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physique
I INTRODUCTION
I.1-Notions de mesure :
La mesure d’une grandeur est relativement simple, elle consiste en une comparaison
avec une grandeur de même espèce prise comme étalon ou comme degré d’une échelle.
On choisira alors une grandeur unité et on dira que « mesurer » une grandeur c’est la
comparer à une autre de même espèce supposée immuable dans le temps, prise comme unité
(étalon).
Donc la mesure d’une grandeur s’exprime par le rapport de deux grandeurs de même espèce
G1 et G2. On écrit alors : G1=k G2 ou’ le nombre k est la mesure ou la valeur numérique de G 1
en fonction de G2. L’énoncé du seul nombre k n’a aucune signification si l’unité n’est pas
précisée.
I.2-Choix de l’unité:
Lorsqu’on effectue des mesures, on doit toujours préciser dans quel système d’unités on
travaille et choisir un système d’unité approprié.
Les unités dérivées sont exprimées en fonction des unités de base. Certaines ont reçu des
noms particuliers, souvent des scientifiques ayant travaillé dans les domaines concernés. Leur
symbole alors une lettre majuscule.
Le tableau 2 représente quelques unités dérivées :
Remarque 1 :
Il est impératif de ne pas mélanger les deux systèmes dans les applications numériques afin de
donner des résultats cohérents et exacts. Il faut donc à chaque fois que c’est nécessaire de
convertir les unités dans un système ou dans l’autre.
Remarque 3 : les fonctions trigonométriques (cos, sin, tg, …) les fonctions exponentielles et
logarithmiques ainsi que les nombres n’ont aucune dimension.
1
{ x=
2
y=−1/2
l
La relation est donc: τ =2 π
√ g
Exercices
Dans le système MKSA, le modèle de la force qui s’exerce entre deux charges électriques Q
1 QQ '
et Q’ séparées par une distance r est donné par la loi de Coulomb : F= . 2 .
4 π ε0 r
Dans le même système, la force de Laplace qui s’exerce entre deux courants I et I’, parallèles
μ II'
et de longueur l, séparés d’une distance r, s’exprime par : F= 0 .l
2 πr
1. Donner les dimensions de la permittivité de vide ( ε 0) et de la perméabilité ( μ0 ¿dans
MKSA.
III.1 La sensibilité
L’appareil est d’autant plus sensible qu’il décèle une très petite variation de la grandeur à
mesurer.
III.2 La fidélité
Un appareil est fidèle s’il donne des résultats très voisins lorsqu’on effectue une suite de
mesures de la même grandeur.
III.3 La justesse
Un appareil ou un dispositif expérimental de mesure est juste si les résultats qu’il fournit sont
plus proches de la vraie valeur à mesurer.
IV ERREURS DE MESURE
Aucune mesure est parfaite, quelque soit le soin apporté à sa mise en œuvre. En effet, le
résultat obtenu lors d’une mesure d’une grandeur physique est toujours différent de la valeur
exacte de cette grandeur, il est entaché d’une certaine incertitude, donc on commet une erreur.
Ces erreurs sont influencées par plusieurs facteurs comme : la température, l’humidité de l’air,
les champs parasitaires magnétiques ou électriques…ect
Exemple : le champ parasitaire magnétique peut rendre impossible la mesure par induction
aux environ d’un transformateur.
Elle est due à la consommation des appareils utilisés. Avant l’introduction de l’appareil de
mesure dans un circuit électrique, on a x vraie et après l’introduction de l’appareil on a x mesurée.
I
Avant
E
R
E
I vrai =
R
Après l’introduction de l’ampèremètre
I A
Après r
E
R
E
I mesuré =
R+r
I vrai ≠ I mesuré
r
∆ I systématique =I vrai .
R+r
Appareil de
x appliqué x indiqué
mesure
x appliqué ≠ xindiqué
Classe .calibre
∆ x classe =
100
Exemple : a l’aide d’un voltmètre de classe 0,2, on effectue des mesures sur un calibre de
7,5V.
0,2 . 7,5
∆ V classe = =1,5.10−2 V
100
Elle résulte soit d’une mauvaise vue ou mauvaises conditions de lecture (tête penchée).
Appréciation . Calibre
∆ x lecture =
Echelle
ERREUR TOTALE
1. Cas d’un appareil analogique(ou à déviation)
L’erreur totale commise sur une mesure employant un appareil analogique sera la somme de
l’erreur systématique, de classe et de lecture.
Pour les appareils numériques, les constructeurs fournissent sous le nom de précision une
indication qui permet de calculer l’erreur totale sur la mesure.
1er façon :
∆ x=±( x % . Lecture+ y % .Gamme)
On obtient :
x y
∆ x=( . L+ . G)
100 100
'
avec L:la lecture eféctuée directement sur l afficheurse l ' appareil
{ ¿ G:la gamme utilisée
2éme façon :
∆ x=±( x % . Lecture+ n . points)
On obtient :
x n
∆ x=±( . L+ . G)
100 N
' '
avec n :≤nombre de points d erreur commise par l appareil
{ ¿ N :≤nombre total de points de l' appareil
x mesuré − x vrai δ a
δ r %= =
x vrai x vrai
δa
Dans la pratique on utilise :δ r= (quand x mesuré ≈ x vrai ), comme :δ r sans unité , on
x mesuré
δa
l’exprime généralement en pourcentage (%) :δ r %= .100
x mesure
Exemple : On mesure une résistance de haute précision de 20Ω. On trouve 19,7Ω, dans ce
cas : x vrai =20 Ω, x mesuré =19,7 Ω.
−0,3
δ r= =−0,015=−1,5 %
20
1ére façon : la valeur adoptée est égale à la valeur mesurée suivie de l’évaluation de
l’incertitude absolue : x=( x mesuré ± ∆ x ) unité
D’une manière générale si une grandeur G est liée à des grandeurs x, y, z par la fonction f
telle que : G=f ( x , y , z ) on utilise la différentielle totale :
∂f ∂f ∂f
dG= dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
∆ G= |∂∂ xf |
y , z=cste
|∂∂ fy|
∆ x+
x , z=cste
∆ y+|∂∂ fz|
x , y=cste
∆z
∆ R=∆ R1 + ∆ R 2+ ∆ R3
∆ R ∆ R1 +∆ R2 + ∆ R 3
=
R R1 + R2−R3
-1) W =u .i .t
∆ W =i. t . ∆ u+ u. t . ∆ i+u . i. ∆ t
∆W ∆u ∆i ∆t
= + +
W u i t
-2) G=k . A n
∆G ∆A
=|n|
G A
∆u u
∆ R= + 2 . ∆ i ou encore ∆ R = ∆ u + ∆ i
u i R u i
En différentiant on aura :
dG dx dy dz
=α + β + γ
G x y z
∆G ∆x ∆y ∆z
G
=α
x| || || |
+β
y
+γ
z
Applications :
Exemple 1 :
Calculer les incertitudes sur les fonctions g et f en utilisant les différentielles logarithmiques
R 1+ R 2
1 ¿ g=s
R2
u
2¿f =
w . R √ E2−u 2
Exemple 2 :
Exemple 3:
Un élément de circuit soumis à une constante U est parcouru par un courant I. l’étude
expérimentale a donné U =( 120± 2 ) V et I =( 24,2 A ± 1,65 % ) V .
1) Calculer l’incertitude absolue sur la puissance consommée par cet élément de circuit
P=UI .