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Séminaire National, « Matériaux – Corrosion » ‘ SNMC2’ Skikda – 27, 28 Novembre 2013

L'INFLUENCE DU TRAITEMENT THERMIQUE SUR LA


CORROSION DU X60 ET X70 ACIERS EN MILIEU MARIN.
H. DEHDOUH, A. ZIOUCHE, A. KOUACHE; B. IDIR
Welding and NDT (CSC), Route Dely Ibrahim BP.64-Cheraga Algiers
h.dehdouh@csc.dz

Résumé:
Le but de ce travail consiste à étudier l’influence du traitement thermique sur la résistance
à la corrosion des aciers X60 et X70, en tenant compte des propriétés microstructurales et
électrochimiques de ces nuances d’aciers. Les spectres de diffraction des rayons X
montrent que les intensités de pic de ferrite et d'austénite varient en fonction de la
température de recuit, d’ou l'augmentation de l'intensité des pics de ferrite, la croissance
des grains de la taille de la ferrite à 750 ° C et la diminution de l'intensité du pic de
l'austénite. Généralement, ces changements ont conduit à la variation de la résistance à la
corrosion, on constate que les résultats obtenus sans traitement thermique ont montré une
activation de surface des aciers étudiés dans une solution corrosive considéré (milieu salin
3%), par contre, avec traitement thermique, les performances de corrosion sont améliorées
dans le sens que la résistance à la corrosion est significativement augmentée.

Mots clés : microstructure ; propriétés électrochimiques, résistance à la corrosion ; X60


X70 pipelines.

I – Introduction :

Les aciers aux carbones micro-alliés standardisés et dénommés X60 et X70 par la
norme API 5 L convient pour la fabrication de pipelines au transport l’huile et le gaz
naturel à haute pression. Plusieurs projets de recherche ont été effectués pour étudier la
corrosion et la corrosion sous contrainte(CSC) des aciers X60 et X70 ainsi que la
dégradation de différents revêtements dans les divers environnements du sol [1-5]. Les
données statistiques montrent que les échecs par la corrosion dans l'huile et l'industrie du
gaz oscillent entre 25% et 30% des pertes totales [6-7]. Plusieurs méthodes sont utilisées
pour la protection de la corrosion dans le pipeline, les milieux pétroliers et les milieux
agressifs. Généralement, les solutions proposées sont basées sur l’utilisation des inhibiteurs
de corrosion et qui sont basée sur la formation d'un film ou d'une barrière de protection

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entre les métaux et les fluides corrosifs, en raison de leur comportement anodique,
cathodique ou mixte.
Dans cette étude, on a essayé d’étudier le comportement de corrosion de diverses
catégories d'acier (X60 et X70), par des changements structurels (taille des grains, de la
phase cristalline) due au traitement thermique à 750 ° C des aciers X60 et X70 dans un
milieu NaCl 3%. On prévoit que ce travail fournira une prévision plus fiable de la
résistance à la corrosion, notant que des études trouvés dans la littérature s’intéressent par
l’amélioration des propriétés mécaniques de ces matériaux.

II. détails expérimentales :

Tableau. 1, 2 : compositions chimiques des aciers X60 et X70 étudiés.

Elément C Mn Si S Cu Nb Cr P Ni Mo
% massique
0.176 1.500 0.320 0.043 0.042 0.018 0.012 0.01 <0.02 /
X60
Elément C Mn Si S Cu Nb Cr P Ni Mo V
% massique
0.07
1.79 0.335 / 0.162 / <0.055 0.016 <0.031 0.016 <0.01
X70 5

Sa composition chimique et ses propriétés mécaniques essentielles sont présentées dans le


tableau II. 1

Les nuances étudiées sont des aciers biphasés contient la ferrite et l’austénite.

Préparation de l’électrode de travail :

Par un polissage mécanique avec le papier abrasif et l’alumine, il est facile d’éliminer les
oxydes superficiels et la rugosité ce la surface et de donner à l’objet un éclat de miroir.

les essais réalisés, les expériences électrochimiques sont effectuées dans une cellule,
équipée d‘un montage conventionnel à trois électrodes : l’électrode auxiliaire ou contre
électrode est une électrode en platine, l’électrode de référence est une électrode au
calomel saturé (ECS). La section de la surface d’acier exposée au milieu corrosif est de
0.50 cm2. L’ensemble des essais a été effectué sur une surface propre.

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L’électrode de travail de forme de disque disposée près de l’électrode de référence pour


minimiser l’influence de la chute ohmique.
Les essais électrochimiques ont été effectués dans une cellule électrochimique à double
paroi de capacité de 250 ml à trois électrodes :
• L’électrode de travail est un disque en acier au carbone (X60), de 0.50 cm2 de
section.

• La contre électrode est une grille en platine, de 4x4 cm2, placé vis-à-vis de
l'électrode de travail.

• L’électrode de référence est une électrode au calomel saturée ECS (+0.24 V/ENH).

Figure 1. Les électrodes utilisées dans les tests électrochimiques.

Notre étude est réalisée en milieu chlorure (NaCl) 3%.préparé à partir d’une solution
commerciale Chlorure de Sodium.
II.2. Caractérisations :
L’évolution structurale des couches minces a été suivie à l’aide d’un diffractomètre
Brunkers Axs Advenced radiation Kα du cuivre de longueur d’onde λ = 1,54056 Å. Le
balayage a été fait entre 20°< 2θ <90°. Le dispositif expérimental utilisé pour le tracé
des courbes de polarisation potentiodynamique est l’ensemble Potentiostat /
Galvanostat PGP 201 associé au logiciel «VoltaMaster 4». Les courbes intensité-
potentiel sont obtenues en mode potentiodynamique avec une vitesse de balayage de 1
mV/S.

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III. Résultats :
III.1. Diffraction des rayon-X :
Afin de suivre l’évolution structurale et déterminé les phases cristallines en
fonction de la température et l’influence de cette dernière sur la corrosion des aciers X60 et
X70. Indispensable temps qu’il y a
La figures (2), illustrent les spectres des rayons X obtenus à différentes
températures de recuit (froid ou 750 °C) et sur différents états (intacte ou corrodé) des
aciers X60 et X70 étudiés. Ces spectres montrent la présence des pics de fer à 2θ(°) :
44.86, 65.05, 82.45, qui correspondent respectivement aux plans : (110), (200) de la ferrite
et (211) de l’austénite (comparé aux réf : 00-006-0696 et 00-023-0298 de base de donnée
ICDD) et la présence d’un seul pic d’oxyde de fer Fe3O4 à 2θ(°) : 29.54. Correspondent au
plan (111) (comparé aux réf : 00-089-0951). Dans les cas corrodés fig.2 (a, b, c, d) ; il est
remarquable qu’il ya diminution relatives des intensités des pics de fer et l’augmentation
de celle de l’oxyde.

5000
(a) 5500
(c)
fr oid (a ) X 60 in t act froid (a) X70 intact
Fe (b) X 60 cor ro dé (b) X70 corrodé
Fe
4500
5000
Intensité (u.a.)
Intensité (u.a.)

4000
4500
Fe Fe
Fe 3 O4

2500
Fe3O4

(a ) Fe
Fe
2000 (a)
2000
(b)
(b )
1500
1500
20 30 40 50 60 70 80 90 20 30 40 50 60 70 80 90
2 θ (°) 2 θ (°)

5 000
(b) (d)
T 1 =750 °C (a) X60 in tac t T= 750 °C (a) X70 intact
Fe 5500 Fe
(b ) X60 corrodé (b) X70 corrodé
4 500 5000
Intensité (u.a.)

Intensité (u.a.)

4500

4 000
4000 Fe
Fe3 O4

Fe
Fe3O4

(a) Fe
(a) Fe
2 000 2000
(b)
(b)
1 500 1500

20 30 40 50 60 70 80 90 20 30 40 50 60 70 80 90
2 θ (°) 2 θ (°)

Figure 2. Spectres de diffraction de rayon-X des aciers étudiés : (a) X60 froid, (b) X60 à 750 °C, (c)X70 froid,
(d) X70 à 750 °C.

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Ces spectres ont permis de déterminer la structure ainsi que la taille des grains de
fer. La taille des grains est calculée à partir de l’équation de Scherrer [8] :

0 . 94 λ
L = (1)
β cos θ
Où : L est la taille des grains ([L] = nm), λ est la longueur d'onde du faisceau de rayons X
incident (Cu Kα = 1.54056 Å), ∆ (2θ) = β est la largeur à mi-hauteur de la raie de
diffraction et θ est la position du pic considéré. Les distances sont exprimées en (Å) et les
angles en radian. La taille des grains est celle de pic les plus intenses.
Tableau. 3 : Taille des grains et identification des phases des aciers X60 et X70.

Angle (°) Phase Température (°C) Taille de grain L (nm) Plans (hkl)
X60 X70
44.86 ferrite froid 22,70 22,08 (110)
750 °C 23,01 23,13
65.05 ferrite Froid 18,23 17,90 (200)
750 °C 21,32 23,42
82.45 austénite Froid 20,37 21,17 (211)
750 °C 20,82 21,85

Généralement, il est remarquable qu’il y a un grossissement des grains dans les cas recuits
à 750 °C qui mène à la diminution de la densité de dislocations et les contraintes interne
dans les matrice de X60 etX70.

III.2. Tests électrochimiques :

-540 Froid
Potentiel libre

-570 T1
(mV/ECS )

-600
-630
-660
-690
-720
-750
0 600 1200 1800 2400 3000 3600
Temps (s)

Figure 3. Evolution du potentiel libre en fonction du temps, de l’acier X60 sans et avec traitement
thermique.

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Figure 4. Evolution du potentiel libre en fonction du temps, de l’acier X70 sans et avec traitement
thermique.

Le comportement des électrodes des deux nuances X60, X70 à l’abandon est
représenté par les figures 3 et 4. Ces figures montrent l’évolution temporelle du potentiel
libre de corrosion des électrodes, sans et avec traitement thermique, durant environ 1
heure.
Sans traitement thermique pour les deux nuances d’acier X60, X70, il apparaît que
le potentiel évolue dans le sens négatif. En effet, ce comportement est dû
vraisemblablement à une activation de la surface au départ, suivie d’une attaque uniforme
des électrodes dans la solution corrosive considérée.

Avec traitement thermique, on note une évolution du potentiel de corrosion vers des
valeurs positives. L’accroissement du potentiel de l’acier est attribué à l’adsorption des
molécules sur la surface de l’électrode, de ce fait anoblissement de potentiel.

La courbe de polarisation sans et avec traitement thermique de l’acier X60, en


milieux NaCl 3% est représentée sur la figure 5.

On observe dans les courbes de polarisation sans traitement thermique que les deux
branches cathodique et anodique, loin de Ecor, conserve leur linéarité ce qui indique que
les réactions, d’oxydation du Fer et de réduction d’oxygène et/ou l’évolution d’hydrogène,
sont sous contrôle d’activation. Après traitement thermique on note pour la courbe
cathodique une modification de pente de droite de Tafel (bc) et translation de cette branche
vers les densités de courant les plus faibles.

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La réaction cathodique étant l’évolution d’hydrogène et la réduction du l’oxygène


selon les deux réactions suivantes :
O2 +2H2O + 4 e- → 4 O H - (1)
+
2H +2 e- → H 2 (2)

Dans le domaine anodique, on note une légère diminution du potentiel. Ainsi, la


vitesse de dissolution de l’acier est régie par le mécanisme suivant :
Fe → F e 2 + + 2 e - (3)

Figure 5. Courbe de polarisation potentiodynamique de l'acier X60 dans NaCl 3% sans et avec
traitement thermique.

VI. Conclusion
Suivant l’acheminement de ces travaux, on peut tirer des conclusions suivantes :
• Le traitement thermique a pour conséquence de diminuer les contraintes internes
(diminution de la densité de dislocation), et ordonner la structure cristalline des
échantillons.
• La tenue à la corrosion des deux aciers traités a été mise en évidence par les tests
électrochimiques, la vitesse de dissolution de fer a été diminuer par l’effet
bénéfique de traitement thermique comparativement aux deux échantillons non
traités.

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V. Références :
[1]. L. Niu and Y.F. Cheng, Appl. Surf. Sci., 253 (2007) p 8626
[2].J. Sojka, M. J´erome, M. Sozanska, P. Vanova, L. Rytırova, P. Jonsta, Materials
Science and Engineering A, 480 (2008) p 237
[3]. M.C. Li and Y.F. Cheng, Electrochim. Acta, 53 (2008) p 2831
[4]. B. Fang, E.H. Han, J. Wang, W. Ke, Corrosion, 63 (2007) p 419
[5]. M.C. Li and Y.F. Cheng, Electrochim. Acta, 52 (2007) p 8111
[6] W. Durnie, B. Kinsella, R. De Marco, A. Jefferson, J. Electrochem. Soc. 146
(1999) p 1751.
[7] F. Bentiss, M. Lagrenée, M. Traisnel, Corrosion 56 (2000) p733.
[8] B.D. Cullity, Elements of X-ray Diffraction, Addison-Wesley Pub, Notre Dame, 1978.

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