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A A
V F
F V
Exemples :
• A : "n est un entier pair". A : " n est un entier impair".
• B : "x < y". B : " x > y".
• C : "x > y". C : " x 6 y".
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Chapitre 1 : Notions de logique Section : Techno. 1
A B A et B
V V V
V F F
F V F
F F F
A B A ou B
V V V
V F V
F V V
F F F
Remarques :( Lois de De Morgan )
* A ou B = A et B (à l’aide du tableau de vérité).
* A et B = A ou B (à l’aide du tableau de vérité).
Soient A et B deux assertions. On note "A =⇒ B" l’assertion qui est égale à " A ou B".
A B A =⇒ B
V V V
V F F
F V V
F F V
Exemple :
Soit l’assertion suivante : P : "2 = −1 =⇒ 1 = 1".
On pose A : ”2 = −1” (F) B : ”1 = 1” (V).
Alors, P donne F =⇒ V , ce qui donne (V).
A B A ⇐⇒ B
V V V
V F F
F V F
F F V
Remarque :
A =⇒ B A ou B
A ⇐⇒ B c,à,d et c,à,d et
B =⇒ A B ou A
∀ : quantificateur universel.
∃ : quantificateur existentiel.
A :" ∀x ∈ E, p(x) est vraie." −→ A :" ∃ x ∈ E tel que p(x) est vraie."
B :" ∃ x ∈ E tel que p(x) est vraie." −→ B :" ∀ x ∈ E, p(x) est vraie."
Exemples :
➊ P : ∀n ∈ N, ∀x ∈ R, xn + 1 6= 0 =⇒ n est pair.
P : ∃n ∈ N, ∃x ∈ R tels que xn + 1 6= 0 et n est impair.
➋ P : ∀n ∈ N, ∀x ∈ R, xn + 1 6= 0.
P : ∃n ∈ N, ∃x ∈ R tels que xn + 1 = 0.
Soient A et B deux assertions. On suppose que A est vraie et on montre que B est vraie.
Pour cela, supposons que B est fausse c,à,d B est vraie et on cherche une contradiction pour
affirmer que "B est vraie".
Exemples :
➊ Soient x, y ∈]0, +∞[ tels que x 6= y. Montrer que x2 6= y 2 .
On note A :"x 6= y" et B :"x2 6= y 2 ".
On suppose que B est fausse c,à,d x2 = y 2 alors x = y ou x = −y. Or x, y > 0 alors x = y, ce
qui conduit à une contradiction. Donc, x2 6= y 2 .
√
➋ Soit n ∈ N∗ . Montrer que n2 + n 6∈ N.
√
Par l’absurde, on suppose que n2 + n = k ∈ N. Ainsi, n2 + n = k 2 .
Or, 0 < n < 2n + 1 =⇒ n2 < n2 + n < n2 + 2n + 1 =⇒ n2 < k 2 < (n + 1)2 =⇒ n < k < n + 1,
ce qui est absurde car n et n + 1 sont deux entiers consécutifs.
√
Donc, n2 + n 6∈ N.
Autrement :
√
On suppose, par l’absurde, que n2 + n = k ∈ N. Ainsi, n2 + n = k 2 .
n
Or, n > 0 =⇒ n2 + n > n2 =⇒ k 2 > n2 =⇒ k > n =⇒ < 1.
k
2 2 n k k
D’autre part, n + n = k =⇒ n(n + 1) = k.k =⇒ = . Alors, < 1, c’est à dire
k n+1 n+1
n + 1 > k.
Donc, on aura : n < k < n + 1, ce qui est absurde.
Autrement :
√
On suppose, par l’absurde, que n2 + n = k ∈ N. Ainsi, n2 + n = k 2 . On discute trois cas
possible :
(A =⇒ B) ≡ (B =⇒ A)
En effet, (A =⇒ B) ≡ (A ou B).
(B =⇒ A) ≡ (B ou A)≡(B ou A)≡ (A ou B).
Exemples :
➊ Soit n ∈ N. Montrer que : n2 pair =⇒ n pair.
On pose A :" n2 pair" et B :"n pair". On suppose que B est fausse et on prouve que A est
fausse.
B fausse c,à,d n impair c,à,d n2 impair alors A est fausse.
➋ ' $
Soit n ∈ N∗ .
&
2. En déduire que : n2 − 1 n’est pas divisible par 8 =⇒ n est pair. %
1. Soit n un entier impair. Ainsi, n = 2l + 1, l ∈ N.
• Si l est pair ( l = 2k, k ∈ N), alors n = 2(2k) + 1 = 4k + 1.
• Si l est impair ( l = 2k + 1, k ∈ N), alors n = 2(2k + 1) + 1 = 4k + 3.
Donc, n s’écrit sous la forme n = 4k + r avec k ∈ N et r ∈ {1, 3}.
Soit P (n) une propriété dépendant de n ∈ N. Pour montrer que P (n) est vraie pour tout
n∈N:
- on vérifie que P (0) est vraie (pas initial de la récurrence).
- on se donne un rang n ∈ N et on suppose que P (n) reste vraie jusqu’à cet ordre (hypothèse
de récurrence).
- on démontre que la propriété P (n + 1) est aussi vraie (passage du rang n au rang n + 1).
Exemples :
➊ Démontrer par récurrence que pour tout entier n > 1, on a :
1 1 1 1 1
Sn = + + + ... + =1− .
1×2 2×3 3×4 n × (n + 1) n+1
1 1 1
• Pour n = 1, on a : S1 = = = 1 − . Ainsi, la propriété est vraie pour n = 1.
1×2 2 2
• Soit n > 1. On suppose que la propriété soit vraie jusqu’à l’ordre n.
• Démontrons que la propriété est vraie à l’ordre n + 1.
1 1 1
On a : Sn+1 = Sn + =1− +
(n + 1) × (n + 2) n + 1 (n + 1).(n + 2)
1 1
=1− 1−
n+1 n+2
1 n+1
=1− ×
n+1 n+2
1
=1− .
n+2
D’où le résultat voulu.
➋ On considère la suite réelle (un )n∈N définie par :
u0 = 0 et u1 = −1
Montrer que ∀n ∈ N, un = 2n − 3n .