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Moyens linguistiques de la modalisation
1) Termes exprimant un sentiment (verbes, adjectifs,
adverbes, noms, expressions, interjections...)
- C'est un beau tableau.
- Quel bonheur de te voir!
- Je déteste le mensonge.
- La maman embrasse son enfant tendrement.
- Il avait le cœur gros= il est triste (expression)
- Bravo ! (interjection exprimant l'admiration)
- Hélas ! (interjection exprimant le regret)
2) Termes exprimant une opinion (verbes d'opinion:
penser, croire, estimer, trouver, à mon avis...)
- Je pense que tu as tort.
crois
trouve
3) Modalités appréciatives
a) Appréciation positive (Vocabulaire appréciatif exprimant
un jugement valorisant ou favorable):
Ex: bon/beau; je suis content que...
- Cette voiture est formidable.
- J'aime beaucoup ce film.
b) Appréciation négative (Vocabulaire dépréciatif exprimant
un jugement dévalorisant ou défavorable):
Ex: mauvais/laid; je regrette...
- J'ai trouvé ce livre ennuyeux.
- Nous condamnons cette conduite.
4) Verbes modaux (devoir, pouvoir, vouloir, falloir, sembler,
paraître...)
- Le coupable doit être jugé et condamné. (obligation)
- Cet homme doit avoir quarante ans. (probabilité)
- Tu peux résoudre ce problème sans aucune difficulté.
- Il semble sûr de lui.
5) La certitude, l'incertitude (ou le doute), la possiblité...
- Je suis sûr que nous vaincrons.
- Nous ne sommes pas certains que (doutons) cette affaire puisse
aboutir.
- Il est possible (il se peut) qu'il pleuve.
6) Phrases de type exclamatif, interrogatif ou impératif
- Tu me prends pour un imbécile ?
- Qu'est-ce qu'il mange, ton ami !
- Agissez au lieu de vous plaindre.
Autres modalisateurs:
a) Adjectifs (certain, probable, possible, bon, effrayant...)
- C'est certain qu'il viendra.
- Il est douteux qu'il réussisse.
- Ce gâteau est bon.
- C'est une arme effrayante.
b) Adverbes et locutions adverbiales (peut-être, certainement,
probablement, heureusement, sans doute, certes, selon,
d'après...)
- L’incendie est sans doute d’origine criminelle.
- Il est peut-être malade.
- Il réussira certainement.
- Selon (d'après) lui, ce tableau est un chef d’œuvre.
c) Temps et modes verbaux (conditionnel, subjonctif, futur)
- L'accident aurait été causé par la vitesse. (doute)
- Paul ne pense pas qu'il réussisse.
- Tu me retrouveras ici demain.
d) Des figures de style (comparaison, métaphore, antiphrase,
litote...)
- Ce n'est pas malin ce que tu as fait= c'est stupide (litote)
- Il est maigre comme un clou. (comparaison)
- C'est du beau travail çà= c'est du mauvais travail (antiphrase)
Je retiens
- La modalisation est l'ensemble des moyens d'expression par lesquels
l'énonciateur (le locuteur) nuance et précise sa relation avec ce qu'il
dit.
Le locuteur présente un fait comme certain, probable, possible...
Les modalités appréciatives expriment un jugement.
Elles recouvrent les champs de l'appréciation positive
et de l'appréciation négative (ou dépréciation):
Celles-ci peuvent s'exprimer à travers:
• des termes péjoratifs et mélioratifs (bon/mauvais...)
• des suffixes (chauffard, jaunasse...)
- Les modalisateurs sont les mots et les procédés grammaticaux qui
traduisent l'attitude d'un locuteur par rapport à son énoncé.
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Exercices
a) Relève dans les phrases les sentiments qui y sont exprimés
en précisant leur nature.
- Je suis indigné par son comportement; il est scandaleux.
- Elle est déçue d'avoir tout raté.
- Nous sommes tous fiers de ton exploit.
- En apprenant cette bonne nouvelle, il a sauté de joie.
- Ah! C’est formidable!
- ah, bon! Il a dit ça!
b) Pour chaque énoncé, dis sur quoi porte le jugement, s'il est
favorable, et quel est le moyen utilisé pour l'exprimer.
- Cette maison est vieille et mal aérée.
- La marche est un sport parfait.
c) Remplace les expressions soulignées par des verbes
d'opinion.
- A mon avis, le cas de cet enfant n'est pas grave.
- Selonles spécialistes, la terre se réchauffe.
d) Dis si l'énoncé exprime la certitude ou la probabilité, et
repère le moyen employé pour l'exprimer.
- Il cherche partout: il a probablement oublié ses clés.
- Je suis certain que nous vaincrons.
Correction
a)
- Je suis indigné par son comportement; il est scandaleux.
(indignation)
- Elle est déçue d'avoir tout raté. (déception)
- Nous sommes tous fiers de ton exploit. (fierté)
- En apprenant cette bonne nouvelle, il a sauté de joie. (joie)
- Ah, bon! Il a dit ça ! (surprise)
b)
- Cette maison est vieille et mal aérée. (Jugement défavorable)
- La marche est un sport parfait. (Jugement favorable)
c)
- Je trouve que le cas de cet enfant n'est pas grave.
- Les spécialistes affirment que la terre se réchauffe.
d)
- Il cherche partout: il a probablement oublié ses clés. (Probabilité)
- Je suis certain que nous vaincrons. (Certitude)
L'inclusion/l'exclusion
I L'inclusion
- Karim est allé au café avec ses amis.
- L'hôpital est ouvert tous les jours y compris le dimanche.
Je retiens
Pour exprimer l'inclusion, on emploie des mots ou des
expressions comme:
avec, aussi, parmi, inclus, y compris...
II L'exclusion
- Ali a pris un thé sans sucre.
- Nous avons cours tous les jours sauf le dimanche.
Je retiens
Pour exprimer l'exclusion, on emploie des mots ou des
expressions comme:
sauf, sans, excepté, seul, non compris, à l'exception de,
à l'exclusion de.
L'apposition
- Chétifs, ces enfants n’arriveront pas à supporter
la faim.
Ou : Ces enfants, chétifs, n’arriveront pas à
supporter la faim.
- Invitée à un anniversaire, elle a mis sa plus belle
robe.
- Le lion, roi de la savane, est un chasseur
redoutable.
- Malika, ma soeur, a 15 ans.
- Roulant à vive allure, l’automobiliste a renversé
un enfant qui traversait la rue.
Je retiens
- On dit que des mots sont en apposition quand ils
sont placés à côté d’un autre nom pour en préciser
le sens.
L'apposition est un mot ou un groupe de mots qui
apportent un complément d'informations à un nom
ou à un groupe nominal.
L'apposition peut être:
- Un groupe nominal: Le vainqueur, un cavalier
accompli, n'a pas fait d'erreur.
- Un adjectif qualificatif ou un participe passé:
Nerveux, le cheval rue.
- Une proposition relative: Les spectateurs, qui
espéraient cette victoire, manifestent leur joie.
- Un participe présent: Le cavalier, relâchant les
rênes, fait un tour d'honneur.
- Un verbe à l'infinitif: Un seul désir, gagner,
l'animait
Remarques :
- Un adjectif, un participe présent ou passé, mis en
apposition, peuvent être placés soit au début, soit
au milieu de la phrase.
- L’apposition est séparée du mot qu’elle détermine
par une virgule.
L'expression de la restriction
- Leïla n’aime pas les jupes ; elle ne porte que des
robes.
- Prête-moi ta bicyclette, je voudrais seulement aller
faire un tour.
- Seuls les adultes peuvent regarder le film ce soir à la
T.V.
- Il va à son travail tous les jours sauf le dimanche.
- Dans l’autobus, certaines places sont réservées aux
personnes âgées et aux handicapées.
- Je ne prends pas de limonade pendant les repas, je
bois uniquement de l’eau.
Je retiens
Pour exprimer la restriction, on emploie :
ne…que, seulement, uniquement, sauf, excepté, seul,
réservé à…
Remarque
L’expression"juste"est employée généralement à l’oral.
L'interrogation directe
L
1) La coordination
a- Les conjonctions de coordination
Les conjonctions de coordination servent à relier des propositions de même nature.
Les conjonctions de coordination sont: car – donc- mais – or – et – puis – ou - ni.
Ahmed aime les voyages et la nature.
Miloud part pour Marrakech, puis pour Ouarzazate.
J’irai aujourd’hui ou demain.
Va te reposer car tu es fatigué.
Il est bon, mais bête.
Elle s’est acheté une maison. Donc, elle a de l’argent.
Cet enfant n’a ni père ni mère.
La forêt joue un rôle important. Or, certains s’acharnent à la détruire à cause de l’abattage.
2) La subordination
b- Les conjonctions de subordination
Les conjonctions de subordination servent à relier deux ou plusieurs propositions de nature différente.
Si tu bouges, je tire.
Il sort bien qu’il fasse froid.
Je reste au lit parce que je suis malade.
Quand il fera beau, nous irons en pique-nique.
Valeurs des conjonctions de subordination:
Valeurs Conjonctions
Parce que
La cause Puisque
Comme...
Tellement...que
La conséquence De sorte que
Au point que...
Pour que
Le but Afin que
De peur que
Quand/lorsque
Le temps Avant que
Dès que...
Si
La condition
À condition que
Bien que
L’opposition
quoique
Comme
La comparaison
De même que
’antériorité/la postériorité
I L’antériorité
1ere action 2eme action
Passé composé présent
Plus-que-parfait imparfait
Passé antérieur Passé simple
Futur antérieur Futur simple
Après+infinitif passé (même sujet):
Les gangsters réussiront à prendre l’argent. Ils prendront la fuite.
→ Après avoir réussi à prendre l’argent,les gangsters prendront
la fuite.
Proposition participiale:
Le spectacle fini, nous sortîmes.
II- La postériorité
Avant de+infinitif (même sujet):
Je fais mes bagages, puis je pars en voyage.
→ Avant de partir en voyage, je fais mes bagages.
Ou: Je fais mes bagages avant de partir en voyage.
Avant que+subjonctif (2 sujets différents):
Mes amis viendront me voir. Les vacances ne seront pas finies.
→ Mes amis viendront me voir avant que les vacances soient finies.
Avant+nom:
Le père dit au revoir à sa famille. Puis, il quitte sa famille.
→ Le père dit au revoir à sa famille avant son départ.
En attendant de+infinitif (même sujet)
J’emprunte la voiture de mon ami. J'aurai la mienne bientôt.
→ J’emprunte la voiture de mon ami en attendant d’avoir la
mienne bientôt.
En attendant que+subjonctif (2 sujets différents)
Il lit le journal. Le garçon de café le servira
→ Il lit le journal en attendant que le garçon de café le serve.
Jusqu’à ce que+subjonctif (2 sujets différents)
Nous restons dehors. On nous dira d’entrer.
→ Nous restons dehors jusqu’à ce qu’on nous dise d’entrer.
Après+infinitif passé (même sujet):
Les gangsters réussiront à prendre l’argent. Ils prendront la fuite.
→ Après avoir réussi à prendre l’argent, les gangsters prendront
la fuite.
Proposition participiale:
Le spectacle fini, nous sortîmes.
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Exercices
A) Antériorité
Ecris correctement les verbes (...)
- Lorsque nous aurons mangé, nous (discuter) de cela.
- Dès que le film (terminer), nous sortîmes.
- Quand le père (rentrer), les enfants se mettent à table.
- La voiture (réparer), ils reprirent la route.
- Le sommet (atteindre), les alpinistes se reposent.
- Après être (aller) à la poste, Nadia est passée chez son amie.
B) Postériorité
Ecris correctement les verbes entre parenthèses
- En attendant d'(acheter) un téléviseur couleur, il se contentera
du blanc et noir.
- Ils continueront à creuser jusqu'à ce que l'eau (jaillir).
- Le père lit le journal en attendant que sa femme (être) prête.
- Mon père nous a laissé de l'argent avant de (partir).
Correction
A) Antériorité
- Lorsque nous aurons mangé, nous discuterons de cela.
- Dès que le film fut terminé, nous sortîmes.
- Quand le père est rentré, les enfants se mettent à table.
- La voiture réparée, ils reprirent la route.
- Le sommet atteint, les alpinistes se reposent.
- Après être allée à la poste, Nadia est passée chez son amie.
B) Postériorité
- En attendant d'acheter un téléviseur couleur, il se contentera
du blanc et noir.
- Ils continueront à creuser jusqu'à ce que l'eau jaillisse.
- Le père lit le journal en attendant que sa femme soit prête.
- Mon père nous a laissé de l'argent avant de partir.
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Exercice
Transpose au discours indirect
- Le père déclara : « je serai ici demain »
- Il disait : « je suis allé chez mon oncle à Rabat la semaine dernière.»
- « Reste à la maison » m’ordonnent mes parents.
- Il nous a demandé : « où allez-vous passer vos vacances ? »
- « est-ce que tu viens avec moi ? » me demanda mon cousin.
- Ils annoncèrent : « nous ne pouvons pas sortir maintenant car il pleut »
- Mon ami m’a dit : « je t’ai vu passer hier »
- Le potier a dit : « aujourd’hui, je fais sécher les pots que j’ai tournés hier.
Demain, je les ferai cuire »
Correction
- Le père déclara qu’il serait là le lendemain.
- Il disait qu’il était allé chez son oncle à Rabat la semaine précédente.
- Mes parents m’ordonnent de rester à la maison.
- Il nous a demandé où nous allions passer nos vacances.
- Mon cousin me demanda si je venais avec lui.
- Ils annoncèrent qu’ils ne pouvaient pas sortir à ce moment là car
il pleuvait.
- Mon ami m’a dit qu’il m’avait vu passer la veille.
- Le potier a dit que ce jour-là il faisait sécher les pots qu’il avait tournés
la veille et que le lendemain il les ferait cuire.
La simultanéité
Pendant que tu nettoieras la maison, je préparerai le déjeuner.
ou:
Tu nettoieras la maison pendant que je préparerai le déjeuner.
Remarques:
- Les deux actions se passent en même temps: elles sont simultanées.
- Les verbes sont au même temps: futur-futur.
- L’expression qui relie les deux parties de la phrase est "pendant que"
- On peut mettre"pendant que" soit au début, soit au milieu de la phrase.
Les actions simultanées peuvent être exprimées de la manière
suivante:
1ere action 2eme action
Présent Présent
Fut.simple Fut.simple
Imparfait Imparfait
Passé simple Passé simple
Passé composé Passé composé
Imparfait passé composé- passé simple
Chaque conjonction ou locution conjonctive,ajoute à la
simultanéité une idée particulière:
Ajoute une idée de coïncidence
Au moment où
temporelle de deux faits
Alors que
Marquent l’idée de l’opposition
Tandis que
Marque le caractère limité de la
Tant que
durée
Chaque fois que
Marquent la répétition des actions
Toutes les fois que
A mesure que Ajoutent une idée de progression ds
Au fur et à mesure que la durée des actions
Le gérondif
Marque la manière,le moyen,la cause
(en+part.présent)
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Exercices
Ex 1
Ecris les verbes (...) aux temps qui conviennent
- Pendant que vous (dormir), je suis allé chercher du pain.
- Les uns travaillent tandis que les autres (se reposer).
- Vous fermerez les fenêtres en (sortir).
- Chaque fois qu'ils allaient à la chasse, ils (porter) un filet
à provisions.
- Tant qu'il y a de la vie, il y (avoir) de l'espoir.
- Alors que nous nous promenions dans la forêt, nous (entendre)
des coups de fusil.
- Quand je suis descendu du train, je (rencontrer) un vieil ami.
- A mesure que le temps (passer), tu t'habitueras à la nouvelle maison.
- Au moment où il arriva à la gare, il (se rendre compte) qu'il avait
oublié de fermer la porte du balcon de son appartement.
- Elle commençait à perdre patience quand tout à coup, elle (apercevoir)
son fils qui traversait la rue.
Ex 2
Exprime la simultanéité avec les expressions indiquées (...)
- Vous nettoierez le garage; je ferai les courses. (Pendant que)
- Ma mère tricote; mon père lit son journal. (Tandis que)
- Le feu est au rouge; les voitures s'arrêtent. (Quand)
- Ali travaille et il chante. (Le gérondif= en+participe présent)
- Il continuait à fumer; son état de santé s'aggravait. (Alors que)
- La pluie tombait à torrent; personne n'osait sortir dans la rue.
(Tant que)
Correction
Ex 1
- Pendant que vous dormiez, je suis allé chercher du pain.
- Les uns travaillent tandis que les autres se reposent.
- Vous fermerez les fenêtres en sortant.
- Chaque fois qu'ils allaient à la chasse, ils portaient un filet à provisions.
- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.
- Alors que nous nous promenions dans la forêt, nous entendîmes des
coups de fusil.
- Quand je suis descendu du train, j'ai rencontré un vieil ami.
- A mesure que le temps passera, tu t'habitueras à la nouvelle maison.
- Au moment où il arriva à la gare, il se rendit compte qu'il avait oublié
de fermer la porte du balcon de son appartement.
- Elle commençait à perdre patience quand tout à coup, elle aperçut son
fils qui traversait la rue.
Ex 2
- Pendant que vous nettoierez le garage, je ferai les courses.
- Ma mère tricote tandis que mon père lit son journal.
- Quand le feu est au rouge, les voitures s'arrêtent.
- Ali travaille en chantant.
- Il continuait à fumer alors que son état de santé s'aggravait.
- Tant que la pluie tombait à torrent, personne n'osait sortir dans la rue.
La cause et la conséquence
I La cause
car- parce que- du moment que- comme
Il a réussi car il a travaillé.
parce qu’
Du moment qu’il a travaillé, il a réussi.
Comme
Remarque
"Comme" exprimant la cause se met toujours au début de la phrase.
Puisque
Puisque tu es malade, va te reposer.
Remarque
"puisque" exprime une cause connue.
Grâce à+nom / A cause de+nom
- Il a réussi grâce à son travail.
- Grâce à ton aide, j’ai résolu ce problème.
- Grâce à un diplôme, il a pu trouver un emploi.
Remarque
"Grâce à" entraîne un effet positif.
- Il a eu un accident à cause de sa vitesse.
- Mon père n’ira pas travailler à cause de sa maladie.
- Il a échoué à l’examen à cause de sa négligence.
Remarque
"A cause" de entraîne un effet négatif.
Participe présent / Participe passé
- Etant malade, il n'ira pas travailler.
- Occupé, Rachid ne peut pas regarder l'émission sportive.
Sous prétexte que
- L'enfant ne veut pas aller à l'école sous prétexte qu'il est malade.
Remarque
"sous prétexte que" exprime une cause fausse.
Pour+nom ou+infinitif passé
Par+nom
- Il a été condamné pour vol.
- Il a été condamné pour avoir volé.
- Elle n'a pas fait ses exercices par paresse.
II La conséquence
Alors- Donc- Par conséquent- C'est pourquoi- Aussi
Cette route est dangereuse. Alors, il faut ralentir.
Donc
Par conséquent
C'est pourquoi
Aussi faut-il............
Remarque
"Aussi"+inversion du sujet (en tête de proposition)
Si...que / tellement...que
- Cette maison est tellement grande qu'elle peut
si
loger toute la famille.
- Il est si pauvre qu'il n'a pas de quoi s'habiller.
De sorte que / de manière que / si bien que
Il a désobéi de manière qu'il a été puni.
de sorte
si bien
Tant...que
- Tu as tant travaillé que tu es fatigué.
- Il avait tant de soucis qu'il a eu une dépression nerveuse.
- Vous faites tant de bruit qu'on n'entend plus rien.
Trop...pour+infinitif (même sujet)
Assez...pour+infinitif (même sujet)
- Le père de Mohamed est très vieux. Il ne peut pas travailler.
→ Le père de Mohamed est trop vieux pour travailler.
- Cet enfant est très petit. Il ne peut pas soulever cette valise.
→ Cet enfant est trop petit pour soulever cette valise.
- Il a assez d'argent. Il pourra acheter une voiture.
→ Il a assez d'argent pour acheter une voiture.
- Il n'a pas assez d'essence. Il ne pourra pas aller à Fès.
→ Il n'a pas assez d'essence pour aller à Fès.
Trop...pour que+subjonctif (2 sujets différents)
Assez...pour que+subjonctif (2 sujets différents)
- Il parle trop vite. On ne peut pas le comprendre.
→ Il parle trop vite pour qu'on puisse le comprendre.
- Ces souliers sont trop petits. Je ne peux pas les porter.
→ Ces souliers sont trop petits pour que je puisse les porter.
- Cette corde est assez solide. Vous pouvez y grimper sans crainte.
→ Cette corde est assez solide pour que vous puissiez y grimper sans crainte.
- Revenez assez tôt. Nous irons au théâtre.
→ Revenez assez tôt pour que nous allions au théâtre.
Expression de but
-------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Exprime le but au moyen des expressions indiquées (...)
- Nous prendrons un taxi. Nous arriverons plus vite. (pour)
- Donne-moi ton adresse. Je pourrai t'écrire. (afin que)
- Elle révise ses leçons jour et nuit. Elle ne veut pas échouer. (de peur de)
- Il a toujours son portable. Il pourra téléphoner quand il veut. (de manière à)
Correction
- Nous prendrons un taxi pour arriver plus vite.
- Donne-moi ton adresse pour que je puisse t'écrire.
- Elle révise ses leçons jour et nuit de peur d'échouer.
- Il a toujours son portable de manière à pouvoir téléphoner quand il veut.
Expression de l'opposition
-------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Exprime l'opposition au moyen des expressions indiquées (...)
- Elle est grippée; elle va au collège. (mais)
- Je veux lire. Je n'ai pas de livres. (bien que)
- Il est jeune. Il manque d'ardeur. (même si)
- Le temps est mauvais; nous partirons quand même. (malgré)
Correction
- Elle est grippée, mais elle va au collège.
- Bien que je veuille lire, je n'ai pas de livres.
- Même s'il est jeune, il manque d'ardeur.
- Malgré le mauvais temps , nous partirons.
Expression de la condition
Si+présent+futur
Si+imparfait+conditionnel présent
Si+plus-que-parfait+conditionnel passé
- Sij'ai du temps, je passerai te voir.
- Sij'avais du temps, je passerais te voir.
- Sij'avais eu du temps, j'aurais passé te voir
A condition de+infinitif (même sujet)
Tu feras des économies; tu achèteras une maison.
→ A condition de faire des économies, tu achèteras une maison.
ou:
→ Tu achèteras une maison à condition de faire des économies.
A condition que, pourvu que+subjonctif
J'accepterai cet emploi à condition que les
pourvu que
conditions de travail soient favorables.
Au cas où, dans le cas où+conditionnel
Dans le cas où j'aurais du temps, je passerais te
Au cas où voir.
Quand, lorsque, comme
- Comme le soir tombait, il se dépêchait à rentrer chez lui.
- Quand il fera beau, nous irons pique-niquer.
Lorsqu'
La simultanéité: pendant que, au moment où, tandis que
- Pendant que le professeur expliquait le cours, les élèves l'écoutaient attentivement.
- L'enfant traverse la rue en faisant attention.
- Le train partit au moment où nous arrivâmes en gare.
L'antériorité: après que, après (+nom), dès que, quand
- Après que Malika a mis la table, elle appelle ses frères pour dîner.
- Dès que la cloche aura sonné, les élèves sortiront.
- Quand j'avais fini mon travail, j'allais retrouver mes amis.
La postériorité: avant de (+inf), avant que (+subj), avant+nom, jusqu'à ce que (+subj)
- Restez ici jusqu'à ce que je vous fasse signe.
- Il nous a salués avant de partir.
- Il faut agir avant qu'il soit trop tard.
- Il est rentré avant minuit.
La durée: il y a, depuis, pendant, durant, en, dans, tout
- Les coureurs ont pris le départ à 9h. Il est 9h 30.
→ Les coureurs ont pris le départ il y a une demi heure.
- La pluie a commencé à tomber ce matin. Il pleut encore.
→ Il pleut depuis ce matin.
- Il a travaillé dans cette usine de 1960 à 1965.
→ Il a travaillé dans cette usine pendant cinq ans.
durant
- J'ai construit ma maison en trois mois.
- Elle vous téléphonera dans la matinée.
- Nous avons bavardé tout l'après-midi.
-------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Ecris correctement les verbes (...)
- Si tu (venir), tu me feras plaisir.
- Si nous étions partis tôt, nous (arriver) à l'heure.
Je te prête ma voiture à condition que tu me la (rendre) demain.
Au cas où vous nous (accompagner), vous feriez
un bon voyage.
- A condition de (prendre) régulièrement tes médicaments, tu guériras.
Correction
- Si tu viens, tu me feras plaisir.
- Si nous étions partis tôt, nous serions arrivés à l'heure.
Je te prête ma voiture à condition que tu me la rendes demain.
Au cas où vous nous accompagneriez, vous feriez un bon voyage.
- A condition de prendre régulièrement tes médicaments, tu guériras.
Expression de temps
Quand, lorsque, comme
- Comme le soir tombait, il se dépêchait à rentrer chez lui.
- Quand il fera beau, nous irons pique-niquer.
Lorsqu'
La simultanéité: pendant que, au moment où, tandis que
- Pendant que le professeur expliquait le cours, les élèves l'écoutaient attentivement.
- L'enfant traverse la rue en faisant attention.
- Le train partit au moment où nous arrivâmes en gare.
L'antériorité: après que, après (+nom), dès que, quand
- Après que Malika a mis la table, elle appelle ses frères pour dîner.
- Dès que la cloche aura sonné, les élèves sortiront.
- Quand j'avais fini mon travail, j'allais retrouver mes amis.
La postériorité: avant de (+inf), avant que (+subj), avant+nom, jusqu'à ce que (+subj)
- Restez ici jusqu'à ce que je vous fasse signe.
- Il nous a salués avant de partir.
- Il faut agir avant qu'il soit trop tard.
- Il est rentré avant minuit.
La durée: il y a, depuis, pendant, durant, en, dans, tout
- Les coureurs ont pris le départ à 9h. Il est 9h 30.
→ Les coureurs ont pris le départ il y a une demi heure.
- La pluie a commencé à tomber ce matin. Il pleut encore.
→ Il pleut depuis ce matin.
- Il a travaillé dans cette usine de 1960 à 1965.
→ Il a travaillé dans cette usine pendant cinq ans.
durant
- J'ai construit ma maison en trois mois.
- Elle vous téléphonera dans la matinée.
- Nous avons bavardé tout l'après-midi.
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Exercices
a) Ecris correctement les verbes (...)
- Je l'attends jusqu'à ce qu'elle (revenir)
- Dès que le père (entrer), les enfants se mettent à table.
- Mon père nous embrasse avant de (partir).
- Après avoir (prendre) son petit déjeuner, il se dirige vers son travail.
- La voiture (réparer), ils reprirent la route.
b) Complète par: pendant- il y a- depuis- dans- en
- ...........longtemps que la police le recherche.
- Le malade a souffert...............deux ans.
- Elle occupe cette maison...........1990.
- ........, il a appris à parler français.
- Je vous rejoins..........dix minutes.
Correction
a)
- Je l'attends jusqu'à ce qu'elle revienne.
- Dès que le père est entré, les enfants se mettent à table.
- Mon père nous embrasse avant de partir.
- Après avoir pris son petit déjeuner, il se dirige vers son travail.
- La voiture réparée, ils reprirent la route.
b)
- Il y a longtemps que la police le recherche.
- Le malade a souffert pendant deux ans.
- Elle occupe cette maison depuis 1990.
- En six mois, il a appris à parler français.
- Je vous rejoins dans dix minutes.
1) La subordonnée causale (de cause):
Youssef visitera le Louvre parce qu’il aime la peinture.
Comme Youssef aime la peinture, il visitera le Louvre.
Va te reposer puisque tu es fatigué.
Remarque:
"Comme" exprimant la cause se met touours au début
de la phrase.
La cause n'est pas tjs indiquée au moyen d'une
conj.de subordination; elle peut être exprimée:
1) par un infinitif (présent ou passé) ou un nom
précédé de: de- par- faute de- pour- sous prétexte de
2) un gérondif
3) un part.présent ou passé
4) un adjectif en apposition
5) à cause de+G.N- grâce à+G.N
Remarques:
- "A cause de" entraîne un effet négatif.
Ex: Il a eu un accident à cause de sa vitesse.
("accident" est un effet négatif)
- "Grâce à" entraîne un effet positif.
Ex: Il a réussi grâce à son travail.
("a réussi" est un effet positif)
- "Sous prétexte que" exprime une cause fausse.
Ex: Il n'est pas allé à l'école sous prétexte qu'il est malade.
2) La subordonnée consécutive (de conséquence):
Il fait tellement froid que je m’habille chaudement.
si
Il parle trop vite pour qu’on puisse le comprendre.
Remarques:
Si + adj ou adv + que+indicatif
Trop + adj ou adv + que + subjonctif (2 sujets différents)
Les sub.de conséquence peuvent être aussi
exprimées par un infinitif:
au point de- de manière à- de façon à...(+infinitif)
3) La subordonnée finale (de but):
Je travaille pour que mes parents soient contents.
Le malade est examiné minutieusement de peur que des
complications surviennent au cours de l’opération.
Remarque:
Pour que/afin que+subjonctif (2 sujets différents)
Les sub.de but peuvent aussi être exprimées par
d'autres moyens à l'infinitif:
pour- afin de- en vue de- dans le but de-
dans l'intention de (+infinitif) - de manière à (+infinitif)
4) La sub.concessive (d’opposition):
Bien que cet homme soit riche, il est avare.
Quoique
Même s’il est malade, il va travailler.
Remarques:
Bien que/quoique+subjonctif
Même si +indicatif
La sub.d'opposition peut être exprimée par les
expressions svtes:
avoir beau (+inf)- au lieu de (+inf)- malgré-
en dépit de (+inf)
5) La sub.temporelle (de temps):
Mozart n’avait que 35 ans quand il mourut.
Je me dépêche avant que le train parte.
Remarque:
Avant que+subjonctif (2 sujets différents)
La sub.temporelle peut être exprimée par:
avant de (+inf)- en attendant de (+inf)- jusqu'à (+nom)
6) La sub.conditionnelle (de condition):
Si tu viens, tu me feras plaisir.
Au cas où j’aurais du temps, je passerais te voir.
A conditon que tu partes rapidement, tu seras à l’heure.
Remarques:
Si + présent + futur
Si + imparfait + condit.présent
Si + plus-que-parfait + condit.passé
Au cas où + conditionnel présent
A condition que + subjonctif
La sub.de condition peut être exprimée par les
expressions svtes:
à condition de (+inf)- à moins de (+inf)
7) La sub.comparative (de comparaison):
Il est pâle comme un mort.
tel
ainsi qu'
Subordonnées Conjonctions Mode
-——————— ——————
——————— -—————
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Exercice
Transforme à la voix passive
- Ma mère prépare nos repas.
- Un incendie a ravagé des baraques.
- Le Maroc avait battu le Portugal.
- On construira une nouvelle mosquée.
- Le juge m’interrogeait.
- On les reçut.
- On vous interdira de sortir.
- Dès que le policier eut arrêté cet homme, il le présenta à la justice.
Correction
- Nos repas sont préparés par ma mère.
- Des baraques ont été ravagées par un incendie.
- Le Portugal avait été battu par le Maroc.
- Un nouvelle mosquée sera construite.
- J’étais interrogé par le juge.
- Ils furent reçus.
- Il vous sera interdit de sortir.
- Dès que cet homme eut été arrêté par le policier, il fut présenté
à la justice.
Emploi des pron.personnels COD: le, la, les, l’
Je fais mon devoir.
→ Je le fais.
Nous regardons la télévision.
→ Nous la regardons.
Ma mère étend le linge.
→ Ma mère l’étend.
J’aimerais connaître vos amis.
→ J’aimerais les connaître.
"Le" remplace un nom masc sing
"La".............................fém sing
"Les" .......................... (masc ou fém) au plur
"L'" devant une voyelle
Emploi des pron.personnels : le, l'(forme neutre)
Es-tu devenu professeur?
→ Oui, je le suis devenu.
→ Non, je ne le suis pas devenu.
Est-ce que ton frère est malade?
→ Oui, il l’est.
→ Non, il ne l’est pas.
Emploi des pron.personnels COI: lui, leur
Tu écris à Driss.
→ Tu lui écris.
Elle parle à ses amies.
→ Elle leur parle.
"Lui" remplace un c.o.i (nom masc ou fém sing)
"Leur" .........................(nom mesc ou fém plur)
Emploi du pronom "en"
Je bois du thé.
→ J’en bois.
Ali a acheté des timbres.
→ Ali en a acheté.
Vous buvez de la limonade.
→ Vous en buvez.
-Le pron. "en" remplace un complément précédé de: du, de la, des
-Lorsque le COD est précédé d’un déterminant de quantité (un, cent,
plusieurs, peu, beaucoup,etc),il est remplacé par"en" avec reprise de ce
déterminant de quantité.
Ex: Tu me prêtes un livre
→ Tu m’en prêtes unLe chasseur a tué deux lièvres.
→ Le chasseur en a tué deux.
Le boucher a égorgé plusieurs moutons.
→ Le chasseur en a égorgé plusieurs.
-Quand le COD est précédé de"quelques", il est remplacé par "en"avec
reprise de"quelques"+"uns","unes", selon que le COD est masculin ou
masculin.
Ex: La bibliothécaire vous prête quelques livres
→ La bibliothécaire vous en prêtes quelques-uns.
Emploi du pronom "y"
Je vais à Fès.
→ J’y vais.
Les enfants jouent dans la rue.
→ Les enfants y jouent.
Nous passons par ce chemin.
→ Nous y passons.
Pose le livre sur la table.
→ Poses-y le livre.
Le pron."y"remplace un complément de lieu précédé de: à, de, en, pour, par,
dans, sur...
Emploi des pron.personnels COD: me, te, nous, vous
Il te regarde (toi).
Il vous connaît (vous).
Emploi des pron.personnels COI: me, te, nous, vous
Elle m’adresse la parole. (à moi)
Il nous parle gentiment. (à nous)
Emploi des formes accentuées: moi, toi, eux
Mon père et moi attendons le car.
Ma sœur et toi avez beaucoup travaillé.
La double pronominalisation
Le passant montre le chemin au touriste.
" Le passant le lui montre.
Le père donne des bonbons à ses enfants.
" Le père leur en donne.
Mohamed a acheté la robe à sa femme.
" Mohamed la lui a achetée.
Remarques :
- Les pronoms : le- l’- la- les remplacent un C.O.D.
- Les pronoms : lui- leur remplacent un C.O.I.
- Le pronom"en" remplace n complément précédé de : du- de la- des.
- Le participe passé s’accorde avec le C.O.D placé avant le verbe.
- Place des pronoms personnels :
- Le- la- les- l’ sont toujours placés devant"lui"- "leur" et après les pronoms :
me- te- nous- vous.
- Le pronom"en"est placé après le pronom personnel C.O.I.
- Lorsque le C.O.D est précédé d’un déterminant de quantité (un, cent,
plusieurs, peu, beaucoup,etc.), il est remplacé par"en" et il y a reprise de ce
déterminant de quantité.
Ex : Tu prêtes un livre (à moi).
" Tu m’en prêtes un.
- Quand le C.O.D est précédé de"quelques", il est remplacé par"en" avec
reprise de"quelques+"uns", "unes", selon que le C.O.D est masculin
ou féminin.
Ex : La bibliothécaire prête quelques livres (à vous).
" La bibliothécaire vous en prête quelques-uns.
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Exercices
a) Pronominalise les mots soulignés
- J'admire le coucher du soleil.
- Tu regardes le film.
- Il est devenu avocat.
- Elle parle à Paul.
- Vous me cueillerez des cerises.
- Corriges tes fautes.
- Nous avons bu du café.
- Ali a trois amis.
- Elle pense à ses amis.
- Ils réfléchissent à ce problème.
- Mon père ira à Rabat.
- La famille est revenue de la campagne.
- Mohamed achètera des jouets à son fils.
- Tu prêtes un stylo (à moi).
b) Complète ces phrases par les pronoms personnels qui conviennent
-......., il s'appelle Omar.
-Ma sœur et......avons beaucoup travaillé.
- Ma mère et.....avez beaucoup souffert de la chaleur.
- Puis-....te demander de m'aider un peu?
Correction
a)
- Je l'admire.
- Tu le regardes.
- Il l'est devenu.
- Elle lui parle.
- Vous m'en cueillerez.
- Tu les corriges.
- Nous en avons bu.
- Ali en a trois.
- Elle pense à eux.
- Ils y réfléchissent.
- Mon père y ira.
- La famille en est revenue.
- Mon ami m'a téléphoné.
- Elle en mange quelques-uns.
- J'en voudrais deux.
- Il l'est devenu.
- Mohamed achètera lui en achètera.
- Tu prêtes m'en prêtes un.
b)
- Lui, il s'appelle Omar.
-Ma sœur et moi avons beaucoup travaillé.
- Ma mère et toi avez beaucoup souffert de la chaleur.
- Puis-je te demander de m'aider un peu?
La ponctuation
Articulation et rédaction
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Exercice
Correction
Correction
Phrase avec
Répétition supprimée Au moyen de...
répétition
1) Jamal alla chez son –Jamal alla chez son Les pronoms
ami.Il voulait discuter ami.Il voulait discuter personnels,pronoms
avec cet ami. avec lui. possessifs,pronoms
démonstratifs
2) Ta bicyclette est plus –Ta bicyclette est plus
belle que ma bicyclette. belle la mienne.
Sujet 1:
Faut-il ou non être curieux?
La curosité prend chez l'homme deux formes:
curiosité
intellectuelle et curiosité indiscrète.
La curiosité intellectuelle est une qualité:
- La curiosité intellectuelle est nécessaire pour
savoir, comprendre.
- Le désir de découverte chez l'enfant est essentiel.
L'enfant est
naturellement curieux de tout ce qui l'entoure. Il a
envie de
connaitre et percer les secrets.
- Un manque de curiosité peut dénoter une timidité.
La curiosité indiscrère est un défaut:
- L'indiscrétion est une impolitesse. Aimerions-nous
que les autres
se mêlent de nos affaires?
- La curiosité quotidienne à l'égard de ce que font les
gens est blâmable.
Elle peut avoir bien des causes: l'ennui, le plaisir de
rapporter ce
que l'on sait et que les autres ne savent pas, celui de
médire,
pour nuire ou pour satisfaire une envie dissimulée.
Il ne faut pas être curieux; il faut respecter la vie
privée d'autrui.
La curiosité intellectuelle est une qualité qui mérite
d'être cultivée.
_________________________________________________
Sujet 2:
Faut-il avoir ou non de l'ambition?
L'ambition est un désir ardent d'avoir quelque chose
ou d'être quelqu'un. Elle est souvent associée à la
recherche du pouvoir et de réussite sociale.
Celui qui a de l'ambition a le désir ardent de s'élever
au-dessus de sa condition et d'atteindre à la
supériorité dans le domaine qui est le sien. N'est-ce
pas grâce à l'ambition que beaucoup d'efforts sont
fournis, que beaucoup de réussites sont obtenues,
que le monde progresse?
Mais, l'ambition peut être nuisible. N'est-elle pas
responsable de beaucoup de vanités, de rivalités et
des fureurs qui agitent le monde?
Il est bon d'êtrte ambitieux. Cependant, il faut
souvent modérer ses désirs, les adapter aux
possibilités.
_________________________________________________
Sujet 3:
La résignation est-elle une qualité ou un
défaut?
La résignation est une attitude qui consiste à se
soumettre, à accepter sans protester.
La résignation est une qualité:
- La résignation n'est pas une faiblesse ou une
impuissance, mais
elle témoigne de la sagesse.
- Il faut préférer la résignation à la révolte.
- De la révolte naît le progrès.
la résignation est un défaut:
- Quand on se résigne, on accepte toujours d'obéir à
une autorité, aux événements. On peut donc
accepter des choses injustes ou contre lesquelles on
pourrait agir d'avoir tort quand on a raison...On perd
donc l'habitude d'avoir l'esprit critique, de lutter.
"Je n'y peux rien", "Le destin l'a voulu"...
- La résignation est synonyme de démission, de
renoncement, donc de faiblesse.
- Il faut préférer la révolte à la résignation.
La résignation est donc un défaut.
__________________________________________
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Sujet 4:
L'optimisme aide-t-il à vivre?
L’optimisme désigne chez l’être humain un état
d’esprit qui perçoit
le monde de manière positive. C'est une attitude qui
consiste à
prendre les choses du bon côté.
Les optimistes bénéficient de certains avantages sur
les gens qui ne le sont pas. Ils voient la vie du "bon
côté" et minimisent les échecs, les malheurs. Ils sont
moins atteints dans leur sensibilité et dans leur
vitalité.
En cas de difficulté, ils peuvent mieux réagir et rester
actifs. Pour
leur entourage, ils sont "sécurisants" (solidarité,
sérénité, santé morale...).
Donc, l'optimisme aide à vivre.
__________________________________________
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Sujet 5:
Le travail est-il une servitude?
Le travail est une servitude. Il est parfois pénible,
parfois peu rémunéré, parfois humiliant (être
commandé, être peu considéré dans certains
métiers), parfois sans attrait (métier non choisi),
parfois ennuyeux (routine), parfois absorbant (peu
de temps libre).
Le travail n'est pas une servitude. C'est un service;
chacun profite
du travail de tous. Il libère d'autres
soucis:le besoin, l'ennui, le vice.
Il apporte l'indépendance financière et la
responsabilité. Il permet de gagner sa vie et celle de
la famille.
Le travail n'est pas une servitude, mais c'est une
nécessité vitale et sociale.
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_________
Sujet 6:
Le travail éloigne de nous le vice, l'ennui et le
besoin. Qu'en pensez-vous?
De par sa nature, l'homme est un être actif, mais
vulnérable, il est toujours disposé à faire n'importe
quoi pour s'épargner du vice, de l'ennui et du
besoin. Donc, le travail constitue en général son
refuge. L'oisiveté accule à la fréquentation des
lieux malsains. Là, il sera la cible de gens sans
scrupules qui, pour lui soutirer de l'argent, vont lui
faire miroiter des délices paradisiaques. Il vivra
dans la débauche, la luxure. Il passera des nuits
orgastiques. Le futur délinquant s'adonnera
également au vol et au jeu. Beaucoup de nos
camarades malchanceux dans leurs études n'ont
pas échappé à cette tentation. Ils constituent cette
classe de malfaiteurs et de parasites qui
déstabilisent la société. Au bout de quelques
années, ils sont exclus du corps social et
deviennent des gens abrutis, des épaves.
Le travail nous préserve donc du vice, mais il
constitue aussi un rempart contre un autre mal
non moins nuisible, à savoir l'ennui. Faute
d'occupation, l'homme s'ennuie, se réfugie dans
l'anonymat en marge de la collectivité. Il devient
apathique, irritable, susceptible. Il nourrit des
complexes. On est dégoûté par tout ce qui nous
environne. On épreuve une
extrême lassitude morale et physique.
Qui parmi nous pendant les grandes vacances
n'a pas éprouvé ce vide et la mélancolie et n'a pas
souhaité retrouver l'école pour mettre fin à ce
calvaire.
Si l'élève déploie aujourd'hui beaucoup d'efforts,
c'est qu'il escompte vivre plus tard une vie
décente.
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Sujet 7:
Préférez-vous lire un roman ou voir un film?
Dans le roman, le lecteur a la possibilité de relire et il
a le temps de
réfléchir. Mais, la lecture impose un effort d'attention
soutenue. La
lecture exige du temps et de la patience.
Dans le film, le spectateur est frappé par les images,
il est séduit par
la présence physique des personnages et il est
entraîné par l'action.
Cependant, le rythme du film peut
paraître trop rapide et ne laisse
en tout cas pas le temps à la réflexion.
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Sujet 8:
L'argent fait-il le bonheur?
L’argent est très important dans la vie. En effet, c’est
grâce à lui qu’on pourra obtenir les choses dont on a
envie. De plus, l’argent permet la réalisation d’un profond
et authentique désir d’indépendance. En outre, c’est
l’instrument de pouvoir, de puissance et un facteur de
réussite sociale. Un homme riche est respecté et valorisé.
Enfin, l’argent contribue au bien-être matériel. C’est ainsi
qu’il permet de posséder une voiture, ou encore une
maison, de se nourrir, de se vêtir, d’avoir les moyens
d’acheter sans compter, de voyager beaucoup, et par là
même, être heureux. L'argent est la clé magique qui
ouvre toutes les portes.
Pour certains, il offre un grand pouvoir de séduction. Il
permet à d'autres de se sentir rassurés. Ou bien encore,
il incarne un symbole de liberté. Chacun entretient donc
avec l'argent une relation particulière et y trouve son
compte.
L'argent a une symbolique très puissante. Pour beaucoup,
il est synonyme de puissance, de force, de plaisir. Il
permet aussi à certains d'exercer un pouvoir sur les
autres, dans le couple, en famille ou au sein de
l'entreprise.
L'argent représente aussi la sécurité, la protection. Ceci
est très significatif chez les personnes âgées : beaucoup
ont tendance à amasser de l'argent, à le cacher. Elles
érigent ainsi une sorte de rempart de protection contre la
vieillesse, mais aussi contre la mort. Enfin, l'argent est
source de plaisir.
L'argent peut faire le bonheur, mais à condition de le
dépenser pour le bien d'autrui ou de bonnes causes. La
finalité de l'argent est de contribuer au bonheur, lequel
est inconcevable sans le service de Dieu, qui doit toujours
conserver sa primauté absolue sur tout le reste. Ordonné
au service de Dieu, l'argent est aussi ordonné au service
des hommes, au service de tous les hommes et de leurs
besoins. Or, l'argent, convertisseur universel des
richesses, cesse de contribuer au bonheur personnel et
social, lorsqu'il devient une fin en soi, lorsqu'il s'affirme
comme source de pouvoir indépendante de toute règle
morale.
Il faut admettre que l'argent facilite grandement la vie au
sens pratique : cadeaux, petits plaisirs, sorties,
vacances… Avoir de l'argent permet aussi de faire des
études. Bref, il contribue à rendre la vie plus simple et à
être heureux. Mais, le bonheur ne dépend pas
uniquement de l’aspect matériel.
L’argent ne fait pas toujours le bonheur. Il ne peut être à
lui seul porteur de bien-être et de joie. Beaucoup de gens
sont riches, pourtant ils sont malheureux. L'argent est
certes nécessaire à notre vie, mais pas au point de
détenir la clé du bonheur. Il y a d'autres valeurs qui
comptent dans la vie, par exemple l'amitié, l'amour, la
famille et la santé. Ils peuvent procurer un bonheur
véritable parce qu'on ne peut pas les acheter. On peut
posséder tout ce que l'on veut et se sentir insatisfait et
ressentir un manque.
En somme, l'argent nous permet de gagner notre vie,
d’assouvir nos désirs, et d’assurer le confort. Mais à lui
seul n'apporte pas le bonheur car beaucoup de gens
fortunés sont malheureux.
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Sujet 9:
Que représente la lecture d'un journal pour
vous?
Le journal est un moyen d'informations, de culture et
de
divertissement.
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Sujet 10:
Préférez-vous vivre dans un immeuble ou dans
une villa?
La vie en villa a ses avantages. Plus d'air, plus
d'espace, plus d'éléments naturels. Mais, la vie en
villa a ses inconvénients: coût d'achat et d'entretien
élevés, insécurité, nécessité d'un personnel
domestique.
La vie en immeubles a ses inconvénients. Les
dimensions des appartements sont souvent réduites.
Il y a présence de voisinage parfois pesant.
Elle a pourtant ses avantages: moins d'isolement,
plus de sécurité, coût de location, d'entretien, en
général, modérés, proximité des services
(commerce, école...).
Si je dois choisir, j'opterai pour l'immeuble par raison
car il est plus en rapport avec ma situation et mes
moyens.
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Sujet 11:
Faut-il à votre, à votre avis, accorder une
grande liberté
aux jeunes, ou au contraire doit-on la limiter?
Certains disent qu'il faut accorder une grande liberté
aux jeunes; d'autres soutiennent le contraire.
Accorder plus de liberté:
- la liberté est une condition de l'épanouissement de
l'individu.
- la liberté permet au jeune d'apprendre lui-même.
- le jeune apprend à compter sur soi.
- le jeune devient responsable.
Limiter la liberté:
- il faut protéger les jeunes car ils ne réfléchissent
pas.
- la vie est pleine de périls: drogue, cigarette,
prostitution...
- parfois, on fait un mauvais usage de la liberté.
- il n' y a pas de liberté absolue.
Les partisans et les détracteurs avancent des
arguments multiples. Mais, il faut doser la liberté.
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Sujet 12:
En vous rappelant votre enfance, dites
comment vous
aimeriez élever vos enfants plus tard?
Un jour, ma mère m'emmena ches des cousines pour
mon anniversaire. Elle m'avait affublé d'un pantalon
tout neuf alors que j'avais réclamé mon vieux "jean".
Ce que je craignais arriva: je glissai d'un arbre où je
m'étais perché, déchirant ce maudit pantalon. Triste
bilan d'anniversaire: un pantalon déchiré, une
fessée, les airs moqueurs des cousines, un retour
précipité à la maison.
J'avais eu d'ailleurs un mouvement de révolte: "C'est
ta faute, avais-je crié à ma mère! Et puis, ce n'est
pas ton anniversaire, c'est le mien!"
Il me semble que les adultes sont égoïstes: ils
veulent avant tout rechercher leur plaisir et par là
gâchent souvent celui des enfants. C'est pourquoi,
plus tard, je me promets d'écouter mes enfants.
Les enfants doivent vivre dans une atmosphère de
paix, de joie, d'attention de compréhension et
d'amour. La bonne éducation des enfants doit être le
souci principal des parents.
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Sujet 13:
L'égoïsme est un défaut qu'il faut corriger.
Discutez.
L’égoïsme est un vilain défaut. Il désigne une
tendance à ne rechercher que son plaisir ou son
intérêt personnel.
L’égoïste ne pense qu’à lui et se désintéresse
complètement des autres. Il est essentiellement
préoccupé de lui-même ; ses choix, ses relations
convergent vers un même but : ramener tout à soi; il
ne tient compte ni du monde, ni des intérêts
extérieurs, ne se soucie pas des autres.
Pour "guérir" de l’égoïsme, le point de départ est de
prendre conscience de ce défaut et des effets
dommageables qu’elle a pour soi-même ; à partir de
là, il devient possible de se dégager petit à petit du
cercle vicieux où elle nous enferme.
Progressivement, on
va s’ouvrir aux autres et échanger avec eux. On a
tous besoin des autres; il faut donc se débarrasser
de ce défaut et être altruiste.
__________________________________________
__________
Sujet 14:
L'indifférence est dénoncée comme l'un des
maux les plus graves du monde actuel. Voud
vous efforcez par des
exemples précis comment ce mal se manifeste
et quelles
en sont les conséquences dans la vie sociale.
Il est vrai que le monde actuel souffre de plusieurs
maux comme
les guerres, la famine ou l'injustice. Miais
l'indifférence n'est-elle
pas en quelque sorte l'origine de bon nombre de ces
malheurs?
A travers quelques exemples, nous allons essayer de
montrer comment se manifeste l'indifférence et
quelles sont les
répercussions qu'un tel mal peut avoir sur la vie
sociale.
Une femme que nous avons rencontré au coin de la
rue et
qui n'avait aucune destination précise, tenait un bébé
mourant
dans ses bras. Un enfant en haillons, sale et maigre
la suivant
en s'accrochant à ses habits déchiquetés. Et tous ces
gens, bien
habillés et pleins de santé qui semblaient pressés, la
croisaient ou
la dépassaient sans s'arrêter ou même sans daigner
lui jeter un
regard.
L'indifférence est une forme de racisme.Et ceci va de
la simple
bousculade jusqu'au refus de "l'autre" jusqu'au geste
de
l'automobiliste qui ne s'arrête pas pour venir en aide
à un autre
automobiliste en panne. Les exemples sont multiples
et divers.
Un tel geste peut être grave sur le plan des relations
et de la
communication. Les personnes victimes de
l'indifférence peuvent
être soit des gens malheureux soit des gens révoltés
ou agrssifs.
L'indifférence nous concerne plus directement, c'est-
à-dire qu'étant
un problème ayant trait aux relations humaines et
aux problèmes
quotidiens, il est dans le pouvoir de chacun de nous
d'oeuvrer en
vue de le résoudre. Il faut essayer de soulager les
hommes qui souffrent.
On donnerait ainsi un goût moins amer à la vie, il y
aurait plus de
justice et les sentiments humanitaires en seraient
valorisés.
__________________________________________
__________
Sujet 15:
Etes-vous pour ou contre la femme qui
travaille. Justifiez
votre réflexion.
Pour la femme qui travaille:
- La femme a acquis les mêmes droits que l'homme.
- Elle aide son mari et participe au développement et
au progrès du pays.
- Elle occupe une place importante dans la société:
elle est médecin, avocat, pilote, etc.
- Elle n'est plus soumise et marginalisée comme
autrefois.
Contre la femme qui travaille:
- La femme doit rester à la maison pour s'occuper du
foyer et des enfants.
Le mari seul doit travailler pour nourrir la famille et
subvenir aux besoins de la progéniture.
- La femme a causé le chômage de l'homme.
- Elle est souvent exposée au harcèlement sexuel
dans la rue ou au travail.
Je suis pour la femme qui travaille parce qu'elle est
l'égale de l'homme et elle doit jouir de tous ses droits
aussi bien dans le domaine social, politique ou
économique.
__________________________________________
___________
Sujet 16:
Croyez-vous que l'homme est libre ou guidé par
une force
supérieure?
L'homme est-il libre ou non? Les uns pensent que
l'individu est libre; les autres soutiennent qu'il est
guidé par une force suprême.
L'être humain a toujours aspiré à la liberté. L'Histoire
est jalonnée de révoltes, de révolutions sanglantes
dont le but était de libérer les individus asservis par
les autres.
Par ailleurs, la pensée religieuse rend chaque
individu responsable de ses actes.
Il y a dans la conception religieuse, l'enfer et le
paradis; les bons seront gratifiés par leur bonté, par
contre les méchants seront punis à cause de leur
méchanceté. Eux seuls détermineront leur sort.
Depuis longtemps, beaucoup de philosophes
soutiennent que l'individu est libre.
C'est pour cette raison qu'un philosophe comme
Diderot ou Rousseau ont conçu un système politique
basé sur la démocratie qui garantit la liberté à la
personne.
Les animaux même détestent être emprisonnés,
préférant vivre en toute liberté.
Mais, cette position n'est pas adoptée par tout le
monde, d'autres personnes pensent, au contraire,
que l'homme est assujetti à des forces qui le
transcendent.
L'homme ne peut pas voler comme un oiseau, par
exemple ou rester sous l'eau comme un poisson.
Bref, la nature a mis une limite à notre liberté
d'action.
En outre, l'individu n'est pas libre de choisir ses
parents, ses frères, son pays, la couleur de ses yeux
ou de ses cheveux: ils lui sont imposés par le destin.
Une liberté totale, sans freins, conduit à l'anarchie et
à la destruction de la liberté même. Ne dit-on pas
que la liberté d'une personne finit là où commence
celle de l'autre.
On peut donc être libre, mais cette liberté reste
conditionnée par la loi, la morale, la religion et la
société dans laquelle nous vivons.
__________________________________________
__________
Sujet 17:
La guerre tue, attriste et fait réfléchir.
Développez cette idée par une réflexion
personnelle et argumentée.
De nos jours, les guerres éclatent un peu partout
dans le monde. Les conflits armés se multiplient,
laissant derrière eux beaucoup de morts; en
conséquence les familles sont endeuillées. Cela
donne matière à réflexion.
Les guerres qui éclatent ici ou là entrainent derrière
elles des centaines, des milliers et parfois des
millions de victimes. La guerre du Vietnam, par
exemple, a causé la mort de plusieurs millions de
personnes des deux côtés, américain et vietnamien.
La guerre d'épuration ethnique qui a visé les
bosniaques a donné lieu à une scène tragique
jonchée de cadavres et de corps mutilés.
Quand la violence s'empare des hommes armés
jusqu'aux dents, ils ne distinguent plus entre les
enfants, les femmes ni les vieux.
La mort d'un soldat ou d'un civil attriste toute une
famille. En effet, la mort des hommes, surtout les
pères de famille créent une situation dramatique:
maints enfants se retrouvent du jour au lendemain
orphelins. La situation est plus tragique lorsque les
deux parents trouvent la mort dans la guerre!
L'enfant n'a plus
personne pour s'occuper de lui; dans le meilleur des
cas, ils sont confiés à des orphelinats, sinon ils sont
condamnés à mendier et à errer dans les rues.
Une autre scène de l'après-guerre, celle des mutilés,
des estropiés et des handicapés.
La destruction des maisons, des écoles, des hôpitaux
et de tous les édifices publics constitue une
catastrophe.
Toutes ces horreurs et ces tragédies doivent inciter
l'homme à réfléchir. Tous les conflits peuvent être
réglés par des moyens pacifiques. Pour cela, il suffit
que les uns écoutent les autres. Bref, le dialogue doit
régner.
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Sujet 18:
Il arrive souvent que l'on éprouve le besoin de
confier ses
problèmes à quelqu'un. A votre avis, cela n'est-
il pas
dangerux?
L'homme est un être social; il vit en groupe: il a
besoin de communiquer.
L'individu se trouve dans la nécessité de
communiquer ses secrets à autrui, de leur faire part
de ses problèmes.
Confier ses problèmes à quelqu'un est dangereux:
- c'est rendre ses secrets publics.
- menace pour la vie intime.
- avoir des problèmes à cause de certains secrets
divulgués.
- détruire les relations familiales, amicales...
- se retrouver dans une position de faiblesse devant
une personne qui utilise nos secrets comme arme
dirigée contre nous.
Se confier à quelqu'un est un besoin:
- l'homme est un être social, il a besoin de
communiquer.
- se confier est un soulagement.
- se confier permet de se libérer des problèmes.
- se confier, c'est sentir qu'il y a des amis qui nous
écoutent, qui sont solidaires avec nous.
Il faut bien choisir ses amis intimes.
Se confier est dangereux, mais nécessaire.
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Sujet 19:
Vous avez été victime d'une injustice. Racontez.
C’était un lundi matin en cours de français, la séance
se déroulait tranquillement ; les élèves étaient
concentrés sur l’explication du professeur, tout allait
bien quand toutà coup la leçon fut interrompue à
cause des cris de ma voisine qui m’accusait
à tort d’avoir volé son portable.
Tous les regards de mes camarades étaient braqués
sur moi. Je me sentis humiliée et tournée en
dérision.
On fouilla dans mes poches et mon cartable. Mais, on
ne trouva rien. Je fus victime d'uneinjustice dont je
fus innocent.
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Sujet 20:
Quand on est fort et puissant, on n’est pas
toujours sensible à la faiblesse et à la
fragilité des autres.
Dites ce que vous en pensez à partir de
votre expérience.
Nous vivons dans un monde où règne la loi du
plus fort (le gros poisson mange le petit).
C’est vrai que nous assistons presque
quotidiennement à des pratiques qui confirment,
malheureusement, cette amère réalité : les riches
sont insensibles aux pauvres, les puissants
bafouent les droits légitimes des faibles
(invasions, attentats, génocides, famine,
maladies…). Cependant, il existe des ONG
(organisations non gouvernementales) qui
oeuvrent pour la lutte contre cette injustice par
des actions bénévoles sur le plan de la sécurité,
de la santé, de l’enseignement, de l’habitat…Il
existe également des gens qui, dans le cadre de
la bienfaisance, oeuvrent pour le bien-être des
milliers de personnes ayant besoin de ces
actions. A travers celles-ci, ils visent à atténuer
leurs souffrances et leurs malheurs.
Il est regrettable de dire que le monde est ainsi
fait. Restons quand même optimistes quant à
l’avenir de l’humanité et que les riches
comprennent qu’ils existent pour venir en aide
aux pauvres.
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Sujet 21:
Il vous est arrivé d'éprouver un sentiment de
honte.
Décrivez ce que vous avez ressenti et comment
vous avez réagi.
Un jour, j'ai menti à mon père sur le coût du livre de
français. Mon père s'en est aperçu. Il ne m'a pas
adressé de reproches sinon par le regard.
J'ai ressenti un sentiment de remords et de honte:
j'ai rougi, ai baissé la tête, ne savais plus quoi faire
ni quoi dire, et suis sorti.
J'ai décidé de ne plus recommencer cette mauvaise
action.
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Sujet 22:
A votre avis est-il souhaitable d'avoir peu ou
beaucoup d'enfants?
Justifiez votre point de vue à l'aide
d'arguments.
Avoir peu d'enfants
Les raisons économiques :
-La cherté de la vie.
-Salaire maigre.
-Subvenir aux besoins des enfants (alimentaires et
vestimentaires).
-Des projets d'avenir: ex: construction d'une maison.
Les raisons éducatives :
-Contrôle du travail scolaire.
-Leur fournir les moyens instructifs (Livres,
romans...).
-Permettre aux enfants de faire des heures
supplémentaires ou de
poursuivre leurs études.
Avoir beaucoup d'enfants
Les raisons économiques :
-Les enfants peuvent accomplir différentes tâches
(élevage, commerce...).
-Production énorme.
-Richesse, fortune.
Les raisons traditionnelles :
-Perpétuité familiale.
-Signe de la puissance.
-Ignorance de certains parents.
Les raisons religieuses :
-La polygamie.
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Sujet 23:
Il vous est arrivé d'avoir peur. Racontez en
quelles
circonstances et décrivez vos réactions.
Un jour, je suis sorti du cinéma très tard. La nuit
était déjà tombée et je me suis trouvé obligé de
parcourir 5 km pour rentrer à la maison.
Après une longue marche, j'étais en dehors de la
ville.
A mi-chemin, j'ai eu l'impression que quelqu'un
marchait derrière moi. Malgré cela, je n'ai pas pu me
retourner pour voir.
A ce moment-là, mon coeur battait très fort, mes
membres tremblaient, j'ai ressenti que mes cheveux
se dressaient sur ma tête.
Sans hésiter, je me suis mis à courir et je ne me suis
arrêté que lorsque j'ai été au milieu du village.
C'était une très grande peur que je n'oublierai
jamais.
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Sujet 24:
Le premier jour où on va à l'école pour la
première fois reste mémorable.
Racontez ce qui s'est passé ce jour-là et dites
ce que vous ressentez.
Le premier jour où l'élève va à l'école pour la
première fois est un jour qui reste vivant dans la
mémoire de chacun.
Je me souviens très bien de mon premier jour à
l'école. C'était un lundi. Ma mère me réveilla de
bonne heure. Elle me vêtit d'habits neufs qu'on avait
achetés spécialement pour cette occasion. Ensuite, je
mangeai le petit déjeuner que ma mère
m'avait servi sur la table.
Une heure plus tard, ma mère me tenait par la main
et m'emmenait à l'école. Ma crainte augmentait à
mesure qu'on s'approchait de l'école.
Lorsque nous arrivâmes, je vis devant la porte de
l'école beaucoup d'enfants.
Certains, comme moi, étaient accompagnés de leurs
parents. Quand on entendit la sonnette qui annonçait
l'heure des cours, ma mère me fit entrer et s'en alla.
Je pris place parmi des élèves qui faisaient la queue
devant une classe. Un monsieur vint vers nous; il
nous sourit. Cela me rassura. C'était mon maître.
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Sujet 25:
Dans le monde moderne, particulièrement dans
les grandes villes, l'hospitalité traditionnelle se
perd.
Exprimez votre opinion à l'aide d'arguments.
A l'heure actuelle, on invite moins, on accueille moins
volontiers l'étranger et même la famille éloignée. Les
raisons en sont multiples: les gens, pris par leurs
activités, ont moins de temps à consacrer à autrui.
Ils ont souvent plus d'argent qu'autrefois, mais ils le
consacrent à leur famille proche, à rembourser des
crédits
, à faire des économies. Dans les grandes villes, on
se connaît moins (individualisme, indifférence...)
Ces changements me paraissent regrettables car la
vie en commun a des aspects agréables et la
solidarité demeure nécessaire. L'égoïsme moderne
est moins noble et moins humain que l'altruisme
d'autrefois.
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Sujet 26:
Es-tu pour ou contre le comportement
autoritaire des parents envers leurs enfants?
Justifie ton opinion à l'aide d'arguments
pertinents.
Dans beaucoup de familles, le rapport entre les
parents et leurs enfants est basé sur l'autorité.
Certaines personnes soutiennent cette autorité;
d'autres au contraire la dénoncent.
Pour l'autorité parentale:
- Les parents protègent leurs enfants contre les
dangers qui les menacent (drogue, tabagisme,
prostitution...).
- Les enfants, jeunes et moins jeunes, sont
immatures: ils ont donc besoin de la tutelle de leurs
parents.
- La liberté et l'autonomie conduisent dans plusieurs
cas à la délinquance.
Contre l'autorité parentale:
- L'autorité parentale produit des enfants timides,
lâches et caractériels.
- L'autorité excessive conduit les enfants à la
délinquance, à la fugue.
- Lorsque les parents sont autoritaires, il n'y a pas de
communication entre eux et leurs enfants. En
conséquence, ces derniers se cantonnent dans le
silence: ils ne parlent pas de leurs problèmes, de
leurs souffrances.
Je suis contre l'autorité excessive: les parents
recourent systématiquement à la violence et au
châtiment corporel qui provoque chez les enfants des
traumatismes psychologiques graves.
L'autorité est nécessaire, mais elle ne doit pas
devenir un prétexte à la violence physique. Les
parents doivent faire preuve de fermeté, tout en
restant compréhensifs et humains.
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Sujet 27:
A travers quelques exemples, essayez
d'expliquer ce qu'est la magie et de dégager
quelques-uns des problèmes que pose son
existence.
Pour m'ôter le mauvais oeil, ma mère disait une
prière, en laissant tomber des gouttes d'huile dans
une assiette d'eau qu'elle tenait au-dessus de ma
tête. Si l'huile disparaissait dans l'eau, j'étais
désenvoûté.
La magie repose sur d'anciennes croyances
populaires: des esprits
surnaturels interviennent dans la vie des hommes.
Des personnes
prétendent avoir le pouvoir d'agir sur ces esprits.
Elles usent de
pratiques variées dont le fonctionnement demeure
inexpliqué.
Les croyances populaires sont-elles fondées? La
religion ne les
reconnaît pas, la science les rejette.
Ces pratiques ne survivent-elles pas comme moyen
d'exploiter
profitablement la crédulité, l'ignorance et la peur des
gens simples?
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Sujet 28:
Est-ce que la science et la technologie
constituent un danger pour l'homme?
De nos jours, la technologie et la science connaissent
une grande évolution.
De nombreuses s'inquiètent à cause de ce
développement: ils y voient une menace pour
l'humanité. Dans quelle mesure cette peur est-elle
fondée?
La technologie causent beaucoup de dangers pour
l'homme: destruction de l'environnement (pollution,
disparition d'espèces animales...), invention d'armes
de destruction (armes nucléaires, chimiques,
bactériologiques...), propagation de la violence (à
cause du cinéma et de la T.V, par exemple),
accidents relatifs
aux transport (accidents de la circulation,
écrasement d'avions, naufrage de bateaux...).
La technologie et la science sont utiles pour
l'homme: invention du matériel médical, guérison de
maladies graves, prévention de catastrophes
naturelles mortelles (éruption volcanique,
inondation..), facilitation de la communication
(téléphone, internet...).
La science et la technologie ne sont pas
dangereuses, c'est l'usage qu'en fait l'homme qui les
rend néfastes. Donc, il faut conscientiser l'homme et
le prémunir contre le mal et la tentation de détruire
son semblable. Il est nécessaire de répandre les
valeurs de la paix, de la tolérance et de l'entraide
pour éradiquer les guerres, la violence et la haine.
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Sujet 29:
La mode conduit parfois les jeunes à s’habiller
ou à se coiffer de manière bizarre : piercing,
tatouage, cheveux hérissés, pantalons rapiécés.
Vous sentez-vous concerné(s) par cette
tendance ?
Dans un texte d’une vingtaine de lignes, vous
préciserez votre point de vue en l’appuyant à
l’aide d’argument pertinents et d’exemples
tirés de votre expérience personnelle.
Selon le « Petit Robert », la mode signifie manière,
mœurs », manière individuelle de vivre, d’agir et de
penser.
Au début, le phénomène est apparu dans les pays
occidentaux pour se propager plus tard dans le reste
du monde.
Le mode se limite à l’aspect extérieur. Lequel aspect
demeure un moyen de distinction. Elle est liée au
changement.
Au début, réservée à l’élite, la mode servait à faire la
distinction entre une population simple et modeste et
une autre riche et aisée, qui cherche constamment à
conserver son rang social. Il n’y a pas si longtemps
que ces différences s’estompent.
Actuellement, tout le monde a droit à la mode,
même les petites bourses y participent et parfois
même y contribuent. Nous allons donc vers une
démocratisation des modes, tant féminines que
masculines : de moins en moins elle demeure un
phénomène de classe, de plus en plus elle devient un
phénomène de masse. Avec la seule différence la
question de qualité du produit. Ce qui a ouvert la
voie au phénomène de l’imitation et la contre façon.
Pour le jeune ce qui compte c’est qu’il suit la mode
peu importe la qualité du moment qu’il ressemble en
quelque sorte aux autres.
Personne n’est contre le changement ; or parfois, la
mode peut paraître sous des formes répugnantes, à
tel point que le jeune devient repoussant lorsqu’il
s’habille ou se coiffe d’une manière bizarre qui blesse
l’œil (cheveux hérissés, pantalons déchirés ou
rapiécés, pull très courts qui laissent paraître une
partie de leurs corps.)
Pour le jeune ou pour le fanatique de la mode
l’essentiel est de suivre la mode et d’y rester fidèle,
sans prendre en considération les convenances.
Cette soi-disant mode pourrait porter atteinte à la
morale, à l’identité culturelle, sociale et religieuse.
Le jeune, par un souci de suivisme aveugle, il
consomme sans faire appel ni à son esprit critique, ni
même aux règles sociales qui régissent sa société.
Dans un sens, c’est un conformisme qui tend vers
une aliénation constante et chronique du jeune,
d’ailleurs, la mode est faite pour être démodée.
Donc, jusqu’à quand nous allons demeurer passifs,
des personnes qui se donnent l’illusion de suivre un
système de vie ou de pensée étranger à notre
identité.
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Sujet 30:
Certains adolescents se plaignent du fait que
leurs parents ne leur accordent pas assez de
liberté. Pensez vous qu’ils ont raison ?
L’adolescence est une étape transitoire qui se situe
entre l’enfance et l’âge adulte. Voulant divorcer
d’avec le stade de l’enfant, l’adolescent tente
d’accéder à celui de l’adulte, et cela ne se fait pas
sans heurts vis-à-vis de son entourage.
L’adolescent se sent, malgré lui, tiraillé entre deux
besoins diamétralement opposés : à savoir le besoin
de sécurité et le besoin d’autonomie. Cette situation
déclenche une série de crises, notamment s’il a des
parents exigeants. Lui, il pense qu’il est déjà
adulte, remarquant certaines transformations
physiologiques et psychologiques, croyant que cela
est largement suffisant pour acquérir sa liberté. Les
parents voient en lui un enfant qui n’a pas encore
acquis sa maturité lui permettant d’être un individu
capable de gérer sa vie en toute sécurité ; et que la
vie n’est aussi simple qu’il croit.
A partir de là, il commence à prendre une position
hostile à l(égard des adultes en la personne des
parents. Alors, il se révolte.
Si cette crise est moins grave, elle peut être
passagère, et l’adolescent va rapidement retrouver
sa sagesse .mais dans le cas contraire, elle pourrait
avoir des répercussions fâcheuses : l’adolescent
pourrait s’adonner à la cigarette, à la drogue, à
la délinquance.
L’adolescent doit avoir sa liberté mais relative pour
se préparer progressivement à avoir sa liberté totale
mais avec le concours de ses parents qui eux aussi
doivent être conscients de l’étape complexe et
difficile que traverse leur fils ou fille.
Nombreux sont les adolescents qui ont les
adolescents qui ont gâché leur vie à cause de cette
liberté totale dont ils ne savent pas se servir.
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Sujet 31:
Pourquoi les jeunes sont réticents au mariage?
De nos jours, la plupart des jeunes se marient
plus tard que les générations précédentes.
La hausse du coût du mariage et du niveau de
vie, le montant exorbitant de la dot, la non
possession d'un logement indépendant, le
manque d’un travail stable, la peur de la
responsabilité sont autant de causes qui les
empêchent de se marier. De plus en plus de
jeunes n'osent pas franchir le pas et préfèrent
vivre dans le célibat au point que celui-ci est
devenu un véritable phénomène de société.
Le célibat prolongé au Maroc est en hausse. C'est
un constat alarmant. La réticence des jeunes au
mariage constitue un vrai problème.
Le mariage est synonyme d’engagement, de
dépenses et de responsabilité. La plupart des
jeunes veulent se marier, mais le problème
majeur auquel ils sont confrontés est d’ordre
financier.
Ils ont besoin d’abord d’un emploi et d’un
logement avant de penser à se marier et à fonder
un foyer.
On peut donc conclure que les difficultés
matérielles
sont à l’origine du célibat prolongé.
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Sujet 32:
Recourir au crédit pour résoudre ses problèmes
d’argent est-elle pour vous une bonne
solution ?
Rédigez un texte dans lequel vous exprimerez
votre avis sur le sujet.
Le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter peut avoir
une incidence directe sur la vie des familles,
notamment les modestes.
Des dépenses ou difficultés financières imprévisibles
peuvent surgir.
On peut trouver des solutions immédiates pour y
remédier : recourir aux banques pour contracter des
crédits pour la rentrée scolaire, les vacances, les
fêtes, les mariages…
C’est vrai que cette solution semble efficace dans
l’immédiat, cependant elle ne l’est pas pour toujours,
et ce pour plusieurs raisons :
- le recours fréquent à ces crédits cause un déficit
financier chronique.
- il pousse les gens à dépenser sans réfléchir.
- Risque de faillite et de ruine.
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Sujet 33:
Quelle est votre propre conception du devoir
sur le plan personnel, familial et social ?
Le terme « devoir » est un concept chargé de
significations. Généralement, il est conçu comme
étant une obligation morale, dictée par le systéme
moral que l’être humain accepte par principe, par les
convenances et aussi par la loi. Et l’être humain
est appelé à l’accomplir.
La vie sociale doit sa continuité par l’application du
devoir qui, à mon sens, le garant exclusif de
l’organisation de la société.
Le devoir peut être personnel, familial et social.
Or, il semble que ce mot est rejeté, n’est plus pris en
considération. Qui reconnaît aujourd’hui le devoir
des uns envers des autres ?
Chacun estime qu’il n’a qu’un seul devoir : être,
jouir, éprouver le plaisir, posséder, prendre, à tel
point que le devoir apparaît comme une contrainte
qui gêne l’existence de l’homme en société.
D’abord, le devoir de l’homme envers lui-même :
l’homme est appelé à s’épanouir, à aspirer à ses
ambitions, tout en prenant en considération ses
compétences personnelles. Ce devoir est donc sacré.
Quant au devoir de l’homme envers ses semblables,
quelle serait sa vie si la solitude l’écartait d’autrui, si
l’égoïsme le ronge ? la valeur de l’homme réside
dans le fait de se sentir utile aux autres. Le devoir
est le lien qui unit l’homme à ses semblables dans
un cadre d’échange des responsabilités. L’intérêt
d’autrui doit constamment être présent dans ses
relations ce qui me paraît relativement utopique en
notre temps où l’intérêt personnelle dépasse tout
intérêt. Et cela conduit fatalement à la dislocation de
la vie sociale et la disparition des principes
fondamentaux pour lesquels elle a été
conçue. Je ne dis pas que l’homme doit favoriser
l’altruisme au détriment de ses obligations
personnelles, mais j’opte pour un équilibre qui
réhabilite l’homme en tant qu’un être effectivement
social.
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Sujet 34:
La chanson est-elle une distraction, un moyen
d’expression ou un chemin vers la fortune ?
Que représente-t-elle pour vous ?
La chanson est un art très important dans la vie
humaine. Pour certains, elle représente un moyen de
distraction et d’expression alors que pour d’autres,
elle est un moyen d’enrichissement.
A. La chanson est un moyen de distraction :
-Les jeunes chantent pour se distraire.
-La chanson aide au rassemblement des jeunes.
-Elle permet de relaxer les gens stressés.
B. La chanson est un moyen d’expression :
-Elle exprime la joie.
-Elle peut exprimer la tristesse ou la colère.
-Elle peut véhiculer des revendications ou des idées
politiques.
C. La chanson est un chemin vers la fortune :
-Elle permet de subvenir aux besoins.
-Elle peut ouvrir les portes de la fortune.
Des jeunes sont devenus des stars.
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Sujet 35:
La famille est-elle un lieu d’entente ou de
conflit ?
A. Entente
-L’affection, le respect.
-Coopération matérielle, solidarité, sécurité.
-Autorité parentale : règlement des problèmes.
-Liberté de s’exprimer.
-Confiance, compréhension.
B. Conflit
-Cellule familiale : personnes d’âge différent -conflit
de génération.
-Ignorance des parents.
-Contestation, révolte envers l’autorité des parents.
-Anticonformisme des jeunes.
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Sujet 36:
Vous écrivez une lettre à votre meilleur(e)
ami(e) qui a décidé de quitter ses études pour
travailler. Vous essaierez de le dissuader en
argumentant.
Marrakech le 10/05/2009
Cher ami,
Il faut reconnaitre que je suis fâché contre toi quand
j’ai appris que tu as décidé de quitter les études pour
travailler, toi qui est un si bon élève et qui peut
réaliser ses ambitions sans
difficultés.
A mon avis tu ne devrais en aucun cas envisager
cette possibilité. Ton avenir est devant toi.Tu as les
capacités de réaliser tes rêves.
Oui, il est vrai que ta famille a besoin, en ce
moment, d’une aide financière, cependant, ce n’est
pas une raison de vouloir travailler avant d’avoir au
moins ton baccalauréat. En effet, tu pourrais gâcher
ta vie en acceptant n’importe quelle besogne.
D’ailleurs tu le regretteras très tôt.
Promet-moi de bien y réfléchir avant de prendre ta
décision !
Ton ami
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Sujet 37:
Faut-il dire la vérité quand on la connaît?
Convient-il de dire la vérité quand on la connaît?
Il faut dire la vérité par loyauté, par respect de soi,
devant la
justice, pour les autres, pour le progrès de
l'humanité.
Ne pas dire la vérité lorsqu'on la sait est une sorte de
mensonge.
On trompe ainsi autrui.
Il faut dire, et on ne doit pas taire, la vérité qui fait
du bien.
Mais, il faut taire celle qui fait du mal. C'est un
scandale de dire
une vérité blessante. Sur le plan individuel, un
homme tout
en restant franc et loyal doit garder le silence sur
certains points;
en particulier ceux qui nuiraient au bonheur de
certains sans
apporter un profit notable. Il est des mensonges qui
consolent
et qui remontent le moral.
Toute vérité n'est pas bonne à dire. C'est à nous de
juger si
nous devons la taire ou la crier selon la connaissance
que nous
avons des conséquences de cette déclaration. Mais
aussi pour le respect des autres, pour le bonheur et
la tranquillité de la vie
sociale, dans certains cas, gardons-nous de tout dire.
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Sujet 38:
L’enfance évoque pour certains un bon souvenir et pour
d’autres une triste période.
A laquelle des deux catégories (enfance heureuse/enfance
malheureuse) appartenez-vous ?
Rédigez un texte dans lequel vous portez un jugement sur
votre enfance.
L’enfance est une étape importante dans la vie de l’homme. C’est
durant cette période que se forme la personnalité de l’enfant.
Pour certains, l’enfance est une période heureuse ; pour d’autres,
elle est malheureuse.
L’enfance malheureuse s’explique par les mauvais traitements des
parents ou sur les bancs de l’école avec des maîtres trop sévères.
Parfois, l’enfant se sent incompris par son milieu familial. Alors, il
cherche refuge dans la solitude et le repli de soi. Il est frustré car
ses désirs sont insatisfaits.
Ces mauvais souvenirs influent négativement sur sa vie affective
et psychologique.
L’enfance est une période heureuse car l’enfant se sent aimé et
fait l’objet d’intérêt dans le milieu familial ou scolaire. Ses besoins
sont satisfaits.
Quant à moi, mon enfance était triste. J’ai vécu dans un milieu
familial autoritaire. J’ai subi des châtiments corporels car mes
parents étaient analphabètes. Chaque fois que je faisais une bêtise,
je recevais une punition cruelle. Je n’étais pas un bon élève, je
m’absentais beaucoup de l’école. Je détestais mes parents, mes
maîtres. Bref, je détestais les adultes. J’étais devenu délinquant.
De toute façon, cela reste une expérience dont je dois tirer des
leçons pour mes enfants à l’avenir.
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Sujet 39:
Certaines personnes aiment pratiquer la chasse;
d'autres s'y opposent.
Quelle est votre opinion à ce sujet?
De nos jours, la disparition des espèces est devenu la
préoccupation majeure de l’humanité : Plusieurs
facteurs
en sont responsables, dont la chasse. Certaines
personnes incriminent la chasse ; d’autres récusent
cette accusation.
Les partisans de la chasse :
-La chasse est considérée comme un sport.
-Elle fournit à l’homme de la viande.
-Elle permet de connaître la vie des animaux, les
espèces animales rares.
-Elle développe la vie associative (création de clubs de
chasse, chasse en groupe…).
-Elle permet d’attirer l’attention sur les espèces
animales menacées. D’où la création de réserves
naturelles, interdiction de chasse…
-Elle permet à l’homme de déverser son agressivité sur
les animaux : c’est une sorte d’exutoire.
Les détracteurs de la chasse :
-La chasse est un crime commis par l’homme à
l’encontre des animaux.
-L’homme ne chasse pas pour se nourrir : seuls les
riches ont les moyens de chasser.
-La chasse cause la disparition de certaines espèces
animales.
-Elle nuit à l’écosystème.
-Elle provoque des accidents : plusieurs chasseurs ou
promeneurs ont trouvé la mort au cours de la chasse.
Les avis personnels :
-Jadis, la chasse était légitime, mais maintenant on n’a
pas besoin de chasser afin de se sustenter.
-De nos jours, l’environnement est en danger. On doit
déployer tous les efforts pour le sauver et le préserver ;
donc nécessité d’interdire la chasse.
-La chasse est la manifestation de la violence de
l’homme d’aujourd’hui : l’agressivité,la violence,le
crime…Il faut s’attaquer aux causes de la violence par
l’éducation,la sensibilisation.
-Il y a d’autres moyens pour pratiquer un sport sain où
sont présents les animaux : élevage des pigeons, course
des chameaux…
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Sujet 40:
Ahmed Sefrioui a critiqué les superstitions
telles que : la voyance, le charlatanisme, le
maraboutisme et la notion
de « Chorfas » dans le Maroc des années
cinquante (1952). Rédigez un article où vous
dénoncez les superstitions du Maroc
contemporain.
Bien que les eaux aient coulé sous les ponts, notre
société marocaine croit toujours aux miracles des
marabouts notamment chez les classes populaires
où les mentalités sont restées stagnées
.Certainement, le manque d'aisance et de moyens
matériels poussent les gens à se soulager à l'aide de
remèdes bon marché et de recettes miraculeuses
moins coûteuses parce que leur budget ne leur
permet pas de consulter des spécialistes, ceci est
pour eux un luxe.
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Sujet 41:
Dans « La Boîte à Merveilles», le narrateur sidi
Mohammed tombe malade. Sa mère l'emmène au
mausolée d'un saint pour le guérir. Approuvez-vous la
conduite de la mère?
Rédigez un texte dans lequel vous essaierez de
développer votre avis sur le recours aux pratiques
traditionnelles pour guérir les malades.
Lettre administrative
Fès, le 15 novembre 1992
Idrissi Omar
15, Rue Abou Bakr Essadik,
Fès, V.N
A monsieur le Directeur
du centre de Linguistique
Appliquée
Besançon
Objet: Demande d'inscription
Monsieur le Directeur,
J'ai l'honneur de vous adresser cette lettre pour solliciter
une inscription dans votre Centre.
Je suis de nationalité marocaine, titulaire du Baccalauréat
(lettres modernes) et je désire m'inscrire en section:
littérature française.
Vous trouverez ci-joint les pièces nécessaires à mon dossier
d'inscription.
Avec mes remerciements les plus sincères, veuillez agréer,
Monsieur le Directeur, l'assurance de ma haute considération.
Signé: Idrissi Omar
- Qui est l'émetteur et le destinataire de cette lettre?
→ L'émetteur: Idrissi Omar
Le destinataire: le Directeur du Centre de Linguistique
Appliquée.
- Quel est le genre de cette lettre? (lettre personnelle ou
administrative?)
→ Lettre administrative.
- Indique les éléments qui composent cette lettre.
→ Lieu et date, nom et adresse de l'expéditeur, qualité
du destinataire, objet, formule d'appel, formule de
politesse, signature.
Je retiens
La lettre administrative doit aller à l'essentiel. Elle traite ce
qui est désigné comme objet de la correspondance. Sa
présentation doit obéir à des régles précises.
Elle comporte les éléments suivants:
- Lieu et date (en haut à droite)
- Nom, prénom et adresse de l'expéditeur (en haut
à gauche)
- Qualité et adresse du destinataire (en haut et à
droite sous la date)
- Objet (à gauche sous la forme d'une phrase nominale)
- Corps de la lettre (texte)
- Formule de politesse
- Signature
Dans la correspondance administrative, on utilise des
formules de politesse qui varient selon le rang et l'importance
de la personne à qui on s'adresse. Parmi ces formules, on
peut citer:
la politesse
- Le "vous" de politesse.
- Le verbe vouloir à l'impératif (Veuillez...)
- Le conditionnel (Je voudrais... Voudriez-vous...?)
- Des expressions comme: "Prière de...", "Ayez la bonté de...,
"Permettez-moi de...", "S'il vous plaît...", etc
Les formules de politesse:
- Je vous prie d’agréer, Monsieur le..., l’expression de mes
salutations distinguées.
- Je vous prie d’agréer, Madame la..., l’expression de mes
sentiments distingués.
- Je vous prie de croire, Monsieur le…, à l’assurance de ma
considération.
Lettre personnelle
Fès, le 20 janvier 2005
Très cher Said
Je viens de recevoir ta longue lettre qui m'a fait énormément
plaisir. Je suis content de savoir que tu as obtenu de bons
résultats au 1er trimestre.
Pour ma part, j'ai bien travaillé aussi et j'ai eu de bonnes notes
dans toutes les matières.
Depuis que tu as quitté Fès, j'ai du mal à trouver un ami comme
toi.
J'attends de tes nouvelles avec impatience !
Bien amicalement à toi.
Ton ami Karim
- Cette lettre est-elle administrative ou personnelle?
→ Une lettre personnelle (amicale)
- Quel lien unit l'expéditeur de cette lettre au destinataire?
→ L'expéditeur de cette lettre et le destinataire sont liés
par l'amitié: ce sont deux amis.
- Relève la structure de la lettre personnelle.
→ Lieu et date, formule d'appel (Très cher Said), corps de
lettre (contenu), formule finale (Bien amicalement à toi.),
signature (Karim)
Je retiens
La lettre personnelle s'adresse à des proches: la famille, des
amis, etc.
Elle comporte 5 parties:
- Le lieu et la date
- La formule d'appel (ou d'entrée) :
Cher ami, Ma chère amie, Cher Driss, Chers parents...
- Le corps de la lettre (le contenu de la lettre)
- La formule finale:
Avec toutes mes amitiés, Amicalement à toi, Cordialement à toi,
Je pense à vous et vous embrasse.
- La signature de l'émetteur :
Ahmed, Nadia...
La formule d'appel varie selon la personne à qui
l'on s'adresse:
- Cher ami- Cher collègue- Cher père- Cher oncle...
- Ma chère amie- Ma chère cousine- Mon cher frère...
La formule d'attaque varie selon les circonstances:
- C'est avec joie que j'ai appris.............
- Merci pour ta gentille lettre...........
- C'est avec un immense chagrin que nous avons appris........
La formule de politesse:
- Toutes mes amitiés.
- Affectueusement.
- Cordialement.
- Bien à vous.
Lettre adressée à des parents
Marrakech, le 23 janvier 2005
Chers parents
Nous sommes arrivés à Marrakech hier matin.
Aujourd'hui, il a plu durant toute la journée. Résultat, les visites
de la place Jamaâ El Fna et de la Ménara ont été annulées. Nous
sommes restés dans l'auberge des jeunes où nous logeons.
D'après la météo, il fera beau demain. Nous irons faire des
randonnées dans la montagne.
Ne vous inquiétez pas; je passe des vacances agréables: j'ai fait
la connaissance de jeunes qui viennent de différentes régions du
Maroc. Nous avons très vite sympathisé.
Avez-vous des nouvelles de Younès? J'espère que lui aussi passe
de bonnes vacances à Agadir.
Je pense à vous et je vous embrasse.
Nawfal
Lettre de circonstance
La lettre de condoléances (décès)
Rabat, le 12 décembre 2004
Chère amie
Nous avons appris avec beaucoup de chagrin et d'affliction
le décès de votre regretté père survenu la semaine dernière.
Nous sommes désolés de ne pas avoir pu assister à
l'enterremenr. Nous espérons pouvoir compter sur votre
compréhension.
Nous vous présentons, chère amie, nos sincères condoléances
et nous implorons Dieu le tout-puissant d'accueillir le défunt
en sa sainte miséricorde.
Monsieur et Madame Bensaid
- Qui a écrit la lettre et à qui est-elle destinée?
→ Monsieur et Madame Bensaid à une amie.
- A quelle occasion la lettre a-t-elle été écrite?
→ Cette lettre a été écrite à l'occasion d'un décès.
- Quel est le sentiment qui prévaut dans cette lettre?
→ La tristesse
- Relève le lexique qui a un rapport avec la mort.
→ décès-chagrin-affliction-regretté père-enterrement-
condoléances-défunt.
Je retiens
Dans une correspondance, l'expéditeur et le destinataire
peuvent échanger des lettres de circonstance (remercier,
féliciter, inviter, présenter des voeux, des condoléances...)
- Lorsqu'on apprend le décès de quelqu'un, on adresse à sa
famille une lettre dans laquelle on lui présente ses
condoléances afin de lui montrer qu'on partage sa tristesse
et son malheur.
- Pour féliciter quelqu'un et lui présenter des voeux à l'occasion
d'un événement heureux, on lui écrit une lettre dans laquelle on
exprime sa joie et son bonheur.
Pour féliciter:
- Je suis heureux/ravi d'apprendre..........
- Nous vous adressons toutes nos félicitations pour......
Pour présenter ses voeux:
- Je te (vous) souhaite une bonne année.
- Tous mes voeux de bonheur!
- Recevez tous mes meilleurs voeux de santé et de prospérité.
Pour présenter ses condoléances:
- C'est avec une profonde émotion/tristesse que nous avons
appris la disparition de..........
- Nous vous présentons nos sincères condoléances.
Pour annoncer une naissance, un mariage ou un décès:
- Nous avons la joie/le plaisir de vous annoncer le/la.......
- Nous avons le (profonde) douleur de vous part du décès de....
La lettre de voeux (mariage)
Casa, le 4 juin 2006
Chers Youssef et Fadoua
J'ai appris avec une grande la nouvelle de votre mariage qui
sera célébré le 30 juin 2006, à El Jadida.
A l'occasion de cet événement heureux, je vous souhaite le
bonheur et beaucoup d'enfants.
Je viendrai assister à la fête de mariage pour partager avec
vous la joie.
Bien cordialement à vous.
Rajaâ
La lettre de voeux (nouvelle année)
Rabat, le 28 décembre 2004
Chère Touria
A l'occasion de la nouvelle année 2005, reçois tous mes
meilleurs voeux de bonheur, de santé, de prospérité, de
réussite et de longue vie.
Je me souviens toujours des moments agréables que
nous avons passés ensemble.
Je t'embrasse affectueusement.
Ton amie, Leïla
La lettre d'invitation
Cher ami
Je suis très heureux de t'inviter chez moi à l'occasion de
mon anniversaire qui aura lieu samedi 25 juin, à 3 heures
du soir.
Je compte beaucoup sur ta présence. N'oublie pas donc de
venir. Je t'attends.
A bientôt. Amitiés.
Samir
Lettre de réclamation
Barbillon, le 18/2/2005
Anne Morin
13, avenue des Mimosas
Barbillon
Tél: 01 23 45 679 Monsieur le directeur de
l'Etablissement Climatex,
55, Zone industrielle,
Babillon
Objet: Appareil en réparation
Monsieur,
Je vous ai confié le 10 novembre 2004 mon réfrigérateur pour
réparation. Quatorze semaines se sont écoulées depuis. Malgré
de nombreuses relances auprès de votre service après-vente, je
ne l'ai toujours pas récupéré.
Puisque vos services ne sont pas en mesure de le remettre en
état, je souhaiterais savoir si vous êtes à même de me proposer
une solution commerciale de remplacement.
Dans l'attente d'une réponse rapide de votre part, je vous prie
de croire, Monsieur, mes salutations distinguées.
Signature
- Quel est le genre de cette lettre?
→ Une lettre de réclamation.
- Qui est l'expéditeur et le destinataire de la lettre?
→ L'expéditeur:Anne Morin; le destinataire: le directeur
de l'Etablissement Climatex.
- Quel est l'objet de la lettre?
→ Appareil en réparation.
- Quand le réfrigérateur a-t-il été déposé pour réparation?
→ le 10 novembre 2004.
- Combien de temps s'est écoulé avant que Anne Morin ne
décide d'écrire au directeur de la société?
→ Quatorze semaines.
- Relève dans la lettre les phrases où l'auteur exprime son
insatisfaction.
→ - Quatorze semaines se sont écoulées depuis.
- Malgré de nombreuses relances auprès de votre service
après-vente, je ne l'ai pas toujours récupéré.
- Puisque vos services ne sont pas en mesure de le
remettre en état.
- Quelle solution Anne Morin propose-t-elle à la société si
le problème persiste?
→ Une solution de remplacement.
Je retiens
La lettre de réclamation fait partie de la lettre administrative.
Réclamer signifie demander avec insistance.
Pour être efficace, elle doit être courte et claire.
Voici la structure de la lettre de réclamation:
- Lieu et date
- Coordonnées de l'émetteur
- Coordonnées du destinataire
- Objet
- Corps de la lettre:
• Exposer clairement le problème qui est à l'origine
de la réclamation.
• Réclamer pour résoudre le problème.
- Formule de politesse
- Signature
Pour exprimer une réclamation:
- J'ai le regret de vous informer que...........
- Permettez-moi de contester/réclamer.........
- Je vous prie de tenir compte de ma plainte.......
Le curriculum vitae
Etat civil
Nom: Alami
Prénom: Aïcha
Date de naissance: 10 juin 1982 à Casablanca
Situation familiale: mariée sans enfant
Adresse: 32, Rue des tanneurs, Tanger.
Diplômes: - Certificat des études collégiales
- Diplôme de comptabilité de l'Ecole Biger à
à Casablanca.
Expérience 2001-2004: Vendeuse aux établissements
professionnelle: Chorouk à Casablanca.
Langues parlées: français, anglais
- Quel type d'informations apporte le curriculum vitae?
→ Etat civil, diplômes, expérience, langues parlées...
- Comment sont présentées ces informations?
→ Ces informations sont présentées sous forme de fiche.
- Y a-t-il un rapport entre la lettre et le curriculum vitae?
→ Oui. Le curriculum vitae est en relation avec l'emploi
demandé.
Je retiens
Le curriculum vitae (cv) est un document qu'on joint à
une demande de recrutement. Il comporte des
informations sur:
- l'état civil (nom, prénom, adresse, date de naissance,
situation de famille)
- les diplômes obtenus
- l'expérience professionnelle
- les langues maîtrisées
Le curriculum vitae est généralement accompagné d'une
photographie récente du postulant. Il permet à l'employeur
de choisir, parmi les candidats, celui dont le profil 'âge,
aptitudes, expérience, formation...) convient le mieux au
poste ou à l'emploi offert. Les dates sont présentées dans
un ordre chronologique.
Le cv doit être clair, précis, concis et complet.
L'argumentation
Difficultés constatées chez les élèves
1) D’ordre linguistique (voc, conj, syntaxe…)
Ex : - antériorité (par rapport au futur ou au
passé)
- discours indirect
Ce qui semble déterminant chez nos élèves, ce
n’est pas l’ignorance des structures ou des
éléments linguistiques à utiliser, mais c’est
l’incapacité à les retrouver pour les employer dans
un exercice qui n’est pas mécanique.
Le problème crucial qui n’a pas été résolu pour le
moment, c’est celui de trouver des moyens de faire
passer les élèves des connaissances passives aux
connaissances actives.
2) D’ordre technique et communicatif
- Pauvreté des idées exprimées dont les raisons
sont :
- Incapacité à trouver des idées.
▪ La non adéquation de la rédaction au sujet
posé (Hors sujet)
Raisons :
- Les élèves n’ont pas appris à lire le sujet.
- Les bornes du sujet sont oubliés par le travail
(l’élève n’a pas appris à revenir plusieurs fois au
sujet et à se demander s’il répond bien à ce qu’il
demande)
▪ Problème de composition du texte
(Rédaction sans introduction, sans conclusion, pas
d’enchaînement entre les paragraphes)
▪ Le niveau de langue n’est pas adapté à la
situation de communication.
▪ La logique du récit
(Si c’est un récit : telle information peut-elle être
donnée à tel moment ? Est-il logique qu’elle
apparaisse là, plutôt qu’avant ou après ? Etc.)
▪ Problème de la qualité du style
Les devoirs faits chez soi sont en général bâclés.
Les élèves ne sont pas sensibles à une
caractéristique de l’écrit à savoir qu’il est le produit
de nombreux remaniements.
▪ La rédaction ne correspond pas au genre de
texte demandé
(Narratif, informatif, descriptif, humoristique,
autobiographique…)
Les élèves n’ont pas une conscience claire et
caractéristique de chaque forme d’écrit. Comme ils
ont rarement analysé les textes sous cet angle, ils
ne savent pas en produire d’autres.
▪ La présentation matérielle du sujet qui
laisse à désirer
(Pas de marge, pas de paragraphes…)
Que faire ?
1) Pour améliorer les problèmes
linguistiques, on peut faire faire des exercices
correctifs et même les individualiser. Il faut
savoir cependant qu’on ne résout pas
complètement le problème. Résoudre
complètement
Ce problème ne dépend pas uniquement du
professeur dans sa classe. Il faudrait d’autres
facteurs qui ne dépendent pas de lui. Ex : bain
linguistique (discussion avec les francophones…).
On peut même sensibiliser les élèves à la manière
d’utiliser leurs connaissances à travers toutes les
leçons par des rappels bienvenus.
2) Essayer d’annoter les copies.
3) Surveiller et valoriser l’autocorrection
(individuelle)
Ex : soit ne noter qu’après la correction, soit
rajouter des points quand ça a été bien corrigé.
4) Il faudrait aller de l’analyse à la production
(Si on veut faire écrire un article de journal, il
serait logique d’en faire analyser un avant, du
point de vue de ses caractéristiques d’écriture :
dans un article, on donne le maximum
d’informations dans un minimum de lignes ;ceci
signifie que les phrases de compte rendu sont très
complexes et qu’elles comprennent de nombreux
groupes (compléments de temps, de lieu, de
manière, de cause, de conséquence, qui
contiennent aussi beaucoup de relatives
explicatives).
5) Valoriser (noter positivement) toutes les
réalisations intéressantes que l’on constate
à condition qu’il ne s’agisse pas de placement de
phrases ou de mots mal adaptés au devoir.
6) Donner plus d’importance à l’amélioration
du niveau de l’élève par rapport à lui-même
qu’à la valeur relative de cet élève par rapport à la
classe.
7) Développer dans certains entraînements la
recherche d’idées. Ex : le Brainstorming.
1) D’ordre linguistique (voc, conj, syntaxe…)
Ex : - antériorité (par rapport au futur ou au
passé)
- discours indirect
Ce qui semble déterminant chez nos élèves, ce
n’est pas l’ignorance des structures ou des
éléments linguistiques à utiliser, mais c’est
l’incapacité à les retrouver pour les employer dans
un exercice qui n’est pas mécanique.
Le problème crucial qui n’a pas été résolu pour le
moment, c’est celui de trouver des moyens de faire
passer les élèves des connaissances passives aux
connaissances actives.
2) D’ordre technique et communicatif
- Pauvreté des idées exprimées dont les raisons
sont :
- Incapacité à trouver des idées.
▪ La non adéquation de la rédaction au sujet
posé (Hors sujet)
Raisons :
- Les élèves n’ont pas appris à lire le sujet.
- Les bornes du sujet sont oubliés par le travail
(l’élève n’a pas appris à revenir plusieurs fois au
sujet et à se demander s’il répond bien à ce qu’il
demande)
▪ Problème de composition du texte
(Rédaction sans introduction, sans conclusion, pas
d’enchaînement entre les paragraphes)
▪ Le niveau de langue n’est pas adapté à la
situation de communication.
▪ La logique du récit
(Si c’est un récit : telle information peut-elle être
donnée à tel moment ? Est-il logique qu’elle
apparaisse là, plutôt qu’avant ou après ? Etc.)
▪ Problème de la qualité du style
Les devoirs faits chez soi sont en général bâclés.
Les élèves ne sont pas sensibles à une
caractéristique de l’écrit à savoir qu’il est le produit
de nombreux remaniements.
▪ La rédaction ne correspond pas au genre de
texte demandé
(Narratif, informatif, descriptif, humoristique,
autobiographique…)
Les élèves n’ont pas une conscience claire et
caractéristique de chaque forme d’écrit. Comme ils
ont rarement analysé les textes sous cet angle, ils
ne savent pas en produire d’autres.
▪ La présentation matérielle du sujet qui
laisse à désirer
(Pas de marge, pas de paragraphes…)
Que faire ?
1) Pour améliorer les problèmes
linguistiques, on peut faire faire des exercices
correctifs et même les individualiser. Il faut
savoir cependant qu’on ne résout pas
complètement le problème. Résoudre
complètement
Ce problème ne dépend pas uniquement du
professeur dans sa classe. Il faudrait d’autres
facteurs qui ne dépendent pas de lui. Ex : bain
linguistique (discussion avec les francophones…).
On peut même sensibiliser les élèves à la manière
d’utiliser leurs connaissances à travers toutes les
leçons par des rappels bienvenus.
2) Essayer d’annoter les copies.
3) Surveiller et valoriser l’autocorrection
(individuelle)
Ex : soit ne noter qu’après la correction, soit
rajouter des points quand ça a été bien corrigé.
4) Il faudrait aller de l’analyse à la production
(Si on veut faire écrire un article de journal, il
serait logique d’en faire analyser un avant, du
point de vue de ses caractéristiques d’écriture :
dans un article, on donne le maximum
d’informations dans un minimum de lignes ;ceci
signifie que les phrases de compte rendu sont très
complexes et qu’elles comprennent de nombreux
groupes (compléments de temps, de lieu, de
manière, de cause, de conséquence, qui
contiennent aussi beaucoup de relatives
explicatives).
5) Valoriser (noter positivement) toutes les
réalisations intéressantes que l’on constate
à condition qu’il ne s’agisse pas de placement de
phrases ou de mots mal adaptés au devoir.
6) Donner plus d’importance à l’amélioration
du niveau de l’élève par rapport à lui-même
qu’à la valeur relative de cet élève par rapport à la
classe.
7) Développer dans certains entraînements la
recherche d’idées. Ex : le Brainstorming.
1) D’ordre linguistique (voc, conj, syntaxe…)
Ex : - antériorité (par rapport au futur ou au
passé)
- discours indirect
Ce qui semble déterminant chez nos élèves, ce
n’est pas l’ignorance des structures ou des
éléments linguistiques à utiliser, mais c’est
l’incapacité à les retrouver pour les employer dans
un exercice qui n’est pas mécanique.
Le problème crucial qui n’a pas été résolu pour le
moment, c’est celui de trouver des moyens de faire
passer les élèves des connaissances passives aux
connaissances actives.
2) D’ordre technique et communicatif
- Pauvreté des idées exprimées dont les raisons
sont :
- Incapacité à trouver des idées.
▪ La non adéquation de la rédaction au sujet
posé (Hors sujet)
Raisons :
- Les élèves n’ont pas appris à lire le sujet.
- Les bornes du sujet sont oubliés par le travail
(l’élève n’a pas appris à revenir plusieurs fois au
sujet et à se demander s’il répond bien à ce qu’il
demande)
▪ Problème de composition du texte
(Rédaction sans introduction, sans conclusion, pas
d’enchaînement entre les paragraphes)
▪ Le niveau de langue n’est pas adapté à la
situation de communication.
▪ La logique du récit
(Si c’est un récit : telle information peut-elle être
donnée à tel moment ? Est-il logique qu’elle
apparaisse là, plutôt qu’avant ou après ? Etc.)
▪ Problème de la qualité du style
Les devoirs faits chez soi sont en général bâclés.
Les élèves ne sont pas sensibles à une
caractéristique de l’écrit à savoir qu’il est le produit
de nombreux remaniements.
▪ La rédaction ne correspond pas au genre de
texte demandé
(Narratif, informatif, descriptif, humoristique,
autobiographique…)
Les élèves n’ont pas une conscience claire et
caractéristique de chaque forme d’écrit. Comme ils
ont rarement analysé les textes sous cet angle, ils
ne savent pas en produire d’autres.
▪ La présentation matérielle du sujet qui
laisse à désirer
(Pas de marge, pas de paragraphes…)
Que faire ?
1) Pour améliorer les problèmes
linguistiques, on peut faire faire des exercices
correctifs et même les individualiser. Il faut
savoir cependant qu’on ne résout pas
complètement le problème. Résoudre
complètement
Ce problème ne dépend pas uniquement du
professeur dans sa classe. Il faudrait d’autres
facteurs qui ne dépendent pas de lui. Ex : bain
linguistique (discussion avec les francophones…).
On peut même sensibiliser les élèves à la manière
d’utiliser leurs connaissances à travers toutes les
leçons par des rappels bienvenus.
2) Essayer d’annoter les copies.
3) Surveiller et valoriser l’autocorrection
(individuelle)
Ex : soit ne noter qu’après la correction, soit
rajouter des points quand ça a été bien corrigé.
4) Il faudrait aller de l’analyse à la production
(Si on veut faire écrire un article de journal, il
serait logique d’en faire analyser un avant, du
point de vue de ses caractéristiques d’écriture :
dans un article, on donne le maximum
d’informations dans un minimum de lignes ;ceci
signifie que les phrases de compte rendu sont très
complexes et qu’elles comprennent de nombreux
groupes (compléments de temps, de lieu, de
manière, de cause, de conséquence, qui
contiennent aussi beaucoup de relatives
explicatives).
5) Valoriser (noter positivement) toutes les
réalisations intéressantes que l’on constate
à condition qu’il ne s’agisse pas de placement de
phrases ou de mots mal adaptés au devoir.
6) Donner plus d’importance à l’amélioration
du niveau de l’élève par rapport à lui-même
qu’à la valeur relative de cet élève par rapport à la
classe.
7) Développer dans certains entraînements la
recherche d’idées. Ex : le Brainstorming.
L'abandon scolaire
L’abandon scolaire est un problème sans frontières qui affecte
plusieurs sociétés et communautés dans le monde entier. Ses effets
peuvent être très graves, contribuant à l’analphabétisme répandu, au
chômage et au crime.
L’ampleur du problème
Selon une recherche de l’UNESCO (L’Organisation des Nations unies
pour l’éducation, la science et la culture) de l’année 2004, le taux
d’abandon scolaire au Maroc est parmi le plus haut dans tous les pays
Arabes et il est classé second en se limitant à l’ensemble des pays du
Maghreb, après le taux dela Mauritanie.
Le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), dans
le rapport national 2005, rapporte que le taux des filles scolarisées est
nettement inférieur à celui des garçons. Par ailleurs, l’abandon scolaire
enregistre des taux élevés, parmi les filles, surtout quand il s’agit des
zones rurales.
Pourtant, pendant les dernières années, le Maroc a obtenu des
résultats très encourageants en termes de taux de scolarisation et de
l’égalité entre filles et garçons.
Le phénomène d’abandon scolaire est très complexe. Par conséquent,
il très difficile d’identifier exactement ses causes et élaborer une liste
exhaustive des raisons qui amènent les enfants à quitter l’école.
La recherche réalisée par l’UNICEF au Maroc dans l’année 2004 a
identifié les principales causes d’abandon scolaire, et les a regroupé
dans deux catégories : les causes extra scolaires et les causes intra
scolaires.
Les causes extra scolaires
- La faiblesse du revenu familial (situation économique) ;
- Le travail des enfants;
- L’état de santé de l’élève ;
- Les problèmes familiaux (séparation des parents, divorce..) ;
- L’analphabétisme des parents;
- L’attitude négative des parents vis-à-vis de l’école ;
- L’éloignement des écoles et des collèges;
- Le mariage précoce des filles ;
Les causes intra scolaires
Les causes intra scolaires sont liées au système éducatif défaillant qui
empêche les enfants à poursuivre leurs études.
Les causes intra scolaires identifiées au Maroc par UNICEF sont:
- échec scolaire qui amène à un absentéisme répété;
- mauvaises relations enseignant-élèves
(inégalité/violence/exploitation…) ;
- manque de matériel pédagogique/ inadaptation de l’infrastructure ;
- démotivation / absentéisme des enseignants/ ;
- manque d’activités para scolaires et ludiques ;
Quels sont les effets d’abandon scolaire?
Le premier effet de l’abandon scolaire est l’analphabétisme des jeunes
et de toute la population. Une conséquence directe de
l’analphabétisme est le problème du chômage.
L’abandon scolaire et le chômage mènent à une augmentation de la
délinquance juvénile, qui augmente le taux de crime.
Quels sont les stratégies de lutte conte l’abandon scolaire au
Maroc ?
Vu la complexité du problème et son interconnexion avec plusieurs
aspects de la société, l’identification des stratégies efficaces de lutte
contre l’abandon scolaire est une tache difficile. Pourtant, sur la base
des expériences des programmes réalisés au Maroc dans les dernières
années, trois points essentiels peuvent être cités. D’abord la nécessité
d’une approche systémique, c’est-à-dire de mettre l’accent sur les
interrelations entre les acteurs (les élèves, les familles, les
professeurs et les directeurs des écoles, les décideurs des ministères,
les associations locales etc.) plutôt que de les isoler. Puis la nécessité
d’une approche participative qui considère les élèves comme
premières partenaires d’actions, en écoutant leurs besoins et leurs
propositions. En fin l’importance de prévenir au lieu de remédier, à
travers des pistes d’interventions spécifiques de prévention de
l’abandon scolaire.
Phénomène de surcharge des classes :
un problème à prendre au sérieux
Insuffisance des capacités d'accueil, manque
de visibilité... les causes du phénomène sont
légion.
La surcharge des classes figure à la tête des
obstacles majeurs à la réforme du système
scolaire marocain. Ce qui rend difficile la
tâche de l’enseignant.
Les élèves ne peuvent pas prétendre à une
éducation de qualité. Tel est le constat
général de certains enseignants. Le
phénomène de surcharge n'est que la partie
apparente de l'iceberg.
Le surpeuplement des classes inquiète les
parents comme les enseignants ; ces
derniers, habitués à des classes de trente
élèves, se retrouvent aujourd'hui face à des
effectifs de quarante à cinquante élèves par
classe. Ils estiment qu'enseigner est devenu
un véritable calvaire quotidien à cause de ce
problème.
Les parents d’élèves croient dur comme fer
que ce phénomène va affecter à la fois
l'opération d'apprentissage et le rapport
élève/enseignant. Ils sont parfaitement
conscients que leurs petits ne pourront pas
apprendre grand-chose en ces conditions. Le
ministère de tutelle est responsable de cet
état de fait.
Le slogan choisi pour marquer cette année
scolaire «Pour une école de réussite» ne
semble absolument rien dire pour les
parents d'élèves et les enseignants. La
réussite ne rime pas avec la surcharge qui
étouffe certains établissements.
Le système éducatif et ses représentants
sont porteurs d'une politique éducative
prometteuse, mais affaiblie par l'insuffisance
au niveau des moyens, le manque de
rigueur dans la gestion, de clarté et de
visibilité dans les objectifs à court et à long
terme.
Il faudra prendre des mesures urgentes
pour trouver les solutions adéquates à ce
problème.
Ecole privée - école publique, le grand
décalage
Ni surcharge de classe, ni manque de corps
enseignant, les écoles privées offrent des
conditions pédagogiques nettement plus
convenables aux élèves. Et nombreux sont
les parents qui ont opté pour l'enseignement
privé malgré les coûts relativement élevés.
Le programme enseigné n'est pas le même
que celui dispensé dans nos écoles
publiques, les moyens pédagogiques mis à
la disposition de l'élève sont plus importants
et les enseignants sont motivés et de plus
en plus disponibles.
Tout compte fait, entre le discours
triomphaliste et optimiste des responsables
de l'Education nationale et le tableau
désolant qu'offrent nos écoles, fait de
classes surchargées et d'enseignants
manquant à l'appel et démotivés, le fossé
est très profond et renseigne, plus ou
moins, sur le mode de gestion de l'un des
secteurs les plus sensibles.
Enseignement de la langue
française : le niveau de
l’école publique pointé du
doigt
Classes surchargées, volume horaire
insuffisant réservé à
la langue française, généralisation de
l’arabisation au niveau
de l’enseignement de toutes les matières,
manque de professeurs, sont, entre autres,
des conditions défavorables qui ne
permettent pas d’assurer une bonne qualité
d’enseignement de cette langue.
Certains enseignants recourent à la langue
arabe dans les cours de français. Cela aura
des répercussions négatives sur le niveau
des élèves.
La plupart de nos étudiants et élèves sont
loin d’être capables de parler cette langue,
alors que dire de la maîtriser!
Acquérir la langue de Molière n’est pas une
tâche aisée, car plusieurs facteurs doivent
contribuer à cet apprentissage. A
commencer par un cursus scolaire
consistant à partir des classes primaires.
Afin de pallier cette baisse de niveau, il faut
commencer par le primaire. Le programme
conçu au primaire doit être conforme au
vécu et au contexte socio-culturel de
l’enfant marocain. Contrairement aux écoles
publiques, les écoles privées disposent de
plusieurs atouts pour attirer les clients. Pour
réduire l’écart entre les écoles privées et les
écoles publiques, il faut motiver celles-ci.
Par ailleurs, on assiste à une véritable crise
de lecture. Les jeunes ne lisent plus avec
l’avènement d’Internet. A vrai dire, les
élèves doivent être conscients du rôle de la
lecture dans le développement de leurs
compétences linguistiques et stylistiques.
Pour leur part, les parents doivent
contribuer à ce développement en
encadrant leurs enfants dans le choix des
livres pour susciter le plaisir de lire. A son
tour, l’enseignant joue un rôle déterminant
à cet égard.
Il va falloir que la lecture devienne une
habitude dans la vie d’un écolier et des
parents. Il faut redynamiser les
bibliothèques et les bibliothèques-classes.
D’ailleurs, il n’y a pas mieux que la lecture
pour apprendre une langue étrangère.
L’accompagnement pédagogique des
parents pour leurs enfants est d’une
importance majeure dans l’orientation,
l’aide et le suivi du cursus scolaire de
l’élève.
Le français, rarement au top dans les
écoles publiques
Il faut avouer que la langue française n'est pas enseignée dans
les meilleures conditions dans les établissements publics.
Le problème de la langue française est un fait qu'il faut vite
résoudre. La mauvaise maîtrise du français affectera les élèves
plus tard au supérieur lorsque tous les cours seront quasiment
dispensés en français et aussi lorsqu'ils seront confrontés à
passer des entretiens d'embauche.
Le Maroc serait-il un foyer de corruption? L'Afrique est un continent
fortement touché par le phénomène, mais l'honneur de notre pays est
encore sauf. Il ne figure pas parmi les pays les plus corrompus classés
par Transparency International. Et pourtant, on n'est pas loin de la
ligne rouge …Etat des lieux…
Aucun pays n'est entièrement exempt de corruption. Mais lorsque
celle-ci prend de fortes proportions, elle risque de freiner la croissance
économique et de contrarier les efforts fournis pour instaurer une
bonne gouvernance. Elle entraîne la dégénérescence générale du tissu
social. Véritable pieuvre dont les tentacules s'étendent à toutes les
catégories sociales (nantis, pauvres, hommes, femmes, intellectuels
et illettrés), la corruption a tendance à se banaliser et à passer de
statut de crime à celui de pêché véniel...
Une habitude vécue au quotidien…
Deux personnes nécessiteuses ont voulu manifester leur
reconnaissance envers mes services au sein du journal. La première
est une femme dont l'enfant est handicapé, abandonnée par son mari,
n'ayant aucune ressource matérielle et ne pouvant pas subvenir aux
besoins de sa famille par le travail à cause de la responsabilité de son
enfant malade. Elle voulait publier une annonce dans le journal, une
demande d'aide matérielle pour soigner son petit garçon. Elle trouva
le moyen de me glisser un billet pour s'assurer de la publication de
l'annonce. Son raisonnement n'a rien de surprenant: «on m'a
recommandé de donner un pot de vin si je veux obtenir gain de
cause. D'ailleurs je dois faire la même chose là ou je vais sinon on ne
m'adressera même pas la parole».
Le deuxième cas est celui d'un type pas plus fortuné et qui élevait un
volatile voyageur. Il voulait publier un article à son sujet (l'événement
est vieux et les souvenirs s'effacent…), la récolte des informations
faite, l'homme remercia en offrant la main, ce qui lui permit de mettre
un billet froissé de 20 dirhams. Il balbutia, face à la révolte que son
geste suscita, que c'était juste une manière de dire merci et d'offrir
«le café» du matin. Les petites gens se sont habituées à tendre des
billets là où elles vont afin de trouver une réponse favorable à leurs
requêtes. Le bakchich reste leur faire-valoir et leur manière de se
frayer un chemin dans l'administration et même dans la société, en
dépit de leur situation matérielle généralement précaire.
Dans les hôpitaux publics, la pratique s’est confortablement installée
depuis longtemps. Les nécessiteux ne peuvent s'offrir des soins dans
les structures privées et se trouvent confrontés à l'avidité de certains
agents de la santé (pratique certes de moins en moins courante), ce
qui les oblige à «graisser la patte» afin d'amoindrir les frais des soins,
d'écourter le temps d'attente ou de s'attirer la pitié du corps infirmier
en cas d'hospitalisation. Said, soudeur de métier, dont la femme avait
accouché dans un hôpital public réputé de la capitale économique,
raconte avec amertume les souvenirs de l'hospitalisation de son
épouse: «On m'a demandé d'acheter des gants, de l'éther, des fils
chirurgicaux si je voulais que ma femme se fasse faire ses points de
suture. On m'assura que le matériel manquait mais je n'en crus rien.
Le matériel manque toujours quand on est pauvre. Comme je n’avais
pas de quoi payer le matériel demandé, je me suis débrouillé à ma
manière et je vis des ustensiles surgir comme par enchantement et un
peu plus de douceur envers ma petite famille». Des situations qui
convergent vers une même réalité: donner pour recevoir. Et le
phénomène se vulgarise au point d'entrer dans les mœurs et devenir
une pratique courante, souvent au vu de tout le monde.
Si la corruption se développe sans entrave, la démocratie peut
difficilement s'épanouir, la liberté se répandre, la justice prévaloir.
Depuis quelques années, les efforts accomplis à l'échelle nationale
pour combattre la corruption et encourager la transparence prennent
de l'ampleur, parce que l'on comprend mieux le coût politique,
économique et social de la corruption. Parmi les principales instances
établies pour faire face à ce phénomène, il y a l'Instance Centrale de
Prévention de la Corruption (ICPC).
Un Observatoire
de suivi et d'évaluation
La corruption constitue une vraie problématique politique de
développement dont la portée, la forme et les causes sont multiples,
et se traduisent par des effets néfastes sur la stabilité et la sécurité
des sociétés.
Conscients de ce fait, les pays du monde entier ont adopté un
consensus international autour de la nécessité d'une approche globale
anti-corruption qui s'est concrétisée notamment par l'adoption de la
Convention des Nations Unies contre la Corruption. Cette dernière
constitue actuellement le principal référentiel pour la mise en œuvre
des mesures préventives et l'exploration des voies de la coopération
internationale requise pour asseoir les fondements d'un système
national de transparence.
C'est dans cette optique que le Maroc a ratifié cette convention et a
créé l'ICPC qui, en tant que nouveau cadre national d'appui au
dispositif institutionnel de lutte contre la corruption, présente des
spécificités la prédisposant à s'acquitter des missions qui lui sont
assignées.
« L'Instance centrale de Prévention de la Corruption, comme son nom
l'indique clairement, est avant tout chargée d'une mission de
prévention de la corruption et à ce titre elle a pour rôle principal de
contribuer à l'édification d'un véritable Système National d'Intégrité»,
déclare Abdesselam Aboudrar, président de l'ICPC.
Créée en 2007, l’Instance a essentiellement pour mission de
«coordonner, de superviser et d'assurer le suivi de la mise en œuvre
des politiques de prévention de la corruption, de recueillir et de
diffuser les informations dans ce domaine», article 2 du décret n 2-
05-1228 du 13 mars 2007 instituant l'ICPC.
Outre la coordination et le suivi, cette Instance est chargée également
de proposer au gouvernement les grandes orientations pour une
politique de prévention de la corruption, notamment en matière de
coopération entre le secteur public et privé. Elle a aussi pour tâche de
contribuer, en coopération avec les administrations et les organismes
concernés, au développement de la coopération internationale en
matière de prévention de la corruption et de collecter toutes les
informations en relation avec le phénomène de la corruption et gérer
la base de données afférente.
Pour exécuter ses tâches, l'ICPC a procédé, dans un premier temps, à
élaborer un premier diagnostic de la situation de la corruption au
Maroc assorti d'une première évaluation des efforts consentis en
matière de lutte contre la corruption. Il en ressort que la corruption
est largement répandue et touche plusieurs secteurs.
Toujours dans le cadre de ses missions de suivi et d'évaluation,
l'Instance a procédé à une étude d'évaluation du Programme d'Action
du Gouvernement en matière de Lutte contre la Corruption. Elle a
relevé l'importance des réalisations et l'existence de certaines
insuffisances qui interpellent la mise en place d'un support stratégique
clarifié et d'un plan d'action adéquat pour la lutte contre ce
phénomène.
C'est dans ce cadre que l'Instance a procédé à l'élaboration de la
Matrice des projets du plan d'action de la commission exécutive. Cette
matrice comporte en effet plusieurs orientations stratégiques afin
d'évoluer et d'approfondir les connaissances en matière de lutte
contre la corruption.
À partir de ces différentes orientations, il a été extrait un plan d'action
de l'Instance 2009/2010. Ce dernier s'articule autour de plusieurs
objectifs. Il s'agit entre autres de la mise en place d'une base de
données relative au phénomène de la corruption et l'élaboration d'un
premier diagnostic sur la corruption au Maroc, de l'appréciation du
niveau de transparence dans la gestion publique, le suivi et
l'évaluation de l'intégrité dans la gestion des affaires publiques,
l'évaluation de l'efficience des organes et mécanismes de contrôle et
de reddition des comptes ainsi que l'appréciation de l'exécution des
lois et jugements en matière de moralisation et de lutte contre la
corruption.
Un cadre de consultation et de proposition
En sa qualité d’instance de consultation et de proposition, telle que
prévue par les dispositions du décret du 13 mars 2007, l'ICPC s'est
impliquée dans l'accompagnement de certains projets en cours
d'élaboration et la formulation de certaines propositions prioritaires. Il
s'agit en effet de deux demandes de consultation, durant le premier
semestre de l'année en cours, l'une de la part du Ministère de la
Justice sur le projet de la réforme de la justice, et l'autre concernant
le Ministère de l'Intérieur sur le régime spécifique des marchés des
collectivités locales.
S'agissant de la réforme de la justice, l'Instance a transmis au
Ministère de la Justice sa perception sous forme de grandes
orientations issues des conventions et standards internationaux et
conformes aux exigences de la prévention de la corruption.
En ce qui concerne le projet du décret relatif au marché des
collectivités locales, l'Instance a tenu à valoriser les innovations
introduites par ce projet, tout en insistant sur la nécessité de le
renforcer par des dispositions visant a atténuer le pouvoir
discrétionnaire du maître d'ouvrage, à garantir l'indépendance du
comité de suivi et son ouverture à d'autres sensibilités telles que
l'ICPC et à renforcer les dispositions relatives à la simplification des
procédures.
Côté proposition, et au terme de la première évaluation du dispositif
juridique et institutionnel national en matière de lutte contre la
corruption, l'instance a identifié les propositions prioritaires dont la
mise en œuvre pourrait être entamée à court terme, il s'agit donc de
l'adoption d'un dispositif légal destiné à dynamiser le principe de la
dénonciation de la corruption, de la mise en place de mesures
juridiques destinées à renforcer l'accès à l'information et à la
documentation et de La mise en place d'un système de contrôle de
gestion interne.
Dans le même contexte, l'Instance a veillé à l'utilisation des divers
canaux de communication pour rendre compte des mesures adoptées
en matière de lutte contre la corruption, à l'analyse de l'impact des
textes juridiques portant sur la transparence et l'intégrité et à ne
jamais se suffire du référentiel juridique et institutionnel comme
entrée unique pour la lutte contre la corruption et mener en parallèle
une action de combat contre le phénomène de l'impunité.
Un espace de coopération et de partenariat
Dans l'optique de la constitution d'une coalition objective pour la lutte
contre la corruption, l'Instance se rapproche des différents milieux et
organismes éligibles à la coopération et au partenariat.
Sur le plan national, l'Instance entreprend des contacts avec le
Ministère de la Santé, de l'Equipement et Transports, de l'Economie et
Finances, de l'Industrie, Commerce et Technologies Nouvelles, de
l'Intérieur, de la Justice, de Diwan al Madhalim, de l'Administration de
Douanes ainsi que Transparency Maroc.
Sur le plan international, l'Instance se rapproche à la fois de la
Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unis Contre
la Corruption, l'Organisation de la Coopération du Développement
Economique (OCDE), du groupe de la Banque Mondiale et du Réseau
Arabe pour la lutte contre la corruption, ce qui lui permet de s'assurer
de l'existence de possibilités prometteuses de coopération ou de
partenariat.
Pour le traitement des plaintes reçues et leur transmission
conformément aux dispositions de l'article 2 du Décret du 13 mars
2007, l'Instance a reçu 37 plaintes dont 17 (36%) ne concernent pas
des actes susceptibles d'être qualifiés d'actes de corruption
juridiquement condamnables.
Le classement des plaintes en fonction des actes supposés être
commis laissent apparaître d'une part que ces derniers prennent la
forme de corruption, extorsion, détournement de fonds, trafic
d'influence, avantages illicites et, d'autre part, qu'ils concernent de
larges secteurs et couvrent la majorité des régions du Royaume.
La conciliation du public
avec l'administration
M. Azzeddine Akesbi, secrétaire général adjoint de Transparency
Maroc à Casablanca, nous résume ainsi la situation actuelle du Maroc
en matière de corruption: «La corruption a été fort longtemps niée,
considérée comme tabou. Il a bien fallu reconnaître l'évidence: le fait
que le Maroc soit exposé à une corruption endémique. C'est-à-dire
une corruption qui touche la majorité des secteurs de l'administration,
des secteurs sociaux et des institutions. Ce constat est
malheureusement établi à partir de plusieurs sources, enquêtes et
sondages. L'indice de perception de la corruption rendu public
annuellement par Transparency International conserve ainsi pour le
Maroc en 2008 la même note de 3,5 sur 10 qu'il avait obtenue en
2007. Avec cette note, il se trouve à la 9ème position parmi 15 pays
arabes. Le Baromètre Mondial de la Corruption basé sur l'expérience
des ménages a indiqué, en 2006, un taux de 60% des ménages
marocains qui ont déclaré avoir versé des pots-de-vin au cours de
l'année précédente. Sur le plan sectoriel, les services publics qui se
trouvent dans une situation critique sont la justice, la santé, la police
et les départements d'administration courante qui obtiennent tous un
score au moins de 4 sur 5, soit très proche du plafond. L'enquête du
Baromètre 2009 confirme ce constat en soulignant aussi la gravité de
la corruption en rapport au foncier».
Face à ces statistiques alarmantes, le Maroc a créé son instance de
lutte contre la corruption qui vise la réconciliation de l'administration
avec les citoyens et ce par l'amélioration de leurs rapports respectifs.
M. Akesbi nous fournit le bilan des réalisations de l'ICPC: « Il faudra
un minimum de temps et de recul pour porter une appréciation
correcte sur le travail de l'instance en rapport avec ses missions et
ses attributions. Il y a lieu cependant de souligner que le
gouvernement précédent avait refusé des propositions de
Transparency Maroc visant à donner à l'ICPC l'attribution de
l'investigation et une large autonomie d'action et financière. A noter
aussi que l'instance vient juste de recevoir son budget de l'année
2009.
En fait, la mise en place de l'Instance rentre dans le cadre de
l'application de la convention des Nations-Unies de lutte contre la
corruption, ratifiée par le Maroc en 2007. Celle-ci fait l'objet d'un suivi
et d’une évaluation dans sa globalité au niveau national et
international. Le gouvernement, l'instance et toutes les parties
concernées, chacun à son niveau de responsabilité, sont tenus à une
obligation de résultat et à rendre compte de leur action. A signaler
que deux enquêtes réalisées en 2008 et 2009 respectivement sur un
échantillon d'investisseurs (ICPE) et des ménages (Baromètre mondial
de la corruption) soulignent fortement l'inefficacité de l'action en
matière de lutte contre la corruption, avec un taux de 64% d'opinion
défavorable».
L'association marocaine de lutte contre la corruption (Transparency
Maroc) créée le 6 janvier 1996, a mis en place un Centre d'Assistance
Juridique Anti-Corruption dans le but d'assister et d'orienter les
personnes témoins ou victimes de la corruption. L'Observatoire de la
corruption et du développement de la transparence au Maroc a été
créé par l'Association marocaine de lutte contre la corruption
Transparency Maroc, avec l'appui et le soutien financier de
l'Ambassade des Pays- Bas au Maroc.
«Transprency Maroc joue un rôle important au sein de la société civile
et en relation avec toutes les parties concernées, affirme encore M.
Akesbi. Elle a joué un rôle actif -avec le collectif associatif de lutte
contre la corruption- dans le plaidoyer qui a abouti à la ratification de
la convention sur la corruption ainsi que dans l'adoption du plan
d'action du gouvernement -inspiré en partie du manifeste et de la
stratégie de TM- et de la mise en place de l'instance. Elle est présente
depuis sa création sur le volet de la sensibilisation et de l'éducation.
Une convention avec le ministère de l'éducation et plusieurs
programmes de formation et de recherche ont été mis en place
(enquêtes d'intégrité, étude sur la gouvernance et le financement de
l'école primaire, AEW système national d'intégrité…). Transparency
Maroc à des études et enquêtes internationales comme la source kook
arabe ou celle du budget ouvert (open budget). Dans le domaine de
l'information, elle a mis en place un observatoire de la corruption et
un centre d'aide aux victimes de la corruption (CAJAC) qui
commencent à être très utiles…
Son action a été reconnue d'utilité sociale avant d'être reconnue
récemment d'utilité publique après 13 ans d'existence. Les acquis
réalisés sont appréciables, un chemin a été parcouru depuis le départ
marqué par un refus des autorités de la reconnaître et de faire tomber
le tabou. Cependant, il reste beaucoup à faire. Les marocains veulent
des résultats tangibles en matière de lutte contre la corruption… Le
défi qui est posé c'est de faire en sorte que notre action puisse se
traduire en améliorations tangibles pour les citoyens.
Malheureusement, les marocains consultés par sondages considèrent
que la politique de lutte contre la corruption dans le pays n'est pas
très efficace à ce jour. Les indices du terrain semblent même
confirmer une banalisation de la corruption dans tous les domaines».
Aucun domaine public n'est épargné par cette nécrose sociale. Mais
certains secteurs sont plus touchés que d'autres : «Certains domaines
sont jugés encore plus corrompus que d'autres, affirme encore M.
Azzeddine Akesbi. Selon les dernières enquêtes, notamment du
baromètre 2009 nous trouvons la police, le système judicaire, la santé
et les service liés au foncier. En 2009, 90% des ménages considèrent
que le paiement des pots-de vin aux autorités chargées du foncier
pour obtenir des faveurs est un problème sérieux à très sérieux. Je
vous livre le degré d'affectation de la corruption en %, le chiffre 1
traduisant une absence de corruption, le chiffre 5 signifie
extrêmement corrompu.
Comparaison des scores 2009-2006:
Baromètre 2006 Baromètre 2009
Partis politiques 3.5 3,5
Parlement/législatif 3.5 3,7
Secteur privé 3.2 3,2
Système judiciaire 4.0 4,1
Médias 3.0 2,7
En 2006, 3% considèrent que le gouvernement est très efficace dans
la lutte contre la corruption et 17% efficace (20% pour les deux).
39% considèrent qu'il ne lutte pas contre la corruption et 23% ne
lutte pas du tout (soit 62% pour les deux)
15% considèrent que le gouvernement encourage la corruption. Ces
statistiques prouvent que la perception du phénomène de la
corruption diffère d'un individu à l'autre mais qu'un nombre élevé des
interrogés se montrent sceptiques quand aux efforts fournis pour la
lutte anti-corruption».
L'avis des uns et des autres
« Avez-vous déjà donné des pots de vin, en avez-vous reçu?», une
question embarrassante qui laisse voir des réponses qui se
ressemblent. Des pots de vin, on en a, pour la plupart, donné un jour
ou l'autre, voire fréquemment. En avoir reçu a causé de l'embarras et
soutiré des sourires chez certains, réponses vagues par-ci, et négation
convaincue chez les autres. S. N a accepté de donner son avis en
refusant de dévoiler sa fonction: «j'ai souvent glissé des billets pour
faciliter les démarches administratives, comme dans l'arrondissement
(mouqataa). Pour accélérer la procédure, on est obligé de donner de
l'argent. L'obtention des documents (extraits d'acte de naissance, de
mariage, divorce, surtout pour les MRE qui n'ont pas le temps de
régler leurs affaires administratives, pousse les concernés à “payer”.
Le Service des mines est aussi corrompu, quoique moins qu'avant vue
la nouvelle réglementation d'obtention du permis de conduire. On
trouve aussi la police de circulation, la santé publique et même privée
(pour éviter les longues files d'attente)». A la question de savoir
pourquoi décrier la corruption alors que lui-même la pratique, notre
bonhomme répond que c'est inévitable si on veut régler ses affaires
en temps voulu, et que d'ailleurs ce n'est pas de la corruption à
proprement parler: «Au lieu de payer 400 dirhams pour une amende
ou une contravention, on donne 100 dirhams à l'agent et tout le
monde trouve son compte».
Une opinion que partage volontiers un autre: «monnayer un service
auquel on n'a pas droit est de la corruption. Mais quand on donne de
l'argent à un agent de la santé pour qu'il prenne soin d'un malade
admis dans un hôpital ou une clinique, on parle plutôt de pourboire, et
non de corruption. Mais quand on avantage un cancre lors des
examens, aux dépends d'un bon élève, quand on fait réussir un
candidat lors de concours d'entrée à une école, et enlever sa chance à
un autre, ça c'est de la corruption, mais déguisée. Je trouve que c'est
la forme la plus atroce de la corruption».
Toutes les «offrandes» ne sont pas corruptives. La plupart des
interrogés l'ont attesté. Et la majorité a qualifié la gratification des
infirmiers de reconnaissance matérielle pour leurs efforts est une
manière de les inciter à montrer plus de zèle dans leur travail, vu la
tâche assez délicate qui leur incombe vis-à-vis des malades et leurs
exigences. La conception de la corruption diffère d'une personne à
l'autre. Dans le domaine de la santé, certains estiment que donner de
l'argent à un préposé à la santé relève plus du pourboire. Dans celui
de l'administration, pour certains, monnayer les services d'un agent
c'est surtout le récompenser pour sa serviabilité et les services
rendus… « En premier lieu, ajoute le secrétaire général de
Transpareny Maroc, il est utile de rappeler la définition de la
corruption reconnue au niveau national et international. Il s'agit de
toute utilisation, détournement d'une position publique officielle (un
mandat public) pour des intérêts privés, personnels ou clientélistes.
Cette définition s'applique également à des responsables du secteur
privé qui utiliseraient leur fonction (confiée par les actionnaires,
propriétaires) à des fins personnelles. En ce qui concerne les
avantages obtenus, ils peuvent être financiers, en nature, immédiats,
différés, très importants ou modestes. Le clientélisme politique est au
cœur de la corruption. Bien évidement, des commissions occultes
prélevées sur un marché de l'Etat sont différents du bakchich soutiré
pour obtenir un certificat d'indigence, les prélèvements modestes
prélevés sur la contrebande sont modestes mais ils peuvent faire très
mal à l'économie et à l'emploi d'une région sinon d'un pays. L'effet et
le coût varient également selon les personnes et les circonstances. Un
pourboire librement consenti, donné sans aucune conditionnalité,
comme une expression de satisfaction, ne peut être comparé à des
situations où la personne sait que sans le paiement occulte elle risque
de se voir dénier tel ou tel droit (ou mal traitée). Dans ce cas précis, il
s'agit d'un acte de corruption et de rackette, hélasse répondu dans de
nombreuses administrations».
Selon le classement 2008 de l'ONG de lutte en faveur de la bonne
gouvernance, Transparency International, la Somalie, l'Irak, la
Birmanie et Haïti sont les pays perçus comme étant les plus
corrompus au monde. Par contre, les pays les mieux notés sont le
Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande avec 9.3 sur 10, suivis
par Singapour avec 9.2, la Finlande et la Suisse avec 9. Un rapport
qui démontre tout de même que la corruption n'est pas l'apanage des
pays pauvres. Depuis 1995, l'ONG Transparency international publie
chaque année un indice de perceptions de la corruption (CPD)
classant 180 pays selon l'analyse d'un groupe international d'hommes
d'affaires, d'experts et d'universitaires. L'indice va de 10 pour un Etat
perçu comme "propre" à zéro pour un Etat perçu comme "corrompu".
Les pays les mieux classés en Afrique restent le Botswana (1er
africain et 36ème mondial avec 5.8 points), l'Île Maurice, le Cap Vert,
l'Afrique du Sud et les Seychelles. Fondé sur différents sondages et
enquêtes dirigés par des organismes indépendants, l'Indice de
Perception de la Corruption (IPC) évalue le niveau de corruption
touchant les administrations et la classe politique sur une échelle de 0
à 10.
L'opinion
Dossier réalisé par: Karima Cherkaoui et Mouna Achiri
Accidents de la circulation
Prendre la route en toute sécurité
La vigilance doit rester de mise
Les accidents de la route fauchent de plus en plus de vies
humaines. Au titre de l’année 2008, plus de 4000 personnes ont
perdu la vie.
Les accidents de la route se succèdent à un rythme infernal dans notre
pays. Le massacre sur les routes prend des proportions plus
qu’alarmantes. Et les statistiques de la direction des routes du ministère
de l’Equipement et du Transport montrent une nette recrudescence des
accidents .Les accidents de la route fauchent de plus en plus de vies
humaines avec une moyenne de 10 morts et de 120 blessés par jour. Au
titre de l’année 2008, les accidents de la route ont fait plus de 4000
morts.
Le nombre des tués a enregistré une hausse de 8,44% passant de 3838
à 4162, les blessés graves de 4,72% (12.406 à 12.992) et les blessés
légers de 11,78% (76.858 à 85.915).
64.715 accidents corporels ont été enregistrés dans l’ensemble du
Royaume en 2008. En comparaison avec les données de l’année 2007, il
ressort une augmentation de 9,83% du nombre des accidents.
Selon les catégories d’usagers de la route, les statistiques révèlent que
les piétons et les usagers de voitures de tourisme ont enregistré le plus
grand nombre de victimes. Avec 1471 morts en 2008, les usagers de
voitures de tourisme sont les premières victimes des accidents mortels
de la route. Cette catégorie d’usagers qui représente 35,34% des tués a
enregistré une hausse de 13,94% par rapport à 2007. A ce rythme, la
progression prévisible à l’horizon 2012 serait de près de 5.000 morts,
soit 14 tués par jour. En plus du drame humain, les accidents de la route
causent au Maroc des pertes économiques énormes. Celles-ci atteignent
11 milliards de dirhams par an, soit 2,5% du Produit intérieur brut. Si la
tendance actuelle est maintenue, ce montant atteindrait 10,5 milliards de
dirhams en 2012.
Les causes des accidents sont multiples : comportement du conducteur,
mauvais état des véhicules, problème d’infrastructure, non-respect du
code de la route, corruption… La vitesse est largement reconnue comme
étant le danger le plus important en matière de sécurité routière. Elle est
potentiellement le facteur d'accidents qui entraîne de graves
traumatismes. Pour sensibiliser les citoyens sur le danger de
l’inadvertance, des plans d’actions de communication et de sensibilisation
sont élaborés durant toute l’année. C’est ainsi que le Comité national de
prévention des accidents de la circulation (CNPAC) lance chaque année
une campagne de prévention routière. Celle-ci est marquée par une série
de manifestations dans plusieurs provinces du Royaume, notamment des
conférences, des tables rondes, des exposés sur l’éducation routière dans
les établissements scolaires, des spots radio et télé ... Celles-ci visent
principalement les piétons et les usagers de la route.
Les pouvoirs publics ont aussi mis le paquet sur la sécurité avec le
premier et le second Plan stratégique intégré d’urgence (PSIU). L objectif
initial étant la stabilisation du nombre de tués et de blessés graves
causés par les accidents de la circulation.
Question de conduite
Le comportement du conducteur reste toujours la cause directe dans 80
% des cas. On ne le répétera jamais assez : changeons de conduite.
Chaque jour, on compte, en moyenne, 10 morts et 120 blessés suite à
des accidents de la route au Maroc. En plus des dégâts humains et leur
triste lot quotidien de détresse, le pays perd annuellement 11 milliards de
dirhams, soit 2% de son PIB. Le facteur humain caracole en tête de liste
des causes des accidents de la route. Le comportement du conducteur
reste toujours la cause directe dans 80 % des cas. On ne le répétera
jamais assez : changeons de conduite. À la télé, à la radio, à la presse,
sur des affiches 4/3…, on ose désormais montrer des images plus ou
moins choquantes, des scènes de vie qui se brisent par un simple oubli
de mettre la ceinture de sécurité, des corps mutilés sur la chaussée, des
pleurs... En vain. Comme un bulletin météo, la première chaîne de la
télévision nationale présente, dans son JT du soir, le bilan, du jour le
jour, des victimes des accidents de la route à travers le pays. Au cours
d’une journée du mois de juillet dernier, un triste record a été enregistré
avec 100 accidents ! Déroutant. Côté législation, le projet du Code de la
route peine toujours à voir le jour après un bras de fer qui a défrayé la
chronique pendant des mois entre grévistes et le ministère de tutelle.
Son examen a été reporté finalement à une date ultérieure. D’ici là, le
secteur continuera à fonctionner avec un Code de la route qui date de
1953. Un archaïsme qui va à l’encontre du sens des efforts menés pour
réduire le nombre des victimes de la route. Changeons donc de conduite.
Au sens propre comme au sens figuré.
Etes-vous un as?
Etes-vous un as?
Jeux ludo-éducatifs
Charades
1)
- Mon premier est un animal domestique.
- Mon est un animal que chasse mon premier.
- Mon troisième est une préposition.
- Mon tout est un jeu auquel vous jouez en ce
moment.
2)
- Mon premier est un pronom possessif
- Mon second est une masse de pierre très dure
- Mon tout est un pays
3)
Mon premier est la couleur de mon deuxième
Mon deuxième supporte la fleur
Mon troisième est une voyelle
Mon quatrième serre un lien
Mon tout fait tourner la tête
4)
- Mon premier permet de fermer et d'ouvrir.
- Mon second peut être limpide ou trouble.
- Mon troisième garde ses moutons (2 syllabes).
- Mon tout était une célèbre reine d'Egypte.
Devinettes
- J'aime mes parents.
- Je suis ravi de faire votre connaissance, monsieur.
- La maman embrasse son enfant affectueusement.
- Je suis déçu par les résultats de ton fils.
Je retiens
On peut exprimer des sentiments par:
- le verbe: détester, attrister, se réjouir, s'indigner...
- l'adjectif: heureux, inquiétant, mélancolique...
- le participe passé: désolé, effrayé, désespéré...
- l'adverbe: tendrement, furieusement...
- le nom: la joie, l'admiration, l'amertume...
Acte de parole/Situation
de communication
Qu’est-ce que la communication ?
La communication est un échange d’informations
entre un émetteur et un récepteur.
On peut s'exprimer à partir d'un acte de parole.
Qu’est-ce qu’une situation de
communication ?
Ensemble des paramètres situationnels : qui
parle ? À qui ? De quoi ? Où ? Quand ? Pourquoi ?
Dans quel but ? Etc.
Exemple de situation de communication :
Un touriste arrête un passant dans la rue et lui
demande où se trouve la gare.
Qu’est-ce qu’un acte de parole (ou acte de
communication) ?
L'acte de parole désigne le but communicatif de
l'énonciation réalisée par un locuteur déterminé
dans une situation donnée (tel que"informer",
"conseiller"...).
La réalisation d'un acte de parole nécessite la mise
en oeuvre de moyens linguistiques de nature
diverse (l'acte de parole se réalise dans des
énoncés très divers).
En fait, pour réaliser un acte de parole, il faut
prendre en considération la situation de
communication (Statut social, âge des
interlocuteurs, rapports, lieu, temps, intentions...).
Qu’est-ce que l’énonciation ?
L’énonciation est l'acte de production d'un énoncé
par un locuteur dans une situation de
communication.
Exemple d’acte de parole (Demander son
chemin) :
Pardon, monsieur, où se trouve la gare ?
S’il vous plait, où est la gare ?
Pourriez-vous m’indiquer la gare ?
Excusez-moi, je cherche la gare.
Autres exemples d’actes de parole :
Se présenter- féliciter- conseiller- annoncer une
nouvelle- localiser- proposer- exprimer une
opinion- faire des reproches…
Régles orthographiques
- Lorsque deux verbes se suivent, le deuxième se
met à l’infinitif.
Ex : Il va jouer.
- Après pour, à, de, sans…, les verbes se mettent à
l’infinitif.
Ex : Je n’ai pas d’argent pour payer.
Il faut apprendre à nager.
Il est en train de travailler.
Il part sans se retourner.
- Les noms propres s’écrivent toujours avec une
majuscule.
Ex : Jean, Médor, Paris.
- Devant m, b, p, on écrit m.
Ex : emmener ; emporter ; embarras.
- Les noms terminés par au, eau, eu, prennent un
"x" au pluriel.
Ex : Le noyau " Les noyaux
Le bateau " Les bateaux
Un cheveu " Des cheveux
- Les noms terminés par al forment leur pluriel en
"aux".
Ex : Un cheval " Des chevaux
sauf : bals ; récitals ; festivals ; carnavals ; régals
- Les adjectifs se terminant au singulier par al
prennent "aux" au pluriel.
Ex : national " nationaux ; amical " amicaux
sauf : natals ; navals ; banals ; bancals
- Tous les noms se terminent au pluriel par s ou x
sauf : riz ; nez ; gaz
- Devant a, o, u, il faut un e après le g pour
obtenir le son j.
Ex : Pigeon
- Devant a, o, u, il faut une cédille sous le c (ç)
pour obtenir le son s.
Ex : leçon ; reçu ; garçon
- Les mots commençant par ef prennent 2 f.
Ex : effacer ; effet ; effrayer
(valeurs)
Le passé simple:
-Il exprime une action complètement achevée
à un moment donné du passé:
A six heures, nous arrivâmes enfin au sommet.
Un jour
Etc
-Le passé simple marque la suite
chronologique des événements:
Il but son café, enfila sa veste et sortit.
-Il exprime une action soudaine, quand il est
précédé d’une expression marquant la soudaineté
de l’action: soudain, tout à coup, brusquement…
Soudain, un oiseau apparut.
L’imparfait:
-L’imparfait sert à décrire le décor (ou le
cadre) dans lequel se situe l’événement
exprimé au passé simple:
Le paysage devant nous était grandiose. Les cimes
enneigées se côtoyaient comme les vagues d’une
mer infinie. Le soleil levant les éclairait, leur
donnant des teintes différentes. L’une était
pourpre, l’autre rosée...
-Il exprime une action inachevée, durable.
Il pleuvait.
-Il exprime une action qui s’est répétée ds le
passé (imparfait d’habitude):
Le dimanche, nous passions l’après-midi chez ma
grand-mère.
-Il exprime une action simultanée (qui a lieu
en même temps que celle exprimée au passé
simple:
Pendant qu’elle dormait, je sortis chercher une
cigarette.
I Subordonnées à l’indicatif
Je crois (maintenant) qu’il pleut. (maintenant)
[=Simultanéité]
Je crois qu’il pleuvra. (demain) [=postériorité]
Je crois qu’il a plu. (hier) [=antériorité]
Je croyais (hier) qu’il pleuvait. (hier)
qu’il pleuvrait.( aujourd’hui)
qu’il avait plu (avant-hier)
II Subordonnées au subjonctif
Je doute (maintenant) qu’il pleuve.
(maintenant)
qu’il pleuve.
(demain)
qu’il ait plu. (hier)
Je doutais (hier) qu’il pleuve. (hier)
qu’il fasse beau.
(aujourd’hui)
qu’il ait plu. (avant-hier)
Le conte
Le conte merveilleux
Le conte
Le conte est une histoire imaginaire. Il cherche à amuser et à dépayser le
lecteur.
Certains contes se terminent par un conseil, une morale.
Caractéristiques:
-Cadre merveilleux
-Lieux et époques indéterminés
-Les personnages ont une fonction précise
Le conte merveilleux
Le conte merveilleux est un récit dont les actions se déroulent dans des pays
lointains et à des époques indéterminées.
Il commence par: Il était une fois…
Une fois…
Autrefois/Jadis…
Exemple:
Un roi avait trois filles. Celles-ci partirent se promener, mais s'attardèrent
dans un jardin. Un dragon les enleva. Le roi appela à l'aide. Trois jeunes gens
se présentèrent. Ils rejoignirent le dragon et libérèrent les jeunes filles après
trois combats.
Le roi accorda la main de ses filles aux jeunes gens.
Intérêt pédagogique du conte:
Le conte est un récit court qui raconte des événements imaginaires.
L’étude du conte en classe de français est importante. En effet, le conte ne
cherche pas seulement à divertir, il comporte aussi une morale, une leçon. Il
est considéré comme un élément formateur dans le développement de
l’enfant. A travers la lecture, le conte lui permet de construire et de
développer sa personnalité et de mieux connaître les valeurs de la société
dans laquelle il vit. Par ailleurs, le conte éveille la curiosité de l’enfant et
stimule son intelligence, ce qui en fait un outil pédagogique intéressant. En
outre, il véhicule un patrimoine culturel considérable. L’étude des contes est
un moyen de mettre en évidence les points communs et les divergences entre
les cultures d’origine et la culture de l’école. Elle peut permettre enfin de
mieux comprendre le monde,sa vision de l’univers,de l’homme,des êtres et
des choses,de mieux apprécier sa culture et sa littérature.
Lecture
Comprendre un texte
Réussir une lecture méthodique
Le commentaire composé
La focalisation
1) Comprendre un texte
· Pour comprendre un texte, il faut se poser des questions
sur les personnages, le lieu, le temps, les actions,les
types,les genres et tons de textes,l’intention (but) de
l’auteur…
Exemples de questions:
-Quel(s) est (sont) le(s) personnage(s) de ce texte?
-Où se trouve (nt)-t-il(s)? Quand?
-Que fait (font)-il(s)?
-De quoi parle-t-on dans ce texte?
-Quelle est l’intention de l’auteur (informer, amuser,
critiquer...).
-Quel est le type de ce texte (narratif, descriptif,
argumentatif…).
-Quel est le genre de ce texte?
(Biographie, autobiographie, théâtre, poésie, conte..)
-Quel est le ton de ce texte? (Comique, tragique,
satirique…).
2) Réussir une lecture méthodique
1) Situer le texte
• Le genre général du texte (poésie, théâtre, roman) ne
suffit pas. Il faudra préciser la catégorie à laquelle il
appartient : comédie, tragédie, roman, journal,
biographie, lettre, conte, nouvelle, tragédie, tirade,
monologue, sonnet, essai philosophique, chronique, fable,
…
• L’auteur, situé dans son siècle et dans son mouvement
littéraire.
• L’époque de la vie de l’auteur, les circonstances de la
rédaction du texte (si elles influencent le texte )
2) Lire le texte
Bien lire le texte pour le comprendre.
3) Annoncer l’axe de lecture
Nous étudierons dans ce texte… » ou « L’un des centres
d’intérêt de cet extrait est le comportement du
personnage… ». Il faut annoncer aussi le plan suivi : «
Nous verrons dans un premier temps comment
l’auteur… , puis comment il… »
Il convient de préciser si l’on fera une lecture linéaire
(=ligne par ligne) ou une lecture synthétique (=par axe).
La seconde solution est conseillée !
4) Analyser le texte – Interpréter
Les axes de lecture intéressants sont variés et dépendent
d’abord du type de texte étudié. On pourra s’intéresser à
la forme, à la technique d’écriture, ou aux idées. Mais il
faudra de toutes les façons faire une étude des deux. (On
ne peut se contenter d’étudier les figures de style et les
champs lexicaux : il faudra, en même temps, parler du
message du texte et dire pourquoi on trouve cette figure
de style ou ce champ lexical ! ).
Texte narratif (qui raconte une histoire, avec des
personnages : roman, théâtre) : le déroulement narratif –
Le(s) personnage(s) et leur psychologie – L’intérêt des
dialogues - Les indications spatio-temporelles – La
focalisation– La désignation des personnages – L’art de la
description – Le rôle de chaque personnage par rapport
aux autres.
Pour un texte théâtral, en particulier : les
renseignements donnés par l’exposition, par l’épilogue,
par les didascalies. La tonalité du passage. Les
sentiments du personnage – Les conflits entre
personnages – Le jeu théâtral – Le langage, le
vocabulaire utilisé par chacun – La progression des
actions.
Texte argumentatif (qui défend une opinion ) : La
structure du texte – Les différents arguments – La
stratégie de l’auteur – Le vocabulaire utilisé – Les
procédés stylistiques utilisés pour convaincre – Le ton, la
tonalité – Les procédés grammaticaux (longueur des
phrases, temps des verbes, choix des pronoms,
nominalisation…) – Le thème, la thèse, les arguments, le
choix des exemples…
Texte poétique : Les idées présentées – Le vocabulaire
utilisé et les effets produits – L'utilisation des symboles –
La versification – Les figures de style – Les connotations –
Le rythme et les sonorités – Le choix de la forme fixe :
pourquoi, comment - La musicalité du poème – La
construction du poème (logique, chronologique…).
5) Conclure
-Quelle était l’intention de l’auteur en écrivant le texte ?
Quel effet le texte produit-il sur le lecteur ?
-Quel est, selon vous, l’intérêt principal de ce texte ? »
Une bonne conclusion répond à ces trois questions. Voici
quelques réponses que l’on peut apporter: Ce texte fait
progresser l’intrigue, l’histoire ; il fait sourire, mais il fait
aussi réfléchir ; il communique ou fait partager des
émotions, des sensations. On peut s’identifier au
narrateur, se mettre à sa place, le trouver sympathique
ou au contraire antipathique… On comprend mieux les
réactions, les comportements, les attitudes de chaque
personnage. On entre dans l’histoire, on découvre le
décor, l’ambiance. On peut, grâce au texte, se faire une
idée de la vie à cette époque. On peut en retenir une
leçon de morale. On peut être choqué, surpris, intéressé,
décontenancé par le point de vue de l’auteur ou d’un
personnage. On peut porter un jugement moral sur telle
action, tel dialogue…
Quelques outils à utiliser pour analyser et
interpréter le texte :
Le paratexte : infos apportées par le titre, le sous-titre,
la date, la ponctuation, la mise en page, les illustrations,
les didascalies.
Le vocabulaire : mots étrangers ? techniques ? pourquoi
? Mots difficiles, à double sens ? Expliquer.
Les connotations
Les champs et les réseaux lexicaux : quel est le
thème ? Quelles sont les notions qui reviennent ?
La structure, le plan, le schéma narratif : une
introduction, une conclusion, des paragraphes ? Pourquoi
?
Les procédés d’énonciation : qui parle, à qui, comment
l’auteur se situe-t-il par rapport au lecteur ?
Le discours rapporté : comment sont retranscrits les
propos des personnages ?
La grammaire : phrases nominales ; temps des verbes,
type des verbes (description, état, action, …), pronoms
personnels, liens logiques, adverbes…
Les figures de style
3) Le commentaire composé
Le commentaire composé comporte:
• Une introduction
-On situe le passage (présenter brièvement l'auteur, son
siècle, son œuvre).
-On présente le problème du passage à commenter.
-Annoncer les parties du développement (de quoi on va
parler).
• Un dévéloppement:
Ici, on développe les idées annoncées dans l'introduction:
deux parties sont acceptables.
• Une conclusion:
-Un bref bilan sur ce qui a été étudié dans le
développement.
Conseils:
-Il faut centrer l'analyse sur deux ou trois aspects
importants du texte.
-Il faut en même temps commenter le style et les idées
de l'auteur; il ne faut jamais les séparer.
Questions à se poser:
-Quel est le thème du texte?
-Quel est le type du texte?
-Quelle est sa tonalité? (Ironique, tragique, comique,
lyrique...)
-Quel est son intérêt? (Historique, philosophique,
sociologique...)
-Quelle impression produit-il sur le lecteur? (Émotion,
passion, réflexion, interrogation...)
4) La focalisation
La focalisation interne: L'histoire est racontée à travers
ce sait et voit le personnage.
On trouve ce genre de focalisation dans une
autobiographie.
La focalisation externe: Le narrateur se contente de
transmettre des informations. Tout est vu de l'extérieur,
de façon neutre, objective. Le lecteur ne connaît rien des
pensées ou des sentiments des personnages.
On trouve ce genre de focalisation dans une biographie.
La focalisation zéro: Le narrateur est omniscient. Il sait
tout sur les personnages, leurs pensées, leurs intentions.
Versification
Le résumé de texte
Le résumé
On ne dépassera pas le1/4 du nombre des mots du
texte proposé. Il s’agira ici, de rédiger sans paraphraser
le texte, et sans oublier de donner au résumé un titre
qui rende compte de la ligne directrice du texte original.
Démarche
Pour mener à bien ce travail, il importe de le diviser en
plusieurs étapes distinctes, mais complémentaires.
La prise de notes
Expressions
Schéma narratif
Types de textes
Niveaux de langue
Les niveaux (ou registres) de langue sont
des façons différentes d'exprimer la même
chose (mots différents, syntaxe
différente...).
Ces manières différentes de s'exprimer
dépendent:
-de la personne qui parle;
-de la personne à qui on s'adresse;
-de la situation dans laquelle on se trouve;
-des rapports hiérarchiques;
-du niveau d'éducation;
-de la culture (connaissances, milieu social).
Les différences entre les registres sont marquées
essentiellement :
- par la prononciation
- par le vocabulaire employé
- par la syntaxe (organisation des mots dans la
phrase)
Il y a trois niveaux de langue principaux: courant,
soutenu et familier.
Dans le registre familier, la langue est très
relâchée, c'est celle qu'on parle dans la rue, avec
les amis...
Caractéristiques:
-Des mots familiers.
-Vocabulaire relâché
-Suppression de"ne"dans la négation.
-Des mots abrégés (par exemple, télé au lieu de
télévision).
Ex:-J'sais pas. -Tu viens pas au ciné? -J'ai pas
l'temps, j'dois bosser.
-copain –resto –mec –dico -mécano...
Dans le registre courant (ou standard), on
respecte les règles de la langue. C'est le français
qu'on emploie à l'école et dans l'administration.
Caractéristiques:
-Langage correct.
-Mots compris par tout le monde.
-Phrases complexes simples (relatives,
subordonnées de temps, etc.)
Ex: -livre –mort –colère –habiller -inviter,...
-Il vient d'acheter une belle voiture.
Dans le registre soutenu (soigné ou
recherché), c'est la langue utilisée dans le
roman et la poésie.
Caractéristiques:
-Langue correcte
-Le vocabulaire est rare, recherché, littéraire.
-Des figures de style (métaphore, métonymie...).
-Inversion de sujet.
-Des phrases complexes.
-De longues phrases avec de nombreuses
subordonnées.
Ex: -ouvrage –trépas –courroux –vêtir
-convier,...
-Le firmament / l’azur (pour le ciel)
-D’où m’appelles-tu?
-Déjà la nuit en son parc amassait un grand
troupeau d’étoiles vagabondes. (Du Bellay).