Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
BOUCHIA
Un capteur est un dispositif qui produit, à
partir d’une grandeur physique, une
grandeur électrique utilisable à des fins de
mesure ou de commande. Cette grandeur
électrique (tension ou courant) doit être une
représentation aussi exacte que possible
du mesurande considéré.
On distingue les capteurs actifs et les capteurs
passifs.
Les capteurs actifs
Ils se comportent comme des générateurs. Ils
sont basés sur un effet physique qui permet
de transformer l’énergie du mesurande
(énergie mécanique, thermique ou de
rayonnement), en énergie électrique. La
réponse en sortie d’un capteur actif peut être
un courant, une tension ou une charge.
Parmi ces effets, les plus importants sont :
L’effet thermoélectrique :
Un circuit formé de deux conducteurs de
nature chimique différente, dont les jonctions
sont à des températures T1 et T2, est le siège
d’une force électromotrice e = f(T1,T2).
Exemple d’application : la mesure de e permet
de déterminer une température
inconnue T1, lorsque la température T2 est
connue (principe du thermocouple).
L’effet piezo-électrique :
L’application d’une contrainte mécanique à certains
matériaux dits piézoélectriques (le quartz par
exemple) entraîne une déformation qui provoque
l’apparition de charges électriques égales et de
signes contraires sur les faces opposées du
matériau.
Exemple d’application : la mesure de force, de
pression ou d’accélération à partir de la tension
que provoquent aux bornes d’un condensateur
associé à l’élément piézo-électrique les variations
de sa charge.
L’effet photo-électrique :
Un rayonnement lumineux ou plus
généralement une onde électromagnétique
dont la longueur d’onde est inférieure à une
valeur seuil, caractéristique du matériau
considéré, provoquent la libération de
charges électriques dans la matière.
Exemple d’application : la mesure de la tension
de sortie permet de déterminer le flux par
rayonnement.
L’effet pyro-électrique :
Les cristaux pyro-électriques (le sulfate de triglycine
par exemple) ont une polarisation électrique
spontanée qui dépend de leur température, ils
portent en surface des charges électriques
proportionnelles à cette polarisation et de signes
contraires sur leurs faces opposées.
Exemple d’application : la mesure de la charge aux
bornes d’un condensateur associé à un cristal
pyro-électrique permet de déterminer le flux
lumineux auquel il est soumis.
L’effet d’induction électromagnétique :
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ
d’induction fixe, il est le siège d’une force
électromotrice proportionnelle à sa vitesse de
déplacement. Ainsi, lorsqu’un circuit électrique est
soumis à un flux d’induction variable du à son
déplacement ou à celui de la source de l’induction (par
exemple, un aimant), la
f.e.m dont il est le siège est de valeur égale et de signe
opposé à la vitesse de variation du flux d’induction.
Exemple d’application : la mesure de la f.e.m d’induction
permet de connaître la vitesse du déplacement qui en
est l’origine.
L’effet Hall :
Lorsqu’un matériau est parcouru par un
courant I et soumis à un champ B formant un
angle θ avec le courant, il apparaît une
tension de Hall VH dans une direction qui leur
est perpendiculaire ( HHV K .I.B.sin = θ, où
KH est une constante qui dépend du matériau
considéré).
Exemple d’application : la mesure de la tension
VH permet de déterminer la position d’un
objet qui est lié à un aimant.
L’effet photovoltaïque :
Un rayonnement lumineux sur l’assemblage de
semi-conducteurs de types opposés P et N
provoque la libération d’électrons (charges
négatives) et de trous (charges positives) au
voisinage de la jonction illuminée. Leur
déplacement dans le champ électrique de la
jonction modifie la tension à ses bornes.
Exemple d’application : la mesure de la tension
de sortie permet de déterminer le flux par
rayonnement.
Les principes physiques de base et les modes d’application de ces effets sont
regroupés dans le tableau suivant :
Les capteurs passifs
Les capteurs passifs sont des impédances intégrées dans un circuit
électrique (conditionneur), dont l’un des paramètres déterminants
est sensible au mesurande. La variation d’impédance résulte de
l’effet de la grandeur à mesurer sur :
Capteur intégré
C'est un composant réalisé par les techniques de la micro-
électronique et qui regroupe sur un même substrat de silicium
commun, le capteur à proprement dit, le corps d'épreuve et
l'électronique de conditionnement.
corps d'épreuve : recevoir la grandeur source
Inconvénient :
Alimentation obligatoirement DC;
Inconvénient :
L’alimentation est forcément VDC
Avantage :
Etendu sur 20 mA, donc plus de précision
Inconvénient :
On ne peut pas distinguer la différence entre 0% de la mesure et fil
coupé.
Pour remédier a cet inconvénient on utilise:
Pour calculer une valeur de PV il suffit d’avoir le pourcentage;
Signal Tension :
Il faut faire attention aux chutes de tension dues au serrage des fils
de câblage et de leurs natures, ainsi aux champs électromagnétiques
qui traversent le câblage et créent des forces électromotrices.
Conversion de la boucle de courant en tension :
Cette conversion va servir à traduire le signal fourni par le
transmetteur qui est généralement le courant et le régulateur qui
reçoit particulièrement de la tension, ou aussi un enregistreur
analogique.
Pour convertir le courant en tension il suffit d’utiliser une résistance.
Paramétrage
-Si le transmetteur intelligent apporte plus de fonctions, il est aussi
plus difficile à paramétrer. On trouve
-en général les paramètres en bleu sur la figure suivante :
Paramétrage
Si le transmetteur intelligent apporte plus de fonctions, il est aussi
plus difficile à paramétrer. On trouve en général les paramètres en
bleu sur la figure suivante :
Le décalage du zéro et type de sortie:
décalage de zéro correspond à la valeur de la grandeur mesurée
quand la sortie du signal est 0%.
- La fonction transmetteur.
Symbolisation:
La norme NF E 04-203 définit la représentation symbolique des
régulations, mesures et automatisme, des processus industriels. Les
instruments utilisés sont représentés par des cercles entourant des
lettres définissant la grandeur physique réglée et leur (s) fonction
(s). La première lettre définie la grandeur physique réglée, les
suivantes la fonction des instruments.
Symbole des instruments
Exemple de combinaison
FI: Flow Indicator: Indicateur de débit.
FIC: Flow Indicator Controller : Régulateur Indicateur de
débit.
FIR : Flow IndicatorRecorder: Enregistreur Indicateur de
débit.
LI : Level Indicator: Indicateur de Niveau.
LIC:Level Indicator Controller : Régulateur Indicateur de
Niveau.
LT: Level Transmitter: Transmetteur de Niveau.
PI: Pressure Indicator : Indicateur de pression
(manomètre).
PIT: Pressure Indicator Transmitter :Transmetteur
indicateur de pression.
PIR : Pressure Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur
de pression.
TI: Temperature Indicator: Indicateur de température
(thermomètre).
TE : Temperature Element : capteur de température
(thermocouple).
Bus de terrain
Comme dans le reste de l’industrie, les capteurs analogiques laissent la
place de plus en plus aux capteurs numériques. Dans un premier temps
ceci c’est matérialisé par l’apparition des transmetteurs intelligents.
Aujourd’hui, on se rapproche de plus en plus d’une architecture en
réseaux des capteurs ; le bus de terrain.
Il existe plusieurs standards industriels de bus de terrain, on citera :
Profibus, Fieldbus, WoldFip. Leur objectif est le même, simplifer la mise
en place des boucles de régulation. Pour cela, ils utilisent une liaison
unique entre les différents intervenants de la boucle de régulation
(capteurs, régulateurs, actionneurs), liaison qui sert à la fois au dialogue
entre ces intervenants et à leur alimentation en énergie. Ainsi, l’ajout
d’un intervenant dans une boucle complexe se résume en deux
interventions :
- Le montage de l’intervenant sur le bus ;
- L’adaptation, par l’intermédiaire d’un logiciel, du fonctionnement de
la régulation.
Malgré l’existence de passerelles, on ne peut qu’espérer une
standardisation de ces différents bus, dans le but de simplifier la mise
en œuvre de ces nouvelles technologies et d’en diminuer le coût.
Etalonnage des transmetteurs:
Etalonnage analogique
Cet étalonnage consiste à choisir une gamme de mesure et fait varier
deux potentiomètres le SPAN et le ZERO afin d’obtenir le 0% et le
100% de l’étendu de la mesure :
zéro
SPAN
Il faut toujours simuler le capteur par un générateur de signaux pour
gagner du temps et de la précision, dans le cas favorable on utilise un
générateur de signaux standard avec un clavier de programmation des
valeurs 0%, 25%, 50%, 75% et 100%.
La procédure consiste à choisir la valeur mini de la grandeur
physique et on fait varier le potentiomètre ZERO dans un sens ou
dans l’autre jusqu’à l’obtention de 0% du signal de mesure, puis
refaire avec le Maxi en variant le potentiomètre SPAN qui signifie
pleine échelle pour obtenir 100% et refaire une ou deux fois ces
actions. La linéarité est obtenue par d’autres potentiomètres (trois
ou quatre) cachés à l’intérieur du transmetteur, on doit s’assurer de
plusieurs points pour affirmer que les caractéristiques d’entrée
sortie d’un transmetteur sont bien linéaires.
Exemple d’étalonnage d’un transmetteur analogique de température :
Exemple : 25°C … 1025°C
D’un four industriel du signal standard 4…20mA
Simuler le thermocouple par un générateur de mV et générer les mV
correspondantes d’après les tables afin pour gagner du temps et de la
précisionde mesure :
à 25°C fait varier le Z jusqu’au l’obtention du signal 4 mA
à 1025°C fait varier le S jusqu’au l’obtention du signal 20 mA
Répéter une ou deux fois cette procédure
Vérifier la linéarité en vérifiant le 8 mA, 12 mA et 16 mA
*Il existe aussi d’autres technique, tels que la thermométrie par ondes électromagnétiques
ou par ultrasons ( comportement opérationnel des ondes en fonction de température.
•Dans un conducteur électrique soumis a un gradient de température, les
charges électriques se déplacent le long de cette variation, ce phénomène
est connu sous le nom « diffusion thermique ». Des effets mesurables à
l’échelle macroscopique se produisent a la jonction de matériaux différents.
•Effet SEEBECK: quand deux conducteurs sont reliés a leurs extrémités, et
l’autre est reliée à un voltmètre et que les points de transition sont chauffés
à des températures différentes, l’effet thermoélectrique se traduit par
tension thermique.
•L’association de 2 conducteurs
thermiques -> thermocouple.
•La tension thermique
proportionnelle à la différence de
température existante entre les
extrémités chaude et froide,
dépend du matériau utilisé pour
le thermocouple.
•Sur une plage de température
limitée et puisque les cc
possèdent les même propriétés
que les TC, la valeur mesurée ne
se déforme par l’apparition de
tension thermoélectrique
supplémentaire.
•Cette technique de mesure ne
nécessite pas de source de
courant électrique.
Comme le montre le graphique, la tension thermique augmente généralement de façon
linéaire en fonction de la différence de température entre le point de mesure et la jonction
de référence.
Cette tension thermoélectrique dépend également du matériau choisi pour les fils.
Pour des différences de température de 100°k avec association métal-métal, on peut
mesurer des tensions allant jusqu’à plusieurs millivolts.
-Les associations de
matériaux ne remplissent pas
ces critères sur une large
plage de température
-Par conséquent, selon
l’application, différentes
associations de matériaux
sont utilisées et la pratique a
révélé leurs l’efficacité
-Les TC K et J sont
fréquemment utilisés
Les conducteurs des câbles de
compensation sont fabriqués à partit de
matériaux de substitution bon marché
qui ne sont pas identiques a ceux du TC
correspondant , mais qui, sur une plage
de température limitée, possèdent les
mêmes propriétés du thermoélectrique
que ceux des conducteurs thermiques
Ce tableau montres des exemples d’erreurs de mesure
pouvant être dues à des confusions accidentelles de TC,
câbles ou polarité
Thermistance CTN
Le transmetteur monté en tête est utilisé la ou le point de mesure est peu affecté par les charges de température
et de vibrations, il est le plus rentable qui convertit le signal du capteur sensible en un signal de mesure stable à
proximité immédiate du capteur.
Transmetteur de terrain en cas ou le point de mesure est soumis a des fortes vibrations et fortes températures.
Le Monté sur rail: installé loin du point de mesure ce qui évite les fortes températures/ vibrations.
Si la pointe du mesure du thermocouple est mise à la
masse, il peut se créer une boucle de masse;
Un courant supplémentaire circule ce qui induit a une
perte de tension dans le circuit de mesure.
1] Unité S.I.
[2] La pression d'un pascal étant relativement faible on utilise de préférence pour la mesure des pressions dans l'industrie
Pour chacun des trois récipients, la pression au fond de ceux-ci est identique :
P1 = P2 = P3 = P4 = r•g•h + Pa
Expérience du tonneau de Pascal :
À partir d’une certaine hauteur h, le tonneau éclate, car la pression exercée par le liquide est
supérieure à la force de cohésion du tonneau.
Pression due à des forces extérieures
Si la force F agit sur un fluide enfermé, il en résulte une pression Po = F/S. Si l’on néglige
la pression hydrostatique, la pression est la même dans tout le liquide.
Pression hydrodynamique
Un fluide se déplaçant crée une pression supplémentaire P :
Manomètre à tube en U
Sensibilité :
On peut augmenter la lisibilité en utilisant un tube en U de sections inégales
CONSTATATIONS :
•Le niveau du liquide dans le tube est supérieur au niveau de la surface libre du récipient.
•Le ménisque concave dans ce cas est tangent à la paroi du tube.
L’ascension capillaire est due aux tensions superficielles appliquées aux divers points du contour du
ménisque. La résultante F de ces tensions équilibre le poids P du liquide soulevé : F = 2¼RA avec : A =
tension superficielle en N/m R = rayon du tube en mètre. Le poids du liquide soulevé vaut : P =
¼R2rhg. A l’équilibre, P = F, donc :
Dépression capillaire : L’expérience est identique à la précédente, mais en utilisant un liquide non
mouillant (mercure).
•Le niveau du liquide s’abaisse dans le tube au-dessous du niveau de la surface libre du récipient.
•Le ménisque convexe dans ce cas est non tangent à la paroi et forme un angle a avec celle-ci.
Dans ce cas, les forces de tension superficielle tirent vers le bas un certain poids du liquide. La
résultante F de ces tensions équilibre le poids P du liquide soulevé : F = 2¼RA cos . Le poids du
liquide soulevé vaut : P = ¼R2rhg. A l’équilibre, P = F, donc :
Avantages :
•Bonne précision, on peut dépasser 0,1 %.
•Bonne stabilité.
•Construction simple et peu coûteuse.
Inconvénients :
•Encombrant et fragile.
•Ils sont sensibles à la température et aux vibrations.
•Les tubes doivent être parfaitement calibrés.
•Les liquides visqueux, malpropres, les tubes gras, sont des causes d’erreurs.
•Ces appareils ne traduisent pas la pression mesurée en un signal analogique exploitable en régulation
industrielle.
Domaine d’emploi
•Mesure des pressions absolues, relatives ou différentielles jusqu’à un à deux bars.
•Pratiquement la colonne de liquide ne peut dépasser deux mètres.
•Réservé plutôt pour des usages en laboratoire ou comme appareils étalons.
•Manomètres à déformation de solide
Le manomètre à tube de Bourdon
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour la mesure de pressions positives ou
négatives de fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci ne soient ni hautement
visqueux ni cristallisant. Les étendues de mesure s'étalent sur toutes les plages selon DIN
de 0... 0,6 bar à 0. . . 4000 bars. La forme du tube dépend de l'étendue de mesure. Pour
les étendues jusqu'à 0... 40 bars inclus on utilise normalement la forme en arc et à partir
de 0... 60 bars la forme hélicoïdale. Les appareils sont fabriqués avec le raccordement
vertical ou arrière. Il est conseillé de ne les utiliser qu’entre le premier quart et le dernier
quart de l’échelle à cause de l’hystérésis. Il convient également de les protéger contre les
risques de surpression ou de dépassement d’échelle. Le tube de Bourdon ne permet pas
de mesurer les phénomènes rapides et évolutifs de pression. L’incertitude de mesure varie
de 0,02 à 0,2 % pour le domaine de mesure de 0 à 3 108 Pa.
Avantages et inconvénients
Avantages :
•précision,
•domaine d’emploi.
Inconvénients :
•prix,
•Complexité.
Manomètre à membrane
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres pour pression absolue sont utilisés pour la mesure de pression sans subir les variations de la
pression atmosphérique environnante.
Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les plages selon DIN de 0...10 mbar à 0...100 bar absolue.
Utilisation
Les manomètres à membrane sont utilisés principalement pour la mesure de faibles pressions positives
ou négatives de fluides gazeux ou liquides. Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les
plages selon DIN de 0...16 mbars à 0... 40 bars.
Les membranes de ces manomètres sont très minces et ondulées. De par leur forme, ils sont moins
sensibles aux vibrations que les manomètres à tube et sont plus faciles à protéger contre les
surcharges et les fluides agressifs. Pour l'utilisation avec des fluides
hautement visqueux ou cristallisants il est possible de les équiper de brides ouvertes. Les appareils
sont fabriqués avec un montage de membrane horizontal (à angle droit par rapport au cadran) ou
vertical (parallèle par rapport au cadran). Etant donné qu'il n'y a pas
horizontale.
Manomètre de pression absolu
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres pour pression absolue sont utilisés pour la mesure de
pression sans subir les variations de la pression atmosphérique
environnante.
Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les plages selon DIN
de 0...10 mbar à 0...100 bar absolue.
Manomètre à capsule
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres à capsule sont utilisés pour la mesure de faibles et très faibles
pressions positives ou négatives, spécialement pour des fluides gazeux. Il y a
certaines restrictions pour la mesure de liquides. Les étendues de mesure possibles
s'étalent sur toutes les plages selon DIN de 0... 2,5 mbar à 0. . . 600 mbar. Les
organes moteur à capsule sont une forme spéciale de membrane.
Ils comportent deux membranes ondulées concentriquement, assemblées de façon
étanche en une capsule. Pour les étendues de mesure très basses il est possible
d'assembler plusieurs capsules pour en faire un genre de soufflet. Pour les appareils
type de profil on utilise un soufflet conventionnel. Les appareils sont fabriqués soit
avec la capsule montée verticalement (parallèle au cadran), soit horizontalement
(perpendiculaire au cadran). Le raccordement se fait en dessous ou à l'arrière.
Manomètres pour pression différentielle
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres pour pression différentielle sont utilisés pour
mesurer la différence de pression de deux pressions individuelles.
Ils sont construits avec toutes les formes d'organe moteur tels
qu'ils sont utilisés dans les manomètres pour pression relative.
Les plus courants sont les tubes de Bourdon, les membranes et
les capsules.
Les procédés de conversion
1.Conversion par variation de résistance Principe de fonctionnement : La piste
résistive est placée sur la partie fixe du
Avantages : capteur et le mouvement mécanique à
mesurer est accouplé à un curseur qui
•Signal de sortie élevé ; se déplace sur celle-ci. Ainsi, la
résistance entre un point fixe et la
•Utilisable sans conditionneur ; partie mobile du potentiomètre est
•Possibilité d’adapter à une variation non linéaire. fonction de la position à mesurer.
L'élément sensible est constitué d'un
support sur lequel et déposé une pâte
Inconvénients : résistive qui incorpore un liant plastique
et du carbone (cas des capteurs à piste
•Durée de vie ; résistive) ou un bobinage résistif (cas
des capteurs à fil résistif). L'élément
•Sensibilité aux vibrations. sensible ainsi obtenu peut être
rapporté.
2.Jauges d’extensiométrie
Des jauges de contraintes sont collées sur le corps d’épreuve. Elles sont montées sur
un pont de Wheatstone, par deux, ce qui permet une compensation des grandeurs
d’influences.
Avantages :
•Précision ;
•Peut sensible aux vibrations.
inconvénients :
•Faiblesse du signal de sortie ;
•Fluage des colles
3. Jauges piézo-résistives
•Présentation
On remplace le corps d’épreuve par une jauge piézo-résistive (Semi-conducteur).
Le signal obtenu avec les jauges extensiométriques diffusées à couches minces ne
dépasse guère une vingtaine de millivolts pour l'étendue de mesure nominale d'un
capteur. Il peut être décuplé avec des jauges à piézorésistances diffusées dans un
substrat de silicium, ce dernier étant utilisé directement pour la constitution du corps
d'épreuve, membrane ou barreau dynamométrique, par exemple. Le silicium a été choisi
en raison de la parfaite élasticité de ses mono-cristaux assurant une hystérésis
négligeable et, aussi, à cause de ses propriétés semi-conductrices et piézorésistantes
permettant la réalisation in situ, par diffusion "planar" d'un ensemble de jauges pouvant
former un pont. Le substrat cristallin assurant la conversion de la pression appliquée en
contraintes internes est du type N. Les impuretés du type P sont diffusées dans les zones
dont l'orientation par rapport aux axes cristallins assure une bonne sensibilité par la
combinaison des contraintes développées par la déformation du substrat.
Les jauges sont implantées de manière à ce que les variations de résistance en fonction
des contraintes internes restent égales et de signe oppose pour les deux paires de
jauges. Par exemple pour une implantation de quatre jauges :
R1 = - R2 = R3 = - R4 = R
La tension vm aux bornes de la diagonale de mesure d'un pont alimenté à courant
constant I est :
vm = I/4 . (R1 - R2 + R3 - R4) = I . R
La variation relative de résistance en fonction de la contrainte ayant pour expression :
R/R0 = .
ou est le coefficient de piézorésistivité du cristal (4.10-10 m2/N par exemple) la
tension de mesure peut encore s'écrire :
vm = . I . R 0 .
La sensibilité peut varier de 0,1 à 3 mV/mbar, pour les basses pressions, suivant la
géométrie de la membrane et l'intensité I, et de 0,2 à 12,5 mv/bar pour des pressions
allant de quelques centaines de millibars à quelques centaines de bars. Pratiquement
cela correspond à un signal de 100 à 300 mV pour l'étendue de mesure.
Utilisables entre –40°C et +125°C les capteurs à jauges diffusées peuvent être
compensés en température par un choix convenable du taux de dopage en impuretés
,du moins dans des limites définies,-20°C +80°C par exemple. On peut également
compenser les variations thermiques des résistances des jauges en introduisant dans le
conditionneur un dispositif de correction commandé grâce à une sonde de température
JT diffusée à cette fin dans la membrane en plus des jauges.
•Caractéristiques métrologiques. ordres de grandeur.
•Avantages et inconvénients
Avantages :
•très faibles dimensions
•masse quasi nulle : possibilité de réaliser des membranes de diamètre de l'ordre
du millimètre;
•insensibilité aux vibrations et chocs
Inconvénient :
sensibilité à la température qui est limitée à 150'C
4.Jauges à fils tendus
La longueur bc + ca est constante. La pression diminue ac et augmente bc. Cela se
schématise de la façon suivante :
Avantages :
•Bonne fidélité ;
•Faible dérive.
inconvénients :
•sensible aux chocs
5. Conversion par variation de capacité
Variation de d’épaisseur
Inconvénients :
Avantages et inconvénients
Avantages :
•Faible hystérésis ;
•Très bonne résolution ;
•Signal de sortie élevé.
Inconvénients :
•sensible aux chocs et aux vibrations.
7. Conversion par effet piézo-électrique
Présentation
Les structures piézo-électriques utilisées comme corps d’épreuve
assurent directement la transformation de la contrainte, produite par
l’application d’une force F, en une charge électrique Q.
M=F/A
Avantages et inconvénients
Avantages :
Déformation du corps d’épreuve limitée, ce qui entraîne un
faible phénomène d’hystérésis ;
Très bonne linéarité.
inconvénients :
Prix ;
Encombrement.
6.Mesure de la pression du vide
Présentation
On désigne sous le terme de jauges à vide, les capteurs destinés à la
mesure de la pression d’un gaz lorsque celle-ci est inférieure à la pression
atmosphérique. Dans le domaine des basses et très basses pressions la
grandeur intéressante est la densité de molécules dans le gaz considéré
comme homogène et non plus la pression exercée par le gaz.
Différents domaines du vide
On définit plusieurs domaines de vide :
Tube de Pitot
Dans un tube de Pitot , la mesure des pressions statique et totale permet de connaître la vitesse
du fluide.
Les tubes de Pitot
Le mesure de vitesse d‘écoulement d'un fluide peut être faite en
mesurant la pression dynamique. La pression dynamique est la
différence entre la pression totale et la pression statique.
Cette approche inventée par Henri Pitot en 1732 exige une longueur
de conduite rectiligne de 10D en amont et 5D en aval.
Les tuyères
Une autre façon de mesurer le débit est l'utilisation de la tuyère qui est
une alternative intéressante au venturi, car beaucoup moins encombrant
Débitmètre à tuyère
Les différents
organes
déprimogène
Débitmètre à venturi
Le convergent avant la restriction est d'un angle de 21. Apres la restriction, on ré-augmente
progressivement le diamètre pour revenir au diamètre de la conduite. Le divergeant est
généralement d'un angle variant de 7 a 15. Le présence du convergeant et du divergeant fait en
sorte qu'un venturi est une pièce d‘équipement encombrante. Parfois, le divergeant est tronquée
pour réduire l'encombrement.
Comme la variation du diamètre est très progressive, le liquide peut contenir des particules en
suspensions.
La prise haute pression est située a un distance de 0:5D en amont du convergent et la prise
basse pression est située au milieu de la restriction qui a une longueur égale a son diamètre d.
Ce capteur exige un liquide d'une bonne turbulence, car il faut que Re supérieur ou égale à
150000. Il faut prévoir une perte de charge maximale de 15 % avec ce capteur.
Ce débitmètre est autonettoyant et permet le transport d'un uide ayant des
matières en suspension.
Les plaques orifices
Le plus simple des organes deprimogenes est la plaque orifice. Cela consiste
simplement en un plaque percée d'un trou qui est insère entre deux sections
de conduites.
Il existe diverses variantes de la plaque
orifices selon la nature du liquide
transportée.
Cette technique exige que le liquide
transporte soit propre pour éviter
l'accumulation de matière en amont en en
aval de la plaque orifice, changeant ainsi ses
caractéristiques.
La chute de pression p est mesurée en
installant un capteur de pression
differentielle. Il existe plusieurs
configurations pour l'emplacement des
connections des prises de pression sur la
conduite :
Prises dans les coins des brides ;
Prises a 0.5 D/0.5 D;
Prises a 0.5 D/8 D.
En réglant le transmetteur de pression conformément au tableau , on réalise alors les relations entre
les grandeurs physiques représentées sur la figure suivante.
Débitmètre à ludion
En présence d'un débit, une nouvelle force se manifeste, la force de trainée.
Cette force de trainée agissant dans le même sens que la force d'Archimède elle
réduit la masse apparente et amène le flotteur a monter.
La colonne de verre étant légèrement conique, le flotteur en montant obstrue de
moins en moins l‘écoulement puisque le liquide peut le contourner
plus facilement. Cela réduit la force de trainée et la masse apparente du
flotteur augmente. Lorsque la force de gravite est équilibrée par la force
d'Archimède et la trainée, le flotteur occupe une position d‘équilibre vis-avis la
graduation correspondant au débit.
La relation entre le débit Q et la surface A, qui est la surface entre la parois
intérieure de la colonne et le flotteur, est exprimée par l‘équation suivante :
Présentation
Ce type d'anémomètre, désigné aussi comme moulinet,
comprend un corps d'épreuve formé d'un ensemble de
coupelle ou d'une hélice qui est mise en rotation par le
fluide en mouvement. La vitesse de rotation
est mesurée par un dispositif tachymètrique.
Montage de mesure Débitmètre à turbine
On utilise les capteurs classiques de vitesse de rotation :
La dynamo-tachymètrique ;
Le capteur optique ;
Le capteur inductif.
La dynamo-tachymètrique :
C'est une machine à courant continu qui fournit une tension proportionnelle à la vitesse de rotation de
son rotor. L'inconvénient de ce type de mesure est que la dynamo-tachymètrique diminue la sensibilité de
notre capteur.
Le capteur optique et le capteur inductif :
On transforme la vitesse de rotation en une suite d'impulsions électriques dont la fréquence est
proportionnelle à cette vitesse. On utilise un procédé optique ou inductif.
Domaine d'utilisation
Des précisions de l'ordre de 1 % peuvent être atteintes. Cependant, la réponse peut être faussée par de
fortes turbulences et par des variations de vitesses importantes. Leur domaine d'utilisation est de 0,1 à 30
m/s pour les gaz et de 0,05 à 10 m/s pour les liquides.
Débitmètre à palette
Présentation
Une palette est soumise à la force aèro ou hydrodynamique
de l'écoulement, à son poids, et éventuellement à l'action d'un
ressort de rappel . La position d'équilibre est mesurée à l'aide
d'un montage potentiomètrique. L'intérêt de ce type de
débitmètre est sa simplicité. Il entraîne des pertes de charges.
Débitmètre ionique
Présentation Débitmètre à palette
Trois fils sont placés perpendiculairement au déplacement du fluide. Le fils
central est placé à un potentiel élevé, les deux autres sont reliés à la masse.
Ce champs électrique crée une ionisation du fluide, et deux courants
électriques I1 et I2, du fils central à chacun des autres fils. Si la vitesse du
fluide est nulle, les courants I1 et I2 sont identiques. Si le fluide est en
mouvement, à la vitesse V, le système devient asymétrique. La différence des
intensités I2-I1 est proportionnelle à V, alors que la somme I1+I2 est
sensiblement constante.
Domaine d'utilisation
Ce type d'anémomètre est bien adapté aux vitesses faibles (0 - 10 m/s). U est
de l'ordre de 6 kV et les courants sont voisins de 1,5 mA. Ce type de capteur
permet la mesure du sens de l'écoulement.
Débitmètres ultrasoniques
Les ultrasons peuvent être utilises pour la mesure de débit. Deux
approches sont disponibles :
1- Débitmètre a temps de parcours ;
2- Débitmètre a effet Doppler.
Le choix entre ces deux approches sera fait en fonction du fluide
transporté. Si le fluide est propre, sans particules en suspension et
sans bulles, le débitmètre a temps de parcours doit être choisi.
Si le fluide contient une bonne proportion de particules en suspension
ou de bulles, on utilisera le débitmètre a effet Doppler.
À temps de parcours
Le principe de ce debitmetre est relativement simple . Deux
sources ultrasoniques emettent l'une en direction amont, l'autre en
direction aval. Deux recepteurs recoivent le signal ultrasonique de la
source correspondante.
Le signal ultrasonique oriente vers l'amont sera ralenti en raison du uide
porteur qui circule en direction inverse. Le temps de propagation de ce
signal est calcule comme suit :
A effet Doppler
Le principe de ce débitmètre, c'est d'utiliser l'effet Doppler pour mesurer
la vitesse du débit, la même technique que les policiers utilisent pour
mesurer la vitesse des véhicules routiers.
Mais, on ne peut mesurer directement la vitesse du fluide qui transporte
le signal ultrasonique ,Il faut plutôt mesurer la vitesse d'une particule
transportée par le fluide. Donc, cette technique ne peut fonctionner avec un
liquide propre. Il faut obligatoirement des particules en suspension, car
c'est la vitesse de ces particules qui est mesurée. On assume que les
particules se déplacent a la même vitesse que le fluide.
La vitesse v des particules (et du fluide) est proportionnelle a la variation de
fréquence f provoque par l'effet Doppler :
avec :
•t : temps en s ;
•c : vitesse de propagation du son dans le fluide en m/s ;
•U : vitesse du fluide en m/s ;
•&alpha: angle entre U est la direction définie par le couple émetteur / récepteur.
Caractéristiques métrologiques
L'intérêt de ce dispositif est qu'il est intrusif ; l'ensemble du dispositif est à l'extérieur de
la canalisation. Il est donc insensible à l'agressivité du fluide et n'entraîne aucune perte
de charge. Il permet des mesures de débit compris entre 0,1 m3/h et 105 m3/h, selon le
diamètre de la conduite qui peut être compris entre quelques millimètres et plusieurs
mètres. Ce débitmètre est utilisé par exemple pour mesurer le débits des hydrocarbures.
Il existe des systèmes semblables utilisant l'effet Doppler à partir d'une source lumineuse
(laser) dans les gaz.
Les debitmetres a vortex
Lorsqu'un fluide se deplace et rencontre un obstacle il se produit en aval
des tourbillons. Ce phenomene est bien visible en aval des piliers d'un pont
traversant une riviere ayant un bon debit (en autant que le pilier est dans
l'eau).
Bilan
• La rangeabilite du capteur est de 20 : 1 ;
• Les etendues de mesure disponibles sont
de 0.1 kg/minute a 3000 kg/minute.
Capteur de débit massique
On place dans un écoulement un fil ou un film porté par effet Joule à une
température supérieure à la température de cet écoulement (fig). Il se
produit alors un échange de chaleur par convection. La température
d'équilibre du fil ou du film est déterminée par la mesure de sa résistance,
elle est fonction de la puissance Joule dissipée, de la vitesse, la température
et la masse volumique du fluide.
Montages de mesures
La résistance est alimentée par un courant constant. La tension mesurée Um
est alors directement proportionnelle à R. La température du fil ne restant
pas constante, ce type de mesure s'applique surtout aux variations lentes de
vitesse de fluide.
La température (et donc la résistance) est maintenue constante à l'aide d'une
contre réaction. La tension Um est alors liée au débit du fluide. L'inertie
thermique intervenant très peu dans ce montage (la température du fil est
constante, principe du capteur à équilibre de forces), le temps de réponse
du système est proche du temps de réponse de l'électronique.
On chauffe une electrode exposée aufluide dont ondésire mesurer le
débit (ou une section de la conduite ). La chaleur est transportée par
le fluide vers un capteur de température localisé en aval
(température
Mesurée T2). Un capteur de température mesure la température du
fluide en amont (température mesuréeT1). La différence de
températureT2−T1 entre les deux capteurs permet de connaitre le
débit massique du fluide. une autre approche utilisée consiste à
chauffer une électrode à une température constante. Le
déplacement du fluide refroidit cette électrode et un asservissement
de température est nécessaire pour maintenir l’électrode à
température constante. Le signal de mesure de débit est alors basé
sur l’intensité du courant y circulant chauffant l’électrode par effet
Joule.
Domaine d'utilisation
Les différents circuits de compensation permettent d'obtenir des bandes
passantes pouvant atteindre 100 kHz. On divise l'utilisation des capteurs
de vitesse à film chaud en deux catégories :
-Les capteurs subsoniques de 0 à 0,8 Ma, soit 280 m/s à 300 K ;
-Les capteurs supersoniques, de 1,1 Ma à 2,2 Ma environ.
Vitesse du son (Ma) :
Dans l'air : 331 m/s à 0 °C ; dans l'eau : 1435 m/s à 8 °C ; dans l'acierÊ:
5000 m/s.
Bilan
• Mesure de débit massique de liquides et de gaz;
• Précision de l’ordre de± 1 % `a± 2 %;
• E.M. de 0.5 gr/m `a 20 000 kg/h;
• Rangeabilité de 20 :1
Débitmètre électromagnétique
Rappel de physique
On considère un conducteur ab se déplaçant dans un champs
magnétique uniforme B . On peut alors écrire :
L'induction magnétique, de l'ordre de 10-3 à 10-2 T, est produite par deux
bobines placées de part et d'autre de la conduite de mesure (fig. electro).
La conduite est en matériaux amagnétique et est revêtue sur sa surface
intérieure d'une couche isolante. Deux électrodes de mesure sont placées
aux extrémités du diamètre perpendiculaire au champs B. Les bobines sont
alimentées par une tension alternative (30 Hz par exemple), afin d'éviter
une polarisation des électrodes.
Montage de mesure
On utilise les montages classique de démodulation, comme par exemple le
redressement mono-alternance.
Caractéristiques métrologiques
Les liquides doivent avoir une conductivité minimale de l'ordre de
quelques S/cm (l'eau potable a une conductivité comprise entre 200 et
1000 ?S/cm), pour que la résistance interne du générateur soit inférieure à
la résistance d'entrée de l'appareillage électronique.
•acides, bases, pâtes, bouillies, pulpes ;
•eau potable, eaux usées, boue de clarification ;
lait, bière, vin, eau minérale, yaourt, melasse.
Étendue de la mesure
L'étendue de mesure est fonction du diamètre de la conduite, la vitesse
d'écoulement pouvant varier de 1 à 10 m/s ; Précision : Classe 1 ;
Constante de temps : De l'ordre de 1 s.
Débitmètre massiques thermiques
Présentation
Deux capteurs de température sont placés aux points A
et B, de part et d'autre d'un élément chauffant . La
différence de température, Tb - Ta est proportionnelle
au débit massique. Le capteur fonctionne correctement
dans un intervalle de débit. Si le débit réel dépasse le
débit maximal, on peut utiliser un circuit dérivateur,
prenant en charge une partie du débit.
Caractéristiques métrologiques
•Précision : Classe 0,5 à 1,5 ;
•Constante de temps : De l'ordre de 2,5 s à 150 s.
•Perte de charge : De l'ordre de 2 Pa.
Introduction
Une mesure fréquemment faite en milieu industriel est la mesure de niveau de matériaux
solides et liquides. Ce chapitre présente les diverses approches utilisées pour mesurer le
niveau ainsi que les calculs nécessaires pour sélectionner le bon équipement.
Lorsqu'un capteur de niveau doit être choisi, on doit prendre en compte plusieurs critères.
Ainsi, il faut savoir si la mesure se fait dans un réservoir étanche ou non. Autre possibilité, la
mesure de niveau peut être faite en plein air, sur un bassin ou un canal. Il faut aussi connaitre
la nature du produit dont il faut mesurer le niveau, a savoir s'il est sous forme solide ou
liquide.
Enfin, il faut savoir si le capteur peut être en contact ou non avec le produit dont on mesure le
niveau.
Les capteurs de niveau peuvent être classifiés selon la méthode de mesure.
Cette mesure peut être visuelle (avec des tubes de verre). Elle peut être aussi hydrostatique,
i.e., basée sur les principes d'Archimède ou encore sur la pression hydrostatique due a la
hauteur de liquide au dessus du capteur.
Certains capteurs de niveau utilisent des principes électriques basés sur des variations
d'impédance comme les sondes de niveau capacitives.
Flotteur
La loi d'Archimède dit que : Tout corps partiellement ou complètement plonge dans un liquide
reçoit, de la part de ce fluide, une poussée verticale, orientée de bas en haut et dont l'intensité
est égale au poids du fluide déplacé. Ce que l'on peut traduire par :
ou FAr est la force d'Archimède ; est la masse volumique du liquide ; g est l'accélération de la
pesanteur, soit 9.81 m/s2 et V le volume de la fraction du corps qui est immerge (ou le volume
de liquide déplacé). C'est ce phénomène que l'on exploite dans les flotteurs.
1) détecteur de niveau ,
2) Mesure du niveau.
Palpeur
Le poids mis au bout de la corde est adapte au produit dont on désire
mesurer le niveau (voir Figure suivante). Pour la mesure d'un niveau de
liquide, ce peut être un flotteur. Pour la mesure de niveau de solide, cela
dépend de la nature de ce dernier (granulométrie).
Cela peut dépendre aussi du système qui vide le réservoir de solide. Si
c'est une vis sans fin, la cage ou le sac peuvent être préférable, car s'ils se
détachent de la corde, ils se retrouvent dans le solide a mesurer et ils
risquent de moins endommager la vis que le poids normal.
Le palpeur devrait être installé loin de la veine de produit et le pas être
trop prés des parois Il faut veiller a ne pas descendre le poids du palpeur
dans le réservoir durant le remplissage pour éviter qu'il soit immerge
et que le système de remontée du poids soit bloque ou que le câble cède.
La calibration devrait être faite en ajustant le niveau haut après un
remplissage et le niveau bas après une vidange du réservoir. Le palpeur
devrait être installe pour se situer au milieu de la pente due a l'angle de
talutage pour assurer une évaluation relativement correcte de la quantité de
produit solide dans le réservoir.
Montage d'un
palpeur
Bilan
• Grande plage de mesure (jusqu'a 70 m)
• Mesure de niveau liquide et solide ;
• Très bonne précision ( 1 cm) ;
•Mesure par contact ;
• Eviter de mesurer pendant le remplissage.
• Coûteux.
Le capteur de pression
Lorsqu'un réservoir est rempli de liquide, les parois du réservoir a une
profondeur h sous la surface du liquide subissent une pression
hydrostatique PHydro que l'on calcule comme suit :
avec H la hauteur de liquide dans la colonne mouillée qui est égale a la hauteur de la
colonne mouille car on s'assure qu'elle soit toujours pleine (par exemple en installant un
condenseur), son trop plein se vidant dans le réservoir.
La différence de pression P = PHP- PBP sera :
et celui du bas :
Ces équations sont valides en autant que h1 > 0 et 0 < h2 < H, c'est-a-dire
que le capteur du haut soit immerge et que l'interface entre les deux liquides
soit entre les deux capteurs de pression.
Bilan
La précision de cette approche de mesure du niveau d'un liquide dans un
réservoir dépend de la précision du capteur de pression et de la précision avec
laquelle la densité du liquide est connue.
La sonde conductrice
Le principe de détection de niveau le moins couteux est l'utilisation d'une sonde
conductrice. Pour que cette approche soit viable, il faut que le liquide soit
conducteur.
Lorsque le liquide entre en contact avec deux
électrodes de la sonde, il ferme le circuit et
permet la détection de niveau.
Un capteur peut présenter plusieurs points
de commutation pour détecter divers niveaux
dans le réservoir.
Bilan
• Détection tout-ou-rien ;
• Usage limite aux liquides conducteurs ;
• Sensible aux liquides corrosifs ;
• Sensible aux liquides visqueux laissant des
dépôts isolant ;
• Peut détecter le niveau de charbon en poudre ;
• Températures de -200 a +400 C;
• Point de commutation a prix minimum.
Les sondes capacitives
On peut utiliser la variation de capacitance pour mesurer le niveau d'un
liquide isolant ou conducteur.
Dans le cas de la mesure de niveau d'un liquide isolant, la sonde capacitive
consiste en un condensateur cylindrique (Figure 9.18). Le liquide s'insère
entre les deux électrodes de la capacitance. Donc, une hauteur h1 de la
sonde est immergée dans le liquide isolant ayant une constante diélectrique
relative
r1 et une longueur h2 est exposée au gaz au dessus du liquide (souvent de
l'air) dont la constante diélectrique relative est r2. La longueur totale de
l'electrode est l = h1 + h2.
La capacitance de cette installation est :
avec D le diamètre de l'electrode extérieure ; d le diamètre de l'electrode
intérieure et la constante diélectrique de l'air.
Lorsque le liquide est conducteur, il jouera le rôle de l'electrode extérieure
et l'electrode intérieure est simplement un fil (ou une tige) isole suspendu
dans le réservoir .Si une longueur h1 du l est immerge, la capacitance est :
Bilan
Bilan
• Bonne étendue de mesure (jusqu’`a 35 m);
• Précis, robuste et fiable;
• Pour tous produits liquides ou solides;
• Insensible à la poussière et aux mousses;
• Prix élevé (5× plus cher que ultrasoniques).
Les capteurs de niveau par gammamétrie
Cette technique de mesure de niveau est basée sur le fait qu’un liquide
ou un solide interagit avec le rayonnement gamma. En effet, le rayonnement
gamma subit l’effet Compton lorsqu’il traverse un liquide (ou un solide).
L’effet Compton, c’est le transfert d’énergie qui se produit lorsqu’un rayon
gamma frappe un électron. Le rayon gamma perd de l’énergie et est dévié
de sa trajectoire, alors que l’électron est éjecté de son orbite en raison de
l’énergie reçue.
L’abaissement de l’énergie d’une radiation qui a servi `a ioniser un atome
est exprimée par :
La source radioactive est généralement du
Cobalt 60 ou du Césium 137. Cette source
est installée dans un conteneur qui
ne laisse passer le rayonnement que dans
une direction bien précise.
La détection des rayons gamma qui ont
réussi à traversé le réservoir sans encombre
est assurée par un scintillateur placé du coté
opposé du réservoir, par rapport à la source
de rayonnement .
Si le scintillateur est installé horizontalement,
on peut alors faire de la détection de niveau.
En raison de la décroissance de la radiation
émise par la source de rayon gamma, il faut
compenser pour éviter de fausser la mesure.
Cette décroissance
étant exponentielle, on utilise la ”demi-vie”
de cette source pour représenter
Bilan
• Solution pour les applications les
plus extrêmes.
• Montage à l’extérieur du réservoir.
• Mesure précise et linéaire.
• Mesure de niveau, volume, densité,...
• Mesure indépendante de la
température.
• Mesure insensible aux dépôts.
Mesure de niveau par pesée
Dans les applications ou la valeur d’importance est la masse stockée
dans le réservoir, la mesure par pesée est très précise, car elle est
indépendante de la connaissance de la densité du produit présent
dans le réservoir. Car en mesurant le niveau dans un réservoir, il faut
faite le calcul suivant pour connaitre la masse m de produit :
Dans les cas ou l'objet a détecter est petit et/ou fragile, le détecteur de
proximité s'avère la seule solution exploitable. La commutation d'un
interrupteur de fin de course exige de la part de l'objet une force minimale
qu'un objet de petite masse ne peut atteindre. De plus, le contact entre
l'interrupteur de fin de course et un objet fragile risque de rayer la surface de ce
dernier.
Les détecteurs de proximité possèdent des portées qui varient de l'ordre de
25 micromètres a un bout de l‘échelle jusqu'a 200 mètres pour l'autre bout.
Les signaux générés sont des signaux logiques tout-ou-rien. Ces détecteurs
n'ont aucune pièce mécanique mobile contrairement aux interrupteurs de n
de course. Ils sont utilises dans une foule d'applications industrielles :
contrôle de présence ou d'absence de pièces, contrôle de fin de course,
détection de passage de pièces, positionnement de pièces, comptage de
pièces, barrages de protection, etc...
Figure 1
De l'organe de commande, un mécanisme mécanique transmet les déplacements de
l'organe de commande vers l‘élément de contact. Cet élément de contact est un contact
sec (relais) commande mécaniquement. Ce contact a une durée de vie limitée, car les
cycles d'ouverture et fermeture du contact provoquent a long terme une fatigue
mécanique. Selon les modèles, la durée de vie est variable, mais généralement c'est
autour de 30 millions d'opérations (ou de cycles).
Détecteur de proximité
inductive non-blindé
Détecteur de proximité
inductive blindé
Dans le cas ou un capteur non-blinde doit être noyé dans le métal, il
faut faire un lamage d'un diamètre égal a 3 fois le diamètre du détecteur et
d'une profondeur de 2 fois la portée nominale .
Dans tous les cas, il faut s'assurer qu'une surface métallique, faisant face au
détecteur, soit a au moins 3 fois la portée nominale pour s'assurer qu'elle
n'intérfère pas avec le détecteur.
Un détecteur blinde ne doit pas être monté a
proximité d'un autre détecteur blindé . Il faut
s'assurer que les deux détecteurs soient a au
moins deux fois leur diamètre, s'ils sont
montes côte a côte. S'ils se font face, il faut
alors prévoir une distance de 4 fois la portée
nominale entre les deux faces
de détection des capteurs.
Champ de compensation
Bilan et résumé
Le détecteur de proximité capacitif détecte tous les matériaux. Ces capteurs
peuvent être très sensibles pour détecter une cible. Toutefois, ils sont aussi
sensibles aux variations de l'environnement, i.e., les variations de température
et d'humidité. Ces deux paramètres changent sensiblement la constante
diélectrique. La portée de ces capteurs est de l'ordre de quelques centimètres.
Détecteur de proximité photoélectrique
Les détecteurs de proximité photoélectriques permettent la
détection d'une cible qui affecte la trajectoire d'un faisceau lumineux.
Un détecteur de proximité photoélectrique exige un émetteur et un
récepteur rayonnement lumineux. L‘émetteur assure d'avoir un
signal lumineux que le récepteur pourra distinguer de l'ensemble
des signaux lumineux (éclairage, soleil, ...) qu'il reçoit.
Cette Figure montre bien que les DEL infrarouges sont les mieux adaptees pour un
détecteur de proximité optique, car le spectre d‘émission possède une plus grande
amplitude que les DEL infrarouges. De plus, la réponse du phototransistor est
meilleure dans la plage de fréquence de la DEL infrarouge.
Le soleil et les autres formes d‘éclairage sont des sources de perturbations de
ces détecteurs.
Spectre électromagnétique
Dans certaines applications, l'encombrement des émetteurs récepteurs
peut forcer l'usage de fibre optique pour transporter le signal lumineux.
Il existe plusieurs configurations (ou méthodes) possibles pour les détecteurs
de proximité photoélectriques :
• La méthode de la barrière ;
• La méthode retro-reflective ;
• La méthode diffuse ;
• La méthode convergente ;
• La méthode du champ fixe ;
• La méthode spéculaire.
Méthode de la barrière:
◦ Mesure plus précise de détection de position
Cette méthode de la barrière consiste à mettre
l’émetteur et le récepteur face à face, comme
montré en Figure. En l’absence d’objet, le
faisceau envoyé par l’émetteur est reçu par le
récepteur. Lorsqu’un objet se présente, il coupe
le faisceau et le récepteur ne reçoit plus de
lumière. La coupure du faisceau lumineux par
l’objet provoque donc sa détection.
Toutefois, l’objet doit être d’une part opaque et d’une dimension plus
grande que le faisceau efficace du détecteur. Le faisceau efficace est défini
par la dimension des lentilles de l’émetteur et du récepteur qui définissent
Respectivement le faisceau d’émission et le champ visuel du récepteur
Capteur de deplacement au laser avec objet a une distance superieure a la distance de reference
Introduction
Pour la mesure de vitesse angulaire, il existe trois grandes approches :
• Les tachymètres à impulsion (basés sur les détecteurs de proximité);
• Les génératrices tachymétriques (en CA ou CC);
• Les gyromètres (capteur embarqué )
Pour la mesure de vitesse linéaire, il existe deux approches :
• Les tachymètres linéaires (si parcours limités-basés sur les génératrices
tachymétriques);
• Les tachymètres linéaires à onde (si parcours illimité – ex : radar de
police).
Génératrices à courant alternatif
La génératrice tachymétrique à courant alternatif (CA) permet de mesurer
la vitesse d’un mobile tournant. Le principe est montré en Figure qui suit. Le
stator est un aimant permanent qui la source d’un champ magnétique. Le
rotor est soumis à ce champ magnétique d’intensité B (en Tesla).
Lorsque le rotor est en rotation, le cadre métallique coupera des lignes
de champ magnétique et une force électromotrice (FEM) induite apparait.
L’intensité de cette FEM est obtenue par cette équation :
FEM =N B S ω sin(ω t)
Toutefois, les capteurs de vitesse ayant souvent des signaux bruités, cela
Rend cette approche relativement risquée. Et, pas question de faite une double
dérivée de la position, la mesure résultante serait inexploitable.
Introduction
La mesure d’accélération utilise trois technologies de capteurs différentes:
• Accéléromètres piézoélectriques;
• Accéléromètres piézorésistifs;
• Accéléromètres asservis.
Ces trois technologies peuvent couvrir les trois principaux champs
d’application pour ces capteurs :
• Mesure d’accélération :
◦ En régime continu, amplitudes d’accélération faibles, de fréquences
inférieures à 100 Hertz;
• Mesure de vibration :
◦ En régime pseudo-continu, amplitudes d’accélération moyennes, fréquence
jusqu’`a 10 kiloHertz;
• Mesure de choc :
◦ Phénomènes transitoires, amplitudes d’accélération élevées, fréquence
jusqu’`a 100 kiloHertz.
σ = F/S
La charge électrique totale Q dans le cristal est fonction de la force F :
Q = qS = kF
Accéléromètres asservis
Bilan :
Les mesures statiques sont possibles et ces types de capteurs sont
extrêmement sensibles (250 mV/g). Ces capteurs sont très encombrants, car
volumineux.
La gamme d’utilisation en température est limitée de -50◦C `a +100◦C.
La plage d’accélération est dans l’ordre de±1g `a±50g, avec une bande
passante allant jusqu’`a 300 Hertz.
Introduction
La détection de substance chimiques dans l’atmosphère comme les
gaz toxiques ou les explosifs constitue un élément important de la
sécurité quotidienne.
Toxique
La valeur limite d’exposition (VLE) (ppm ou mg/m3; ppb ou
μg/m3) : est la valeur maximale respirable pendant 15
minutes par un individu
La valeur maximale d’exposition (VME) (ppm ou mg/m3; ppb
ou μg/m3) : est la valeur limite admise pour la moyenne dans
le temps (8 h/jour, 40 h/semaine) des concentrations
auxquelles le travailleur peut être exposé sans avoir de
trouble
Explosif
La limite inférieur d’explosivité LIE (% v/v) : concentration
volumique à partir de laquelle un mélange air/gaz devient
dangereux explosif
Transportables
Portatif
Le capteur
La tête de détection
DETECTEURS CATALYTIQUE
Basés sur la combustion catalytique des gaz mesurés dans l’air jusqu'à la
limite inférieure d’explosivité (LIE) du gaz .
Le principe de fonctionnement :
Inconvénients
• La non sélectivité de la réponse
• La poussière
• Empoisonnement au contact des gaz toxique .
• Les concentrations élevées de gaz inflammables rendent une
réponse non linéaire;
• Un apport en oxygène insuffisant: environ 15 ( % V/V) d’oxygène
au moins sont nécessaires dans le mélange gazeux mesuré.
DETECTEUR CATHAROMETRIQUE
Repose sur la variation de la conductivité thermique du mélange
gazeux qui entoure le capteur .
Le principe de fonctionnement :
• L’appareil est équipé de deux cellules identiques
référence(M) et mesure (N) qui comportant
un fil métallique chauffé par effet Joule
Inconvénients :
• La température
• L’humidité
• La poussière
• La vitesse de l’air.
• Risque de réaction chimique entre les gaz au contact du fil chaud .
• Risque de corrosion du filament .
• Risque d’interférence important avec des gaz étrangers .
Principe de fonctionnement
De nombreux gaz inflammables possèdent des bandes d'absorption dans la
zone infrarouge du spectre lumineux électromagnétique. Le principe de
détection repose sur l'interaction entre un rayonnement électromagnétique
infrarouge et le gaz. Celui-ci absorbe de l'énergie à une longueur d'onde bien
déterminée (liaisons C-H), qui dépend de l'énergie de vibration de ses
molécules. L'atténuation d'énergie du rayonnement infrarouge est mesurée et
est fonction de la concentration de gaz présente sur le trajet
optique, suivant la loi de Lambert Beer.
La gamme de mesure de ce type de détecteur est 0-100 % de la LIE.
Selon la distance recouverte par le faisceau lumineux il existe deux types de
détecteurs:
◦ Avantages :
• Pas de calibration de routine requise
• Faible coût de maintenance
• Détecteur opérer dans des atmosphère corrosive
• Insensibilité à la vitesse de l’air
◦ Inconvénients :
• la poussière
• Les vibrations (selon l’appareillage)
◦ Étalonnage :
• Les détecteurs IR sont étalonnés en usine
DETECTEUR ELECTROCHIMIQUE
Ces détecteurs reposent sur les variations des paramètres électriques aux
électrodes dues aux réaction d’oxydoréduction du gaz à la surface des
électrodes
• Ils fonctionnent selon un principe similaire à
celui d’une pile
• Ils sont constitués habituellement d’une cellule
qui contient deux électrodes ( travail et
auxiliaire) séparées par une mince couche
d’électrolyte
• Lorsque le gaz pénètre dans la cellule à travers
une membrane imperméable, une réaction se
produit (oxydation), entraînant une émission
d’électrons
• Ces électrons peuvent circuler autour d’un
1 = électrode auxiliaire
circuit électrique externe entre l’électrode de
2 = électrolyte
travail et l’électrode auxiliaire générant un 3 = électrode de travail
courant qui est proportionnel à la 4 = trajet de diffusion
concentration du gaz présent 5 = filtre diffusant
6 = gaz mesuré
DETECTEUR ELECTROCHIMIQUE
Avantages
Très sensible, ils sont idéal pour la détection des niveaux bas de gaz
toxiques
Inconvénients
• La non sélectivité de la réponse,
• Les autres gaz oxydants ou réducteurs peuvent causer des
interférences
• La poussière
• une surcharge de gaz provoque un empoisonnement du capteur
DETECTEUR SEMI-CONDUCTEUR
Le principe est basé sur les effets de la conductivité électrique d’un solide
semi-conducteur, due à l’adsorption d’un gaz sur sa surface
Principe de fonctionnement
• Basé sur le pouvoir oxydo-réducteur
des gaz
• Les molécules de gaz sont
adsorbées sur la surface chauffée
du matériau support qui est un
oxyde métallique semi-conducteur
(SnO2, ZnO) où se produit une
réaction (d’oxydo-réduction) qui
provoque un changement de la
conductivité électrique de l’oxyde
métallique
• Ce changement varie la résistance
du matériau
DETECTEUR SEMI-CONDUCTEUR
Principe de fonctionnement
La résistance varie selon la concentration des gaz, suivant une
relation approximativement de la forme :
◦ Inconvénients
• Mauvaise stabilité dans le temps
• Conductivité superficielle est en fonction de la température ambiante,
de l’humidité et de la pression partielle
• Sensibilité à l'humidité
• Consommation électrique pour le chauffage de l'élément sensible
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES
TEMPS DE REPONSE
Ce temps de réponse dépend de la réactivité de l'élément sensible et de la
vitesse avec laquelle la concentration en gaz s'établit
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES
GAMME DE MESURE
Chaque technique de détection possède sa propre gamme de mesure
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES
DERIVE
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES
SPECIFICITE
La spécificité d'un détecteur représente sa capacité à ne détecter que le
gaz pour lequel il a été choisi.
CARACTERISTIQUES DE LA ZONE A SURVEILLER
INFLUENCES ATMOSPHERIQUES
Pluie : provoque la formation d'un film imperméable aux gaz sur la
surface d'interface entre l'extérieur et l'élément sensible du détecteur
Température: influe sur le zéro de l’appareil et sur sa sensibilité
Brouillards salins : provoque la corrosion des matériaux métalliques
constituant les détecteurs, placés devant l'élément sensible
Humidité : elle peut se condenser à l’intérieur de l’appareil,
changer l’équilibre thermique
Modifier ou empêcher la réaction
détruire le capteur ou une partie de l’appareil (corrosion si
l’atmosphère est acide)..
Poussières, boues : peuvent colmater les filtres des instruments
Les détecteurs sont installés dans des lieux ou en devra tenir compte :
• Effet de température
Leur emplacement est choisie de tel façon à éviter les chocs et les vibration
Introduction
Une installation de detection d’incendie a pour but de signaler à un poste
central ou au personnel en charge de la sécurité de l'établissement tout
évènement pouvant être le signe d'un début d'incendie.
Les trois formes possibles de développement d'un feu dans sa phase initiale
sont:
◦ Ionisation
◦ Optique à diffusion de lumière
◦ Optique linéaire à absorption
Avantage
• Détecte la combustion de très petites quantités de matériel
endommagé (installations électroniques)
Inconvénient
• Coûts de traitement des déchets en fin de vie (présence de la
pastille radioactive)
• La température, la pression, l’humidité : jouent sur la mobilité des
ions et leur taux de recombinaison
• Les courants d’air perturbent la réponse du détecteur (les
détecteurs actuels sont conçus pour ne pas être perturbés par une
vitesse de courant d’air inférieur à 5 m/s)
Détecteur optique à diffusion de lumière (effet Tyndall)
Basé sur l‘effet Tyndall
Dans la chambre d'analyse, une LED et une photodiode sont placées de telle
façon que cette dernière ne reçoive jamais la lumière de la LED en l'absence de
fumée
Avantage
Inconvénient
◦ Avantage
adaptés pour la surveillance des grandes surfaces
adaptés pour sols encombrés
◦ Inconvénient
• Leur principal défaut réside dans leur sensibilité à la
lumière du soleil
• sensible aux variations de l’humidité
Trois types de rayonnements sont émis par une flamme :
◦ Le rayonnement Infrarouge « I.R. » : à la base de la flamme. Le spectre
utilisé pour la détection varie entre 0,9 et 4 um
◦ Le rayonnement visible : qui n’est pas utilisé pour la détection pour des
raisons d’interférences et de la stabilité
◦ Le rayonnement Ultraviolet « U.V. » : émis particulièrement dans le haut de
la flamme. Le spectre utilisé pour la détection est compris entre 185 et
260 nanomètres.
◦ Avantages
Temps de réponse très court (quelques millisecondes)
Très grande sensibilité
Insensibilité à la présence de vapeur d'eau (brouillard, pluie)
◦ Inconvénient
• Interférents : Foudre, arcs électriques, certains éclairages
artificiels
• Inhibition : Fumée épaisse, dépôts d’huile sur l’optique
Les détecteurs de flammes Infrarouge
Les rayonnements émis par la flamme dans le proche infrarouge sont perçus
par le capteur infrarouge
◦ Avantages
• Détection à travers les fumées
Performant sur les mauvais taux de combustion
Coût
◦ Inconvénient
• Sources chaudes en mouvement ou vibrations (Chauffage,
tubulures d’échappement)
• La présence d’eau atténue la sensibilité
• Peu performant sur les combustions très vives (flamme de gaz
de méthane, acétylène, GPL.. )
Les détecteurs de flammes ultraviolet et Infrarouge
Il détecte les ultraviolets et les infrarouges dans les régions spectrales
émises par une flamme, il utilise un photo-tube sensible au rayonnement
ultraviolet en plus d’un capteur infrarouge
Lorsque les deux types (UV&IR) de rayonnement sont détectés et que les
paramètres de mesure d’intensité déterminés par l’algorithme du micro-
ordinateur sont satisfaits, le dispositif comprend qu’il est en présence d’un
feu et les alarmes sont déclenchées
◦ Avantages
Cumul les avantages des deux technologies
Niveau d’alarmes intempestives faible (Sources parasites non
communes)
Parfaite sélectivité aux feux d’hydrocarbures
Temps de réponse très court
Large cône de vision
◦ Inconvénient
• Mal adapté aux combustions très chargées en carbone (Mauvaise
combustion => fortes fumées)
Les détecteurs de chaleur réagissent à une élévation de température. Il
existe
deux type :
◦ Avantage
Ils sont peu sensibles aux chocs et aux vibrations. Leur
emploi est surtout consacré aux locaux clos et de faible
volume dans lesquels la température est relativement stable
◦ Inconvénient
se déclenchent lorsque le feu est déjà important
ne doivent être utilisés qu' en association avec un autre type
de détecteur.
Détecteur thermovélocimétrique
Il analyse la vitesse à laquelle la température augmente
Il utilise le même montage que le détecteur thermostatique sauf que dans
son microcontrôleur est inclus un logiciel adéquate permettant un traitement
du signal selon différentes pentes d'élévation de température
préprogrammées et conformément à la norme. Une information d'alarme est
transmise si elles sont dépassées
◦ Avantage
Utilisés dans les ambiances agressives ou difficiles (cuisines,
tunnel routier...) ou pour confirmer l'alarme de détecteurs
plus sensibles
◦ Inconvénient
• Leur sensibilité doit être réglée avec soin pour éviter les
alarmes intempestives dûes à une élévation de température
naturelle (ensoleillement brutal, chauffage, etc.)
• Ne sont efficaces que pour des petits locaux et pour les feux
à évolution moyenne ou rapide
Le choix du détecteur se fait en fonction de :
■Le type de phénomène qui va apparaître en premier.
Le choix du détecteur et son emplacement dépend :
Protection Environnement
Le local où se trouve l’ECS ou le TRE, L’ECS doit être installé dans un lieu
ainsi que ses faces avant déportées ayant des conditions normales
éventuelles, doit être surveillé par un d’hygrométrie, de température et de
détecteur. propreté.
Zone en
environnement
perturbée.
Cette zone
durcit le critère
de passage en
alarme pendant
l'activité du site
et revient en
détection
précoce hors
période
d'activité.
Topologie des Systèmes de Détection Incendie Circuits de détection collectifs :
Dans les systèmes collectifs, les circuits de détection sont dits “non-rebouclés”
car la ligne se termine par un élément terminal inséré dans le dernier
détecteur.
Pas de panachage de détecteurs et de déclencheurs manuels sur un même
circuit.
Lignes rebouclées
En plus de la convivialité d'exploitation, les technologies adressables et/ou
interactives permettent en phase d'étude et d'installation de concevoir un
système bouclé.
Le système bouclé a pour premier avantage de renforcer la sécurité du système
de détection incendie.
Même en cas de problème, la perte de points de détection est pratiquement
nulle car il est alors possible d'alimenter la boucle des 2 côtés. De par les
technologies utilisées, il est en plus possible dans un système bouclé de mixer
déclencheurs manuels et détecteurs automatiques d'incendie.
Repérage de l’installation
Le repérage doit être lisible et résister
dans le temps.
Fixation du câblage
Généralités
L’ensemble du câblage doit être fixé à un élément stable de la construction.
L’attache et le support doivent être de même qualité que le câble. Un
câblage réalisé de manière provisoire n’est pas autorisé.
Lorsque les conditions d’accès ou d’exiguïté ne permettent pas en certains
endroits la fixation normale des câbles, ceux-ci peuvent être laissés libres
et doivent être regroupés en torons liés.
Les différents modes de pose autorisés
Protection aux interférences
Séparation de lignes
Les câbles doivent être séparés
des lignes et des systèmes
affectés à la haute ou à la basse
tension, aux dispositifs de
protection contre la foudre…etc.
De plus, les câbles doivent être
éloignés de ceux utilisés dans
les systèmes avec haute
fréquence de commutation, de
recherche de personnes, etc.
• Les constituants de l’échantillon sont entraînés par le gaz vecteur dans la colonne de
séparation thermostaté qui contient la phase stationnaire.
• A la sortie, ils sont détectés par un détecteur qui transmet un signal électrique à un
enregistreur .
• Les gaz sont souvent introduits grâce à des vannes à commande manuelle,
pneumatique ou électromagnétique .
Détecteur
Injecteur
Colonne
Four
Gaz Vecteur
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
GAZ VECTEUR
Le gaz vecteur est la phase mobile.
Rôle : véhiculer l’échantillon à travers la phase stationnaire
jusqu’au détecteur.
Il doit être :
inerte,
pur, exempt d’eau d’oxygène et hydrocarbure,
insoluble dans liquide .
léger
Le choix de gaz vecteur dépend du type de détecteur
FOUR
Le four permet de porter la colonne à
une température soit :
• fixe
• programmée par palier successif
vecteur
Il existe deux types de colonnes :
Capillaire
Remplie
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
LA COLONNE
Les propriétés
Efficacité : elle se traduit par la finesse
des pics obtenus pour les composés .
Elle est exprimée en nombre des plateaux
théoriques
Résolution : c’est l’aptitude du système à
séparer deux composés d’ un mélange.
elle est exprimée en une grandeur numérique
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
LA COLONNE
Propriétés
• Haut pouvoir de résolution ,
• Grande efficacité ,
• Capacité très faible ,
• L’analyse des composés organiques.
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
LA COLONNE
Les détecteurs utilisés sont des détecteurs différentiels donnent une réponse sous
forme d’un pic d’allure gaussienne
densité
• Principe de mesure est basé sur la différence entre la conductivité thermique d’un gaz
vecteur pur et celle d’un mélange gaz vecteur-constituant élué de la colonne
• Il est formé d’un catharomètre composé de deux cellules thermostatées dont l’une est
balayé par le gaz vecteur seul (cellule référence) et l’autre par le gaz en sortie de
colonne (cellule de mesure)
• Les deux cellules contiennent des résistances à fil : thermistance , ou filament
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
DETECTEUR
Détecteur à conductibilité
thermique :(TCD)
Principe de détection
• Les deux fils sont parcourus par un courant d’intensité constante et placés dans un flux
gazeux, la température atteinte par les filaments est en fonction de l’intensité de
courant et de la conductivité thermique du milieu gazeux
• Tant que le gaz vecteur travers les deux cellule, les résistances du pont sont équilibrés
• Le passage d’un constituant dans la cellule de mesure modifie la conductivité
thermique du milieu gazeux entraîne une modification de la température et donc de la
résistance du fil, cette variation est proportionnelle à la concentration du gaz.
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
DETECTEUR
Détecteur à conductibilité thermique (TCD)
Caractéristiques:
• Moyennement sensible;
• Non destructif;
• Économique et d'entretien facile
• Universel
• Réponse proportionnelle à la concentration
• L’emploi de l’hydrogène ou de l’hélium comme gaz vecteur
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
DTECTEUR
Détecteurs à ionisation de flamme (FID)
• Il nécessite l’emploi, en plus du gaz vecteur, de deux autres gaz dont l’hydrogène
et le gaz carburant
Le principe de fonctionnement :
Le mélange gazeux sortant de la colonne est brûlé
dans une flamme d’hydrogène, la combustion
génère des ions qui sont collectés au niveau
d’une électrode. Le courant très faible qui
en résulte est amplifié et transformé en
une tension mesurable par un électromètre
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
DTECTEUR
Détecteurs à ionisation de flamme (FID)
Caractéristiques
• Simple, universel
• Extrêmement sensible
• Domaine de linéarité est suffisant
• Son encrassement est faible
• Destructif
• Réponse proportionnelle au débit massique
Permet d'obtenir un tracé appelé chromatogramme. et l'édition des résultats d’analyse
Chromatogramme :
Est un tracé en forme des courbes de
gauss sous formes des pics.
Chaque pic correspond au passage
d’un composant de l’échantillon à analysé
dans le détecteur
Chromatogramme permet :
l’identification des composants
par leur temps de rétention, tR
la quantification des composants
par l’aire de la surface des signaux
chromatogramme
ANALYSE DES RESULTATS
Analyse qualitative :
Pour mettre en relation le temps et le
composant à identifier , on se sert d’un
échantillon de référence (étalon).
Si l’on n’a aucune idée sur l’identité
des composants du mélange étudié, on
utilise des techniques
spectroscopiques.
ANALYSE DES RESULTATS
Analyse quantitative
Après l’identification des composants du mélange, le chromatogramme,
permet l’analyse quantitative grâce à la relation :
mi = Ki.Ai
Il est donc nécessaire de mesurer les aires des pics (Ai) et de déterminer, pour
chaque composant, le coefficient de proportionnalité Ki
ANALYSE DES RESULTATS
Analyse quantitative
L’inconvénient
Avoir la certitude que tous les constituants du mélange ont bien été élués de
la colonne, sans retenue importante de l’un quelconque d’entre eux.
On peut classer les chromatographe selon leur utilités
passeurs d'échantillons
complètement informatisé
parfois portatif (analyse de la pollution atmosphérique)
Chromatographe d'analyse en ligne (process):
construit à la demande
automatisme total
analyses répétitives pouvant déclencher une alarme
Détermination du pouvoir calorifique supérieur
La valeur de pouvoir calorifique d’un gaz peut être déterminée soit directement soit
indirectement