Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
Animé par :
Dr Abderrahmane GHALLAF
1
3SIFC-IGA19/20
SOMMAIRE
2
Partie I- CONCEPTS DE BASE DU
CONTRÔLE DE GESTION
Définition
Caractéristiques
Objectifs
Fondements
Rôle du contrôleur de gestion
Place dans l’organisation
Contrôle de gestion / stratégie
Bases du contrôle de gestion
Conditions de réussite.
3
CONCEPTS DE BASE DU CONTRÔLE
DE GESTION
Définition :
Le CG est le processus par lequel les
dirigeants s’assurent que les ressources sont
obtenues et utilisées avec efficacité ( par rapport
aux objectifs ) et efficience ( par rapport aux
moyens employés ) pour réaliser les objectifs de
l’organisation.
Le CG cherche à concevoir et à mettre en place
les instruments d’information destinés à
permettre aux responsables d’agir en réalisant
la cohérence économique globale entre
Objectifs, Moyens et Réalisations.
4
CONCEPTS DE BASE DU CONTRÔLE
DE GESTION
Définition
CONTRÔLE DE CONTRÔLE
GESTION : INTERNE :
5
CONCEPTS DE BASE DU CONTRÔLE
DE GESTION
Caractéristiques
OBJECTIF GÉNÉRIQUE:
Aide à la décision pour dirigeants et gestionnaires
OBJECTIFS DÉCOMPOSES:
- Traitement des informations en amont de la décision
- Planification des décisions
- Organisation et coordination des actions
- Contrôle des actions
- Audit
Fondement
La contrepartie de la délégation de
responsabilité.
8
CONCEPTS DE BASE DU C.G
12
CONCEPTS DE BASE DU C.G
13
CONCEPTS DE BASE DU C.G
14
CONCEPTS DE BASE DU C.G
15
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Place dans l’organisation
Dans les entreprises publiques
Exécution
Système
D’objectifs
(1) Système
Système
D’information
D’organisation
De Gestion
(3)
( SIG ) ( 2)
17
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Bases du Contrôle de gestion
Système
D’objectifs
Le système d’objectifs consiste
(1) à fixer des différents sous-objectifs
qui convergent vers un objectif
ultime de l’entreprise :
Objectifs de développement
Objectifs de rentabilité
Objectifs de sécurité
Objectifs d’indépendance
18
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Bases du Contrôle de gestion
Système Le Système
D’information d’information de Gestion
De Gestion ( SIG) se compose :
( SIG ) ( 2)
La comptabilité générale
La comptabilité analytique
d’exploitation
Le système budgétaire
Le tableaux de bord
19
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Bases du Contrôle de gestion
Conditions de réussite
L’importance de la communication
21
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Conditions de réussite
La Direction Le Contrôleur
Les Opérationnels
Générale De Gestion
Vendeur de Acteurs
Rôles Arbitre Méthodes et majeurs
D’informations
22
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Conditions de réussite
25
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Conditions de réussite
27
CONCEPTS DE BASE DU C.G
Conditions de réussite
COMMUNIQUER
INFORMER AIDER
EXPLIQUER
28
Partie II : Principaux Outils
du Contrôle de
Gestion
I- Comptabilité de Gestion
II- Comptabilité Budgétaire
III- Tableaux de bord
29
Principaux Outils du CG
30
Chapitre 1:
COMPTABILITE ANALYTIQUE
d’Exploitation
31
CH1: Définition, Objectifs & Caractéristiques de la C.A.
CH2: Charges de la C.A
CH3: Traitement des charges de la C.A: Méthode des
sections analytiques
CH4: Coût d’achat & Evaluation des stocks
CH5: Coût de production et I.P des PF
CH6: Coût de Production avec Déchets, rebuts, encours
et sous produits
CH7: Coût de revient et résultat analytique.
CH8: Méthode de Direct Costing
CH9: Méthode de Seuil de Rentabilité
CH10: Méthode d’imputation rationnelle
CH11: Comptabilité prévisionnelle: coûts préétablis et
écarts.
32
Sect1: Définition, Objectifs &
Caractéristiques de la C.A
1- Définition:
33
2- Objectifs:
Calculer des coûts des Matières Premières et des
Produits Achetés, créés ou distribués par l’Entreprise:
elle permet de détailler le processus par lequel les
« inputs » sont passés jusqu’au stade final des
« outputs ».
Déterminer les résultats analytiques par produit, groupe
de produits ou par branches d’activités,
Expliquer les résultats par secteur d’activité en
calculant les coûts complets des produits pour les
comparer à leur prix de vente,
34
Déterminer les bases d’évaluation de certains
éléments de l’actif du Bilan (production
d’Immobilisation et les Stocks),
Établir des prévisions qui, comparées aux
réalisations, mettront en évidence les écarts
significatifs (contrôle budgétaire),
Suivre la situation permanente des stocks,
Permettre de contrôler la logique comptable par
rapprochement entre la Compta Générale et la C.A,
Etre un outil de gestion.
35
3- Caractéristiques:
La C.A. utilise à la fois des grandeurs monétaires,
économiques et physiques(nombre d’heures de
travail, temps machine, Qtés matières, …),
Détermine des coûts partiels à tous les stades de
l’activité,
Sa mise en place est facultative et son organisation est
spécifique à chaque société.
36
Calcul des Coûts en fonction de l’Organisation de l’entreprise
Et de ses activités
-Magasin
-Appro. -Famille pdts -Chef Sce
- Usine
-Prod. -M/ses -Chef Atel
-Atelier
-Distr. -Service -Equipe
-Etc.
-Etc. -Etc. -Etc.
37
4- Compta Générale & Compta Ana
Comptabilité Générale Comptabilité Analytique
- Finalité légale - Finalité managériale
- Résultats périodiques (année, - Résultats fréquents
semestre, mois ) - A posteriori et à priori
- A posteriori - Charges par destination
- Charges par nature - Résultats détaillés ( par produit, par
- Résultat global responsable, activité,…etc.)
- Règles légales et rigides - Règles souples et adaptées
- Informations monétaires - Informations également techniques et
économiques
- Informations certifiées
- Informations rapides et
- Informations pour tous les partenaires
éventuellement auditées
de l’entreprise
- Informations pour les responsables de
- Indicateurs comptables, fiscaux et
l’entreprise
financiers.
- Indicateurs de gestion
38
5-Terminologie spécifique à la Compta Ana:
Le prix: expression monétaire de la valeur d’une
transaction : PV, PA
Le produit: désigne les biens et services créés par
l’Ese à chaque stade d’élaboration: pdt semi-fini,
pdt fini, pdt vendu.
Le coût: accumulation des charges sur un produit:
coût d’achat, coût de production, cout de revient.
39
6-Typologie des coûts:
Le PCG marocain définit un coût comme étant la
somme des charges relatives à un élément
défini au sein du réseau comptable. Cet élément
peut être: un produit, un service, une fonction,
une opération, etc.
Un coût peut s ’écrire: C = Q * pu ;
Où Q: quantité physique ; pu : prix unitaire
40
On peut opter plusieurs types de coûts:
Coût complet – coût partiel : un coût complet
est un coût calculé tenant compte de toutes les
charges supportées par l’Ese; alors que le coût
partiel ne prend en compte qu’une partie des
charges,
Coût historique – coût prévisionnel: un coût
peut être calculé:
Ex poste: on parlera alors de coût historique ou coût
constaté,
Ex ante: on parlera alors de coût prévisionnel (coût
standard, coût préétabli, devis)
41
Coût direct – coût indirect: un coût direct est un coût que l’on peut
affecter directement à l’objet de l’étude (ex.MP); alors que le coût
indirect doit faire l’objet d’un traitement préalable pour être
imputé à l’objet (ex. frais administratifs).
Coût fixe – coût variable: un CF est un coût dont la quantité
consommée est indépendante du niveau d’activité, pour une
structure donnée (coûts de structure + coûts discrétionnaires (ex.
formation)). Un CV est un coût dont la quantité est proportionnelle
au niveau d’activité. Ex: MOD, MP, consommables. …
Coût semi-variable: il comporte une partie fixe et une partie
variable. Ex: les véhicules loués dont le coût comporte une partie
fixe par jour et un montant proportionnel au kilométrage.
Coût d’opportunité: ex.: coût des capitaux propres.
42
Notion de charges variables et charges Fixes
CHARGES
43
Notion de charges variables et charges Fixes
FIXES: VARIABLES:
44
Notion de charges variables et charges Fixes
Charges fixes
Y
Y=b
Charges
0 Activité X
Y
Y=ax
Charges
0 Activité X
46
Notion de charges variables et charges Fixes
Y
Y= ax + b
Charges
0 Activité X
47
La charge: un élément de coût introduit dans le
réseau d’analyse d’exploitation.
En fonction des objectifs de gestion, on distingue:
charges incorporables et charges non incorporables,
Charges directes et charges indirectes,
Charges fixes et charges variables,
Charges de structure et charges opérationnelles,
Charges supplétives.
48
7- Classification des coûts:
Selon l’objectif recherché, la classification des
coûts peut se faire selon plusieurs critères:
En fonction du stade d’élaboration,
En f(x) de leur objet: fonctionnel, par activité…
En f(x) de la période de calcul: réel, préétabli
En f(x) de leur relation avec le volume des ventes ou
de production: CF, CV
En f(x) des charges à imputer: complets, partiels….
On détaille le premier cas.
49
Classification en f(x) du stade d’élaboration:
A. Cas des entreprises commerciales:
Approvisionnement Distribution
Stock
M/ses
50
a- Coût d’achat des M/ses achetées = Prix d’achat HT + Charges
accessoires d’achat HT+ Charges d’approvisionnement HT
51
b- L’inventaire des stocks de M/ses:
SI (1) Sorties x
(3)
Entrées
(2) SF (4) x
Total ∑Q x ∑ Mt Total ∑Q x ∑ Mt
52
b- L’inventaire des stocks de M/ses:
Exemple:
Considérant les mouvements de stocks de m/ses d’une
supermarché pour le mois de Janvier:
01/01: stocks de m/ses : 1 200 unités à 8 dh l’unité,
15/01: les entrées du mois: 2 000 u à 12 dh l’unité
20/01: les sorties du mois: 1 400 u
Règle générale:
SI + Entrées de la période = Sorties de la période + SF
53
c- Le coût de revient des m/ses vendues:
C’est la somme de toutes les charges supportées depuis l’achat de
la m/se jusqu’à sa vente:
CR des m/ses vendues = C.A des m/ses vendues + coûts de
distribution.
Le coût de distribution regroupe l’ensemble des charges relatives à
:
La préparation de la vente : notices, catalogues, formation du
Personnel commercial, ….
La promotion de la vente: pub, promotion, foires, exposition,….
L’exécution de la vente: prospection, prise de cdes, livraison,….
L’action après vente: maintien du contact, fidélisation, …
54
d- Résultat analytique:
R = Chiffre d’affaires HT (-) C.Revient des m/ses vendues.
Si R > 0 : Bénéfice.
Si R < 0 : Perte.
Application: Une Ese commercialise des appareils électroménagers importés.
On vous demande de calculer son C.R pour la première semaine de Janvier
en ayant les données suivantes:
Achats de la semaine: 1000 u à 4 200 dh/u. Chaque appareil demande 200
DH de transport et 25 DH de frais de contrôle et de réception.
Stocks de début de la semaine: 250 u à 5 200 l’u.
Vente de la semaine: 800 appareils à 6 000 dh/u. Les commerciaux
perçoivent une commission de 50 dh/u. Frais de pub. De la semaine: 24 000
dh.
TAF: calculer le C.A, établir l’inventaire des stocks et déterminer le C.R
et le résultat analytique des appareils vendus.
55
Solution:
Eléments
Q Pu Mt
Prix d’achat 1 000 4200 4.200.000
Transport 1000 200 200.000
Frais de contrôle 1000 25 25.000
56
2- Fiches de stocks des Appareils:
Libellés Q PU Mt Libellés Q PU Mt
57
3- Coût de revient des appareils:
Eléments Q PU Montant
- C.A des appar.vendus 800 4.580 3.664.000
- frais de distribution:
Pub 800 30* 24.000
commissions 800 50 40.000
* 30 = 24.000 / 800
58
4- Résultat analytique:
R.A unitaire = PV – CR
= 6.000 – 4.660
= 1 340 dh
59
B- Cas des entreprises industrielles:
On peut schématiser le cycle d’exploitation d’une entreprise industrielle comme suit:
Approvisionne
Production Distribution
ment
Stock Stock
MP PF
Ainsi, on calcule :
Le coût d’achat des M.P,
L’inventaire des stocks de MP,
Le coût de production des PF,
L’inventaire des stocks de PF,
Le Coût de revient des PF vendus.
60
B-1. Coût d’achat des M.P: (idem que les Eses Com)
C.A des M.P achetées = Prix d’achat HT + Charges accessoires
d’achat + Charges accessoires d’approv.
C.P des P.F fabriqués = C.A des M.P consommées + C.P des Pdts
Intermédiaires P.I (s’ils existent) + frais de fabrication.
61
B-4. Inventaire permanent des stocks de PF:
Même structure de tableau avec:
SI: stocks de début de période de PF,
Entrées: la production de la période évaluée au coût de production,
Sorties: correspondent aux ventes de PF pendant la période, évaluées
au CMPU,
S.F : reste du stocks de PF en fin de période.
62
Schéma de formation du Coût de Revient:
Approvisionne
Production Distribution
ment
63
B-6. Résultat analytique:
Si R > 0 Bénéfice.
Si R < 0 Perte.
64
Sect2 : Charges de la Compta.Ana
Charges de la comptabilité analytique:
Charges non
incorporables
Charges de
La Comptabilité
Générale Charges
incorporables Charges de
(classe6) La compta.
analytique
Charges de substit.
Charges supplétives
65
I- Charges non incorporables
Il s’agit des charges qui ne sont pas liées aux besoins d’exploitation. Ces
Charges qui sont supportées par l’Ese mais qui ne sont pas
contenues dans le coût.
Exemples :
- Charges sur exercices antérieurs, rappel de charge,
- Charges à caractère exceptionnel (ex. VNA des Immo
cédées) ou qui n’ont pas le caractère de charge ( IS, IR),
- Charges sans rapport direct avec l’activité ( prime
d’assurance-vie du dirigeant),
- Dotations aux amortissement des Non-valeurs ( frais
d’établissement, de constitution, d’émission de titres, …etc.),
- Dotations aux provisions pour risque, litige, dépréciations
d’actifs,..
67
II- Charges de substitution
Exemple 2 :
Une machine de 100 000 dh acquise en 2000, est
amortissable sur 10 ans. Le 31/12/2009, elle est
totalement amortie, mais toujours en activité. Au
31/12/2010, D.A.P = 0.
Mais le chef d’entreprise évalue cette machine à:
15 000 DH, à remplacer dans 2 ans.
Donc : Amorti. d’usage à inclure est de 15000/2 =7500 dh
Çàd : différence d’incorporation de 7500-0 = 7500 dh
68
II- Charges de substitution
B- Abonnement de charges:
69
III- Charges Supplétives
Ce sont des charges qui ne figurent pas en Compta.
Générale et qui sont introduites en Comptabilité
analytique pour des raisons d’ordre économique
ou de gestion, telles que :
Rémunération du travail de l’exploitant: dans l’Ese
individuelle, l’exploitant reçoit un bénéfice et non un
salaire. La compta anal tient compte de cette
rémunération fictive de son travail.
Rémunération des capitaux propres: la compta analy
inclut les intérêts supportés fictivement sur les capitaux
propres.
70
Remarque:
Certains produits de la comptabilité générale ne sont pas pris en
compte en comptabilité analytique: produits non incorporés. Il
font apparaître une différence d’incorporation sur produit. Il s’agit
principalement des pdts non courants, qui doivent être pris en
compte lors du passage du résultat de la compta. Générale au
résultat de la compta analytique:
Finalement, on doit avoir:
Charges de la C.ANA = charges de la CG – charges
n.incorporables + charges supplétives +/- charges subs
ET:
Résultat de la Compta analytique = Résultat de la C.G. +
charges non incorporables – charges supplétives +/- charges
de substitution – produits non incorporés.
71
Applications
I. De la Compta.Géné d’une Ese individuelle, on relève
pour le mois de janvier les charges suivantes :
Achats (consommés) de M.P : 87 500 dh
Autres charges externes : 12 500 dh
Impôts et taxes : 1 800 dh
Charges de personnel : 50 400 dh
Charges non courantes : 2 400 dh.
La dotation annuelle aux amortissements s’élève à
96 000 dh,
Il faut tenir compte d’une charge supplétives de 17
000 dh
TAF: Calculer les charges de la Compta. Analy du mois
de Janvier. 72
II- Pour l’exercice 2010, le total des charges de la Compta. Anal
d’une entreprise est de 5 614 000 dh.
Informations complémentaires :
– Rémunération du travail de l’exploitant : 15 000 dh/mois
– Charges non courantes : 70 000 dh,
– Rémunérations des capitaux propres 800 000 dh à
12%/l’an,
– Charges non incorporables : 13 200 dh.
73
Exercices.
74
Sect3: Les autres Outils du CG
Méthode de comptabilité Générale :
Correspond à une analyse des charges par nature
Permet le calcul du prix de revient en se limitant aux coûts
directement affectables aux produits.
Méthode des sections homogènes :
Permet de déterminer les coûts des différentes fonctions
assumées par l’entreprise.
Méthode de l’imputation rationnelle :
Elle consiste à inclure dans les coûts, la part des charges
fixes calculées à un niveau d’activité préalablement défini
comme normal.
Cette imputation se fait en fonction d’un coefficient
d’imputation rationnelle =
Activité normale / Activité réelle
D’où :
Charges fixes imputées = Charges fixes x Coef.d’imp.
75
Méthode du Direct Costing ( coût
variable)
Elle consiste à déterminer des marges sur
coûts variables par produit ou par activité :
M/CV = Prix de vente – coût variable.
Ou : M/CV = CA – couts variables
Exemple:
La sté LCP fabrique 3 pdts: A,B et C.
Les dirigeant se demandent s’il convient de supprimer
l’un d’eux.
Les informations suivantes sont disponibles:
77
A B C
C.var. unitaire de 400 dh 500 dh 800 dh
production
C.var.unit. de distr 50 dh 70 dh 110 dh
Charges fixes 2 500 000 dh 2 000 000 dh 7 500 000 dh
directes
Charges fixes indi 1 400 000 dh 2 200 000 dh 4 100 000 dh
Qté produite 20 000 u 25 000 u 30 000 u
vendue
PV unitaire 850 dh 700 dh 1 150 dh
TAF:
1- calculer le résultat des différents pdts (R = CA – CR)
2- calculer les contributions de A, B et C
3- faut-il supprimer un pdt
78
1- Calcul des résultats par pdt:
A B C
cvu de production 400 500 800
cvu de distribution 50 70 110
cvg ? ? ?
Quantité ? ? ?
CV ? ? ?
Charges fixes directes 2 500 000 ? ?
Chges fixes indirectes ? 2 200 000 ?
CF ? ? ?
CR ? ? ?
CA= Q*pvu
Résultat
A B C
CA 17 000 000 17 500 000 34 500 000
CVariable 9 000 000 14 250 000 27 300 000
M/CV ? ? ?
Chges fixes 2 500 000 2 000 000 7 500 000
spécifiques
contribution 5 500 000 1 250 000 - 300 000
80
Applications:
81
La méthode du seuil de rentabilité
ou point mort :
Principe :
Il s’agit de déterminer à partir de quel niveau
d’activité ( production, quantités vendues, chiffre
d’affaires ) l’Ese commencera à gagner de l’argent
Ce seuil de rentabilité correspond au CA critique que
l’Ese doit réaliser pour ne dégager ni bénéfice ni
perte
Par rapport au temps, il s’agit de déterminer le point
mort, çàd, la date éventuelle à partir de laquelle,
l’Ese entre en période de bénéfice
82
Le SR est le niveau d’activité pour lequel le résultat est nul: R = 0
Le SR est le niveau d’activité pour lequel : M/CV = CF
Le SR est le niveau d’activité pour lequel auquel : CA = CF+CV
83
Le seuil de rentabilité peut être déterminé soit à partir d’une
analyse algébrique, soit à partir d’une analyse graphique.
Il peut être exprimé en quantité et en valeur :
• En quantité : SR = Coûts fixes totaux / Marge sur CV
unitaire en DH
• En valeur : SR = coûts fixes totaux / marge sur CV en % par
rapport au Prix de vente
• Graphiquement, on détermine le SR ou point mort suivant l’un
des niveau suivant :
Marge sur coûts variables = charges fixes
Charges totales = chiffre d’affaires
Résultat = 0
84
Application 1 :
Une Ese fabrique et vend un produit dans les conditions suivantes:
Prix de vente unitaire = 200 dh
CV unitaires = 120 dh
CF globaux = 80 000 dh
Ventes de l’exercice = 3 000 articles.
TAF :
1. Calculer le résultat global et unitaire.
2. Déterminer par le calcul le SR.
85
Solution:
1. Résultat :
Libellés Unitaire Global
2. Seuil de rentabilité:
1ère méthode: SR = (CA*CF) / M/CV
SR = (80 000 * 600 000) / 240 000 = 200 000 dh
86
2ème méthode : SR = CF/ tx de marge = 80 000 / 0,4
= 200 000 dh
Avec Tx de marge = M/CV / CA = 240 000 / 600 000= 0,4 soit
40%.
87
Application 2
L’Ese XARA produit un composant pour l’industrie
automobile.
Cvu = 35 dh HT, CF = 4 350 000 dh,
PVU =180 dh
TAF:
1- déterminer le SR
2- Quel est le résultat lorsque le CA = 6 300 000 dh
3- Calculer le résultat pour un volume de ventes prévisionnelles
égales à 40 000 unités.
88
CH3: La comptabilité budgétaire
Le processus budgétaire
Le budget peut être défini comme étant la prévision
chiffrée d’un programme d’actions permettant d’atteindre,
par des moyens définis, les objectifs de l’Ese
Le budget constitue un mode de gestion par objectif et
également une méthode de direction par exception car seuls
les écarts apparaissant entre les prévisions et les réalisations
sont étudiés
L’élaboration des budgets doit commencer par celui qui
constitue le principal goulot d’étranglement : généralement, il
s’agit du budget des ventes qui dépend de la demande des
clients; les autres budgets seront élaborés en fonction des
objectifs inscrits dans ce premier budget
89
La comptabilité budgétaire
Budget 2020
Produits Charges
Compilation
90
Validation
L’articulation budgétaire :
Déterminants
Budget de
Budgets
Budget des
Budgets résultants
Tableau de financement
CPC Prévisionnel Bilan prévisionnel
prévisionnel 91
Le rôle du CG est de suivre la réalisation
des différents budgets en déterminant et
analysant les écarts entre les prévisions
et les réalisations.
92
La comptabilité budgétaire
contrôle budgétaire :
Prévisions Comptabilité
( Budgétisé ) ( Réalisations)
ECARTS
Écart global et partiels
qu’il faut trier ( gestion par exception )
dont il faut identifier les causes
Pour
Ou
2- Ajuster à la norme 1- mener des actions
correctives
93
Notion d’Ecart:
Ecart = Réalisation – Prévision
Écart sur objectif est un écart sur volume
d’activité
Écart sur charges est un écart global sur coût.
La détermination des écarts est utile:
Pour corriger la gestion,
Pour corriger les prévisions ultérieures,
Pour dégager des responsabilités.
Le calcul des écarts se fait à tous les stades du
processus budgétaire.
94
A. Le contrôle budgétaire des ventes d’un produit
unique: le contrôle concerne à la fois le chiffre
d’affaires et la marge.
A.1- Le contrôle du CA:
Avec: Qp = quantité préétablie
Pp = prix de ventes préétabli
Qr = quantité vendue réelle,
Pr = prix de vente réel.
CA Préétabli = CAp = Qp.Pp
CA Réel = CAr = Qr.Pr
95
Ecart Total (ET) = CAr – CAp
ET = Qr.Pr – Qp.Pp
ET > 0 Favorable
ET < 0 Défavorable.
Décomposition de l’Ecart total: Deux causes
peuvent expliquer cet écart: un écart sur la Qté
et/ou un écart sur le prix.
Soit VQ = Qr – Qp Qr = Qp+ VQ
Et : VP = Pr- Pp Pr = Pp + VP
Avec V: Variation =
96
En remplaçant Qr et Pr par leurs expressions:
99
Contrôle budgétaire des ventes
• Application:
• Données concernant un produit P:
PREVU REEL
Q P M Q P M
100
Solution:
Q P M
REEL 8 00 85 68 000
PRODUIT COUT
PREETABLI Q PV Q PV
UNITAIRE
P 80 4 000 100 3 000 111
104
• ss Q m M
EM = Vm.Qr + VQ.mp
= (mr – mp).Qr + (Qr – Qp).mp
Ecart sur Marge unitaire: Em = 11 x 3000 =
= 33 000 (FAV)
Ecart sur Qtés : EQ = - 1000 x 20= -20 000 (DEF)
La hausse du PV a plus que compensé la baisse de la
Qté vendue. 105
B- Le Contrôle budgétaire des Ventes Multi
produits
2- Le contrôle de la marge
106
Le contrôle budgétaire des ventes Multi
produits
108
Quelque soit l’analyse retenue le schéma de l’analyse de
l’écart sur chiffre d’affaires est le suivant
109
Analyse globale pour l’ensemble des produits
donc:
E/P=(prix moyen réel - prix moyen prévu pondéré par la composition réelle) x
quantités réelles
= (x – z) . Σ Qr
110
Analyse globale pour l’ensemble des produits.
E/Q = Σ( Qr – Qp ).Pp = Σ( Qr.Pp – Qp.Pp ) = Σ Qr.Pp – Σ Qp.Pp
Décomposition:
111
Analyse globale pour l’ensemble des produits
112
Application.(analyse globale)
Prévisions Réalisations
113
Application.(analyse globale)
Réalisations Prévisions
Produits Q PV C.A Q PV C.A Écarts
P1 800 85 68 000 1 000 80 80 000 -12 000
P2 1 600 46 73 600 1 500 50 75 000 -1 400
Décomposition:
114
Application.(analyse globale)
E/P = (prix moyen réel
- prix moyen prévu pondéré par la composition réelle) x quantité réelles
La structure des ventes réelles est favorable à P2 par rapport aux prévisions.
Vérification:
116
Application.(Analyse par Produit)
Données concernant deux produits:
Prévisions Réalisations
117
Application.(Analyse par Produit)
Réalisation Prévision
Produits Q PV C.A Q PV C.A Écarts
Décomposition:
118
Application.(Analyse par Produit)
Réalisations:
A B C
Vente en quantité 3 000 1 250 750
Prix unitaire 230 dh 270 dh 420 dh
123
La prévision
124
Les contraintes de production
Elles dépendent du potentiel actuel de fabrication de l’entreprise
et des possibilités de modification. Il s’agit:
126
Les contraintes de production
U.O
CAPACITE
CHARGE
PERIODES
P1 P2 P3 P4
PERIODES P1 ET P4 P3 P2
La programmation linéaire
131
Le budget de production
Application: une entreprise fabrique 2 produits A et B dans 2 ateliers I et II.
Le temps en heures machine nécessaires par unité de produit
et par atelier ainsi que les capacités quotidiennes maximales
sont donnés par le tableau suivant:
Atelier I Atelier II
Produits A 3H 4H
Produit B 5H 3H
Capacités 1500 H 1200 H
maximales
D’autre part, en raison d’un marché limité pour le produit A, il est impossible
d’envisager la fabrication de plus de 200 unités de ce produit par jour.
132
Résolution
Les contraintes :
Atelier I : 3x + 5y 1500
Atelier II: 4x + 3y 1200
Programme
Marche : x 200 linéaire
x, y 0
133
Solution graphique
P’
137
Principes des coûts préétablis
Les standards techniques sont déterminés par:
138
Types de coûts préétablis
1- Coût moyen prévisionnel:
Les éléments des coûts préétablis sont dégagés des périodes
comptables antérieures. Ex: moyenne des coûts réels des périodes
comptables antérieures ou extrapolation pure et simple des coûts
observés lors de la période précédente.
2- Coût budgété:
Les éléments des coûts sont tirés d’un budget d’exploitation établi à
l’avance pour une certaine période.
3- Coût standard:
C’est un coût préétabli calculé à partir d’une analyse de l’objet et du
travail nécessaire faite par les services techniques (bureau des
méthodes), c’est-à-dire d’une analyse « à la fois technique et
économique ». Sa base est industrielle. Le coût standard présente
généralement le caractère d’une norme. 139
Élaboration des coûts préétablis
Matières: Coût unitaire Préétabli x Quantité Préétablie
140
Élaborations des coûts préétablis
Une fiche de coût unitaire préétabli (ou standard) présente la décomposition du coût
d’une unité de produit.
Exemple:
142
Analyse du temps de travail
Temps payé = comprend en particulier les vacances, jours féries…
144
Exemple 1:
Solution:
Heures productives: 1 760 X 0,8 = 1 408 heures
Coût horaire standard = 49 280/ 1 408= 35 dhs
Une pièce nécessite 2,5 x 35 = 87,5 dhs de charge préétablie
de main d’œuvre.
145
Le coût préétabli des frais de section
Coût préétabli des unités d’œuvre
- Production normale.
- Activité normale.
) a
b
X
a correspond à la pente de la droite de budget. On peut faire une infinité d’hypothèses sur
la valeur prévisionnelle de X et donc établir une infinité de budgets.
148
Le coût préétabli des frais de section
Généralement, en pratique, on raisonne dans le cadre d’une « fourchette »
budgétaire en présentant les calculs pour au moins 3 hypothèses:
- Hypothèse moyenne Xm
- Hypothèse « basse » pessimiste Xb
- Hypothèse « haute » ou optimiste Xh
Y
Fourchette Yh
budgétaire
Y
m
Yb
X
Xb Xm Xh
149
Le coût préétabli des frais de section
150
Le coût préétabli des frais de section
Application:
les charges du centre « montage » sont évaluées par référence
à l’activité normale de 2.000 heures ouvrier pour un
rendement de cinq (5) articles à l’heure.
Les charges se décomposent ainsi, pour l’activité de base:
- Charges fixes: 200.OOO DH
- Charges opérationnelles: 180.000 DH
151
Corrigé sur les coûts préétablis
500 1000 1500 2000 2500 3000
Écart/Coût
Écart/chiffre d’affaires
ECART/V ECART G
154
Formation des calculs
CRPR = coût réel de la production réelle = QR.cR
155
Formalisation des calculs
L’écart sur volume correspond à la différence entre la production réelle et la
production prévue valorisée au coût unitaire préétabli.
E/V = CPPR – CPPP
= QPR.cP – QP.cp
= PR.qP.cp – PP.qP.cP
= (PR – PP).qP.Cp
156
Formation des calculs
Quantité Coût unitaire Coûts
Réalisation QR cR CR = QR x cR
EG = Δc x QR + ΔQ x cP
• Contrairement à l’écart global, le signe, positif ou négatif de cet écart ne peut pas
être interprété comme défavorable ou favorable.
160
Application sur la matière première
161
Application sur la matière première
QR = 12 000 , QP = 11 000 x 1,1 = 12 100 , QPR = 10 000 x 1,1 = 11 000
cR = 12 cP = 10
E/Q = ΔQ.cP
= (QR - QPR ).cP
=(PR.qR – PR.qP).cP
= (qR – qP).PR.cP
= Δq.PR.cP
164
Application sur la main d’œuvre directe
Différence ΔQ = 20 Δc = -0,6 EG = 72
L’analyse de l’écart sur frais de section ne se fait pas comme pour les charges
directes(matière et M.O.D).
168
Distinction entre budget flexible et budget standard
169
Formation des calculs
Normal Réel
Activité AN AR
Production QN QR
Rendement AN / QN AR / QR
Frais variables FVS FVR
Frais fixes FFS FFR
Coût de l’U.O cS cR
Coût variable de l’U.O vS vR
Coût fixe de l’U.O fS fR
170
Calcul des Ecarts
Écart total = Frais Réel – BS de l’activité préétablie correspondant à la
production prévue
ET = FR - cs.AN
171
Écart global
2- Écart global = Frais Réels(FR) – Budget standard de l’activité préétablie
correspondant à la production réelle
ECART GLOBAL = FR – cS x ( AN / QN ) x QR
172
Écart sur budget
Écart sur budget = frais réels – Budget flexible pour l’activité réelle
173
Écart sur activité
174
Écart sur rendement
Écart sur rendement = Budget standard pour l’activité réelle
- Budget standard pour l’activité préétablie correspondant à
la production réelle
175
Application sur les frais de section
176
Corrigé (Écarts sur frais de section)
Budget flexible
Activité Activité
réelle normale
A = 25 A = 40 A = 50 A = 100
cS = 200 vS = 120 fS = 80
177
Ecart total = Frais Réels – BS de l’activité préétablie
correspondant à la production prévue.
ET = FR – cs . AN
= 8 500 – 200 * 50 = 8 500 – 10 000
= - 1500
Ecart sur volume= BS de l’activité préétablie correspondant à la
production réelle - BS de l’activité préétablie correspondant à
la production prévue.
E/V = (cs.(AN/QN).QR) – cs.AN
= 200. (50/20 000) . 18 000 – 200 *50
= 9 000 – 10 000
= - 1000
178
Corrigé (suite)
Ecart Global = FRAIS REELS ( FR ) - BUDGET STANDARD POUR L’ACTIVITE
PREETABLIE CORRESPONDANT A LA
PRODUCTION REELLE
ECART GLOBAL = FR – cS x ( AN / QN ) x QR
= 8.500 – 200 x ( 50/20.000 ) x 18.000
= 8.500 – 9.000
= - 500 ECART FAVORABLE
ECART SUR BUDGET = FRAIS REELS – BUDGET FLEXIBLE POUR L’ACTIVITE REELLE
ECART SUR BUDGET = FR – ( vS x AR + FFS )
= ( vR x AR + FFR) – (vS x AR + FFS )
= (11O x 40 + 4.100) – ( 120 x 40 + 4.000)
= (110- 120) x 40 + (4100 – 4.000)
= -10 x 40 + 100
= -400 + 100
= -300 ECART FAVORABLE
ECART SUR CHARGES VARIABLES = (110- 120) x 40 = -400 ECART FAVORABLE
ECART SUR CHARGES FIXES = (4100 – 4.000) = 100 ECART DEFAVORABLE
179
Corrigé (suite)
Ecart sur activité = Budget flexible pour l’activité réelle
– Budget standard pour l’activité réelle
Ecart sur activité = ( vS x AR + FFS ) – [ ( vS + fS ) x AR ]
= FFS – ( fS x AR ) OR FFS = fS x AN
= (80 x 50) – (80 x 40)
= (50 – 40) x 80
= 10 x 80
= 800 Ecart Défavorable
Le coût préétabli unitaire est égal à 15 DH: (150 000 + (10 x 30 000)
/ 30 000))
Réalisations
On vérifie que:
65 100 = 51 600 – 18 000 – 36 000 + 67 500 183
Justification
184
Justification
L’écart sur rendement est favorable de 36 000 DH car le
rendement réel 2,8h/produit est supérieur au rendement préétabli
(3h/produit). Il a donc été nécessaire d’utiliser 0,2h/produit de
moins que prévu soit 2 400 h(0,2 x 12 000) pour la production
réelle.
Ces 2 400h en moins, valorisées au coût préétabli permettent
d’économiser 36 000 DH :
(15 x 2 400).
Exercices d’application
185
C- Budgétisation des
investissements
186
Pour assurer sa production, l’entreprise doit disposer d’un certain
nombre d’équipements destinés à servir de façon durable à l’activité
de l’entreprise. Ces biens s’appellent des immobilisations.
187
1- DIFFERENT TYPES D’INVESTISSEMENT:
Il existe différents types d’investissement:
- L’investissement de maintien: il est assuré régulièrement pour
remplacer le matériel défectueux ou obsolescent.
- L’investissement stratégique: se traduit par une augmentation
quantitative et qualitative de la capacité de production de
l’entreprise
- L’investissement prospectif: l’objectif de l’investissement
prospectif consiste à gagner de nouvelles parts de marché.
- l’investissement somptuaire: il s’agit des dépenses dans le but
d’améliorer la notoriété de l’entreprise et de lui forger une image de
marque.
188
2- CHOIX D’INVESTISSEMENT ET CHOIX DES MOYEN
DE FINANCEMENT DES INVESTISSMENTS
Le choix des investissements suppose deux types d’étude de
rentabilité: la rentabilité économique et la rentabilité financière.
Capitalisation: Actualisation:
• Un capital C placé au taux i Le capital Cn dans n années
pendant n années est égal à aura une valeur présente ou
l’issue de cette nème année actuelle de:
à:
• Cn = C(1+i)n Cn* 1/(1+i)n = Cn*(1+i)-n
Ou:
C*. 1-(1+i)-n /i
Table Financière.
190
La théorie micro-économique classique retient généralement quatre
méthode d’appréciation de la rentabilité économique d’un
investissement:
191
• La Valeur Actuelle Nette:
192
Exemple:
Un investissement de 150 000DH procure de recettes nettes de
50 000 DH par an. Le taux d’actualisation est de 15% la durée du
projet est de 5 ans.
calculer la VAN et conclure si le projet est rentable
Solution:
193
• le Taux Interne de Rentabilité:
Exemple:
Un matériel industriel coûte 150 000 DH. ce matériel génère des
cash flows annuels prévisionnels de 50 000 DH pendant 5 ans.
Déterminer le TIR de cet investissement
194
Solution:
Solution:
195
• le délai de récupération du capital investi:
196
Exemple:
Les dirigeants d’une entreprise hésitent entre deux projets A et B:
Projet A:
-Coût de l’investissement 360 000
-Cashs flows prévisionnels annuels 150 000 pendant 5 ans.
Projet B:
-Coût de l’investissement 390 000
-Cash flows prévisionnels annuels 130 000 pendant 5 ans.
Quel est le projet à retenir?
197
• L’indice de profitabilité:
Soit par fonds propres ou par emprunt de 600 KDH de 10% et le solde
par des fonds propres.
200
Constatation:
L’entreprise qui fait appel au crédit bail n’est par propriétaire des
biens mis à sa disposition. Elle en est seulement locataire.
201
N.B:
Le budget d’investissement mobilise des fonds importants. Les choix
des projets et leur classement en ordre de priorité relèvent de la
direction générale de l’entreprise.
Les équilibres financiers doivent être vérifiés par la présentation
d’un plan de financement pour d’assurer de la faisabilité des projets
retenus.
3- Le plan de financement
Le plan de financement est un état financier prévisionnel des
emploies et des ressources de l’entreprise à moyen terme ou à long
terme.
C’est un instrument de gestion prévisionnelle qui traduit la stratégie
de l’entreprise et qui quantifie ses projets de développement et leurs
financements.
202
En général, les rubriques sont les suivantes:
*Les emplois:
- dividendes à verser;
- acquisitions d’immobilisations;
- remboursements de dettes financières;
- augmentation de besoin en fonds de roulement.
203
*Les ressources:
- capacité d’autofinancement;
- cessions d’immobilisations;
- augmentations de capital;
- subventions d’investissement reçues;
- augmentation des dettes financières;
- diminution du besoin en fonds de roulement.
204
Le suivi des investissements s’organise en trois temps.
205
Conclusion:
206
D- Budget de Trésorerie
207
A- L’objet de la gestion de trésorerie
208
B- les éléments du plan de trésorerie
Le plan de trésorerie (P.T) est l’outil de base utilisé en gestion de trésorerie,
c’est un état périodique qui prend toutes les dépenses et toutes les recettes
d’une entreprise pendant une période déterminée. Il est tenu suivant une
régularité donnée, le plus fréquent mensuellement.
De même, le plan de trésorerie est un document d’information qui inspire le
banquier dans l’octroi du crédit.
La notion de trésorerie englobe tous les flux qui entrent ou qui sortent et qui
donnent lieu à un encaissement ou un décaissement.
Le P.T par la trésorerie (T. initiale) qui peut être positive ou négative.
Toute opération n’est enregistrée dans le P.T qu’à partir de la date effective de
sa réalisation.
C’est-à-dire la date d’encaissement ou de décaissement effectif.
Un P.T est toujours tenu avant recours au crédit de court terme.
209
Exemple: entreprise paie ses salariés dans 3 mois
janvier 2500; février 2500; mars 2500
210
b) Les dépenses hors exploitation:
1. Acquisition des immobilisations
2. Prêts consentis
3. Remboursement des emprunt (amortissements)
4. Règlement des dividendes
5. Règlement de l’I.S ou de l’I.G.R
211
2- les Recettes et Encaissement: date de valeur est la
date effective d’encaissement
212
b) Les recettes hors exploitation
1. cession des immobilisations
2. remboursement des prêts
3. déblocage d’emprunt
4. augmentation des capitaux
5. subvention d’investissement
213
Rubriques Janvier Février Mars …
Recettes
• Vente
• ….
• ….
Total I 500 400 800
Dépenses
• Achats
• …..
• …..
Total II 350 600 700
Soldes mensuels (I-II) 150 -200 100
Trésorerie initiale 250 400 200
Soldes cumulés
(Trésorerie nette)
215
Ainsi, l’interprétation du déficit doit faire appel à l’analyse de la
gestion de l’entreprise et sa politique d’investissement (dans ce
dernier cas on ne peut pas parler d’une mauvaise gestion de la
trésorerie mais on peut recommander la programmation et
l’étalement d’un investissement important sur plusieurs périodes).
1- l’excédent de trésor:
Il y a deux cas: soit l’excédent est permanent ou constant.
Quelle que soit la nature de l’excédent, il faut poser 2 questions:
Quelles sont les raisons qui font que l’excédent est temporaire ou
permanent?
Que va-t-on faire?
a) excédent temporaire:
C’est une situation où l’entreprise dégage des soldes positifs et
négatifs pendant certains mois déséquilibre entre R et D
pendant certains mois du P.T.
La raison: peut être la saisonnalité de l’activité de l’entreprise.
Une entreprise saisonnière doit chercher à placer ses
216
excédent
b) Excédent permanent
Pendant tous les mois du P.T, l’entreprise dégage un excédent
de R sur D.
Si l’excédent est minime, on peut considérer que l’entreprise
dispose d’un P.T bien géré,(elle arrive à financer ses dépenses
par ses recettes)
Si l’excédent est important l’entreprise n’optimise pas de
façon rationnelle la gestion de sa trésorerie, l’entreprise doit
effectuer des opérations qui transforment ces liquidités en
accroissant sa capacité de production, en remboursant ses
emprunts…
b- déficit temporaires:
Situation équivalent à l’excédent temporaire.
219
D- le financement bancaire des besoins de trésorerie:
2) le factoring
Une forme particulière de financement sur effets de commerce
s’est développée les années 70 et plus récemment au Maroc.
Elle consiste en la cession de créances à des organisme en
question devenu propriétaire de l’effet, d’encaisser ces créances.
220
3) le préfinancement des marchés publics
Le système bancaire accorde des crédits aux entreprises
adjudicataires de marché publics.
6) le crédit de compagne:
Crédit bancaire accordé pour opération déterminée et pendant un
temps limité, correspondant au cycle d’accomplissement de celle-
ci. 221
7) le crédit documentaire:
Crédit bancaire utilisé dans le commerce international: c’est un
contrat par lequel une banque s’engage, pour le compte d’un
acheteur, à régler au vendeur le prix d’une marchandise contre
remise des documents faisant preuve de leur propriété
8) Le découvert bancaire:
C’est l’opération du crédit par laquelle une banque autorise son
client à prélever sur son compte des fonds pour un temps et
moyennant un taux d’intérêts déterminé d’avance.
9) Les facilités de caisse:
Sont des avances, généralement de courte durée, qui permettant
à une entreprise de combler les décalages qui se produisent
entre ses recettes et ses dépenses.
10) Les crédits par signatures:
Il s’agit des crédits qui n’occasionnent pas au moment de leur
octroi un décaissement effectif en trésorerie par la banque. Cela
concerne les cautions et les avals donnés par la banque à
l’entreprise pour la garantir aux yeux du tiers bénéficiaires.
222
E- les placements des excédents de trésorerie:
223
E- Gestion des
Approvisionnements
224
TRAITEMENT COMPTABLE
DES STOCKS
:
Les variations de stock de matières premières, fournitures,
marchandises et autres approvisionnements:
Variation stock= SI – SF
Variation stock= SF – SI
225
LES COÛTS GENERES
PAR LES STOCKS
226
COÛTS LIÉS AU STOCK
228
LE COÛT DE PASSATION COMMANDE (OU DE
LANCEMENT, OU D ’ACQUISITION)
Il comprend l ’ensemble :
- des coûts salariaux des agents d ’approvisionnement,
de ceux des services comptables chargés des achats,
- les coûts de réception et de contrôle des articles,
- les coûts d ’imprimerie (bon de commande…).
Ces coûts représentent le plus souvent 1 à 2% du montant
total des commandes passées.
229
LE COÛT D ’ACHAT
230
LE COÛT DE POSSESSION
Ce coût recouvre :
Le coût de magasinage;
le coût de rémunération des capitaux investis;
le coût d ’obsolescence.
231
LE COÛT DE MAGASINAGE
232
LE COÛT DE RÉMUNÉRATION DES
CAPITAUX INVESTIS
233
LE COÛT DE RUPTURE
234
LE COÛT D ’OBSOLESCENCE
235
LES TECHNIQUES D’INVENTAIRE
DES STOCKS
236
DÉFINITION : L'INVENTAIRE PERMANENT.
237
L'INVENTAIRE INTERMITTENT
238
LE SUIVI DES MOUVEMENTS EN
QUANTITÉ DES STOCKS.
239
LES MOUVEMENTS EN VALEUR DES STOCKS : LES
FICHES DE STOCKS.
Total
240
L'ÉVALUATION DES ENTRÉES
241
L'ÉVALUATION DES SORTIES
242
D'AUTRES MÉTHODES
243
COÛT MOYEN UNITAIRE PONDÉRÉ APRÈS
CHAQUE ENTRÉE
244
COÛT MOYEN UNITAIRE PONDÉRÉ APRÈS
CHAQUE ENTRÉE
245
APPLICATION :
248
APPLICATION
250
APPLICATION
libellés Q PU Mt libellés Q PU Mt
Stock initial 1500 28 42000 Sorties 6500 29,6 192400
Entrées 6000 30 180000 Stock final réel 990 29,6 29304
Mali d’inventaire 10 29,6 296
Total 7500 29,6 222000 Total 7500 29,6 222000
252
L’INVENTAIRE EXTRA – COMPTABLE
253
LA METHODE ABC
254
MÉTHODE ABC
255
MÉTHODE ABC
256
MÉTHODE ABC
À partir de ce tableau, on constate en moyenne que la
consommation des articles suit une « distribution de Pareto » et
que:
- 10 à 20% des articles représentent 80% des valeurs de
consommation (tranche A) ;
- 35% des articles représentent 95% des valeurs de
consommation (tranche A et B);
- les 65% d ’articles restants ne représentent que 5% des
valeurs de consommation (tranche C).
On peut à ce propos noter qu ’un certain nombre d ’articles ne font
l ’objet d ’aucun mouvement dans l ’année et donc représentent
une valeur de consommation nulle.
257
MÉTHODE ABC
258
CAS I :
259
Valeur des achats
Groupes de matières
(en milliers de dirhams)
A 50
B 800
C 165
D 20
E 15
F 60
G 30
H 40
I 10
J 25
K 500
L 35
M 45
N 20
O 5
1820
Travail à faire :
Après avoir sélectionné les stocks par importance en appliquant la méthode
20/80, en vue de réaliser une gestion économique, testez les méthodes qui
pourront être appliquées aux différentes catégories de stock en prenant les
matières A et B. 260
SOLUTION
Valeur décroisante Valeur absolue Valeur relative
Groupe de matières
des sorties cumulée croissante cumulée croissante
B 800 800 43,95
K 500 1300 71,43
C 165 1465 80,49
F 60 1525 83,79
A 50 1575 86,54
M 45 1620 89,01
H 40 1660 91,21
L 35 1695 93,13
G 30 1725 94,78
J 25 1750 96,15
N 20 1770 97,25
D 20 1790 98,35
E 15 1805 99,18
I 10 1815 99,73
O 5 1820 100,00
262
TERMINOLOGIE
Nous définirons:
• le stock actif,
•le stock de réapprovisionnement,
•le stock de sécurité.
263
LE STOCK ACTIF (SA)
264
LE STOCK ACTIF (SA)
SM SM
SM (stock moyen) SM (stock moyen)
SM
(stock (stock
(stock SM
actif) actif)
actif) (stock moyen)
Temps
Temps
Temps
1 an 1 an 1 an
livraison livraison livraison
livraison livraison livraison
265
LE STOCK DE SÉCURITÉ (SS)
266
LE STOCK DE SÉCURITÉ (SS)
Niveau des articles
Stock en stock
maximum
Stock
actif (SA)
Niveau du stock
qui déclenche
la commande
(1)
(2) Temps
Délai de
Commande livraison LIVRAISON prévue
Vitesse de Délai de
SR = x + SS
consommation livraison
Niveau du stock
Niveau du stock
SR = Cons/jour x délai de livraison
SR = (Cons/jour x délai de livraison) – Commandes en cours
SR3
SR1
SR
SR2
Temps Temps
Délai
Délai Délai Délai
Délai L1 L2
L1 L2 L3
Cas 1 : Délai de livraison < Délai de consommation Cas 2 : Délai de livraison > Délai de consommation
270
Exemple
Soit un stock actif mensuel de 300 produits, un stock de sécurité
de 50 produits, quel est le stock de réapprovisionnement
selon que le délai de livraison est de 10 jours ou de 35 jours?
•Délai de 10 jours le délai de livraison (10 jours) est
inférieur au délai de consommation (1 mois) :
SR = (10 produits/jour x 10 jours) + 50 = 150 produits.
•Délai de 35 jours le délai de livraison (35 jours) est
supérieur au délai de consommation (30 jours) :
SR = (10 produits/jour x 35 jours) + 50 - 300 = 100 produits.
Chaque fois que le stock atteindra le niveau du stock de
réapprovisionnement, l ’entreprise déclenchera une commande.
271
MODÈLE WILSON PUR
272
MODÈLE WILSON PUR
-Paramètres :
C : consommation annuelle en quantité.
F : coût d’obtention d’une commande.
t : coût de possession du stock/an.
p : coût d’un article stocké.
- Inconnues :
Q : quantité économique.
N : nombre de commandes.(N= C/ Q)
273
MODÈLE WILSON PUR
274
MODÈLE WILSON
Q* 2 x C x f.
pxt
Connaissant la consommation annuelle, la cadence
d’approvisionnement optimale N* est égale à :
N* = C/ Q.
Et pour cette valeur Q*, le coût de gestion du stock est
minimum et égal à
K* = 2x C x p x t x f
275
APPLICATION : MODÈLE WILSON
277
MODÈLE DE WILSON ET TARIF DU FOURNISSEUR
Objectifs Hypothèses
Minimiser le COÛT DU ventes ou consommations
STOCK qui comprend : régulières
- coût de gestion du stock docilité du fournisseur
- coût d’achat des matières
Paramètres Inconnues
les mêmes mais le prix p Q : quantité économique
s’exprime en plusieurs niveaux Ou
p1, p2… N : nombre de commandes
278
SOLUTION DU MODÈLE
280
les résultats sont résumés dans le tableau suivant:
Prix = 42 Prix = 40 Prix = 38
Quantité économique
Cohérence entre Q* et le
Impossible Possible Impossible
prix proposé
Quantité retenue pour
Q = 900 Q = 1 000 Q = 1 200
bénéficier du prix
Coût de lancement des
commandes:
K1 = f . C 2 667 2 400 2 000
Q
Coût de possession du
stock
K2 = Q . p . t 2 268 2 400 2 736
2
Coût d’achat des articles
Cxp 5 040 000 4 800 000 4 560 000
Coût du stock 5 044 935 4 804 800 4 564 736
281
la budgétisation des approvisionnements
Cette budgétisation doit faire apparaître, dans le temps c’est-à-dire chaque mois,
l’échelonnement des prévisions en termes de commande, de livraison, de
consommation et de niveau de stock.
Ce travail doit être effectué sous deux formes :
- en quantité : sous cette forme, le budget offre plus d’intérêt pour les services
d’approvisionnement qui devront contrôler son suivi ;
- en valeur : les quantités précédentes sont valorisées par un coût unitaire standard.
Cette présentation est indispensable pour l’établissement du budget global et du
budget de trésorerie ainsi que pour les « documents de synthèse » prévisionnels.
282
la budgétisation des approvisionnements
p
L’entreprise doit choisir entre une gestion calendaire ou une gestion à
point de commande : ce choix peut être différent selon les articles. Il
entraîne deux modes de budgétisation :
- une budgétisation par périodes constantes,
283
le budget des approvisionnements
L’entreprise a choisi une budgétisation par périodes constantes mais elle aurait pu décider de
retenir quatre commandes de quantités égales.
284
Le budget des approvisionnements
En reprenant les résultat de la méthode comptable, il se présente comme suit :
L’état des stocks obtenu dans ces budgets, ainsi que les dates de commandes et de livraisons,
sont de la responsabilité des services des approvisionnements. Pour respecter ces contraintes,
ils doivent mettre en œuvre des moyens (effectifs, locaux et frais divers) qui sont regroupés
dans un budget de fonctionnement.
285
PartieIII: Principaux Outils du CG
Les tableaux de bord
Définition
C’est un ensemble d’indicateurs et d’informations essentiels
permettant d’avoir une vue d’ensemble, de déceler les
perturbations et de prendre des décisions d’orientation de la
gestion pour atteindre les objectifs issus de la stratégie. Il
permet de donner un langage commun aux différents
membres de l’entreprise.
Les indicateurs sont centrés sur les facteurs clés de succès
de l’entreprise
Ne comportent que des indicateurs pertinents qualitatifs et
quantitatifs ( financiers, physiques,……)
Ces indicateurs sont accompagnés de commentaires
d’activité.
286
Mission globale d’un système de
T.B
5ème étape
5ème étape
Analyser les écarts et les Agir et réagir 288
causes
Originalités et qualités d’un TB
289
Fonctionnalités de base d’un TB
290
Le choix des indicateurs du TB
Le « bon » indicateur :
Il doit être:
pertinent : représentatif du phénomène à
mesurer
Simple : calculable par les opérateurs sans
impact sur l’activité
Fiable : dont la validité ne peut être mise en
cause
Évolutif : adaptable aux évolutions prévisibles
des missions
Visuel : représentable facilement sous forme
graphique
292
Présentation d’un TB
293
Présentation d’un TB
Les graphiques :
C’est le moyen le plus simple et le plus intéressant pour
représenter une série de chiffres. Le graphique permet non
seulement d’obtenir des informations de nature historique,
d’être renseigné sur la tendance générale, mais aussi de
formaliser les variations.
Trois types de graphiques peuvent être utilisés :
Graphiques linéaires ( courbes ) mettant en évidence les
évolutions
Graphiques à barre ( histogrammes ) permettant les
comparaisons
Graphiques circulaires ( camemberts ) pour analyser les
proportions
Savoir lire un TB : La règle d’or consiste à
respecter deux étapes :
Effectuer des constats ( sans projections personnelles )
Mettre en relation les constats avec des faits concrets ( ce
294
qui s’est passé dans la période ).
Les TB en phase avec
l’organisation de l’entreprise
295
Les TB en phase avec
l’organisation de l’entreprise
Cela nécessite
296
Les TB en phase avec
l’organisation de l’entreprise
297
Les TB en phase avec
l’organisation de l’entreprise
RH
TB TB TB TB
Usine A Usine B Agence A Agence B
Achats
TB atelier 1
298
TB atelier 2 informatique
Les TB en phase avec
l’organisation de l’entreprise
TB Direction Générale
TB TB
Région A1 Région B1
TB TB
Région A2 Région B2
TB TB
299
Région A3 Région B3
Les familles d’indicateurs de
gestion
Ces indicateurs peuvent être regroupés en
plusieurs familles :
I. Les indicateurs d’activité qui s’expriment
souvent en unités physiques ou
monétaires :
Achats ( nombres de commandes passées, nombre de FRS
gérés, volume des achats,..)
Production ( Qté produites, matières premières
consommées, volume de déchets, heures travaillées, heures
machines,…)
Commercial ( nombre de clients, quantités vendues, CA,
nombres de visites, …)
R.H.( effectifs gérés, recrutements, jours de formation,
nombre de bulletin de salaire émis, jours d’absentéisme,…)
de litiges,
Juridique ( nombre de dossiers, nombre 300
montant des provisions pour risque,….)
Les familles d’indicateurs de
gestion
II. Les indicateurs financiers qui s’organisent en
trois axes principaux :
Les charges et les coûts : explicités soit par
nature comptable ( salaires, achats, transport
), soit par destination économique ( par
produit, par zone géographique, par
fonction,….)
Les produits : le CA ( par famille de produits,
par client, par région,…), les produits
financiers, les produits annexes,…
Les résultats et les marges : marge
commerciale, marge par division, marge avant
les charges de structure,……
301
Les familles d’indicateurs de
gestion
307
Méthode de sélection des
indicateurs pertinents
Le choix des indicateurs appartient, en dernier ressort, au
Décideur qui porte seul la responsabilité du pilotage.
310
CHOIX D’UNE SOLUTION
INFORMATIQUE
Dans une PME, les TB peuvent être tenus et
édités sur micro-ordinateur à l’aide d’un tableur
( Excel ) :
Applications amont
Comptabilité générale paie Facturation
Comptabilité analytique
GPAO
Les utilisateurs
312
Analyse et interprétation des
causes des écarts
Causes des
écarts
Internes Externes
Qualité du produit (service) •Conjoncture
Politique commerciale •Marché
Logistique,…. •Concurrence,….
Durables Exceptionnelles
Segmentation du marché • incidents
Évolution des besoins des • pannes
Clients,…. • grève,….
314