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FINANCIERE
M4A 0912
GREGOIRE CHEVRANT-BRETON
VATEL MAURICE 2012- Grégoire Chevrant-Breton – M4A 0912 2/185
BILAN
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources)
ACTIF IMMOBILISE 2 CAPITAUX PROPRES
Immos Incorporelles 20 205Licence 207Fond de commercial Capital 10 101Capital 108Compte de l’exploitant
Immos Corporelles 21 211Terrain 213Construction 215ITMOI 218Autres 281 Amort Résultat 120
Immos financières 26 DETTES
ACTIF CIRCULANT Emprunts 164
Stocks 3 31MP 37Mses
Clients 411 413EAR 416Douteux 418Pdts non fact. 409Frs Av. et acpt. Frs 401 403EAP 404Immo 408Fa non parvenues 419Clts Avances et
44567Créditeur acptes
Disponibilités 511Valeurs à l’encaissement 5112Chq,CB 5113LC 5114LC à Personnel 42 421Rémunérations dues
l’escompte Sociales 43 431CGSS 437Autres
. Banque 512 Fiscales 44 445 TVA 4456D/A 4457C/V 44551à décaisser
. Caisse 53 Produits constatés d’avance 487
Charges constatées d’avance 486
COMPTE DE RESULTAT
6 CHARGES (Consommations) 7 PRODUITS
60 ACHATS 601MP 603Var° de stocks 606Non stockés 607Mses 608FAA 609RRRO/A 70 VENTES
61 SERVICES EXTERIEURS 613Locat° 615Entretien réparat° 616Assurance 618Doc° 701Produits 706Services 707Mses 708PAA 709RRRA/V
62 AUTRES S. EXT. 622Honoraires 623Pub 624Déplact 625Miss° R° 626PTT 627S.bq
63 IMPOTS ET TAXES
64 CHARGES DE PERSONNEL 641Rémun° 6451URSSAF 6453Retraite
6454ASSEDIC 75 AUTRES PROD. DE GEST° COURANTE 758Pdts
65 AUTRES CHARGES DE GEST° COURANTES 654Perte sur créances 658Ch. Div. divers
66 CHARGES FINANCIERES 661Intérêts 665Escomptes accordés 76 PROD. FINANCIERS 761Intérêts 765Escompte obtenus
67 EXCEPTIONNELLES 675VNCEAC 77 PROD. EXCEPTIONNELS 775PCEA
68 DOTATION AUX AMORTISSEMENTS 78 REPRISE SUR AMORTISSEMENT
TVA Métropole : 19,6 et 5,5 ; Réunion : 8,5 et 2,10 (taux normal : non alimentaire ; taux réduit : alimentaire)
Journal D C
Vente VE 411 70 4457
Achat AC 607 4456 401
TVA à décaisser OD 4457 (44567) 4456 44551 758
Règlement BQ 44551 512
TVA à décaisser 44551 (44567) = TVA collectée 4457 – TVA déductible 4456
Pas de TVA TVA non déductible
essence, loyer, assurance, véhicules de tourisme, restauration
timbre
6 par 401 2 6 (TTC) par 40
REGLEMENTS
Le fournisseur (tireur) crée la lettre de change (LC), l’envoie au client (tiré), qui la retourne « acceptée ». Le tireur la dépose ensuite à la banque à échéance « à
l’encaissement », ou avant l’échéance « à l’escompte ».
Chèques Carte bancaire LC à l’encaissement LC à l’escompte
Vente 411 par 70 4457
Acceptation LC 413 par 411
Dépôt à la banque 5112 par 411 5113 par 413 5114 par 413
Relevé 512 par 5112 512 627 4456 par 5112 512 627 4456 par 5113 512 627 4456 661 par 5114
CESSIONS D’IMMOBILISATIONS 512 par 775 (PV), 675 (VNC) 28 (AMORT) par 21 (BRUT)
PROVISIONS 681 par 29, 39, 49, 59 ou 681 Dépréciation probable d’un élément d’actif (2, 3, 4, 5), ou du résultat (6,
7)
Dettes fiscales 100.000 ; stock 100.000 ; véhicule 200.000 ; apports 300.000 ; banque 200.000 ; dettes fournisseurs 300.000 ;
résultat de l’exercice 100.000 ; créances clients 100.000 ; licences 100.000 ; terrain 200.000 ; emprunt 100.000.
A___________________________ Montant P_________________________ Montant
A____________ I______________ C____________P___________
. I___________ I_______________ _ ____________
____________________________ ____________ . C________________________ ____________
_ ____________ . R________________________
____________________________
_ ____________ D________________________ ____________
. ____________ _
I___________C_______________ . E________________________
____________________________ ____________
_
____________________________ ____________
_ ____________ ____________
. I___________F_______________ ____________
____________________________ ____________ . F________________________ ____________
_ ____________ . F________________________
A___________C_______________ . S________________________
. S__________________________
. C__________________________
. D__________________________
… B_________________________
… C_________________________
TOTAL ACTIF ____________ TOTAL PASSIF ____________
Dettes sociales 100.000 ; Clients 300.000 ; Licence 200.000 ; Capital 300.000 ; Caisse 200.000 ; dettes fournisseurs 300.000 ;
résultat de l’exercice 300.000 ; Stocks 100.000 ; Fond de commerce 100.000 ; Batiment 400.000 ; Emprunt 300.000.
A___________________________ Montant P_________________________ Montant
A____________ I______________ C____________P___________
. I___________ I_______________ _ ____________
____________________________ ____________ . C________________________ ____________
_ ____________ . R________________________
____________________________
_ ____________ D________________________ ____________
. ____________ _
I___________C_______________ . E________________________
____________________________ ____________
_
____________________________ ____________
_ ____________ ____________
. I___________F_______________ ____________
____________________________ ____________ . F________________________ ____________
_ ____________ . F________________________
A___________C_______________ . S________________________
. S__________________________
. C__________________________
. D__________________________
… B_________________________
… C_________________________
TOTAL ACTIF ____________ TOTAL PASSIF ____________
Emprunts 100.000 ; Caisse 100.000 ; Matériel 200.000 ; Comptes courants associés 300.000 ; Stocks 200.000 ; Dettes sociales
300.000 ; Capital 100.000 ; Banque 100.000 ; Véhicule 100.000 ; Brevets 200.000 ; Dettes fiscales 100.000.
A___________________________ Montant P_________________________ Montant
A____________ I______________ C____________P___________
. I___________ I_______________ _ ____________
____________________________ ____________ . C________________________ ____________
_ ____________ . R________________________
____________________________
COMPTE DE RESULTAT
Résultat=
Résultat=
Synthèse :
Le B_____________________ représente :
. Colonne de gauche : l’A_____________________ qui représente le P_____________________ de l’entreprise:
. stable dans le temps : l’A_____________________ I_____________________ constitué des :
. I_____________________ I_____________________ (non palpables),
. I_____________________ C_____________________ (palpables),
. I_____________________ F_____________________.
. ou qui varie : l’A_____________________ C_____________________ constitué des
. S_____________________,
. C_____________________ C_____________________,
. D_____________________ (B_____________________ et C_____________________).
. Colonne de droite le P_____________________ qui représente les R_____________________ qui ont permis le constituer ce
patrimoine :
. Les C_____________________ P_____________________ , avec
. le C_____________________ qui représentent les A_____________________ du chef d’entreprise ou des
actionnaires,
. le R_____________________, ressource liée à l’activité de l’entreprise et détaillé dans le
C_____________________ de R_____________________.
. Les D_____________________ par rapport :
. à la banque appelés E_____________________,
Questions :
1° Citez 3 ressources de l’entreprise ?
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vente de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Compte de l’exploitant (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vente de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Produits des activités
215 Matériel 401 Dettes Fournisseurs 608 Frais accessoires (port payé…) annexes
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 709 Rabais, R et R accordés
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations 615 Entretien et sur ventes
31 Stock MP 4457 TVA C/V réparation 616 Assurance 618 765 Escompte obtenu sur
37 Stock Mses 44551 TVA à décaisser Documentation achats
411 Clients 43 Dettes Sociales 622 Honoraires (comptable…)
409 Frs, avances 44 Dettes Fiscales 623 Publicité 624 Déplacements
4456 TVAD/A 625 Mission, réception (resto,
44567 Crédit TVA voyages…) 626 Téléphone, timbre
512 Banque 627 Services bancaires
53 Caisse 63 Impôts et taxes (taxe
professionnelle…)
64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts
665 Escompte accordé sur vente
V F NS Pts
P
1 « 21 Immobilisations corporelles » fait partie de l’actif
2 « 37 Stock de marchandises » fait partie de l’actif
3 « 26 Caution » fait partie de l’actif
4 « 512 Banque » fait partie de l’actif
5 « 10 Capital » fait partie de l’actif
6 «411 Client» fait partie de l’actif
7 «411 Client» est une créance
8 «3 Stock» fait partie de l’actif
9 « 108 » compte de l’exploitant passif
1 « 108 » compte de l’exploitant dette
0
1 409 fournisseurs, avances et acomptes versés passif
1
1 409 fournisseurs, avances et acomptes versés créance
2
1 419 clients, avances et acomptes reçus actif
3
1 419 clients, avances et acomptes reçus dette
4
1 Actif=passif
5
1 Emploi= Ressource
6
1 Tous les comptes de passif sont des dettes
7
1 Un ordinateur de moins de 500€ fait partie des charges
8
1 Des pneus de plus de 500€ font partie des charges
9
2 Le changement d’un moteur de voiture est une charge
0
2 « 401 Dettes fournisseurs » est une ressource
1
2 « 10 Capital » est une ressource
2
2 Le règlement de la TVA est une charge
3
2 Un remboursement d’emprunt est une charge
4
2 Un prélèvement du chef d’entreprise est une charge
5
2 601 Achat de marchandises
6
2 512 Caisse
7
2 411 Fournisseur
8
2 701 Vente de produits finis
9
3 401 Clients
0
3 607 Achats de matières premières
1
3 62 Impôts et taxes
2
3 707 Vente de produits finis
3
3 68 Charges financières
4
Emprunté à la banque
Apport du chef d’entreprise à la banque
Retrait d’espèces à la banque
Remboursé emprunt par virement
Retrait du chef d’entreprise à la banque
Dépôt d’Espèces à la banque
Emprunté à la banque
Apport du chef d’entreprise à la banque
Retrait d’espèces à la banque
Remboursé emprunt par virement
Retrait du chef d’entreprise à la banque
Dépôt d’Espèces à la banque
Les produits (classe 7) sont des ressources (crédit), les comptes d’emploi (512 banque, 53 Caisse,411 client) sont au débit.
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 60 Achats 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Autres (énergie, pdts d’entr., emball.) 706 Prestations de service
213 Bâtiment 108 Cpt de l’expl. 607 Achats de marchandises 707 Vte de marchandises
215 Matériel 164 Emprunt 608 Frais accessoires (port payé…) 708 Pdts des act. annexes
218 Véhicule, ordi… 401 Frs 613 Locations 615 Entretien et réparation 709 RRR A/V
411 Clients 404 Frs immos 616 Assurance 618 Documentation 765 Escompte obtenu sur
4456 TVAD/A 419 Clts, avances 622 Honoraires 623 Pub 624 Dplcts 625 achats
44567 Crédit TVA 4457 TVA C/V Mission, 626 Tél, timbre 627 S. bancaires
512 Bq53 Cs 44551 TVA à décaisser 63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
43 D. Soc. 44 D. Fisc.
Les charges (classe 6) sont en emploi (débit), les comptes de ressource (512 banque, 53 Caisse, 401 Fournisseur, 43 Dette
sociale, 44 Dette fiscale) sont au crédit.
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Autres (énergie, pdts d’entr., emball.) 706 Prestations de service
213 Bâtiment 108 Cpt de l’expl. 607 Achats de marchandises 707 Vte de marchandises
215 Matériel 164 Emprunt 608 Frais accessoires (port payé…) 708 Pdts des act. annexes
218 Véhicule, ordi… 401 Frs 613 Locations 615 Entretien et réparation 709 RRR A/V
411 Clients 404 Frs immos 616 Assurance 618 Documentation 765 Escompte obtenu sur
512 Bq 43 D. Soc. 622 Honoraires 623 Pub 624 Dplcts 625 achats
53 Caisse 44 D. Fisc. Mission, 626 Tél, timbre 627 S. bancaires
63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Cpt de l’expl. (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vte de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Pdts des act. annexes
215 Matériel 401 Dettes Frs 608 Frais accessoires (port payé…) 709 RRR A/V
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 765 Escompte obtenu sur
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations achats
411 Clients 4457 TVA C/V 615 Entretien et réparation
409 Frs, avances 44551 TVA à décaisser 616 Assurance
4456 TVAD/A 43 Dettes Sociales 618 Documentation
44567 Crédit TVA 44 Dettes Fiscales 622 Honoraires (comptable…)
512 Banque 623 Pub
53 Caisse 624 Dplcts
625 Mission,
626 Tél, timbre
627 Services bancaires
63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts
665 Escompte accordé sur vte
1. Vente de Mses au client 300.000, un tiers par chèque, deux tiers à crédit;
2. Vente de Mses au client 200 .000, frais de déplacement 10.000 à crédit au client ;
3. Achat de Mses au fournisseur 20.000, frais de port :1.000 à crédit au fournisseur;
4. Achats de marchandises au fournisseur 50.000;
5. Achats de matières premières au fournisseur 10.000;
6. Reçu facture de France Télécom 2.000;
7. Apports du chef d’entreprise à la banque : 5.000 ;
8. Emprunté à la banque : 10.000 ;
9. Reçu avis de taxe professionnelle 5.000;
10. Reçu quittance de loyer du mois 3.000 ;
11. Réglé facture de France Télécom (6.)
12. Remboursé emprunt par virement : 1.000, intérêts 200;
13. Reçu facture assurance 2.000 ;
14. Payé timbres en espèces 300 ;
15. Prélèvement du chef d’entreprise pour lui-même à la banque : 500 ;
16. Reçu note de prix restaurant 1.000;
17. Réglé taxe professionnelle (opération 9.) ;
18. Achat véhicule tourisme au fournisseur 20.000;
19. Prélèvement du chef d’entreprise pour son propre compte 5.000 ;
20. Réglé assurance (opération 13.) ;
21. Reçu facture d’hôtel 1.000;
22. Achat ordinateur au fournisseur 2.000;
23. Reçu règlement par chèque du client (opération 2.);
24. Retrait d’espèces à la banque : 1.000 ;
25. Retour de Mses du client 20.000 ;
26. Réglé note de prix restaurant (opération 16.) ;
27. Reçu facture d’honoraires comptables 2.000 ;
28. Retour de Mses au fournisseur Z 10.000 ;
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Cpt de l’expl. (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vte de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Pdts des act. annexes
215 Matériel 401 Dettes Frs 608 Frais accessoires (port payé…) 709 RRR A/V
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 765 Escompte obtenu sur
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations achats
411 Clients 4457 TVA C/V 615 Entretien et réparation
409 Frs, avances 44551 TVA à décaisser 616 Assurance
4456 TVAD/A 43 Dettes Sociales 618 Documentation
44567 Crédit TVA 44 Dettes Fiscales 622 Honoraires (comptable…)
512 Banque 623 Pub
53 Caisse 624 Dplcts
625 Mission,
626 Tél, timbre
627 Services bancaires
63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts
665 Escompte accordé sur vte
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Cpt de l’expl. (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vte de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Pdts des act. annexes
215 Matériel 401 Dettes Frs 608 Frais accessoires (port payé…) 709 RRR A/V
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 765 Escompte obtenu sur
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations 615 Entretien et réparation achats
411 Clients 4457 TVA C/V 616 Assurance 618 Documentation
409 Frs, avances 44551 TVA à décaisser 622 Honoraires (comptable…) 623 Pub
4456 TVAD/A 43 Dettes Sociales 624 Dplcts 625 Mission, 626 Tél, timbre
44567 Crédit TVA 44 Dettes Fiscales 627 Services bancaires
512 Banque 63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
53 Caisse 64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts 665 Escompte accordé sur vte
*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Cpt de l’expl. (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vte de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Pdts des act. annexes
215 Matériel 401 Dettes Frs 608 Frais accessoires (port payé…) 709 RRR A/V
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 765 Escompte obtenu sur
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations 615 Entretien et réparation achats
411 Clients 4457 TVA C/V 616 Assurance 618 Documentation
409 Frs, avances 44551 TVA à décaisser 622 Honoraires (comptable…) 623 Pub
4456 TVAD/A 43 Dettes Sociales 624 Dplcts 625 Mission, 626 Tél, timbre
44567 Crédit TVA 44 Dettes Fiscales 627 Services bancaires
512 Banque 63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
53 Caisse 64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts 665 Escompte accordé sur vte
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*Créances *Dettes
ACTIF (Patrimoine) PASSIF (Ressources) CHARGES (Consommation) PRODUITS
205 Licence 10 capital 601 Achats de matières premières 701 Vte de produits finis
207 Fond comm. 101 Capital 606 Achats non stockés 706 Prestations de service
211 Terrain 108 Cpt de l’expl. (énergie, pdts d’entretien, emballage) 707 Vte de marchandises
213 Bâtiment 164 Emprunt 607 Achats de marchandises 708 Pdts des act. annexes
215 Matériel 401 Dettes Frs 608 Frais accessoires (port payé…) 709 RRR A/V
218 Véhicule, 404 Dettes frs immos 609 Rabais, R et R obtenus/achats 765 Escompte obtenu sur
ordinateur… 419 Clts, avances 613 Locations 615 Entretien et réparation achats
411 Clients 4457 TVA C/V 616 Assurance 618 Documentation
409 Frs, avances 44551 TVA à décaisser 622 Honoraires (comptable…) 623 Pub
4456 TVAD/A 43 Dettes Sociales 624 Dplcts 625 Mission, 626 Tél, timbre
44567 Crédit TVA 44 Dettes Fiscales 627 Services bancaires
512 Banque 63 Impôts et taxes (taxe professionnelle…)
53 Caisse 64 Personnel (salaires, cotisations…)
661 Intérêts 665 Escompte accordé sur vte
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23
V F NS Pts
P
1 Les comptes de classe 2 sont les comptes d’immobilisations
2 «411 Client» élément de patrimoine, donc à l’actif (solde est débiteur)
3 «512 Banque» élément de patrimoine, donc à l’actif (solde est débiteur)
4 «401 Dettes fournisseur» ressource, donc au passif (solde est créditeur)
5 «44 Dette état» est une ressource, donc au passif (solde est créditeur)
6 « 164 Emprunt » est une ressource, donc au passif (solde est créditeur)
7 «419 Avances clients» est une dette par rapport au client, donc au passif
8 «44551 TVA à décaisser» est une dette, donc au passif
9 « 44567 crédit de TVA » est une créance, donc à l’actif
10 Si le résultat est une perte, il apparait au passif avec un signe moins
11 Les comptes de classe 4 peuvent être débiteurs ou créditeurs
12 Les comptes de classe 6 peuvent être débiteurs ou créditeurs
13 Le solde du compte « 512 Banque » est toujours débiteur
14 Débit=emploi Crédit=ressource
15 Le total des débits est toujours égal au total des crédits
16 Le total de l’actif est égal au total du passif
17 Lorsque le compte «512 Banque» est débité, on a + d’argent à la banque
18 Lorsque «401 Fournisseur» est crédité, on a + de dettes fournisseur
19 Lorsque le compte «411 Client» est crédité, on a – de créances clients
20 L’Actif est toujours égal au Passif
21 Les comptes d’actif et les comptes de charge augmentent au débit
22 Les comptes de passif et les comptes de produits diminuent au débit
23 44551 TVA à décaisser= 4457 TVA C/V- 4456 TVA D/A
24 Il n’y a pas de TVA sur les loyers et sur les assurances
25 Il y a de la TVA sur les dépenses de restauration
26 Lorsque la TVA est non déductible, on débite la charge pour le TTC
27 Le solde du compte « 44551 TVA à décaisser » est créditeur
28 Le solde du compte «44567 crédit de TVA» est débiteur
29 Réd° financière sur facture: on débite le net commercial
30 Le solde du compte «609 RRRO/A» est créditeur
31 Le solde du compte «765 EO/A» est créditeur
32 Le solde du compte « 5112 Chèque à l’encaissement » est débiteur
33 Lors du dépôt de chèque à la banque, on débite le compte 5112
34 A réception du relevé, on crédite le compte 5112
35 Le compte « 413 » est le compte Client effet à recevoir
36 Lors de l’accord du client pour le règlement par LC, on débite 413
37 Lors du dépôt de la LC à la banque, on crédite le compte 413
38 Lors du dépôt de la LC à l’escompte à la banque, on débite 5114
39 A récept° relevé, pour LC à l’encaissement, on débite 512, 627, 4456
40 A récept° relevé, pour LC à l’encaissement, on débite 512, 627, 4456, 661
Questionnaire :
V F NSP Pts
1 « 21 Immobilisations corporelles » fait partie de l’actif 1
2 « 37 Stock de marchandises » fait partie de l’actif 1
3 « 26 Caution » fait partie de l’actif 1
4 « 512 Banque » fait partie de l’actif 1
5 « 10 Capital » fait partie de l’actif 1
6 «411 Client» fait partie de l’actif 1
7 «411 Client» est une créance 1
8 «3 Stock» fait partie de l’actif 1
9 « 108 » compte de l’exploitant passif 1
10 « 108 » compte de l’exploitant dette 1
11 409 fournisseurs, avances et acomptes versés passif 1
12 409 fournisseurs, avances et acomptes versés créance 1
13 419 clients, avances et acomptes reçus actif 1
14 419 clients, avances et acomptes reçus dette 1
15 Actif=passif 1
16 Emploi= Ressource 1
17 Tous les comptes de passif sont des dettes 1
18 Un ordinateur de moins de 500€ fait partie des charges 1
19 Des pneus de plus de 500€ font partie des charges 1
20 Le changement d’un moteur de voiture est une charge 1
21 « 401 Dettes fournisseurs » est une ressource 1
22 « 10 Capital » est une ressource 1
23 Le règlement de la TVA est une charge 1
24 Un remboursement d’emprunt est une charge 1
25 Un prélèvement du chef d’entreprise est une charge 1
26 601 Achat de marchandises 1
27 512 caisse 1
28 411 Fournisseur 1
29 701 Vente de produits finis 1
30 401 Clients 1
31 607 Achats de matières premières 1
32 62 Impôts et taxes 1
33 707 Vente de produits finis 1
34 68 Charges financières 1
35 66 Dotation aux amortissements 1
36 512 banque 1
37 53 Caisse 1
38 Ordinateur <500€ compte de classe 2 1
39 Matériel>500€ compte de classe 2 1
40 «44567 Crédit TVA» créance 1
41 «44567 Crédit TVA» actif 1
42 «512 Banque» patrimoine 1
43 Une vente est comptabilisée au moment de l’encaissement 1
44 Un remboursement d’emprunt diminue le bénéfice 1
45 Les créances font partie de l’actif 1
46 Une caution pour un commerce est une charge 1
47 Un 9 en troisième position est un compte d’amortissement 1
48 Les boissons dans un snack sont des matières premières 1
49 Le capital est une dette 1
50 La banque peut être négative à l’actif du bilan 1
VENTES :
Code J Jour N° de compte N° pièce Libellé Débit Crédit
1 512 F128 100.000
707 100.000
2 53 F129 10.000
706 10.000
3 411 F130 30.000
701 30.000
4 411 F131 25.500
707 25.000
708 500
5 411 F132 200.000
512 100.000
707 300.000
6 701 A15 10.000
411 10.000
ACHATS (HT)
Code J Jour N° de compte N° pièce Libellé Débit Crédit
1 601 1.000
53 1.000
2 601 2.000
608 500
401 2.500
3 218 2.000
404 1.000
512 1.000
4 606 500
512 500
5 613 1.000
512 1.000
6 626 2.000
512 2.000
7 622 1.500
512 1.500
3 411 217.800
665 2.000
707 HT AVANT réduction financière 200.000
4457 19.800
4 607 HT AVANT réduction financière 30.000
4456 2.940
765 600
401 32.340
5 665 20.000
4457 2.000
411 22.000
6 401 5.500
765 5.000
4456 500
7 411 98.010
665 900
707 HT NET COMMERCIAL 90.000
4457 8.910
8 607 HT NET COMMERCIAL 36.000
4456 3.538
765 720
401 38.818
CAS SYNTHESE ACHATS, VENTES, REGLEMENTS, TVA, REDUCTIONS
Code J Jour N° de compte N° pièce Libellé Débit Crédit
1 411 110.000
707 100.000
4457 10.000
2 411 198.000
707 180.000
4457 18.000
3 411 8.712
665 80
707 8.000
1. BE1 50 pantalons à 200 ; 2. BE2 30 “ à 100 ; 3. BS1 20 « ; 4. BS2 40 « ; 5. BE3 50 « à 150 ; 6. BS3 60 « ; 7. BE4 100 “ à 120;
8. BE5 40 “ à 110; 9. BS4 110 “; 10. BS5 10 “. Stock initial 8.000.
ENTREES SORTIES STOCK
Date Pièce Q PU Valeur Q PU Valeur Q PU Valeur
1. BE1 50 pantalons à 200 ; 2. BE2 30 “ à 100 ; 3. BS1 20 « ; 4. BS2 40 « ; 5. BE3 50 « à 150 ; 6. BS3 60 « ; 7. BE4 100 “ à 120;
8. BE5 40 “ à 110; 9. BS4 110 “; 10. BS5 10 “. Stock initial 8.000.
ENTREES SORTIES STOCK
Date Pièce Q PU Valeur Q PU Valeur Q PU Valeur
Dégressif :
VO
td
m
. Linéaire :
VO
tl
n
Dégressif :
VO
td
m
2’
5’
etc
Ex 2 :
ENTREES SORTIES STOCK
Date Pièce Q PU Valeur Q PU Valeur Q PU Valeur
V F NS Pts
P
1 L’amortissement est une sortie d’argent I
2 L’amortissement est une charge I
3 L’amortissement diminue le bénéfice de l’entreprise I
4 L’amortissement se calcule sur toutes les immobilisations I
5 VO est le prix d’achat de l’immobilisation TTC+frais accessoires d’achats TTC I
6 Les frais accessoires d’achat sont les frais de mise en service d’une immobilisation I
7 La VNC est la valeur nette comptable du bien I
8 En linéaire, l’amortissement se pratique sur n+1 exercices comptables (n=durée) I
9 En linéaire tl est égal à 1/durée I
1 En linéaire, A1 est égal à VO*tl*m/12 I
0
1 En linéaire, A2 est égal à VNC1*tl I
1
1 En linéaire A1+Ad=An I
2
1 En linéaire VNCn=VO-An I
3
1 En linéaire, VNCd=0 I
4
1 Evaluation PEPS = premier entré-premier sorti I
5
1 Evaluation CMUP = charge unitaire moyenne pondérée I
6
1 Le compte de variation de stock de marchandises est le compte 6031 I
7
1 Le compte stock de matières premières est le compte 37 I
8
1 Si le compte variation de stock de marchandises est négatif, l’entreprise a stocké I
9
2’
10
10’
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23*
24*
25*
27*
28
29*
30*
31*
32*
33
**
V F NSP Pts
1 L’amortissement est une sortie d’argent
2 L’amortissement est une charge
3 L’amortissement diminue le bénéfice de l’entreprise
4 L’amortissement se calcule sur toutes les immobilisations
5 VO est le prix d’achat de l’immobilisation TTC+frais accessoires d’achats TTC
6 Les frais accessoires d’achat sont les frais de mise en service d’une immobilisation
7 La VNC est la valeur nette comptable du bien
8 En linéaire, l’amortissement se pratique sur n+1 exercices comptables (n=durée)
9 En linéaire tl est égal à 1/durée
1 En linéaire, A1 est égal à VO*tl*m/12
0
1 En linéaire, A2 est égal à VNC1*tl
1
1 En linéaire A1+Ad=An
2
1 En linéaire VNCn=VO-An
3
1 En linéaire, VNCd=0
4
1 En dégressif, l’amortissement se pratique sur n+1 exercices comptables (n=durée)
5
1 En dégressif, Td=tl*coefficient fiscal
6
1 En dégressif, A1 est égal à VO*tl*m/12
7
1 En dégressif, A2 est égal à VNC1*td
8
1 En dégressif, Lorsque tlr<td, on repasse en linéaire
9
2 En dégressif, VNCn=VNCn-1-An
0
2 En dégressif, VNCd=0
1
2 VNC1 est supérieure en dégressif par rapport à VNC1 en linéaire
2
2 L’amortissement dégressif permet d’augmenter toutes les annuités d’amortissement
3
2 L’amortissement dégressif permet d’économiser des impôts en début de période
4
2 La somme des amortissements est la même en linéaire qu’en dégressif
5
2 Evaluation PEPS = premier entré-premier sorti
6
2 Evaluation CMUP = charge unitaire moyenne pondérée
7
2 Le compte de variation de stock de marchandises est le compte 6031
8
2 Le compte stock de matières premières est le compte 37
9
3 Si le compte variation de stock de marchandises est négatif, l’entreprise a stocké
0
CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF):
La CAF est la trésorerie générée par l’activité normale de l’entreprise. C’est l’excédent de produits encaissés ou encaissables sur les charges
décaissées ou décaissables.
EBE Résultat net comptable
+ Autres produits d’exploitation - Autres charges d’exploitation +75-65 + Dot° aux amt et prov°- Reprises sur amt et prov° +68-78
+ Produits financiers - Charges financières (*) +76-66 (exploitations, financiers et exceptionnels)
+ Produits exceptionnels (*), sauf produits des cessions d’éléments d’actif +77 (sauf + VNCEAC-PCEA +675-775
- Ch. exceptionnelles(*), sauf valeur nette comptable des élts d’actif 775) - Quote-part de subv° d’invt virée au résultat -777
cédés -67 (sauf 665)
- Participation des salariés au résultats - Impôts sur les bénéfices -69
* sauf dot° et reprises sur amortisst et prov° (charges et produits calculés)
=CAF
Ratio :
Capacité de remboursement des emprunts CAF/Emprunts MLT
PLAN DE FINANCEMENT
Le plan de financement permet de comprendre l’évolution de la trésorerie d’année en année
EMPLOIS An 1 An An 3 RESSOURCES An An 2 An 3
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires à partir duquel l’entreprise couvre ses charges .
CA : chiffre d’affaires; CV : coûts variables ; CF : coûts fixes ; MCV : marge sur coût variable (CA-CV) ; TMCV : taux de marge sur coût
variable (MCV/CA)
CARé CARé = CF/TMCV CA au seuil de rentabilité (B=0)
BCA BCA = TMCV*CA-CF Bénéfice pour un CA donné
CAB CAB = (CF+B)/TMCV CA pour un bénéfice donné
Le point mort est la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint :
CA stable n = 360*CARé/CA
CA saisonnier Lorsque ∑ MVCpériode=borne inférieure CARé, interpolation linéaire
1. Calculer : CF, CA, CV, MCV, CARé, B réalisé si CA=200.000, CA réalisé pour B=50.000, date CARé.
CHARGES CV CF PRODUITS
Achats 20.000 CA 100.000
S. Ext 10.000 10.000
I et T 10.000
Perso 10.000
Dot° Amts 30.000
CAB=50.000 (CF+B)/TMCV
2. Resto
Prix moyen par couvert 10 €, coût moyen par couvert 2,5€, charges fixes 100.000 €, 100 couverts/jour, 5 jours/semaine, 50 semaines/an.
Calculer : CA, CV, MCV, CF, Résultat, CARé ,nombre de couverts à vendre par jour, date du point mort.
Formule Application numérique Résultat
CF
CA
CV
MCV
TMCV
Résultat
CARé
Nb couverts/J
Date
3. Hôtel :
Prix moyen chambre :100 €, nombre de chambres 100, taux d’occupation : 80%, charges variables 500.000 €, charges fixes 2.000.000 €.
Calculer CA, MCV, Résultat, CARé et le taux d’occupation correspondant.
Formule Application numérique Résultat
CF
CA
CV
MCV
TMCV
Résultat
CARé
Tx occupat°
Le service jeunesse de la mairie de Vinciennes demande à l’agence Cantilienne de voyage de calculer le prix d’un week-end pour des jeunes de
16 à 20 ans, dans une station normande située à 300 km.
1) Sachant que le responsable de l’agence souhaite que le prix de vente unitaire net pour l’agence soit de 75€, quel doit être le nombre minimum
de participants pour que le voyage soit rentable ?
2) Le taux de remplissage du car étant de 88%, quelle est la marge TTC et HT dégagée sur ce voyage ?
3) Calculer le taux de HT et le taux de marge HT.
L’agence Tourazur a programmé à son catalogue un séjour à Rome. Différentes dates sont proposées à la clientèle sur une période allant du 1 er
mai au 31 août. Chaque groupe est accompagné par un guide interprète et les différentes visites sont organisées sur place par une agence
réceptive.
Départ : lundi 11h de Roissy (RDV à l’aéroport 1 heure avant le départ avec le guide) et arrivée 13h à Rome (déjeuner pris dans l’avion). Retour
vendredi suivant, départ à 16h. Prix de vente 650€.
Le service comptable estime à 400€ les charges indirectes fixes par groupe (frais généraux).
L’hôtel Edelweiss est un hôtel trois étoiles dont la capacité est de 30 chambres, doté d’un restaurant. L’exercice comptable correspond à l’année
civile. L’établissement est ouvert 330 jours (fermeture en janvier). Suite à l’ouverture prochaine d’un spa, le directeur, M. Gilg, décide
d’effectuer une analyse de rentabilité de son établissement limitée à l’étude du secteur restauration. Il vous transmet les informations suivantes :
. Nombre de places disponibles : 60.
. Nombre de services par jour : 2.
. Prix moyen d’un repas : 30€ HT.
. Congés annuels du 01/01 au 31/01.
. Extrait de la balance de l’exercice 2007 (document 3).
. Ventilation des charges selon leur nature (document 4).
A partir des informations ci-dessus, de la balance (document 3), et du tableau de ventilation des charges (document 4) :
3.1 Déterminez le nombre de repas servis en 2007 et le taux de remplissage correspondant.
3.2 Complétez le tableau de ventilation des charges (annexe 1 à remettre avec la copie).
3.3 Présentez le compte de résultat différentiel (annexe 2 à remettre avec la copie).
3.4. calculez le seuil ,de rentabilité en valeur et en nombre de repas vendus et la date à laquelle il sera atteint (point mort).
3.5 Commentez les résultats obtenus.
Grâce à l’apport de la clientèle attirée par la présence du spa, monsieur Gilg espère obtenir une augmentation du résultat de l’activité restauration
de 50% ainsi que du ticket moyen qui serait de 32 € HT.
Monsieur Gilg a décidé d’allouer un budget publicitaire de 5.000 € HT au restaurant à l’occasion de la mise en place du spa. Ce montant est
considéré comme une charge fixe.
3.6. Calculez le chiffre d’affaires que devrait réaliser le restaurant en 2008 pour atteindre les objectifs de monsieur Gilg.
3.7. Déterminez le nombre de repas supplémentaires qui devrait être servi en 2008 par rapport à 2007
L’expert comptable quant à lui pense que la mise en place du spa devrait générer une augmentation de 15% du taux d’occupation de l’activité
d’hébergement, soit 1.300 clients supplémentaires pour l’année 2008 par rapport à 2007.
Le taux de captage au restaurant des clients de l’hôtel est de 60%.
3.8. Déduisez le nombre supplémentaire de repas engendrés par l’augmentation de l’activité hébergement d’après les prévisions de l’expert
comptable.
3.9. Commentez les résultats obtenus aux questions 3.7 et 3.8.
ANNEXE 1 (à remettre avec la copie) : Répartition des charges selon leur nature
Type de charge Montant Charges variables Charges fixes
Consommation de matières premières
Services extérieurs
Impôts et taxes
Charges de personnel
Charges financières
Dotations aux amortissements, aux dépréciations et aux provisions
Total
L’hôtel restaurant « les marronniers est situé dans le midi de la France, près d’une agglomération importante. Il bénéficie ainsi d’une clientèle de
touristes lors de la saison, mais aussi d’une clientèle d’affaires tout au long de l’année. La réputation de sa cuisine apporte également au
restaurant une clientèle locale non négligeable.
La capacité de l’hôtel est de 60 chambres classées deux étoiles et le restaurant peut accueillir 80 personnes. L’établissement est ouvert tous les
jours, mais il ferme tout le mois de novembre de chaque année pour congé annuel. Pour une simplification des calculs, il sera admis des mois de
30 jours. L’exercice comptable correspond à l’année civile.
Cet établissement est en pleine expansion, et M. Gilbert, dirigeant, a quelques projets pour l’année à venir. Il voudrait franchiser son
établissement et agrandir la salle de restaurant.
Agrandissement : une étude de marché a montré qu’une clientèle potentielle existe. Dans ce cas, M. Gilbert pourrait :
. Porter la capacité d’accueil à 120 places.
. Faire 2 services par jour.
. Ouvrir 330 jours par an.
. Envisager une recette moyenne : 18 € HT.
. Maintenir le taux de remplissage moyen : 90% avec des charges variables par couvert de 11, 34 € et des charges fixes de 298.000 €.
3.1. Présentez le compte de résultat différentiel en complétant l’annexe 2 (2 pages à remettre avec la copie).
3.2. Calculez le seuil de rentabilité et la date à laquelle il est atteint dans le cadre de l’agrandissement.
3.3. M. Gilbert souhaite savoir si son projet s’avère rentable. Justifiez votre réponse.
ANNEXE 2 : Compte de résultat différentiel pour la structure actuelle : Justification des calculs .
Montant %
. Chiffre d’affaires
.
.
.
.
Compte de résultat différentiel pour la structure envisagée (agrandissement et franchise) : Justification des calculs .
Montant %
. Chiffre d’affaires
.
.
.
.
LA FERME DE L’ORGE
Le résultat de « La ferme de l’Orge » étant négatif, Monsieur Laurent et son associé s’interrogent sur le nombre de repas à servir par jour pour
couvrir leurs charges.
On vous communique les informations suivantes :
. Le restaurant est ouvert 345 jours par an, il est fermé les 2 premières semaines de novembre.
. Le ticket moyen est de 20 € HT.
. Les frais fixes annuels s’élèvent à 289.992 €.
. Le nombre de repas servis en 2002 est de 29.200 repas.
. le montant des charges variables par repas s’élève à 10,40 €.
. La capacité d’accueil de l’établissement est de 70 places.
. 2 services sont effectués tous les jours d’ouverture.
L’ISEC (institut supérieur d’études commerciales) est un établissement privé d’enseignement supérieur.
En formation initiale, il accueille actuellement 190 étudiants pour la préparation de 3 BTS tertiaires (action commerciale, force de vente,
assistant de gestion PME/PMI).
Les recettes de la formation initiale proviennent exclusivement des droits de scolarité payés par les étudiants, actuellement 4500€ par année
scolaire.
Il dispose également d’un département de formation continue qui organise des séminaires de formation pour les entreprises. La facturation se fait
alors à la journée. Le tarif est actuellement de 1500€ par journée, quel que soit le nombre de stagiaires, dans la limite de 20.
L’exercice comptable est calé sur l’année scolaire (du 1 er juillet au 30 juin).
1) En utilisant les données de l’annexe, déterminez le résultat obtenu par chacun des départements : formation initiale et formation continue.
2) Déterminez le seuil de rentabilité du département formation initiale. Ce seuil de rentabilité sera exprimé en nombre d’étudiants inscrits et en
chiffre d’affaires.
3) Déterminez le seuil de rentabilité du département formation continue. Ce seuil de rentabilité sera exprimé en nombre de journées de stage et
en chiffre d’affaires.
ANNEXE
A l’arrêté des comptes du dernier exercice (1/07/N-1 au 30/06/N), le compte de résultat se présentait ainsi :
CHARGES PRODUITS
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
. Autres achats et charges externes 210 200 . Production vendue 999 000
. Impôts et taxes 21 560
. Salaires et traitements 507 720
. Charges sociales 203 088
. Dotation aux amortissements 65 200
. Dotations aux provisions sur actif circulant 19 980
Total 1 1 027 748 Total 1 999 000
Charges finançières Produits financiers
. Intérêts et charges assimilées 3 550 . Intérêts et produits assimilés 1 822
Résultat de l’exercice 30 476
Total général 1 031 298 Total général 1 031 298
2. Salaires et traitements
. 105 000€ correspondent à la rémunération du personnel administratif qui comprend trois personnes employées à mi-temps : un directeur, une
secrétaire et une personne chargée des relations avec les entreprises. On estime que ces personnes consacrent 2/3 de leur temps à la gestion de la
formation initiale et 1/3 à la gestion de la formation continue.
. Le reste des salaires concerne le personnel pédagogique.
En formation initiale le salaire mensuel est de 2 450€ sur la base d’un temps plein, correspondant à 18 heures de cours par semaine. Les
enseignants sont rémunérés sur 12 mois.
Pour une section de BTS, le nombre d’heures hebdomadaire d’enseignement à assurer est de 72 heures (36 en première année et 36 en seconde
année) sur 30 semaines.
En formation continue, les enseignant sont rémunérés par vacation, en fonction du nombre d’heures réellement assuré. La rémunération horaire
est de 65€.
4. Les dotations aux amortissements concernent plus particulièrement le mobilier de bureau, le matériel informatique, le matériel pédagogique
(vidéo projecteurs, caméscope, rétroprojecteurs, laboratoires de langue, etc.). Ces charges sont réparties entre les départements, au prorata des
surfaces occupées.
5. Les provisions sur actif circulant sont relatives à des risques de non paiement des frais de scolarité ou de factures pour des stages de
formation. Elles s’élèvent à 2% du chiffre d’affaires.
7. Les autres éléments du compte de résultat sont considérés comme des charges administratives et répartis sur les mêmes bases que les charges
de personnel administratif.
CF 50.000
CA 100.000
CV 40.000
2. Resto : Prix moyen par couvert 10 €, coût moyen par couvert 2,5€, charges fixes 100.000 €, 100 couverts/jour, 5 jours/semaine, 50 semaines/an.
Formule Application numérique Résultat
CF 100.000
CA 250.000
CV 62.500
MCV 187.500
TMCV 0,75
Résultat 87.500
CARé 133.333
Nb couverts/J 54 Cv/J
Date 192 j
3. Hôtel : Prix moyen chambre :100 €, nombre de chambres 100, taux d’occupation : 80%, charges variables 500.000 €, charges fixes 2.000.000 €.
Formule Application numérique Résultat
CF 2.000.000
CA 100*100*360*0,8 2.880.000
CV 500.000
MCV 2.380.000
TMCV 0,83
CARé 2.409.638
Les SIG permettent de mettre en évidence les différentes étapes de la formation du résultat c’est-à-dire ce qu’il reste à l’entreprise après avoir
rémunéré ses partenaires.
CHARGES PRODUITS
Achats de Mses 20.000 Vente de Mses 200.000
Services extérieurs 40.000
Impôts et taxes 10.000
Personnel 40.000
Financier 10.000
Exceptionnel 0
Dotation aux amortissements 20.000
Total Charges 140.000 Total Produits 200.000
SIG Calcul
V_________________________________________________ = ____________________
-A____________________ M__________________________ -___________________
= V____________________A__________________________ = ____________________
- I___________________ et T_________________________- -___________________
Ch_________________ de P___________________________ -___________________
CHARGES PRODUITS
Achats de Matières Premières 100.000 Production vendue 200.000
Variation de stock de MP -10.000 Ventes de marchandises 500.000
Achats de Mses 200.000
Variation de stock de Mses -20.000
Services extérieurs 40.000
Impôts et taxes 10.000 Subvention d’exploitation 20.000
Personnel 40.000
Financier 10.000 Produits financiers 10.000
Exceptionnel 20.000 Produits exceptionnels 50.000
Dotation aux amortissements 20.000
SIG Calcul
V_____________________ de M______________________ = ____________________
-A____________________ M________________________ -_____________________
- V________________ de S___________ de M___________ - _____________________
= V__________________A___________________________ = ____________________
+ S________________ d’E___________________________ -_____________________
- I___________________ et T_________________________ -_____________________
- Ch_________________ de P_________________________ -_____________________
1. Tableau de SIG :
SIG 2011 2012 Variation Pourcentage
V_____________________________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= M__________________ C_______________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
-_____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= V________________A________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +_____________
- ____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- ____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= E__________ B_________ d’E___________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= R________________ d’E________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= R__________ C_________ avant I________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
- _____________________________________ - ____________ - ____________ - ___________ - ____________
R_____________ N________ C____________ ______________ ______________ ____________ _____________
2. Analyse :
La marge commerciale a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
La valeur ajoutée a
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
L’excédent brut d’exploitation a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
Le résultat d’exploitation a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
1. Tableau de SIG :
SIG 2011 2012 Variation Pourcentage
V_____________________________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- _____________________________________ - ____________ - ____________ - ___________ - ____________
= M__________________ C_______________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
-_____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= V________________A________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +_____________
- ____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
- ____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= E__________ B_________ d’E___________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= R________________ d’E________________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
- _____________________________________ -_____________ -_____________ -____________ -_____________
= R__________ C_________ avant I________ = ____________ = ____________ = ___________ = ____________
+ ____________________________________ +____________ +____________ +___________ +____________
- _____________________________________ - ____________ - ____________ - ___________ - ____________
R_____________ N________ C____________ ______________ ______________ ____________ _____________
2. Analyse :
La marge commerciale a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
La valeur ajoutée a
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________
L’excédent brut d’exploitation a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
Le résultat d’exploitation a
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________________________________________
N
PRODUITS D'EXPLOITATION
Vente de voyages fabriqués 1 450,00
Prestations de services: commissions 350,00
CHIFFRE D'AFFAIRES 1 800,00
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Reprises sur amort et prov° 5,00
Transferts de charges
Autres produits 15,00
Total des produits d'exploitation 1 820,00
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats pour la fabrication de voyages 1 000,00
Autres achats et charges externes 180,00
Impôts, taxes et versements assimilés 45,00
Salaires et traitements 240,00
Charges sociales 110,00
Dotations aux amortissements et provisions
. Sur immobilisation: dotation aux amortissements 30,00
. Sur immobilisation: dotation aux provisions
. Sur actif circulant: dotations aux provisions 10,00
. Pour risques et charges: dotations aux provisions
Autres charges 15,00
Total des charges d'exploitation 1 630,00
RESULTAT D'EXPLOITATION 190,00
PRODUITS FINANCIERS
De valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé 7,00
Autres Intérêts et produits assimilés 12,00
Reprises sur provisions, transferts de charges 4,00
Différences positives de change 7,00
Produits nets sur cessions de VMP
Total des produits financiers 30,00
CHARGES FINANCIERES
Dotations provisions 5,00
Intérêts et charges assimilées 38,00
Différences négatives de change 7,00
Total des charges finançières 50,00
RESULTAT FINANCIER -20,00
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital 15,00
Reprises sur provisions, transferts de charges
Total des produits exceptionnels 15,00
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 20,00
Dotations aux amortissements et provisions
Total des charges exceptionnelles 20,00
RESULTAT EXCEPTIONNEL -5,00
Participation des salariés aux résultats
Impôts sur les bénéfices 50,00
BENEFICE OU PERTE 115,00
Soldes intermédiaires de gestion ORLEANE
Commentaires :
N
Production vendue 1 800,00
Production stockée 0,00
Production immobilisée 0,00
PRODUCTION DE L'EXERCICE 1 800,00
Consommation en provenance de tiers 1 180,00
VALEUR AJOUTEE 620,00
Subventions 0,00
Impôts, taxes et versements assimilés 45,00
Charges de personnel 350,00
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 225,00
Reprises sur charges d'exploitation 5,00
Autres produits de gestion courante 15,00
Dot° aux amortissements et prov° d'expl° 40,00
Autres charges de gestion courante 15,00
RESULTAT D'EXPLOITATION 190,00
Produits financiers 30,00
Charges financières 50,00
RESULTAT COURANT AVANT IMPOT 170,00
Produits exceptionnels 15,00
Charges exceptionnelles 20,00
Participation des salariés aux résultats 0,00
Impôts sur les bénéfices 50,00
RESULTAT NET COMPTABLE 115,00
Produits de cession d'éléments d'actif 15,00
Valeur comptable des éléments d'actif 20,00
Résultat de cession d'éléments d'actif -5,00
L’agence Orléanne se recentre sur l’activité tourisme, plus rémunératrice. Le personnel est très productif (330€/salarié contre 275€ pour le
secteur), ce qui explique sans doute sa rémunération élevée (55% de la VA contre 50% pour le secteur).
N N-1 Variation %
3 520
Production vendue 000,00 3 258 000,00 -262 000,00 -7%
Production stockée 0,00 0,00 0,00
Production immobilisée 0,00 0,00 0,00
3 520
PRODUCTION DE L'EXERCICE 000,00 3 258 000,00 -262 000,00 -7%
3 124
Consommation en provenance de tiers 800,00 2 936 600,00 -188 200,00 -6%
VALEUR AJOUTEE 395 200,00 321 400,00 -73 800,00 -19%
Subventions 0,00 0,00 0,00
Impôts, taxes et versements assimilés 32 700,00 31 600,00 -1 100,00 -3%
Charges de personnel 213 800,00 223 100,00 -9 300,00 -4%
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 148 700,00 66 700,00 -82 000,00 -55%
Reprises sur charges d'exploitation 1 200,00 1 600,00 400,00 33%
Autres produits de gestion courante 24 000,00 34 000,00 10 000,00 42%
Dot° aux amortissements et prov° d'expl° 2 600,00 2 700,00 100,00 4%
Autres charges de gestion courante 200,00 300,00 100,00 50%
RESULTAT D'EXPLOITATION 171 100,00 99 300,00 -71 800,00 -42%
Produits financiers 50 900,00 55 300,00 4 400,00 9%
La forte croissance du CA entraîne une augmentation de la rentabilité économique du TO Touflor. De plus, l’amélioration du rendement et de la
productivité du personnel grâce au licenciement d’un employé permettent à l’entreprise de dégager un résultat 2 fois supérieur à son secteur
d’activité.
N N-1
PRODUITS D'EXPLOITATION
Vente de voyages fabriqués 1 138,00 1 002,00
Prestations de services: commissions 220,00 231,00
CHIFFRE D'AFFAIRES 1 358,00 1 233,00
Production stockée
Production immobilisée
Subventions d'exploitation
Reprises sur amort et prov° 2,00 3,00
Transferts de charges 3,00
Autres produits 13,00 11,00
Total des produits d'exploitation 1 376,00 1 247,00
CHARGES D'EXPLOITATION
Achats pour la fabrication de voyages 970,00 894,00
Autres achats et charges externes 11,00 10,00
Impôts, taxes et versements assimilés 8,00 8,00
Salaires et traitements 210,00 199,00
Charges sociales 103,00 92,00
Dotations aux amortissements et provisions
. Sur immobilisation: dotation aux amortissements 6,00 6,00
. Sur actif circulant: dotations aux provisions 27,00 19,00
. Pour risques et charges: dotations aux provisions 1,00
Autres charges 9,00 7,00
Total des charges d'exploitation 1 345,00 1 235,00
RESULTAT D'EXPLOITATION 31,00 12,00
PRODUITS FINANCIERS
De valeurs mobilières et créances de l'actif immobilisé 10,00 6,00
Autres Intérêts et produits assimilés 2,00 2,00
Reprises sur provisions, transferts de charges
Différences positives de change 9,00 7,00
Produits nets sur cessions de VMP 11,00 5,00
Total des produits financiers 32,00 20,00
CHARGES FINANCIERES
Dotations provisions 2,00 1,00
Intérêts et charges assimilées 1,00 1,00
Différences négatives de change 3,00 5,00
Charges nettes sur cession de VMP 2,00 15,00
Total des charges finançières 8,00 22,00
RESULTAT FINANCIER 24,00 -2,00
PRODUITS EXCEPTIONNELS
Produits exceptionnels sur opérations de gestion 1,00
Produits exceptionnels sur opérations en capital 3,00
Reprises sur provisions, transferts de charges
Total des produits exceptionnels 1,00 3,00
CHARGES EXCEPTIONNELLES
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion 3,00 1,00
Charges exceptionnelles sur opérations en capital 4,00
Total des charges exceptionnelles 3,00 5,00
RESULTAT EXCEPTIONNEL -2,00 -2,00
Participation des salariés aux résultats
Impôts sur les bénéfices 17,00 3,00
BENEFICE OU PERTE 36,00 5,00
L’agence Eductour, SARL située à Bordeaux propose à son catalogue de nombreux séjours à vocation éducative en Europe. Elle
diffuse aussi les voyages culturels organisés par les TO. Vous disposez du compte de résultat en liste et en K€ . Elle emploie 12
salariés en N et 11 en N-1.
Présentez le tableau des SIG pour les exercices N et N-1 et calculez la CAF pour les deux années.
Sachant que l’agence bénéficie d’un taux de commission moyen de 11% sur les séjours des voyagistes, et qu’elle a vendu 4 000
forfaits (tant catalogue propre que ceux des autres TO) en N et 3 900 en N-1, calculez pour les 2 années : le volume d’affaires
billeterie (séjour des TO), le volume d’affaires total et les ratios proposés ci-dessus.
Variatio
N N-1 n %
1
Production vendue 1 358,00 233,00 125,00 9%
Production stockée 0,00 0,00 0,00
Production immobilisée 0,00 0,00 0,00
1
PRODUCTION DE L'EXERCICE 1 358,00 233,00 125,00 9%
Consommation en provenance de tiers 981,00 904,00 77,00 8%
VALEUR AJOUTEE 377,00 329,00 48,00 13%
Subventions 0,00 0,00 0,00
Impôts, taxes et versements assimilés 8,00 8,00 0,00 0%
Charges de personnel 313,00 291,00 22,00 7%
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION 56,00 30,00 26,00 46%
Reprises sur charges d'exploitation 5,00 3,00 2,00 40%
Autres produits de gestion courante 13,00 11,00 2,00 15%
Dot° aux amortissements et prov° d'expl° 34,00 25,00 9,00 26%
Autres charges de gestion courante 9,00 7,00 2,00 22%
RESULTAT D'EXPLOITATION 31,00 12,00 19,00 61%
Produits financiers 32,00 20,00 12,00 38%
Charges financières 8,00 22,00 -14,00 -175%
RESULTAT COURANT AVANT
IMPOT 55,00 10,00 45,00 82%
Produits exceptionnels 1,00 3,00 -2,00 -200%
Charges exceptionnelles 3,00 5,00 -2,00 -67%
Participation des salariés aux résultats 0,00 0,00 0,00
Impôts sur les bénéfices 17,00 3,00 14,00
RESULTAT NET COMPTABLE 36,00 5,00 31,00 86%
2.1. A partir du compte de résultat 2003 (document 1), établir le tableau des soldes intermédiaires de gestion (Annexe 4 à remettre avec la
copie)
2.2. Pour suivre l’évolution des soldes caractéristiques, complétez l’annexe 5 (à remettre avec la copie), et calculer les principaux soldes en
pourcentage du chiffre d’affaires.
2.3. Commenter les résultats obtenus en annexe 4 et 5.
Exercice 1 :
2011 2012
ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF
Immos 100 Capital 1.000 Immos 300 Capital 1.000
2011 2012
CA TTC 900 1.800
Achats TTC 800 1.600
BFR
TR
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks
Nb j clients
Nb j fournisseurs
Analyse :
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
2011 2012
CA TTC 900 1.800
Achats TTC 800 1.600
Comparaison dans le temps d’une année à l’autre
Année n Année n+1 Variation
FR
BFR
TR
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks
Nb j clients
Nb j fournisseurs
Analyse :
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Exercice 3 :
2011 2012
ACTIF PASSIF ACTIF PASSIF
Immos 100 Capital 1.000 Immos 100 Capital 1.000
2011 2012
CA TTC 1.200 3.600
Achats TTC 800 1.600
Comparaison dans le temps d’une année à l’autre
Année n Année n+1 Variation
FR
BFR
TR
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks
Nb j clients
Nb j fournisseurs
Analyse :
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks 45 23 -22j
Nb j clients 120 180 +60j
Nb j fournisseurs 90 90 0
Analyse :
Baisse trésorerie car FR a diminué et BFR augmenté.
. FR a diminué car in,vestissements sans ressources nouvelles.
. BFR a augmenté car le CA a augmenté (de 900 à 1800) et les délais de règlements clients se sont dégradés (de 120 à 180j). Tout cela malgré les efforts faits sur
les délais de stockage (-22 jours).
Ex2 :
Comparaison dans le temps d’une année à l’autre
Année n Année n+1 Variation
FR 900 1.200 300
BFR 600 1.200 600
TR 300 0 -300
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks 90 90 0
Nb j clients 240 240 0
Nb j fournisseurs 90 90 0
Analyse :
Baisse de la trésorerie de 300 à 0 car le BFR a augmenté plus vite que le FR.
. Le FR a augmenté grâce à l’augmentation du capital 300.
. Le BFR a augmenté d’avantage à cause de l’augmentation de l’activité, et ce malgré la tenue des délais de stockage et de règlements clients.
Ex3 :
Comparaison dans le temps d’une année à l’autre
Année n Année n+1 Variation
FR 900 900 0
BFR 600 1000 +400
TR 300 -100 -400
Ratios :
Année n Année n+1 Variation
Nb j stocks 90 45 -45
Nb j clients 180 120 -60
Nb j fournisseurs 90 90 0
Analyse :
LE BILAN FONCTIONNEL :
1. LES RETRAITEMENTS :
3. Ratios de rentabilité :
Ex : Le 1er mars 2011, un restaurateur emprunte 10.000 euros au taux de 5% remboursable sur 4 ans par amortissement constant, le premier
remboursement aura lieu à terme échu le 1er mai 2012.
Date rembt K restant dû début période Intérêts 5% Amortissement Annuité K restant dû en fin de période
1/05/11 10.000
1/05/12 500 2.500
1/05/13
1/05/14
1/05/15 2.500 125 2.500 2.625 0
TOTAL 1.250 10.000 11.250
Date rembt K restant dû début période Intérêts 5% Amortissement Annuité K restant dû en fin de période
1/05/11 10.000
1/11/11 250 1.250
1/05/12
1/11/12
1/05/13
1/11/13
1/05/14
1/11/14
1/05/15 2.500 125 1.250 2.625 0
TOTAL 1.125 10.000 11.125
Date rembt K restant dû début période Intérêts 5% Amortissement Annuité K restant dû en fin de période
1/05/11 10.000
1/05/12 10.000 500 2.320,12 2.820,12 7.679,88
1/05/13 7.679,88
1/05/14
1/05/15 2.685,82 134,30 2.685,82 2.820,12 0
TOTAL 1.280,47 10.000 11.280,47
Ce système utilisé par les grands groups hôteliers repose sur la distinction entre départements opérationnels et départements fonctionnels.
Les départements opérationnels sont ceux qui réalisent le chiffre d’affaires de l’établissement : hébergement, restauration, casino, thalasso…
Les départements fonctionnels accomplissent une mission indispensable au fonctionnement de l’établissement, à savoir l’administration, la
commercialisation, l’entretien…
Départ. opérationnel Recettes Achats conso. Ch. de personnel Autres chg directes Marge sur chg direct.
Département « chambres »
Dpt « restauration »
Dpt « téléphone »
Autres dpt opérationnels
Total des dpt opérationnels
Départ. Fonctionnels
. Administration
. Marketing
. Entretien Energie
Total des dpt fonctionnels
Résultat brut d’exploitation
. Redevances de gestion
. Loyers, redevances crédit-bail
. Intérêts des emprunts
. Dotations aux amortissements
Résultat courant
. Résultat exceptionnel
Résultat avant impôts
. Impôt sur les bénéfices
Résultat net
Vocabulaire :
Income before management fees Résultat brut d’exploitation
- Management fees -Redevances de gestion Redevances généralement calculées sur le RBE versées par les propriétaires
qui confient leur gestion à une chaine.
Ne pas confondre avec les redevances de franchise (charges du dpt
marketing)
=Income before fixes charges =Résultat avant charges de
structures fixes
-Rent -Loyers et redevances de Loyers de l’immeuble et des biens d’équipement communs. Les loyers
crédit-bail concernant les équipements affectés à une destination précise (copieur du
service banquet par exemple) sont affectés au coût du département
concerné.
-Taxes Taxe professionnelle
-Insurance Assurance Prime d’assurance de l’immeuble et de son contenu.
-Interest expense Charges d’intérêts Ne comprennent pas les commissions sur moyens de paiement qui sont
affectées au coût du département administration.
-Depreciation and amortization Dotation provis° et amort. Ne comprennet pas les provisions pour dépréciation des créances douteuses
qui sont affectées au coût du département « administration »
Income before income taxes
Income taxes
Net income
Matières consommées :
. Achats de matières
- Variation de stock
- Production consommée (coût des matières des offerts et des repas du personnel.
Frais généraux :
. Autres charges externes
- Loyers
+ commissions surs moyens de paiement (si 668)
+ Impôts et taxes
+ Autres charges d’exploitation
Coûts d’occupation :
. Dotation aux amortissements
+ loyers
+ Charges financières
- Commissions sur moyens de paiements.
CHARGES n PRODUITS n
Charges d’exploitation Produits d’exploitation
. Achats de MP 74.934 . Ventes de marchandises
. Var° Stock -3.103 . Production vendue 215.183
. Autres charges externes (1) 46.796 Montant du Chiffre d’affaires 215.183
. Impôts et taxes 1.987 Production consommée (3) 2.636
. Salaires et traitements 58.412 TOTAL 217.819
. Charges sociales 15.832
. Dotation aux amortissements 12.097
. Autres charges 484
TOTAL 207.439
Charges financières (2) 4.026 Produits financiers
Charges exceptionnelles 186 Produits exceptionnels 381
Impôts sur les bénéfices 2.463
TOTAL DES CHARGES 214.114 TOTAL DES PRODUITS
BENEFICE 4.086
Tableau de bord :
euros %
Chiffre d’affaires
Matières consommées
Marge brute
Charges de personnel
Frais généraux
Coûts d’occupation
Calculs :
Coût d’occupation :_______________________________________________________________________________________________
Rappel :
Matières consommées Frais généraux Coûts d’occupation
Achats de matières Autres charges externes Dotation aux amortissements
- Variation de stock - Loyers + loyers
- Production consommée + comm° moyens de paiement (si 668) + Charges financières
(coût matières offerts+repas du personnel) + Impôts et taxes - Commissions sur moyens de paiements.
+ Autres charges d’exploitation
L’article suivant est tiré du journal « L’Entreprise » (n°236, juillet-août 2005). Il est intitulé « Comment
la banque vous juge » :
Avant de vous accorder un financement ou un prêt, votre banquier examine vos comptes et utilise
plusieurs critères pour prendre sa décision […]. La banque vous juge également d’après des critères
financiers tirés de vos bilans : les éléments pris dans ces documents (chiffre d’affaires, trésorerie,
résultat et capacité d’autofinancement) sont retraités ensuite afin d’établir un profil type et une image de
votre entreprise qui soit la plus proche possible de la réalité économique. Ces calculs sont effectués sur
les trois derniers exercices afin de dégager les tendances probables pour les années à venir.
Par ailleurs, tous les clients des banques, entreprises ou personnes physiques sont notés (« scorés ») […].
Pour les entreprises, le scoring fait appel à des techniques informatiques expertes et peut être réalisé en
interne et/ou à l’aide de notations externes délivrées par la Banque de France ou les agences
spécialisées. Ces méthodes de scoring s’appuient sur des modèles élaborés à partir d’échantillons
d’entreprises représentatifs.
L’analyse financière ainsi menée par le banquier est également pratiquée par de nombreux utilisateurs :
- l’actionnaire potentiel apprécie la rentabilité de l’entreprise avant d’y investir ses économies,
- le fournisseur apprécie sa solvabilité à court terme avant de lui accorder des délais de règlement,
- le comité d’entreprise étudie la richesse de l’entreprise avant de poser des revendications.
- le dirigeant de l’entreprise mesure sa propre performance et la compare à celle de ses concurrents,
L’analyse financière est une démarche, qui s’appuie sur l’examen critique de l’information
comptable et financière fournie par une entreprise dans le but d’apprécier sa performance ainsi
que sa solidité financière.
Le résultat de ces analyses est fortement contextualisé et doit être utilisé avec recul et bon sens (le
même ratio n’aura pas la même signification dans un hypermarché et chez un industriel !).
L’objectif de ce cours est d’acquérir, non seulement la maîtrise des principaux d’outils du diagnostic
financier, mais surtout la logique du raisonnement qui les sous-tend.
Nous étudierons ainsi :
Les bases de l’analyse financière ................................................................................................................2
Chapitre 1 – La démarche de diagnostic........................................................................................................2
L’analyse de l’activité et de la rentabilité..................................................................................................6
Chapitre 2 – Les soldes intermédiaires de gestion (SIG) ..............................................................................6
Chapitre 3 – La capacité d’autofinancement (CAF)......................................................................................8
Chapitre 4 – La rentabilité économique et la rentabilité financière...............................................................9
L’analyse de l’équilibre financier.............................................................................................................12
Chapitre 5 – Le bilan fonctionnel ................................................................................................................12
Chapitre 6 – Les flux de trésorerie ..............................................................................................................17
Chapitre 7 – Les ratios de structure financière ............................................................................................19
Liste des abréviations utilisées..................................................................................................................21
Le contenu des comptes annuels a déjà été étudié lors des cours de comptabilité de 1ère année et n’est donc pas au programme de ce
module. Toutefois, il constitue une base incontournable pour l’analyse financière. Si ces notions ne sont pas maîtrisées, des révisions sont
donc indispensables.
L’analyste financier va se forger une opinion sur la performance et le risque d’une entreprise à partir de diverses informations la concernant,
mais c’est surtout de la comparaison que naîtra le diagnostic. En effet, la même rentabilité peut être excellente dans un secteur d’activité et
nettement insuffisante dans un autre. Il faut donc, pour mener une analyse financière, se documenter non seulement sur l’entreprise
mais également sur ses concurrents et sur son secteur d’activité.
L’analyste financier collectera donc également des informations non financières qui vont le renseigner sur
le contexte et donner du sens aux résultats de ses calculs.
Les éléments du passif sont classés par origine et par ordre croissant d’exigibilité :
- les fonds propres représentent les ressources mises à la disposition de l’entreprise par ses actionnaires
(capital social) et/ou générées par l’activité de l’entreprise (bénéfices non distribués).
- les dettes sont classées selon leur origine : banques, fournisseurs, etc …
Le choix d’une date de clôture n’est pas neutre sur la présentation du bilan, en particulier lorsque l’activité est saisonnière. En effet, avant la
pointe d’activité, l’entreprise aura payé ses fournisseurs et accumulé des stocks : la trésorerie sera donc au plus bas. En revanche, quelques mois
plus tard, les stocks auront été vendus et les créances encaissées : la trésorerie sera donc au plus haut. Ainsi, l’entreprise aura tendance à choisir
la date de clôture qui lui permettra de donner de son bilan l’image la plus flatteuse possible.
Le compte de résultat est le tableau qui explique la formation du résultat de l’exercice. Ainsi on parle du compte de résultat « de l’année N » et
non pas « au 31/12/N ». Il récapitule les produits et les charges de la période et, par différence, détermine le résultat de l’exercice :
- bénéfice si produits > charges,
- perte si charges > produits.
Le résultat de l’exercice est une notion distincte de la trésorerie car les produits et les charges sont comptabilisées indépendamment de leur
encaissement ou de leur décaissement.
Les produits sont les ressources générées par l’activité de l’entreprise : essentiellement sa production, mais aussi les intérêts perçus, etc … Les
charges d’un exercice sont les consommations nécessaires pour réaliser l’activité.
Au sein de chaque catégorie, les produits et les charges sont détaillés selon leur nature (achat de biens, services, salaires, taxes, etc …).
2.2. La production :
La production est égale au montant des biens et services vendus, stockés, ou conservés pour l’utilisation de l’entreprise. Elle reflète l’activité
industrielle ou de service de l’entreprise.
Ce solde sera également utilisé pour mesurer la productivité de l’entreprise grâce à des ratios de type « production / actif immobilisé » ou «
production / effectifs ».
2.3. La valeur ajoutée :
La valeur ajoutée indique le volume de richesse nette créé par l’entreprise. Elle se calcule par différence entre ce que l’entreprise a produit
(marge commerciale + production) et ce qu’elle a consommé en provenance de l’extérieur pour réaliser cette production (achats de biens et
services).
Au niveau macro-économique (comptabilité nationale) la somme des valeurs ajoutées des entreprises basées en France donne le PIB (produit
intérieur brut).
2.4. L’excédent brut d’exploitation (EBE) :
L’excédent brut d’exploitation s’obtient en retranchant de la valeur ajoutée le montant des charges de personnel et des impôts et taxes et en y
NB : les soldes obtenus n’ont que peu de signification en valeur absolue. En revanche, ils sont très intéressants pour analyser l’évolution d’une
entreprise ou pour comparer plusieurs entreprises appartenant à un même secteur d’activité.
Ventes de marchandises
-Consommation de marchandises
+Ventes de biens et services
=Marge commerciale
Production de l’exercice
-Consommations en provenance de
tiers (achats de MP et de services)
=Valeur ajoutée
-Impôts, taxes +subventions d’exploitation=charges de personnel
=Excédent brut d’exploitation
-DAP, +RAP, -autres charges+autres produits d’exploitation
=Résultat d’exploitation
+Résultat financier
=Résultat courant avant impôt
+Résultat exceptionnel
-Participation et impôt sur les bénéfices
=Résultat de l’exercice
1. Signification de la CAF
La capacité d’autofinancement reflète la trésorerie potentielle dégagée par l’activité de l’entreprise.
Elle est égale à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables liés à l’activité de l’entreprise.
Les produits encaissables sont les produits du compte de résultat qui ont été encaissés ou qui vont l’être. De même les charges décaissables sont
les charges du compte de résultat qui ont été décaissées ou qui vont l’être.
Sont ainsi exclus de la CAF les charges et les produits « calculés » qui ne donneront pas lieu à un encaissement ou un décaissement (dotations et
reprises aux amortissements et aux provisions).
Sont également exclus les charges et les produits liés au cycle d’investissement (plus et moins-values sur cession d’immobilisations).
Cet indicateur est observé avec une attention particulière par les investisseurs car il s’agit du montant
disponible pour l’entreprise pour :
- investir : achat d’immobilisations ou financement de l’augmentation du besoin en fonds de roulement
- rembourser ses dettes financières
- verser des dividendes à ses actionnaires.
2. Calcul de la CAF
La CAF peut se calculer de deux façons :
2.1. Méthode additive :
La CAF est obtenue par addition des produits encaissables (à l’exception de ceux liés au cycle d’investissement) et par soustraction des charges
décaissables (à l’exception de celles liées au cycle d’investissement).
Pour simplifier les calculs, il est possible (et recommandé) de démarrer ce calcul à partir de l’EBE qui ne contient lui-même que des charges et
produits décaissables et encaissables.
2.2. Méthode soustractive :
On peut également retrouver la CAF en partant du résultat net et en retirant les éléments exclus de la CAF :
- on ajoute ainsi les charges exclues de la CAF : dotations aux amortissements et provisions et valeur nette comptable des immobilisations
cédées,
- on soustrait ainsi les produits exclus de la CAF : reprises sur provisions et produits de cession d’immobilisations.
3. Utilisation de la CAF
La CAF apparaît dans les tableaux de flux de trésorerie (cf. chapitre 6 ci après). C’est souvent la principale source de financement pour
l’entreprise.
Elle est utilisée pour investir, payer les actionnaires (dividendes), et rembourser les emprunts.
L’impôt à déduire est celui calculé sur le résultat d’exploitation : il ne faut pas utiliser tel quel le montant d’impôt sur les sociétés figurant au
compte de résultat et qui tient également compte des éléments financiers et exceptionnels.
L’actif économique, est égal à la somme de l’actif immobilisé et du besoin en fonds de roulement d’exploitation (cf. chapitre suivant).
De même que pour les SIG, l’utilité de ces calculs est avant tout comparative : un taux de rentabilité de 7% n’a de signification que comparé à la
rentabilité moyenne du secteur d’activité ou étudié dans son évolution sur plusieurs années.
1.2. Profitabilité et rentabilité économique
On peut décomposer la formule de calcul de la rentabilité économique en y intégrant le chiffre d’affaires (noté CA) :
Le premier ratio (résultat économique / CA) mesure la profitabilité de l’entreprise et le second (CA / capitaux engagés) le taux de rotation de
l’actif économique.
On s’aperçoit ainsi que deux entreprises peuvent atteindre le même taux de rentabilité économique de deux façons totalement différentes :
- soit en réalisant un faible taux de marge mais en ayant besoin de peu de capitaux pour réaliser leur chiffre d’affaires (hypermarchés),
- soit en réalisant un taux de marge plus élevé mais nécessitant un investissement plus important pour réaliser le même chiffre d’affaires
(industrie).
Cette analyse donne également deux solutions possibles à une entreprise souhaitant améliorer sa rentabilité économique :
- soit augmenter son taux de marge,
- soit accélérer la rotation de son actif économique.
Profitabilité
Rotation de l’actif économique
Les capitaux propres sont égaux à la somme du capital social, des réserves et report à nouveau (bénéfices accumulés non distribués) et du
résultat de l’exercice.
La place de la trésorerie. L’analyse fonctionnelle est centrée sur la trésorerie. Elle met en évidence le décalage entre la réalisation des opérations
(achats, ventes…) et leur impact sur la trésorerie. Cette méthode cherche donc à vérifier que l’entreprise dispose des ressources financières
nécessaires à la couverture des besoins financiers liés à l’immobilisation des capitaux dans le cycle d’exploitation. En d’autres termes,
l’entreprise doit être capable de financer les actifs qui donneront lieu à un encaissement ultérieur à savoir :
. les stocks ;
. les créances.
Corrélativement, le crédit consenti à l’entreprise par ses fournisseurs constitue une ressource financière.
Les besoins immédiats de trésorerie (pour faire face à une dette qui arrive à l’échéance) peuvent être couverts par l’octroi par la banque d’un
découvert, par des concours bancaires courants ou par toute autre forme de mobilisation de créances (escompte, Dailly, affacturage).
L’amélioration passagère de la trésorerie qui en résulte est retraitée dans l’approche fonctionnelle.
Le fonctionnement de l’entreprise. S’intéressant au fonctionnement de l’entreprise, l’analyse fonctionnelle conduit à distinguer au bilan :
. les actifs liés à l’activité courante (actifs circulants d’exploitation) des autres actifs (actifs circulants hors exploitation).
. les dettes liées à l’activité courantes (passif circulant d’exploitation) des autres dettes (passif circulant hors exploitation)
NB : Définition des actifs et passifs circulants :
- Les actifs circulants comprennent tous les actifs sauf les immobilisations.
- Les passifs circulants comprennent toutes les dettes sauf les dettes financières
2. Le bilan fonctionnel :
Le passage des valeurs nettes dans le bilan comptable aux valeurs brutes dans le bilan fonctionnel, conduit à augmenter l’actif des
amortissements et provisions. Pour équilibrer le bilan, il convient de créer au passif un fonds d’amortissement et de provisions.
La trésorerie calculée dans le cadre de l’analyse fonctionnelle neutralise les effets favorables de ces crédits. Ainsi on calcule :
- La trésorerie d’actif (TA) : TA = VMP + Disponibilités
- La trésorerie de passif (TP) : TP = Découvert + Concours bancaires courants + Autres mobilisations de créances
- La trésorerie (T) : T = TA – TP
Bilan comptable
Immos, stocks, créances 100 Capitaux propres 200
VMP 200 Dettes financières (1) 100
Dispos 300 Autres dettes 300
Total 600
(1) Dont découverts et autres concours bancaires courants : 50
Trésorerie=TA-TP=(200+300)-50=450
Exemple :
Une entreprise finance par crédit bail sur 5 ans un bien dont la valeur d’origine est de 1200 €. Sa valeur résiduelle, en fin de contrat, est de 200 €.
Le bilan comptable est, par hypothèse équilibré. Les retraitements qui ont permis de passer du bilan comptable au bilan
fonctionnel correspondent à des écritures en partie double :
. Suppression d’un actif considéré comme une non valeur et déduction du montant correspondant au niveau des ressources stables :
Capital souscrit non appelé
Primes de remboursement des obligations
Charges à répartir
. Remontée d’un actif dans le bilan
Ecart de conversion mis dans les emplois stables
Charges constatées d’avance mises dans l’actif circulant
. Remontée d’un passif dans le bilan
Ecart de conversion mis dans les ressources stables
Produits constatées d’avance mis dans le passif circulant
. Descente d’un passif dans le bilan
. Découvert et concours bancaires courants mis en trésorerie de passif
. Prise en compte des valeurs brutes à l’actif ce qui conduit à augmenter le total de l’actif du montant égal au total des amortissements et
provisions. En contrepartie, un fonds d’amortissement et provision, augmente d’autant le passif, au sein des ressources stables.
Actif comptable / fonctionnel Passif comptable / fonctionnel
Capital souscrit non appelé Capitaux propres
Non valeur déduite de l'actif ES Immobilisations nettes brutes - Capital souscrit appelé non versé
f onctionnel et déduite des RS + Ecarts de conversion actif - Primes de remboursement des obligations
- Charges à répartir RS
Avances et acomptes versés nets bruts + Ecarts de conversion passif
ACE Stocks nets bruts + Fonds d'amortissement et de provision
Créances clients nettes brutes Provisions pour risques et charges Déplace
+ Charges constatées d'avance à caractère d'exploitation ment en
Primes de remboursement des obligations nettes Dette financière y compris TP
Non valeur déduite de l'actif
f onctionnel et déduite des RS - Découvert
Capital souscrit appelé non versé net bruts - Concours bancaires courants
ACHE Autres créances nettes brutes
+ Charges constatées d'avance à caractère hors exploitation Avances et acomptes reçus
+ Produits constatées d'avance à caractère d'exploitation
VMP nettes brutes Dettes fournisseurs PCE
TA Disponibilités nettes brutes Dettes fiscales et sociales
Ventilation
entre PCE
Non valeur déduite de l'actif Dettes sur immobilisations PCHE et PCHE
f onctionnel et déduite des RS Dettes diverses
+ Produits constatées d'avance à caractère hors exploitation
Charges à répartir
Ventilation entre ACE et ACHE Charges constatées d'avance Produits constatées d'avance
Ecarts de conversion-actif Ecarts de conversion-passif
Mise en RS
(anticipation
Mise en ES (anticipation de la - Découvert de la
réalisation de la perte de - Concours bancaires courants TP réalisation
change) du gain de
change)
Bilan 1
ES : 600 RS :1000
TA : 400
FR=RS-ES=1000-600=400=T
BFR=0
Bilan 2
ES : 600 RS :1000
AC : 400
FR=RS-ES=1000-600=400
BFR=AC-PC=400-0=400
T=FR-BFR=400-400=0
Bilan 3
ES :1200 RS :1000
TP :200
FR=RS-ES=1000-1200=-200
BFR=AC-PC=0
T=FR-BFR=-200-0=-200
Bilan 4
ES : 600 RS : 800
AC : 400 PC : 200
Bilan 5
ES : 600 RS : 800
AC : 400 PC : 200
TP : 100
Bilan 6
ES : 600 RS : 800
AC : 400 PC : 200
TA : 500 TP : 600
La situation du bilan n°6 est transitoire car si l’entreprise a 500 de trésorerie d’actif, elle utilise ses disponibilités et revend ses VMP pour
rembourser ses découverts et concours bancaires courants. Dans ce cas, la trésorerie de passif est ramenée à 100 et la trésorerie d’actif à 0. Le
bilan fonctionnel correspond alors au bilan n°5.
On peut dire par ailleurs que les ressources stables correspondent aux fonds mis durablement à disposition de l’entreprise par les actionnaires
(capitaux propres) et par les banques (dettes financières autres que le découvert et les concours bancaires courants). Ces ressources ont été
destinées à financer les emplois stables qui ont vocation à rester durablement dans l’entreprise.
L’excédent des ressources stables sur les emplois stables, permet de financer une partie des autres actifs, c’est-à-dire de l’actif circulant (AC).
L’actif circulant est aussi financé par des ressources à court terme (passif circulant). Ainsi, dans le cas n°5, si l’entreprise a des stocks pour 400
(AC = 400) et des dettes fournisseurs de 100, le montant qui a été financer par l’entreprise est ramené à 300. Dès lors, le financement des 300
restants est assuré par le fond de roulement (FDR = 200) et par la trésorerie de passif (TP = 100).
Finalement, le FDR correspond à l’excédent des RS sur les ES. Le FDR permet de financer une partie de l’actif circulant. Si l’AC ne peut être
financé en totalité par le FDR et le PC, l’entreprise doit avoir recours au découvert. Il en résulte alors une trésorerie négative.
Le BFR correspond à l’excédent de l’AC sur le PC. En d’autres termes, il s’agit de la partie de l’actif circulant qui n’est pas financée par le
passif circulant. Ce BFR doit être financé par le FDR ; toutefois si le FDR est insuffisant, le financement est assuré par un découvert, il en résulte
une trésorerie de passif.
Bilan 7
ES : 600 RS : 800
AC : 400 PC : 200
TA : 500 TP : 600
Cette situation est typique d’un distributeur. Le FDR est négatif mais le BFR est encore plus négatif. La trésorerie qui en résulte est positive. Elle
s’explique par l’absence de créance et des stocks réduits (gestion en flux tendus). Il y a en revanche des fournisseurs qui font crédit à
l’entreprise, c'est-à-dire qui lui accordent un délai de paiement.
NB : Les capitaux propres correspondent à ce que reviendrait aux actionnaires après avoir revendu tous les actifs sur la base de leurs VNC et
après avoir remboursé toutes les dettes. En réalité, en cas de liquidation de l’entreprise, les actionnaires peuvent recevoir un montant supérieur
au montant comptable des capitaux propres car le prix de revente des actifs peut-être supérieur à leur VNC :
Vente de marchandises
(Coût d’achat des marchandises vendues CAMV
_______________________________________
Marge commerciale (1) La marge commerciale concerne les entreprises qui achètent des produits
Production vendues et les revendent sans transformation
Production stockée
Production immobilisée
Production (2) La production concerne les entreprises industrielles
Valeur ajoutée
+ subventions d’exploitations
- Frais de personnel
- Impôts, taxes et versements assimilés
Excédent Brut d’Exploitation (EBE) = (4) En anglais : EBITDA Earnings before Interests, Taxes, Depreciations and
Amortizations
EBE
- Dotations aux amortissements et aux provisions à caractère d’exploitation
+ Reprise d’amortissements et aux provisions à caractère d’exploitation
Résultat d’exploitation = (5) En anglais EBIT
Rex
+ Produits financiers
- Charges financières
- Dotations à caractère financier
+ Reprises à caractère financier
Résultat Courant Avant Impôt (RCAI) = (6) En anglais : Pretax profit
RCAI
+ Résultat Exceptionnel
- Impôt sur les sociétés En anglais : corporate tax
- Participation aux bénéfices En anglais : Employee profit sharing
Résultat net = (8)
EBE
+ Résultat financier
+ Produits exceptionnels sauf 775 et 777
- Charges exceptionnelles sauf 675
- Impôt sur les sociétés
- Participation des salariés aux bénéfices
_______________________________________
CAF
1. Variation du CA et de la VA :
2. Ratios de profitabilité :
1. Poids du BFRE :
Les 3 principales composantes du BRFE (stocks, créances et dettes fournisseurs) augmentent proportionnellement à l’activité.
Tout accroissement du poids du BFRE est donc la conséquence soit:
- d’une augmentation des créances ou des stocks pour un même niveau de CA ce qui correspond à un allongement du délai de paiement des
clients ou à une rotation des stocks plus lente ;
- d’une diminution de la dette fournisseurs ce qui correspond à un raccourcissement du délai de paiement des fournisseurs
2. Ratios de rotation :
Durée de rotation = (Poste de BFRE moyen / Flux annuel) x 360 (en jours)
Durée de rotation (ou d’écoulement) des stocks = (Stocks moyens / Coût annuel des achats 1) x 360 (en jours)
Durée du crédit client = (créances retraitées /ventes TTC) x 360 (en jours)
Exemple :
Ventes TTC = 100 ; Créances = 25 ; Créances/ventes TTC = 25%.
Par conséquent, au 31/12, 25% des ventes de l’année ne sont pas encaissées car l’entreprise accorde un délai de paiement à ses clients. S’agissant
donc des ventes d’un trimestre et nécessairement du dernier, la durée du crédit client est de 3 mois ; soit 25% de l’année ; soit 25% x 360 jours =
90 jours.
Retraitements :
Il se peut que, le 30/12, l’entreprise recouvre à titre exceptionnel des créances sur des clients qui avaient la possibilité de payer l’entreprise plus
tardivement. Pour limiter cet impact sur le calcul du ratio, on préfère retenir au numérateur les créances moyennes [(créances au 21/12/N +
créances au 31/12/N-1)] / 2.
Par ailleurs les créances doivent être augmentées des créances mobilisées et des écarts de conversion-actif ; elles doivent être réduites des écarts
de conversion passifs.
La déduction des écarts de conversion-passif et l’addition des écarts de conversion actif permettent de neutraliser les gains et pertes de change
latents qui ont affectés les créances sans affecter les ventes.
Par ailleurs, les créances doivent être réduites des avances et acomptes reçus.
Durée du crédit fournisseurs = (Dettes fournisseurs retraitées / achats TTC) x 360 (en jours)
Avec :
Si la croissance est non maitrisée, le BFR augmente au même rythme que le chiffre d’affaires tandis que le fonds de roulement progresse
seulement sous l’effet de génération de bénéfice. Par exemple, si l’entreprise a un taux de marge nette de 5%, une augmentation du CA de 100 €
engendre une augmentation du bénéfice de 5 €, donc des capitaux propres et du fonds de roulement de 5 €. Lorsque le BFR devient plus
important que le FR, l’entreprise connaît une crise de trésorerie.
2. Relance de l’activité :
CA
BFR
FR
R
Pour relancer son activité, c'est-à-dire développer son CA, l’entreprise se procure des stocks et accepte le principe du paiement différé de ses
clients. Il s’ensuit une augmentation du BFR qui lorsqu’il devient supérieur au FDR provoque une crise de trésorerie.
FR
R
La réalisation d’investissement provoque une augmentation des immobilisations donc des emplois stables ; dans la mesure où FDR = RS – ES,
toute augmentation des ES se traduit par une baisse du FDR. Lorsque les investissements sont tels que le FDR devient inférieur au BFR,
l’entreprise rencontre une crise de trésorerie
4. Accumulation de pertes :
CA
BFR
FR
R
L’accumulation de pertes conduit à un report à nouveau de plus en plus négatif chaque année. Le report à nouveau fait partie des capitaux
propres donc des ressources stables. Par conséquent, l’augmentation du report à nouveau négatif se traduit par une baisse du FDR. Lorsque le
FDR devient inférieur au BFR, l’entreprise connaît une crise de trésorerie.
CA
BFR
FR
R
Le ralentissement de l’activité conduit à une amélioration passagère de la trésorerie, en effet l’entreprise commence par écouler ses stocks ce qui
se traduit par une baisse du BFR. Ainsi, tant que l’entreprise reste rentable, le FDR augmente légèrement et la baisse du BFR permet d’améliorer
la trésorerie. Toutefois, lorsque le niveau d’activité devient inférieur au CA critique (seuil d’équilibre, break even point) l’entreprise commence à
accumuler des pertes ce qui provoque une dégradation du FDR. Lorsque le FDR devient inférieur au BFR l’entreprise connait une crise de
trésorerie.
Si ce ratio est supérieur à 1, les ressources stables sont supérieures aux emplois stables ; donc le fonds de roulement est positif.
Couverture des frais financiers = Rés Exploit° / Frais financiers nets >4
Si ce ratio est supérieur à 1, cela signifie que l’entreprise investit plus qu’elle amortit. C’est la caractéristique d’une entreprise en développement
qui n’a pas encore atteint son rythme de croisière. Dans une entreprise mature, les immobilisations sont renouvelées chaque année au rythme des
amortissements. En d’autres termes, investissement = dotations, donc le taux d’investissement est égal à 1
Métier et le positionnement concurrentiel (Ex : TF1 est le leader incontesté de la TV gratuite tant en termes de part
d’audience que de recettes publicitaires)
Caractérisation du mode de développement (croissance interne ou organique versus croissance externe)
Synthèse sur la structure financière et la marge de manœuvre de l’entreprise pour réaliser, dans le futur, des investissements
Rentabilité
b) Analyse de l’activité
Evolution du CA et de la valeur ajoutée, comparaison du taux de croissance à l’inflation afin de s’assurer que l’entreprise
connait une croissance en volume
Evolution de l’efficacité de l’entreprise industrielle caractérisée par le ratio VA/Production
Evolution du rendement des machines, issu du ratio VA/Immos brutes
Evolution du rendement du travail VA/Effectif. Le calcul de ce ration est complété par le ratio Frais personnel/EBE. Si ce
ratio augmente, cela signifie qu’une part croissante de l’EBE sert à rémunérer le personnel. Dans ce cas la politique salariale
est à revoir.
c) Analyse de la rentabilité
d) Analyse des politiques
e) Analyse de la structure financière
INTRODUCTION
On fait le somme des 3 résultats, on retranche l’impôt sur les bénéfices et la participation des salariés. On trouve le bénéfice et la perte.
CA = vente de marchandise + produit fini
Production immobilisée : produite pour elle-même
Production stockées : produite mais pas vendue
La taxe professionnelle va dans les charges d’exploitation.
1) Analyse de l’activité
Le chiffre d’affaires
Le CA est le montant des affaires réalisées avec les tiers dans l’exercice de l’activité professionnelle normale et courante de l’entreprise.
Le CA mesure le niveau d’activité HT de l’entreprise.
Il est composé :
- Des ventes de marchandises (activité commerciale)
- De la production vendue de biens (activité industrielle)
- De la production vendue de service (prestation de service)
Il figure à la ligne FL du compte de résultat fiscal
Le CA reflète les performances commerciales de l’entreprise et représente une référence traditionnelle sur la taille de l’entreprise et l’évolution
de son activité.
La marge commerciale
La marge commerciale est égale à la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur coût d’achat.
C’est l’indicateur essentiel de la performance des entreprises commerciales revendant en l’état les marchandises achetées.
Les ventes de marchandises FC = Vente Fr FA + Vente export FB
Le coût d’achat = Achat des marchandises FS + Variation des stocks FT
Marge co =
Vente Mse FC (Ventes Fr FA+Ventes export FB)
– Coût d’achat des mses vendues.
La marge commerciale n’est pas un pourcentage mais une valeur.
La production de l’exercice
La production de l’exercice est la valeur des produits et services fabriqués par l’entreprise que ces valeurs soient vendues, stockées ou
immobilisées. Il ne concerne que les entreprises industrielles ou de prestation de service.
Production de l’exercice =
Production vendue (FF+FI)
+ Production stockée (FM)
+ Production immobilisée (FN)
Attention la production est composée d’éléments non homogène c a d pas évalués avec la même méthode :
- La production vendue est évaluée au prix de vente.
- La production stockée et immobilisée est évaluée au coût de production.
La valeur ajoutée
La valeur ajoutée représente l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et services en provenance des tiers dans l’exercice de
ses activités professionnelles courantes.
C’est la création de valeur apportée par l’entreprise, la somme des valeurs ajoutées des entreprises sert à calculer le PIB.
C’est de la différence entre :
- La production globale de l’exercice c a d la production de l’exercice et la marge commerciale.
- La consommation des biens et services fournis par les tiers pour cette production.
VA =
Marge Co
+ Production de l’exercice
- Achat mat 1ère FU
+ Variation des stocks FV
+ Autres achats FW
2)Analyse de la rentabilité
L’excédent brut d’exploitation
L’EBE est la ressource que l’entreprise tire de son exploitation après avoir rémunérer le facteur travail.
Il mesure la performance économique de l’entreprise indépendamment de sa politique financière, fiscal, d’investissement et de distribution.
Il représente la capacité de l’activité de l’entreprise à gagner de l’argent. Si l’EBE est négatif, il s’appelle Insuffisance Brut d’Exploitation.
EBE =
Valeur Ajoutée
+ Subvention d’exploitation FO
- Impôts, taxes et versements assimilés FX
+ Charges du personnel FY + FZ
Le résultat d’exploitation
Il mesure la performance industrielle et commerciale d’une entreprise indépendamment de toute politique financière et de distribution.
C’est un résultat économique qui tient compte de la dépréciation des actifs par les amortissements et les provisions.
Le résultat exceptionnel
Le résultat exceptionnel est le résultat d’opérations non liées à l’activité normale et habituelle de l’entreprise.
Il intègre des charges et des produits non récurrent et a pour objet de mettre en évidence le poids des événements exceptionnels sur les résultats
dégagés.
Ce résultat cas HI est calculé indépendamment des soldes précédent, il est égal à la différence entre les charges et les produits exceptionnels.
On distingue :
- Les produits et les charges exceptionnels de gestion qui regroupent les opérations de gestion qui ne relève pas d’une exploitation
normale, pénalité sur marché, perte ou reprise d’une créance irrécouvrable.
- Les produits et les charges exceptionnelles sur opération en capital. Ils regroupent principalement pour les produits le montant
brut de cession d’un élément d’actif immobilisé, et pour les charges la valeur nette comptable de cet actifs.
- Les reprises et les provisions exceptionnelles, provision pour risques et charges dérogatoires.
Le résultat de l’exercice
Le résultat de l’exercice mesure l’augmentation ou la diminution de la richesse des actionnaires et la capacité de l’entreprise à conforter ses
fonds propres.
Le résultat de l’exercice est le solde qui figure au bilan de l’entreprise au passif lige DI.
Il sera ensuite soit distribué aux actionnaires, soit incorporé dans les fonds propres de l’entreprise dans les réserves.
Le résultat de l’exercice sert de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices après déduction et de la participation des salariés au fruit de
l’expansion (obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés)
Résultat net =
RCAI
+ Résultat exceptionnel
- Participation des salariés
- Impôt sur les bénéfices
C) Méthode d’Analyse
1) Le tableau des SIG
On remplit le tableau puis on calcul la CAF.
A) Le FRNG
b) Définition du FRNG
FRNG = Ressources stables – emplois stables
Si c’est positif, ça indique que les ressources stables financent non seulement les emplois stables mais aussi les emplois circulants.
S’Il n’y a pas assez de ressources stables on va utiliserdes ressources court termes pour compenser.
Vous effectuez un stage à l’hôtel restaurant IZIS comprenant 200 chambres. L’établissement est ouvert 365 jours par an, sans interruption.
La recette moyenne par chambre est de 100 euros, et e taux d’occupation est en moyenne de 85%.
L’indice de fréquentation est de 1,6.
Le taux de captage de l’activité restauration par rapport à l’hôtel est de 60%.
Le ticket moyen pour l’activité restaurant est de 62,5€ (par jour).
Le taux de captage de l’activité « spa » par rapport à l’hôtel est de 5%.
La facture moyenne pour cette activité est de 50€ HT par client.
Pour les autres départements opérationnels, il est prévu un chiffre d’affaires de 720.000 € HT en 2011.
Frais généraux : mauvaise gestion des frais généraux : 20,89% du CA, soit le double du secteur :
* matières +boissons=204.421+67.450
Corrigé IZIS :
Départ. opérationnel Recettes Achats conso. Ch. de personnel Autres chg directes Marge sur chg direct.
Département « chambres » 6.205.000 62.050 1.080.400 661.000 4.401.550
Dpt « restauration » 3.723.000 1.042.440 1.430.800 234.000 1.015.760
Dpt « téléphone » 248.200 86.870 116.800 71.200 (26.670)
Autres dpt opérationnels 720.000 - 292.000 17.700 410.300
Total des dpt opérationnels 10.896.200 1.191.360 2.920.000 983.900 5.800.940
Départ. Fonctionnels
. Administration 674.134 468.466 1.142.600
. Marketing 194.896 554.704 749.600
. Entretien Energie 99.120 520.380 619.500
Total des dpt fonctionnels 96.850 1.543.550 2.511.700
Résultat brut d’exploitation 3.289.240
. Redevances de gestion
. Loyers, redevances crédit-bail (1.171.800)
. Intérêts des emprunts (115.600)
. Dotations aux amortissements (1.780.650)
Résultat courant 221.190
. Résultat exceptionnel 464.600
Résultat avant impôts 685.790
. Impôt sur les bénéfices (32.400)
Résultat net 653.390
V F NSP Pts
1 La marge commerciale (MC) n’existe que dans une entreprise commerciale
2 Le coût d’achat des Mses vendues=Achats de Mses-Var° de stock
3 MC=CA (70)-Achats (60)
4 MC=Ventes Mses-Achats de Mses-Var° Stock Mses
5 Dans un entreprise commerciale, VA=MC-Services extérieurs
6 La consommat° en provenance des tiers représente les comptes 61 et 62
7 VA=MC-consommation en provenance des tiers
8 VA=MC+P° de l’exercice-Achats de MP-Var° stock MP
9 VA=EBE-Subv° d’exploitation+Impôts et taxes+Ch. de personnel
1 EBE=VA+subv° d’exploitation-Impôts et taxes-Ch de personnel
0
1 Rés. Expl°=EBE+autres pdts+reprises/transferts de ch.+RAP-DAP-autres ch.
1
1 RCAI=RE+résultat financier
2
1 Rés. Net=RCAI+Pdts except°-Ch. Except°-Particip° salariés-Impôts sur bénéfices
3
1 Une augmentation de la marge commerciale accroît la valeur ajoutée
4
1 Une augmentation des services extérieurs diminue la marge commerciale
5
1 Une augmentation des services extérieurs diminue la valeur ajoutée
6
1 Une augmentation des impôts et taxes diminue la valeur ajoutée
7
1 Une augmentation des services extérieurs accroît l’excédent brut d’exploitation
8
1 Une baisse de la valeur ajoutée diminue l’excédent brut d’exploitation
9
2 Si la VA diminue, les impôts et taxes et les salaires augmentent, alors l’EBE diminue
0
2 Si la MC diminue, alors la VA diminue forcément
1
2 Si le résultat financier est négatif, alors le RCAI est forcément inférieur au RE
2
2 Si VA/CA est plus « grand » que le secteur d’activité, c’est bien pour l’entreprise
3
2 Si Sal/VA augmente, c’est bien pour les salariés
4
2 Si Charges financières/VA diminue, c’est bien pour l’entreprise
5
2 Si TMCV augmente, le seuil de rentabilité augmente
6
2 Si CF diminue, le seuil de rentabilité augmente
7
2 Si CA augmente, le seuil de rentabilité augmente
8
2 CARé = TMCV / CF
9
3 B = MCV – CF
0
3 Au seuil de rentabilité, B = 0
1
3 Au seuil de rentabilité, MCV = CF
2
3 MCV = CA * TMCV
3
3 TMCV = MCV : CV
4
3 B = TMCV * CA – CF
5
3 CAB=X = (CF+B) / TMCV
6
3 Si B voulu augmente, alors CAB=X augmente
7
3 Si TMCV augmente, alors CAB=X augmente
8
V F NSP Pts
1 La marge commerciale (MC) n’existe que dans une entreprise commerciale(p°et coale) I
2 Le coût d’achat des Mses vendues=Achats de Mses-Var° de stock(+) I
3 MC=CA (70)-Achats (60) (707-607-6037-6097) I
4 MC=Ventes Mses-Achats de Mses-Var° Stock Mses (-RRRO/A mses) I
5 Dans un entreprise commerciale, VA=MC-Services extérieurs (pas de prod° ni MP) I
6 La consommat° en provenance des tiers représente les comptes 61 et 62 (°+MP…) I
7 VA=MC-consommation en provenance des tiers (+P° vendue, sto, immo) I
8 VA=MC+P° de l’exercice-Achats de MP-Var° stock MP (-services) I
9 VA=EBE-Subv° d’exploitation+Impôts et taxes+Ch. de personnel I
1 EBE=VA+subv° d’exploitation-Impôts et taxes-Ch de personnel I
0
1 Rés. Expl°=EBE+autres pdts+reprises/transferts de ch.+RAP-DAP-autres ch. I
1
1 RCAI=RE+résultat financier I
2
1 Rés. Net=RCAI+Pdts except°-Ch. Except°-Particip° salariés-Impôts sur bénéfices I
3
1 Une augmentation de la marge commerciale accroît la valeur ajoutée I
4
1 Une augmentation des services extérieurs diminue la marge commerciale (services :VA) I
5
1 Une augmentation des services extérieurs diminue la valeur ajoutée I
6
1 Une augmentation des impôts et taxes diminue la valeur ajoutée (EBE) I
7
1 Une augmentation des services extérieurs accroît l’excédent brut d’exploitation (diminue) I
8
1 Une baisse de la valeur ajoutée diminue l’excédent brut d’exploitation I
9
2 Si la VA diminue, les impôts et taxes et les salaires augmentent, alors l’EBE diminue I
0
2 Si la MC diminue, alors la VA diminue forcément (si baisse MP ou hausse Prod°) I
1
2 Si le résultat financier est négatif, alors le RCAI est forcément inférieur au RE I
2
2 Si VA/CA est plus « grand » que le secteur d’activité, c’est bien pour l’entreprise I
3
2 Si Sal/VA augmente, c’est bien pour les salariés I
4
2 Si Charges financières/VA diminue, c’est bien pour l’entreprise I
5
2 Si TMCV augmente, le seuil de rentabilité augmente (+ vite rentable) I
6
2 Si CF diminue, le seuil de rentabilité augmente (SR diminue) I
7
2 Si CA augmente, le seuil de rentabilité augmente (pas si TMCV et CF constants) I
8
2 CARé = TMCV / CF (inverse) I
9
3 B = MCV – CF (vrai : très important pour résoudre exos) I
0
3 Au seuil de rentabilité, B = 0 I
1
3 Au seuil de rentabilité, MCV = CF I
2
3 MCV = CA * TMCV I
3
3 TMCV = MCV : CV (TMCV=MCV/CA) I
4
3 B = TMCV * CA – CF I
5
3 CAB=X = (CF+B) / TMCV I
6
3 Si B voulu augmente, alors CAB=X augmente (pour faire + B, il faut + CA) I
7
3 Si TMCV augmente, alors CAB=X augmente (si TMCV augmente, CA nécessaire moindre) I
8
2. La production de l’exercice mesure l’activité industrielle de l’entreprise (vente de produits finis après transformation de matières premières ;
prestations de services). C’est la somme de la production vendue (évaluée au prix de vente), la productions stockées et la production
immobilisées (évaluées au coût de production).
3. La valeur ajoutée mesure ce qu’il reste à l’entreprise après avoir payé ses fournisseurs. C’est la création de valeur par l’entreprise.
L’agrégation des valeurs ajoutées de l’ensemble des entités économiques du pays donne le Produit Intérieur Brut (PIB).
4. L’excédent brut d’exploitation (E. B. E.) représente ce qu’il reste à l’entreprise après avoir payé ses fournisseurs, l’état et son personnel.
L’EBE représente la performance industrielle et commerciale de l’entreprise, avant prise en compte de la politique d’amortissement pratiquée,
ainsi que des modes de financement utilisés.
EBE=VA+Subventions d’exploitation-Impôts et taxes-Personnel.
EBE=VA+74-63-64.
5. Le résultat d’exploitation représente ce qu’il reste à l’entreprise après avoir payé ses fournisseurs, l’état, son personnel et son matériel.
Le résultat d’exploitation est indépendant des modes de financement, puisque calculé hors éléments financiers, mais il est marqué par la
politique d’amortissement pratiquée par l’entreprise, ce qui rend les comparaisons moins pertinentes avec d’autres entreprises du même secteur.
RE=EBE+RAP-DAP+Autres produits-Autres charges.
RE=EBE+78-68+75-65.
6. Le résultat courant avant impôts représente ce qu’il reste à l’entreprise après avoir payé ses fournisseurs, l’état, son personnel, son matériel
et son banquier.
Le résultat courant avant impôts est le résultat de l’entité, hors éléments exceptionnels et fiscaux, qui peuvent avoir un caractère très variable
selon les exercices.
RCAI=RE+Produits financiers-Charges financières.
RCAI=RE+76-66.
7. Le résultat de l’exercice : c’est évidemment le solde le plus diffusé, qui apparaît également aux capitaux propres du bilan avant répartition, et
qui est donc l’un des indicateurs les plus important des performances de l’entreprise, même si sa signification réelle peut être altérée par les
éléments financiers, exceptionnels ou fiscaux.
Ratios de profitabilité :
Mettent en relation un profit ou une marge avec le niveau d’activité mesuré par le chiffre d’affaires :
Taux de marge brute d’exploitation : = E. B.E. / Chiffre d’affaires H.T
Taux de marge bénéficiaire : = Résultat de l’exercice / Chiffre d’affaires H.T
Ratios de rentabilité :
La rentabilité peut se définir comme le rapport entre un profit et les capitaux mis en oeuvre pour l’obtenir :.
Taux de rentabilité financière : = Résultat de l’exercice / Capitaux propres
Taux de rentabilité économique : = (Résultat + charges d’intérêts) / (Capitaux propres + Emprunts)
Le partage de la valeur ajoutée : la valeur ajoutée réalisée par l’entreprise est partagée entre :
- le personnel de l’entreprise (charges de personnel)
- l’Etat (Impôts)
1. Le bilan fonctionnel :
Cette analyse se fait à partir du bilan comptable avant répartition (c’est à dire y compris le résultat de l’exercice dans les capitaux propres), on
présente le bilan fonctionnel condensé en grandes masses faisant apparaître :
ACTIF PASSIF
EMPLOIS STABLES : RESSOURCES STABLES (DURABLES) :
- actif immobilisé - ressources propres
ACTIF CIRCULANT : - ressources empruntées
- stocks PASSIF CIRCULANT :
- créances - dettes circulantes
- trésorerie positive - trésorerie passive
L’élaboration du bilan fonctionnel se fait à partir des valeurs d’origine brutes du bilan comptable.
Les amortissements et provisions pour dépréciation sont donc éliminés de l’actif soustractif et rajoutés aux capitaux propres du passif (ainsi
que les provisions pour risques et charges)
les concours bancaires courants et soldes créditeurs de banque sont retranchées des dettes financières et considérées comme de la trésorerie de
passif
Le besoin en fonds de roulement est la résultante du décalage entre l’achat et la vente des biens (existence de stocks), les ventes et leur
encaissements (constitution de créances sur les clients), les achats et leur décaissements (constitution de dettes envers les fournisseurs). C’est la
différence entre les éléments circulants du bilan :
BFR=Stocks+Clients-Fournisseurs
La trésorerie :
Le Fonds de Roulement (FRNG) doit être normalement suffisant pour faire face au besoin de roulement (BFR), l’équilibre se faisant avec la
Trésorerie.
TR=FR-BFR
B) Ratios de rotation :
Délai de rotation des stocks (en jours) : = (Stock moyen / Coût d’achat annuel) x 360
Délai de rotation des clients (en jours) : = (Créances clients / Ventes annuelles TTC) x 360
Délai de rotation des fournisseurs (en jours) : = (Dettes frs / Achats TTC + Serv. Ext. TTC) x 360
LA GESTION D’ENTREPRISE :
La gestion, science des choix et de l'action, consiste à conduire une organisation en utilisant de nombreuses techniques et démarches pour aider
aux décisions.
La gestion est à la fois théories et pratiques, application de plusieurs sciences, hybride entre des sciences exactes et des sciences humaines,
carrefour de plusieurs disciplines (économie, histoire, géographie, sciences politiques, droit, sociologie, mathématiques).
Dans son acception actuelle, la gestion (traduction du terme anglo-saxon management) regroupe deux dimensions : la gestion stratégique et la
gestion opérationnelle.
La performance :
Pour être compétitive, toute entreprise doit être performante, c'est-à-dire meilleure que ses concurrents tant dans sa stratégie que dans son
organisation. En gestion, le terme de performance est défini comme l'association de l'efficacité et de l'efficience.
L'efficacité (traduction de l'anglais effectiveness) consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs définis.
L'efficience (traduction de l'anglais efficiency) correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les
résultats.
La performance oblige une vision globale interdépendante de tous les paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et
humains, physiques et financiers de la gestion.
Valeur et coût :
Aujourd'hui, la notion de valeur prend une importance cruciale dans la gestion, au-delà de son sens économique premier. La valeur concerne le
produit et l'entreprise.
La valeur d'un produit n'est pas seulement la différence entre un prix de vente et un coût de revient mais l'appréciation subjective par la
demande, de l'utilité apportée par les fonctions d'un produit.
La valeur d'un produit ne s'obtient pas seulement par l'activité de transformation de matières premières en biens et ne se limite pas à la notion de
valeur ajoutée ; elle découle aussi de l'apport de toutes les activités principales et de soutien de l'organisation comme l'analyse la notion de «
chaîne de valeur » de M. Porter.
La valeur de l'entreprise dépendra ainsi, en partie, de la valeur de ses produits et de ses activités. Le gestionnaire n'agit plus seulement en
fonction des coûts mais doit piloter le couple valeur-coût.
Le contrôle de gestion en tant que fonction est apparu dans les années 1920 au sein de quelques grandes entreprises industrielles américaines. Il a
été pleinement développé dans les entreprises européennes au début des années 1970. La principale mission du contrôle de gestion est
d'identifier et de maîtriser les sources de la création de valeur.
La fonction et le métier de contrôleur de gestion ont considérablement évolué au cours de ces dernières décennies : d'une fonction technique
traditionnelle centrée sur des outils quantitatifs et monétaires, le métier de contrôleur de gestion évolue actuellement vers des fonctions de
conseil et de communication.
La notion de contrôle :
Le mot « contrôle » est souvent associé à celui de vérification. Lorsque au cours d'une vérification, il apparaît que les règles ne sont pas
respectées, il s’ensuit généralement une sanction. Limiter le terme « contrôle » à un processus de vérification-sanction conduirait à réduire
considérablement le champ de cette discipline. L'acception anglo-saxonne du mot « contrôle » entendue au sens de maîtrise traduit davantage la
complexité de ce domaine de la gestion. (cost controlling, cost analyst, business controlling, management controlling…)
Contrôler une situation signifie être capable de la maitriser et de la diriger dans le sens voulu. Tout contrôle vise à mesurer les résultats d’une
action et à comparer ces résultats avec les objectifs fixés à priori pour savoir s’il y a concordance ou divergence.
Au sein d’une organisation, le contrôle se développe d’une manière dynamique ; c’est pourquoi il faut plutôt parler du processus de contrôle. Ce
dernier comprend toutes les étapes qui préparent, coordonnent, vérifient les décisions et les actions d’une organisation.
Décision Action Résultat
Avant Pendant Après
Le contrôle organisationnel :
Pour piloter la performance, le gestionnaire ne peut se contenter de réguler les actions et leurs résultats; il doit aussi surveiller la fiabilité et la
qualité du fonctionnement de l'organisation, c'est-à-dire ses processus décisionnels. L'entreprise dispose de ressources internes propres qui
doivent être contrôlables pour être en permanence opérationnelles et tournées vers l'objectif à atteindre.
Le contrôle organisationnel cherche à améliorer les règles et les procédures qui structurent les décisions et auxquelles les décideurs se réfèrent
pour déterminer leurs comportements.
Les méthodes utilisées par le contrôle organisationnel sont :
- La planification ;
- La fixation des règles et des procédures ;
- L’évaluation des résultats et de la performance.
Le contrôle interne :
Le contrôle interne est un procédé, mis en œuvre par les dirigeants et le personnel d’une organisation, à quelque niveau que ce soit, destiné à leur
donner en permanence une assurance raisonnable que :
- Les opérations sont réalisées, sécurisées, optimisées et permettent ainsi à l’organisation d’atteindre ses objectifs de base, de performance, de
rentabilité et de protection du patrimoine ;
- Les informations financières et opérationnelles sont fiables et les lois, les règlementations et les directives de l’organisions sont respectées.
Le contrôle interne est un état à atteindre et à maintenir et non une fonction. C’est un moyen et non un but.
Une institution des experts comptables définit le contrôle interne comme suit : « C'est l'ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de
l'entreprise. Il a pour but, d'un côté d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information, de l'autre, l'application des
instructions de la direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il se manifeste par l'organisation, les méthodes et les procédures de
chacune des activités de l'entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »
D’une maniéré plus simple ; le contrôle interne concerne la fixation des règles, des procédures et le respect de celles-ci.
A l’origine avec la définition de R.N. Anthony (1965), le contrôle de gestion apparaissait comme le « garant » du non gaspillage des ressources
confiées à un manager. Cette définition indiquait :
« le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers obtiennent l’assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière
efficace et efficiente pour la réalisation des objectifs de l’organisation ».
L’efficacité met en relation objectifs et résultats, l’efficience quant à elle s’assure que les ressources ont été utilisées de façon optimum pour
atteindre les résultats.
Plus tard, dans les années 80, cette vision du contrôle a été jugée trop restrictive. Cela a conduit à une modification de la définition précédente
pour la préciser et l’élargir de la façon suivante :
« Le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers influencent d’autres membres de l’organisation pour mettre en œuvre les
stratégies de l’organisation de manière efficace et efficiente » (R.N. Anthony, 1988).
De cette évolution, on constate que le contrôle de gestion joue un rôle beaucoup plus actif quant à la réalisation de la stratégie définie par
l’organisation. Deux points importants sont mis en évidence par l’auteur avec d’une part la nécessaire relation entre la stratégie et le contrôle de
gestion et d’autre part, le fait que le contrôle ne se limite pas au processus de comparaison des résultats avec les objectifs.
1. Orchestrer la décentralisation
La décentralisation peut être souhaitée a priori pour motiver les acteurs. En outre, elle devient nécessaire lorsque l'organisation s'avère trop
complexe par sa taille, par ses activités ou par son environnement. Le contrôle de gestion doit répondre aux besoins de coordination des
organisations décentralisées.
La décentralisation repose sur une délégation de l'autorité qu'il convient d'organiser pratiquement :
- en fixant des objectifs clairs à atteindre par les opérationnels ;
- en informant la direction générale de l'efficacité du processus ;
- en définissant le niveau de délégation, c'est-à-dire la nature et les limites des décisions que peut prendre un responsable pour atteindre
les objectifs qui lui sont assignés.
En tant que mode de coordination, le contrôle de gestion doit veiller à la cohérence interne des objectifs au regard de la stratégie poursuivie et
organiser le système d'information qui permettra de déterminer si les objectifs ont été atteints.
2. Produire l’information :
Dans une organisation décentralisée, l'information doit circuler dans le sens vertical comme dans le sens horizontal. La fonction du contrôle de
gestion est de concevoir, de formaliser et de traiter ces flux d'informations dans le but d'améliorer la performance de l'organisation.
2.1 Informations verticales
- Descendantes : La direction générale doit diffuser aux niveaux inférieurs des informations sur l'environnement économique ainsi que les
options stratégiques retenues. Le contrôle de gestion a pour fonction :
. de formuler ces informations de manières qu’elles soient claires et comprises de tous ;
. de décliner et d'expliquer les objectifs stratégiques à tous les niveaux hiérarchiques.
- Ascendantes : Le contrôle de gestion organise la remontée du flux d'informations indispensables à la réflexion stratégique. La sélection de ces
informations doit être suffisamment large et ne pas être limitée à des informations strictement financières telles que le niveau de coûts et la
rentabilité des différents produits. D’autres facteurs doivent être prisent en considération tels que la qualité des produits ou les services offerts.
2.2 Informations horizontales :
Le contrôle de gestion produit des informations horizontales pour répondre au besoin de coordination des unités de même niveau hiérarchique.
Exemple : Pour accepter une commande, la structure commerciale d'une entreprise doit s'assurer que l'unité de production est capable de
fabriquer les quantités dans les délais exigés.
Le contrôle de gestion dispose de nombreux outils pour exercer ses différentes missions. Ces outils sont apparus en fonction des besoins qu’ils
doivent satisfaire et pour quel champs d’action ils se situent. Ainsi apparaissent trois grands types d’outils :
- La comptabilité de gestion (le calcul des coûts) ;
- Les budgets (gestion budgétaire) ;
- Les tableaux de bord (indicateurs de performance).
Ces outils répondent à plusieurs objectifs à des niveaux de décision différents (stratégique, structure et suivi des fonctions).
Champs d’utilisation/Outils Comptabilité de gestion (les coûts) Budgets Tableaux de bord
Stratégie x x
Fonctions (suivi opérationnel) x x x
Structure organisationnelle x x
Ainsi le calcul des coûts est utile aussi bien pour le pilotage stratégique que pour le suivi opérationnel des fonctions…
L’apport pour une nouvelle approche du coût des produits et un besoin de nouvelles informations :
Avec l'extension de la concurrence, le gestionnaire cherche à obtenir des informations en amont pour réduire les coûts des produits. Il ne lui
suffit plus d'avoir une image d'un coût à un instant donné mais il désire une vision dynamique de la structure du coût pour trouver des moyens de
diminuer certaines composantes de ce coût.
Ensuite, avec l'intégration de la variable qualité, l'importance du délai de réaction, la nécessité d'être flexible, le gestionnaire a besoin
d'informations plus nombreuses, plus diversifiées et plus qualitatives que le seul coût quantitatif. Il faut alors élaborer et calculer de nouveaux
coûts comme le coût d'opportunité le coût de la qualité et de la non-qualité, le coût de conception, etc.
L'évolution des besoins liés au calcul des coûts en trois phases :
1. Connaître, mesurer et contrôler les coûts (statique) ;
2. Réduire les coûts (dynamique) ;
3. Maîtriser et améliorer l'ensemble (pilotage permanent).
2. Le contrôleur de gestion :
Le rôle du contrôleur de gestion a évolué, d’une fonction technique traditionnelle à une fonction de conseil et de communication. Sa situation
dans l’organigramme de l’entreprise a aussi changé ainsi que son profil.
1. Objectifs :
. Connaitre les couts des différentes fonctions de l’entreprise.
. Expliquer les couts et les résultats des produits (biens ou services) ou des activités (passation des commandes, livraison des clients…)
. Etudier le comportement des charges par rapport au niveau d’activité de l’entreprise.
. Déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan (stocks, production immobilisée).
. Etablir des prévisions de charges et de produits.
. En constater la réalisation et expliquer les écarts.
2. Coûts :
Un coût se détermine par l’accumulation de charges significatives sur un produit ou tout autre objet de coût.
La périodicité de calcul des coûts est le plus souvent mensuelle.
Un coût est défini par deux caractéristiques indépendantes les unes des autres :
. Le champ d’application : s’adapter à l’organisation et à l’activité de l’entreprise :
. Coût par fonction économique (approvisionnement, production, distribution…).
. Coût par moyen d’exploitation (magasin, usine…).
. Coût par activité d’exploitation (ensemble des activités, familles de produits…).
. Coût par responsabilité (direction, chef de service, chef d’atelier…).
. Le contenu :
. Les coûts complets.
. Les coût partiels.
1. Les charges non incorporables aux coûts : correspondent aux charges qui sortent des conditions normales d’exploitation :
Ex : charges exceptionnelles, la participation des salariés, l’impôt sur les sociétés, certaines dotations (dotation aux amortissements des frais
d’établissement, dotation aux amortissements dérogatoires).
2. Les charges incorporables aux coûts : correspondent aux conditions normales d’exercice de l’activité.
Il faut intégrer :
. Les charges de substitution : certaines charges sont calculées suivant des critères juridiques ou fiscaux, comme les dotations aux
amortissements. On leur substitue une charge d’usage, calculée sur la valeur actuelle, incorporée aux coûts tant que l’immobilisation reste en
service, avec valeur et durée d’usage estimée à la date de calcul.
Charge d’usage=Valeur d’usage/Durée d’usage
. L’abonnement des charges : certaines charges sont enregistrées en comptabilité générale annuellement ou trimestriellement. On les réparti sur
les mois de l’année.
Charges directes d’approvisionnement= Prix d’achat net HT +autres ch. directes d’appro (transports, commissions, main d’œuvre…)
Charges indirectes d’approvisionnement= Coût de l’UO ou taux de frais *nb d’UO consommé ou part de l’assiette de frais utilisés.
Les entrées en stocks des marchandises, matières ou fournitures sont valorisées au coût d’achat.
Les sorties des stocks sont évaluées selon l’une des méthodes du chapitre 3.
3. En-cours de production de biens ou de services correspondent aux produits dont la fabrication n’est pas achevée ou aux travaux en-cours de
réalisation. On distingue :
. Les en-cours de début de période ou initiaux : ils sont achevés pendant la période considérée ;
. Les en-cours de fin de période ou finals : ils seront achevés lors de la période suivante.
La prise en compte des en-cours de production dans le calcul des coûts de production permet de distinguer le coût de production de la période de
celui des produits terminés pendant la période.
1. Coût de distribution :
Le coût de distribution est composé exclusivement des charges directes et indirectes qui concernent les différentes opérations liées à la vente des
marchandises, des produits ou des services (promotion des ventes, réalisation des ventes, service après-vente…).
Suivant l’organisation de la fonction distribution, le coût de distribution peut être calculé par secteur géographique, par canal de distribution, par
commande, par produit…
2. Autres coûts hors production : regroupent essentiellement les charges indirectes à caractère général qui figurent dans les centres d’analyse de
structure :
. administration ;
. gestion financière ;
. autres frais à couvrir.
Le montant de chaque centre est imputé directement aux coûts de revient concernés.
1.Coût de revient :
Le coût de revient est le coût complet d’un objet, d’un produit, d’un service ou d’une marchandise distribué.
La composition de ce coût de revient diffère selon l’activité de l’entreprise :
. Entreprise commerciale :
Coût de revient=
Coût d’achat des marchandises vendues (sorties du stock permanent)
+Coût de distribution
+Autres coûts hors production.
. Entreprise de production :
Coût de revient=
Coût de production des produits vendus (sorties du stock permanent)
+Coût de distribution
+Autres coûts hors production.
2. Résultat analytique :
Un résultat analytique peut être calculé par produit, par marchandise, par service ou par activité.
Il s’obtient par différence entre le prix de vente de l’objet de coût et son coût de revient.
L’analyse du résultat analytique de chaque objet de coût est l’objectif principal de la méthode des coûts complets. Elle permet d’apprécier sa
rentabilité dans le temps et de prendre les décisions nécessaires.
La somme algébrique des résultats analytiques permet d’obtenir le résultat global analytique qui doit être comparé périodiquement au résultat
courant fournit par la comptabilité générale.
Comptes
60 Achats 2500000
61 Autres charges et charges externes dont : 428000
. loyer semestriel versé en mars. 18000
64 Charges de personnel 65000
661 Charges financières-charges d’intérêts 35000
667 Charges nettes sur cessions de VMP (vente de SICAV action) 50000
67 Charges exceptionnelles 3000
681 Dotations aux amortissements : charges d’exploitation 26000
687 Dotations aux amortissements et aux provisions : charges exceptionneles 3500
691 Participation des salariés aux fruits de l’expansion 20000
695 Impôts sur les bénéfices 110000
MONTABORD
L’entreprise individuelle Montabord et fils dont les capitaux propres sont évalués à 100.000€ est dirigée de fait par Mr Rigal, salarié. Ce dernier
esr assisté de Mr Montabord, propriétaire, qui consacre l’essentiel de son temps (80%) à prospecter les clients et assurer la prospection
commerciale auprès des sociétés. Le salaire annuel brut, hors charges patronales (taux de 45%), de Mr Montabord serait évalué à 48780€ si ce
dernier assurait ce travail dans une société concurrente. Ses salaires ne sont pas comptabilisés en comptabilité financière.
Les salaires annuels bruts versés par l’entreprise s’élèvent à 487804€. Les autres charges s’élèvent à 865900€, dont 83200€ de charges
exceptionnelles, et 15300€ d’impôts et taxes d’exploitation.
L’entreprise finance ses investissements en partie par emprunt au taux moyen de 7%. Ses charges financières annuelles s’élèvent à 16500€ ; ses
fonds propres pourraient être rémunérés au taux de 6,5% auprès des établissements financiers.
1. Pourquoi les salaires de Monsieur Montabord ne sont-ils pas enregistrés en comptabilité générale ? Doit-on les incorporer aux charges de
l’exercice ? Pourquoi ?
2. Quelles sont les autres charges supplétives à incorporer aux coûts ?
3. Indiquer dans un tableau les montants des charges incorporables, non-incorporables et supplétives.
. Réduire ou stopper la production des rollers initiation et éventuellement augmenter la production des rollers perfectionnement.
Inconvénient : si les rollers initiation correspondent à des produits d’appel (produit bas qui attire le consommateur), l’arrêt de sa production
risque de faire baisser également les ventes des rollers perfectionnement.
De plus, l’arrêt de la production des rollers initiation va augmenter le coût de revient des rollers perfectionnements (par le biais des charges
fixes) et diminuer sa profitabilité.
. On conserve les deux productions mais on va augmenter le prix de vente unitaire des rollers initiation.
Dans ce cas, il faut que le nouveau prix fixé ne soit pas supérieur au prix pratiqué par la concurrence, sinon l’entreprise risque de voir ses ventes
chuter.
. Diminuer l’approvisionnement des matières premières. Négocié avec les fournisseurs ou changer. Trouver une source d’approvisionnement à
l’étranger.
Autres :
Baisser le coût de production et donc baisser la main d’œuvre (licenciement)
Mécanisation de la production.
Délocalisation de la production.
Utiliser la règlementation en vigueur : Retraite anticipée ou stagiaire. Contrats aidés.
Baisser le coût de production.
Dépense d’administration : Externalisation, faire faire les missions par des entreprises extérieures.
EXEMPLE 2
(Répartition primaire et secondaires, avec prestations réciproques)
Charges par nature Montant Centres auxiliaires Centres principaux
G° du personnel G° des matériels Approvisionnement Production Distribution
Mat consommables 15000 10% 30% 30% 30%
Services extérieurs 25000 10% 10% 40% 40%
DAP 10000 10% 88% 2%
50000
Centre G° personnel 20% 15% 30% 35%
Centre G° matériel 10% 40% 40% 10%
Répartition primaire :
Charges par nature Montant Centres auxiliaires Centres principaux
G° du personnel G° des matériels Approvisionnement Production Distribution
Services extérieurs 15000 1500 4500 4500 4500
Autres services ext 25000 2500 2500 10000 10000
Dotation 10000 1000 8800 200
Totaux primaires 50000 5000 8800 7000 14700 14500
Prestations réciproques :
. Le centre GP a un total provisoire de 5000 auquel on va ajouter (verticalement) 10% du total définitif du centre GM, pour obtenir son total
définitif x.
. Le centre GM a un total provisoire de 8800 auquel on va ajouter (verticalement) 20% du total définitif du centre GP, pour obtenir son total
définitif y.
GP GM
Totaux provisoires→ 5000 8800
+10% GM +20% GP
Prestations reçues→ (soit10% de y et non de 8800) (soit 20% de x, et non de 5000)
=x =y
Et on a le système : GP x=5000+10%y GM y=8800+20%x,
D’où x=6000 y=10000
Répartition secondaire :
Charges par nature Montant Centres auxiliaires Centres principaux
G° du personnel G° des matériels Approvisionnement Production Distribution
Totaux primaires 50000 5000 88000 7000 14700 14500
Gestion matériels -6000 1200 900 1800 2100
1000 -10000 4000 4000 1000
50000 0 0 11900 20500 17600
Informations :
Achats de MP de l’exercice :
. 1500 kg à 7,80€ pour le tissus.
. 2500 kg à 51,40€ pour les accessoires.
. 10 kg à 25€ en moyenne pour le fil de nylon.
MOD utilisée :
. 2780h à 62,50€ pour la production.
. 1200h à 55€ pour la distribution.
Ventes de l’exercice :
. Costumes pour le théâtre : 12800 unités à 75€.
. Costumes pour le cinéma : 35200 unités à 60€ en moyenne.
Compléter le tableau de répartition des charges indirectes de l’exercice N en calculant les coûts des unités d’œuvre et les taux de frais :
BELOTHY (2)
Prestations réciproques :
x=______________________________ et y=____________________________.
x=____________+__________%_____ et y=____________+__________%_____.
x=____________+__________ _____ et y=____________+_________ _____.
x=____________+_________ _____ et y=____________+_________ _____.
La société Lotis SA fabrique et commercialise des jantes en alliage léger pour véhicules haut de gamme. Les dirigeants de la société s’intéressent
à la répartition des charges indirectes, aux coûts des produits et aux coûts hors production.
Présenter le tableau de répartition des charges indirectes.
Calculer les coût des unités d’œuvre et des taux de frais.
Informations :
. Achats du mois de juin N : matières premières 90000 kg à 5€ le kg.
. Ventes du mois de juin N : 21000 jantes à 390€ l’unité.
. Charges indirectes du mois de juin N : réparties dans les centres suivant le tableau de répartition. Total répartition primaire : 5480500€.
. Centre usinage :
. 20000kg de matières premières et 1732 h de MOD à 11€/h ont été utilisées pour produire le produit intermédiaire Alux 54.
. 50000kg de matières premières et 2263 h de MOD à 11€/h ont été utilisées pour produire le produit intermédiaire Pax 20.
. Centre assemblage : production de 21000 jantes. 5500 h de MOD à 15€ ont été consommées.
LOTIS (2)
Tableau de répartition des charges indirectes du mois LOTIS:
Centres auxiliaires Centres principaux C. Structure
Adm° G° locaux G° personnel Appro C. usinage C. Assemblage C. distribution
Tot. Primaires 300000 264000 454000 110000 2466000 1158500 728000
Adm°
G° locaux
G° personnel
Tot. Sec
UO et tx frais Kg MP achetée h MOD h MOD Montant ventes
Nb unités
Coût UO
L’entreprise Berger cherche à étudier un de ses produits plat cuisiné pour bébé « purée carottes jambon » pour le mois de juin, selon la méthode
des coûts complets.
Après fabrication, le plat est conditionné sous vide en pot individuel de 200g.
Les sorties de stock sont évaluées au coût moyen unitaire pondéré en fin de période.
Charges indirectes :
Charges Total Approvisionnement Fabrication Conditionnement Distribution
Répartit° secondaire 44238 4500 26526 7500 6406
Nature de l’UO Kg de mat. première Kg de purée fabriqué Pot conditionné 500€ de CA
La main d’œuvre directe pour l’approvisionnement est à répartir proportionnellement au nombre de kilos pour chaque matière première (6).
Carottes :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 10000 0,50 5000
Achats 100000 0,50 50000
110000 0,54 55000
Tomates :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 0,78
Achats 0,84
0,83
Jambon :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial
Achats
Sel :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial
Achats
Pots vides :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial (8)
Achats (9)
Carottes :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 10000 0,50 5000
Achats 100000 0,50 50000
110000 0,50 55000
Tomates :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 3500 0,78 2730
Achats 15000 0,80 12000
18500 0,80 14730
Jambon :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 7000 9,20 64400
Achats 33000 9,00 297000
40000 9,04 361400
Sel :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 40 3,80 152
Achats 200 4,00 800
240 3,97 952
Pots vides :
Quantités Prix unitaires (8) Total
Stock initial 250000 0,03 (8) 7500
Achats 800000 0,03 (9) 24000
1050000 0,03 31500
(8) Etat des stocks « pots vides »: 30 € le mille, soit 30 /1000=0,03€ ;
(9) Achats « pots » : 30,00 le mille, soit 30,00/1000=0,03€.
L’entreprise vous communique les informations suivantes relatives à la production d’un pot de « purée carottes jambon » :
Centre d’analyse :
Centre de fabrication Centre de conditionnement
Nombre d’unités d’œuvre 150000 750000
Coût de l’unité d’oeuvre 0,18€ 0,01€
Les sorties de stocks sont évaluées au coût moyen pondéré en fin de période.
Carottes :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 10000 0,50 5000
Achats 100000 0,50 50000
110000 0,50 55000
Tomates :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 3500 0,78 2730
Achats 15000 0,84 12600
18500 0,83 15330
Jambon :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 7000 9,20 64400
Achats 33000 9,04 298320
40000 9,07 362720
Sel :
Quantités Prix unitaires Total
Stock initial 40 3,80 152
Achats 200 4,00 800
240 3,97 952
Pots vides :
Quantités Prix unitaires (1) Total
Stock initial 250000 0,03 7500
Achats 800000 0,03 24000
1050000 0,03 31500
1. Evaluer les sorties de stock des matières premières et des pots vides.
2. Calculer le coût de production d’un pot de « purée carottes jambon »
3. Evaluer les entrées en stock d’un pot de « purée carottes jambon » (arrondir les nombres à 2 chiffres après la virgule).
Sel
Qté PU Total Qté PU Total
Pots vides
Qté PU Total Qté PU Total
L’entreprise Chabeuil Salaisons fabrique une spécialité locale appelée « caillette » qu’elle vend aux grandes surfaces. La caillette est un pâté à
base de porc et d’un mélange à base de légumes (salade, épinards, blettes). Le processus de fabrication se déroule comme suit :
. dans l’atelier 1, la viande est préparée, hachée et assaisonnée ;
. dans l’atelier 2, les légumes sont lavés, ébouillantés et hachés ;
. dans l’atelier 3, le produit est moulé en boules de 250 g, les boules sont coiffées de crépines de porc avant d’être cuites par plaque de 8.
. dans l’atelier 4, les caillettes, regroupées par plaques, sont emballées sous vide et étiquetées. Cette opération de conditionnement est
entièrement automatisée.
L’entreprise vous communique les informations suivantes, qui concernent l’activité du mois d’octobre.
Informations :
. Achats :
. 8000 kg de viande de porc à 2,30€ le kg.
. 2500 kg de mélange de légumes pour un total de 2000€.
. Fabrication et ventes :
5000 plaques de 8 caillettes, vendues 19€ la plaque.
CHABEUIL SALAISONS (2)
Tableau de répartition:
Appros Atelier 1 Atelier 2 Atelier 3 Atelier 4
Tot. après rép° primaire
UO
Nombre d’unités d’œuvre
Coût de l’unité d’oeuvre 0,3 12 11,45 0,19 7
La société Ty beurre est une petite biscuiterie de la région centre. Es produits sont distribués auprès des magasins régionaux, 30% de la
production est exportée vers le Japon. La production s’opère dans troix ateliers successifs : l’atelier Mélange, l’atelier Cuisson, et l’atelier
Conditionnement.
Vous êtes chargé de traiter les données suivantes extraites du système comptable de la société.
1. Présenter à l’aide des documents 1 et 2, le détail du calcul du coût de l’unité d’œuvre dont le résultat figure dans le document 1.
2. Déterminer le coût d’achat des matières premières et ingrédients achetés.
3. Présentez les comptes de stock des matières premières et ingrédients, sur le modèle du document 4, à l’aide des documents 2 et 3.
4. Vérifier le calcul du montant des variations des stocks figurant au compte de résultat de janvier N (document 5).
Charges directes :
. Atelier mélange : 5000 h de main d’œuvre directe à 12€ de l’heure.
. Atelier cuisson : 10000 heures de main d’œuvre directe à 13€ de l’heure.
. Atelier conditionnement : 5000 heures de main d’œuvre directe à 12€ de l’heure.
Achats :
. 90 tonnes de farine à 200€ la tonne.
. 75 tonnes de sucre à 320€ la tonne.
. 40 tonnes de beure à 1000€ la tonne.
. 3 tonnes de vanille à 1500€ la tonne.
Production :
. 500.000 sachets de biscuits conditionnés vendus.
Consommation :
. 43 tonnes de beurre.
. 96 tonnes de farine.
. 77 tonnes de sucre.
. 2 tonnes de vanille.
Stock de farine
Libellé Quantité CU Montant Libellé Quantité CU Montant
SI
Stock de sucre
Libellé Quantité CU Montant Libellé Quantité CU Montant
Stock de sucre
Libellé Quantité CU Montant Libellé Quantité CU Montant
Le responsable « petit électro-ménager » d’une grande surface spécialisée souhaite comparer les coûts et les résultats réalisés sur deux modèles de cafetières présents en rayon :
ARABICO et ROBUSTO. Le service comptable fournit les données nécessaires au calcul pour le mois de mars :
Montant total des achats de la période (tous produits confondus) : 338.000 euros ; montant des ventes : 453.000 euros.
Le comptable lui indique que les charges indirectes du magasin ont été les suivantes :
Tableau de répartition des charges indirectes :
Charges par nature Montant Centres auxiliaires Centres principaux
Entretien Transport Approvisionnt Magasin SAV
Charges externes 2196 1464 8052 2928
Impôts et taxes 144 288 1872 576
Salaires 4215 7025 6744 29224 8992
Charges sociales 1725 2875 2760 11960 3680
Dot° amortissts 1460 408 8352 6496
Ch. financières 60 300 1076 5970 2388
Tot. après primaire
Centre entretien 20% 30% 40% 10%
Centre transport 60% 30% 10%
Prestat° connexes
Tot. après secondaire
Unité d’oeuvre 1€ d’achat 100€ de CA 100€ de CA
Nb unités d’oeuvre
Coût de l’unité d’œuvre
Début mars, on avait en stock 3 cafetières ARABICO évaluées au coût unitaire de 72€, et 2 caf. ROBUSTO évaluées au coût unitaire de 76,25€.
Au cours du mois de mars, on a acheté 12 cafetières ARABICAO au prix unitaire de 70€ et 14 cafetières ROBUSTO au prix unitaire de 75€.
Durant le même mois, on a vendu 10 cafetières ARABICO au prix unitaire de 120€ et 12 cafetières ROBUSTO au prix unitaire de 125€ HT.
Tableau de répartition des charges indirectes :
Charges par nature Montant Centres auxiliaires Centres principaux
Entretien Transport Approvisionnt Magasin SAV
Charges externes 2196 1464 8052 2928
Impôts et taxes 144 288 1872 576
Salaires 4215 7025 6744 29224 8992
Charges sociales 1725 2875 2760 11960 3680
Dot° amortissts 1460 408 8352 6496
Ch. financières 60 300 1076 5970 2388
Tot. après primaire
Centre entretien
Centre transport
Prestat° connexes
Tot. après secondaire
Unité d’oeuvre 1€ d’achat 100€ de CA 100€ de CA
Nb unités d’oeuvre
Coût de l’unité d’œuvre
Coût d’achat des cafetières achetées :
ARABICO ROBUSTO
Prix d’achat
Centre d’achat
TOTAL
Fiches de stocks ARABICO :
Q PU Total Q PU Total
Stock initial Sorties
Entrées Stock final
TOTAL TOTAL
Fiches de stocks ROBUSTO :
Q PU Total Q PU Total
Stock initial Sorties
Entrées Stock final
Total Total
Coût de revient :
ARABICO ROBUSTO
Coût d’achat des cafetières vendues
Centre magasin
Cantre SAV
Total
Calcul du résultat :
ARABICO ROBUSTO
Chiffre d’affaires
Coût de revient
Résultat
L’extrait du tableau de répartition des charges indirectes du mois d’avril se présente ainsi :
Gestion appros Découpe Teinture Finissage Distribution Administration
Tot. secondaires 40680 81450 51765 38850 36750 12250
Unité d’œuvre m matière acheté h machine h MOD Pdts fabriqués 100€ de CA 100€ de CA
Nb d’unités d’œuvres
Coût de l’u. d’oeuvres
Au cours du mois d’avril ; les achats de matières premières s’élèvent à 61700 mètres de M1 à 0,80€ le mètre, et 40000 mètres M2 à 0,50€ le
mètre.
Les stocks de matières premières et de produits finis sont évalués selon la méthode du CMUP.
Au cours du mois d’avril, 2200 produits P1 et 800 produits P2 ont été fabriqués.
Calcul du résultat :
Produit P1 Produit P2
Q PU T Q PU T
Chiffre d’affaires
Coût de revient
Résultat
Vous êtes chargé de calculer le coût complet et le résultat analytique de cette production pour le mois de juin. Voici les données nécessaires aux
calculs :
CPMV
Coût de distribution
Coût d’administration
Coût de revient
CA- CR
Résultat Analytique -6,023 -31 319,6
y=b
x (niveau d ' activité )
4. L’incidence du niveau d’activité sur les coûts :
La décomposition du coût complet global ou unitaire, pour une activité donnée, en coût variable et en cout fixe permet de mesurer l’incidence du
niveau d’activité sur les coûts, et d’effectuer des prévisions
. Le coût complet global est représenté par la fonction ax+b, avec a : CVU, x : activité et b : CF.
. Le coût complet unitaire se détermine à partir du coût total que l’on divise par le nombre d’unités de mesure de l’activité.
F(x)/x=[ax+b]/x=a+b/x
. Les fonctions ax+b et a+b/x permettent de prévoir le coût total complet et le coût unitaire pour un chiffre d’affaires prévisionnel donné.
5. Les variations d’activité et les conséquences sur les coûts :
Les variations d’activité affectent les coûts du fait d’une plus ou moins bonne absorption des charges fixes pour une structure donnée.
Le tableau suivant résume les différentes situations :
Variations d’activité Conséquences sur les coûts
Augmentation de l’activité Augmentation du coût complet global Diminution du coût complet unitaire
Augmentation des charges variables Coût variable unitaire constant
Charges fixes constantes Diminution du coût fixe unitaire
Diminution de l’activité Diminution du coût complet global Augmentation du coût complet unitaire
Diminution des charges variables Coût variable unitaire constant
Charges fixes constantes Augmentation du coût fixe unitaire
L’étude de la variabilité des charges est le point de départ de plusieurs méthodes de calcul de coûts (méthode des coûts partiels, méthode de
l’imputation rationnelle) et permet de calculer et d’analyser les indicateurs de gestion qui en découlent (marge sur coût variable, seuil de
rentabilité…)
MALAVITA (2)
1. Coût complet et coût unitaire :
Coût variable unitaire par unité vendues :
400000/100000=4,00€
Coût variable unitaire pour 1€ de chiffre d’affaires :
400000/500000=0,80€
Coût complet :
(4,00*100000)+250000
Ou (0,80*500000)+250000=650000
Coût complet unitaire pour une unité vendue
4,00+250000/100000=6,50€
Coût complet unitaire pour 1€ de chiffre d’affaires
0,80+250000/500000=1,30€.
Exemple, les coûts de revient du produit X pour le trimestre sont les suivants :
Mars Avril Mai
Charges variables 80000 120000 64000
Charges fixes 40000 40000 40000
Coût total 120000 160000 104000
Unités vendues 10000 15000 8000
Coût unitaire 12,00 10,66 13,00
On constate sur la période une instabilité du coût de revient unitaire.
Lorsque le coût de revient unitaire avec imputation rationnelle diffère d’une période à l’autre, pour une structure identique, cela provient des charges variables qui évoluent d’une manière
non strictement proportionnelle à l’activité (variation du prix de matières…). Le coût variable unitaire n’est donc plus constant. La méthode de l’imputation rationnelle permet de mieux
cerner les causes de variations des coûts.
3. Représentation graphique :
Le coût de revient complet et le coût d’imputation rationnelle sont représentés à partir des équations suivantes :
. coût complet : y=ax+b
. coût d’imputation rationnelle : y=ax
Différence d’incorporation
Tot=CFT+CVT-Diff d’incorp.
Gestion des bâtiments
Prestations connexes
Totaux
Corrigé LUPINO :
Tableau de répartition des charges indirectes:
Centres auxiliaires Centres principaux Différences
Charges par nature Gestion des bâtiments Prestations connexes Atelier A Atelier B d’incorporation
F V F V F V F V - +
Matières consommables 10000 2500 14000 18000
Charges de personnel 4000 12000 4000 12000 6000 18000 6000 18000
Totaux 4000 22000 4000 14500 6000 32000 6000 36000
Taux d’activité 0,8 1,1 0,9 1,2
Imputation CF 3200 4400 5400 7200
1. Le cout variable :
Un coût variable est un coût partiel constitué uniquement par les charges directes et indirectes qui varient avec le volume d’activité. Il s’agit des charges variables ou opérationnelles.
Elles sont réparties entre les produits afin de calculer le coût variable de chaque produit.
La différence entre le total des charges et les charges variables donne les charges fixes qui sont supportées par l’entreprise quel que soit le volume des ventes réalisées dans une structure
donnée.
Les charges fixes ne sont pas réparties par produit, elles sont traitées globalement pour la détermination du résultat.
La méthode des coûts variables exclut, au niveau des coûts unitaires, l’incidence des charges fixes lors des variations d’activité.
La marge sur coût variable est proportionnelle au chiffre d’affaires. Elle s’exprime en pourcentage de ce dernier :
La marge sur coût variable unitaire est fixe, ainsi que le taux de marge sur coût variable.
La somme des marges sur coût variable par produit, déduction faite des coûts fixes globaux, permet de déterminer le résultat global de l’entreprise :
Résultat global= somme des marges sur coût variables-coûts fixes globaux.
La marge sur coût variable est un indicateur de gestion qui mesure la performance d’un produit ou d’une activité.
Elle permet de répondre aux questions suivantes :
. Quelle est la contribution du produit ou de l’activité à absorber les charges fixes ?
. Ce produit ou cette activité est-elle rentable ? L’entreprise a-t’elle intérêt à développer ou à supprimer sa production ou sa commercialisation ? . Faut-il sous-traiter ou non telle
activité ?
Attention : avant de décider de la suppression d’un produit ou d’une activité, il faut s’assurer que cette suppression n’entrainera pas une diminution du résultat global (par le jeu de
l’abandon de la marge sur coût variable de ce produit).
. Quelles sont les conséquences d’une augmentation ou d’une diminution des coûts variables ou des coûts fixes sur la rentabilité ?
La méthode des coûts variables permet d’effectuer aisément des prévisions à court terme de calculs de coûts, de résultats, de seuil de rentabilité.
Le compte de résultat dans une entreprise de production (à partir des quantités vendues et non pas à partir des quantités produites) :
Par produit Par activité Pour l’entreprise
1 Prix de vente pendant la période X
2 Charges variables de production X
3 Charges variables de distribution X
4 Coût variable (2+3) X
5 Marge sur coût variable n°1 (1-4) X
6 Ensemble des MCV n°1 de tous les produits X
7 Coûts fixes des centres opérationnels de l’activité X
8 Coûts fixes des centres de structure de l’activité X
9 Coûts fixes (7+8) X
10 Marge n°2 (6-9) X
11 Ensemble des marges n°2 de toutes les activités X
12 Coûts des centres de structure de l’entreprise X
13 Marge n°3 (11-12) ou résultat d’exploitation X
Pour déterminer le coût variable des matières premières consommées, la variation positive ou négative des stocks de matières premières doit être ajoutée au coût variable des matières
premières achetées.
Pour déterminer le coût variable de production des produits vendus, la production stockée positive ou négative doit être retranchée du coût variable de production des produits fabriqués.
Corrigé PIAGGIOLA :
Calcul des productions stockées :
. Produit A : 100000-12000=-20000 . Produit B : 18000-15000=3000 . Produit C : 20000-22500=-2500
Compte de résultat différentiel :
Produits
Pour l’entreprise A B C
1 Chiffre d’affaires 2255000 1385000 375000 495000
2 Coût d’achat variable des matières consommées 155000 98000 20000 37000
3 Charges variables de production 750000 480000 120000 150000
4 Coûts variables de production (2+3) 905000 578000 140000 187000
5 Variation de stock de produits finis +19500 -(-20000) -(+3000) -(-2500)
6 Coûts variables de production des produits vendus (4+5) 924500 598000 137000 189500
7 Charges variables de distribution 85000 17000 38000 30000
8 Coûts variables (après distribution) (6+7) 1009500 615000 175000 219500
9 Marge sur coût variable (1-8) 124500 770000 200000 275500
Marges en pourcentage 55,23% 55,60% 53,33% 55,66%
10 Charges fixes 682500
11 Résultat (9-10) 563000
Décision relative à l’abandon du produit B :
Si l’entreprise décidait de supprimer le produit B, les coûts fixes seraient alors supportés entièrement par les produits A et C. Dans ce cas, le résultat serait de MCV A + MCV B-Coûts
fixes=Nouveau résultat, soit 770000+225500)-682500=363000€
Le résultat global diminuerait du montant de la marge sur coût variable du produit B : (563000-363000=200000)
L’entreprise a donc intérêt à poursuivre la commercialisation du produit B qui dégage une marge sur coût variable positive, même si le résultat de ce produit, issu du calcul des coûts
complets, est négatif dans la mesure ou les coûts fixes restent constants.
Elle mesure la contribution du produit à la couverture des coûts fixes communs et à la formation du résultat.
ENTREPRISE 2
Une entreprise fabrique et commercialise deux produits A et B. Pour une période déterminée, elle met à votre disposition les informations suivantes :
Eléments Produit A Produit B
CA 15000 20000
CV 4000 13000
CF spécifiques 2000 7500
CF communes 6500
1.Pour chaque produit, calculer la MCV selon la méthode du CV évolué.
2.Calculer le résultat global et commenter les résultats obtenus. 20000→100 ⇒ x = (7000×100)/20000
7000→X x = 35
Corrigé ENTREPRISE 2 :
Total % Produit A % Produit B %
CA 35000 100 15000 100 20000 100
-CV 17000 4000 13000
=MCV 18000 51,42 11000 73,33 7000 35
-CF spécifiques 9500 2000 7500
=MC Spécifiques 8500 24,28 9000 60 -500 -2,5
-CF communes 6500
=Résultat 2000 5,71
Le seuil de rentabilité est le chiffre d’affaires ou le niveau d’activité que l’entreprise doit réaliser pour couvrir l’ensemble des charges
variables et fixes et pour lequel elle ne réalise ni bénéfice ni perte.
Ou encore : le seuil de rentabilité est le niveau de chiffre d’affaires pour lequel la marge sur coût variable finance exactement le montant des
charges fixes.
Avec : Marge sur coût variable=Taux de marge sur coût variable*Chiffre d’affaires,
FOUR CA = x
L’entreprise « Four » réalise la fabrication et la vente d’un article donné dans les conditions suivantes :
.Prix de vente unitaire : 20€
.Charges variables unitaires : 120€
.Charges fixes globales : 80 000€
.Ventes de l’exercice : 3000 articles
1.Calculer le résultat global et unitaire.
2.Déterminer par calcul le seuil de rentabilité.
FOUR (2)
Eléments Unitaire Global
Chiffre d’affaires
-Charges variables
Marge sur coûts variables
-charges fixes
Résultat 53,33 160000
Corrigé FOUR
Le point mort se détermine à partir de la série cumulée du chiffre d’affaires par interpolation linéaire. Les calculs s’ordonnent en 3 étapes :
. Calculer le CA HT par période. . Calcul du SR.
. Cumuler les CA.
. Calcul du PM par interpolation linéaire.
L’indice de sécurité mesure la marge de sécurité en % du CA. Il indique la baisse de CA que l’entreprise peut supporter avant d’être en perte.
Plus l’indice de sécurité est fort, plus le risque d’exploitation est faible, et inversement.
Corrigé PADOV :
1.Seuil de rentabilité :
SR=CF/TMCV=175000/0,3846=455018
Point mort :
Point mort=455000/650000*360=252 jours ou 8 mois (252/30=8,4) et 12 jours (0,4*30=12)
Le seuil de rentabilité est atteint le 12 septembre.
2. Point mort dans l’hypothèse d’une activité saisonnière :
Période CA cumulé
1er trimestre 220 000
2ème trimestre 420 000 Le SR se situe dans cette tranche
3ème trimestre 540 000
4ème trimestre 650 000
Interpolation linéaire :
( t−0) 455 000−420 000 35 000
= ⟹ ×90=t ⟹ t=26,25
(90−0) 540 000−420 000 120 000
Le point mort est atteint le 26 juillet.
3.La marge de sécurité et l’indice de sécurité :
Marge de sécurité=650000-455000=195000
Indice de sécurité=(195000/650000)*100=30%
ΔR /R
Coefficient de levier d ' exploitation=
ΔCA /CA
Application :
Pour un chiffre d’affaires de 500 000€, le résultat est de 50 000€. Quelle est la variation du résultat pour une variation de CA de 10 000€ et quel est le coefficient de levier d’exploitation
sachant que le taux de MCV est de 40% et le montant des coûts fixes est de 150 000€.
Solution :
Résultat prévisionnel=( 510 000 × 0,4 )−150 000=54 000 €
∆ R=54 000−50 000=4000 ou bien4000=10 000 ×0,4
4000 /50000
Coefficient de levier d ' exploitation= =0,08×50=4
10000/500000
Si le chiffre d’affaires croit de 1% cela entraîne une augmentation du résultat d’exploitation de 4%.
Avantages et inconvénients :
Avantage :
C’est un instrument de décision en matière de préparation des budgets et de choix des investissements. Le seuil de rentabilité permet de déterminer :
. La marge de sécurité.
. Le volume des ventes qui doit être réalisé.
. Quel bénéfice permet de réaliser un CA d’un montant donné.
. Cette technique constitue un instrument de prévision à court terme, ce qui facilite la recherche des solutions.
Inconvénient :
. Le modèle suppose qu’il existe une relation linéaire entre les coûts et le CA.
. Le modèle suppose que les charges de structure restent fixes.
. On suppose une demande illimitée à un prix fixe.
. Le modèle considère le CA comme représentant le niveau d’activité, alors que le CA peut varier.
. Une autre difficulté tient à l’exclusion des entreprises multi-productives.
AGORAH
L’entreprise Agorah fabrique normalement 10 séries de 25 articles par mois.
Le coût total des 10 séries est de 2 000 € ; il comprend 1200 € de CV et 800€ de CF.
Il est envisagé de limiter la production à 9 séries pour la période à venir. Les CF resteraient inchangées et les CV totales diminueraient de 120€.
Il prévu de produire une série supplémentaire. Dans cette hypothèse, les CV passeraient à 1 320€ et les CF sont constantes.
Calcul du coût marginal relatif à la 11ème série.
Série Charges variables Charges fixes Coût total Coût marginal
10 1200 800 2000
11 1320 800 2120 120
Le coût marginal de la production d’une série en plus, est appelé coût marginal de développement.
Par article, le coût marginal = 120/25 = 4,8€.
Coût marginal à l’unité=Δ du coût total/Δ de la quantité.
Recette marginale-Coût marginal=Résultat marginal
Exemple :
Le tableau suivant indique le calcul des coûts marginaux par une variation de la production de 10 à 13 séries.
Charges variables
Séries Coût total Coût marginal Charges fixes
Totales Unitaires
10 2 000 - 1 200 120 800
11 2 120 120 1 320 120 800
12 2 270 150 1 440 120 830
13 2 420 150 1 590 122,31 830
Dans cet exemple :
. Le coût marginal de la 11ème série = coût variable unitaire = 120€
. Le coût marginal de la 12ème série = 150€ comprend :
Le coût variable unitaire 120€.
La variation des CF = 30€
. Le coût marginal de la 13ème série = 150€ représente l’accroissement non proportionnel du coût variable total.
Une commande supplémentaire par rapport à la production actuelle sera acceptée si elle permet d’augmenter le profit total c'est-à-dire pour cette commande on a :
Recette Marginal > Coût Marginal
Exemple :
Une entreprise fabrique et vend un produit au prix de 60€. Le CV unitaire est de 32€. Les coûts fixes annuels de 1 000 000€. Production annuelle : 80 000 unités.
La société reçoit une commande ponctuelle de 10 000 unités. L’entreprise peut adopter un rythme de 90 000 unités produite par an sans modifier sa structure. La commande est à livrer au
prix unitaire de 42€, doit-elle être acceptée ?
. Raisonnement en coûts de revient :
CR unitaire pour 80000 unités produites=[(80000*32)+1000000]/80000=44,5€
CR unitaire pour 90000 unités produites=[90000*32)+1000000]/90000=43,11€
Du fait de la constance des CF le CR unitaire a diminué. Le prix de vente unitaire de la commande supplémentaire < CR unitaire (42 < 43,11) par conséquent, l’entreprise serait amenée à
refuser cette commande.
. Raisonnement en coût marginal :
Coût marginal=32*10000=320000
Recettes marginale=42*10000=420000
Bénéfice marginal=10*10000=100000
Coût marginal unitaire=[3880000-3560000]/10000=320000/10000=32
Il faut accepter la commande.
2. Décomposez ces écarts en écarts sur volume, sur prix et sur quantité pour chacun d’entre eux
Ecart sur volume Ecart sur prix Ecart sur quantité
(p°prévue-réelle)*coût p° unitaire prévu (prix prévu-prix réel)*qté réelle (qté prévue-qté réelle)*px prévu
Mat 1ère X
Mat 1ère Y
MOD
3. Vérification :
Mat 1ère X Mat 1ère Y MOD
Ecart/volume
Ecart sur px (taux)
Ecart sur qté (temps)
Ecart global
Corrigé application :
1. Le budget des ventes :
Caractère saisonnier de la demande :
Ventes du mois=(Ventes annuelles prévues/12)*coefficient saisonnier.