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Module de Biophysique

RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES ET PARTICULAIRES


APPLICATIONS EN MEDECINE

BIOPHYSIQUE DES RAYONNEMENTS


rayonnements électromagnétiques – rayonnements particulaires - dualité onde-corpuscule
rayonnement X – rayonnement radioactif – interaction rayonnement matière
(notions à retenir)

Professeur M. CHEREF
Faculté de Médecine – ALGER 1
Université d’Alger
Rayonnements en Médecine
Thérapeutique

Diagnostic

Expression Générique :
Exemple de l’Imagerie Médicale

Notions de Rayonnements Ionisants


Rayonnements Electromagnétiques
Notion d’Onde
Onde Plane

Périodicité Spatiale et Temporelle

Classification

Aspect Corpusculaire
Quantum d’Énergie et Photon

Dualité Onde - Corpuscule


Le concept d’onde ?
I- Concept d’onde (1)
Exemple d’une onde élastique

Individu I
t=0

S S

t = t0 t = t0 + t

t = t0 + t t = t0 + 3t

Phénomène de propagation résultant de la mise en branle successive des


particules matérielles qui composent la corde lors de l’émission générée
par l’individu I, et après la réflexion sur l’obstacle S
I- Concept d’onde (3) [du latin « unda : eau courante »]

 Définition
Phénomène résultant de la propagation dans un milieu d’une succession de
signaux (ou ébranlements) émis par un système émetteur

 Types d’Ondes
- Ondes électromagnétiques
- Ondes mécaniques

 Formalisme mathématique 1 
 2 2
2
2

Une onde est régie par l’équation de D’Alembert c t

 Origines physiques et comportements différents


Une Onde électromagnétique : charge électrique en vibration
I- Concept d’onde (6)
Différenciation entre les Ondes Electromagnétiques
et les Ondes Sonores

lampe sonnette Air


Vide

Dans le Vide Dans l’Air


On voit la lampe allumée On voit la lampe allumée
On n’entend pas le son On entend le son

A la différence de l’Onde Sonore qui a besoin d’un milieu


Matériel pour se propager, l’Onde Electromagnétique peut se
propager dans le Vide
Radiation électromagnétique ?
II- Caractérisation (1)

 Définition
Radiation électromagnétique : C’est la propagation simultanée d’un Champ
électrique E et d’un Champ magnétique B qui vibrent à la même fréquence

 Onde plane
E et B sont en tout point de l’espace et à tout instant perpendiculaires

E
k
B
II- Caractérisation (3)
 Double périodicité (spatiale et temporelle)
 Périodicité spatiale
- La longueur d’onde  :
Distance parcourue par l’onde en une période temporelle T

 Périodicité temporelle
- La période T d’une grandeur g (fonction du temps) :
Temps le plus petit qui vérifie l’équation
g(t+T) = g(t) 1
f 
- La fréquence f : T
Nombre de fois où l’onde oscille sur un cycle chaque seconde
II- Caractérisation (6)
 Phase  et Célérité c
 Notion de phase
- La phase  :
Retard entre deux mouvements qui sont décalés dans le temps

 Célérité d’une onde


- La célérité v :
Vitesse à laquelle l’onde se propage dans le milieu considéré
(v ne dépend que du milieu dans lequel l’onde se propage)
Avec la célérité c, vitesse de l’onde électromagnétique dans le vide
c
v
n c  3.10 m/s 8
II- Caractérisation (8)
 Correspondance temporelle et spatiale
 La longueur d’onde  :
- Distance entre deux points A et B dans un même état d’oscillation
- Distance parcourue (entre A et B) par l’onde en une période T

λ
v λ  vT
T
1 v
avec f  λ
T f

 dépend du milieu dans Lequel se propage l’onde

 Caractéristique Extrinsèque de l’Onde Electromagnétique


III- Classification
Ondes Electromagnétiques

3.1011 3,75.1014 7,5.1014 3.1016 3.1020

f (Hz)

Ondes radio IR Visible UV Rayons X

Rayons 
R. NON IONISANTS R. IONISANTS

Une Onde Electromagnétique Ionisante :


Une Onde Electromagnétique d’Énergie > 13,6 eV
Dualité Onde – Corpuscule ?
I- Historique et Problématique

Expérience de l’Effet Photoélectrique

Mise en Défaut de la Théorie Ondulatoire


+
Hypothèse du Quantum d’Énergie
II- Effet photoélectrique (3)
 Notion de Photon
Théorie des Quantas reprise par Einstein

- La lumière est constituée de grains (ou particules) : LES PHOTONS

- Ces particules : Énergie accumulée en paquets LES QUANTAS

- Chaque Quantum : UNE QUANTITE D’ENERGIE E

E hν Avec  Fréquence


h, constante de Planck : h = 6,6 . 10-34 SI
II- Effet Photoélectrique (5)
 Loi du Tout ou Rien
E, énergie du Photon

W, Barrière de Potentiel
EW
(énergie nécessaire pour libérer l’électron)

Ec, énergie cinétique de l’électron


Dans le vide (la célérité vaut c = 3.108 m/s)
Ec  E  W c
 

hc
E c  hυ  W Ec  W
λ
II- Effet Photoélectrique (6)
 Énergie Seuil W0
E (Énergie du Photon)
énergie pour arracher l’électron à l’attraction du noyau
EW
W (Barrière de Potentiel)

Définition de la Fréquence seuil 0 hc


W0  hυ 0 W0 
0
Dans le vide

c
0  hc
hc 12400
0 λλ00  
W00
W W0(eV)
1 eV = 1,6.10-19 J
III- Dualité Onde – Corpuscule
 Théorie des Quantas : la lumière est corpusculaire

 Théorie ondulatoire : la lumière est une OEM

Notion Dualistique de la Lumière (L. De Broglie)

h
h
h
p  hk 2π
p

λ
k
λ
Rayonnement Particulaire ?
I- Problématique
 Mise en défaut de la Mécanique de Newton
Énergie de plus en plus grande

Les particules sont animées de vitesses de plus en plus importantes

???? Expérience de Bertozzi ????

 Notion de Particules relativistes


(lorsque la Mécanique Newtonienne ne peut expliquer le comportement de celles –ci)

v
 0,1
c Avec c = 3.108 m/s
II- Mécanique Relativiste (1)
 Postulats
- Le Repos absolu n’existe pas

- Tous les référentiels galiléens sont équivalents pour décrire les lois
fondamentales de la Physique

- Il existe une vitesse limite pour toute propagation. Cette vitesse est une
constante universelle.
Elle vaut c, la vitesse de propagation de la lumière dans le vide (c = 3.108 m/s)
II- Mécanique Relativiste (5)
 Aspects énergétiques
m0
E  m c  2
 c2 v
E  mc 2 v
1 2
2
+ β
c c

m0
E  α  m0  c 2
E  α  m0  c  2
 c2
1 β 2

E0  m0  c 2
E C  (α - 1)  m 0  c 2

1
EC  E - E0  ( - 1)  m 0  c 2
1  β2
II- Mécanique Relativiste (8)
 Quantité de Mouvement et Énergie

E  m  c2 
m0
 c2 m0 v
v2 E  α  m0  c 
2
 c2 avec β
1
c2 1 β 2
c
+
E0  m0  c2
+ E  m 0  c  p .c
2 2 4 2 2
 
P  mv
Rayonnement X ?
II- Origine et Production de RX (3)
 Rayons X : Découverte Wilhelm Conrad ROENTGEN
November 8, 1895

 Physique atomique Cortège électronique

Rayons X
Ret Rx différents du fait de leurs origines

 Production de RX
Tube de Coolidge : Production de rayons X par effet thermoélectrique
- Filament chauffé émission d’électrons
- Tension accélératrice U de l’ordre de 20.000 à 30.000 Volts
- Énergie cinétique au niveau de l’anode : 20 à 30 KeV
II- Origine et Production de RX (7)
Schéma Synoptique

Électrons accélérés et dirigés


vers l’anode

Haute tension U entre


l’anode et la cathode

Longueur d’onde limite min


dépend de la tension appliquée

min diminue
lorsque U augmente
II- Origine et Production de RX (10)
Rendement du tube de Coolidge

1
dWfournie  U  I  dt dW ray   k  I  Z  E 0  dt
2

dWray
rd 
dWfournie

dWfournie  dWray
Variation de température
dT 
au niveau de l’anode
m anode  C anode
III- Classification
Rayonnement X

3.1016 3.1020
RX RX RX RX R
UV
très mous mous durs très durs
f (Hz)
 (A)
dans le vide 100 10 1 0,1 0,01

Spectre des Rayons X


IV- Interprétation Physique (3)
 Émission de RX (a)
Interaction des électrons rapides avec les atomes de l’anode
(noyaux atomiques et cortèges électroniques)

 Rayonnement de Freinage
Interaction Coulombienne avec les noyaux atomiques
- Décélération des électrons Variations d’énergie cinétique des électrons
- Rayonnement sous forme de photons X

Spectre Continu K.I.Z (E0-E)
dE
h c h c E = Ecmax
λ min  
E Cmax e  U
E
IV- Interprétation Physique (5)
 Émission de RX (b)

 Spectre caractéristique de l’anode (ou anticathode)

Collisions avec les électrons des couches profondes des cortèges électroniques
- Ionisation des atomes de l’anode Etat excité
- Retour à l’état fondamental Émission de photons X
W1
W2

dE
W3 Caractérisation
E = Ecmax de la nature de l’anode

E
Spectre Discontinu + Continu
IV- Interprétation Physique (7)
 Complément de Physique atomique (1)

 Nombres quantiques :
- n = nombre quantique principal (quantifie l’énergie totale de l’électron)
- l = nombre quantique secondaire [l < n] (quantifie le moment cinétique orbital)

- m = nombre quantique magnétique [ - l < m < + l ]

- s = nombre quantique de spin [s = ½ ou s = - ½ ]

- j = nombre quantique quantifiant le moment cinétique global (orbital et propre)

j ls
IV- Interprétation Physique (8)
 Complément de Physique atomique (2)

 Conditions sur les nombres quantiques :


Lors d’une transition électronique, la conservation du moment cinétique
impose des conditions sur les nombres quantiques.

l  1

Il s’agit des « Règles de Sélection » : et
j  0 ou j  1

IV- Interprétation Physique (9)
 Complément de Physique atomique (3)
 Représentation schématique :
n l j
5/2
3d M5
3/2
3d M4
3p M3 3/2 M

3p M2 ½
3s M1 ½
3/2
2p L3
2p L2 ½ L
2s L1 ½
1s 1 0 ½ K
K K L 1 L 2 L 3

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