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I.1 INTRODUCTION
Avant l’avènement des microprocesseurs, les systèmes logiques étaient conçus à
l’aide de circuits intégrés logiques accomplissant les opérations logiques fondamentales
ainsi que des fonctions de multiplexage, de démultiplexage c’est-à-dire d’aiguillage, de
décalage, de sélection et aussi des opérations arithmétiques. Le concepteur organisait
son système à l’aide d’un organigramme (encore appelé ordinogramme), puis, à l’aide
d’un générateur de séquences logiques, il concevait son système en assemblant, comme
un jeu de construction, des circuits en boîtier DIL (Dual in Line), puis faisait réaliser
des liaisons câblées entre les broches de sortie ou d’entrée des différents boîtiers, c’est
ce qu’on désigne par logique câblée.
L’apparition des microprocesseurs sur le marché permet de concevoir
tout autrement un système logique. Le microprocesseur est une séquence de la
miniaturation des circuits intégrés : c’est un circuit VLSI (Very Large Scale Integration
), c’est à dire résultant d’une intégration à très grande échelle de plusieurs milliers de
transistors sur un carré de quelques millimètres de côté et appelé « PUCE » (wafer en
anglais). La technologie MOS, qui se prête à une forte densité d’intégration, a permis
d’intégrer sur une seule puce, l’unité centrale d’un ordinateur, appelée aussi processeur
d’où le nom donné à ce nouveau composant : Microprocesseur. Toutefois, puisque ce
n’est plus un circuit déstiné à réaliser une fonction logique, mais des dizaines de
fonctions, en envoyant au microprocesseur un mot binaire de 8 bits ou de 16 bits par
exemple. Ce mot binaire est une instruction puisqu’il est en effet chargé d’instruire le
microprocesseur de la fonction réalisée. Aussi pour faire fonctionner notre système, il
faudra pévoire une suite ordonnée d’instructions et ce qu’on appelle un programme.
Une telle logique est appelée logique programmée et elle correspond au logiciel
(traduction de software).
Le premier microprocesseur introduit par Intel en 1971 est le 4004 à
quatre (04) bits et le 8008 à huit (08) bits. En 1974 c’etait la reéalisation du 8080 qui
gère des mots de huit bits , d’un bus d’adresse de seize (16) bits et d’un pointeur de pile
de seize (16) bits. Ce microprocesseur (8080) nécessite trois alimentations +5 , -5 et
+12v.
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
X1 1 40 Vcc
X2 2 39 HOLD
Reset out 3 38 HLDA
SOD 4 37 CLOCKOUT
SID 5 36 RESET IN
TRAD 6 35 READY
RST 7.5 7 34 IO/M
RST 6.5 8 33 S1
RST 5.5 9 32 RD
8085
INTR 10 31 WR
INTA 11 30 ALE
AD0 12 29 S0
AD1 13 28 A15
AD2 14 27 A14
AD3 15 26 A13
AD4 16 25 A12
AD5 17 24 A11
AD6 18 23 A10
AD7 19 22 A9
Vss 20 21 A8
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
1. Ready : une entrée permet comme avec le 8080 l’utilisation de mémoires lentes.
Cette entrée informe l’unité centrale qu’un périphérique est prêt à émettre ou
recevoir des données .
Clear
Clck
Bascule
Sortie clk Bascule
Q Ready
8085
D 8085 D
+1 Q D
D ALE
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
La figure ci-dessus permet la génération d’un état wait (état d’attente) dans chaque
cycle machine du 8085.
2. IO/M : Sélection de la destination de la commande de lecture ou d’écriture :
- Mémoire si IO/M =0.
- Circuit périphérique (organe d’E/S) si IO/M=1.
3. RD/WR : Sorties de commande d’écriture ou de lecture sont utilisées pour informer
les unités mémoires ou d’E/S qu’il est temps d’envoyer ou de recevoir des données
via le bus de données.
1. ALE : signal de sortie génère une commande de verrouillage au moment adéquat
permettant le multiplexage des huit bits d’adresses de poids faibles entre le bus
d’adresse et le bus de données.
2. HOLD, HLDA : Sont respectivement la demande d’accès direct mémoire (DMA)
et l’autorisation d’accès direct mémoire.
- HOLD :Notifie à l’unité centrale de micro-traitement qu’une autre unité désire
utiliser le bus d’adresse ou de donnée (DMA). A la réception de HOLD les signaux (RD
, WR et IO/M ), sont en haute impédance.
- HLDA : Indique à un périphérique qu’une requête HOLD a été reçu ; le
microprocesseur abandonnera le bus au prochain cycle d’horloge.
6. RESETIN : Signal d’entrée pour l’Initialisation interne amenant le compteur
d’instruction à l’adresse 0000H ; le bus d’adresse / données en haute impédance.
1. RESETOUT : Le 8085 fournit le signal Resetout lorsque l’entrée ResetIN a été
activé ; le 8085 émet un signal pour informer les périphériques que l’opération de
réinitialisation est terminée.
2. Les broches SID et SOD sont une entrée série et une sortie série. Elles sont activées
respectivement par les deux instructions RIM et SIM..
3. Les sorties S0et S1 indiquent , sous une forme codée, l’opération que le
microprocesseur exécute. Ces deux bits S0 et S1 peuvent être prélevés et mémorisés
à l’aide du signal ALE, agissant comme une commande de verrouillage.
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
Ainsi si nous désirons mettre SOD à 1 le mot de commande sera 1100 0000 soit
C0 d’où la programmation : MVI A, C0
SIM
b) L’interruption RIM (Read Interrupt Mask)
b.1 Fonction relative à RST5.5, RS6.5 et RST7.5
L’instruction RIM exécute la lecture d’un mot d’état de 7 bits , ce mot d’état indique :
- L’état, c’est à dire la valeur 0 ou 1 de chacun des masques d’interruptions M7.5 ,
M6.5 et M5.5 ;
- La validation (IE=1) ou l’Initialisation (IE=0) des demandes d’interruptions sur les
entrées RST5.5, RST6.5 et RST7.5 ;
- Les interruptions en attente.
b.2 Fonction relative à SID (Serial Input Data) : Le bit 27 du mot d’état transmis dans
l’accumulateur par l’instruction RIM est à l’état 0 ou 1 de l’entrée série SID.
Ces deux fonctions sont exécutées par une instruction RIM. Il est à noter que cette
instruction positionne aucun indicateur.
Remarque : L’entrée ResetIN
- Remet à 0 la demande d’interruption TRAP, la bascule associé à RST7.5 et le bit IE
- Met à 1 les masques M7.5, M6.5 et M5.5.
Le 8085 est muni d’un compteur d’instruction à 16 bits et d’un verrou d’adresse
qui charge le bus d’adresse spécialisé (A15-A8)et le bus multiplexé (A7-A0). Ce bus
transmet une adresse quand la ligne de commande ALE est High, et des données quand
elle est Low. Le 8085 contient aussi un accumulateur à 8 bits , des registres généraux
(B,C,D,E,H et L), un pointeur de pile à 16 bits , des tampons à 8 bits. Il contient en plus
une entrée et une sortie sérielles (SID et SOD), des entrées d’interruptions (INTR,
RST5.5,RST6.5,RST7.5 et TRAP) et la sortie INTA. Il est muni aussi d’une Unité
Arithmétique et Logique chargée par deux registres à 8 bits (Accumulateur et un
registre tampon) et des bascules indicatrices.
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CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
{+5v¿¿¿¿
adresse Latch
Power supply
Z (bit Zéro) : est initialisé quand le résultat de certaines instructions est zéro.
S (bit signe) : selon l’état de BLPS (Bit Le Plus Significatif) de l’Accumulateur après
l’exécution des instructions arithmétiques et logiques.
Ac (retenue auxiliaire) : indique un dépassement ou un retenu au bit 03 de
l’accumulateur.
P (bit de parité) : test le nombre de bits à 1 dans l’accumulateur.
CY (retenue) : indicateur de retenu dans les opérations arithmétiques et logiques .
1.5 Registre d’instruction :cette unité est un registre à 08 bits qui contient le
premier octet d’une instruction (son code opérande).
1.6 Pointeur de pile :
Le pointeur de pile est un registre compteur de 16 bits contenant une adresse
d’un groupe particulier de cases mémoire appelées pile , si le microprocesseur contient
une mémoire la pile sera alors dans le microprocesseur ; dans le cas contraire , elle sera
dans la RAM et sa localisation sera choisie par l’utilisateur (partie de donnée).
La pile est destinée pour sauvegarder les données courantes de tous les registres de
l’unité centrale. Le pointeur de pile est chargée à une adresse supérieur d’une unité à
celle du sommet de la pile. L’empilement (écriture) des données est fait soit à l’aide de
l’instruction PUSH, soit à l’aide de l’instruction CALL, elles seront lues (dépilées) soit
à l’aide de l’instruction POP soit avec RETURN.
CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
Adresse contenus
. .
. .
. .
2201
2202
2203
2204
2205
2206
2207
2208
2209
220A
220B
220C
220CH
Fig.I. 6 Installation d’une pile dans une RAM.
Exemple PUSH H : C’est à dire le contenu de la paire de registre HL est empilé dans
la pile.
HL contient deux octets , donc il doit être empilé en deux cases mémoires.
1- Le pointeur de pile de l’UC est décrémenté de 220CH à 220BH.
2- Le pointeur de pile pointe sur la mémoire 220BH (via le bus d’adresse) et l’octet
supérieur du registre des données (0000 0000)2 est empilé.
3- De nouveau le pointeur de pile est décrémenté de 220BH à 220AH.
3- Le pointeur de pile pointe sur la mémoire 220AH (via le bus d’adresse du système)
et l’octet inférieur du registre des données, (00001111)2 est empilé.
H L
00000000 00001111
4
Avant exécution 2
PUSH H 4 Après exécution
00001111 220A 3
2
CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
00000000 220B 1
220C
220C
1.7 Décodeur d’instruction :cette unité interprète le contenu du registre d’instruction ;
détermine quel est le microprogramme précis à suivre pour l’exécution de la totalité de
l’instruction et pilote la section de commande en séquence.
1.6.2 UAL : effectue les opérations arithmétiques , logiques et de permutation et les
résultats sont typiquement déposés dans l’accumulateur.
1.6.3 Unité de commande et de temporisation : Cette unité reçoit des signaux du
décodeur d’instruction pour déterminer la nature de l’instruction à exécuter. Elle reçoit
également des informations du registre d’état en cas de branchement conditionnel. Des
signaux de commande et de temporisation sont émis vers toutes les unités du système
pour condamner l’exécution des instructions et elle génère ,enfin, des signaux de
commande externe.
1.6.3.1 Générateur interne d’horloge : Nécessite l’adjonction d’un quartz pour établir
la temporisation de son fonctionnement et génère deux phases internes 1 et 2 .
CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
T1 T2 T3 T5
{j1¿¿¿¿
Sortie de l’horloge CLK
Cycles Machines
2 et clk sont identiques. Les signaux sont présentés sous forme d’état T 1, T2,T3,...,etc. Un
nombre défini de T forme un cycle.
Les cycles machines M1, M2,....,Mn constitués par les périodes T sont associés à l’activité du
microprocesseur.
Les cycles du microprocesseur 8085 sont :
- Lecture d’un code opérande.
- Lecture mémoire ou d’E/S.
- Écriture en mémoire ou d’E/S
- Exécution d’une opération interne
Exemple de cycle machine STORE adr quatre sous cycles sont nécessaires
M1 M2 M3 M4
T1T2T3T4 T1T2T3 T1T2T3 T1T2T3
Exctraction Lecture Lecture Ecriture
code opérande mém-pgm mém-pgm mémoire
cycle d’instruction
CHAPITRE I : Le microprocesseur 8085
EXERCICES :
Exo1 : Trouver le complément à 1 (C1) puis à 2 (C2) des nombres binaires suivant :
1) 0F 2) AB 3) 7C 4) 5A 6) FF.
S Z Ac P Cy
Avant opération Après opération