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La théorie psycho dynamique de

l’adolescence selon Freud .

 I. L’activité mentale et le comportement


selon Freud sont contrôlés par une énergie
libidinale ‫الطاقة الجنسية‬responsable du
développement psychologique. Le
psychisme est articulé selon trois structures
qui s’élaborent au cours du développement ;

développement affectif de l´ adolescent.


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La théorie psycho dynamique de
l’adolescence selon Freud .
 le Ça étant le réservoir des pulsions et des
instincts, c’est la structure à partir de
laquelle les deux autres puisent l’énergie
utile à leur développement ;
 le Moi assure le contrôle des pulsions et
l’adaptation de la personne à la réalité et le
jugement ;

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La théorie psycho dynamique de
l’adolescence selon Freud .

 et le Surmoi est la structure morale, celle qui


détermine le bien et le mal, les aspirations et
les interdits

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I.1. Le développement affectif de l’adolescent d’après
FREUD :
LE STADE GENITAL

Une période de conflits et de contradictions. Deux événements majeurs :

 Le choix de l’objet sexuel « normal » D’une pulsion sexuelle

essentiellement « auto-érotique » à une pulsion sexuelle orientée

vers l'objet sexuel « normal » (le pair de sexe opposé)... une nouvelle

« catégorie » d’objet sexuel, qui va orienter les choix concrets de

l'individu dans sa vie amoureuse.


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I.1. Le développement affectif de
l’adolescent d’après Freud: LE
STADE GENITAL

 Le Choix de l'objet de l'adolescent se réalise

d'abord sous une forme fantasmatique

(rêve, masturbation, etc.).

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I.2. La reviviscence du complexe d’Œdipe.

L'adolescence suppose une réactivation du complexe


d’Œdipe avec les conflits qui lui sont liés... et un
nouveau renoncement

 prise de recul, recherche d’autonomie par rapport


aux parents : un travail psychologique, un travail de
« deuil » des investissements libidinaux de l’enfance.

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Selon Freud, il y a une continuité entre le
choix d'objet de l'enfance et celui de
l'adolescence :

les objets œdipiens restent les modèles des


choix ultérieurs (le pair choisi comme objet
sexuel peut présenter des ressemblances
avec le parent de sexe opposé).

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II. LES RELATIONS SOCIALES DURANT L’ADOLESCENCE

L’adolescence véhicule l’idée d’une période de conflit avec


l’adulte. Qu’en est-il véritablement ?
II.1. Relations avec les parents
L’adolescent a la volonté de s’affranchir de la tutelle parentale
(pour conquérir son autonomie) tout en cherchant souvent à
maintenir un lien d’attachement avec ses parents.
 L’ACCÈS (CONFLICTUEL ?) A L’AUTONOMIE.
« Autonomie » = tout ce que peut faire l'adolescent sans en
référer à l'autorité parentale.
L'accès à l'autonomie  augmentation des conflits ... dont :
 L'intensité et la fréquence sont variables : pour 30 % aucun
problème avec leurs parents ; 40 à 45 % parlent de conflits
occasionnels ; 20 % rapportent des conflits fréquents ; seuls, 5
à 10 % déplorent des conflits aigus.
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 les variations dépendent de l'âge et du
sexe (fréquence maxi. entre 11-15 ans, chez
les filles et 15-18 ans chez les garçons), ou
de la position dans la fratrie (aînés > cadets).
 Que signifie cette augmentation des
conflits ?
L’augmentation des tensions est un processus
sain et nécessaire au développement ; elle
fait partie du processus d'individuation.

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II.2. A qui la faute ?
- Aux adolescents : les modifications physiques rendent les
adolescents soit plus confiants, soit plus anxieux 
augmentation des risques de conflits avec l’entourage
proche.
- Aux parents : les changements pubertaires visibles
modifient les attentes des parents envers l'enfant et
augmentent leurs inquiétudes. Au nom de l’inaptitude de
l’ado à prendre des décision (mais croyant bien faire), ils
vont plus limiter que satisfaire ses revendications
d’autonomie  affrontements et conflits.
Il semble que la période de l’adolescence soit plus stressante
pour les parents ( 2/3) que pour les adolescents

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 relations adolescent-parents et style éducatif familial.
 90 % des adolescents préfèrent les styles éducatifs
« démocratiques ».
Le style éducatif « permissif » ou « laxiste » est interprété
par les adolescents comme relevant d'une indifférence à
leur égard.
Enfants et adolescents ont besoin de points de repères, de
cadres de référence qui leur permettent de se situer et de
se structurer. C’est valable à la maison comme à l’école
(cf. K. Lewin).

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 En règle générale, on assiste à une élévation du
degré d'autonomie de l'adolescent dans la famille
avec l’âge. Cette distanciation de la famille est une
composante normale, voire essentielle, du processus
de développement chez l'adolescent.
 ATTACHEMENT AUX PARENTS.
Augmentations temporaires des conflits familiaux, et
distanciation de l’adolescent par rapport à ses parents
 disparition ou atténuation du lien d’attachement
entre l’enfant et ses parents.
Cf. l’étude d’Hunter et Youniss (1982).
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(i.e., discussion,
Globalement, l’intimité avec la empathie)
mère et le père diminue entre 9
et 15 ans, tandis que celle avec
les meilleur(e)s ami(e)s
augmente.

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(i.e., aide, satisfait les
besoins, …)

L’attachement à la mère et au père


demeure quasi constant entre 9 et
19 ans, tandis que celui avec les
meilleur(e)s ami(e)s augmente.

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Les adolescents continuent à percevoir leurs parents comme des « base
de sécurité » (i.e., personnes susceptibles d’apporter aide et réconfort).
D’autres travaux montrent que le sentiment de bien-être d'un adolescent
est davantage lié à la qualité de son attachement aux parents, qu'aux
pairs.
II.3. . Relations avec les pairs
Dans le processus d’individuation de l’adolescent, la relation aux pairs
occupe une place prépondérante (permettent d’échanger, de s’identifier…).
 ÉVOLUTION DES RELATIONS AMICALES INTIMES
- Jusque vers 6 ans : « faire ensemble » des activités communes.
- Entre 7 et 12 ans: la confiance réciproque fonde l’amitié.
- Entre 13 et 16 ans confiance réciproque + intimité sont les
caractéristiques fortes de l'amitié.

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L’ami(e) intime représente quelqu’un avec qui on peut
partager ses émotions, mais vis-à-vis duquel on
éprouve toujours l’angoisse d’une trahison.
La relation amicale intime permet à l’adolescent de
trouver un « double de lui-même » (une relation
« spéculaire »)  grandes ressemblances dans les
dyades amicales. Il y a un besoin d’identification
réciproque.
- Après 17 ans... des relations amicales moins
passionnelles. L’adolescent met l’accent sur les
différences de personnalité (recherche de
complémentarités). L’augmentation des relations
hétérosexuels   de l’intensité de la relation avec
l’ami intime. développement affectif de l´ adolescent.
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 Relations hétérosexuelles (cf. § Freud)

 Les « groupes » d’adolescents


Le groupe de pairs facilite la transition de
l’enfance à l’âge adulte.

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 Des changements dans la structure du groupe de pairs.

Dunphy (1963) a défini deux types de groupes :

la clique : 4 à 6 adolescents fortement attachés

la bande : regroupement de plusieurs cliques

Pour Dunphy, la structure du groupe de pairs évolue

avec l’âge :
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A 10-11 ans : des cliques de même sexe
vers 13-15 ans : des bandes regroupant des
cliques de garçons et de filles
 après 16-17 ans : nouvelles cliques
hétérosexuelles  couples.
Aujourd’hui certains chercheurs utilisent le
terme bande pour qualifier un groupement
d’individus marginaux ou déviants.

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 Pourquoi les adolescents se regroupent-ils
?
- L’esprit de clan, la forte conformité au groupe
est une étape normale du processus
d’individuation de l’adolescent. Le groupe est
un lieu d'expression de similitudes... et de
différenciations avec les groupes d’âges
adjacents (les membres du groupe marquent
leurs limites par rapport aux plus jeunes ou aux
plus âgées)  une subculture ... récupérée par
l’industrie de la consommation !
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- La conformité au groupe caractérise l’adolescent (cf. étude de
Thomas Berndt, 1979).

A 14 ans les
adolescents sont les
plus enclins à adopter
le point de vue de leurs
camarades, même
lorsqu’il s’agit de
comportements
antisociaux.

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Même si l'influence des pairs semble particulièrement forte à ce

moment de l'adolescence, il existe aussi des facteurs qui

atténuent sensiblement cette emprise (notamment l’attachement

aux parents).

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