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DANS LE B.T.P.H
DOCUMENT DE LECTURE
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2- DOCUMENTS A RASSEMBLER POUR UNE ETUDE DES PRIX ....... P24
3/103
4- CALCUL DU COUT HORAIRE DE MAIN D’ ŒUVRE ......................... P39
4.11- EXEMPLE DE CALCUL DU COUT HORAIRE MOYEN D’ UNE EQUIPE ..... P45
4/103
5.7- AMORTISSEMENT ET INTERET .................................................................... P56
5/103
7.4- CAS PRATIQUES ............................................................................................ P78
8.1- ETUDE DE PRIX PAR SOUS DETAILS : CYCLE ININTERROMPU ............... P81
8.3.1- Améliorer les rendements et les coûts de main d’œuvre ......................... P83
8.3.2- Améliorer l’approvisionnement et le coût des matériaux .......................... P83
8.3.3- Améliorer l’utilisation des matériels .......................................................... P83
8.3.4- Réduire les coûts de production............................................................... P84
8.3.5- Abaisser les charges et améliorer la production ...................................... P84
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AVANT- PROPOS
2° Une difficulté de plus en plus grande à suivre ces prix dans un monde
où la mutation des techniques et la parution de règlements de plus en
plus nombreux et complexes obligent à une adaptation constante.
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3° Une présence persistante de nombreuses erreurs et d’anomalies
graves (et ce, malgré un effort d’information très important de la part des
revues spécialisées, chambres de commerce, organisations
professionnelles, …..etc) :
Tout ceci est grave car la réussite de l’affaire dépend en grande partie d’une
bonne estimation prévisionnelle des ouvrages.
Lorsque la proposition de prix de l’entrepreneur est insuffisante, l’opération
est déficitaire. Lorsqu’elle est excessive, l’entrepreneur n’obtient pas le
marché.
Dans un cas comme dans l’autre l’entreprise court à l’échec.
- Pour ceux qui ont la lourde tâche de prendre des décisions qui tôt ou
tard influeront sur les prix.
- Pour ceux qui ont le souci d’organiser leur entreprise en vue de mieux
connaître leurs possibilités.
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1.1- GENERALITES
Le devis est l’estimation correcte du prix de vente d’un travail déterminé. Il ré-
sulte que tout devis a un caractère d’approximation et que le prix correct d’un
ouvrage sera celui qui se rapprochera le plus près du prix de revient réel
majoré du bénéfice que l’entreprise espère réaliser. Il peut exister plusieurs
sortes de devis selon que les documents de base sont plus ou moins
complets et détaillés et selon le degré d’approximation que l’on désire obtenir
pour estimation des différents ouvrages. Le devis estimatif est un devis
détaillé où figure les quantités de tout les ouvrages et leur prix unitaire ainsi
que le prix proposé pour l’ensemble des travaux qui ont font l’objet. Le devis
quantitatif ou métré donne les quantités des différents ouvrages, il est établi à
l’aide des plans remis par l’architecte. Le devis descriptif est le document qui
comporte la description écrite des ouvrages, il doit renfermer toutes les
indications qui ne peuvent faire l’objet d’un dessin. On demande parfois à
l’entrepreneur une estimation approchée du coût d’un certain travail, ces
estimations sont en effet parfois fort utiles en vue d’établir rapidement des
comparaisons. Elles se font généralement par rapport au m2 construit ou
encore pondéré ou encore au m3 construit. En aucun cas ces estimations ne
peuvent être utilisées pour servir de base à un marché si du fait de
l’imprudence, d’une hâte excessive ou encore du fait d’un délai imposé trop
court. Il faut avant le début des travaux établir un devis estimatif précis et
détaillé. Parfois le devis remis au client ne comporte que l’indication du prix
global demandé par l’entreprise pour l’exécution des travaux qui ont font
l’objet, il s’agit alors de l’indication d’une somme forfaitaire, pour obtenir ce
chiffre, l’entrepreneur n’en a pas moins été conduit à établir le devis estimatif
tel qu’il a été défini plus haut car ce document est absolument indispensable,
d’une part pour établir le montant du forfait, d’autre part pour conduire à bien
l’exécution des travaux. Lorsque les documents remis à l’entreprise en vue
de l’établissement du devis, un quantitatif ou métré. Ce document ne pourra
être pris en considération que si le client déclare accepter la responsabilité
des chiffres qui y figurent c’est à dire que dans la quasi- totalité des cas
l’entrepreneur sera conduit à établir lui-même ce quantitatif ou métré, le devis
estimatif sera toujours un document propre à chaque entreprise, l’entreprise
devra savoir si ses prix rémunèrent bien ses dépenses.
Cette dépense étant majorée des primes, des charges sociales (ou
patronales) et des charges diverses sur main d’œuvre.
Ce sont les prix qui entrent en compte dans la construction des différents
ouvrages.
Il est fait usage en vue de exécution des travaux qui ne rentrent pas dans la
constitution proprement dite des ouvrages (énergie, carburant, lubrifiant,
etc…).
Les déboursés secs sont constitués par l’ensemble des éléments suivants :
La main d’œuvre
Ils comprennent :
Les frais de personnel qui ne figurent pas dans les dépenses de main
d’œuvre directe et notamment les frais de personnel de direction, de
maîtrise, de personnel technique, les suppléments des salaires payés au
chef d’équipe (lorsque ces suppléments ne figurent pas dans les
déboursés secs), il s’agit donc ici du personnel directement affecté au
chantier à l’exclusion par conséquent de toute personne susceptible d’y
être détachée temporairement en vue d’une mission précise dont il serait
pratiquement impossible de ventilé la rémunération entre plusieurs
chantiers.
Les frais de location du matériel indivis : chaque fois que cela sera
possible il y aura intérêt à chiffrer les frais de location du matériel pour
chaque chantier en se basant sur le tarif de location du matériel, il s’agit
ici du matériel indivis( c’est à dire de tout les engins qui seront utilisés à
exécution des ouvrages sans qu’il soit possible d’affecter les dépenses
de location à tel ou tel ouvrage précis, ce sera par exemple le cas des
frais de location qu’entraînera l’emploi sur le chantier d’un appareil de
levage, d’un engin de manutention ou de transport (tracteur, chariot
élévateur etc...).
INTRODUCTION AUX ETUDES DES PRIX 15/103
Les frais divers de chantier : ces frais rassemblent les dépenses autre
que précédemment cités et qui peuvent être affectés sans erreurs
possibles au chantier.
Les déboursés totaux sont constitués par l’ensemble des déboursés secs et
des frais de chantier, ils représentent donc l’ensemble des dépenses qui sans
ambiguïté possible peuvent être affectés à l’exécution d’un ouvrage ou d’un
chantier déterminé.
Les frais industriels : c’est l’ensemble des dépenses qui sont communes
à plusieurs chantiers et qu’il n’est pratiquement pas possible de ventiler
entre ces différents chantier, c’est par exemple le cas des dépenses
qu’entraînent l’utilisation d’une camionnette et qui dans la même journée
pourra livrer de l’outillage ou des matériaux sur plusieurs chantiers. C’est
également le cas des frais qu’entraînera le fonctionnement d’un atelier
de menuiserie qui dans une entreprise de béton armé préparera les
coffrages pour plusieurs chantiers.
Il apparaît donc possible de faire figurer à ce poste de frais industriels
une partie des rubriques qui ont été détaillés dans la rubrique frais de
chantier. Cela dépend en pratique de la méthode adoptée par l’entreprise
pour l’organisation de sa comptabilité et l’établissement de son prix de
revient.
P.V.H.T = P.R + B
1
Kv =
1 X
Méthode de calcul :
- frais de matériaux
- frais de matériel
- des aléas
Soit : FG = x.PV
Le montant des travaux ou prix de vente toutes taxes comprises sera égal à :
PV = DD + DI + FG
On pose DI = y.DD
FG = x.PV
1
PV = (1 + y) DD
1 x
PV = Kv . Kr . DD
Lorsque l’entreprise sous- traite une partie des travaux qu’elle est chargée de
réaliser, le prix de vente de ces travaux sera calculé de la manière suivante :
PV = Pst + FG
PV = Pst + Z.PV
PV – Z.PV = Pst
PV (1-Z ) = Pst
1
PV = Pst
1 Z
PV = Ks . Pst
1
Ks =
1 Z
- Frais financiers
- Taxes
- Assurances
- Aléas
- Marge bénéficiaire
D.S.T
+ D.T
F.C
F.CFfffflm
F.M
lù +
F.G
%
B = =
P.R
+
%
P.V.H.T
T.V.A +
P.V.T.T.C
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2.1- GENERALITES
Chaque chantier est particulier. Rares sont ceux qui se présentent dans des
conditions parfaitement analogues.
En général, l’entrepreneur ignore à ce stade les conditions particulières
d’exécution liées aux lieux, à la main-d’œuvre disponible sur place, aux
possibilités d’approvisionnement, etc…
Pourtant leur connaissance est nécessaire à une détermination convenable
des coûts prévisionnels de réalisation.
2.2.4- Remarques
Conditions d’achat ?
Conditions de livraison ?
- Fiche de reconnaissance Conditions de paiement ?
des « matériaux »
Quelle matériels ?
(disponible, loué) ?
- Fiche de reconnaissance Tarifs ?
des « matériels nécessaires » et Rendements ?
« installation de chantier Frais de chantier à prévoir ?
possible »
Durée du chantier ?
Situation dans le temps
(saison) ?
- « Planning grosse maille »
Matériaux élémentaires ?
Particularités de mise en
œuvre ?
- « Devis descriptif » Difficultés d’exécution ?
- « Documents graphiques » Conditions plus ou moins
Avantageuses liées aux
quantités à réaliser ?
- « Devis quantitatif »
Particularités susceptibles
- « C.C.A.P et C.C.T.P »
d’influer sur les prix ?
Temps unitaires
Renseignements - « Statistiques d’entreprises »
concernant les Matériaux nécessaires
chantiers antérieurs Besoins en matériels
analogues. Rabais possibles / prix série
N.B : Naturellement la visite sur place ne s’improvise pas. Elle doit être
préparée :
- matériel topographique
- appareil photographique, pellicules
- matériel de mesurage et de relevé, carnet de notes
- équipement personnel (bottes, tenue de pluie, équipement de
sécurité,etc…
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3.1- DU METRE A LA NOMENCLATURE
Les quantités mises en œuvre sont calculées sur plan et récapitulées. C’est
ce qu’on appelle le métré quantitatif ou avant métré.
Les quantités d’approvisionnement sont calculées par analyse et synthèse
d’après les quantités métrés.
Qm est fonction des quantités métrés.
Qa est fonction de Qm.
b- Le prix d’achat des matériaux : cette liste des matériaux s’obtient par
l’analyse des quantités en éléments homogènes et par la synthèse des
quantités dont la sommation est possible. Par exemple au stade de
l’analyse tout les bétons seront exprimés en ciment, agrégats et sable. Tout
les mortiers seront exprimés en ciment, sable et agrégats également.
Au stade de la synthèse on distinguera trois (03) quantités distinctes qui
sont : ciment, agrégats et sable.
Au stade de la quantité métré certains matériaux, certaines quantités ne
sont pas précisés. Les spécifications correspondantes devront être rendues
apparentes et devront pouvoir être comptabilisées. Par exemple les clous
de coffrage et l’huile de décoffrage.
De même certaines quantités devront être transformées, par exemple les
agglomérés sont métrés au m2 et sont approvisionnés à l’unité.
Pr ix rendu
Le rapport donne un coefficient qui pour un matériau donné livré
Pr ix départ
dans des conditions invariables permet de calculer immédiatement le prix
rendu à partir du prix départ sans refaire toute l’étude d’approvisionnement.
- Le nom du fournisseur
- Le lieu et la distance d’approvisionnement (usine au chantier)
- Le délai de réapprovisionnement
- Les quantités livrables
- Les moyens de transport.
Détail :
- Unité d’approvisionnement
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4.1- CALCUL DE LA PAIE MESUELLE
L’idée générale est que le salarié doit percevoir tous les mois comme les
employés de bureau un même salaire, on partira donc d’un horaire mensuel
de base de 40 H / semaine obtenu de la manière suivante :
40 H x 52 semaines
=173,33 Heures 174 H / mois.
12 mois
Si l’entreprise a un horaire de 40 H / semaine, le calcul de la paie s’effectue
tout les mois de la manière suivante : Taux horaire de base x 174 H = Salaire
brut du mois.
40 H 1= 40 H
8H 1,25=10 H
2H 2= 4H
50 H 54 H
54
Incidence des heures supplémentaires= = 1,08
50
Exemple :
- Prime de documentation
- // d’insalubrité
- // de logement
- // complémentaire
- // d’ancienneté
La valeur de ces primes sera à ajouter au salaire de base non majoré des
heures supplémentaires.
Ces primes ne sont pas soumises aux charges sociales, la valeur des
différentes primes est à ajouter au salaire de base déjà majoré des
heures supplémentaires, des primes imposables et des charges
sociales.
Un travail ou une tâche est rarement exécuté par une seule personne, c’est
généralement le fruit d’une équipe de travail, la composition d’une équipe de
travail est une chose importante, chacun doit avoir son rôle et le travail doit
être divisé équitablement compte tenu de ses qualifications, le nombre et la
qualification des personnes formant une équipe varie selon les chantiers et
les tâches à accomplir :
Exemple : 1 chef d’équipe, 2 maçons et 3 aides. Pour calculer le salaire
moyen d’équipe il y’a 2 méthodes :
Exemple :
- 1 chef d’équipe gros œuvres : salaire horaire de base : 34,48 DA / H
- 2 Maçons : // // // : 30,17 DA / H
chacun
- 3 Aides : // // // : 27,30 DA H
chacun
chef d' équipe (1fois 34,48) maçons (2fois 30,17) aides (3fois 27,30)
=
6
29,45 DA / H.
Si donc les primes varient ou pour toute autre raison le calcul du salaire de
base moyen d’équipe s’avère difficilement réalisable on calculera les salaires
par qualification au moyen des tableaux à colonnes séparés (voir exemple
paragraphe 4.11).
Corrigé :
1/ Qualification : Terrassier
40 h 1= 40 h
5h 1,25=6,25 h
45 h 46,25 h
46,25 h
Soit un coefficient majorateur de = 1,0278
45 h
200
b/ Prime de logement : = 4,44 DA / H
45
Charges sociales
Prime d’entretien
supplémentaires
complémentaire
a+b+c+d+e
Fin de carrière
Déplacement
Habillement
Ancienneté
2,50% de p
2,75% de a
1,56% de a
0,45% de a
0,98% de a
Nuisances
Logement
Transport
1,2% de a
54% de p
Outillage
TOTAL
3% de p
3% de a
3% de a
5% de a
Heures
Panier
a b c d e p f g h i j k l m n
Ouvrier Spécialisé 27,19 0,75 0,42 / 0,82 29,18 0,73 0,33 / 12,50 1,36 0,27 0,88 15,76 61,01 DA / H
Ouvrier hautement 32,89 0,90 0,51 / 0,99 35,29 0,88 0,39 0,15 / / 0,32 1,06 19,06 57,15 DA /H
qualifié (O.H.Q)
Chef d’équipe 40,08 1,10 0,63 / 1,20 43,01 1,08 0,48 0,18 12,50 / 0,39 1,29 23,23 82,16 DA / H
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5.1- GESTION DES PARCS A MATERIELS
Enfin, il faut assumer toutes les charges tant en personnel qu’en équipement
qui vont de pair avec la surveillance de l’ensemble du parc aussi bien sur le
plan administratif que sue celui des dispositifs qui ont trait à la mise à
disposition, à la livraison et aux déclenchements des entretiens préventifs et
périodiques.
Vt (1 F) (n i m)
Pu =
100 D
Pu = coût d’utilisation
m = taux annuel des gros entretiens et des entretiens courants (voir paragraphe
5.8)
Pratiquement, tout engin pour lequel ces frais dépassent une moyenne
déterminée se trouve avoir atteint sa limite d’âge. C’est un élément
déterminant de l’usure complète de l’engin.
4) L’obsolescence
9
Dia = 360 x = 270 jours. Soit 2 160 heures (8h/ jour).
12
Matériel routier et pour produits noirs à chaud : ici la durée globale de mise à
disposition est égale aux 6/12è de la longévité.
6
Donc Dia = 360 x = 180 jours. Soit 1 440 heures (8h/ jour).
12
Le matériel mis à disposition n’est pas pour autant utilisé. Il y a les périodes
de non- emploi : les vendredis et jours fériés, les jours d’intempéries, d’arrêts
de travaux pour causes diverses, pannes, etc.
4
Pour le matériel courant : Dua = 270 x = 216 jours. Soit 1 728 heures
5
pour 8 heures par jour.
4
Pour le matériel de travaux routiers : Dua = 180 x = 144 jours. Soit
5
1152 heures pour 8 heures par jour.
De son côté, chaque entreprise qui voudra établir ses coûts de mise à
disposition en créant son propre barème de cession interne pourra diviser les
charges annuelles du barème C.N.A.T par Dia. Les Pu journaliers ainsi
obtenus seront de 25% moins élevés que dans le barème du C.N.A.T, la
charge annuelle restant la même. Elle pourra également choisir une autre
durée de mise à disposition qui pourrait mieux refléter son cas particulier.
1) Ou le matériel qui vient d’être acquis est unique dans son genre dans le
parc de l’entreprise : dans ce cas la valeur à prendre en compte est celle qui
a réellement été payée. Elle aura pour symbole Vo.
Ces valeurs seront actualisées annuellement par les entreprises pour tenir
compte de l’évolution économique (voir paragraphe 5.6.1).
CALCUL DU COUT D’ UTILISATION DU MATERIEL 53/103
Il existe des cas où la valeur est imparfaitement connue, voire totalement
inconnue, soit que les documents comptables aient été égarés, soit que
l’acquisition du matériel résulte d’une cession d’une entreprise à une autre,
etc.
Vt = Vo x Im
Vt = Valeur actualisée
Vo = valeur d’origine
Si l’on considère l’ensemble du parc ceci est exact. Dans ce cas la valeur ne
sert qu’a définir les nouveaux coûts d’utilisation de l’ensemble des matériels.
Cette hypothèse devient fausse lorsque l’on désire appliquer la méthode pour
un seul matériel, c’est à dire pour découvrir la nouvelle valeur de celui –ci.
Les valeurs qui ont servi à l’élaboration des coûts d’utilisation de ce barème
auraient dû provenir de la moyenne arithmétique des valeurs enregistrées sur
5 années consécutives. Cette période de 5 années constitue en effet la
longévité la plus courante des matériels. Cette moyenne arithmétique prend
le nom de moyenne mobile lorsque l’on déplace cette période de 5 ans en
supprimant l’année de départ, la remplaçant par celle qui vient de s’écouler.
Exemple : pour l’année 1980 la moyenne intéressait les années 75, 76,
77,78, 79 soit du 30 juin 1975 au 30 juin 1979.
L’année suivante, 1981, ferait décaler l’ensemble d’une année : 76, 77, 78,
79, 80.
Faire le calcul du prix moyen des engins de tel ou tel type acquis pendant 5
ans pour tout le parc national est très ardu et sort pratiquement des
possibilités actuelles. Le moyen le plus commode et le moins sujet à erreur
appréciable pour trouver ce prix moyen est de considérer qu’il est représenté
par les prix courants pratiqués au milieu de la période des 5 ans (soit le 1er
janvier précédent de 2 ans et demi le 30 juin de l’année d’utilisation du
barème). Pour le barème 1981, les valeurs à considérer seraient donc celles
du 1er janvier 1979.
Néanmoins, par manque de séries statistiques, il n’a pas été possible pour le
barème actuel de réunir toutes les valeurs nécessaires à l’établissement de
cette moyenne.
Celles qui figurent donc au barème sont le résultat d’enquêtes faites sur les
valeurs d’acquisition au 1er janvier 1978.
Elles ont par la suite subies l’application d’un indice moyen de réactualisation
qui les ramène au 1er janvier 1979 qui se situe au milieu de la période de 5
ans suivantes : 30 juin 1976 – 30 juin 1981.
Nous avons évoqué plus haut (paragraphe 5.6) le fait qu’il existe des cas où
la valeur d’origine Vo pouvait être totalement inconnue.
Le barème peut dans ce cas apporter une solution qui a le mérite d’être
simple dans son application et d’être assez proche de la réalité.
262 140 x 30
= 131 070 DA qui est la valeur représentative des 30 chevaux
60
supplémentaires.
Un matériel acquis nécessite le débours d’une certaine somme qui doit être
restituée :
a) soit au titre du remboursement à l’organisme prêteur :
b) soit au titre de la reconstitution du capital investi (autofinancement).
300 000 x 10 x 5
= 30 000 DA.
5 x 100
100 000 x 6 x 5
= 30 000 DA.
100
L’amortissement linéaire qui vient d’être défini doit être introduit dans la
formule des coûts d’utilisation sous forme de pourcentage de la valeur
d’acquisition.
Cette dernière étant mise en facteur, tous les termes de la somme contenue
entre parenthèses seront chacun multipliés par elle.
Si elle n’a pas pris garde entre-temps et périodiquement d’inclure dans ses
coûts d’utilisation un système d’actualisation en harmonie avec la variation
systématique du prix des matériels, elle ne sera pas en mesure de procéder
à ce remplacement.
- Les pièces de rechange dont le prix est également augmenté des charges
afférentes au service de la gestion des stocks et de l’approvisionnement.
Suivant les cas et dans le cadre des statistiques la part imputable à la pièce
de rechange évolue entre 35 et 45% de la part réservée à l’entretien (m). Le
complément est essentiellement représenté par la main-d’œuvre (35 à 45%)
et l’amortissement des infrastructures et des équipements de l’entretien.
En règle générale les taux d’entretien qui figurent dans le barème tiennent
compte, non seulement du coût de la main-d’œuvre et de la pièce de
rechange, mais également de l’entretien courant (ou plus précisément
préventif : graissages, vidanges, changement de pièces diverses, etc.).
Ces taux ont été particulièrement modulés lorsqu’ils concernaient les engins
sur pneumatiques. Les taux d’usure et les prix d’achat de ces pneumatiques
influent notablement sur les dépenses d ‘entretien.
Ces taux annuels qui figurent dans le barème sont en effet estimés sur les
bases des durées d’utilisation qui y sont prévues. Ces chiffres sont
également des éléments de calcul pour établir les prévisions en équipements
d’entretien. (en cas de sur dotation, une entreprise n’utilisera pas son
matériel à son rythme normal : les taux d’entretien du barème seront dans ce
cas excédentaires).
CALCUL DU COUT D’ UTILISATION DU MATERIEL 59/103
En résumé les taux d’entretien sont en rapport direct avec les utilisations
minimales annuelles Dua (paragraphe 5.5.3.2). soit pour le matériel courant :
Dua : 216 x 8 = 1 728 heures et pour le matériel routier et produits noirs à
chaud : Dua = 144 x 8 = 1 152 heures.
Enfin, il faut noter que dans les cas où les valeurs d’acquisition du matériel
seraient exagérément augmentées par les frais d’approches trop élevés, les
taux d’entretien seraient artificiellement gonflés.
Il se constitue ainsi des provisions dans les premiers temps où l’entretien est
minime : celles-ci seront très rapidement absorbés par la suite.
Elles concernent toutes les charges du service qui gère le parc à matériel.
Annuellement, elles doivent constituer pour chaque entreprise une valeur
connue. Elles comprennent généralement les frais suivants :
2) La part des frais locatifs relatifs à l’occupation des locaux par les bureaux
du service, de l’installation intérieure de ces bureaux (amortissement du
mobilier et des instruments de travail, des redevances téléphoniques, de
l’énergie consommée (éclairage, chauffage, climatisation éventuelle, etc).
Le barème peut être utilisé pour des locations externes par les entreprises de
travaux qui pourraient se trouver à un moment ou un autre devant une sous
utilisation de tel ou tel type de matériel en leur possession ; il peut également
être utilisé à cet effet par les quelques entreprises existantes spécialisées
dans ce genre de prestations.
Pour ce, il suffit d’appliquer aux taux prévus par le barème une majoration qui
prend en charge les taxes, frais généraux et bénéfice par l’intermédiaire d’un
coefficient multiplicateur kl.
a) Coefficient minimum
T.V.A : a%
Frais généraux : b%
Bénéfice : c%
1
D’où le coefficient le coefficient : klmin =
1 - 0,0x
b) Coefficient maximum
T.V.A : d%
Frais généraux : e%
Bénéfice : f%
Des formules plus fines peuvent être utilisées pour la location. On peut citer
celle du ‘’barème bleu français’’ qui prend en compte dans les taux de base
ni m
une partie pour les journées de mise à disposition et une partie
Di Du
pour les durées d’utilisation proprement dites, la location totale étant la
somme des deux montants déterminés par ces deux termes, majorés du
coefficient multiplicateur.
Vt x 1,06 (n 6 m)
Pu =
100 216
Vt x 1,06 (n 6 m)
Pu =
100 144
Pour les entreprises, il a été précisé au paragraphe 5.3 que c’était Dia qui
devrait être prise en considération pour établir les coûts de mise à disposition
à l’intérieur des entreprises.
Les 2 formules à utiliser seront donc les suivantes :
Vt x 1,06 (n 6 m)
Pu =
100 270
Vt x 1,06 (n 6 m)
Pu =
100 180
Exemple :
Soit à définir le taux de mise à disposition d’une grue routière dont la valeur
actualisée Vt se monte à 702 496 DA.
100
T = 6 ans d’où n = = 16,67
6
m= 15%
66/103
6.1- OBJECTIFS
Le terrain d’une superficie de 6,627 hectares sera limité par une clôture
opaque de 2 m de hauteur raidie par des tubes ronds métalliques espacés de
2,50 m et scellés au sol.
Le chantier sera doté d’une seule entrée du coté sud, un poste de
gardiennage en baraque préfabriquée de 3 m x 3 m doit être prévu à l’entrée
afin de contrôler le mouvement du personnel et protéger le matériel et
matériaux contre le vol.
6.2.1.4- Sanitaires
- Production du béton
Le béton étant livré sur chantier, néanmoins une bétonnière d’une capacité
de 6 à 8 m3 / h sera nécessaire pour pallier à d’éventuelles pannes de la
centrale à béton ainsi que pour la fabrication du mortier et les travaux de
finition.
- Moyens de levage
Les poutrelles et les arcades préfabriquées ainsi que les briques et les
hourdis seront
stockés sur une plate-forme bétonnée et nivelée d’une surface de 75 m2.
- Stockage du ciment :
Les sacs de ciment seront stockés à l’abri dans une baraque, réalisée en
panneaux démontables (bois ou métalliques) de dimensions 2 m x5 m,
hauteur moyenne 2,50 m, toiture en pente en T.N 40, elle doit être
rapprochée le plus possible de la bétonnière.
Une aire de stockage sera prévue pour l’apport des terres végétales
utilisées ultérieurement pour les espaces verts, surface utile 150 m2.
- Parking :
Bases de données :
2 / Clôture du chantier :
3 / Panneau de chantier :
- Eau
Main d’œuvre :
Main d’œuvre :
5 / Baraquements :
- Prix du béton livré sur chantier : 4.000,00 DA/ m3, quantité : 01 m3.
- Prix rendu chantier treillis soudé : 29,85 DA/ m2, Quantité : 10 m2.
6 / Aires de stockage :
- Béton de propreté dosé à 250 kg ciment C.P.A/ m3, prix livré sur
chantier :3.560,00 DA/ m3, Quantité : 10 m3.
- Prix rendu chantier des madriers : 200,19 DA/ ml, Quantité : 100 ml.
Nombre de
Qualification Nombre jours Taux horaire
Professionnelle D’intervention
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7.1- UTILITE DU COMPTE DE PRORATA
Une troisième catégorie d’élément est constituée par les imprévus qui
peuvent survenir pendant la durée du chantier tels que :
C’est dans la majorité des cas, une des entreprises intervenante dans
l’opération, généralement l’entreprise de gros œuvres, lorsque les
entreprises interviennent en groupement. Cette tâche incombe
automatiquement au mandataire commun.
Une entreprise générale est titulaire d’un marché en tous corps d’états d’un
montant de 225 028 465,45 DA . les frais communs sont constitués par :
QUESTION :
QUESTIONS :
80/103
8.1- ETUDE DE PRIX PAR SOUS DETAILS : CYCLE ININTERROMPU
L’étude de prix par sous détails est indispensable. L’entrepreneur doit pouvoir
calculer ses prix de revient prévisionnels, il doit savoir vérifier les prix de
revient réels.
Travail de longue haleine, l’étude de prix par sous détails est donc un cycle
jamais interrompu où les nouvelles prévisions, issues des précédentes,
engendreront elles-mêmes les bases de l’édifice futur.
C’est une technique où l’enrichissement permanent naît d’un processus sans
fin qui consiste à se régénérer à sa propre origine.
Chantiers
Nouvelles données
Enregistrement
Bureau
D’étude
La compétitivité avant d’être une affaire de prix est une affaire de coût ; or
notre technique consiste d’abord à maîtriser les coûts. Il y a donc une relation
évidente entre notre analyse et la recherche d’une meilleure compétitivité.
Ce sont les enseignements évidents de la méthode que nous avons tenu à
résumer ici.
Cette liste n’est pas limitative. Tout entrepreneur qui se respecte n’ignore rien
de son contenu.
Elle n’est cependant pas inutile car seule une considération d’ensemble du
problème et de ses solutions peut tendre vers l’efficacité.
Réfléchie et adaptée à une entreprise elle peut être à l’origine d’une réelle
amélioration.
2. Décider, c’est à dire faire le choix adaptés. Mettre sur pied une
politique personnelle avec un souci constant : être réaliste.
Décider d’abord des modes d’imputation des charges, de la
répartition des frais, de leur importance.
Décider ensuite des moyens et des méthodes relatifs à :
ANNEXES
87/103
ANNEXE 1- corrige de l’ application aux calculs des frais de chantier ( paragraphe 6.3 )
2 - Clôture du chantier
- Prix rendu chantier tube métallique rond 0 10 cm :1 540,00 ml /2,50 m*2,00 m*250,00 DA / ml= 308 000,00
- Béton de scellement dosé à 400 kg/ m3 : 0,25 m*0,25 m*0,10 m*616 u*4 620,00 DA/ m3 = 17 787,00
ANNEXES 88/103
- Pose clôture : 02 MO*(1540,00 ml)/10,00 ml*106,61 DA/ H= 32 835,88
- Mise en œuvre du béton de scellement : 01 MO*3,850 m3*0,75 h/ m3*106,61 DA/ H= 307,84
3 - Panneau de chantier
- Eau
ANNEXES 89/103
- Électricité
- Prix rendu chantier des fournitures (câble, disjoncteur, prises et accessoires)= 35 000,00
- Main d'œuvre d'installation:
01 O.Q* 112,16 DA/ H*4 H= 448,64
01 O.H.Q*114,24 DA/ H*4 H= 456,96
ANNEXES 90/103
- Chape en béton pour plate- forme dosé à 350 kg/ m3: 1,000 m3*4 000,00 DA/ m3 = 4 000,00
- Prix rendu chantier treillis soudé :29,85 DA/ m2*10 m2= 298,50
- Mai d'œuvre : 02 MO*106,61DA/ H* 8 H= 1 705,76
6- Aires de stockage
- Béton de propreté dosé à 250 kg ciment C.P.A/ m3 : 3 560,00 DA/ m3*10 m3 = 35 600,00
- Prix rendu chantier treillis soudé : 29,85 DA/ m2*25 m2 = 746,25
- Main d'œuvre : 03 MO*106,61 DA/ H*8 H = 2 558,64
ANNEXES 91/103
8 - Implantation des ouvrages
ANNEXES 92/103
II / VERIFICATION DES COUTS
Les frais divers sont estimés à 0,73% du chiffre d'affaire global de l'entreprise soit 25 953 692,16 DA.
Les dépenses réelles en frais de chantier calculées précédemment sont donc de : 7 198 734,82 DA
soit :( Montant des frais de chantier/ chiffre d'affaire global)*100 = (7 198 734,82/3 548 000 000,00)*100 = 0,002 = 0,20%
Constat :
Comparaison : 0,20%<0,73%
D'où les dépenses réelles en frais de chantier< Frais divers limites à ne pas dépasser,donc elles
sont acceptables
ANNEXES 93/103
ANNEXE 2- corrige de l’application sur la gestion du compte de
prorata paragraphe 7.4
Cas n° 1
B = x1 + x2 + x3 + ……………+ xn + y1 + y2 + y3 + ………….+ yn
ANNEXES 94/103
Cas n° 2
11 145 876,58
= x 100 = 4,95%
225 028 465,45
10 643 079,94
= x 100 = 4,73%
225 028 465,45
ANNEXES 95/103
Montant total du compte de prorata
= A + X + Y + Z = 2 216 048,05 DA + X + Y + Z
ANNEXES 96/103
ANNEXE 3- ETUDE COMPARATIVE DE 4000 M3 DE BETON ACHETE OU
FABRIQUE SUR CHANTIER
Bases de données :
Main d’œuvre :
QUESTIONS :
ANNEXES 97/103
CORRIGE
ANNEXES 98/103
d- Calcul des frais de chantier (F.C)
P.R = D.S M.O + D.S MTX + D.S MTL + F.C = 10 959 998,40
2 740,00 DA < 5 000,00 DA, on adoptera donc la 2ème solution qui consiste à
fabriquer le béton sur chantier.
ANNEXES 99/103
Plus value pour 1 m3 de béton : 161 159,50 DA / 4000 m3 = 40,29 DA / m3 40,29
ANNEXES 100/103
CHAPITRE 10
BIBLIOGRAPHIE
101/103
L’étude des coûts et des prix dans le bâtiment
Claude Pauloz – Jacques liébens Editions Eyrolles
Guide de la construction
Charles Cavallini Yves Raffestin Edtion Le Moniteur
BIBBLIOGRAPHIE 102/103
Décret présidentiel n°02-250 du 24 juillet 2002 portant
réglementation des marchés publics.
BIBBLIOGRAPHIE 103/103