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Présenté par : Mme. LAKJAA Faiza ép.

BOUCHIA
Un capteur est un dispositif qui produit, à
partir d’une grandeur physique, une
grandeur électrique utilisable à des fins de
mesure ou de commande. Cette grandeur
électrique (tension ou courant) doit être une
représentation aussi exacte que possible
du mesurande considéré.
On distingue les capteurs actifs et les capteurs
passifs.
 Les capteurs actifs
Ils se comportent comme des générateurs. Ils
sont basés sur un effet physique qui permet
de transformer l’énergie du mesurande
(énergie mécanique, thermique ou de
rayonnement), en énergie électrique. La
réponse en sortie d’un capteur actif peut être
un courant, une tension ou une charge.
Parmi ces effets, les plus importants sont :
L’effet thermoélectrique :
Un circuit formé de deux conducteurs de
nature chimique différente, dont les jonctions
sont à des températures T1 et T2, est le siège
d’une force électromotrice e = f(T1,T2).
Exemple d’application : la mesure de e permet
de déterminer une température
inconnue T1, lorsque la température T2 est
connue (principe du thermocouple).
L’effet piezo-électrique :
L’application d’une contrainte mécanique à certains
matériaux dits piézoélectriques (le quartz par
exemple) entraîne une déformation qui provoque
l’apparition de charges électriques égales et de
signes contraires sur les faces opposées du
matériau.
Exemple d’application : la mesure de force, de
pression ou d’accélération à partir de la tension
que provoquent aux bornes d’un condensateur
associé à l’élément piézo-électrique les variations
de sa charge.
L’effet photo-électrique :
Un rayonnement lumineux ou plus
généralement une onde électromagnétique
dont la longueur d’onde est inférieure à une
valeur seuil, caractéristique du matériau
considéré, provoquent la libération de
charges électriques dans la matière.
Exemple d’application : la mesure de la tension
de sortie permet de déterminer le flux par
rayonnement.
L’effet pyro-électrique :
Les cristaux pyro-électriques (le sulfate de triglycine
par exemple) ont une polarisation électrique
spontanée qui dépend de leur température, ils
portent en surface des charges électriques
proportionnelles à cette polarisation et de signes
contraires sur leurs faces opposées.
Exemple d’application : la mesure de la charge aux
bornes d’un condensateur associé à un cristal
pyro-électrique permet de déterminer le flux
lumineux auquel il est soumis.
L’effet d’induction électromagnétique :
Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ
d’induction fixe, il est le siège d’une force
électromotrice proportionnelle à sa vitesse de
déplacement. Ainsi, lorsqu’un circuit électrique est
soumis à un flux d’induction variable du à son
déplacement ou à celui de la source de l’induction (par
exemple, un aimant), la
f.e.m dont il est le siège est de valeur égale et de signe
opposé à la vitesse de variation du flux d’induction.
Exemple d’application : la mesure de la f.e.m d’induction
permet de connaître la vitesse du déplacement qui en
est l’origine.
L’effet Hall :
Lorsqu’un matériau est parcouru par un
courant I et soumis à un champ B formant un
angle θ avec le courant, il apparaît une
tension de Hall VH dans une direction qui leur
est perpendiculaire ( HHV K .I.B.sin = θ, où
KH est une constante qui dépend du matériau
considéré).
Exemple d’application : la mesure de la tension
VH permet de déterminer la position d’un
objet qui est lié à un aimant.
L’effet photovoltaïque :
Un rayonnement lumineux sur l’assemblage de
semi-conducteurs de types opposés P et N
provoque la libération d’électrons (charges
négatives) et de trous (charges positives) au
voisinage de la jonction illuminée. Leur
déplacement dans le champ électrique de la
jonction modifie la tension à ses bornes.
Exemple d’application : la mesure de la tension
de sortie permet de déterminer le flux par
rayonnement.
Les principes physiques de base et les modes d’application de ces effets sont
regroupés dans le tableau suivant :
Les capteurs passifs
Les capteurs passifs sont des impédances intégrées dans un circuit
électrique (conditionneur), dont l’un des paramètres déterminants
est sensible au mesurande. La variation d’impédance résulte de
l’effet de la grandeur à mesurer sur :

 Soit les caractéristiques géométriques ou dimensionnelles qui


peuvent varier si le capteur comporte un élément mobile ou
déformable. Dans le premier cas, à chaque position de l’élément
mobile correspond une valeur de l’impédance dont la mesure
permet de connaître la position (principe des capteurs de
déplacement ou de position tel que le potentiomètre). Dans le
second cas, la déformation appliquée au capteur entraîne une
modification de l’impédance (principe des capteurs de déformation
tels que les jauges de contraintes).
les jauges de contraintes
 Soit les propriétés électriques des matériaux (résistivité ρ,
perméabilité magnétique µ, constante diélectrique ε), qui
peuvent être sensibles à différentes grandeurs physiques
(température, humidité, éclairement …). Si on fait varier une
de ces grandeurs en maintenant les autres constantes, il
s’établit une relation entre la valeur de cette grandeur et celle
de l’impédance du capteur. La courbe d’étalonnage traduit
cette relation et permet, à partir de la mesure de l’impédance,
de déduire la valeur de la grandeur physique variable, qui est
en fait le mesurande. Le tableau présente un aperçu des
principaux mesurandes permettant de modifier les propriétés
électriques des matériaux utilisés pour la fabrication des
capteurs passifs.
 Corps d'épreuve et Capteurs composites
Pour des raisons de coût ou de facilité d'exploitation on peut être
amené à utiliser un capteur, non pas sensible à la grandeur physique
à mesurer, mais à l'un de ses effets. Le corps d'épreuve est le
dispositif qui, soumis à la grandeur physique à mesurer produit une
grandeur directement mesurable par le capteur.

 Capteur intégré
 C'est un composant réalisé par les techniques de la micro-
électronique et qui regroupe sur un même substrat de silicium
commun, le capteur à proprement dit, le corps d'épreuve et
l'électronique de conditionnement.
corps d'épreuve : recevoir la grandeur source

élément sensible: convertir la grandeur source en une grandeur


mesurable
Les grandeurs d’influence
En raison des conditions d’utilisation, le capteur peut se trouver soumis non
seulement à l’influence du mesurande, mais également à d’autres grandeurs
physiques qui peuvent entraîner une variation de la grandeur électrique de
sortie qu’il n’est pas possible de distinguer de l’action du mesurande. Ces
grandeurs physiques « parasites » auxquelles la réponse du capteur peut être
sensible représentent les grandeurs d’influence, dont les plus importantes
sont :

1. La température qui modifie les caractéristiques électriques, mécaniques et


dimensionnelles des composants du capteur.
2. La pression, l’accélération et les vibrations qui peuvent provoquer des
déformations et des contraintes qui altèrent la réponse du capteur.
3. L’humidité qui peut modifier certaines propriétés électriques du capteur et
qui peut dégrader l’isolation électrique entre ses composants ou entre le
capteur et son environnement.
4. Les champs magnétiques qui peuvent créer des f.e.m d’induction qui se
superposent au signal utile.
5. La tension d’alimentation dont la variation de l’amplitude ou de la
fréquence peut perturber la grandeur électrique de sortie du capteur.
6. La lumière ambiante qui peut s’ajouter au flux lumineux à mesurer.
Afin de pouvoir déduire de la valeur mesurée, les
valeurs correspondantes à ces grandeurs
parasites, il faut :
 Réduire l’importance des grandeurs d’influence au
niveau du capteur en le protégeant par un
isolement adéquat.
 Stabiliser les grandeurs d’influence à des valeurs
parfaitement connues et étalonner le capteur dans
ces conditions de fonctionnement.
 Utiliser éventuellement des montages électriques
permettant de compenser l’influence de ces
grandeurs, comme par exemple un pont de
Wheatstone avec un capteur identique placé dans
une branche adjacente au capteur.
Caractéristiques statiques des capteurs:
Un capteur peut être caractérisé selon de nombreux critères dont les
plus courants sont les suivants:
 la grandeur physique observée;
 son temps de réponse; Le temps de réponse (ou constante de
temps);
 • La bande passante du capteur;
 • La fréquence de coupure (ou fréquence propre).

 Son étendue ou plage de mesure: variation possible de la grandeur à


mesurer définie par une valeur minimale (portée minimale)et une
valeur maximale (portée maximale).
Le domaine nominal d’utilisation :représente la zone de travail
normale du capteur. Il est définit pour la grandeur physique à
mesurer (ou mesurande) par son étendue de mesure et pour les
grandeurs d’influence par la plage de travail.
 sa sensibilité: paramètre qui exprime la variation du signal de sortie
en fonction de la variation du signal d'entrée.
 sa précision: le capteur est d'autant plus exact que les résultats de
mesure qu'il indique coïncident avec la valeur vraie (par définition
théorique) que l'on cherche à mesurer.
 sa fidélité : c’est tenter d’obtenir toujours les mêmes résultats, pour
les mêmes détections,
 sa linéarité: surtout en analogique, les valeurs de sortie sont
toujours proportionnelles aux valeurs d’entrée dans toute l’étendue
de la mesure;
 sa bande passante: intervalle de fréquences pour lesquelles la
réponse d'un appareil est supérieure à un minimum. Elle est
généralement confondue avec la largeur de bande passante qui
mesure cet intervalle.
 sa résolution : plus petite variation de la grandeur mesurée qui
produit une variation perceptible par le capteur.
 son hystérésis : retard de l'effet sur la cause, la propriété d'un
système qui tend à demeurer dans un certain état quand la cause
extérieure qui a produit le changement d'état a cessé,
 sa gamme de température d'utilisation.
 Caractéristiques métrologiques des capteurs:
 Les Erreurs de mesure
Les erreurs systématiques

- Les erreurs systématiques sont celles qui n'ont aucun caractère


aléatoire. La mesure dans des conditions identiques donne toujours la
même erreur par rapport à la valeur vraie.

- Les sources usuelles d'erreurs systématiques sont:


 mauvais étalonnage du zéro, de la pleine échelle.
 prise en compte d'un facteur de gain erroné
 erreur liée au principe même du capteur (non-linéarité-intrinsèque...)
 erreur liée à l'emploi du capteur (par exemple, mauvaise jonction
thermique d'un thermomètre avec le corps à mesurer).

-Les erreurs systématiques peuvent être éliminées par


 un réétalonnage périodique du capteur
 un meilleur choix de capteur
 une utilisation optimale du capteur
 L'erreur de zéro (offset)

 L'erreur d'échelle (gain)


 C'est une erreur qui dépend de façon linéaire de la grandeur
mesurée.
 L'erreur de linéarité
La caractéristique n'est pas une droite.

 L'erreur due au phénomène d'hystérésis


Il y a phénomène d'hystérésis lorsque le résultat de la mesure dépend
de la précédente mesure.
 L'erreur de mobilité
La caractéristique est en escalier, cette erreur est souvent due à une
numérisation du signal.
Les erreurs aléatoires

Les erreurs aléatoires peuvent être dues :


 aux caractéristiques intrinsèques (présence de bruit thermique,
frottement, seuil...)
 à des signaux parasites d'origine électriques

 aux grandeurs d'influence (température, tension d'alimentation,


pH...)
 au mode d'emploi de l'appareil (erreur de lecture sur un appareil à
aiguille, numérisation de la sortie, ..)
Même si leur origine est connue, on ne peut pas connaître leur
valeur ni leur signe ; pour les évaluer, on fait appel à des
méthodes statistiques.
 Le transmetteur:
C'est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un
signal de mesure standard. Il fait le lien entre le capteur et le
système de contrôle commande . Le couple capteur+transmetteur
réalise la relation linéaire entre la grandeur mesurée et son signal de
sortie.
Le transmetteur possède en général au moins deux paramètres de
réglage; le décalage de zéro et l’étendue de mesure. Si le
transmetteur possède un réglage analogique, pour paramétrer le
transmetteur il suffit (respecter l’ordre) :
- De régler le zéro quand la grandeur mesurée est au minimum de
l’´etendue de mesure (réglage du 0 %);
- De régler le gain quand la grandeur mesurée est au maximum de
l’´etendue de mesure (réglage du 100 %)

Relation entre grandeur mesurée et sortie d'un transmetteur


la pression différentielle à mesurer est
appliquée à travers une paire de membranes
métalliques soudées aux faces opposées
d’une capsule;
l’espace séparant les deux membranes est
rempli de liquide. La force qui est exercée sur
la membrane par la pression différentielle est
transmise par un levier rigide passant à
travers une membrane d’étanchéité
métallique. Cette force est contrecarrée par
une force d’équilibrage développée par un
soufflet pneumatique.
Le déséquilibre entre la force de la capsule et
celle du soufflet pneumatique est détecté par
un système buse-palette pneumatique. Un
simple servomécanisme pneumatique
réagissant à la pression de la buse rétablit
l’équilibre. Il en résulte que la pression
pneumatique est maintenue exactement
proportionnelle à la pression différentielle et
sert de signal de sortie ; un signal plus ou
moins standardisé a une valeur de 3 à 15 psi.
 Raccordement électrique
Le transmetteur
On peut séparer trois types de transmetteur :
- Les transmetteurs 4 fils (dits actifs) qui disposent d’une alimentation
et qui fournissent le courant I. Leur schéma de câblage est identique
à celui des régulateurs.
- Les transmetteurs 3 fils sont des transmetteur 4 fils, avec les entrées
moins reliées.
- Les transmetteurs 2 fils (dits passifs) qui ne disposent pas d’une
alimentation et qui contrôlent le courant I fournie par une
alimentation externe.
Schéma de principe d’une boucle de courant
Une boucle 4-20 mA est composée :
- D’un générateur, qui fournie le courant électrique I;
- D’un ou plusieurs récepteurs, qui mesure le courant électrique I qui
les traverse.
Remarque :
- Le courant I sort par la borne + du générateur;
- Le courant I entre par la borne + des récepteurs.
 Montage 2 fils (Passif_2W) :
 La boucle de courant est générée dans transmetteur par l’application
de la tension (VDC), ce courant M (mA) est piloté par le circuit
intégré dans le transmetteur selon la grandeur physique (PV) doit
être converti en tension.
Avantage :
 Deux fils seulement;

 En cas de coupure de la boucle, le transmetteur sera hors danger.

Inconvénient :
 Alimentation obligatoirement DC;

 Signal de mesure est uniquement courant;

 Précision de transmission dépend de la fluctuation de tension.

 Montage 4 Fils (Actif_4W) :

Le signal de mesure est généré par le transmetteur suite à son


alimentation externe, la nature de l’alimentation et celle du signal de
mesure peuvent être différente.
 Avantage :
 Le signal de mesure n’est pas influencé par la fluctuation de
l’alimentation en AC ou DC
 La nature de l’alimentation (DC ou AC) n’impose pas la nature du
signal (0/4…20mA, 0/2…10V, Fréquence…)
 Inconvénient :

 Quatre fils de câblage dans le tubing en même temps.

Montage 3 Fils (Actif_3W) :


 C’est un montage hybride actif (alimentation hors signal) mais qui
unisse le fil de retour alimentation avec le retour du signal en un
seul fil.
Avantage :
 Le signal peut être Tension ou Courant par rapport au montage
deux fils alors le signal ne peut être que du courant.
 Trois fils au lieu quatre, pour N transmetteurs alors (N+2) fils

Inconvénient :
 L’alimentation est forcément VDC

 Le bruit de l’alimentation circule dans le signal de mesure


 Mise en œuvre pratique
 1.Chercher le nombre de boucle de courant. (Il ya deux fois plus de
boucle de courant que de boucle de régulation)
2.Pour chaque boucle, faire la liste de l’instrumentation mise en
œuvre.
3.Dans chaque liste, déterminer l’unique élément générateur.
4.Relier le (+) du générateur au (+)d’un récepteur avec un fil rouge.
5.Relier le (-) du générateur au (-)d’un récepteur avec un fil noir.
6.Si possible, relier les(+)disponibles des récepteurs, au(-disponibles
d’autres récepteurs avec un fil bleu.
7. Vérification : Dans chaque boucle de courant, il ya autant de fils de
liaison que d’éléments.
 Les trois rôles des transmetteurs :
 1-Convertir le signal spécial en signal standard;
 2-Amplifier en puissance le signal pour le transmettre;
 3-Cadrer la mesure sur un étendu voulu « ZOOMING ».
 Boucle de courant :
Un GENERATEUR est une source de grandeur physique CONSTANTE
tant sa puissance le permet.
 Signal Courant :

Avantage :
 Etendu sur 20 mA, donc plus de précision

 On l’utilise comme signal interne (dans les cartes)

Inconvénient :
 On ne peut pas distinguer la différence entre 0% de la mesure et fil
coupé.
Pour remédier a cet inconvénient on utilise:
 Pour calculer une valeur de PV il suffit d’avoir le pourcentage;

Valeur (mA) = (MAX – min) X (%) + min

 Ou pour calculer un pourcentage d’une valeur connue;

(%)=[(Valeur (mA) – min)/(MAX – min)]X 100

 Signal Tension :

 Il faut faire attention aux chutes de tension dues au serrage des fils
de câblage et de leurs natures, ainsi aux champs électromagnétiques
qui traversent le câblage et créent des forces électromotrices.
Conversion de la boucle de courant en tension :
 Cette conversion va servir à traduire le signal fourni par le
transmetteur qui est généralement le courant et le régulateur qui
reçoit particulièrement de la tension, ou aussi un enregistreur
analogique.
 Pour convertir le courant en tension il suffit d’utiliser une résistance.

 La valeur de cette résistance est de telle sorte la boucle de courant


se converti en un signal de tension :
 R = U / i = 5 V / 0,020 A = 250Ω
-Il n’y a pas de chute ni d’atténuation du signal donc très précis, on
l’utilise surtout pour débit et la vitesse de rotation (encodeur).

-C’est un signal fortement


utilisé dans les zones à haut
risque d’explosion et dans la
commande des vannes de
régulation.
 Le transmetteur intelligent
Le transmetteur intelligent est un
transmetteur muni d’un module de
communication e d’un
microcontrôleur.
Le module de communication permet :
- De régler le transmetteur à distance ;
- De brancher plusieurs transmetteurs
sur la même ligne.
Le microcontrôleur permet:
- De convertir la mesure en une autre
grandeur, appelée grandeur
secondaire. Par exemple, il peut
convertir une mesure de différence
de pression en niveau.
- De corriger l’influence des grandeurs
d’influence sur la mesure.
Avantages métrologique du transmetteur intelligent
- Précision. En effet, le transmetteur possède moins de composants
analogiques. Les grandeurs d’influence sont compensées. La non
linéarité du transducteur peut être corrigée
- Rangeabilité
- Répétabilité
- Autosurveillance - Position de repli
- Traitement du signal - Filtrage
Avantages à la configuration et à la maintenance
- Convivialité - Accès à distance
- Standardisation
- Diagnostic - Forçage du signal de sortie
- Archivage des configuration

Paramétrage
-Si le transmetteur intelligent apporte plus de fonctions, il est aussi
plus difficile à paramétrer. On trouve
-en général les paramètres en bleu sur la figure suivante :
Paramétrage
 Si le transmetteur intelligent apporte plus de fonctions, il est aussi
plus difficile à paramétrer. On trouve en général les paramètres en
bleu sur la figure suivante :
Le décalage du zéro et type de sortie:
décalage de zéro correspond à la valeur de la grandeur mesurée
quand la sortie du signal est 0%.

Décalage de zéro et type de sortie


Choix d’un transmetteur:
1-Etendue de mesure:
 faut tenir compte à la fois de la plage de mesure et de la valeur maximale
de la grandeur mesurée. Le transmetteur doit être capable d’offrir une
mesure correcte dans la totalité de l’étendue de mesure, ainsi que d’offrir
une résistance à la valeur maximale de la grandeur mesurée.
2- Température:
 Il faut tenir compte à la fois de la température maximale du procédé et de la
température ambiante.
Souvent, la température du procédé va dépasser les limites de l’élément détecteur. En
effet, l’élément détecteur de la plupart des transmetteurs électroniques ne va pas
fonctionner convenablement lorsque les tempréatures dépassent les 107 C (225 F).
Ceci impose d’utiliser les accessoires de montage approprié,(longueurs suffisantes
des prises d’impulsion, serpentins,...) afin de ramener la température du fluide
procédé à des limites acceptables par la cellule du transmetteur. L’exposition des
électroniques à semi-conducteurs à des températures ambiantes élevées a pour
effet de nuire la longévité des composants. La plupart des électroniques ne peuvent
pas aller au-delà d’une température de service de 93 C (200 F) et il existe un grand
nombre de composants dont la température maximale de fonctionnement correct
est de 85 C (185 F). Les hautes températures tendent à provoquer des défaillances
électroniques. Là encore, il est recommandé de veiller au meilleur refroidissement
possible du module électronique. On peut également envisager un système de
protection hivernale de l’électronique, que ce soit par un réchauffage vapeur,
traçage électrique ou par des boitiers thermostat.
Environnement
Le transmetteur doit être en mesure de fonctionner dans des
environnements où règne un taux d’humidité relative de 0 à 100%. Le
fluide du procédé et le milieu ambiant doivent être pris en compte au
titre de leur éventuel caractère corrosif.
Exemples:
1- les transmetteurs utilisés sur les plates-formes d’exploitation
pétrolière offshore sont soumis à l’action corrosive de l’eau de mer.
2- un transmetteur monté sur un circuit de vapeur ou d’eau de
refroidissement au voisinage d’acides ou de bases qui tendent à
s’évaporer dans l’atmosphère. Les applications ci-dessus ont un fluide
de procédé non corrosif, mais opèrent dans un milieu ambiant
hautement corrosif.
Zones dangereuses
La réglementation internationale CEI distingue les catégories suivantes de
zone dangereuses :
 La zone 0 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz, de vapeur ou
de poussière est présent en permanence.
 La zone 1 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz, de vapeur ou
de poussière est susceptible de se former en service normal de
l’installation.
 La zone 2 : Zone dans laquelle un mélange explosif de gaz, de vapeur ou
de poussière ne peut apparaître qu’en cas de fonctionnement anormal
de l’installation (fuites ou négligences d’utilisation).
Boitier antidéflagrant
L’expression boitier antidéflagrant désigne un boitier pour appareillage
électrique qui est capable de résister sans dommage à une explosion
d’un gaz ou d’une vapeur susceptible de se produire à l’intérieur du
boitier.
Suite à l’explosion du gaz ou de la vapeur à l’intérieur du boitier, celui-
ci ne doit pas générer à l’extérieure du boitier des étincelles ou des
flammes susceptibles d’enflammer le gaz ou la vapeur présente autour
du boitier. Pour rendre un système antidéflagrant, le boitier doit être
capable de résister à une explosion et le système doit être installé
conformément au code national de l’électricité pour les zones
dangereuses.
Equipements en sécurité intrinsèque:
Les équipements et câblages en sécurité intrinsèque sont incapables de
libérer une énergie électrique suffisante, dans des conditions normales
ou anormales, pour susciter l’inflammation d’un mélange atmosphérique
dangereux spécifique. Par conditions anormales, on entend notamment
les dommages accidentels à toute partie de l’équipement ou du câblage,
de l’isolant, ou toute panne de composants électriques, application
d’une surtension, opérations de réglage et d’entretien et autres
conditions similaires.
Fonctions, symbolisation, schéma TI
Fonctions:
- La fonction indicateur local,
- La fonction indicateur à distance,

- La fonction transmetteur.

Symbolisation:
La norme NF E 04-203 définit la représentation symbolique des
régulations, mesures et automatisme, des processus industriels. Les
instruments utilisés sont représentés par des cercles entourant des
lettres définissant la grandeur physique réglée et leur (s) fonction
(s). La première lettre définie la grandeur physique réglée, les
suivantes la fonction des instruments.
Symbole des instruments
Exemple de combinaison
FI: Flow Indicator: Indicateur de débit.
FIC: Flow Indicator Controller : Régulateur Indicateur de
débit.
FIR : Flow IndicatorRecorder: Enregistreur Indicateur de
débit.
LI : Level Indicator: Indicateur de Niveau.
LIC:Level Indicator Controller : Régulateur Indicateur de
Niveau.
LT: Level Transmitter: Transmetteur de Niveau.
PI: Pressure Indicator : Indicateur de pression
(manomètre).
PIT: Pressure Indicator Transmitter :Transmetteur
indicateur de pression.
PIR : Pressure Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur
de pression.
TI: Temperature Indicator: Indicateur de température
(thermomètre).
TE : Temperature Element : capteur de température
(thermocouple).
Bus de terrain
Comme dans le reste de l’industrie, les capteurs analogiques laissent la
place de plus en plus aux capteurs numériques. Dans un premier temps
ceci c’est matérialisé par l’apparition des transmetteurs intelligents.
Aujourd’hui, on se rapproche de plus en plus d’une architecture en
réseaux des capteurs ; le bus de terrain.
Il existe plusieurs standards industriels de bus de terrain, on citera :
Profibus, Fieldbus, WoldFip. Leur objectif est le même, simplifer la mise
en place des boucles de régulation. Pour cela, ils utilisent une liaison
unique entre les différents intervenants de la boucle de régulation
(capteurs, régulateurs, actionneurs), liaison qui sert à la fois au dialogue
entre ces intervenants et à leur alimentation en énergie. Ainsi, l’ajout
d’un intervenant dans une boucle complexe se résume en deux
interventions :
- Le montage de l’intervenant sur le bus ;
- L’adaptation, par l’intermédiaire d’un logiciel, du fonctionnement de
la régulation.
Malgré l’existence de passerelles, on ne peut qu’espérer une
standardisation de ces différents bus, dans le but de simplifier la mise
en œuvre de ces nouvelles technologies et d’en diminuer le coût.
Etalonnage des transmetteurs:
Etalonnage analogique
Cet étalonnage consiste à choisir une gamme de mesure et fait varier
deux potentiomètres le SPAN et le ZERO afin d’obtenir le 0% et le
100% de l’étendu de la mesure :

zéro

SPAN
Il faut toujours simuler le capteur par un générateur de signaux pour
gagner du temps et de la précision, dans le cas favorable on utilise un
générateur de signaux standard avec un clavier de programmation des
valeurs 0%, 25%, 50%, 75% et 100%.
 La procédure consiste à choisir la valeur mini de la grandeur
physique et on fait varier le potentiomètre ZERO dans un sens ou
dans l’autre jusqu’à l’obtention de 0% du signal de mesure, puis
refaire avec le Maxi en variant le potentiomètre SPAN qui signifie
pleine échelle pour obtenir 100% et refaire une ou deux fois ces
actions. La linéarité est obtenue par d’autres potentiomètres (trois
ou quatre) cachés à l’intérieur du transmetteur, on doit s’assurer de
plusieurs points pour affirmer que les caractéristiques d’entrée
sortie d’un transmetteur sont bien linéaires.
Exemple d’étalonnage d’un transmetteur analogique de température :
Exemple : 25°C … 1025°C
D’un four industriel du signal standard 4…20mA
Simuler le thermocouple par un générateur de mV et générer les mV
correspondantes d’après les tables afin pour gagner du temps et de la
précisionde mesure :
à 25°C fait varier le Z jusqu’au l’obtention du signal 4 mA
à 1025°C fait varier le S jusqu’au l’obtention du signal 20 mA
Répéter une ou deux fois cette procédure
 Vérifier la linéarité en vérifiant le 8 mA, 12 mA et 16 mA

Si non : A l’intérieur des transmetteurs on trouve 2 à 4 Potentiomètres


de10 kΩ , on doit varier un par un pour les 25%, 50% et 75%.
Etalonnage via PC
Il suffit de saisir sur le logiciel les deux valeurs du minimum et du
maximum du grandeur physique comme entrée et du signal
analogique de mesure de sortie :
Pour la linéarisation spécifique on peut forcer n’importe quel point
de mesure à fournir un signal correspondant voulu.
Sur un tableau de 10000 points possibles on peut choisir une
interpolation linéaire, quadratique ou même cubique.
Etalonnage via console HART
Le principe est d’envoyer avec le signal
Analogique et sur les même fils conducteurs,
un signal numérique à unefréquence qui
voisine les 5,3 kHz selon le protocole :
« Highway Addressable Remote Transmitter »
Pour étalonner via la console HART il faut
être en mode ONLINE avec l’instrument.
Naviguer vers le sous chapitre CALIBRATION puis
SET 4mA VALUE et SET 20mA VALUE alors introduire
le minimum et le Maximum de mesure.
Si on veut faire l’étalonnage avec des mesures réelles
sur le procédé alors mettre le procédé au minimum désiré et
sélectionner SET 4mA VALUE AUTO puis mettre le procédé à son
maximum désiré et sélectionner SET 20mA VALUE AUTO, attention, il
faut tenir compte du temps de réponse du système et de l’opérateur
de la console.
• Elle est utilisée 7 fois plus
que la pression, 14 fois le
débit et 23 fois le niveau
Définition:
 Le terme « température » vient du latin « temperaré » qui signifie
« mélanger dans une juste mesure ».
 Tout le monde est capable de « ressentir la température
subjectivement », sur une plage de temperature limitée, et lui
attribuer une valeur approximative.
 Cependant, la temperature n’est pas uniquement un paramètre
mesurée, mais aussi de commande, ex:la température pilote le
réglage de 21°c pour que le thermostat régule le flux de chaleur
d’un radiateur.
 Dans la physique, la température en tant que paramètre de mesure,
c’est la vitesse moyenne à laquelle les atomes ou les molécules
d’une substance oscillent autour de leur centre de gravité.
T° oscillations rapide
 Au-delà d’une certaine vitesse, les particules seront projetées en
dehors du liquide et passe en phase gazeuse (il est surtout violent
au point d’ébullition ).
 La température n’est pas une mesure de la chaleur(d’énergie
d’oscillation totale d’une substance
•Le Kelvin est principalement utilisé dans les sciences naturelles et les
domaines technologiques (pas de valeurs négatives
•°c, °F son utilisés dans la vie de tous les jours+ la mesure de process
0°K=273.16°C
Technique de mesure:
•Dans ce cas seul
Rayonnement
thermique émis par le
produit est analysé, et
la température est
calculée
T1< T2 <T3

-On remarque assez facilement que, plus


les températures sont élevées, plus le
rayonnement maximal se déplacevers la
zone (UV)-> longueur d’ondes courtes de
hautes énergie.
-forte augmentation de l’intensité du
rayonnement thermique à haute
température .
Exemple, métal a 600 °C-> rouge
Au-delà de 600°C-> blanc-jaunâtre
Dans e cas mécanique, la mesure repose sur la dilatation ou la déformation sous l’effet de
température.
Pour ce qui est électrique, elle repose sue :
1-l’effet physique « tension thermique » qui se produit quand 2 métaux différents sont
reliés et chauffés.
2-phénomène de variation de résistance des substance a haute température.

*Il existe aussi d’autres technique, tels que la thermométrie par ondes électromagnétiques
ou par ultrasons ( comportement opérationnel des ondes en fonction de température.
•Dans un conducteur électrique soumis a un gradient de température, les
charges électriques se déplacent le long de cette variation, ce phénomène
est connu sous le nom « diffusion thermique ». Des effets mesurables à
l’échelle macroscopique se produisent a la jonction de matériaux différents.
•Effet SEEBECK: quand deux conducteurs sont reliés a leurs extrémités, et
l’autre est reliée à un voltmètre et que les points de transition sont chauffés
à des températures différentes, l’effet thermoélectrique se traduit par
tension thermique.
•L’association de 2 conducteurs
thermiques -> thermocouple.
•La tension thermique
proportionnelle à la différence de
température existante entre les
extrémités chaude et froide,
dépend du matériau utilisé pour
le thermocouple.
•Sur une plage de température
limitée et puisque les cc
possèdent les même propriétés
que les TC, la valeur mesurée ne
se déforme par l’apparition de
tension thermoélectrique
supplémentaire.
•Cette technique de mesure ne
nécessite pas de source de
courant électrique.
Comme le montre le graphique, la tension thermique augmente généralement de façon
linéaire en fonction de la différence de température entre le point de mesure et la jonction
de référence.
Cette tension thermoélectrique dépend également du matériau choisi pour les fils.
Pour des différences de température de 100°k avec association métal-métal, on peut
mesurer des tensions allant jusqu’à plusieurs millivolts.
-Les associations de
matériaux ne remplissent pas
ces critères sur une large
plage de température
-Par conséquent, selon
l’application, différentes
associations de matériaux
sont utilisées et la pratique a
révélé leurs l’efficacité
-Les TC K et J sont
fréquemment utilisés
Les conducteurs des câbles de
compensation sont fabriqués à partit de
matériaux de substitution bon marché
qui ne sont pas identiques a ceux du TC
correspondant , mais qui, sur une plage
de température limitée, possèdent les
mêmes propriétés du thermoélectrique
que ceux des conducteurs thermiques
Ce tableau montres des exemples d’erreurs de mesure
pouvant être dues à des confusions accidentelles de TC,
câbles ou polarité
Thermistance CTN
Le transmetteur monté en tête est utilisé la ou le point de mesure est peu affecté par les charges de température
et de vibrations, il est le plus rentable qui convertit le signal du capteur sensible en un signal de mesure stable à
proximité immédiate du capteur.
Transmetteur de terrain en cas ou le point de mesure est soumis a des fortes vibrations et fortes températures.
Le Monté sur rail: installé loin du point de mesure ce qui évite les fortes températures/ vibrations.
Si la pointe du mesure du thermocouple est mise à la
masse, il peut se créer une boucle de masse;
Un courant supplémentaire circule ce qui induit a une
perte de tension dans le circuit de mesure.

Ce problème peut être résolu avec un transmetteur a


isolation galvanique.

Cette séparation interrompt la boucle de masse et


empêche la circulation d’un courant d’interférence
Définitions
Définition de la pression
Un corps liquide ou gazeux enfermé dans un
récipient, qu'il remplit entièrement, exerce
sur toutes les parois de celui-ci une force
dite de pression. La pression est une
grandeur dérivée du système international.
Elle est définie comme le quotient d’une
force par une surface.

Ce quotient est indépendant de


l'orientation de la surface. La pression
s’exerce perpendiculairement à la
surface considérée.
Les différentes unités de pression
La relation p = dF/ds définit, à la fois, la pression et l'unité de pression en
tant qu'unité dérivée. Cette unité, le pascal (Pa), correspond dans le
Système International (S.I.) à une pression uniforme exerçant sur une
surface de un mètre carré, une force totale de un newton. La pression d'un
pascal étant relativement faible on utilise de préférence pour la mesure des
pressions dans l'industrie son multiple le bar valant 105 pascals.
pascal (Pa) bar (b) atmosphère

(1 pascal )1 1 10-5 9,869 10-6

(1 bar )2 105 1 0,987167

(1 kgf/cm2 )3 98039 0,9803 0,968

(1 atmosphère )4 101 325 1,0133 1

(1 cm d'eau )5 98,04 980 10-6 968 10-6

(1 mm de Hg )6 133 1,333 10-3 1,316 10-3

(1 mb )7 102 10-3 987 10-6

(1 inch Hg )8 3,386 103 33,86 10-3 33,42 10-3

(1 psi )9 6892 68,9 10-3 68 10-3

(1 torr )10 133 1,33 10-3 1,316 10-3

1] Unité S.I.
[2] La pression d'un pascal étant relativement faible on utilise de préférence pour la mesure des pressions dans l'industrie

son multiple le bar valant 105 pascals.


[3] Ancienne unité pratique dont l’usage est à éviter.
[4] Pression atmosphérique normale (76cm de mercure à 0°C dans un champ de pesanteur d’intensité g = 9.8066 m/s2).
[5] 1 gramme par cm2.
[6] Pour une densité de mercure de 13,59593.
[7] Unité de pression barométrique (millibar).
[8] Pouce de mercure.
[9] Unité C.G.S.
[10] Dans le domaine du vide on désigne 1mmHg comme une unité spécifique le Torr.
Définition des pressions
La pression absolue : C’est la pression réelle, dont on tient compte dans les
calculs sur les gaz.
La pression atmosphérique ou pression barométrique : La pression
atmosphérique moyenne au niveau de la mer, à 15°C, est d’environ 1013
mbar. Elle peut varier, de ± 25 mbar, avec la pluie ou le beau temps. Elle
est fonction de l’altitude (hydrostatique).
La pression relative : C’est la différence de pression par rapport à la
pression atmosphérique. Elle est le plus souvent utilisée, car la plupart des
capteurs, sont soumis à la pression atmosphérique. Pour mesurer une
pression absolu, il faut faire un vide poussé dans une chambre dite de
référence.
Pression différentielle : C’est une différence entre deux pression, dont l’une
sert de référence. Une pression différentielle peut prendre une valeur
négative.
Le vide : Il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il ne
peut être atteint, ni dépassé. Quand on s’en approche, on parle alors de
vide poussé.
Pression de service ou pression dans la conduite : C’est la force par unité
de surface exercée sur une surface par un fluide s’´ecoulant parallèlement
à la paroi d’une conduite.
Pression pour les fluides (liquide et gaz)
Les fluides sont également soumis à la force de pesanteur. C'est pourquoi par exemple,
dans le cas d'une colonne liquide, contenue dans un tube ouvert, placé verticalement, la
pression en un point M, à la distance h de la surface libre, est égale à la pression
atmosphérique po augmentée du poids de la colonne s’exerçant sur l'unité de surface.
De même, pour un fluide soumis à une accélération quelconque, il y a lieu de tenir
compte de l'influence de la force d'inertie sur la pression.
Pression hydrostatique
À l’intérieur d’une colonne de fluide se crée une pression due au poids de la
masse de fluide sur la surface considérée. Cette pression est :

Pour chacun des trois récipients, la pression au fond de ceux-ci est identique :
P1 = P2 = P3 = P4 = r•g•h + Pa
Expérience du tonneau de Pascal :

À partir d’une certaine hauteur h, le tonneau éclate, car la pression exercée par le liquide est
supérieure à la force de cohésion du tonneau.
Pression due à des forces extérieures

Si la force F agit sur un fluide enfermé, il en résulte une pression Po = F/S. Si l’on néglige
la pression hydrostatique, la pression est la même dans tout le liquide.

Pression hydrodynamique
Un fluide se déplaçant crée une pression supplémentaire P :

avec V la vitesse de déplacement du fluide. La pression totale est la somme de la pression


hydrostatique, de la pression due aux forces extérieures et de la pression hydrodynamique. Celle-ci a
la même valeur en tous points pour un fluide en mouvement horizontal (incompressible de viscosité
négligeable), c’est le théorème de Bernouilli.
Manomètres hydrostatiques
Définition de la fonction remplie

La sensibilité de l’appareil est d’autant plus importante de r est faible.

Manomètre à tube en U

Sensibilité :
On peut augmenter la lisibilité en utilisant un tube en U de sections inégales

Mesure de la pression atmosphérique


Baromètre de Torricelli : C’est un tube en verre d’environ 90 cm de longueur, rempli de
mercure, clos à une extrémité :

Pour une pression atmosphérique de 1013 mbars, h = 0,7993 m.


Problème de la capillarité
Définition
Dans les tubes en U de faible section (< 5 mm), contenant un liquide manométrique, il existe d’une
part, des forces de cohésion entre les molécules du liquide, et d’autre part, des forces d’adhésion entre
les molécules du liquide et celle du tube.
•Premier cas : Si les forces d’adhésion sont supérieures aux forces de cohésion, on dit que le liquide
mouille les parois du tube. Exemple : eau + verre, le ménisque ainsi formé est concave.
•Deuxième cas : Par contre, les forces de cohésion sont supérieures aux forces d’adhésion, le liquide
ne mouille pas les parois du tube. Exemple : mercure + verre, le ménisque formé est convexe.

Cas de liquides manométriques


Ascension capillaire : Un tube de verre de faible diamètre (< 1 mm) est plongé dans un liquide
mouillant.

CONSTATATIONS :
•Le niveau du liquide dans le tube est supérieur au niveau de la surface libre du récipient.
•Le ménisque concave dans ce cas est tangent à la paroi du tube.
L’ascension capillaire est due aux tensions superficielles appliquées aux divers points du contour du
ménisque. La résultante F de ces tensions équilibre le poids P du liquide soulevé : F = 2¼RA avec : A =
tension superficielle en N/m R = rayon du tube en mètre. Le poids du liquide soulevé vaut : P =
¼R2rhg. A l’équilibre, P = F, donc :
Dépression capillaire : L’expérience est identique à la précédente, mais en utilisant un liquide non
mouillant (mercure).

•Le niveau du liquide s’abaisse dans le tube au-dessous du niveau de la surface libre du récipient.
•Le ménisque convexe dans ce cas est non tangent à la paroi et forme un angle a avec celle-ci.
Dans ce cas, les forces de tension superficielle tirent vers le bas un certain poids du liquide. La
résultante F de ces tensions équilibre le poids P du liquide soulevé : F = 2¼RA cos . Le poids du
liquide soulevé vaut : P = ¼R2rhg. A l’équilibre, P = F, donc :

Loi de Jurin : L’ascension et la dépression capillaire sont :


•Proportionnelles à la tension superficielle du liquide.
•Inversement proportionnelles à la masse volumique de ce liquide.
•Inversement proportionnelles au diamètre du tube capillaire utilisé.
Avantages et inconvénient des manomètres à tubes
Les manomètres à colonne de liquide couvrent un domaine de 0 à 5 105 Pa pour la mesure de pression
de gaz uniquement.

Avantages :
•Bonne précision, on peut dépasser 0,1 %.
•Bonne stabilité.
•Construction simple et peu coûteuse.

Inconvénients :
•Encombrant et fragile.
•Ils sont sensibles à la température et aux vibrations.
•Les tubes doivent être parfaitement calibrés.
•Les liquides visqueux, malpropres, les tubes gras, sont des causes d’erreurs.
•Ces appareils ne traduisent pas la pression mesurée en un signal analogique exploitable en régulation
industrielle.

Domaine d’emploi
•Mesure des pressions absolues, relatives ou différentielles jusqu’à un à deux bars.
•Pratiquement la colonne de liquide ne peut dépasser deux mètres.
•Réservé plutôt pour des usages en laboratoire ou comme appareils étalons.
•Manomètres à déformation de solide
Le manomètre à tube de Bourdon
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour la mesure de pressions positives ou
négatives de fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci ne soient ni hautement
visqueux ni cristallisant. Les étendues de mesure s'étalent sur toutes les plages selon DIN
de 0... 0,6 bar à 0. . . 4000 bars. La forme du tube dépend de l'étendue de mesure. Pour
les étendues jusqu'à 0... 40 bars inclus on utilise normalement la forme en arc et à partir
de 0... 60 bars la forme hélicoïdale. Les appareils sont fabriqués avec le raccordement
vertical ou arrière. Il est conseillé de ne les utiliser qu’entre le premier quart et le dernier
quart de l’échelle à cause de l’hystérésis. Il convient également de les protéger contre les
risques de surpression ou de dépassement d’échelle. Le tube de Bourdon ne permet pas
de mesurer les phénomènes rapides et évolutifs de pression. L’incertitude de mesure varie
de 0,02 à 0,2 % pour le domaine de mesure de 0 à 3 108 Pa.
Avantages et inconvénients

Avantages :
•précision,
•domaine d’emploi.

Inconvénients :
•prix,
•Complexité.
Manomètre à membrane
Fonctionnement

Utilisation
Les manomètres pour pression absolue sont utilisés pour la mesure de pression sans subir les variations de la
pression atmosphérique environnante.
Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les plages selon DIN de 0...10 mbar à 0...100 bar absolue.
Utilisation

Les manomètres à membrane sont utilisés principalement pour la mesure de faibles pressions positives
ou négatives de fluides gazeux ou liquides. Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les
plages selon DIN de 0...16 mbars à 0... 40 bars.

Les membranes de ces manomètres sont très minces et ondulées. De par leur forme, ils sont moins
sensibles aux vibrations que les manomètres à tube et sont plus faciles à protéger contre les
surcharges et les fluides agressifs. Pour l'utilisation avec des fluides

hautement visqueux ou cristallisants il est possible de les équiper de brides ouvertes. Les appareils
sont fabriqués avec un montage de membrane horizontal (à angle droit par rapport au cadran) ou
vertical (parallèle par rapport au cadran). Etant donné qu'il n'y a pas

de différence fondamentale de fonctionnement, la description suivante concerne l'exécution la plus


courante, avec la membrane

horizontale.
Manomètre de pression absolu
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres pour pression absolue sont utilisés pour la mesure de
pression sans subir les variations de la pression atmosphérique
environnante.
Les étendues de mesure possibles s'étalent sur toutes les plages selon DIN
de 0...10 mbar à 0...100 bar absolue.
Manomètre à capsule
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres à capsule sont utilisés pour la mesure de faibles et très faibles
pressions positives ou négatives, spécialement pour des fluides gazeux. Il y a
certaines restrictions pour la mesure de liquides. Les étendues de mesure possibles
s'étalent sur toutes les plages selon DIN de 0... 2,5 mbar à 0. . . 600 mbar. Les
organes moteur à capsule sont une forme spéciale de membrane.
Ils comportent deux membranes ondulées concentriquement, assemblées de façon
étanche en une capsule. Pour les étendues de mesure très basses il est possible
d'assembler plusieurs capsules pour en faire un genre de soufflet. Pour les appareils
type de profil on utilise un soufflet conventionnel. Les appareils sont fabriqués soit
avec la capsule montée verticalement (parallèle au cadran), soit horizontalement
(perpendiculaire au cadran). Le raccordement se fait en dessous ou à l'arrière.
Manomètres pour pression différentielle
Fonctionnement
Utilisation
Les manomètres pour pression différentielle sont utilisés pour
mesurer la différence de pression de deux pressions individuelles.
Ils sont construits avec toutes les formes d'organe moteur tels
qu'ils sont utilisés dans les manomètres pour pression relative.
Les plus courants sont les tubes de Bourdon, les membranes et
les capsules.
Les procédés de conversion
1.Conversion par variation de résistance Principe de fonctionnement : La piste
résistive est placée sur la partie fixe du
Avantages : capteur et le mouvement mécanique à
mesurer est accouplé à un curseur qui
•Signal de sortie élevé ; se déplace sur celle-ci. Ainsi, la
résistance entre un point fixe et la
•Utilisable sans conditionneur ; partie mobile du potentiomètre est
•Possibilité d’adapter à une variation non linéaire. fonction de la position à mesurer.
L'élément sensible est constitué d'un
support sur lequel et déposé une pâte
Inconvénients : résistive qui incorpore un liant plastique
et du carbone (cas des capteurs à piste
•Durée de vie ; résistive) ou un bobinage résistif (cas
des capteurs à fil résistif). L'élément
•Sensibilité aux vibrations. sensible ainsi obtenu peut être
rapporté.
2.Jauges d’extensiométrie
Des jauges de contraintes sont collées sur le corps d’épreuve. Elles sont montées sur
un pont de Wheatstone, par deux, ce qui permet une compensation des grandeurs
d’influences.
Avantages :
•Précision ;
•Peut sensible aux vibrations.

inconvénients :
•Faiblesse du signal de sortie ;
•Fluage des colles
3. Jauges piézo-résistives
•Présentation
On remplace le corps d’épreuve par une jauge piézo-résistive (Semi-conducteur).
Le signal obtenu avec les jauges extensiométriques diffusées à couches minces ne
dépasse guère une vingtaine de millivolts pour l'étendue de mesure nominale d'un
capteur. Il peut être décuplé avec des jauges à piézorésistances diffusées dans un
substrat de silicium, ce dernier étant utilisé directement pour la constitution du corps
d'épreuve, membrane ou barreau dynamométrique, par exemple. Le silicium a été choisi
en raison de la parfaite élasticité de ses mono-cristaux assurant une hystérésis
négligeable et, aussi, à cause de ses propriétés semi-conductrices et piézorésistantes
permettant la réalisation in situ, par diffusion "planar" d'un ensemble de jauges pouvant
former un pont. Le substrat cristallin assurant la conversion de la pression appliquée en
contraintes internes est du type N. Les impuretés du type P sont diffusées dans les zones
dont l'orientation par rapport aux axes cristallins assure une bonne sensibilité par la
combinaison des contraintes développées par la déformation du substrat.
Les jauges sont implantées de manière à ce que les variations de résistance en fonction
des contraintes internes restent égales et de signe oppose pour les deux paires de
jauges. Par exemple pour une implantation de quatre jauges :
R1 = - R2 = R3 = - R4 = R
La tension vm aux bornes de la diagonale de mesure d'un pont alimenté à courant
constant I est :
vm = I/4 . (R1 - R2 + R3 - R4) = I . R
La variation relative de résistance en fonction de la contrainte  ayant pour expression :
R/R0 =  . 
ou  est le coefficient de piézorésistivité du cristal (4.10-10 m2/N par exemple) la
tension de mesure peut encore s'écrire :
vm =  . I . R 0 . 
La sensibilité peut varier de 0,1 à 3 mV/mbar, pour les basses pressions, suivant la
géométrie de la membrane et l'intensité I, et de 0,2 à 12,5 mv/bar pour des pressions
allant de quelques centaines de millibars à quelques centaines de bars. Pratiquement
cela correspond à un signal de 100 à 300 mV pour l'étendue de mesure.

Utilisables entre –40°C et +125°C les capteurs à jauges diffusées peuvent être
compensés en température par un choix convenable du taux de dopage en impuretés
,du moins dans des limites définies,-20°C +80°C par exemple. On peut également
compenser les variations thermiques des résistances des jauges en introduisant dans le
conditionneur un dispositif de correction commandé grâce à une sonde de température
JT diffusée à cette fin dans la membrane en plus des jauges.
•Caractéristiques métrologiques. ordres de grandeur.

Linéarité et hystérésis : ± 0,2 à ± 2 % de l'étendue de mesure (E.M.)


Résolution : bien meilleure que 0,1 % de E.M.
Précision : 0,1 à 0,5 % de E.M.
Rapidité : fréquence propre de 50 kHz à 1 MHz selon le
diamètre et l'épaisseur de la membrane
Signal de sortie : 50 à 100 mV

•Avantages et inconvénients

Avantages :
•très faibles dimensions
•masse quasi nulle : possibilité de réaliser des membranes de diamètre de l'ordre
du millimètre;
•insensibilité aux vibrations et chocs

Inconvénient :
sensibilité à la température qui est limitée à 150'C
4.Jauges à fils tendus
La longueur bc + ca est constante. La pression diminue ac et augmente bc. Cela se
schématise de la façon suivante :

Avantages :
•Bonne fidélité ;
•Faible dérive.

inconvénients :
•sensible aux chocs
5. Conversion par variation de capacité

Variation de d’épaisseur

La différence de pression entraîne la variation de l’épaisseur entre les conducteurs,


d’où une variation de la capacité de la cellule.
Variation différentielle de capacité

Les pressions P1 et P2 sont


transmises par l’intermédiaire
d’une huile de silicone à la
membrane déformable, ce qui
entraîne une variation de la
capacité entre les armatures
et la membrane déformable.
Avantages et inconvénients
Avantages :
•Faible masse ;
•Peu sensible aux accélérations.

Inconvénients :

•Sensibilité à la température (sauf montage différentiel) ;


•Sortie haute impédance

6.Conversion par variation d’inductance

Avantages et inconvénients
Avantages :
•Faible hystérésis ;
•Très bonne résolution ;
•Signal de sortie élevé.
Inconvénients :
•sensible aux chocs et aux vibrations.
7. Conversion par effet piézo-électrique

Présentation
Les structures piézo-électriques utilisées comme corps d’épreuve
assurent directement la transformation de la contrainte, produite par
l’application d’une force F, en une charge électrique Q.

Des structures piézo-électriques tubulaires ont été développées sous


forme de câble coaxial blindé. Elles permettent la mesure de faibles
variations de pressions en milieu haute pression ou pour le contrôle de
trafic.
Avantages et inconvénients
Avantages :
•Excellente réponse en fréquence ;
•Miniaturisation.
Inconvénients :
•Sensibilité à la température ;
•Nécessite un câble de liaison de faible bruit.
5. Les capteurs à balance de force ou équilibre de forces
1. Présentation
Dans les capteurs de pression à
équilibre de force, comme dans une
balance, le système contrebalance
les effets des forces de pression
pour rester dans une position
d’équilibre. L’intensité de la
réaction du système est
proportionnelle aux effets des
forces de pression. Dans le cas de
la balance, la masse M à l’équilibre
est égal à la masse à déterminer.
On peut schématiser le
fonctionnement des balances à
équilibre de force par le schéma
blocs suivant :
Le capteur, ainsi que le système peuvent ne pas être linéaire. En effet, à
l’équilibre la position est identique quelle que soit la valeur des forces de
pression (l’erreur étant négligeable). On peut donc écrire :

M=F/A

Avantages et inconvénients
Avantages :
Déformation du corps d’épreuve limitée, ce qui entraîne un
faible phénomène d’hystérésis ;
Très bonne linéarité.
inconvénients :
Prix ;
Encombrement.
6.Mesure de la pression du vide
Présentation
On désigne sous le terme de jauges à vide, les capteurs destinés à la
mesure de la pression d’un gaz lorsque celle-ci est inférieure à la pression
atmosphérique. Dans le domaine des basses et très basses pressions la
grandeur intéressante est la densité de molécules dans le gaz considéré
comme homogène et non plus la pression exercée par le gaz.
Différents domaines du vide
On définit plusieurs domaines de vide :

Les différents types de jauges à vide


On peut classer les jauges à vide en trois groupes principaux :
Les jauges à effet mécanique,
Les jauges à effet thermique,
Les jauges utilisant une caractéristique électrique du gaz.
Le premier groupe comprend les jauges comportant un corps d’épreuve
qui se déforme sous l’effet d’une pression différentielle. (exemple : le tube
de Bourdon) Le deuxième groupe comprend les jauges ayants pour corps
d’épreuve un élément chauffé dont la température d’équilibre dépend de la
pression environnante. Le mesurande secondaire est alors la température.
Dans le troisième groupe de jauges, la mesure porte directement sur le
gaz ; les molécules sont dénombrées à partir du comptage du nombre
d’ions qu’elles sont susceptibles de fournir sous la forme d’un courant
électrique.
L’assignation d’une valeur à une grandeur physique ou chimique est une
opération de mesure, la grandeur objet de la mesure étant appelée le
mesurande.
7-Transmetteurs de pression
Fonction
Le transmetteur de pression peut fournir différents types d’information :
Une pression relative ;
Une pression absolue ;
Une pression différentielle image d’un débit ou d’un niveau.
Canalisations
Lorsqu'elles sont connues, les propriétés corrosives du produit à mesurer
doivent être prises en compte lors du choix du matériau de composition
des canalisations. La dégradation de canalisations incompatibles avec le
produit qui y circule risque de perturber le procédé et de provoquer des
blessures graves au personnel. Vérifier que les sections humides du réseau
de canalisations sont pleines.
Surcharge
Lors de la mise sous pression, éviter les surcharges et en particulier les
coups de bélier. Le dépassement de cette pression est susceptible
d'endommager le transmetteur et de provoquer des blessures graves au
personnel. La plaque d'identification indique la pression maximale
admissible
la pression différentielle à mesurer est
appliquée à travers une paire de membranes
métalliques soudées aux faces opposées
d’une capsule;
l’espace séparant les deux membranes est
rempli de liquide. La force qui est exercée sur
la membrane par la pression différentielle est
transmise par un levier rigide passant à
travers une membrane d’étanchéité
métallique. Cette force est contrecarrée par
une force d’équilibrage développée par un
soufflet pneumatique.
Le déséquilibre entre la force de la capsule et
celle du soufflet pneumatique est détecté par
un système buse-palette pneumatique. Un
simple servomécanisme pneumatique
réagissant à la pression de la buse rétablit
l’équilibre. Il en résulte que la pression
pneumatique est maintenue exactement
proportionnelle à la pression différentielle et
sert de signal de sortie ; un signal plus ou
moins standardisé a une valeur de 3 à 15 psi.
Transmetteur pneumatique.
Montages
Mesures de débits de liquides
Monter le transmetteur à coté ou au-dessous des prises
d’impulsion.
Toutes les canalisations horizontales doivent présenter une
pente descendante.
Le transmetteur doit être entièrement purgé d’air afin d’éviter
les erreurs de mesure.
Tous les robinets d’isolement des raccords de pression, doivent
être dans une position proche de l’horizontale.

Effectuer les branchements de pression sur le coté de la bride


dans le débit horizontal.
Mesures de débits de gaz
Monter le transmetteur à coté ou au-dessus des prises d’impulsion.
Toutes les canalisations horizontales doivent présenter une pente montante.

Effectuer les branchements de pression sur le coté de la bride dans le débit


horizontal.
Mesures de débits de vapeurs
Monter le transmetteur au-dessous des prises d’impulsion.
Toutes les canalisations horizontales doivent présenter une pente
descendante.
Le transmetteur doit être entièrement purgé d’air afin d’éviter les erreurs de
mesure.
Tous les robinets d’isolement des raccords de pression doivent être dans une
position proche de la verticale.
Ne pas purger les prises d’impulsion à travers le transmetteur.
Rincer les canalisations après avoir fermé les robinets supérieurs.

Remplir les canalisations d’eau avant de reprendre les mesures.


Le débit
Le débit, c'est la quantité de fluide qui s'écoule ou qui est fournie par
unité de temps.
Exemple : Le débit d'un cours d'eau, d'une pompe...
Il existe deux types de débits, le débit massique et le débit volumique.
Le débit massique (Qm) et le débit volumique (Qv) sont liés par la
relation :

Régime laminaire et régime turbulent


La Viscosité : C'est la résistance d'un fluide à son écoulement uniforme et
sans turbulence. En fonction de la viscosité du fluide, la répartition de la
vitesse du fluide n'est pas la même sur toute la surface.

Influence de la viscosité sur la vitesse du fluide


Le régime laminaire d'un fluide s'effectue par glissement des couches de fluide les
unes sur les autres sans échange de particules entre elles, par opposition au régime
turbulent.

Ecoulement laminaire ou turbulent

Dans le cas d'un écoulement incompressible et isotherme, le nombre de Reynolds


suffit pour déterminer le type d'écoulement :

Avec : V vitesse du fluide, D diamètre de la canalisation et &nu la viscosité


cinématique du fluide.
Rappel : La viscosité cinématique est égale à la viscosité dynamique divisée par la
masse volumique.
Un écoulement est turbulent pour Re > 2 200. Dans le cas contraire, l'écoulement
est laminaire
La vitesse
Dans le cas d'un écoulement laminaire , on peut déterminer le débit d'un fluide à partir de sa
vitesse :

Avec Q le débit du fluide, V la vitesse du fluide et S la section de la canalisation.

Les Débitmètres volumiques


1- Présentation
Pour un écoulement laminaire, la connaissance de la vitesse du fluide et
de la section de la canalisation suffit pour déterminer le débit du fluide.
Lors de la mise en place de ces capteurs, on s'attachera à les placer dans
des parties droites de canalisation et à distance respectable (en général
plusieurs fois le diamètre de la canalisation) de dispositif générant des
pertes de charges importantes (coude, restriction, vannes, etc...).

Débitmètre à tube de Pitot

Tube de Pitot
Dans un tube de Pitot , la mesure des pressions statique et totale permet de connaître la vitesse
du fluide.
Les tubes de Pitot
Le mesure de vitesse d‘écoulement d'un fluide peut être faite en
mesurant la pression dynamique. La pression dynamique est la
différence entre la pression totale et la pression statique.

Le tube de Pitot fait la mesure de la vitesse en appliquant ces deux


pressions a un capteur de pression différentielle.
La pression totale étant la somme de la pression statique et la
pression dynamique :

Donc, la différence entre les deux est :

ce qui permet d'obtenir la vitesse v du vide en fonction de la


différence de pression p :

Cette technique de mesure est utilisee en aeronautique pour mesurer


la vitesse relative d'un avion par rapport a l'air.

Cette approche inventée par Henri Pitot en 1732 exige une longueur
de conduite rectiligne de 10D en amont et 5D en aval.
Les tuyères
Une autre façon de mesurer le débit est l'utilisation de la tuyère qui est
une alternative intéressante au venturi, car beaucoup moins encombrant

Débitmètre à tuyère

La perte de charge est de seulement 5 % dans une tuyère et le nombre


de Reynolds requis est de 50000 ou plus. Il fonctionne aussi avec des
liquides ayant des matières en suspension.
Débitmètres à organe déprimogène
Présentation
Un resserrement de la conduite ou un changement de direction créent entre
amont et aval une différence de pression &Delta P liée au débit par une relation
de la forme :

Avec rho la masse volumique du fluide et k une constante fonction de


l'organe.
Cette équation est vérifiée dans une certaine gamme du nombre de
Reynolds.
Les principaux organes déprimogènes sont :

Les différents
organes
déprimogène

Le diaphragme est l'organe déprimogène le plus utilisé.


Les venturis
Le venturi est un autre type d'organe deprimogene disponible. Le venturi
fait en sorte de diminuer progressivement de diamètre de celui de la conduite (D) a celui de la
restriction (d). Cela permet une transition moins brusque pour le liquide, ce qui réduira les
pertes de charge générées par ce débitmètre par rapport a la plaque orifice.

Débitmètre à venturi
Le convergent avant la restriction est d'un angle de 21. Apres la restriction, on ré-augmente
progressivement le diamètre pour revenir au diamètre de la conduite. Le divergeant est
généralement d'un angle variant de 7 a 15. Le présence du convergeant et du divergeant fait en
sorte qu'un venturi est une pièce d‘équipement encombrante. Parfois, le divergeant est tronquée
pour réduire l'encombrement.
Comme la variation du diamètre est très progressive, le liquide peut contenir des particules en
suspensions.
La prise haute pression est située a un distance de 0:5D en amont du convergent et la prise
basse pression est située au milieu de la restriction qui a une longueur égale a son diamètre d.
Ce capteur exige un liquide d'une bonne turbulence, car il faut que Re supérieur ou égale à
150000. Il faut prévoir une perte de charge maximale de 15 % avec ce capteur.
Ce débitmètre est autonettoyant et permet le transport d'un uide ayant des
matières en suspension.
Les plaques orifices
Le plus simple des organes deprimogenes est la plaque orifice. Cela consiste
simplement en un plaque percée d'un trou qui est insère entre deux sections
de conduites.
Il existe diverses variantes de la plaque
orifices selon la nature du liquide
transportée.
Cette technique exige que le liquide
transporte soit propre pour éviter
l'accumulation de matière en amont en en
aval de la plaque orifice, changeant ainsi ses
caractéristiques.
La chute de pression p est mesurée en
installant un capteur de pression
differentielle. Il existe plusieurs
configurations pour l'emplacement des
connections des prises de pression sur la
conduite :
Prises dans les coins des brides ;
Prises a 0.5 D/0.5 D;
Prises a 0.5 D/8 D.

Les différentes façons de mesurer la chute de pression


Les pertes de charges d'un débitmètre a plaque orifice sont très élevées
et peuvent aller jusqu'a 70 %. Ainsi, on recommande de ne pas choisir une
plaque dont le diamètre soit moins de 20 % du diamètre de la conduite.
Donc le beta devrait être entre 0.2 et 0.7.

Le nombre de Reynolds requis est de 15000 ou plus. En fait, si la conduite


est d'un diamètre inferieur a 0.1 m et que le beta est inferieur a 0.5 on
recommande Re > 15000, sinon il faut que Re > 45000.
Il faut prévoir une longueur de conduite rectiligne (et horizontale) de 10D
a 50D en amont et de 10D en aval. Le recours a un amortisseur de
turbulence peut permettre de réduire la longueur requise.
Le fluide ne doit pas avoir de matières en suspension. Le risque est que
ces matières en suspension se déposent en amont et en aval de la plaque et
modifient les caractéristiques du débitmètre.
La précision de ce capteur est celle des capteurs de pression, soit 0.2
% de l‘étendue de mesure.
Montage du transmetteur de pression différentielle
Pour mesurer le débit à l'aide d'un organe déprimogène, on utilise un transmetteur de pression
différentielle (voir montage).

En réglant le transmetteur de pression conformément au tableau , on réalise alors les relations entre
les grandeurs physiques représentées sur la figure suivante.

entre les grandeurs physiques d'une mesure de débit par


organe déprimogène

Exemple de réglage d'un transmetteur de pression intelligent


Les rota mètres
Un rota mètre est constitue d'un flotteur localise dans une colonne en verre
graduée. En l'absence de débit, le flotteur coule au fond de la colonne de
verre.
La force de gravite agissant sur le flotteur excède la force d'Archimède.

Débitmètre à ludion
En présence d'un débit, une nouvelle force se manifeste, la force de trainée.
Cette force de trainée agissant dans le même sens que la force d'Archimède elle
réduit la masse apparente et amène le flotteur a monter.
La colonne de verre étant légèrement conique, le flotteur en montant obstrue de
moins en moins l‘écoulement puisque le liquide peut le contourner
plus facilement. Cela réduit la force de trainée et la masse apparente du
flotteur augmente. Lorsque la force de gravite est équilibrée par la force
d'Archimède et la trainée, le flotteur occupe une position d‘équilibre vis-avis la
graduation correspondant au débit.
La relation entre le débit Q et la surface A, qui est la surface entre la parois
intérieure de la colonne et le flotteur, est exprimée par l‘équation suivante :

avec Af la surface du flotteur face au débit, Vf le volume du flotteur, pf la


masse volumique du flotteur, la masse volumique du liquide et g l'accéleration de la pesanteur
(de 9.81 m/s2).

Dans cette équation apparait la masse volumique du fluide, ce qui


implique qu'un rota mètre est gradue pour un liquide ayant une
masse volumique.
. Si le liquide voit sa masse volumique changer, il y aura une erreur
de mesure avec le rota mètre.

Principe de fonctionnement du rotametre


Caractéristiques métrologiques
La gamme de mesure va :
•de 0,5 litre/h à 200 000 litres/h pour les gaz ;
•de 0,2 litre/h à 20 000 litres/h pour les liquides.
La précision est de 3 à 10 % de l'étendue de la mesure. La température du fluide peut
approcher 400 °C sous 25 bars. Le rotamètre introduit des pertes de charge.

Débitmètre à coupelle, à hélice ou à turbine

Présentation
Ce type d'anémomètre, désigné aussi comme moulinet,
comprend un corps d'épreuve formé d'un ensemble de
coupelle ou d'une hélice qui est mise en rotation par le
fluide en mouvement. La vitesse de rotation
est mesurée par un dispositif tachymètrique.
Montage de mesure Débitmètre à turbine
On utilise les capteurs classiques de vitesse de rotation :
La dynamo-tachymètrique ;
Le capteur optique ;
Le capteur inductif.
La dynamo-tachymètrique :
C'est une machine à courant continu qui fournit une tension proportionnelle à la vitesse de rotation de
son rotor. L'inconvénient de ce type de mesure est que la dynamo-tachymètrique diminue la sensibilité de
notre capteur.
Le capteur optique et le capteur inductif :
On transforme la vitesse de rotation en une suite d'impulsions électriques dont la fréquence est
proportionnelle à cette vitesse. On utilise un procédé optique ou inductif.
Domaine d'utilisation
Des précisions de l'ordre de 1 % peuvent être atteintes. Cependant, la réponse peut être faussée par de
fortes turbulences et par des variations de vitesses importantes. Leur domaine d'utilisation est de 0,1 à 30
m/s pour les gaz et de 0,05 à 10 m/s pour les liquides.
Débitmètre à palette
Présentation
Une palette est soumise à la force aèro ou hydrodynamique
de l'écoulement, à son poids, et éventuellement à l'action d'un
ressort de rappel . La position d'équilibre est mesurée à l'aide
d'un montage potentiomètrique. L'intérêt de ce type de
débitmètre est sa simplicité. Il entraîne des pertes de charges.

Débitmètre ionique
Présentation Débitmètre à palette
Trois fils sont placés perpendiculairement au déplacement du fluide. Le fils
central est placé à un potentiel élevé, les deux autres sont reliés à la masse.
Ce champs électrique crée une ionisation du fluide, et deux courants
électriques I1 et I2, du fils central à chacun des autres fils. Si la vitesse du
fluide est nulle, les courants I1 et I2 sont identiques. Si le fluide est en
mouvement, à la vitesse V, le système devient asymétrique. La différence des
intensités I2-I1 est proportionnelle à V, alors que la somme I1+I2 est
sensiblement constante.
Domaine d'utilisation
Ce type d'anémomètre est bien adapté aux vitesses faibles (0 - 10 m/s). U est
de l'ordre de 6 kV et les courants sont voisins de 1,5 mA. Ce type de capteur
permet la mesure du sens de l'écoulement.
Débitmètres ultrasoniques
Les ultrasons peuvent être utilises pour la mesure de débit. Deux
approches sont disponibles :
1- Débitmètre a temps de parcours ;
2- Débitmètre a effet Doppler.
Le choix entre ces deux approches sera fait en fonction du fluide
transporté. Si le fluide est propre, sans particules en suspension et
sans bulles, le débitmètre a temps de parcours doit être choisi.
Si le fluide contient une bonne proportion de particules en suspension
ou de bulles, on utilisera le débitmètre a effet Doppler.
À temps de parcours
Le principe de ce debitmetre est relativement simple . Deux
sources ultrasoniques emettent l'une en direction amont, l'autre en
direction aval. Deux recepteurs recoivent le signal ultrasonique de la
source correspondante.
Le signal ultrasonique oriente vers l'amont sera ralenti en raison du uide
porteur qui circule en direction inverse. Le temps de propagation de ce
signal est calcule comme suit :

avec v la vitesse d'ecoulement du fluide ; c, la vitesse du son ; L la


longueur du parcours fait par l'onde ultrasonique et l'angle entre le
parcours des ultrasons et l'axe de la conduite.

Le signal ultrasonique oriente


vers l'aval sera accélère en
raison du fluide
porteur qui circule dans la
même direction. Le temps de
propagation est :
La difference entre ces deux temps de propagation t = t1 - t2 est

que l'on peut approximer a :

ce qui fait que la vitesse d'ecoulement v a peu pres proportionnelle a


la difference des temps de parcours t.
La présence de particules en suspension nuit a la mesure puisqu'elles
bloquent la propagation du signal ultrasonique qui ne se rend pas au
detecteur.
Avantages:
• Echelle linéaire et réponse instantanée ;
• Rangeabilité élevée 20 :1 ou plus ;
• Debits de 0.03 a 30 m/s ;
• Précision de l'ordre de 1 % EM.
• Mesure dans des conduits de 3 a 5000 mm;
• Mesure dans les deux sens ;
Inconvénients:
•Sensible a la temperature, la viscosite, la densite du liquide
(qui change la vitesse du son dans le liquide) ;
• Exige des conduites rectilignes sur 10D en amont et 5D en
aval (avec D le diametre de la conduite) ;
• Frequence de la sonde de 7 Mhz ;
• Impossible de mesurer le debit des gaz ;
• Bulles d'air ou de gaz non tolerees ;
• Pas de matières en suspension.

A effet Doppler
Le principe de ce débitmètre, c'est d'utiliser l'effet Doppler pour mesurer
la vitesse du débit, la même technique que les policiers utilisent pour
mesurer la vitesse des véhicules routiers.
Mais, on ne peut mesurer directement la vitesse du fluide qui transporte
le signal ultrasonique ,Il faut plutôt mesurer la vitesse d'une particule
transportée par le fluide. Donc, cette technique ne peut fonctionner avec un
liquide propre. Il faut obligatoirement des particules en suspension, car
c'est la vitesse de ces particules qui est mesurée. On assume que les
particules se déplacent a la même vitesse que le fluide.
La vitesse v des particules (et du fluide) est proportionnelle a la variation de
fréquence f provoque par l'effet Doppler :

avec k une constante. Cette constante k est calculée comme suit :

avec f0, la frequence des ultrasons emises par le capteur, c la vitesse du


son et l'angle du signal ultrasonique avec l'axe de la conduite.
Si la proportion de particules en suspension est trop elevee, il y a un
risque que la vitesse de ces particules soit trop dierente de celle du
liquide pour que la mesure soit able.
Bilan
Methode destinee aux liquides contenant des bulles ou des matieres en
suspension (entre 2 et 60 % de matiere solide).
Imprecision de l'ordre de 3 % EM.
Débitmètres ultrasoniques
Présentation
Un émetteur ultrasonique émet des trains d'ondes .La mesure du temps
mis par le signal pour parcourir la distance L entre l'emetteur et le
récepteur nous permet de connaître la vitesse du fluide. Le temps mis
par l'onde ultrasonore pour aller de l'émetteur vers le récepteur est :

avec :
•t : temps en s ;
•c : vitesse de propagation du son dans le fluide en m/s ;
•U : vitesse du fluide en m/s ;
•&alpha: angle entre U est la direction définie par le couple émetteur / récepteur.

Caractéristiques métrologiques
L'intérêt de ce dispositif est qu'il est intrusif ; l'ensemble du dispositif est à l'extérieur de
la canalisation. Il est donc insensible à l'agressivité du fluide et n'entraîne aucune perte
de charge. Il permet des mesures de débit compris entre 0,1 m3/h et 105 m3/h, selon le
diamètre de la conduite qui peut être compris entre quelques millimètres et plusieurs
mètres. Ce débitmètre est utilisé par exemple pour mesurer le débits des hydrocarbures.
Il existe des systèmes semblables utilisant l'effet Doppler à partir d'une source lumineuse
(laser) dans les gaz.
Les debitmetres a vortex
Lorsqu'un fluide se deplace et rencontre un obstacle il se produit en aval
des tourbillons. Ce phenomene est bien visible en aval des piliers d'un pont
traversant une riviere ayant un bon debit (en autant que le pilier est dans
l'eau).

Strouhal a montre qu'il existe une relation entre la frequence f de


detachement de ces tourbillons et la vitesse v d'un fluide :
avec St le nombre de Strouhal et d la largeur du corps perturbateur. La fréquence de ces tourbillons
est mesurée en mesurant la variation de pression provoquée par ces tourbillons.
Cette méthode de mesure s'applique aux gaz comme aux liquides. Strouhal a d'ailleurs découvert
la relation fréquence/vitesse lors d'une expérience avec un l tendu dans l'air. La fréquence de
sifflement du l est proportionnelle a la vitesse du vent.
Bilan
• Le capteur est simple et robuste ;
• La précision est de l'ordre de 0.5 % EM;
• Le temps de réponse est tres rapide (de l'ordre du millieme de seconde) ;
• Ce capteur est disponible pour faire des mesures dans des conduites de
5 a 60 cm de diametre ;
• Le nombre de Reynolds requis est dans la plage entre 10000 et 300000,
car c'est la zone ou le nombre de Strouhal est relativement constant
(car il depend de façon non-lineaire avec le nombre de Reynolds) ;
• L'obstacle permettant de generer les fameux tourbillons entraîne une perte
de charge ;
• Le capteur est sensible aux variations de la temperature, de la viscosite
et de la pression ;
• Ce capteur requiert des longueurs rectilignes de 10D en amont et de
5D en aval (D = diametre de la conduite) ;
• La rangeabilite du capteur est excellente de l'ordre de 30 :1.
Débitmètre-masse a effet Coriolis
Un objet en mouvement dans un dans un milieu en rotation sera sujet
a une force inertielle agissant perpendiculairement a son mouvement.
Cette force, nommée "force de Coriolis" est une force fictive au même
titre que la force centrifuge.
Ainsi, pour obtenir une force de Coriolis sur un liquide en mouvement,
il faut déplacer la conduite sur un arc de cercle pour lui donner un
mouvement circulaire.
Comme on ne peut faire tourner la conduite de 360 autour d'un centre
de rotation, car l'installation serait trop compliquee, on fait simplement
osciller
la conduite de quelques fractions de degrés dans un mouvement circulaire.
On donne une certaine forme a la conduite pour amplifier cet effet et le
rendre plus facilement mesurable.
La force de Coriolis subie par une masse m en mouvement a une vitesse v
est calculée par le produit vectoriel de la vitesse de l'oscillation ω et de
cette vitesse :
La mesure de cette force est faite par une mesure de la torsion subie par
une conduite. Dans une conduite en U avec une oscillation du bout du U, la
force de Coriolis d'une branche du U est l'inverse de celle de l'autre branche,
car
Les debitmetres a effet de Coriolis ayant des tubes en B permettent d'augmenter
la longueur du parcours et ainsi d'avoir des torsions plus importantes.

Bilan
• La rangeabilite du capteur est de 20 : 1 ;
• Les etendues de mesure disponibles sont
de 0.1 kg/minute a 3000 kg/minute.
Capteur de débit massique
On place dans un écoulement un fil ou un film porté par effet Joule à une
température supérieure à la température de cet écoulement (fig). Il se
produit alors un échange de chaleur par convection. La température
d'équilibre du fil ou du film est déterminée par la mesure de sa résistance,
elle est fonction de la puissance Joule dissipée, de la vitesse, la température
et la masse volumique du fluide.
Montages de mesures
La résistance est alimentée par un courant constant. La tension mesurée Um
est alors directement proportionnelle à R. La température du fil ne restant
pas constante, ce type de mesure s'applique surtout aux variations lentes de
vitesse de fluide.
La température (et donc la résistance) est maintenue constante à l'aide d'une
contre réaction. La tension Um est alors liée au débit du fluide. L'inertie
thermique intervenant très peu dans ce montage (la température du fil est
constante, principe du capteur à équilibre de forces), le temps de réponse
du système est proche du temps de réponse de l'électronique.
On chauffe une electrode exposée aufluide dont ondésire mesurer le
débit (ou une section de la conduite ). La chaleur est transportée par
le fluide vers un capteur de température localisé en aval
(température
Mesurée T2). Un capteur de température mesure la température du
fluide en amont (température mesuréeT1). La différence de
températureT2−T1 entre les deux capteurs permet de connaitre le
débit massique du fluide. une autre approche utilisée consiste à
chauffer une électrode à une température constante. Le
déplacement du fluide refroidit cette électrode et un asservissement
de température est nécessaire pour maintenir l’électrode à
température constante. Le signal de mesure de débit est alors basé
sur l’intensité du courant y circulant chauffant l’électrode par effet
Joule.
Domaine d'utilisation
Les différents circuits de compensation permettent d'obtenir des bandes
passantes pouvant atteindre 100 kHz. On divise l'utilisation des capteurs
de vitesse à film chaud en deux catégories :
-Les capteurs subsoniques de 0 à 0,8 Ma, soit 280 m/s à 300 K ;
-Les capteurs supersoniques, de 1,1 Ma à 2,2 Ma environ.
Vitesse du son (Ma) :
Dans l'air : 331 m/s à 0 °C ; dans l'eau : 1435 m/s à 8 °C ; dans l'acierÊ:
5000 m/s.

Bilan
• Mesure de débit massique de liquides et de gaz;
• Précision de l’ordre de± 1 % `a± 2 %;
• E.M. de 0.5 gr/m `a 20 000 kg/h;
• Rangeabilité de 20 :1
Débitmètre électromagnétique
Rappel de physique
On considère un conducteur ab se déplaçant dans un champs
magnétique uniforme B . On peut alors écrire :
L'induction magnétique, de l'ordre de 10-3 à 10-2 T, est produite par deux
bobines placées de part et d'autre de la conduite de mesure (fig. electro).
La conduite est en matériaux amagnétique et est revêtue sur sa surface
intérieure d'une couche isolante. Deux électrodes de mesure sont placées
aux extrémités du diamètre perpendiculaire au champs B. Les bobines sont
alimentées par une tension alternative (30 Hz par exemple), afin d'éviter
une polarisation des électrodes.
Montage de mesure
On utilise les montages classique de démodulation, comme par exemple le
redressement mono-alternance.

Caractéristiques métrologiques
Les liquides doivent avoir une conductivité minimale de l'ordre de
quelques S/cm (l'eau potable a une conductivité comprise entre 200 et
1000 ?S/cm), pour que la résistance interne du générateur soit inférieure à
la résistance d'entrée de l'appareillage électronique.
•acides, bases, pâtes, bouillies, pulpes ;
•eau potable, eaux usées, boue de clarification ;
lait, bière, vin, eau minérale, yaourt, melasse.
Étendue de la mesure
L'étendue de mesure est fonction du diamètre de la conduite, la vitesse
d'écoulement pouvant varier de 1 à 10 m/s ; Précision : Classe 1 ;
Constante de temps : De l'ordre de 1 s.
Débitmètre massiques thermiques
Présentation
Deux capteurs de température sont placés aux points A
et B, de part et d'autre d'un élément chauffant . La
différence de température, Tb - Ta est proportionnelle
au débit massique. Le capteur fonctionne correctement
dans un intervalle de débit. Si le débit réel dépasse le
débit maximal, on peut utiliser un circuit dérivateur,
prenant en charge une partie du débit.

Caractéristiques métrologiques
•Précision : Classe 0,5 à 1,5 ;
•Constante de temps : De l'ordre de 2,5 s à 150 s.
•Perte de charge : De l'ordre de 2 Pa.
Introduction
Une mesure fréquemment faite en milieu industriel est la mesure de niveau de matériaux
solides et liquides. Ce chapitre présente les diverses approches utilisées pour mesurer le
niveau ainsi que les calculs nécessaires pour sélectionner le bon équipement.

Lorsqu'un capteur de niveau doit être choisi, on doit prendre en compte plusieurs critères.
Ainsi, il faut savoir si la mesure se fait dans un réservoir étanche ou non. Autre possibilité, la
mesure de niveau peut être faite en plein air, sur un bassin ou un canal. Il faut aussi connaitre
la nature du produit dont il faut mesurer le niveau, a savoir s'il est sous forme solide ou
liquide.
Enfin, il faut savoir si le capteur peut être en contact ou non avec le produit dont on mesure le
niveau.
Les capteurs de niveau peuvent être classifiés selon la méthode de mesure.
Cette mesure peut être visuelle (avec des tubes de verre). Elle peut être aussi hydrostatique,
i.e., basée sur les principes d'Archimède ou encore sur la pression hydrostatique due a la
hauteur de liquide au dessus du capteur.
Certains capteurs de niveau utilisent des principes électriques basés sur des variations
d'impédance comme les sondes de niveau capacitives.
Flotteur
La loi d'Archimède dit que : Tout corps partiellement ou complètement plonge dans un liquide
reçoit, de la part de ce fluide, une poussée verticale, orientée de bas en haut et dont l'intensité
est égale au poids du fluide déplacé. Ce que l'on peut traduire par :

ou FAr est la force d'Archimède ; est la masse volumique du liquide ; g est l'accélération de la
pesanteur, soit 9.81 m/s2 et V le volume de la fraction du corps qui est immerge (ou le volume
de liquide déplacé). C'est ce phénomène que l'on exploite dans les flotteurs.

Le flotteur existe en deux versions :

1) détecteur de niveau ,
2) Mesure du niveau.

Lorsque le flotteur fait la mesure du niveau, il devrait être inséré dans un


puit de tranquillisation pour éviter qu'il soit soumis a l'agitation du liquide
dans le réservoir (Figure). Cela assure aussi que le lien entre le flotteur
et le conditionneur du signal de mesure soit le plus vertical que possible.
Bilan
• Disponible en capteur ou détecteur ;
• Grande plage de mesure (de 10 mm a 30 m) ;
• Précision de (0.5 a 5 % EM) ;
• Mesure par contact avec le liquide ;
• Problème avec les liquides visqueux.
• Les dépôts font couler le flotteur...
• Nettoyer le flotteur régulièrement.
Plongeur
La mesure de niveau avec un plongeur repose sur la mesure de son poids
apparent, car celui-ci varie en fonction de la longueur immergée du
plongeur. Contrairement au flotteur qui se déplace avec le liquide, le
plongeur est une installation fixe.

Pour montrer comment le niveau est mesure avec un plongeur, analysons


les forces en présence. Le plongeur est attire vers le bas par la gravite et :

avec FP1 la force de gravite subie par le plongeur ; m sa masse et g = 9,81


m/s2 l'accélération de la pesanteur.
La fraction immergée du plongeur est soumise a la force d'Archimede FAr :

avec A la section du plongeur ; h la longueur immergée et la masse


volumique du liquide.
Le poids apparent qui en résulte est représente par la force FApp :
avec ρ1 la densité du liquide le moins dense ;
ρ2 > ρ1 la densité du liquide le plus dense ; H
la longueur totale immergée du plongeur et h
la longueur immergée dans le liquide de
densite ρ2.
Le poids apparent est alors :

et on peut trouver la hauteur h de l'interface


avec

Si le niveau n'est pas fixe, il faut alors un


second plongeur, car il faudra deux
mesures pour trouver les deux inconnues :
le niveau total et le niveau de l'interface .Le
calcul des hauteurs h1 et h2 vous est laisse
a titre d'exercice (assumez que les deux
plongeurs ont la même section A).
Bilan

• Bonne précision (mieux que 0.5 % EM) ;


• Mesure par contact ;
• Plage de mesure réduite : 30 cm a 6 m;
•Convient aux liquides visqueux.
• Permet la mesure du niveau de l'interface de deux liquides
de densité différente.
Palpeur
Le palpeur est un appareil dont le principe de fonctionnement est fort simple. Il
s'apparente a celui utilise anciennement par les marins pour déterminer la profondeur
des eaux dans lequel leur navire circulait. En attachant un poids au bout d'une corde
et en la descendant dans l'eau, le marin pouvait déterminer la profondeur en mesurant
la longueur de corde qu'il fut nécessaire de dérouler avant que le poids touche le fond.
Le principe est le même car un poids est descendu jusqu'a ce que l'on touche le
produit, puis on mesure la longueur de câble déroule. Cette mesure est répétée
périodiquement et n'est donc pas continue comme le serait la mesure avec un flotteur.

Palpeur
Le poids mis au bout de la corde est adapte au produit dont on désire
mesurer le niveau (voir Figure suivante). Pour la mesure d'un niveau de
liquide, ce peut être un flotteur. Pour la mesure de niveau de solide, cela
dépend de la nature de ce dernier (granulométrie).
Cela peut dépendre aussi du système qui vide le réservoir de solide. Si
c'est une vis sans fin, la cage ou le sac peuvent être préférable, car s'ils se
détachent de la corde, ils se retrouvent dans le solide a mesurer et ils
risquent de moins endommager la vis que le poids normal.
Le palpeur devrait être installé loin de la veine de produit et le pas être
trop prés des parois Il faut veiller a ne pas descendre le poids du palpeur
dans le réservoir durant le remplissage pour éviter qu'il soit immerge
et que le système de remontée du poids soit bloque ou que le câble cède.
La calibration devrait être faite en ajustant le niveau haut après un
remplissage et le niveau bas après une vidange du réservoir. Le palpeur
devrait être installe pour se situer au milieu de la pente due a l'angle de
talutage pour assurer une évaluation relativement correcte de la quantité de
produit solide dans le réservoir.

Montage d'un
palpeur
Bilan
• Grande plage de mesure (jusqu'a 70 m)
• Mesure de niveau liquide et solide ;
• Très bonne précision ( 1 cm) ;
•Mesure par contact ;
• Eviter de mesurer pendant le remplissage.
• Coûteux.
Le capteur de pression
Lorsqu'un réservoir est rempli de liquide, les parois du réservoir a une
profondeur h sous la surface du liquide subissent une pression
hydrostatique PHydro que l'on calcule comme suit :

avec ρ la masse volumique du liquide et g = 9:81 m/s2 l'accélération de la


pesanteur. Cette pression est une pression relative.
Mesure en réservoir non-étanche
Lorsque le réservoir n'est pas étanche on utilise un capteur de pression
relative, car la pression subie par le capteur de pression est la somme de la
pression hydrostatique et de la pression atmosphérique poussant sur la
surface du liquide PHydro+PAtm et la pression de référence est la pression
atmosphérique PAtm.
Le signal de sortie du capteur est donc directement proportionnel a la
pression hydrostatique qui est elle même proportionnelle a la hauteur h.
Mesure en réservoir étanche
Dans le cas ou le réservoir est étanche, la pression du gaz cumulée entre
la surface du liquide et le haut du réservoir exerce une pression PGaz fort
possiblement différente de la pression atmosphérique. Dans ce cas, pour
mesurer le niveau, il faudra utiliser un capteur de pression différentielle.
Une des entrées du capteur de pression subira la pression PHydro + PGaz et
il faudrait avoir sur l'autre entrée PGaz pour que le signal de sortie soit
proportionnel a PHydro et a h.
Malheureusement, ce n'est pas aussi facile. Si le gaz au dessus du liquide
est difficilement condensable, on peut utiliser l'approche de la colonne
sèche. Il sut de connecter l'entrée haute pression du capteur de pression
différentielle au bas du réservoir, qui subira la pression PHydro+PGaz
et le cote basse pression par une conduite allant au haut du réservoir pour être soumis a
la pression PGaz. On parle alors d'une mesure avec une colonne sèche.
Si le gaz est facilement condensable, il ne faut pas utiliser l'approche de la colonne
sèche, car celle-ci se remplira de liquide en raison de la condensation du gaz. Dans ce
cas, il faut utiliser l'approche de mesure avec la colonne mouillée . On branche alors le
cote basse pression du capteur de pression différentielle au réservoir et le cote haute
pression a la colonne mouillée qui sera branchée au haut du réservoir.
La colonne mouillée étant remplie de liquide (en raison de sa condensation)
la pression subie du cote haute pression sera :

avec H la hauteur de liquide dans la colonne mouillée qui est égale a la hauteur de la
colonne mouille car on s'assure qu'elle soit toujours pleine (par exemple en installant un
condenseur), son trop plein se vidant dans le réservoir.
La différence de pression P = PHP- PBP sera :

Le signal de sortie du capteur de pression est donc proportionnel a la différence de


hauteur de liquide entre la colonne mouillée et le réservoir H - h.
Mesure de niveau avec correction de densité
Pour être précise, la mesure de niveau basée sur la mesure de pression
exige de bien connaitre la densité (ou la masse volumique) du liquide. Avec
deux capteurs de pression, il est possible de faire une correction automatique
en cas de changement de densité.
La pression du capteur du haut est :

et celui du bas :

avec h la hauteur de liquide au dessus du capteur


du haut ; H la distance (verticale) entre les deux
capteurs de pression ; la masse volumique du
liquide et g = 9:81 m/s2 l'acceleration de la
pesanteur.
La différence de pression entre le capteur de bas
et celui du haut est :

La masse volumique est obtenue a partie de P en


calculant :

et le niveau est calculé comme suit :


Mesure du niveau d'une interface
Tout comme le plongeur, un capteur de pression peut-être utilisé pour
mesurer le niveau d'une interface entre deux liquides de masses volumiques
différentes. Si le niveau du réservoir est constant, on peut faire une mesure
d'interface . Ainsi :

avec ρ1 la masse volumique du liquide le moins dense ; ρ2 > ρ1 la masse


volumique du liquide le plus dense ; H la hauteur totale de liquide au dessus
du capteur de pression et h la hauteur de liquide de masse volumique ρ2 au
dessus du capteur de pression.
Donc, on peut solutionner l'equation
precedente pour trouver le niveau h
de l'interface
Dans le cas ou le niveau dans le réservoir est variable, il faut alors deux
capteurs de pression. La pression hydrostatique mesurée par le capteur du
haut est :

et la pression mesurée celui du bas :

avec ρ 1 la masse volumique du


liquide le moins dense ; ρ 2 > ρ 1 la
Masse volumique du liquide le plus
dense ; H la distance entre les deux
Capteurs de pression ; h1 la hauteur
de liquide de masse volumique ρ 1
au dessus du capteur de pression du
haut (P1) et h2 la hauteur de l'interface
au dessus du capteur de pression du
bas (P2).
On peut réécrire l‘équation de la pression
P2 comme suit :
Le capteur de pression du haut permet d'obtenir le niveau total h1 dans le
réservoir

La différence de pression n'est dépendante que de la hauteur de l'interface h2 :

et en réarrangeant cette équation, on obtient:

Ces équations sont valides en autant que h1 > 0 et 0 < h2 < H, c'est-a-dire
que le capteur du haut soit immerge et que l'interface entre les deux liquides
soit entre les deux capteurs de pression.

Bilan
La précision de cette approche de mesure du niveau d'un liquide dans un
réservoir dépend de la précision du capteur de pression et de la précision avec
laquelle la densité du liquide est connue.
La sonde conductrice
Le principe de détection de niveau le moins couteux est l'utilisation d'une sonde
conductrice. Pour que cette approche soit viable, il faut que le liquide soit
conducteur.
Lorsque le liquide entre en contact avec deux
électrodes de la sonde, il ferme le circuit et
permet la détection de niveau.
Un capteur peut présenter plusieurs points
de commutation pour détecter divers niveaux
dans le réservoir.

Bilan
• Détection tout-ou-rien ;
• Usage limite aux liquides conducteurs ;
• Sensible aux liquides corrosifs ;
• Sensible aux liquides visqueux laissant des
dépôts isolant ;
• Peut détecter le niveau de charbon en poudre ;
• Températures de -200 a +400 C;
• Point de commutation a prix minimum.
Les sondes capacitives
On peut utiliser la variation de capacitance pour mesurer le niveau d'un
liquide isolant ou conducteur.
Dans le cas de la mesure de niveau d'un liquide isolant, la sonde capacitive
consiste en un condensateur cylindrique (Figure 9.18). Le liquide s'insère
entre les deux électrodes de la capacitance. Donc, une hauteur h1 de la
sonde est immergée dans le liquide isolant ayant une constante diélectrique
relative
r1 et une longueur h2 est exposée au gaz au dessus du liquide (souvent de
l'air) dont la constante diélectrique relative est r2. La longueur totale de
l'electrode est l = h1 + h2.
La capacitance de cette installation est :
avec D le diamètre de l'electrode extérieure ; d le diamètre de l'electrode
intérieure et la constante diélectrique de l'air.
Lorsque le liquide est conducteur, il jouera le rôle de l'electrode extérieure
et l'electrode intérieure est simplement un fil (ou une tige) isole suspendu
dans le réservoir .Si une longueur h1 du l est immerge, la capacitance est :

avec d le diamètre de l’électrode intérieure et e


l‘épaisseur de l'isolant ayant une constante
diélectrique relative Er1.
Un problème potentiel dans le cas d'un liquide
conducteur, c'est lorsque le liquide fait de la
mousse. La mousse étant conductrice, si elle est en
contact avec la sonde, elle entraînera une
surestimation du niveau présent dans le
réservoir. Ce problème n'est pas présent avec les
liquides isolants, car la constante diélectrique de la
mousse est très tres proche de celle du gaz
present au dessus du liquide.
Dans le cas d'un liquide isolant dans un reservoir
metallique, le rôle de l'electrode exterieure peut
être jouee par le reservoir.
La variation de capacitance est linéaire avec le
niveau de liquide.
Les sondes optiques
La sonde optique est un détecteur de niveau. Elle envoie un signal selon qu’elle
soit immergée ou non.
Le principe de fonctionnement est basé sur les lois de l’optique. Lorsqu’un
rayon lumineux se propage dans un milieu ayant un indice de réfraction n1
et passe à un autre milieu d’indice de réfraction n2, il peut se produire une
réflexion totale ou une réfraction vers le second milieu, comme le montre la
Figure suivante:
Cette approche fonctionne que le
liquide soit transparent ou non. Toute
fois,si le liquide fait de la mousse, il
suffit d’une mince pellicule de liquide
sur le prisme de verre pour provoquer
le phénomène de réflexion totale.
Donc, il faut éviter d’utiliser ce capteur
si le liquide à tendance à faire de la
mousse car il y aura des fausses
détections de niveau.

Bilan

• Détection tout-ou-rien; Principe de fonctionnement


• Simple et peu coûteux; du détecteur de niveau
• Pour liquides non-mousseux;
• Sensible à la poussière;
• Précision moyenne.
Les capteurs de niveau ultrasonique
La mesure de niveau ultrasonique se fait simplement en évaluant la distance
par une mesure du temps requis pour qu’un signal ultrasonique fasse l’aller-
retour entre le capteur et la surface du liquide (ou du solide).
Cette distance h est évaluée par cette équation :

Avec c la vitesse du son 343m/s à 20°C et t le temps requis pour l’aller-retour


du signal ultrasonique.
Les paramètres importants à considérer dans l’achat de ce type de capteur
sont :
• ´Etendue de mesure;
• Répétabilité;
• Compensation de température;
• Temps de réponse;
• Pression maximale (dans le cas d’un réservoir étanche).

Capteurs de niveau ultrasonique


La précision de ce capteur repose sur
la vitesse du son qui n’est
malheureusement pas une constante
universelle fixe. La vitesse du son
dépend de plusieurs paramètres :

Principe de fonctionnement d’un


capteur de niveau ultrasonique
Bilan
• Bonne étendue de mesure (de 0.1 à 60 m);
• Précis, robuste et fiable;
• Pour tous produits liquides ou solides
• Sensible à la température (vitesse du son);
• Sensible à l’agitation de surface (réflexion);
• Prix élevé (plus de 1000 $).

Les capteurs de niveau à hyper fréquences


Le principe est le même que celui utilisé
dans les capteurs de niveau
ultrasoniques. La seule différence, c’est
que le signal est de type micro ondes
Plutôt qu’un signal ultrasonique.
La vitesse c est maintenant celle de la
lumière, soit environ 300000 km/s.
Voici comment cela fonctionne. Une antenne émet une microonde qui se
propage dans l’air. Cette microonde subira une réflexion lorsqu’il y a un
brusque changement d’impédance. Ce qui fait que pour un bon
fonctionnement,
il faut que la constante diélectrique relative du liquide (ou du solide)
Soit différente de celle du gaz (généralement de l’air).Sinon, le signal réfléchit
sera trop faible pour être distingué du bruit électromagnétique.

Bilan
• Bonne étendue de mesure (jusqu’`a 35 m);
• Précis, robuste et fiable;
• Pour tous produits liquides ou solides;
• Insensible à la poussière et aux mousses;
• Prix élevé (5× plus cher que ultrasoniques).
Les capteurs de niveau par gammamétrie

Cette technique de mesure de niveau est basée sur le fait qu’un liquide
ou un solide interagit avec le rayonnement gamma. En effet, le rayonnement
gamma subit l’effet Compton lorsqu’il traverse un liquide (ou un solide).
L’effet Compton, c’est le transfert d’énergie qui se produit lorsqu’un rayon
gamma frappe un électron. Le rayon gamma perd de l’énergie et est dévié
de sa trajectoire, alors que l’électron est éjecté de son orbite en raison de
l’énergie reçue.
L’abaissement de l’énergie d’une radiation qui a servi `a ioniser un atome
est exprimée par :
La source radioactive est généralement du
Cobalt 60 ou du Césium 137. Cette source
est installée dans un conteneur qui
ne laisse passer le rayonnement que dans
une direction bien précise.
La détection des rayons gamma qui ont
réussi à traversé le réservoir sans encombre
est assurée par un scintillateur placé du coté
opposé du réservoir, par rapport à la source
de rayonnement .
Si le scintillateur est installé horizontalement,
on peut alors faire de la détection de niveau.
En raison de la décroissance de la radiation
émise par la source de rayon gamma, il faut
compenser pour éviter de fausser la mesure.
Cette décroissance
étant exponentielle, on utilise la ”demi-vie”
de cette source pour représenter
Bilan
• Solution pour les applications les
plus extrêmes.
• Montage à l’extérieur du réservoir.
• Mesure précise et linéaire.
• Mesure de niveau, volume, densité,...
• Mesure indépendante de la
température.
• Mesure insensible aux dépôts.
Mesure de niveau par pesée
Dans les applications ou la valeur d’importance est la masse stockée
dans le réservoir, la mesure par pesée est très précise, car elle est
indépendante de la connaissance de la densité du produit présent
dans le réservoir. Car en mesurant le niveau dans un réservoir, il faut
faite le calcul suivant pour connaitre la masse m de produit :

Il faut donc connaitre la surface A avec précision, de même que la


masse volumétrique ρ.
C’est la technique de mesure utilisée dans les cimenteries pour
s’assurer de faire les recettes de béton avec une précision
acceptable.
Il suffit d’installer des cellules de charge au niveau des supports du
réservoir pour connaitre la masse.
Bilan
• Une correction nécessaire pour obtenir volume si la
densité change (cette application est à utiliser sur la
grandeur physique d’intérêt est la masse dans le
réservoir);
• La précision de ce système de mesure de masse est
celle des cellules de charge (jusqu’`a± 0.1%);
• Applicable aussi aux solides : peut permettre de
déterminer le volume si la granulométrie et la
composition sont constantes.
Lame vibrante et palpeur rotationnel
La détection de niveau de solide peut être obtenue en utilisant des lames
vibrantes (Figure a) et des palpeurs rotationnels (Figure b).
Dans le cas de la lame vibrante, un cristal piézoélectrique est excité avec
une tension alternative pour forcer la vibration des lames. Lorsque les
lames vibrent dans l’air libre, elles vibrent avec une certaine amplitude.
Lorsque les lames sont immergées dans un solide ou un liquide, la
vibration des lames devient beaucoup moins grande et le changement de
l’amplitude de la vibration est détecté. On peut donc distinguer une lame
vibrante immergée d’une qui est non-immergée.
Le palpeur rotationnel détecte la présence du liquide ou du solide,
simplement car les palettes tourneront plus lentement lorsque immergées.
Figure a – Détecteurs de niveau à Figure b – Palpeur rotationnel
lames vibrantes
Comparaison des différentes méthodes
Introduction
Un détecteur de position est un élément de mesure ayant un contact
avec l'objet dont on doit vérifier s'il occupe une position donnée. Une seule
technologie est utilisée, ce sont les interrupteurs de fin de course.
Un détecteur de proximité est un élément de mesure détectant si un objet
est présent a proximité sans avoir de contact avec l'objet. La détection
s'opère par des effets physiques que l'objet peut produire sur le détecteur,
sans contact. Il existe 4 technologies :
Détecteur de proximité inductif : l'objet est détecte par ses effets sur
un champ magnétique émis par le détecteur.
Détecteur de proximité capacitif : l'objet est détecte par ses effets sur
un champ électrique émis par le détecteur.
Détecteur de proximité photoélectrique : l'objet est détecte par ses
effets sur un faisceau de rayonnement optique.
Détecteur de proximité ultrasonique : l'objet est détecte par ses effets
sur une onde ultrasonique émise par le détecteur.
Ces quatre technologies doivent être envisagées dans l'ordre dans lequel
elles ont été énumérées. Ainsi, il faut en premier lieu envisager l'utilisation
d'un détecteur de proximité inductif. Si l'objet a détecter est non-métallique
ou trop loin, il faut utiliser une autre technologie. En second lieu, il faut
envisager l'utilisation d'un détecteur capacitif. Si l'objet est trop loin, ou n'a pas
assez d'effet sur un champ électrique, il faut passer a la technologie suivante.
Celle-ci sera la technologie optique pour la détection. Si l'environnement ou
l'objet fait en sorte que cette technologie ne fonctionne pas, il reste le dernier
et ultime choix, la détection de proximité ultrasonique. Et, si même
cette technologie ne fonctionne pas, il faut se demander s'il est absolument
nécessaire de faire la détection sans contact.

L'utilisation d'un détecteur de proximité s'avère une bien meilleure solution


dans les cas ou la vitesse de l'objet a détecter est rapide. L'usage d'un
interrupteur de n de course dans ces conditions est difficile, car l'impact
de l'objet risque d'endommager l'interrupteur de n de course (et l'objet
lui-même).

Dans les cas ou l'objet a détecter est petit et/ou fragile, le détecteur de
proximité s'avère la seule solution exploitable. La commutation d'un
interrupteur de fin de course exige de la part de l'objet une force minimale
qu'un objet de petite masse ne peut atteindre. De plus, le contact entre
l'interrupteur de fin de course et un objet fragile risque de rayer la surface de ce
dernier.
Les détecteurs de proximité possèdent des portées qui varient de l'ordre de
25 micromètres a un bout de l‘échelle jusqu'a 200 mètres pour l'autre bout.
Les signaux générés sont des signaux logiques tout-ou-rien. Ces détecteurs
n'ont aucune pièce mécanique mobile contrairement aux interrupteurs de n
de course. Ils sont utilises dans une foule d'applications industrielles :
contrôle de présence ou d'absence de pièces, contrôle de fin de course,
détection de passage de pièces, positionnement de pièces, comptage de
pièces, barrages de protection, etc...

Interrupteur de fin de course


Un détecteur de position (Figure 1)est un capteur mieux connu sous le nom
d'interrupteur de fin de course. Puisque c'est un détecteur, par définition
il fournit en sortie un signal logique évoluant entre deux états (tout ou rien).
L'interrupteur de n de course exige un contact avec l'objet a détecter. Ce
contact a lieu au niveau de l'organe de commande. Divers types d'organes de
commande sont disponibles sur le marche (Figure 2), pour s'adapter aux
divers objets que le détecteur doit pouvoir détecter. Ce choix est important,
car un mauvais choix d'organe de commande peut entrainer des dommages
sur l'objet a détecter et/ou l'interrupteur de fin de course.
Figure 2

Figure 1
De l'organe de commande, un mécanisme mécanique transmet les déplacements de
l'organe de commande vers l‘élément de contact. Cet élément de contact est un contact
sec (relais) commande mécaniquement. Ce contact a une durée de vie limitée, car les
cycles d'ouverture et fermeture du contact provoquent a long terme une fatigue
mécanique. Selon les modèles, la durée de vie est variable, mais généralement c'est
autour de 30 millions d'opérations (ou de cycles).

Le type de contact peut prendre diverses


formes au niveau électrique
(voir Figure 3). Le contact peut être a
simple action ou a double action.
Un contact a simple action ne fait
qu'ouvrir ou fermer un circuit électrique
alors qu'un contact a double action fait
une sélection entre deux circuits
différents, ouvrant un circuit en fermant
l'autre et vice versa.
Figure 3

Le contact peut être a simple ou a double rupture. Un contact a simple rupture ne


comprend qu'un seul point du circuit qui s'ouvre. Un contact a double rupture
comprend deux points du circuit qui s'ouvre, permettant un plus grand pouvoir de
coupure.
Le contact peut être unipolaire, bipolaire et même quadripolaire. Cela correspond
simplement au nombre de contacts qui sont actionnes lors de la commutation de
l'interrupteur de fin de course.
Une caractéristique importante des interrupteurs de fin de course, c'est le
pouvoir de coupure des contacts. Il s'exprime de deux façons. C'est la tension
continue ou alternative maximale qui peut être coupé sans risque de claquage
(varie de 1 a 380 volts, selon le relais utilise). C'est aussi le courant maximal
qui peut être coupé (variant de 1 milliampère a plusieurs ampères).
L'interrupteur de fin de course est utilise pour détecter qu'un objet est a la
fin de course d'un actionneur. On l'utilise comme sécurité pour s'assurer
que certaines composantes de machines restent a l'intérieur de zones bien
précises.
Un interrupteur de fin de course étant un détecteur électromécanique, il
faut s'assurer de déplacer les organes de commande a l'intérieur certaines
limites pour éviter les dommages a l'interrupteur (et a l'objet a détecter).
En Figure 2.4 sont montres deux types d'organes de commande. En haut
c'est l'organe de type poussoir et en bas c'est un levier.
A sa position de repos, le poussoir est a sa pleine extension, qui est
représenté par la distance FP (Figure 4). Lorsque le poussoir est enfonce,
la distance minimale est représentée par TTP. La différence entre FP et TTP
est appelé la course totale (TT total travel) et il faut s'assurer de ne jamais
excéder cette course.
Dans le cas du levier, a sa position de repos, il est en FP et il peut tourner
d'un angle maximal représenté par TT jusqu'a la position TTP qu'il ne faut
jamais dépasser (Figure 4).
Détecteur de proximité inductif
Un détecteur de proximité inductif détecte tout objet qui a
un effet sur un champ magnétique. Donc, le détecteur de
proximité inductif détectera uniquement des objets métalliques.
Tout objet non-métallique ne sera pas détecté.
Ce détecteur comporte un circuit oscillateur qui envoie une
tension alternative dans une bobine localisée au bout du
capteur . Un champ magnétique alternatif est émis au bout du
capteur. Si un objet métallique se présente dans ce champ
magnétique, il y aura apparition d'un courant induit,
dit courant de Foucault (les anglophones le désignent sous le
nom de courant d'Eddy). Le courant de Foucault qui apparaît
dans l'objet métallique prélevé de l‘énergie au circuit oscillateur.
L'amplitude et la fréquence de l'oscillateur change lorsqu'un
objet est présent. Plus l'objet est prés, plus l'amplitude
diminue

Schéma de principe du détecteur de proximité inductif


A partir de la réponse de l'oscillateur, une tension de sortie est obtenue via
l‘électronique de détection. Tout comme pour les interrupteurs de fin de course, les
niveaux de commutation (on-off et off-on) sont décalés pour éviter une oscillation
intempestive de la sortie lorsque le signal est prés des seuils de commutation.
La distance a laquelle la présence d'un objet provoque la commutation est nommée
portée nominale. Mais, la portée dépend de la taille de l'objet métallique. Un objet plus
volumineux sera le siège d'un courant de Foucault dont l'intensité totale sera plus
grande que dans un objet moins volumineux.
Donc, plus d‘énergie sera prélevée de l'oscillateur et il sera détecté plus loin qu'un
objet plus petit.

Fonctionnement d'un capteur de


proximité inductif
Pour qu’on puisse donner des spéciations standards, on utilise une cible
standard (un objet métallique) dont l‘épaisseur est égale a un millimètre.
Les autres dimensions de la cible (longueur et largeur) sont définies, par
exemple, en prenant la plus grande des deux valeurs suivantes : le diamètre
du détecteur et le triple de la portée nominale (3). Cette méthode,
utilisée pour déterminer la dimension de la cible standard, peut varier d'un
manufacturier a l'autre. Il faut donc vérifier l'approche utilisée pour établir la
taille de la cible qui a servi a déterminer la portée du capteur.
Il faut être conscient que si la dimension de l'objet diffère de celui de la
cible standard, cela peut avoir un effet sur la portée. Pour assurer de faire
une détection a la portée nominale, il est recommandé que la cible a
détecter soit plus grande ou égale a la cible standard.
Dans l'exemple donne dans la Figure suivante, il faut choisir la plus grande
valeur entre : 18 mm et 3*5 mm = 15 mm. Ainsi la cible devra avoir comme
dimension minimale 18 mm x 18 mm x1 mm.

Portée nominale d'un capteur


La portée nominale d'un détecteur de proximité inductif est généralement
entachée d'une tolérance de 10 % en raison des composantes électroniques
utilisées (Figure). Pour un détecteur ayant une portée nominale de 5 millimètres,
cela implique que certains capteurs ne détecteront la cible qu‘a 4.5 millimètres
alors que d'autres la détecteront a 5.5 millimètres. Le cas le plus pessimiste
pour la portée c'est la distance de 4.5 millimètres. A cette distance, les
détecteurs fonctionnent a coup sûr.
Mais, il faut aussi prendre en compte l'effet de la température sur la portée
du détecteur (). Cet effet provoque un 10 % supplémentaire de variation sur la
portée du détecteur et il se cumule avec le 10 % de tolérance.
Cela donne donc au total une portée résultante pouvant varier de 0.81 a 1.21
fois la portée nominale. Donc, dans notre exemple, cela donne une plage de
4.05 a 6.05 millimètres de portée. Le pire cas, c'est la portée minimale de
4.05 millimètres. On ne peut pas garantir la détection de la cible si elle est a
plus de 4.05 millimètres de distance.
Donc, la portée nominale donnée ne doit être considérée qu'a titre indicatif,
car la portée réelle peut être inferieure.

Effet cumule des tolérances de


fabrication et de la température
Un autre effet a prendre en compte, c'est le type de métal de la cible qui a un
impact sur la portée du détecteur de proximité inductif (voir la Table ). Ceci est
cause par le fait que les métaux ne sont pas tous égaux dans leur réaction a un
champ magnétique variable. Ainsi, le courant de Foucault généré dans une cible
en acier doux (Mild Steel) sera plus grand que dans une cible en cuivre, ce qui
fait que l'acier doux sera plus facile a détecter que le cuivre.
Pour établir la portée nominale, les manufacturiers utilisent habituellement
une cible en fonte (cast iron). Si la cible est d'un autre métal, il faut corriger la
portée pour en tenir compte. Ainsi, une cible en cuivre exige de multiplier la
portée par 0.3 (Table ), ce qui mènerait la portée de détection garantie de notre
exemple de 4.05 millimètres a 1.215 millimètres.

Facteur de correction de la portée en fonction du métal de la cible


Règles de montage
Les détecteurs de proximité inductif existent en deux versions : blindé
(shielded), ou non-blinde (nonshielded). Un détecteur non-blinde a une portée
plus grande qu'un détecteur blinde. Toutefois, un détecteur non-blinde ne peut
être noyé dans le métal, alors qu'un détecteur blinde permet ce genre
d'installation

Détecteur de proximité
inductive non-blindé

Règles de montage d'un capteur de proximité inductif

Détecteur de proximité
inductive blindé
Dans le cas ou un capteur non-blinde doit être noyé dans le métal, il
faut faire un lamage d'un diamètre égal a 3 fois le diamètre du détecteur et
d'une profondeur de 2 fois la portée nominale .
Dans tous les cas, il faut s'assurer qu'une surface métallique, faisant face au
détecteur, soit a au moins 3 fois la portée nominale pour s'assurer qu'elle
n'intérfère pas avec le détecteur.
Un détecteur blinde ne doit pas être monté a
proximité d'un autre détecteur blindé . Il faut
s'assurer que les deux détecteurs soient a au
moins deux fois leur diamètre, s'ils sont
montes côte a côte. S'ils se font face, il faut
alors prévoir une distance de 4 fois la portée
nominale entre les deux faces
de détection des capteurs.

Le même genre de règle s'applique pour un


détecteur non-blinde ; mais s'ils sont
montes cote a côte, il faut alors prévoir une
distance égale a au moins 3 fois le
diametre. Si des detecteurs blindes et non-
blindees cohabitent, les distance
recommandées par le détecteur non-blinde
doivent primer.
Bilan et résumé
Ces détecteurs sont robustes et fiables. Ils ne détectent que les métaux.
Les portées disponibles sur le marche vont de 25 micromètres a 6 centimètres.
Enfin, puisque ces détecteurs utilisent des principes bases sur le magnétisme,
ils sont sensibles aux champs magnétiques. Il faut donc éviter de les utiliser
dans un environnement ou des champs magnétiques sont présents.
Détecteur de proximité capacitif
Un détecteur de proximité capacitif détecte tout objet qui a un effet sur un
champ électrique. Donc, le détecteur de proximité capacitif détectera les objets
dont la constante diélectrique relative est suffisamment différente de celle de
l'air et les objets métalliques qui viennent modifier la géométrie du champ
électrique.
Tout comme les détecteurs de proximité inductifs, les détecteurs de proximité
capacitifs ont aussi un circuit oscillateur. Mais, cette fois-ci, c'est un champ
électrique qui est émis par la face sensible du capteur. Lorsqu'une cible
s'approche de la face sensible, sa présence affecte l'intensité du champ
électrique et la capacitance du condensateur forme par les plaques du détecteur

Schéma de principe d'un détecteur de proximité capacitif


L'oscillation générée par l'oscillateur s'attenue lorsque la cible est présente, et
l'amplitude de l'oscillation est utilisée pour générer un signal logique en sortie, selon
quelle soit inferieure ou supérieure a certains seuils, ce qui indique qu'il y a détection ou
non-détection d'un objet.
Dans le cas d'un objet non-métallique, la principale voie de détection est via le
changement de la constante diélectrique du milieu présent dans le champ électrique du
condensateur. Par exemple, pour un condensateur constitue de deux plaques
conductrices, la capacitance est :
avec A, la surface des plaques ; d la distance entre les plaques, E0 = 8.854 *10 ̄12F/m la
constante diélectrique du vide et r la constante diélectrique relative du matériaux entre
les deux plaques. En variant la constante diélectrique relative r, cela change la
capacitance (voir Table).
Dans le cas d'un objet métallique,
c'est le changement de géométrie de la
capacitance qui est détectée.
La portée nominale d'un détecteur de
proximité capacitif dépend de la taille
de la cible a détecter. L‘épaisseur de la cible
est de un millimètre au minimum. La largeur
et longueur de la cible doit être trois fois la
portée nominale du capteur. Par exemple,
un détecteur de proximité capacitif ayant
une portée nominale de 20 millimètres exige
une cible d'au moins 60 mm x 60 mm x 1 mm.
Constantes diélectriques relatives de divers matériaux
Dans certaines applications, l'environnement peut être
poussiéreux et/ou humide ce qui peut entrainer des
dépôts de matière ou de condensation sur la face
sensible du détecteur. Cette contamination de la face
sensible peut causer une fausse détection de cible par
le détecteur. Dans un tel environnement,
il est recommande d'utiliser un détecteur ayant un
champ de compensation.
Le champ de compensation est un champ électrique
qui n'a lieu qu'a une très courte distance de la face
sensible. Lorsqu'une contamination de la face
sensible a lieu, cela influence a la fois le champ de
compensation et le champ électrique principal. Alors
que l'objet a détecter n'influence que le champ
électrique principal.
Cela permet donc de distinguer entre l'objet a détecter
et la contamination, ce qui élimine les fausses
Portée du détecteur en fonction de la constante diélectrique
détections.
Tout comme le détecteur de proximité inductif, le
détecteur de proximité capacitif vient en deux
versions : blinde et non-blinde. Pour ce qui est de
l'installation de ces détecteurs, des règles similaires a
celle des détecteurs de proximité inductifs
s'appliquent. Toutefois, verifiez les distances avec le
fabricant.

Champ de compensation
Bilan et résumé
Le détecteur de proximité capacitif détecte tous les matériaux. Ces capteurs
peuvent être très sensibles pour détecter une cible. Toutefois, ils sont aussi
sensibles aux variations de l'environnement, i.e., les variations de température
et d'humidité. Ces deux paramètres changent sensiblement la constante
diélectrique. La portée de ces capteurs est de l'ordre de quelques centimètres.
Détecteur de proximité photoélectrique
Les détecteurs de proximité photoélectriques permettent la
détection d'une cible qui affecte la trajectoire d'un faisceau lumineux.
Un détecteur de proximité photoélectrique exige un émetteur et un
récepteur rayonnement lumineux. L‘émetteur assure d'avoir un
signal lumineux que le récepteur pourra distinguer de l'ensemble
des signaux lumineux (éclairage, soleil, ...) qu'il reçoit.

L‘émetteur comprend un oscillateur dont le


but est d'envoyer un train d'onde carrée a la diode
électroluminescente (DEL). La DEL émet un signal
lumineux oscillant dont la fréquence est de
quelques kilohertz.
C'est grâce a cette fréquence particulière que
le récepteur sera en mesure de distinguer ce
signal lumineux dans l'ensemble du rayonnement
lumineux reçu par le récepteur.
Le phototransistor du récepteur capte la lumière et elle est amplifiée pour pouvoir
détecter plus facilement le signal lumineux en provenance de l‘émetteur. Le démodulateur
extrait le signal du l‘émetteur, si celui-ci e t détecte. Il peut ne pas être détecté, soit parce
qu'un obstacle bloque le passage du signal lumineux, soit parce que le signal lumineux
est noyé dans l'ensemble des signaux lumineux reçus par le recepteur.
Les diodes électroluminescentes (DEL) utilisées dans l‘émetteur émettent dans la bande de
600 a 700 nanomètres pour les DEL rouges et dans la bande de 850 a 950 nanomètres
pour les DEL infrarouges.
La Figure montre la réponse spectrale d'un phototransistor comparée
aux spectres d‘émission des DEL rouges et infrarouges et le spectre d‘émission
du soleil.

Cette Figure montre bien que les DEL infrarouges sont les mieux adaptees pour un
détecteur de proximité optique, car le spectre d‘émission possède une plus grande
amplitude que les DEL infrarouges. De plus, la réponse du phototransistor est
meilleure dans la plage de fréquence de la DEL infrarouge.
Le soleil et les autres formes d‘éclairage sont des sources de perturbations de
ces détecteurs.

Spectre électromagnétique
Dans certaines applications, l'encombrement des émetteurs récepteurs
peut forcer l'usage de fibre optique pour transporter le signal lumineux.
Il existe plusieurs configurations (ou méthodes) possibles pour les détecteurs
de proximité photoélectriques :
• La méthode de la barrière ;
• La méthode retro-reflective ;
• La méthode diffuse ;
• La méthode convergente ;
• La méthode du champ fixe ;
• La méthode spéculaire.
 Méthode de la barrière:
◦ Mesure plus précise de détection de position
Cette méthode de la barrière consiste à mettre
l’émetteur et le récepteur face à face, comme
montré en Figure. En l’absence d’objet, le
faisceau envoyé par l’émetteur est reçu par le
récepteur. Lorsqu’un objet se présente, il coupe
le faisceau et le récepteur ne reçoit plus de
lumière. La coupure du faisceau lumineux par
l’objet provoque donc sa détection.
Toutefois, l’objet doit être d’une part opaque et d’une dimension plus
grande que le faisceau efficace du détecteur. Le faisceau efficace est défini
par la dimension des lentilles de l’émetteur et du récepteur qui définissent
Respectivement le faisceau d’émission et le champ visuel du récepteur

Le faisceau efficace et les obturateurs


Pour augmenter la précision de ce système et ainsi détecter les objets
Plus petits, on peut ajouter des collimateurs pour réduire la taille du faisceau
Efficace (Figure).Toutefois, l’usage de ces collimateurs peut avoir comme
conséquence de réduire la portée. Par exemple, si la lentille de 2 centimètres
De diamètre, d’un émetteur, est équipée d’un collimateur ayant une ouverture
de 1/2 centimètres, l’intensité lumineuse est réduite à (1/2 cm)²/(2 cm) ² =
1/16 soit le un seizième de l’intensité lumineuse initiale. Et, cette réduction
double si le récepteur est équipé identiquement.
Sans collimateurs, ce système permet des portées (distance émetteur/
récepteur) jusqu’à 200 mètres (700 pieds).

Le faisceau éfficace ajusté par des


collimateurs
Méthode rétro-réflective

L’émetteur et le récepteur sont montés dans le même boitier et un réflecteur


est utilisé pour retourner le faisceau vers le récepteur, si le faisceau n’est pas
obstrué par un objet alors le faisceau lumineux réfléchit est détecté par le
récepteur.
Lorsque l’objet coupe le faisceau le récepteur ne le reçoit plus et l’objet est
détecté.
Toutefois, si l’objet possède un grand pouvoir réfléchissant, il peut ne pas être détecté car
le récepteur continue à recevoir le signal lumineux émis puisque l’objet le réfléchit vers le
récepteur. Si c’est le cas, on peut profiter des lois de l’optique et faire en sorte que le
faisceau réfléchit par l’objet passe à coté du récepteur. Il suffit de faire en sorte que la
normale de la surface (droite perpendiculaire à la surface) de l’objet soit orientée d’un
angle de plus de 10° par rapport à la direction ou est situé le capteur. Si cela n’est
pas possible, il faut alors recourir à la méthode de la barrière.

Autre solution possible, c’est d’utiliser un détecteur de proximité photo électrique


doté de filtres polarisants . Le faisceau lumineux émis par le capteur est passé au travers
d’un filtre polarisant. Lorsque de la lumière polarisée frappe le réflecteur prismatique, la
polarisation subit une rotation de 90◦. Un autre filtre inséré avant le récepteur laissera
passer cette lumière, assurant une détection en l’absence d’obstacle.
Si un objet réfléchissant vient s’interposer devant le réflecteur, la lumière polarisée qu’il
réfléchit ne subit pas cette rotation de 90◦. Le filtre au niveau du récepteur stoppe cette
lumière qui n’est pas polarisée correctement et ainsi, l’absence de signal lumineux
implique la détection de l’objet, même si il est trés réfléchissant. Toutefois, la portée du
capteur sera réduite.
La taille du faisceau efficace est déterminée par la taille du miroir prismatique utilisé. Plus
le miroir est grand plus le diamètre du faisceau effectif est large. Donc, pour augmenter la
précision pour pouvoir détecter de petits objets, le diamétre du miroir doit être inférieur à
la taille de l’objet à détecter.
La portée de détecteurs utilisant la méthode rétro-réflective peut aller jusqu’à
environ 23 mètres. Si l’´emetteur est un LASER, alors la portée peut aller
jusqu’à 70 mètres.
Méthode diffuse
Lorsque l’objet est trés réfléchissant, cela provoque des problèmes avec
la méthode rétro-réflective. Toutefois, si l’objet est réfléchissant, on peut
l’utiliser comme ”miroir” pour réfléchir le faisceau lumineux de l’´emetteur
vers le récepteur . Cela correspond à une méthode dite méthode diffuse.
La portée est beaucoup plus faible qu’avec les deux méthodes précédentes,
elle est d’environ 1.8 mètre maximum.
La portée dépend du niveau de réflectivité de la surface de l’objet.
Idéalement, il faudrait que la normale de la surface de l’objet pointe vers le
capteur pour maximiser la portée et faciliter la détection.
La portée sera affectée par le niveau de réflectivité de l’objet. Plus la
réflectivité de l’objet est faible, moins il réfléchira de lumière vers le
détecteur et plus l’objet sera difficile à détecter.
La méthode convergente
La méthode convergente s’applique bien aux objets translucides. Le capteur
détecte l’objet lorsqu’il est aux environs du point focal,i.e., dans la zone
de détection correspondant à la profondeur de champ du capteur. La portée
de ce type de détecteur est de 150 millimétres (6 pouces) maximum.
La méthode du champ-fixe
La méthode du champ fixe s’applique bien aux objets minces, ou encore
lorsque l’arrière plan peut perturber la détection de l’objet parce que proche.
Le récepteur est équipé de deux détecteurs, l’un détectant les objets près du
capteur, l’autre détectant les objets loin du capteur. Il y a donc une distance
(cut off distance) à partir de laquelle on considère l’objet trop loin. Il n’est
Donc pas détecté au-delà de cette distance. `A une distance moindre, si l’objet
est dans la zone de détection, il sera détecté puisque le détecteur R1 est celui
qui recevra la majorité de la lumière réfléchie.
La portée est de 400 millimètres.
La méthode spéculaire
La méthode spéculaire permet de détecter un objet mat(comme du tissu)
Sur une surface réfléchissante. La portée est de 400 millimètres maximum. Elle
utilise simplement un émetteur et un récepteur, comme pour la méthode de la
barrière, mais ils sont placés pour tirer profit des lois de l’optique .
En l’absence d’objet, le signal de l’émetteur est réfléchit par la surface
Vers le récepteur. Lorsqu’un objet est présent, la quantité de lumière réfléchie
est beaucoup moindre et la détection à lieu.
Marge de fonctionnement, contraste et patrons
Marge de fonctionnement
Pour permettre un choix approprié, les détecteurs de proximité
photoélectriques ont un paramètre important, la marge de fonctionnement (
excess gain). La marge de fonctionnement est une mesure indiquant quelle
Puissance de détection est disponible pour le capteur photoélectrique, au-delà
de la puissance requise pour détecter un objet.
La marge de fonctionnement MF s’exprime par le rapport suivant :
MF = Energie reçue au détecteur/ Seuil du comparateur
Pour une portée donnée, lorsque la marge de fonctionnement est égale à
1.0, c’est l’´energie lumineuse reçue est tout juste suffisante pour être détectée
Dans des conditions parfaites. Pour qu’un détecteur de proximité
photoélectrique puisse fonctionner correctement, la marge de gain doit être
supérieure à 1.0.
Détecteur ultrasonique
Les détecteurs de proximité ultrasoniques permettent la détection d’un objet,
indépendamment de la matière qui le compose, sa couleur, et sa transparence.
Ce détecteur est relativement robuste et fiable dans un environnement
industriel.
Le principe de fonctionnement est semblable aux détecteurs de
proximité photoélectrique. Un signal ultrasonique est émit par un
émetteur et détecté par un récepteur.
Capteurs de déplacement:
figure2
Conclusion:

•Ce capteur est très économique et simple;


•La course est relativement étendue;
•Le problème majeur est celui de l'usure;
•Un potentiomètre n'est pas étanche;
•Besoin d'un lien (fil) avec l'objet;
•La vitesse de l'objet est limité.
LVDT
Au niveau électrique, le circuit équivalent d’un LVDT est montré en Figure
Suivante. En appliquant la loi des mailles sur les deux circuits, on obtient
Mais, la diff´erence M 2 − M 1 change lin´eairement par rapport a` la position centrale du noyau,
d´efinie par x0. Lorsque le noyau ferromagn´etique est centr´e dans le LVDT, le couplage est de mˆeme
amplitude entre le primaire et chacun des secondaires, ce qui implique que les deux inductances
mutuelles M 1 et M 2 ont exactement la mˆeme amplitude. Quand M 1 = M2, la valeur du courant I 2
devient ´egale a` 0 et la tension de sortie E0 sera aussi nulle.
En l’absence de charge (i.e., R L = ∞), on peut r´e´ecrire l’´equation du circuit secondaire comme
suit :
0 = (−M1 + M 2) sI 1 + E0 4
Et, (1) peut etre combinée avec (4) (avec I 2 = 0) pour obtenir la relation entre les
tensions E0 et E1 :
Synchromachines
Les capteurs de déplacement à synchromachines existent en
trois versions: les résolvers, les synchromachines, les
Inductosyns. Ils fonctionnent sur des principes similaires au
LVDT, i.e., des principes d’induction magnétiques.
 Principe du
résolveur:Un résolver est
un appareil de mesure de
distance angulaire constitué
 d’un rotor et d’un stator
bobiné . Le rotor comporte un
seul
 bobinage recevant une
tension d’excitation
La synchromachine:
Le mot synchromachine désigne de façon générique les équipements présentés
dans cette section. Il désigne aussi un appareil de mesure de distance
angulaire constitué d’un rotor et d’un stator bobiné comme le résolver, mais
avec trois bobinages en étoile (Figure ). Et comme le résolver, le rotor
comporte un seul bobinage recevant une tension d’excitation VExc =V cos(ωt).
Encodeur absolu
L’encodeur absolu comprend plusieurs bandes parallèles de zones de propriété
binaire permettant de construire l’information de position. Chaque position
angulaire p, l’encodeur ayant 4 bandes permet de coder 16 positions
différentes.
Capteur de déplacement au laser avec objet a la distance de
référence
Capteur de déplacement au laser avec objet a une distance inferieure a la distance de référence

Capteur de deplacement au laser avec objet a une distance superieure a la distance de reference
Introduction
Pour la mesure de vitesse angulaire, il existe trois grandes approches :
• Les tachymètres à impulsion (basés sur les détecteurs de proximité);
• Les génératrices tachymétriques (en CA ou CC);
• Les gyromètres (capteur embarqué )
Pour la mesure de vitesse linéaire, il existe deux approches :
• Les tachymètres linéaires (si parcours limités-basés sur les génératrices
tachymétriques);
• Les tachymètres linéaires à onde (si parcours illimité – ex : radar de
police).
Génératrices à courant alternatif
La génératrice tachymétrique à courant alternatif (CA) permet de mesurer
la vitesse d’un mobile tournant. Le principe est montré en Figure qui suit. Le
stator est un aimant permanent qui la source d’un champ magnétique. Le
rotor est soumis à ce champ magnétique d’intensité B (en Tesla).
Lorsque le rotor est en rotation, le cadre métallique coupera des lignes
de champ magnétique et une force électromotrice (FEM) induite apparait.
L’intensité de cette FEM est obtenue par cette équation :

FEM =N B S ω sin(ω t)

ou S est la surface du cadre métallique (m2), N est le nombre de tours de


fils du rotor, ω est la vitesse de rotation angulaire (rad/s).B est l’intensité
du champ magnétique en Tesla et 1 Tesla est égale à 1 Volt-s/m2.
La FEM est donc une onde sinusoidale de fréquence angulaire ω et dont
l’intensité est proportionnelle à la vitesse de rotation angulaire qui est aussi
ω. Puisque la FEM est sinusoidale, cela entraine que ce capteur ne donne
pas le sens de rotation du mobile tournant. Lorsque la vitesse ω est faible,
la FEM devient difficile à mesurer, d’autant plus que sa fréquence angulaire
est aussi faible. Donc, les mesures à très basses vitesses sont très difficiles.
Pour générer une tension alternative, la génératrice tachymétrique à CA
Doit prélever de l’énergie de l’objet dont on mesure la vitesse. Ce qui se traduit
à un couple de résistance lorsque l’on essaye de faire tourner la génératrice.
Ce couple résistant doit être pris en compte, surtout si les couples en jeu
pour entraîner l’objet sont de faibles amplitudes.
Génératrices à courant continu
La génératrice tachymétrique à courant continu (CC) permet de mesurer
la vitesse d’un mobile tournant de façon similaire à la génératrice à CA
(Figure précédente). La Différence entre les deux, c’est au niveau du
dispositif pour aller mesurer la FEM générée par le cadre en rotation dans
un champ magnétique.
Dans la génératrice à CA, il y a un collecteur distinct à chaque extrémité
du cadre et la FEM est mesurée via deux balais en graphite (Figure 1). La
génératrice à CC possède un seul collecteur séparé en deux parties que l’on
nomme commutateur (Figure 2). Deux balais en graphite placés face à face
mesurent la tension au commutateur.
Le but du commutateur, c’est de faire en sorte que la FEM mesurée en
sortie soit toujours avec la même polarité. La Figure suivante montre la
rotation du cadre sur 360° avec la FEM obtenue en sortie du commutateur. Le
commutateur agit comme un redresseur de tension. Toutefois, il est important
de noter que si la direction du mobile tournant est inversée, la FEM est aussi
inversée.
Le sens de rotation peut donc être obtenu avec la génératrice à CC. Pour
limiter l’amplitude de l’ondulation de la FEM, on peut avoir une génératrice
À CC avec plusieurs pôles. Par exemple, la Figure 4 montre la FEM générée
par une génératrice à CC ayant 2 paires de pôles. Le signal de sortie est le
maximum de chaque paire de pôles. Il est facile d’imaginer que le signal
ondulera de moins en moins avec lorsque le nombre de pôles est augmenté.
Tout comme la génératrice à CA, la génératrice à CC tire de l’´energie du
mobile et il faut prendre en compte son couple résistant.
Tachymètres linéaires à fil
Les génératrices présentées aux deux sections précédentes mesurent des
Vitesses angulaires. On peut, via un système de poulies et de ressorts
(comme le potentiomètre linéaire) les transformer en capteurs de vitesse
linéaire (Figure5). En pratique, c’est une génératrice à CC qui est utilisée sur
ce genre d’´equipement.
Ce genre de tachymètre permet des déplacements de l’ordre de 12 mètres
maximum. La limite est la longueur du fil qui relie l’objet au tachymètre
linéaire. Pour que tout fonctionne pour le mieux au niveau du mécanisme,
on limite l’accélération à moins de 100 g (g = 9.81 m/s2 est l’accélération
de la pesanteur). Il faut aussi respecter les limites de vitesse de ce capteur.
La précision de ces capteurs est de l’ordre de±0.25 % E.M.
Tachymètres à impulsions
On peut mesurer la vitesse d’un mobile tournant avec un capteur de proximité
optique détectant le passage des dents d’un engrenage associé au mobile
tournant (Figure 6). La vitesse angulaire proportionnelle à la fréquence du
signal logique en sortie du détecteur de proximité.
Ce peut aussi être un disque troué associé é un émetteur/récepteur optique
qui peut être utilisé (Figure 7).
Supposons que nous avons sous la main une roue dentée que l’on utilisera
avec un détecteur de proximité pour mesurer la vitesse. Avec une largeur
de dent définie par xd et un intervalle entre deux dents définie par xt, la
Circonférence C d’une roue dentée comportant N dents est :
C =N(xd+xt)
Un tel système en rotation une vitesse de rotation de VRPS (exprimée en
rotations par secondes) générera un signal ayant une fréquence (en Hertz)
de : f =VRPS * N = VRPM *60/ N
avec VRPM la vitesse de rotation exprimée en rotations par minutes. Donc,
de la fréquence f on calcule la vitesse de rotation en RPM comme suit :
VRPM = 60f/ N (4.5)
En pratique, les temps de commutation et la fréquence de commutation
maximale du détecteur de proximité limitera la vitesse de rotation maximale
mesurable.
Il faut s’assurer que la fréquence f calculée soit toujours inférieure à la
fréquence maximale du détecteur de proximité.
`A la vitesse de rotation VRPS, la vitesse tangentielle de la roue dentée sera
Vtan = C . VRPS .La durée de passage d’une dent est ::
td= = xd / Vtan
Et celle de l’intervalle entre deux dents successives est : tt = xt//Vtan
Ces deux temps doivent être inférieurs aux temps de commutation
correspondants (i.e. TOFF/ON et TON/OFF).
Si les temps de commutation et la fréquence du détecteur sont respectés,
cette solution est envisageable. Sinon, il faut changer la roue dentée et/ou le
détecteur pour obtenir un capteur fonctionnel.
Tachymètres linéaires à ondes
Le tachymètre linéaire à ondes et un capteur relativement connu parce
que c’est un outil utilisé par les policiers (Figure 8). Ce capteur permet de
mesurer la vitesse d’un objet sans contact. La mesure est basée sur l’effet
Doppler d’une onde électromagnétique.
On retrouve dans cette catégorie de capteurs :
• Le RADAR : RAdio Detection And Ranging;
• Le LIDAR : LIght Detection And Ranging;
• Le LADAR : LAser Detection And Ranging.
Le radar émet une onde électromagnétique en continu pour détecter un
objet par l’écho provoqué par ce dernier lorsque l’onde le frappe. Les lidar
et ladar émettent un faisceau lumineux pulsé (dans le cas du ladar, c’est un
faisceau de lumière cohérente — ou LASER) qui est envoyé vers l’objet et
dont on détecte l’écho. Les ladars travaillent généralement avec des LEDs
Émettant à 904 nm pour assurer une bonne portée.
L’onde électromagnétique et la lumière (qui est aussi une onde
électromagnétique)
subissent l’effet Doppler lorsque l’objet qui reçoit ces ondes est en
mouvement. Cela fait en sorte que l’onde de l’écho aura une fréquence
légèrement différente de l’onde de l’émetteur.
Un signal est émis, par une source fixe, à une certaine fréquence f0 va
frapper un objet se déplaçant à une vitesse v et revient vers le radar (lidar
ou ladar) avec une fréquence différente f1. Cette fréquence est

Avec C = 300000 km/s la vitesse de la lumière. Par convention, la vitesse v


est positive si l’objet d’approche du radar et négative si l’objet s’éloigne.
Par exemple, en supposant que la fréquence f0 est de 50 MHz et que la
vitesse à mesurer est de 120 kilomètres à l’heure, le signal reçu aura d’une
fréquence décalée de +5.56 Hz si l’objet s’approche et de -5.56 Hz si l’objet
s’´eloigne.
Si, le vecteur de vitesse de l’objet qui se déplace ne pointe pas directement
Vers le radar, il se produit une erreur de mesure qui dépend de l’angleα entre
Le vecteur de vitesse et le vecteur reliant l’objet et le radar. Lavitesse mesurée
par le radar sera :
vmes =vcos(α)

et le v de l’´equation calculantf1 est remplacé par vmes.


L’erreur de mesure augmente avec l’angle α et lorsque α = 90◦, l’erreur
devient très grande puisque le radar mesurera une vitesse nulle, même si
l’objet se déplace à une vitesse v, car le cosinus de 90° est 0.
Les radars ne peuvent pas être utilisés pour mesurer une vitesse inférieure
à 15 km/h (radar de police), bien que certains manufacturiers mentionnent
descendre à 5 km/h et d’autres à 2 km/h.
Un ladar à une portée de 600 mètres lorsque l’environnement est de très
bonne qualité.
L’accélération est une mesure utile en industrie pour vérifier l’amplitude
Et la fréquence de vibrations sur des machines. Entre autres, un accéléromètre
Peut être utilisé pour faire de la maintenance préventive de roulement à bille.
En mesurant les vibrations il détectera une détérioration des roulements,
avant que ceux-ci aient un bris majeur.
L’accélération peut être déduite des mesures d’un capteur de vitesse.
L’accélération est la dérivée de la vitesse :

Toutefois, les capteurs de vitesse ayant souvent des signaux bruités, cela
Rend cette approche relativement risquée. Et, pas question de faite une double
dérivée de la position, la mesure résultante serait inexploitable.
Introduction
La mesure d’accélération utilise trois technologies de capteurs différentes:
• Accéléromètres piézoélectriques;
• Accéléromètres piézorésistifs;
• Accéléromètres asservis.
Ces trois technologies peuvent couvrir les trois principaux champs
d’application pour ces capteurs :
• Mesure d’accélération :
◦ En régime continu, amplitudes d’accélération faibles, de fréquences
inférieures à 100 Hertz;
• Mesure de vibration :
◦ En régime pseudo-continu, amplitudes d’accélération moyennes, fréquence
jusqu’`a 10 kiloHertz;
• Mesure de choc :
◦ Phénomènes transitoires, amplitudes d’accélération élevées, fréquence
jusqu’`a 100 kiloHertz.

Le corps d’épreuve est le même dans tous les capteurs d’accélération


et on le nomme une masse sismique. Lorsque le capteur est soumis à une
Accélération a (en mètres par seconde), l’inertie de la masse sismique m (en
grammes) résiste à son mouvement avec une force F =ma (en Newton). Il
faut donc mesurer l’amplitude de cette force F pour déduire l’accélération.
Cela sera fait par l’élément de transduction.
Certains accéléromètres permettent une mesure triaxiale,i.e., une mesure
d’accélération selon les trois axes, x, y et z. On peut alors connaitre les
accélérations mesurées ax, ay et az par l’intermédiaire de trois sorties.

Généralement, l’unité utilisé dans la définition de l’étendue de mesure


d’un accéléromètre est le ”g” .Le g correspond à l’accélération de la pesanteur
Et sa valeur conventionnelle est établie à 9.80665 mètres par seconde au
carré.
Accéléromètres piézoélectriques
L’accéléromètre piézoélectrique (Figure 1) utilise comme élément de
Transduction uncristal piézoélectrique(Figure2). Celui-ci est entre la masse
Sismique et le boitier du capteur. Lorsqu’une accélération est présente le cristal
est soumis à une force de compression (ou de tension).
Certains cristaux diélectriques, comme le quartz, ont des charges électriques
qui apparaissent lorsqu’ils sont soumis à des contraintes mécaniques
(Figure 3). Par exemple, pour le quartz, la charge électrique q générée par
unité de surface est :
q = kσ

avec k = 2.3× 10−12 N/m la constante piézoélectrique du quartz; σ la


contrainte dans le cristal en N/m2. Notez que pour un cristal de surface
S, la contrainte σ correspond à une force F :

σ = F/S
La charge électrique totale Q dans le cristal est fonction de la force F :

Q = qS = kF

Puisque F = ma, alorslacharge électrique est aussi fonction de l’accélération


:
Q = kma ; avec m la masse de la ”masse sismique” du capteur.
Par définition, le courant électrique i est définit comme étant : i = dQ/dt
Donc, on peut écrire : i =kmda/dt
Et on constate que les mesures statiques sont impossibles avec ce type
d’accéléromètre en raison de la présence de la dérivée de l’accélération avec le
temps.
Pour mesurer ce signal, on utilise un amplificateur de charge (Figure4).
Bilan :
La mesure statique est impossible avec ces capteurs. Ils n’ont pas besoin d’être
alimentés et ils n’ont pas de pièces mobiles. L’absence de pièces mobiles
permet l’utilisation de ces capteurs pour la mesure de chocs et la
bande passante est de 54 kHz.
La gamme d’utilisation en température est de -273◦C `a +800◦C. La plage
d’accélération est dans l’ordre de 0 à 100 g, avec la mesure de chocs dont
l’amplitude est inférieure à 100 000 g.
Accéléromètres piézorésistifs
Un accéléromètre piézorésistif fonctionne avec une jauge de contrainte
qui sert d’élément de transduction. Le
Corps d’épreuve est constitué de la masse sismique et d’un élément déformable
(Figure 7).
L’effet principalement utilisé dans la jauge est l’effet piézorésistif. Cet
effet est décrit par la relation mathématique suivante :

La variation de résistivité de la jauge par rapport à sa valeur nominale est


Égale à une certaine constante multipliant l’allongement unitaire ∆l/l. Dans
l’équation, on retrouve la constante de Bridgman C (qui est environ 1 pour
les métaux et 100 pour les semi-conducteurs) et le coefficient de Poisson (ν)
(qui est d’environ 0.3 pour les métaux).
Bilan :
Tout comme les accéléromètres piézoélectriques, les accéléromètres
piézorésistifs n’ont pas de pièces mobiles. Ils sont toutefois beaucoup plus
sensibles, on en retrouve ayant une sensibilité dans la plage 0.02 mV/g à 50
mV/g. Et, ils permettent des mesures statiques.
La gamme d’utilisation en température est limitée de -50◦C `a +120◦C.
La plage d’accélération est dans l’ordre de±1g `a±50 000g, avec la une
bande passante allant jusqu’`a 180 kHz.

Accéléromètres asservis

La mesure d’accélération peut aussi faite avec un système de mesure


utilisant le principe de mesure par compensation via l’accéléromètre
asservi.
C’est en asservissant la position de la masse sismique que l’on
mesure l’accélération (Figure suivante). Lorsqu’une accélération se
produit sur ce système, la masse sismique par son inertie génère une
force que le moteur couple doit compenser pour éviter que la masse
bouge. La commande envoyée au moteur couple par un amplificateur
est le signal de sortie de cet accélérateur.
Plus l’accélération est forte, plus le couple appliqué par le moteur doit être
grand pour compenser. Donc, plus le signal de sortie de l’amplificateur est
grand.
Il est proportionnel à l’amplitude de l’accélération.

Bilan :
Les mesures statiques sont possibles et ces types de capteurs sont
extrêmement sensibles (250 mV/g). Ces capteurs sont très encombrants, car
volumineux.
La gamme d’utilisation en température est limitée de -50◦C `a +100◦C.
La plage d’accélération est dans l’ordre de±1g `a±50g, avec une bande
passante allant jusqu’`a 300 Hertz.
Introduction
 La détection de substance chimiques dans l’atmosphère comme les
gaz toxiques ou les explosifs constitue un élément important de la
sécurité quotidienne.

 Le détecteur de gaz est un appareil fait pour donner une alarme


lorsque l’atmosphère devient explosible ou toxique.

 Ce type d’appareil est utilisé en surveillance de l’atmosphère, et non


en contrôle de processus, ce qui le différencie des analyseurs qui
sont plus précis et donc plus coûteux.
 Pour définir un seuil de danger (explosif ou toxique) avec précision,
l’appareil mesure la concentration du gaz présent, ou sa pression
partielle

 Définition des seuils de danger :

Toxique
 La valeur limite d’exposition (VLE) (ppm ou mg/m3; ppb ou
μg/m3) : est la valeur maximale respirable pendant 15
minutes par un individu
 La valeur maximale d’exposition (VME) (ppm ou mg/m3; ppb
ou μg/m3) : est la valeur limite admise pour la moyenne dans
le temps (8 h/jour, 40 h/semaine) des concentrations
auxquelles le travailleur peut être exposé sans avoir de
trouble
Explosif
 La limite inférieur d’explosivité LIE (% v/v) : concentration
volumique à partir de laquelle un mélange air/gaz devient
dangereux explosif

 La limite supérieure d’explosivité LSE (% v/v) : est la


concentration volumique au-delà de laquelle le mélange n’est
plus explosible , du fait du manque d’oxygène et d’un excès de
gaz

GAZ FORMULE LIE LSE

Méthane CH4 5,30% 14%

Ethane C2H6 3% 12,50%

Propane C3H8 2,20% 9,50%

Butane C4H10 1,90% 8,50%

Ethylène CH2 3,10% 32%

LIE et LSE sont des valeurs expérimentales

ZONE 1 : La teneur en gaz est insuffisante pour


être dangereuse
ZONE 2 : Le mélange est explosif ou inflammable
ZONE 3 : Insuffisance d’oxygène pour permettre
la combustion totale de gaz
Les détecteurs de gaz sont classés en trois types :
 Fixe

 Transportables

 Portatif

Ils peuvent être :


 Mono fonction (explosimètre)

 Multifonction (explosimètre, toximètre, oxygénometre )

Les parties commune à tous les détecteurs sont :


 L’alimentation

 Le capteur

 La tête de détection

 Le conditionnement des signaux

 Les corrections d’interférents atmosphériques

 Les fonctions d’information (afficheurs, alarmes)


Pour mesurer la concentration, les détecteurs sont sensible à
l’une des propriétés, physiques ou chimiques du gaz à
détecter
Principales propriétés

Réaction d’oxydation catalytique Catalytique

Conductivité thermique Catharomètre

Absorption du rayonnement lumineux Infrarouge

Réaction d’oxydo-réduction Electrochimique

Adsorption sur un matériau Semi-conducteur


LES DIFFERENTS DETECTEURS

 DETECTEURS CATALYTIQUE
Basés sur la combustion catalytique des gaz mesurés dans l’air jusqu'à la
limite inférieure d’explosivité (LIE) du gaz .

 Le principe de fonctionnement :

• Le capteur du détecteur est composé d’un A :catalyseur


fil catalytique ou d’ une bobine de fil de B : fil de platine

platine (perle catalytique) revêtue d’un


catalyseur chauffée à environ (400°c_
600°c) par circulation de courant,

• A cette température le catalyseur permet


une réaction entre le gaz combustible
détecté et l’oxygène de l’air , Perle catalytique

• La perle catalytique convertit la


combustion du gaz en chaleur provoquant
une variation de résistance
LES DIFFERENTS DETECTEURS
DETECTEURS CATALYTIQUE
Le principe de détection : basé sur le
déséquilibre d’un pont de wheastone :
 Deux résistance fixes sont placées
dans la centrale de mesure
 Deux capteurs (sensible,
compensateur) sont placés dans la
sonde détectrice,
 La variation de la résistance de capteur
sensible entraîne un déséquilibre du
pont ce qui provoque un signal
proportionnel au gaz présent ,il est
directement mesurable en % de LIE
DETECTEURS CATALYTIQUE
 Avantages
• Tous les gaz combustible sont détectés
• Capteurs de conception simple
• Petite taille
• Faible coût

 Inconvénients
• La non sélectivité de la réponse
• La poussière
• Empoisonnement au contact des gaz toxique .
• Les concentrations élevées de gaz inflammables rendent une
réponse non linéaire;
• Un apport en oxygène insuffisant: environ 15 ( % V/V) d’oxygène
au moins sont nécessaires dans le mélange gazeux mesuré.
 DETECTEUR CATHAROMETRIQUE
Repose sur la variation de la conductivité thermique du mélange
gazeux qui entoure le capteur .

 Le principe de fonctionnement :
• L’appareil est équipé de deux cellules identiques
référence(M) et mesure (N) qui comportant
un fil métallique chauffé par effet Joule

• Celui-ci se stabilise à une température qui dépend


de la puissance électrique fournie et des échanges
thermiques avec le milieu gazeux.

• initialement un même gaz(air atmosphérique)


circule dans ces deux cellules cylindrique
schéma de principe
• Lorsque la composition de l’atmosphère change, d’un catharomètre
la température du capteur (cellule mesure) change, la résistance du fil
est modifiée et sa variation est mesurée à l’aide du pont de
Wheatstone qui est proportionnelle à la concentration de gaz présent
 DETECTEUR CATHAROMETRIQUE
 Avantage :
• Coût de l’appareil peu élevé .
• Utilisation simple
• Méthode assez précise

 Inconvénients :
• La température
• L’humidité
• La poussière
• La vitesse de l’air.
• Risque de réaction chimique entre les gaz au contact du fil chaud .
• Risque de corrosion du filament .
• Risque d’interférence important avec des gaz étrangers .

 Cette technique convient uniquement aux gaz dont la conductivité


thermique est différente à celles de l’air
 DETECTEUR INFRAROUGE
 Le principe de détecteur infrarouge est basés sur l’absorption
spécifique par les molécule de gaz des rayonnement infrarouge IR
de longueur d’onde ou de bandes spécifiques mais à des degrés
différents
 La longueur d’onde à la quelle le gaz absorbe le rayonnement est
une caractéristique du gaz (empreint digital)

 Les appareilles les plus utilisés pour la détection de gaz par


infrarouge utilisent la méthode du faisceau simple à double
longueur d’onde, L’une de ces longueurs d’onde est absorbée par le
gaz spécifique (longueur d’onde absorbante), L’autre voisine mais
n’est pas absorbée (longueur d’onde de référence). Ces ondes sont
reçus par un capteur IR

 La concentration est mesurée par comparaison entre les signaux


provenant de ces deux longueurs d’onde (d’absorption différentielle)
 DETECTEUR INFRAROUGE

 La valeur de l’absorption est en fonction de la concentration du gaz


et de la longueur du chemin du faisceau

 Elle est déterminée par la loi de Beer-Lambert


I0 : l‘intensité de la lumière incidente.
I : l'intensité de la lumière sortante.
α : le cœfficient d’absorption
l : la longueur du trajet optique (en m ou en
cm).
C : concentration d'absorbants
 DETECTEUR INFRAROUGE
Capteurs IR

Capteur thermiques Capteur quantiques

 LES CAPTEUR IR THERMIQUES :


Ils ne sont sensibles qu’à l’énergie du rayonnement
Les radiations IR incidentes élèvent la température du capteur et modifie
ainsi une caractéristique physique de celui-ci.
 LES CAPTEUR IR QUANTIQUE :
Ils transforment les photons incidents en charges électriques
Leurs principe repose sur les effets produits par les photons qui tombent
sur un semi-conducteur, ils émettent des électrons .
DETECTEUR INFRAROUGE

Principe de fonctionnement
De nombreux gaz inflammables possèdent des bandes d'absorption dans la
zone infrarouge du spectre lumineux électromagnétique. Le principe de
détection repose sur l'interaction entre un rayonnement électromagnétique
infrarouge et le gaz. Celui-ci absorbe de l'énergie à une longueur d'onde bien
déterminée (liaisons C-H), qui dépend de l'énergie de vibration de ses
molécules. L'atténuation d'énergie du rayonnement infrarouge est mesurée et
est fonction de la concentration de gaz présente sur le trajet
optique, suivant la loi de Lambert Beer.
La gamme de mesure de ce type de détecteur est 0-100 % de la LIE.
Selon la distance recouverte par le faisceau lumineux il existe deux types de
détecteurs:

Point infrarouge : la distance est de quelques centimètres

Barrière infrarouge : la distance est de centaines de mètres


DETECTEUR INFRAROUGE

◦ Avantages :
• Pas de calibration de routine requise
• Faible coût de maintenance
• Détecteur opérer dans des atmosphère corrosive
• Insensibilité à la vitesse de l’air

◦ Inconvénients :
• la poussière
• Les vibrations (selon l’appareillage)

◦ Étalonnage :
• Les détecteurs IR sont étalonnés en usine
DETECTEUR ELECTROCHIMIQUE
Ces détecteurs reposent sur les variations des paramètres électriques aux
électrodes dues aux réaction d’oxydoréduction du gaz à la surface des
électrodes
• Ils fonctionnent selon un principe similaire à
celui d’une pile
• Ils sont constitués habituellement d’une cellule
qui contient deux électrodes ( travail et
auxiliaire) séparées par une mince couche
d’électrolyte
• Lorsque le gaz pénètre dans la cellule à travers
une membrane imperméable, une réaction se
produit (oxydation), entraînant une émission
d’électrons
• Ces électrons peuvent circuler autour d’un
1 = électrode auxiliaire
circuit électrique externe entre l’électrode de
2 = électrolyte
travail et l’électrode auxiliaire générant un 3 = électrode de travail
courant qui est proportionnel à la 4 = trajet de diffusion
concentration du gaz présent 5 = filtre diffusant
6 = gaz mesuré
DETECTEUR ELECTROCHIMIQUE

 Avantages
Très sensible, ils sont idéal pour la détection des niveaux bas de gaz
toxiques

 Inconvénients
• La non sélectivité de la réponse,
• Les autres gaz oxydants ou réducteurs peuvent causer des
interférences
• La poussière
• une surcharge de gaz provoque un empoisonnement du capteur
DETECTEUR SEMI-CONDUCTEUR

Le principe est basé sur les effets de la conductivité électrique d’un solide
semi-conducteur, due à l’adsorption d’un gaz sur sa surface
 Principe de fonctionnement
• Basé sur le pouvoir oxydo-réducteur
des gaz
• Les molécules de gaz sont
adsorbées sur la surface chauffée
du matériau support qui est un
oxyde métallique semi-conducteur
(SnO2, ZnO) où se produit une
réaction (d’oxydo-réduction) qui
provoque un changement de la
conductivité électrique de l’oxyde
métallique
• Ce changement varie la résistance
du matériau
DETECTEUR SEMI-CONDUCTEUR

 Principe de fonctionnement
 La résistance varie selon la concentration des gaz, suivant une
relation approximativement de la forme :

PO2 : pression partielle d’oxygène,


Pg : pression partielle du gaz à mesurer,
α : peut varier entre 1 et 6 selon la nature de
l’oxyde, le degré de dissociation de
l’oxygène et le degré d’ionisation des lacunes,
β : est compris entre 1 et 2.
DETECTEUR SEMI-CONDUCTEUR
◦ Avantage
• Peu coûteux
• Grande sensibilité
• Robustesse
• grande durée de vie

◦ Inconvénients
• Mauvaise stabilité dans le temps
• Conductivité superficielle est en fonction de la température ambiante,
de l’humidité et de la pression partielle
• Sensibilité à l'humidité
• Consommation électrique pour le chauffage de l'élément sensible
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES

Temps de réponse Dérive Spécificité Gamme de mesure


CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES

TEMPS DE REPONSE
Ce temps de réponse dépend de la réactivité de l'élément sensible et de la
vitesse avec laquelle la concentration en gaz s'établit
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES

GAMME DE MESURE
Chaque technique de détection possède sa propre gamme de mesure
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES

DERIVE
CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES

SPECIFICITE
La spécificité d'un détecteur représente sa capacité à ne détecter que le
gaz pour lequel il a été choisi.
CARACTERISTIQUES DE LA ZONE A SURVEILLER

PRESENCE D’AUTRES SUBSTANCES


CARACTERISTIQUES DE LA ZONE A SURVEILLER

INFLUENCES ATMOSPHERIQUES
 Pluie : provoque la formation d'un film imperméable aux gaz sur la
surface d'interface entre l'extérieur et l'élément sensible du détecteur
 Température: influe sur le zéro de l’appareil et sur sa sensibilité
 Brouillards salins : provoque la corrosion des matériaux métalliques
constituant les détecteurs, placés devant l'élément sensible
 Humidité : elle peut se condenser à l’intérieur de l’appareil,
changer l’équilibre thermique
Modifier ou empêcher la réaction
détruire le capteur ou une partie de l’appareil (corrosion si
l’atmosphère est acide)..
 Poussières, boues : peuvent colmater les filtres des instruments
 Les détecteurs sont installés dans des lieux ou en devra tenir compte :

• Densité du gaz à détecter

• Site extérieur ou intérieur

• Sources potentielles de fuite de gaz ou de vapeurs

• Topographie du site, mouvements d’air (en intérieur :ventilation naturelle


et ventilation mécanique ; en extérieur : vitesse et direction du vent) il faut
les installés dans la même direction

• Effet de température

• Situation des sources potentielles d’explosion

• Facilite d’accès afin de pouvoir les contrôler


INSTALLATION

 Leur emplacement est choisie de tel façon à éviter les chocs et les vibration
 Introduction
Une installation de detection d’incendie a pour but de signaler à un poste
central ou au personnel en charge de la sécurité de l'établissement tout
évènement pouvant être le signe d'un début d'incendie.

Les trois formes possibles de développement d'un feu dans sa phase initiale
sont:

◦ Lente : faible ou fort dégagement de fumée


◦ progressive : l'apparition des flammes entraînera selon leur importance,
un dégagement de chaleur plus ou moins élevé
◦ rapide : fort dégagement de chaleur, rayonnement intense des
flammes,fumées sombres intenses ou non
Les phénomènes détectables et exploitables liés à un incendie sont :
 Des fumées (composées de minuscules particules en suspension dans l'air)
 Radiations électromagnétiques
 La température
Il existe trois grands types de détecteur
◦ les détecteurs de fumées,
◦ les détecteurs de chaleur,
◦ les détecteurs de flamme.
Dans chacun des groupes, il existe

Détecteurs ponctuels Détecteurs linéaires Détecteurs volumétriques


La détection de fumées peut être réalisée à partir des technologies suivantes
:

◦ Ionisation
◦ Optique à diffusion de lumière
◦ Optique linéaire à absorption

Détecteur de fumée (IR)


 Détecteur de fumée à ionisation
Il est composé d’ une chambre d'ionisation,
constituée de deux plaques métalliques entre
lesquelles est appliquée une différence de potentiel

L'une de ces plaques est perforée afin de laisser


passer la radiation de pastille radioactive

La radiation émise par la pastille ionise les molécules


d'oxygène et d'azote de l'air. Provoquant la
circulation d’un courant d’ionisation électrique entre
les plaques ,
détecté à l'aide d'un circuit électronique

Lorsque les particules de la fumée entrent dans la


chambre d'ionisation du détecteur elles interceptent
les ions produits par la radiation. Il y a alors
diminution de l'intensité du courant électrique

Le circuit électronique mentionne cette chute de


courant
Détecteur de fumée à ionisation

Le détecteur est composé soit :

 De deux chambres d’ionisations : chambre de mesure et chambre de


référence L'intensité du courant entre ces deux chambres diminue et, à
partir d'un certain seuil, le détecteur déclenche l'alarme

 D’une seule chambre d’ionisation : le choix de la géométrie de la


chambre, la tension d’accélération et le pouvoir d’ionisation diminuent
les influence des variations lentes des conditions atmosphériques. Le
signal de référence est élaboré par enregistrement d’un état moyen de
la chambre pendant quelques dizaines de minutes
Détecteur de fumée à ionisation

 Avantage
• Détecte la combustion de très petites quantités de matériel
endommagé (installations électroniques)

 Inconvénient
• Coûts de traitement des déchets en fin de vie (présence de la
pastille radioactive)
• La température, la pression, l’humidité : jouent sur la mobilité des
ions et leur taux de recombinaison
• Les courants d’air perturbent la réponse du détecteur (les
détecteurs actuels sont conçus pour ne pas être perturbés par une
vitesse de courant d’air inférieur à 5 m/s)
 Détecteur optique à diffusion de lumière (effet Tyndall)
Basé sur l‘effet Tyndall
Dans la chambre d'analyse, une LED et une photodiode sont placées de telle
façon que cette dernière ne reçoive jamais la lumière de la LED en l'absence de
fumée

La pénétration de fumée dans la chambre d'analyse entraîne la réflexion de la


lumière de la LED sur les particules de fumée, donc la sollicitation de la
photodiode, celle-ci émet un signal électrique qui déclenche l'alarme
Détecteur optique à diffusion de lumière (effet Tyndall)

 Avantage

• Ils sont particulièrement adaptés à la détection des feux couvents


• très efficace pour les fumées blanches
• moins sensible aux contraintes d’environnement (humidité,
température, etc)

 Inconvénient

• moins efficace pour les fumées noires, à cause de leur faible


réflectivité
 Détecteur optique linéaire (à absorption)
Son fonctionnement est base sur le principe de l'absorption de la lumière.
Le détecteur envoie des impulsions lumineuses (infrarouges) qui sont
traitées par la partie réceptrice. Le détecteur mesure en permanence le
niveau du signal reçu. Une baisse du signal reçu est interprétée comme une
présence de fumée. La plupart des détecteurs linéaires ont une portée de
100m
Ils existent deux types de détecteurs:
par Projection (Émetteur et Récepteur sont installés à chaque extrémités de
la zone à protéger)
et par Réflexion (Émetteur et Récepteur sont combinés dans la même unité,
l'infrarouge est reflété au Récepteur par un catadioptre)
 Détecteur optique linéaire (à absorption)

◦ Avantage
adaptés pour la surveillance des grandes surfaces
adaptés pour sols encombrés

◦ Inconvénient
• Leur principal défaut réside dans leur sensibilité à la
lumière du soleil
• sensible aux variations de l’humidité
Trois types de rayonnements sont émis par une flamme :
◦ Le rayonnement Infrarouge « I.R. » : à la base de la flamme. Le spectre
utilisé pour la détection varie entre 0,9 et 4 um
◦ Le rayonnement visible : qui n’est pas utilisé pour la détection pour des
raisons d’interférences et de la stabilité
◦ Le rayonnement Ultraviolet « U.V. » : émis particulièrement dans le haut de
la flamme. Le spectre utilisé pour la détection est compris entre 185 et
260 nanomètres.

La détection des flammes est réalisé par les détecteurs optique :


■ l'UV
■ l'IR
■ une combinaison entre l’UV et l’IR
 Les détecteurs de flammes Ultraviolet

Un photo-tube est constitué d’une cathode


et d’une anode mises sous une très forte
différence de potentiel (290v) et scellées dans
un tube de quartz rempli de gaz inerte ionisant

Lors d’un rayonnement à une longueur d’onde


inférieure à 265 nm, les photons frappant la
cathode libèrent des électrons qui sont
propulsés vers l’anode
Les électrons, porteurs d’énergie ionisent les
molécules de gaz contenues dans l’ampoule
créant ainsi une réaction en chaîne.
Le capteur génère un signal de sortie qui
consiste en une suite d’impulsions de tension
 Les détecteurs de flammes Ultraviolet

◦ Avantages
Temps de réponse très court (quelques millisecondes)
Très grande sensibilité
Insensibilité à la présence de vapeur d'eau (brouillard, pluie)

◦ Inconvénient
• Interférents : Foudre, arcs électriques, certains éclairages
artificiels
• Inhibition : Fumée épaisse, dépôts d’huile sur l’optique
 Les détecteurs de flammes Infrarouge
Les rayonnements émis par la flamme dans le proche infrarouge sont perçus
par le capteur infrarouge

◦ Avantages
• Détection à travers les fumées
 Performant sur les mauvais taux de combustion
 Coût

◦ Inconvénient
• Sources chaudes en mouvement ou vibrations (Chauffage,
tubulures d’échappement)
• La présence d’eau atténue la sensibilité
• Peu performant sur les combustions très vives (flamme de gaz
de méthane, acétylène, GPL.. )
 Les détecteurs de flammes ultraviolet et Infrarouge
Il détecte les ultraviolets et les infrarouges dans les régions spectrales
émises par une flamme, il utilise un photo-tube sensible au rayonnement
ultraviolet en plus d’un capteur infrarouge
Lorsque les deux types (UV&IR) de rayonnement sont détectés et que les
paramètres de mesure d’intensité déterminés par l’algorithme du micro-
ordinateur sont satisfaits, le dispositif comprend qu’il est en présence d’un
feu et les alarmes sont déclenchées

◦ Avantages
 Cumul les avantages des deux technologies
 Niveau d’alarmes intempestives faible (Sources parasites non
communes)
 Parfaite sélectivité aux feux d’hydrocarbures
 Temps de réponse très court
 Large cône de vision

◦ Inconvénient
• Mal adapté aux combustions très chargées en carbone (Mauvaise
combustion => fortes fumées)
Les détecteurs de chaleur réagissent à une élévation de température. Il
existe
deux type :

 Les détecteurs thermostatiques


 les détecteurs thermo vélocimétriques

les détecteurs thermo vélocimétriques


 Le détecteur thermostatique

Ce détecteur est équipé d'une sonde variant en fonction de la température


(thermistance à faible inertie protégée par du téflon)
Cet élément utilisé dans un pont diviseur de tension
Il fournit pour une température ambiante stable un signal stable, lorsque la
température ambiante varie, la valeur de la thermistance varie elle aussi
proportionnellement
Ce signal fluctuant est analysé par un micro contrôleur, lequel transmettra
une information d'alarme si la température dépasse un seuil fixe

◦ Avantage
 Ils sont peu sensibles aux chocs et aux vibrations. Leur
emploi est surtout consacré aux locaux clos et de faible
volume dans lesquels la température est relativement stable

◦ Inconvénient
 se déclenchent lorsque le feu est déjà important
 ne doivent être utilisés qu' en association avec un autre type
de détecteur.
 Détecteur thermovélocimétrique
Il analyse la vitesse à laquelle la température augmente
Il utilise le même montage que le détecteur thermostatique sauf que dans
son microcontrôleur est inclus un logiciel adéquate permettant un traitement
du signal selon différentes pentes d'élévation de température
préprogrammées et conformément à la norme. Une information d'alarme est
transmise si elles sont dépassées

◦ Avantage
Utilisés dans les ambiances agressives ou difficiles (cuisines,
tunnel routier...) ou pour confirmer l'alarme de détecteurs
plus sensibles

◦ Inconvénient
• Leur sensibilité doit être réglée avec soin pour éviter les
alarmes intempestives dûes à une élévation de température
naturelle (ensoleillement brutal, chauffage, etc.)
• Ne sont efficaces que pour des petits locaux et pour les feux
à évolution moyenne ou rapide
Le choix du détecteur se fait en fonction de :
■Le type de phénomène qui va apparaître en premier.
Le choix du détecteur et son emplacement dépend :

◦ Les causes du feu et ses développements


◦ Locale (dimension, occupation)
◦ Conditions générales d’environnement :
 température ,
 taux d’humidité,
 empoussiérage,
 ventilation,
 présence d’éclairage spéciaux

◦ Les causes possibles de perturbations susceptibles de provoquer des


alarmes intempestives
Tous les systèmes de détection incendie sont installes au cas par cas.
Chaque type de local constituant un cas particulier

■ L’installation des détecteurs de flamme


Ils sont utilisés pour les locaux de grand volume abondamment ventilés
■ Champ de vision de détecteur : FL3000 est de 120°, FL3001 est de 150°
■ Échelle de la sensibilité : c’est la distance à la quelle le détecteur doit
répondre à une présence de flamme est fonction de l’ intensité de celle-
ci
■ Facteur d’environnement :
■ Le détecteur ne doit pas être installé sur des sites ou la présence des
chocs et des vibration peuvent exister
■ Dans le cadre d’atmosphère chargée en particules, les fréquence
d’inspection pour le nettoyage et la vérification de la sensibilité
doivent être plus élevées
■ Il faut observer les plages de température de fonctionnement
■ Le détecteur doit être monté en position de vue plongeante pour éviter
toutes accumulation trop rapide de particule sur les fenêtres UV et IR
Quelques principes simples d’implantation des éléments du système
SDI qui garantissent une installation dans les règles de l’art.
Équipement de Contrôle et de Signalisation (E.C.S.)

Protection Environnement
Le local où se trouve l’ECS ou le TRE, L’ECS doit être installé dans un lieu
ainsi que ses faces avant déportées ayant des conditions normales
éventuelles, doit être surveillé par un d’hygrométrie, de température et de
détecteur. propreté.

Surveillance Alimentation principale


L’ECS doit être surveillé par Il est obligatoire d’alimenter le ou les
du personnel pendant les heures ECS à partir d’une dérivation
d’exploitation du bâtiment. spécifique, issue du tableau principal
sélectivement protégée, réservée à
Hauteur des signalisations l’usage exclusif du SSI et correctement
La hauteur des signalisations et repérée (étiquette) et réalisée en câble
commandes doit être comprise de la catégorie C2 (minimum).
entre 0,70m et 1,80m.
Règles générales pour le câblage des installations.

D’une manière générale,


les câbles multipaires pour
les circuits de détection sont
interdits.

Le câblage de l’installation doit être


distinct du câblage utilisé à d’autres
fins et être parfaitement identifié :
-à chaque pénétration dans un organe
(ECS, EAE),
-à chaque passage dans un élément de
construction.
Circuits de détection non rebouclés adressables :
Dans ces systèmes, chaque détecteur est identifiable. 32 points sont admis par
ligne.
Pas de panachage de détecteurs et de déclencheurs manuels sur un même
circuit.

Circuits de détection rebouclés adressables avec circuits en dérivations


(branche en T) :
Il est possible de faire des circuits rebouclés, en étoile et des dérivations.
Pas de panachage de détecteurs et de déclencheurs manuels sur une dérivation.
Trois types de technologie sont utilisés pour mettre en œuvre le principe de
fonctionnement.
- Le conventionnel
- L'adressable
- L’interactif
Technologie conventionnelle
La technologie conventionnelle délivre une information de synthèse qui
permet de gérer un ensemble de points agencé en zones de détection.
Système adressable
L'évolution technologique a permis d'offrir de nouvelles fonctionnalités sur les
systèmes de détection
incendie adressable. Un ensemble adressable facilite grandement l'exploitation
d'un système de sécurité.
On peut même dire qu'il est indispensable pour les grands sites.
La technologie adressable permet de gérer toutes les informations d'une
installation point par point.
Chaque élément possède une adresse et un libellé qui lui est propre.
Technologie interactive
La technologie interactive permet, tout en gardant la souplesse d'une
technologie adressable, de gérer une installation point par point en terme
d'architecture et en terme de sensibilité. Chaque élément, en plus de posséder
sa propre adresse, peut être réglé en sensibilité.
Outre la sensibilité, l'interactivité permet de connaître individuellement un
niveau d'encrassement et d'effectuer certains réglages, de tracer les
historiques pour chaque élément, d'inscrire la sensibilité d'un détecteur dans
un cycle horaire ou dans un cycle jour/nuit pour s'affranchir des phénomènes
d'exploitation gênants.

Zone en
environnement
perturbée.
Cette zone
durcit le critère
de passage en
alarme pendant
l'activité du site
et revient en
détection
précoce hors
période
d'activité.
Topologie des Systèmes de Détection Incendie Circuits de détection collectifs :
Dans les systèmes collectifs, les circuits de détection sont dits “non-rebouclés”
car la ligne se termine par un élément terminal inséré dans le dernier
détecteur.
Pas de panachage de détecteurs et de déclencheurs manuels sur un même
circuit.
Lignes rebouclées
En plus de la convivialité d'exploitation, les technologies adressables et/ou
interactives permettent en phase d'étude et d'installation de concevoir un
système bouclé.
Le système bouclé a pour premier avantage de renforcer la sécurité du système
de détection incendie.
Même en cas de problème, la perte de points de détection est pratiquement
nulle car il est alors possible d'alimenter la boucle des 2 côtés. De par les
technologies utilisées, il est en plus possible dans un système bouclé de mixer
déclencheurs manuels et détecteurs automatiques d'incendie.

Circuits de détection rebouclés adressables :


Dans les systèmes adressables, les circuits sont dits ”rebouclés” car ils partent
de l’équipement central et y retournent après le dernier élément installé.
Grâce à l’isolateur de court-circuit implanté dans chaque détecteur, l’incident
sur le câble est circonscrit au seul segment impliqué par le défaut. De ce fait,
l’ensemble des détecteurs continue de fonctionner normalement en étant
interrogé par la centrale des deux côtés de la ligne.
Câblage, repérage
Identification du câblage
Le câblage de l’installation de détection automatique doit
être distinct du câblage utilisé à d’autres fins et être ainsi
parfaitement identifiable.

L’utilisation de câbles à plus de deux


conducteurs, est strictement interdite.

Repérage de l’installation
Le repérage doit être lisible et résister
dans le temps.
Fixation du câblage
Généralités
L’ensemble du câblage doit être fixé à un élément stable de la construction.
L’attache et le support doivent être de même qualité que le câble. Un
câblage réalisé de manière provisoire n’est pas autorisé.
Lorsque les conditions d’accès ou d’exiguïté ne permettent pas en certains
endroits la fixation normale des câbles, ceux-ci peuvent être laissés libres
et doivent être regroupés en torons liés.
Les différents modes de pose autorisés
Protection aux interférences
Séparation de lignes
Les câbles doivent être séparés
des lignes et des systèmes
affectés à la haute ou à la basse
tension, aux dispositifs de
protection contre la foudre…etc.
De plus, les câbles doivent être
éloignés de ceux utilisés dans
les systèmes avec haute
fréquence de commutation, de
recherche de personnes, etc.

Pour une utilisation dans des


environnements présentant un risque
IEM critique (salles de radiographie,
radars, stations émettrices, etc.),
d’autres types de câbles peuvent être
utilisés, nous consulter.
Circuits de détection rebouclés
Pose sous conduit

Les raccordements rendus nécessaires doivent Continuité du câble


être isolés. Ils peuvent être soudés ou réalisés Autant que possible, on doit utiliser un
mécaniquement à l’aide d’une méthode sûre et
circuit dans lequel la continuité du
reconnue par les règles de l’art.
câble est assurée. Les jonctions sont
fortement déconseillées. Les boîtiers et
dispositifs de dérivation doivent
satisfaire à l’essai au fil incandescent
960° : norme NF EN60695-2-1/1 et
être lisiblement identifiés, accessibles
et être exclusivement dédiés au SSI.
Il est important de contrôler la composition d’un produit qu’il soit à l’état
brute ou en cours de fabrication ou en phase d’expédition.
La connaissance de la composition à chacune de ces étapes permet
d’évaluer la qualité et rend possible leur suivi.

La détermination des différentes compositions se fait grâce à la séparation


des mélanges à analyser en leurs différents constituant.

La chromatographie est la méthode de séparation la plus souvent applicable


.
C’est une technique d’analyse qualitative et quantitative dans laquelle l’échantillon
contenant un ou plusieurs constituants est entraîné par un courant de phase mobile
(liquide ou gaz) le longue d’une phase stationnaire (fixe) (papier, gélatine, silice
….ect),

la phase stationnaire va plus ou moins retenir sélectivement chaque composant de


l’échantillon.
les différents constituants de l’échantillon vont se séparer et sortir les uns après les
autres après un certain laps de temps
 Suivant les propriétés physiques et chimiques des mélanges, plusieurs types de
chromatographies peuvent être utilisés.

 Chaque type de chromatographie est réalisé par un appareil bien spécifie.

 Les appareils de chromatographie gazeuse sont appelés chromatographes.


 ROLE :

L’identification et la quantification des composants de tous les mélanges


de substances homogènes gazeux ou liquide volatil.

 chromatographe assure trois grandes fonctions :


 Injection
 Séparation
 détection
 PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT:

• L’échantillon est introduit par


l’intermédiaire d’un système
d’injection

• Il est vaporisé et mélangé


au gaz vecteur dans l’injecteur.

• Les constituants de l’échantillon sont entraînés par le gaz vecteur dans la colonne de
séparation thermostaté qui contient la phase stationnaire.

• A la sortie, ils sont détectés par un détecteur qui transmet un signal électrique à un
enregistreur .

• Les résultats apparaissent sur le chromatogramme sous forme de pics.


 INJECTION
• Se fait par le biais d’une seringue de faible volume : quelques µL pour les
liquides, et quelques m.l pour les gaz

• Les gaz sont souvent introduits grâce à des vannes à commande manuelle,
pneumatique ou électromagnétique .

L’injection peut se faire d’une manière manuelle ou automatique.


 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE

Détecteur
Injecteur

Colonne

Four
Gaz Vecteur
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 GAZ VECTEUR
Le gaz vecteur est la phase mobile.
Rôle : véhiculer l’échantillon à travers la phase stationnaire
jusqu’au détecteur.

Il doit être :
inerte,
pur, exempt d’eau d’oxygène et hydrocarbure,
insoluble dans liquide .
léger
Le choix de gaz vecteur dépend du type de détecteur

Il y a quatre types de gaz utilisés Héllium, Hydrogène, azote et Argon.


 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 INJECTEUR
Son rôle :
 l’introduction de l’échantillon
 son évaporation
 son entraînement par le gaz vecteur vers la colonne.
Le choix de l’injecteur : est dicté par
 le type de colonne utilisée
 la nature des produits à séparer .
La température de l’injecteur : elle doit être suffisante pour permettre une
vaporisation instantanée de l’échantillon.

T°injecteur = T°de produit le moins volatil +20°C


Ils sont de différent types : spécifiques, universels
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 INJECTEUR
◦ L’injecteur a pastille élostomére (septum) :
• Il est universel.
• L’injection se fait par une seringue à travers
le septum dans un tube, en métal ou en verre,
auquel la colonne est raccordée
Les propriétés de septum :
• Facilité de perçage
• Assure la bonne étanchéité
• Une bonne résistance à la température
maximale choisie.
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN
CHROMATOGRAPHE

 FOUR
Le four permet de porter la colonne à
une température soit :
• fixe
• programmée par palier successif

• Type : chaleur tournante


• Équipé d’un système de ventilation
• Plage de température :
20°C (-100°C) à 500°C
• Régulation automatique à 1/10°C près
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE
Rôle : est de séparer différents constituants.

• Elle contient la phase stationnaire


• Se présente sous forme de tubes fins enroulés en
spirale placée dans un four.
 Elle doit toujours être parcourue par le gaz

vecteur
Il existe deux types de colonnes :
 Capillaire

 Remplie
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE

 Les propriétés
Efficacité : elle se traduit par la finesse
des pics obtenus pour les composés .
Elle est exprimée en nombre des plateaux
théoriques
Résolution : c’est l’aptitude du système à
séparer deux composés d’ un mélange.
elle est exprimée en une grandeur numérique
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE

 Les colonnes remplies :


• Diamètre intérieur : 2 à 4 mm
• Longueur : 1 à 6 m.
• Elles sont en tubes d’acier ou de verre
• Remplies d’un support poreux et inerte sous
forme de grain sphériques (d’environ Φ 0,2 mm)
sur lequel est imprégnées la phase stationnaire.
Propriétés
• Robustes
• Faible coût
• Faible efficacité
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE
 Colonne capillaire :
• Tube vide en acier inoxydable ou en silice
fondue
• Le diamètre intérieur : 0,1 à 0,53 mm,
• Longueur : 10 à 100m
• La phase stationnaire est directement déposée
sur la paroi interne de la colonne sur une épaisseur de 0.05 à 5 µm

Propriétés
• Haut pouvoir de résolution ,
• Grande efficacité ,
• Capacité très faible ,
• L’analyse des composés organiques.
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE

 Choix d’une colonne dépend de :


Le type de la phase stationnaire : qui dépend
 de la nature des substances à séparer,

 les températures de séparation.

Le diamètre interne : conditionne


 la capacité de la colonne

 le débit optimal de gaz vecteur

La longueur : elle dépendra de la difficulté de la séparation à effectuer.


 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 LA COLONNE
Quelques caractéristiques des colonnes remplies et colonnes
capillaires
diamètre Capacité plateaux débit optimal
interne (ng) théoriques (mL/minute
(mm) par mètre
0,20 5-30 5000 0.40
0,25 50-100 4170 0.70
0.32 400-500 3330 1.40
0.53 1000-2000 1670 2.50
0.75 10000-15000 1170 5.00
2.00 ® 20000 2000 20.00
® : colonne remplie
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DETECTEUR
Le détecteur est un appareil de mesure physico-chimique
Rôle :
 détecter les composants à la sortie de la colonne

 transmettre l’information sous forme d’un signal électrique à l’enregistreur.

 Les détecteurs utilisés sont des détecteurs différentiels donnent une réponse sous
forme d’un pic d’allure gaussienne

T°détecteur = T°de produit le moins volatil +20°C

 Les principaux détecteurs mesurent une des propriétés physiques suivante de


l’échantillon :
 conductibilité thermique

 densité

 mode d’ionisation sous divers influence


 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DTECTEUR
Propriétés de quelques détecteurs

DETECTEUR Gaz Linéarité QMD spécificité Applications


vecteur
Catharométre H2/He 105 1 à 10 ng universel Tous composes

FID He/N2 107 20 à 100 pg universel Composés


organiques

Capture N2 104 0,1 pg Spécifique Composés


d’électron halogénés
N2 104 P :1 pg / Spécifique Produits
Thermoïonique N :10 pg azotés,
phosphorés

Photométrie de N2/H2 103 P : 10 pg Spécifique Phosphore


flamme S : 1 ng Soufre
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DTECTEUR
 Détecteur à conductibilité thermique : TCD

• Principe de mesure est basé sur la différence entre la conductivité thermique d’un gaz
vecteur pur et celle d’un mélange gaz vecteur-constituant élué de la colonne
• Il est formé d’un catharomètre composé de deux cellules thermostatées dont l’une est
balayé par le gaz vecteur seul (cellule référence) et l’autre par le gaz en sortie de
colonne (cellule de mesure)
• Les deux cellules contiennent des résistances à fil : thermistance , ou filament
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DETECTEUR

 Détecteur à conductibilité
thermique :(TCD)

Principe de détection
• Les deux fils sont parcourus par un courant d’intensité constante et placés dans un flux
gazeux, la température atteinte par les filaments est en fonction de l’intensité de
courant et de la conductivité thermique du milieu gazeux
• Tant que le gaz vecteur travers les deux cellule, les résistances du pont sont équilibrés
• Le passage d’un constituant dans la cellule de mesure modifie la conductivité
thermique du milieu gazeux entraîne une modification de la température et donc de la
résistance du fil, cette variation est proportionnelle à la concentration du gaz.
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DETECTEUR
 Détecteur à conductibilité thermique (TCD)

Caractéristiques:
• Moyennement sensible;
• Non destructif;
• Économique et d'entretien facile
• Universel
• Réponse proportionnelle à la concentration
• L’emploi de l’hydrogène ou de l’hélium comme gaz vecteur
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DTECTEUR
 Détecteurs à ionisation de flamme (FID)

• C’est un détecteur universel, sensible à tous les composés combustibles

• Il nécessite l’emploi, en plus du gaz vecteur, de deux autres gaz dont l’hydrogène
et le gaz carburant

• Il mesure les variations de courant d’une flamme air- hydrogène ou oxygène-


hydrogène dans laquelle sont envoyés les gaz sortant de la colonne
chromatographique.
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DETECTEUR
 Détecteurs à ionisation de flamme (FID)

Le principe de fonctionnement :
Le mélange gazeux sortant de la colonne est brûlé
dans une flamme d’hydrogène, la combustion
génère des ions qui sont collectés au niveau
d’une électrode. Le courant très faible qui
en résulte est amplifié et transformé en
une tension mesurable par un électromètre
 LES ELEMENTS CONSTITUTIFS D’UN CHROMATOGRAPHE
 DTECTEUR
 Détecteurs à ionisation de flamme (FID)

Caractéristiques
• Simple, universel
• Extrêmement sensible
• Domaine de linéarité est suffisant
• Son encrassement est faible
• Destructif
• Réponse proportionnelle au débit massique
Permet d'obtenir un tracé appelé chromatogramme. et l'édition des résultats d’analyse
 Chromatogramme :
Est un tracé en forme des courbes de
gauss sous formes des pics.
Chaque pic correspond au passage
d’un composant de l’échantillon à analysé
dans le détecteur

 Chromatogramme permet :
l’identification des composants
par leur temps de rétention, tR
la quantification des composants
par l’aire de la surface des signaux

chromatogramme
 ANALYSE DES RESULTATS

 Analyse qualitative :
Pour mettre en relation le temps et le
composant à identifier , on se sert d’un
échantillon de référence (étalon).
Si l’on n’a aucune idée sur l’identité
des composants du mélange étudié, on
utilise des techniques
spectroscopiques.
 ANALYSE DES RESULTATS
 Analyse quantitative
Après l’identification des composants du mélange, le chromatogramme,
permet l’analyse quantitative grâce à la relation :

mi = Ki.Ai

mi: masse du composant injecté


Ai: air de pic représentant ce composant
ki: coefficient de proportionnalité

Il est donc nécessaire de mesurer les aires des pics (Ai) et de déterminer, pour
chaque composant, le coefficient de proportionnalité Ki
 ANALYSE DES RESULTATS
 Analyse quantitative

 Mesure la surface du pic « Ai »


Un intégrateur couplé à un ordinateur permet de calculer la surface
des pics détectés.
Détermination du coefficient de proportionnalité « Ki »
Nécessite un étalonnage du détecteur avec des mélanges de composition
connue.
Il existe différentes méthodes d’étalonnage : Normalisation interne, Étalonnage
interne, étalonnage externe ……etc .

Les intégrateurs modernes stockent en mémoire l’ensemble des valeurs nécessaires


pour l’analyse qualitative et quantitative. en fin d’analyse ils permettent d’imprimer
un chromatogramme et le résultat d’analyse en fonction de la méthode d’étalonnage
choisie.
 Analyse quantitative
 Normalisation interne
On mesure les aires de chacun des pics du chromatogramme, A1...An,
correspondant aux constituants m1...mn. Le pourcentage en masse i de l’un
quelconque des constituants est obtenu par :

En première approximation, en particulier si tous les constituants


du mélange sont des hydrocarbonés, on peut considérer tous les Ki égaux
et ramener la formule à:
 Analyse quantitative
 Normalisation interne

 La mesure peut être affinée ensuite en constituant un mélange avec des


produits purs dans les concentrations qui viennent d’être calculées et en
faisant ensuite le rapport des deux chromatogrammes.

 L’inconvénient
Avoir la certitude que tous les constituants du mélange ont bien été élués de
la colonne, sans retenue importante de l’un quelconque d’entre eux.
On peut classer les chromatographe selon leur utilités

Chromatographe Chromatographe Chromatographe


de recherche de routine d'analyse en ligne

 Chromatographe de recherche : modulable

divers types d'injecteurs


divers types de détecteurs
nombre de colonnes et types de colonnes
plage de température

La plupart du temps, on peut monter 2 colonnes, chacune étant


pourvue de son injecteur et de son détecteur
 Chromatographe de routine (laboratoire) :

passeurs d'échantillons
complètement informatisé
parfois portatif (analyse de la pollution atmosphérique)
 Chromatographe d'analyse en ligne (process):
construit à la demande
automatisme total
analyses répétitives pouvant déclencher une alarme
 Détermination du pouvoir calorifique supérieur

La valeur de pouvoir calorifique d’un gaz peut être déterminée soit directement soit
indirectement

 Les méthodes directes : sont basées sur des mesures calorimétriques.

 Les méthodes indirecte : basées soit sur la détermination de la composition du


gaz soit à partir des résultat de mesures de certaines propriétés physiques des gaz

Les chromatographes sont des appareils de classe A de l’O.M.I. (précision 0,5%).


Le calcul de pouvoir calorifique du gaz naturel est obtenu selon la procédure
de la norme NF ISO 6976 :

PCS(MJ/m3 ) : Pouvoir calorifique de gaz naturel


PCSi (MJ/m3 ) : Pouvoir calorifique du constituant pur i
(donnée par la norme NF ISO 6976)
Zm : Facteur de compressibilité du gaz naturel
Zi : Facteur de compressibilité du constituant pur i
(donné par la norme NF ISO 6976)
CH : Concentration (fraction molaire) du constituant hydrogène,
C i : Concentration (fraction molaire) du constituant i présent dans le gaz naturel
n : nombre de constituants présent dans le gaz naturel
 Détermination de pouvoir calorifique supérieur

Des chromatographes de process apparaissent sur le marché des analyseurs


de PCS.

Ce sont des appareils de petite taille, dédiés à l’analyse continue du gaz et


permettant une analyse rapide et précise.

Le chromatographe HGC303 développé par Yamatake effectue l’analyse des


11 composants majeurs du gaz naturel selon les normes NF EN ISO 6974 .

Il est de taille réduite (10cm ҳ11,5cm ҳ 24,5cm) et d’une masse de 3,5Kg, il


effectue une analyse totale du gaz en 300 secondes. Il comporte trois colonnes
analytiques et un détecteur TCD. La justesse annoncée sur la mesure du
pouvoir calorifiques est meilleure que 0,5% .
Le chromatographe peut utiliser dans des domaines, comme la pétrochimie, la
biochimie ,la chimie alimentaire et l'environnement

Il a l’avantages de pouvoir séparer des mélanges très complexes avec une


bonne précision.
mais, il présente certains inconvénients :
• Nécessite l’utilisation de gaz vecteur (coût de fonctionnement)
• Les analyses sont relativement lentes
• L’appareil exige une maintenance poussée (coût de maintenance)
• L’étalonnage de l’appareil doit être effectué à intervalles fréquents
• les données fournies par l’appareil doivent évidemment être interprétées par
des personnes qualifiées, formées et expérimentées.

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