Sie sind auf Seite 1von 4

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, GARANT DE LA DÉMOCRATIE

A côté du pouvoir de faire les lois conféré à l’Assemblée nationale et du pouvoir d’assurer
l’ordre conféré au gouvernement, un troisième pouvoir est organisé par la Constitution : le pouvoir de
rendre la justice qui est une fonction essentielle de l’Etat.
Le pouvoir de rendre la justice est organisé suivant certains principes : le principe lié à
l’indépendance et à l’organisation de la justice (I), les principes découlant du droit commun et du
service public (II).

I- LE STATUT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL


Peut-on parler de l’indépendance du pouvoir judiciaire ?
L’autorité judiciaire au Sénégal ne peut prétendre à la même légitimité populaire que l’autorité
législative et l’autorité exécutive qui elles procèdent du suffrage universel. Dès lors, le pouvoir judiciaire
n’est-il pas un pouvoir dérivé, de seconde zone ?
Il y a certainement une indépendance du pouvoir judiciaire. Mais, cette indépendance se heurte
à certaines limitations.
A) –LA NATURE JURIDICTIONNELLE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
L’ancien régime en France, correspond à l’Etat de police. Et c’est la révolution française de
1789, qui a lutté contre cet Etat de police pour l’instauration de l’Etat de droit.

B) – L’ORGANISATION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL


Si l’origine de l’Etat de droit fait l’objet de discussions, il n’en est pas de même de sa
signification.
1. LA COMPOSITION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
L’origine de la soumission de l’administration au droit est l’objet de discussions doctrinales.
Pour certains, il s’agit d’une hétérolimitation qui prend sa source dans le droit naturel ou dans la
conscience sociale. Pour d’autres, il s’agit plutôt d’une autolimitation de l’Etat. Mais, en réalité, la
limitation de l’Etat par le droit trouve son explication dans le contexte économique et social de la société
capitaliste du XIXe siècle et dans l’idéologie libérale et démocratique qui a présidé à son apparition. Le
culte de la loi et la séparation des pouvoirs constituent deux éléments politiques qui ont milité dans le
sens de la soumission de l’administration au droit.
2. LE STATUT DES MEMBRES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Le principe de la soumission de l’administration au droit a au moins deux significations :
Du fait du rôle et de la place des administrations africaines, on leur reconnaît des prérogatives
importantes, mais sans contrepoids réel.
Ainsi, l’équilibre entre les prérogatives et les contraintes de l’administration n’est pas toujours
respecté et le déséquilibre se fait au profit de l’administration.
L’administré n’a pas toujours une base juridique solide pour contester de façon efficace,
l’action de l’administration notamment lorsque celle-ci utilise son pouvoir discrétionnaire. Ce pouvoir
n’exclut pas le contrôle de la légalité. Mais lorsque le juge accepte un tel contrôle, il adopte une
démarche assez timide par rapport aux techniques nouvelles de contrôle de ce pouvoir discrétionnaire. Il
faut cependant signaler que récemment, le juge de l’excès de pouvoir a renforcé son contrôle en
l’étendant à celui de l’erreur manifeste d’appréciation.
II- LES ATTRIBUTIONS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Peut-on parler de l’indépendance du pouvoir judiciaire ?
L’autorité judiciaire au Sénégal ne peut prétendre à la même légitimité populaire que l’autorité
législative et l’autorité exécutive qui elles procèdent du suffrage universel. Dès lors, le pouvoir judiciaire
n’est-il pas un pouvoir dérivé, de seconde zone ?
Il y a certainement une indépendance du pouvoir judiciaire. Mais, cette indépendance se heurte
à certaines limitations.

1
A) –LE RÔLE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL EN MATIÈRE DE SCRUTINS NATIONAUX
L’ancien régime en France, correspond à l’Etat de police. Et c’est la révolution française de
1789, qui a lutté contre cet Etat de police pour l’instauration de l’Etat de droit.
1. LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES
A la lecture des textes fondamentaux qui constituent l’ordonnancement juridique, on se rend
compte qu’il y a une reprise des principes de l’Etat de droit au Sénégal. Ainsi, par exemple, dans le
préambule de la Constitution, on y affirme entre autres l’attachement du pays à la Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cet attachement
implique la proclamation des droits civils, politiques, économiques et sociaux.
Le texte de la Constitution, en son titre II, rappelle les libertés proclamées alors que le titre VII,
définit les procédés et mécanismes de garantie de ces droits et libertés.
Le pouvoir judiciaire est enfin considéré comme le gardien des droits et libertés définis par la
Constitution et les lois. C’est dans ce sens que le Conseil d’Etat est juge de l’excès de pouvoir des
autorités exécutives.
2. LES ÉLECTIONS PARLEMENTAIRES
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit.
3. LES OPÉRATIONS RÉFÉRENDAIRES
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit.
B) –LES ATTRIBUTIONS CONSULTATIVES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
L’ancien régime en France, correspond à l’Etat de police. Et c’est la révolution française de
1789, qui a lutté contre cet Etat de police pour l’instauration de l’Etat de droit.
1. LA VACANCE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
A la lecture des textes fondamentaux qui constituent l’ordonnancement juridique, on se rend
compte qu’il y a une reprise des principes de l’Etat de droit au Sénégal. Ainsi, par exemple, dans le
préambule de la Constitution, on y affirme entre autres l’attachement du pays à la Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cet attachement
implique la proclamation des droits civils, politiques, économiques et sociaux.
Le texte de la Constitution, en son titre II, rappelle les libertés proclamées alors que le titre VII,
définit les procédés et mécanismes de garantie de ces droits et libertés.
Le pouvoir judiciaire est enfin considéré comme le gardien des droits et libertés définis par la
Constitution et les lois. C’est dans ce sens que le Conseil d’Etat est juge de l’excès de pouvoir des
autorités exécutives.
2. L’ARTICLE 16
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit.
C) –LE CONTRÔLE DE CONSTITUTIONNALITÉ
L’ancien régime en France, correspond à l’Etat de police. Et c’est la révolution française de
1789, qui a lutté contre cet Etat de police pour l’instauration de l’Etat de droit.
1. LE RESPECT DE LA CONSTITUTION PAR LES NORMES INFÉRIEURES

2
A la lecture des textes fondamentaux qui constituent l’ordonnancement juridique, on se rend
compte qu’il y a une reprise des principes de l’Etat de droit au Sénégal. Ainsi, par exemple, dans le
préambule de la Constitution, on y affirme entre autres l’attachement du pays à la Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Cet attachement
implique la proclamation des droits civils, politiques, économiques et sociaux.
Le texte de la Constitution, en son titre II, rappelle les libertés proclamées alors que le titre VII,
définit les procédés et mécanismes de garantie de ces droits et libertés.
Le pouvoir judiciaire est enfin considéré comme le gardien des droits et libertés définis par la
Constitution et les lois. C’est dans ce sens que le Conseil d’Etat est juge de l’excès de pouvoir des
autorités exécutives.
a)- Le contrôle obligatoire
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

b) – Le contrôle facultatif
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

 Le contrôle des engagements internationaux


Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

 Le contrôle des lois ordinaires


Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

2. LE RESPECT DE LA RÉPARTITION DES COMPÉTENCES


Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit.
a)- La délégalisation
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

b) – L’irrecevabilité
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

3
3. LA JURISPRUDENCE DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit.
a)- Le bloc de constitutionnalité
Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

b) – Une jurisprudence libérale


Les principes de l’Etat de droit ne sont pas d’application absolue. Ils sont en effet susceptibles
de degrés. Mais, lorsqu’on examine le droit positif, on se rend compte que les principes affirmés ne
produisent pas leurs pleins effets en Afrique.
Il existe des facteurs perturbateurs ou des facteurs limitant de l’application de l’Etat de droit

Das könnte Ihnen auch gefallen