximale de chaque couche
élémentaire ne devra pas excéder, après tassement, Vingt (20) centimètres.
La densité sèche des remblais en place devra attendre quatre vingt quinze (95) pour cent
de la densité sèche à l’optimum Proctor normal.

Les frais du remlaiment de fouille sont a la charge de l’entreprise et sont inclus dans le
prix des bétons et autre

ARTICLE B-31 : OUVRAGES PROVISOIRES


Dans les délais fixés à l’article 11 l’entrepreneur devra fournir les documents relatifs au
projet des ouvrages provisoires.
L’étude des ouvrages provisoires est établie sous forme de notice, de dessins d’exécution
et de notes de calculs assortis de toutes les consignes et des certificats nécessaires.
Le projet doit faire apparaître clairement la conception en ce qui concerne les descentes de
charges, les contreventements, le décintrement et le démontage ; il doit également faire
apparaître et justifier les profils utilisés, avant et après déformation, tant du point de vue
de la conformité et de l’aspect de l’ouvrage fini que du comportement mécanique de
l’ouvrage provisoire et de l’ouvrage lui-même.
Les ouvrages provisoires sont dimensionnés en prenant en compte tout le poids de la
structure à exécuter (ainsi que le poids des coffrages et platelages divers).
Les déformations des cintres sous charges de construction ne devront pas être supérieures
à 2 cm.

Ces documents signés, ou contresignés par le responsable sont remis à l’Administration


avant tout commencement de réalisation de l’ouvrage provisoire.

Il est à signaler que tous les dispositifs à mettre en place pour assurer la stabilité, lors des
travaux, de l’ouvrage existant et de l’ouvrage construit en 1 ère phase font partie des
ouvrages provisoires. Ces dispositifs seront mis en place pour assurer :
- Les conditions de stabilité au glissement des remblais d’accès ;
- La stabilité des terrassements des sols de fondation ;
- La stabilité des piles et culées de l’ouvrage existant et de l’ouvrage construit en
1ère phase lors de la réalisation des terrassements des sols de fondation.

Les études de tout ouvrage provisoire sont à la charge de l’entreprise.

L’entretien et la maintenance de tous les ouvrages provisoires sont à la charge de


l’entreprise

ARTICLE B-32 : COFFRAGE, ECHAFAUDAGE:


L’Entrepreneur est tenu de respecter les prescriptions suivantes.
L’étude du projet et l’établissement des dessins pour les échafaudages et ouvrages
provisoires devront être établis par l’Entrepreneur compte tenu des efforts développés par
vibration et des actions dynamiques, ainsi que les déformations des parties de l’ouvrage
qu’ils auront à supporter. Ils tiendront compte de la qualité du sol d’assise
Les coffrages, échafaudages et cintres devront pouvoir résister en toute sécurité à une
pression minimum de 1,2 tonne/m2.
Les ouvrages provisoires métalliques seront justifiés conformément au titre V du fascicule
61 du CCTG. sans aucune pondération des efforts dus au poids du béton supporté.
Les ouvrages provisoires en bois devront satisfaire aux normes NF 21 202 et B 52.001
toutefois :
- Les contraintes admissibles de compression axiale, de flexion et de traction parallèle
aux fibres seront celles résultant de l’article 9 de la Norme NFBS 2001 affectées
forfaitairement d’un coefficient de réduction de zéro virgule huit (0.8) et non de ceux
définis par l’article 12 de la dite Norme.
- Les contraintes admissibles de cisaillement longitudinal sur section nette, au niveau de
la fibre moyenne des pièces et de la compression transversale, seront celles résultant de
l’article 9 de la Norme susvisée, sans aucun coefficient de la réduction.
Si les échafaudages comportent des pièces fléchies, la déformation de celles-ci, sous la
charge pendant la construction, ne devra pas dépasser 1/1000 de la portée sans excéder 2
cm.
Au cas où il serait utilisé un cintre déformable sous la charge du béton, l’Entrepreneur
prendra toutes les dispositions utiles pour qu’en cours ou après bétonnage, les
déformations du cintre n’entraînent pas de désordre dans l’ouvrage. En particulier, les
dispositions propres à éviter la fissuration des parties bétonnées, seront soumises à
l’agrément de l’Ingénieur.
D’autre part, un programme de décintrement devra être présenté à l’Ingénieur, précisant
les dispositions prévues pour permettre à l’ouvrage de se porter seul.

32.1- Qualité des parois de coffrage


Les parois de coffrage seront exécutées conformément aux prescriptions du chapitre 6 du
Fascicule 65 du CCTG.
Les parois de coffrage seront de deux types :
- Parois ordinaires pour parement enterrés.
- Parois soignées pour parement vus

32.1.1 - Parois ordinaires


Les parois ordinaires seront constituées soit de stockage de bois simplement juxtaposés,
soit de panneaux convenablement jointifs et la dénivelée tolérée maximal dans les joints
est de deux (2) millimètres et la dénivelée tolérée normalement à la paroi entre deux
éléments voisins est de trois (03) millimètres.
Les parois ordinaires seront utilisées pour les fondations et les parements qui seront
cachés par les remblais.
32.1.2 - Parois soignées
L’Entrepreneur propose à l’acceptation de l’Ingénieur sur la nature et la qualité des
matériaux constitutifs en justifiant qu’ils sont bien adaptés aux exigences de résultats
stipulés au marché pour la qualité des parements.
Pour les matériaux les plus courants, les prescriptions suivantes doivent être appliquées :
Les sciages de bois sont alignés de façons parallèles à arrêter vives. Et rabotés sur quatre
faces.
Les panneaux non métalliques ne sont pas remployés que dans la mesure où une
protection contre l’usure des arrêts et la pénétration de l’eau du béton a été assurée. Le
contre plaque doit être raide si son épaisseur ne lui assure pas à elle seule une seule une
rigidité suffisante, les panneaux de particules ou de fibres sont fixées sur un support
rigide.
Dans le cas de panneaux métalliques, les surfaces de têtes ou contact du béton doivent être
soigneusement placées et non pointes, les têtes doivent être raides si leur épaisseur ne leur
assure pas à elle seule une rigidité suffisante.
Quel que soit le matériau constitutif des parois soignées. L’écartement maximal dans les
joints est d’un (1) millimètre et le dénivelé toléré normalement à la paroi entre deux
éléments voisins est de deux (02) millimètres.
Dans le cas de parements fins, le réemploi des matériaux de paroi doit être organisé la
façon à assurer la régularité requise de la teinte, de la texture et de la forme géométrique
spécifiée pour les parements.

32.2- Propreté des coffrages :


Les coffrages doivent être propres en particulier.
- Avant humidification ou enduction d’un démoulant, les coffrages sont débarrassés de
toute souillure susceptible de tâcher la surface du béton, la finition du nettoyage étant
assurée à l’air comprimé.
- En cas de réemploi, les panneaux de coffrages sont nettoyés, remis en état et protégés
des intempéries.
- Aucun élément de fixation (tête de clou) ne doit rester en saillie sur les parois destinées
aux parements
-
32.3- Démoulant :
Si les parois sont en bois, il est procédé avant bétonnage à un arrosage prolongé. Dans les
cas ou enduit les parois avec un démoulant (ou produit de démoulage). Ce produit doit
être soumis à l’acceptation de l’Ingénieur dans le cadre du projet des coffrages. Le
démoulant doit présenter une totale innocuité vis à vis des coffrages (notamment
métallique) du béton de l’aspect du parement ou du personnel.
32.4- Fixation et autres dispositifs intérieurs au béton :
Les dispositifs utilisés pour la fixation des coffrages ou la position des armatures ne
doivent nuire ni à la résistance de l’ouvrage ni à leur durabilité.

ARTICLE B-33 :  MISE EN OEUVRE DES ARMATURES POUR BETON


ARME
La mise en œuvre des armatures pour béton armé soit respecter les exigences du Fascicule
65 notamment l’article 73. Ces exigences sont complétées par :
33.1- Façonnage :
33.1.1 - Généralités :
Le cintrage est exécuté mécaniquement, à l’aide de mandrins de façon à assurer un rayon
de courbure constant de la partie pliée. Aucune tolérance en moins n’est admise sur le
diamètre des mandrins, des tolérances en plus peuvent être accordées sous réserve de leur
compatibilité avec le fonctionnement des structures et les prescriptions réglementaires.
Le chauffage des aciers, en vue de faciliter leur façonnage, est formellement interdit.
Les armatures laissées en attente entre deux phases de bétonnage sont protégées contre les
pliages accidentels.
33.1.2 - Ronds lisses :
Les diamètres de mandrins utilisés pour le façonnage sont au moins égaux à cinq fois le
diamètre des armatures, sauf dans le cas des cadres étriers ou épingles (de diamètre au
plus égal à 16 mm), pour lesquels le diamètre du mandrin vaut au moins trois fois celui de
l’armature concernée.
Le pliage et le dépliage systématiques des armatures en attente ne sont pas admis.
33.1.3 - Armature à haute adhérence :
Les appareils utilisés pour le cintrage doivent être en bon état et conçus de façon à ne pas
altérer les reliefs des armatures.
Les diamètres (en millimètres) des mandrins de cintrage sont au moins égaux aux valeurs
rapportées par les plans ‘Bon pour exécution’.
Si la température des armatures est comprise entre +5°C, et -5°C, des précautions
particulières sont à prendre, soit par réduction de la vitesse de cintrage, soit par
augmentation des diamètres des mandrins sous la réserve indiquée à l’article 30-1-2.
Si la température des armatures est inférieure à -5°C, le façonnage est en général interdit
Toute armature dont le cintrage excessif serait incompatible avec sa fonction est rebutée.
Les armatures rebutées sont transportées hors du chantier ou rendues inutilisables pour
leur destination initiale.
Le pliage et le dépliage des armatures à haute adhérence en attente est interdit
Pour tout autre détail sur le façonnage des armatures pour le béton armé, des propositions
peuvent être formulées et soumises à l’agrément de l’Ingénieur.

33.2- Arrimage et calage des armatures :


Les armatures sont maintenues par arrimages et calages suffisants pour qu’elles ne
puissent subir, lors des opérations de mise en œuvre des déplacements ou déformations
excédent les tolérances admises.
Les armatures sont assemblées par des ligatures, en principe à tous les points de
croisement.
Les ligatures sont en fils d’acier doux recuit fortement serré toutes les chutes de fils d’acier
sont éliminées avant le bétonnage.
Les soudures en croix sont exécutées à la pince, et ne sont autorisées que pour les ronds
lisses de la nuance Fe 24 et les armatures à haute adhérence reconnue aptes au soudage.
La disposition, la forme et la nature des dispositions de calage sont soumises à l’agrément
de l’Ingénieur et figurant sur les dessins d’exécutions.
Les cales doivent être stables et n’avoir aucun effet défavorable qu’il s’agisse de la
résistance mécanique de la structure, de sa durabilité (risque de corrosion) ou encore de la
qualité des parements.
Il est interdit de disposer les armatures intérieures au contact du coffrage et de les soulever
pendant le bétonnage pour assurer leur enrobage.
Les cales métalliques au contact des coffrages sont interdites.
Les cales en béton ou mortier doivent présenter des propriétés analogues à celles du
béton de la structure (composants, résistance, aspect des parements).

33.3- Continuité des armatures :


La continuité mécanique des armatures (jonctions) peut être obtenue par recouvrement ou
par manchons. Le nombre de jonctions est à réduire au minimum.
Les jonctions par manchons sont conformes aux prescriptions résultant des essais
préalables à leur emploi. Les règles générales d’enrobage sont appliquées compte tenu du
diamètre nominal des armatures rendues continues à condition que l’enrobage minimal
soit de 2 centimètres.

33.4- Armature en attente :


Les armatures en attente ne sont constituées d’armatures à haute adhérence que s’il
n’existe aucun risque de plature ou si l’entrepreneur dispose d’un moyen approprié de
plature et de redressement.
L’entrepreneur prend les dispositions utiles pour éviter les couleurs de rouilles sur les
parements en provenance des armatures en attente.

33.5- Propreté des armatures :


Au moment de la mise en œuvre du béton, les armatures en place doivent être propres,
sans souillure susceptible de nuire à l’adhérence du béton.

33.6- Tolérance sur la position des armatures après bétonnage :


(Fascicule 65 du CCTG)
Les tolérances en moins sur l’enroba minimal « C » des armatures ne sont admises que
pour C>1 cm. Ces tolérances sont de 0,2 c pour les fonds de coffrages (horizontaux ou
inclinés) et de 0,2c pour les autres (coffrées ou non).
En dehors de l’enrobage, la tolérance sur la position des armatures est fixé à 2 (deux)
centimètres dans toutes les directions, sauf les cas pour une pièce de hauteur (ou
d’épaisseur) h, dans la direction où l’écart de l’armature diminue la résistance, la tolérance
est de cinq millimètres pour h25cm et de h/50 pour 25cm<h<100cm.
Pour les armatures parallèles dont l’espacement est au plus égal à 10 centimètres, la
tolérance sur cet espacement est fixée à un centimètre.
Des tolérances différentes peuvent être fixées par l’Ingénieur en fonction des caractères
particuliers de la structure.

ARTICLE B-34 : MISE EN OEUVRE DES BETONS :


34.1- Généralités
Les résultats de l’épreuve de convenance, sont portés à la connaissance du Maitre
d’ouvrage et le bétonnage ne peut commencer qu’après accord du Maitre d’ouvrage.
Le béton qui n’aurait pas été mis en place dans le délai préalablement fixé pour cette mise
en place, ou qui aurait commencé à faire prise, est rejeté.
La mise en place doit conserver au béton son homogénéité, ne pas provoquer de
déplacement d’armatures ni de déformation des conduits de précontrainte, ni de
bouchons dans ces mêmes conduits. Elle doit éviter une déformation anormale des
coffrages et assurer la conformité des parements aux exigences les concernant.

34.2- Vibration du béton


Sauf éventuellement dans le cas d’emploi de béton fluidifié, les bétons pour béton armé
ou précontraint sont mis en œuvre par vibration ; la vibration interne ou les procédés
utilisés doivent assurer le remplissage des moules ainsi que l’homogénéité et la compacité
du béton en place.
L’épaisseur des couches serrées par vibration superficielle est limitée à 20cm pour les
bétons non ou faiblement armés et 15cm pour les bétons fortement armés ou
précontraints.

34.3- Reprise de bétonnage


L'entrepreneur soumet au maître d'ouvrage les dispositions particulières à prévoir pour
les reprises prévues aux dessins de coffrage et pour les reprises inopinées.
A chaque reprise sur béton durci, la surface de l’ancien béton est débarrassée de sa
laitance et nettoyée par un traitement approprié défini au plan qualité.
En l’absence de dispositions particulières prévues par le marché, les conditions minimales
à respecter sont la propreté de la surface de reprise et l’absence d’eau libre sur celle-ci.

34.4- surfaces non coffrées


Le réglage et la finition des surfaces non coffrées s’effectuent sans apport de mortier.
Sauf disposition différente du marché, les parements non coffrés doivent présenter un uni
qui s’apparente à celui des parements adjacents.
Les surfaces non coffrées devant recevoir une couche de protection ou un revêtement
présentent la texture compatible avec la nature de cette couche.

34.5- Décoffrage, décintrement


Les coffrages et étaiements ne peuvent être enlevés que lorsque le béton a atteint une
résistance suffisante pour ne pas engendrer des détériorations superficielles dues au
décoffrage, résister aux actions qui lui sont alors appliquées et éviter des flèches
différées dépassant les tolérances spécifiées.
Le décintrement ne peut être effectué avant que le béton supporté ait vingt-huit jours
d’âge.
Les opérations sont conduites progressivement et sans chocs avec une séquence
assurant la stabilité et la résistance des autres éléments de l’étaiement.
En cas de gel pendant la durée de prise et de durcissement, les opérations sont retardées
sur proposition de l’entrepreneur et accord du Maître d’Ouvrage.
La protection du béton, assurée par le coffrage, et éventuellement complétée par une
isolation thermique, est poursuivie en tant que de besoin immédiatement après le
décoffrage.

34.6- Protection des bétons au jeune âge


La protection du béton a pour but de lutter contre la dessiccation au jeune âge et les chocs
thermiques. Elle permet de minimiser les risques de fissuration induits et de conférer
au béton d’enrobage une qualité satisfaisante (perméabilité et porosité en rapport avec le
niveau de durabilité requis).
Il y a lieu en outre de tenir compte de l’effet des retraits thermique et endogène, ainsi que
de l’influence de la température extérieure, au stade de la conception de l’ouvrage (calcul,
dispositions constructives…)et à celui de leur exécution (choix des matériaux, protection
contre le froid et l’ensoleillement,
La cure est indispensable et doit être appliquée le plus tôt possible après la mise en œuvre
du béton. Elle peut faire appel, successivement ou de manière séparée, aux méthodes
suivantes :
 maintien du coffrage en place ;
 application sur le béton d’une bâche hermétique et étanche à la vapeur ;
 mise en place sur la surface du béton de couvertures mouillées et maintien de leur
surface humide ;
 apport d’eau en quantité appropriée pour maintenir la surface du béton visiblement
humide ;
 application sur la surface de béton d’un produit de cure conforme aux normes NF P
18-370 et NM10.1.219 et bénéficiant d'une certification de conformité émanant d'un
organisme certificateur officiel.
De même, des conditions ambiantes humides (HR >80% et vent de vitesse maximale
inférieure à30km/h, ou temps pluvieux) assurent des conditions de cure satisfaisantes
pour le béton. Elles doivent faire l’objet d’un enregistrement sur chantier.
Les procédés de cure par humidification, arrosage ou immersion ne peuvent pas être
employés par temps de gel.
La mise en place de bâches étanches maintenues en permanence doit, soit assurer un
contact complet avec le béton, ce qui est exclu dans le cas des parements, soit laisser un
vide d’air continu de façon que le traitement soit homogène.
L’application des produits de cure doit être compatible avec les revêtements définitifs
éventuels ; les produits de cure teintés ne doivent pas être utilisés pour les parements, sauf
essai de convenance favorable.
La cure commence à partir de la fin de la mise en œuvre du béton. Sa durée minimale est
donnée dans le tableau suivant :

Température à Délai minimal de cure


la
Développement de la résistance r du béton (2)
Surface du
béton Rapide Moyen Lent Très lent
(1)
(t)en °C r≥0,50 0,50>r≥0,30 0,30>r≥0,15 r<0,15
t≥25 14 h 1,5j 2j 2j
25 > t≥15 1j 2,5j 4j 5j
15 > t≥10 1,5j 4j 7j 9j
10 > t ≥ 5 (3) 2j 5j 10j 15j
(1)
Il s’agit de la température mesurée à la surface du béton et non pas à l’extérieur du
coffrage. En pratique, en l’absence de mesure directe de température à la surface du béton,
on retiendra la température ambiante moyenne sur la durée de la cure. Cette température
moyenne peut être estimée à partir de la moyenne des températures journalières
mesurées à midi sous abri.
(2)
Le développement de la résistance, r, du béton est le rapport de la résistance moyenne à
2 jours à la résistance moyenne à 28 jours, déterminée par des essais préalables ou basé sur
l’expérience d’un béton de composition comparable.
(3)
Le décompte de la durée de cure est suspendu lorsque la température de la surface du
béton est inférieure à 5°C.

Les durées indiquées dans le précédent tableau peuvent cependant être optimisées par le
biais d’une étude spécifique basée sur les principes de maturométrie en déterminant un
âge équivalent du béton par rapport à la température de référence de 20 °C.
Dans ce cas, la durée minimale de la cure est égale au délai nécessaire à l’obtention d’une
maturité suffisante du béton de surface pour minimiser la sensibilité à la dessiccation.
Cette maturité critique, qui correspond au degré d’hydratation du béton permettant la
segmentation de la porosité capillaire, est prise forfaitairement à 35% de la résistance
moyenne en compression à 28 jours, sauf si une étude expérimentale permet de justifier
une valeur différente.

34.7- Conditions de température particulières


(Cf. Fascicule 65 du CCTG)
Les prescriptions précédentes de fabrication, de mise en œuvre et de cure du béton
s’appliquent pour des conditions ambiantes courantes.
Lorsque la température mesurée sur chantier est inférieure à 5 °C ou lorsque la
température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de dépasser 32
°C,des dispositions particulières, préalablement définies, sont adoptées.
Dans le cadre du programme de bétonnage le titulaire soumet préalablement au maître
d’ouvrage les dispositions qu’il propose de prendre pour limiter la température maximale
du béton frais (utilisation de ciments à faible chaleur d’hydratation et/ou d’eau refroidie,
formulation permettant de minimiser le dégagement de chaleur, réduction du délai entre
la fabrication et la mise en place, recours au travail de nuit, etc…) et en complément de
celles qui résultent du sous article "Cure" susvisé.

Lorsque la température mesurée sur chantier est inférieure à – 5 °C, la mise en place du
béton n’est pas autorisée,
Lorsque cette température est comprise entre – 5 °C et + 5 °C, la mise en place du béton
n’est autorisée que sous réserve de l’emploi de moyens efficaces pour prévenir les effets
dommageables du froid.
Le programme de bétonnage précise alors les dispositions à prendre.

Après interruption de bétonnage due au froid, le béton éventuellement endommagé est


démoli, et il est opéré comme dans le cas des reprises accidentelles.
Pour les périodes où la température ambiante, mesurée sur le chantier, est durablement
supérieure à 35°C, l’entrepreneur soumet au Maître d’Ouvrage, dans le cadre du
programme de bétonnage, les dispositions qu’il propose de prendre pour limiter la
température maximale du béton frais.
Lorsque la température du béton au moment de sa mise en œuvre est susceptible de
dépasser 32 °C, le niveau le plus contraignant de ces dispositions complémentaires
doit être prévu.
Le titulaire peut, pour accélérer le durcissement du béton, proposer des traitements
thermiques, à condition que ceux-ci n'aient pas d'effet préjudiciable sur le comportement
du béton à moyen et à long terme.
Tout traitement thermique doit faire l'objet d'une notice justificative, avec références et
prescriptions à observer pour obtenir les résultats annoncés.
Dans tous les cas, le programme de bétonnage précise le procédé, le matériel et les moyens
de contrôle prévus.

ARTICLE B-35 :  BETONS IMMERGES :


Les bétons coulés sous l’eau seront étudiés pour donner une consistance plastique peu
dissociable et de prise relativement lente.
Leur mise en œuvre s’effectuera conformément aux prescriptions des articles 74 et 75,
chapitre II- sous titre III – du fascicule 68 au CCTG.

ARTICLE B-36 : ENROCHEMENTS :


Les dimensions des enrochements et leur emplacement est indiqué dans les plans visés
« Bon pour exécution». Les prescriptions de qualité des enrochements, sont précisées par
l’article correspondant dans le présent CPS.
La mise en place des enrochements ne peut se faire qu’après acceptation des terrassements
et des blocs
Le titulaire doit poser tous les gabarits et repères nécessaires pour indiquer le tracé et les
limites des enrochements à construire.
La proportion des vides subsistant dans la masse doit être aussi faible que possible et ne
doit pas excéder 35% . Les saillies ou creux ne doivent pas dépasser le diamètre d'un demi-
bloc.
Le titulaire est tenu de procéder rechargements nécessaires en enrochements jusqu'à la
réception des travaux.
Les tolérances admises sur les profils réels par rapport aux profils théoriques sont de + ou -
10cm.

ARTICLE B-37 :  CONFECTION DES SYSTEMES DE PROTECTION


DES DRAINS ET DE DISPOSITIONS DE COLLECTE ET
D’EVACUATION DES EAUX A L’ARRIERE DES
MACONNERIES :
La confection des enrochements, des drains et des dispositifs de collecte et d’évacuation
des eaux à l’arrière des maçonneries doit être conforme aux prescriptions du fascicule 4 du
CPC applicable aux travaux routiers courants.
Pour les perrés maçonnés, les blocs seront hourdés au mortier de ciment (Mortier n°1,
défini à l’article 27-1 du CPS
ARTICLE B-38 :  TOLERANCES :
(art. 161 à 164 du fasc. 65 du CCTG, )
Les tolérances visées dans le présent article concernant les implantations, dimensions et
tracés de l’ouvrage définis par les plans visés « Bon pour exécution ». Les valeurs
admissibles, sont indiquées ci-après.
Si plusieurs tolérances peuvent s’appliquer, la plus sévère est retenue.

38.1- Tolérance générale :


La tolérance sur toute dimension « d » exprimée en centimètre est mesurée entre parement
opposés, arrêtés ou intersections d’arrêtes, est donnée par la formule suivante :
0,07*racine(d) cm, avec un minimum de 1 cm et un maximum de 7 cm.
Il est rappelé que pour une poutre, les dimensions en cause sont la longueur, la hauteur,
l’épaisseur et des l’âme. Pour une dalle, on considère son épaisseur et ses dimensions en
plan(longueur, largeur ; diagonales).

38.2- Tolérance d’aplomb :


Le défaut d’aplomb admissible d’un élément de hauteur exprimée en centimètre, voisin de
la verticale est égale à : Racine(h)/7 cm

38.3- Tolérance de rectitude :


La tolérance de rectitude sur une arrêté ou génératrice rectiligne est caractérisée par 1
flèche admissible sur tout segment de longueur “L” exprimé en centimètre de cette arrête
ou génératrice. La tolérance en cause est égale à la plus grande des deux valeurs (L/20)
cm en élévation ou (L/40) cm en plan et 1 (Un) cm
Pour des arrêtes courbes, les tolérances sont fixées par analogie.
En tous cas de non conformité de tout en partie de l’ouvrage aux stipulations du marché.
L’entrepreneur est tenu de procéder aux réparations nécessaires. A cet effet, après
reconnaissance et analyse des défauts ou désordres, et avant début d’intervention.
L’entrepreneur propose à l’Ingénieur les réparations (nature et consistance) à effectuer.
Celles-ci sont à la charge de l’entrepreneur.

38.4- Tolérance sur le tracé de l’ouvrage terminé :


Au cas où l’Ingénieur estimerait devoir faire exécuter les mesures à d’autres moments de
la vie de l’ouvrage, elles peuvent être corrigées si l’une des parties la demande, en
extrapolant les déformations de l’ouvrage par changement ultérieur, fluage ou tassement
selon les prévisions du calcul des contre-flèches approuvé par l’Ingénieur ou selon les
mesures faites si celles-ci sont plus favorables à l’entrepreneur.

ARTICLE B-39 : REMISE EN ETAT DES LIEUX ET NETTOYAGE


FINAL :

Outre la remise en état des lieux, le titulaire est tenu d'assurer le nettoyage de l'ouvrage
défini à l'article 172 du fascicule 65 du CCTG.
C H A P I T R E V : MODE D’EVALUATION DES TRAVAUX

ARTICLE B-40 :  DISPOSITIONS GENERALES :

Nonobstant des indications figurant dans le bordereau du dossier de consultation et


fournis à titre de renseignements, qu’il appartient aux concurrents de vérifier et de
compléter à leur diligence exclusive et sous leur seule responsabilité. Il est formellement
stipulé, que par le fait même du dépôt de leurs offres, les concurrents sont réputés avoir
parfaite connaissance pour s’en être personnellement rendu-compte de toutes les
conditions de l’établissement du projet et de l’exécution des travaux susceptibles d’influer
sur les prix de l’ouvrage.

ARTICLE B-41 : CONSISTANCE DES PRIX :

41.1- Teneur des prix élémentaires des matériaux approvisionnés :


Les prix élémentaires s’appliquent à des fournitures à pieds d’œuvre des matériaux
destinés à être incorporés à l’ouvrage de manière définitive et permanente ces matériaux
étant en état de réception.
41.2- Teneur des prix d’application :
Les prix d’application ont trait à l’ouvrage ou parties d’ouvrage construites,
conformément aux prescriptions du marché.
Les prix d’application tiennent, en ordre de tous les faux-frais de l’entreprise et
notamment de ceux énumérées ci-après à titre indicatif et non limitatif.
- Des conditions d’installation du chantier,
- Des conditions d’exploitations des carrières,
- Du régime des oueds.
Les prix du bordereau dressé par chaque commissionnaire devront tenir compte de toutes
les conditions résultant directement ou indirectement de ces conditions, ainsi que de
l’incidence.
- Des frais des essais mis à la charge de l’entrepreneur par le présent CPS.
- Des frais des échantillons nécessaires pour le contrôle de la qualité des matériaux et
des travaux
- Des droits de douane, taxe sur les chiffres d’affaires et tous autres impôts, taxes ou
droits découlant de l’exécution des travaux.
- Tous frais de dommage résultant d’accident et tous faux frais et dommages causés par
les intempéries et les crues.
- Des bénéfices, frais généraux et faux-frais de l’entreprise.
- De la législation en vigueur sur la réglementation du travail, tant en ce qui concerne les
salaires, assurances sociales et accidents de travail que la durée du travail
réglementaire que l’entrepreneur est censé connaître parfaitement.
- Les transports, ainsi que la fourniture des magasins moyens de transport, matériel,
engins et outils de toute espèce nécessaire à l’exécution des travaux.
- Les installations provisoires de toute nature nécessaire à l’exécution des travaux y
compris notamment, tous terrassements, dragages et pompages éventuels nécessaires à
ces installations provisoires, bétonnage, calage coffrages de toute nature y compris les
frais de repliement et d’évacuation en fin de chantier, avec remise en état des lieux.
- Les frais et sujétions de toute nature entraînée par le maintien de la circulation, donc y
compris tous frais résultant des mesures de sécurité entraînées par les textes en
vigueur, les usagers locaux, et notamment les frais entraînés par l’établissement et
l’entretien des palissages, clôtures signalisation, fléchage, balisage, éclairage y compris
consommation d’engins électrique.
- Les frais des aménagements à effectuer dans le lit de l’Oued pour la mise hors d’eau
éventuelle du chantier.
- Tous frais d’achat ou de location de matériaux et matériels de toute sorte, nécessaire à
l’exécution des travaux et tout droits et indemnités d’extraction de matériaux, de
location, d’emplacement, etc..)
- Tous les frais d’études, de dessins, d’établissement de document et de calcul
d’exécution , et d’adaptation éventuelle des plans d’exécution en fonction des
contraintes du site,
- Tous frais d’implantation et piquetage et de suivi géométrique des ouvrages
- Tous frais résultant de droits de brevets
- Tous frais de main- d’œuvre y compris paiement d’heures supplémentaires et frais
d’outillage et d’entretien.
- Tous frais d’assistance technique sur chantier ou l’intervention de spécialistes appelés
par l’entrepreneur pour réaliser ou contrôler certaines opérations.
-
ARTICLE B-42 :  DEFINITION DES PRIX :

Prix n°1:Installation du chantier : 


Ce prix rémunère forfaitairement les frais des installations générales et le repliement des chantiers propres à l'entreprise
et pour le maître d’ouvrage, conformément aux prescriptions du présent CPS dans son article III-2:
Elle comprend :
- Les frais d’amenée et de repliement du matériel ;
- Les frais des terrains nécessaires à l’installation ;
- Les aménagements des terrains et des accès et des aires de stockage des matériaux ;
- L'installation propre au personnel et au matériel de l’entreprise ;
- L’installation et équipement des locaux du Maître d’ouvrage ;
- Les frais de branchement, d'aménagement et de fonctionnement des réseaux divers ;
- La construction, l'entretien et l'arrosage des pistes de chantier nécessaires aux travaux ;
- Les frais de clôtures et de gardiennage ;
- L’entretien des locaux ;
- La production d’un mémoire technique, du plan d’hygiène et de sécurité et du programme général des travaux ;
- Fourniture d’un album photo et d’un film illustrant le déroulement des travaux.
- L'enlèvement des installations, la remise en état des lieux et l'évacuation des matériaux excédentaires.
Le prix de l’installation de chantier ne doit pas dépasser 5% du montant de l’acte d’engagement HTVA.
Une fraction égale au (2/3) de ce prix sera réglée lorsque l’installation de chantier est achevée. Le solde sera réglé après
achèvement des travaux, remise en état des lieux et repliement du chantier.
Prix payé au forfait

Prix n°2:  Fourniture et mise en place de la signalisation verticale temporaire:

Ce prix rémunère 0à la journée la fourniture, le transport, la mise en place, durant la période des travaux conformément
au plan de signalisation remis par l’entreprise et approuvé par le maître d’ouvrage.

Ce prix rémunère la mise en place de jour comme de nuit de la signalisation temporaire du chantier tel que définie dans
ce présent CPS, au schéma d’itinéraire des panneaux de signalisation temporaire de chantier approuvé au mémoire
technique et la note circulaire n° 215.31/DE/50043/241/2017 du 07/08/2017 de la Direction des Routes.
Ce prix rémunère au forfait la fourniture, et la mise en place, l’exploitation, du dispositif de signalisation temporaire du
chantier, tel que décrit au présent CPS.
Il comprend notamment les frais de fourniture, de pose et de dépose.
Il comprend également la mise en place d’une signalisation de nuit par gyrophares aux sections de la route qui
présentent un danger aux usagers de la route.
Ce prix ne comprend pas les frais des panneaux de chantier payés dans le prix de l’installation du chantier.
Ce prix est valable pour toute la durée du chantier, y compris les prolongations des délais et les retards éventuels.
Prix payé à la journée

Prix n°3:Maintien des dispositifs de signalisation et leur remplacement:


Ce prix rémunère au forfait le maintien, l’entretien et le gardiennage des dispositifs de la signalisation temporaire et leur
remplacement quelque ce soit la cause conduisant à ce remplacement y compris les dommages causés par le personnel
ou les engins de l’entreprise, selon les prescriptions du présent CPS.
Prix payé au forfait

Prix n°4: Fourniture et pose de garde corps :


Ce prix rémunère au mètre linéaire les garde-corps métallique type S7, conformément aux plans « Bon pour exécution »
il comprend la fourniture, le transport, la fixation ,le montage, le soudage et la peinture avec toutes ses phases (couche
de protection anticorrosion et deux couches de peinture à huile).
Prix payé au linéaire
Ce prix rémunère au mètre linéaire les garde-corps métallique type S7, conformément aux plans « Bon pour exécution »
il comprend la fourniture, le transport, le montage, le soudage et la peinture avec toutes ses phases (couche de
protection anticorrosion et deux couches de peinture à huile).

Prix n°5:  Grattage et peinture des profilées:


Ce prix consiste en :

- Grattage des profilés en acier sur dalla jusqu’a élimination de la corrosion.


- Fourniture et mise en œuvre de la peinture antirouille en deus couches
- Fourniture et mise en œuvre de la peinture à huile de bonne qualité en deux couches

Prix payé au meter carré

Prix n°6: Gargouille:
Ce prix rémunère à l’unité des gargouilles conformes aux prescriptions du présent CPS et des plans visés bon pour
execution. Il comprend le pavé d’entrée d’eau, les sujétions de calage dans les hourdis ou dans la dalle et les sujétions
d’étanchéité au droit de raccordement les caniveaux fils d’eau.
Prix payé à l’unité

Prix n°7:  Deblai pour calibrage d’oued:

Ce prix rémunère au mètre cube de déblai pour calibrage d’oued suivant les prescriptions des prix n° B-4-1, B-4-2 et
D-1-1du fascicule n°2 du CPC..
Les déblais seront exécutés en terrain de toute nature y compris le rocher éventuel. Les déblais sont exécutés
conformément aux plans visés ‘’Bon pour exécution’’ quelque soient les obstacles rencontrés ainsi que toutes les
sujétions résultantes des documents contractuels

Prix n°8:Gabions :
Ce prix rémunère au mètre cube la fourniture et la mise en œuvre des gabions selon les prescriptions du CPS et conformément
aux plans du dossier visé« Bon pour exécution ». Il comprend :
- L'extraction, le calibrage, le transport quelle que soit la distance, jusqu'au lieu de mise en œuvre
des matériaux de remplissage ;
- Les sujétions de travail éventuel dans l’eau ;
- Les fouilles nécessaires aux emplacements des gabions et le remblaiement des fouille ;
- Toutes sujétions d'assainissement de la surface de travail ;
- La fourniture et la mise en œuvre des armatures métalliques sur leurs emplacements définitifs ;
- Le remplissage et toutes sujétions de fermeture des gabions ;
- La fourniture et la mise en place de diaphragmes pour les gabions de longueur supérieure ou égale
à 2m.
- Enrobage des parements vus par une chappe en beton de 10 cm
- Toutes les opérations de mise en place soignée, les sujétions liées à l'écoulement et notamment
l'exécution des souilles de pied pour la réalisation de la butée de pied ;
Ainsi que toutes autres sujétions résultantes des documents contractuels.
Prix payé au mètre cube

Prix n°9: Enduit hydryque:


Ce prix est exécuté en mortier M1 suivant l’article 49 du fascicule N° 4 du CPC et consiste en :

- Enlèvement de l’ancien enduit degradé


- Grattage et piquetage du support
- Mise en œuvre de l’enduit hydraulique en deux couche
Prix payé au meter carré

Prix n°10: Béton B20 :


Ce prix rémunère en mètre cube la fabrication, le transport et la mise en œuvre du béton de classe B20 dosé à 300Kg
de ciment par mètre cube du béton conformément aux plans visés « bon pour exécution » et à la norme marocaine
10.1.008. En plus des prescriptions de prix n° C-2-3 et n°C-2-4 du fascicule n°2 du CPC, ce prix rémunère de même ce
qui suit :
- Fournitures des matériaux ;
- Joints;
- Coffrages plan ou courbe pour béton selon les règles de l'art;
- Vibration du béton ;
- Mise en œuvre du béton.
- Deblai de fouille
- Reblaiment de fouille
Ainsi que toutes autres sujétions résultantes des documents contractuels.
Prix payé au mètre cube

Prix n°11:   Rejointement de la maçonnerie:

Ce prix est exécuté en mortier M1 suivant l’article 46 du fascicule N° 4 du CPC

Prix payé au mètre carré

Prix n°12:   Remblai des quarts de conne de l’OA :


Ce prix rémunère au mètre cube de remblais en place conformément aux prescriptions du prix n° B-4-3 du fascicule
n°2 du CPC, et suivant plans visés ‘’Bon pour exécution’’, ainsi que toutes les sujétions résultantes des documents
contractuels. Ce prix s’applique au mètre cube géométrique déterminé à partir des plans d’exécution.
Prix payé au mètre cube

Prix n°13: Maçonnerie de moellons :


Ce prix rémunère, au mètre cube, la fourniture et l’exécution de la maçonnerie de moellons en fondation et en élévation de toutes
épaisseurs et conformément aux plans visés « Bon pour exécution ».Les joints seront soigneusement bourrés et serrés à la
truelle et les boutisses judicieusement placées. Il comprend le parement des faces extérieures, parties courbes et toutes
sujétions de bonne exécution.
Ce prix comprend notamment :
- Les fouilles et les remblais de fouilles nécessaires à la mise en place des moellons ;
- Le réglage et le damage ;
- La fourniture, la pose, l’assemblage des moellons au mortier dosé à 400 kg du ciment,
- Une assise en en béton B25 d’épaisseur 20 cm sous la base la base inferieur des murs de
maçonnerie avec un dosage minimum de 350 kg du ciment /m3 du béton et faiblement armé à
raison de 60kg d’acier par mètre cube du béton.
- Ainsi que toutes autres sujétions résultantes des documents contractuels.
Ouvrage payé au mètre cube de volume théorique, tous vides et ouvrages divers déduits.

Prix payé au mètre cube

Prix n°14:  Descente d’eau :


Ce prix rémunère au mètre linéaire l’exécution des descentes d’eau selon le plan fournis par le maitre d’ouvrage y
compris toutes sujétions de mise en œuvre.
Prix payé au mètre linéaire

Prix n°15: Hérissonnage :


Ce prix rémunère le mètre cube réellement exécuté de l’hérissonnage conformément aux prescriptions du prix n° C-3-6
du fascicule n°2 du CPC et des plans visés « Bon pour exécution ». Ce prix comprend la fourniture des pierres sèches
posées pointe en l’air rangées à la main énergiquement damées les interstices seront comblés afin d’assurer un parfait
calage de l’ensemble. Le blocage ainsi constitué sera ensuite arrosé. Ce prix comprend la main d’œuvre et toutes autres
sujétions résultantes des documents contractuels.
Prix payé au mètre cube

C H A P I T R E VI : PRESCRIPTIONS DIVERSES

ARTICLE B-43 :  RESPONSABILITE DECENALE


A partir de la réception définitive, le titulaire restera soumis à la responsabilité décennale
telle que prévue par l’article 769 du code des obligations et contrats.

ARTICLE B-44 :  EMPLACEMENTS MIS A LA DISPOSITION DE


L’ENTREPRENEUR.

L’Entrepreneur pourra disposer pour les installations de son chantier, le stationnement de


son matériel et le dépôt provisoire des matériaux, du domaine public constituant les
emprises des routes classées, à condition que les emplacements choisis ne présentent
aucun danger ni gène à la circulation. Ces emplacements seront remis en leur état initial
dans le délai de 30 jours. Cette remise en état conditionne le prononcé de la réception
provisoire des travaux.

ARTICLE B-45 : SUJETIONS DIVERSES D’EXECUTION :


1- Sujétions résultant du maintien des communications. Pendant l’exécution des travaux,
la circulation routière au droit du chantier pourra être soumise aux restrictions ci-après :
Il ne sera procédé à des déviations provisoires que sur autorisation du maître d’ouvrage
au droit des travaux afin de permettre l’exécution de ceux-ci dans de bonnes conditions.
Ces déviations seront construites et revêtues (Terrassement, GNB, imprégnation et
revêtement bicouche) munies d’ouvrages d’assainissement adéquats. L’entretien de la
déviation comprend, le renforcement de la chaussée, l’entretien des ouvrages
d’assainissement, et des dépendances de la route, ainsi que toutes autres prestations
nécessaires pour la bonne exploitation de la route.

2- Sujétions résultant de l’exécution simultanée de travaux étrangers à l’entreprise :


Les travaux visés à l’article 46du paragraphe Ib du Cahier des Clauses Administratives
Générales sont élargis à tous les travaux qui se réaliseront simultanément avec ceux du
présent marché.

ARTICLE B-46 :  DEPLACEMENT DES RESEAUX :


Par dérogation aux dispositions de l’article 39 du CCAG-T, pour tous les réseaux,
l’entreprise procédera à leur découverte en réalisant des tranchées par ses propres moyens
et en présence des représentants des organismes concernés pour éviter les risques de
détériorations de ces réseaux.
L’entrepreneur reste seul responsable en cas de détérioration ou dégâts causés à ces
réseaux au moment de la réalisation des travaux.

ARTICLE B-47 : SOUS-DETAIL DES PRIX :


L’Entrepreneur devra joindre à son offre le sous détail de tous les prix énumérés au
bordereau des prix détail estimatif.

ARTICLE B-48 : CONNAISSANCE DES LIEUX ET DES CONDITIONS


D’EXECUTION DES TRAVAUX
Le Titulaire du Marché est réputé avoir reconnu en personne ou fait reconnaître par un
représentant qualifié l'emplacement des ouvrages et accès à réaliser et des carrières et
autres lieux d'extraction. Il est censé avoir une parfaite connaissance des lieux et des
sujétions d'exécution résultant des conditions du site du chantier. Le Titulaire du Marché
ne pourra, en aucun cas, formuler des réclamations basées sur une connaissance
insuffisante des lieux et des conditions d'exécution des travaux.
Le titulaire du marché doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger le
chantier et ses installations contre toute crue.
Le Titulaire du Marché est reconnu réputé avoir une parfaite connaissance des règles de
l’art dans tous les domaines requis pour la construction des parties ou la totalité de
l’ouvrage pour laquelle il a soumissionné. Son acceptation des termes du marché le rend
partenaire à part entière dans la réalisation de l’ouvrage. Il est de ce fait responsable des
dommages qu’il pourra causer non seulement par son fait, mais aussi par sa négligence ou
par son imprudence; il est également responsable des dommages qui pourraient être
causés par le fait des personnes dont il doit répondre, ou équipements et matériels qu’il a
sous sa garde. De plus, il est responsable de plein droit, envers le Maître d’ouvrage, des
dommages qui compromettraient la qualité et la sécurité de l’ouvrage qui l’affectant dans
l’un de ses éléments constitutifs ou l’un de ses éléments d’équipement, le rendrait
impropre à sa destination.
Le Titulaire du Marché est réputé avoir étudié toutes les conditions du marché et avoir lui
même contrôlé en détail que les travaux peuvent être exécutés conformément à ces
conditions. Il est aussi réputé avoir une connaissance détaillée du site des ouvrages, des
moyens d'accès et d'alimentation en eau et en électricité ainsi que de tout autre moyen ou
possibilité dont il pourra disposer sur son chantier.
Le Titulaire du Marché doit prendre toutes ses dispositions pour se documenter de
manière complète sur les ressources exactes en main d'œuvre, matériel et matériaux, les
conditions climatiques, la nature du sol, les débits dans les thalwegs et l'Oued, les niveaux
des nappes phréatiques etc.; et, d'une façon générale, toutes les sujétions qui sont
susceptibles d'influencer les conditions d'exécution et les prix des ouvrages.
Le Titulaire du Marché doit effectuer sa propre enquête sous son entière responsabilité et
ne pourra donc élever aucune réclamation ou demande d’indemnité pour manque
d'information et mésestimation de l’emplacement ou des conditions d’exécution des
ouvrages.
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L’EQUIPEMENT DU TRANSPORT DE LA LOGISTIQUEET DE L’EAU
DIRECTION REGIONALE DE L’EQUIPEMENT, DU TRANSPORT DE LA LOGISTIQUE ET DE L’EAU DE FES
-MEKNES
DIRECTION PROVINCIALE DE L’EQUIPEMENT, DU TRANSPORT DE LA LOGISTIQUE ET DE L’EAU DE
BOULEMANE

TRAVAUX DE DEVIATION DES OA AU PK 86+800 ET 108+800 DE LA RR503 .PROVINCE DE BOULEMANE

BORDEREAU DES PRIX- DETAIL ESTIMATIF


Marché n° : …………………

TRAVAUX DE REPARATION DES OA AU PK 86+800 ET 108+800 DE LA RR503 .PROVINCE DE BOULEMANE


PRIX
PRIX REFERENC PRIX UNITAIRE TOTAL
DESIGNATION DU PRIX UNITE QUANTITE
N° E AU CPS HT (en chiffres) (Qté*PU
HT)
1 Article B-42  Installation de chantier ft 1,00    
Article B-42 Fourniture et mise en place de la
   
2 signalisation verticale temporaire j 90,00
Article B-42 Maintien des dispositifs de
3 signalisation et leur remplacement: ft 1,00
4 Article B-42 Fourniture et pose de garde corps ml 160,00    
5 Article B-42 Grattage et peinture des profilées M2 115,50  
6 Article B-42 Gargouille U 20,00    
7
Article B-42 Déblai pour calibrage d’oued M3 728,00    
8 Article B-42 Gabion M3 591,00    
9 Article B-42 Enduit hydraulique M2 493,00    
10 Article B-42 Béton B3 M3 185,00    
11 Article B-42 Rejointement de la maçonnerie M2 256,00    
12 Article B-42 Remblai des quarts de conne de l’OA M3 72,00    
13 Article B-42 Maçonnerie M3 48,00
14 Article B-42 Descente d’eau ML 80,00    
15 Article B-42 Herissonnage m3 30,00
TOTAL HT  
TVA (20%)  
TOTAL TTC  

Fait à
Cachet et signature
ANNEXE1
CADRE DE SOUS DETAIL
N° PRIX : DESIGNATION DU PRIX: RENDEMENT ESTIME Ml
DATE: QUANTITE PREVUE : heure M²
DISTANCE DE TRANSPORT : ou jour M3
Kg
T

Composant Total
es du prix Matéri Total
P.U.
matériel- Quantité P.U. el Fournitur
Fournitur
main ou durée Main- et es Sous-
U Matériel es et
d’œuvre d’utilisati d’œuv Main- et traitance
prestatio
et on re d’œuv prestatio
ns
fournitur re ns
es
Designatio amortissem gros consommab Prix P.U. TOTA
n ent entretie les Unitai L
1 ns 3 re
2 1+2+3

Total 1 Total 2 Tot


al 3

Prix unitaire sec Total


(Total/rendement) (1) + (2) + (3)

Le prix consommable comprend les carburants, lubrifiants, pneumatiques et pièces d’usure.

CADRE DE SOUS DETAIL (suite)


Prix unitaire sec (report).............................................................................

1) Coefficient pour frais généraux (applicable sur prix de revient sec) C1=..............
Dont :
1.1. Frais généraux de chantier en pourcentage (1)
Encadrement .......................................%
Laboratoire……………………………% Amortissement matériel
indivis ..........%

1.2. Frais généraux de siège en pourcentage (1)


Frais de siège ......................................%
Frais d’agence .................................... %
Frais financiers .................................. %
Frais d’études .................................... %

1.3. Bénéfices et aléas...............................%

2) Coefficient applicable sur le prix de revient sec des fournitures C2=…


3) Coefficient sur travaux sous-traités (prestations et fournitures). C3=…

Prix de vente HT :

Nota : Les coefficients de frais généraux et bénéfices peuvent être différents, selon qu’il s’agit de la part fourniture, de travaux sous-
traités ou de travaux exécutés par l’entreprise. Préciser ces coefficients si nécessaires.
Prix de vente HT=T1 x C1 + T2 x C2 + T3 x C3
(1) Pourcentage du coefficient sur le prix de revient sec.
(2) Pourcentage du coefficient sur le prix de revient sec.
ANNEXE 2
LISTE RECAPITULATIVE DU MATERIEL A UTILISER
Désignation du Nombre Rendement Age Etat Lieu de travail actuel Disponibilité
matériel avec par Année
indication du type heure/jour (1) (2)

(1) Neuf, rénové, usagé, très usagé.


(2) Indiquer la date à laquelle le matériel sera disponible.
ANNEXE 3
COMPOSITION DE L’ATELIER POUR TRAVAUX DE   : ……………

QUANTITE A TRAITER : ………………………………………

DUREE DE LA TACHE  : ………………………………………….( mois ou jours ouvrés)

RENDEMENT DE L’ATELIER Horaire : .………………...(unité / heure)

Journalier : …………………(unité / jour)

DATE D’AMENE SUR LE CHANTIER…………………………………………………..

DATE DE REPLI……………………………………………………………………………

CONSTRUCTION DU POSTE DE TRAVAIL :

 Nombre d’heures par poste : …………………………………………………


 Nombre de poste par jour : …………………………………………………
 Nombre de jours ouvrés par mois : ………………………………………….

NOMBRE D’ATELIERS AFFECTES A LA TACHE : ……………………………….

Rendement
unitaire
QUANTITE Composition de l’atelier
Unité Val.

MATERIEL

1 Bulldozer CAT D 10 N 520 HP pour ripage…… m3/Hr 500


1 Bulldozer CAT D9 370 HP pour accumulation. …. m3/Hr 500
2 Chargeuse sur pneus Cat 988 5,6m3……………… m3/Hr 276
0.25 Pelle Fiat Hitachi FH 300 avec démolisseur……... m3/Hr 25
8 Dumper ton.35……………………………………. m3/Hr 62.5
PERSONNEL
0.25 Chef de l’équipe
12.25 Conducteur d’engin
1 Ouvrier spécialiste
1 Aide ouvrier

(Une fiche de ce type doit être produite pour chaque tâche figurant au programme de travaux)
NB : Les mentions et valeurs inscrites dans le tableau sont données à titre de modèle.
ANNEXE 4
SIGNALISATION DES CHANTIERS D’OUVRAGES D’ART
Annexe A4-1 (nombre  : 2)
3.00

‫المملكة المغربية‬
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT, DU
TRANSPORT, DE LA LOGISTIQUE ET DE
‫وزارة التجهيزوالنقل واللوجستيك‬
L'EAU ‫والماء‬
DIRECTION PROVINCIALE DE
L'EQUIPEMENT, DU TRANSPRT, DE LA ‫المديرية االقليمية للتجهيزوالنقل‬
LOGISTIQUE ET DE L'EAU DE
…………………. .......‫واللوجستيك والماء ب‬
2.00

‫الطريق‬ .... .‫ك‬.‫ ن‬.... ‫ منشأة فنية على واد‬/‫ وتثنية‬/‫أشغال بناء‬
....... ‫ االقليمية‬/‫الجهوية‬/‫الوطنية‬
.............. ‫اقليم‬
TRAVAUX DE CONSTRUCTION/DEDOUBLEMENT D'UN OUVRAGE D'ART SUR OUED …….
SITUE AU PK…….... DE LA ROUTE……...…..
PROVINCE DE ………

‫المديرية االقليمية للتجهيزوالنقل واللوجستيك والماء‬


.......‫ب‬
CONT ROLE DIRECTION PROVINCIALE DE L'EQUIPEMENT, DU TRANSPRT, DE ‫مراقبة‬
DES LA LOGISTIQUE ET DE L'EAU DE …………………. 1.00
T RAVAUX ‫االشغال‬
0.05 ............. ‫المختبر‬
LABORATOIRE ……..

Entreprise ‫شركة‬ ‫المقاولة‬ 0.40

M ONTANT DES TRAVAUX ‫تكلفة االشغال‬ 0.40


DUREE DES T RAVAUX ‫مدة االنجاز‬

min 2.20

Annexe A4-2 (dimensions : 2m*1m, nombre : 2)

Annexe A4-3 (dimensions : 2m*1m, nombre : 2)


PAGE N° 75 ET DERNIERE

Marché n° …………………
Marché passé après appel d’offre ouvert sur offres de prix séance publique conformément
aux dispositions de l’alinéa 2 § 1 de l’article 16, du paragraphe 1 de l’article 17 et de
l’alinéa 3 § 3 de l’article 17 du décret n° 2-12-349 du 8 Joumada I 1434 (20 Mars 2013)
relatives aux marchés publics.

OBJET TRAVAUX DE REPARATION DEVIATION DES OA AU PK 86+800 ET 108+800 DE LA RR503


.PROVINCE DE BOULEMANE
Montant de l’acte d’engagement en chiffres et en lettres TTC 
…….....................................................

Dressé par : Vu et Vérifié par :


Le Chef du Service Infrastructures le Directeur Provincial de l’Equipement
du Transport de la Logistique et de l’Eau
de BOULEMANE

Lu et accepté par l’entrepreneur : Visé par :

Présenté par: Approuvé par :

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