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du seul chef d'un système de financement des écoles exclusivement fondé sur
le revenu des taxes foncières. San Antonio Independent Schoo/ District v. Rodri.
guez, 411 U.S. 1 (1973). Quatre ans plus tard, en matière de droit de J'urba-
nisme, la Cour fit preuve de la même indifférence aux inégalités de fait qui
l'avaient laissé de marbre en droit fiscal et elle rejeta le recours en inconstitu-
tionnalité formé contre un plan d'occupation des sols qui excluait expressément
la construction de tout logement social dans le périmètre d'un village résiden- 20
tiel, Village of Arlington Heights v. Metropolitan Housing Development Corp ..
429 U.S. 252 (1977). LA NOTION DE « CHÂTIMENT CRUEL ET INHABITUEL»
22 (c) Au début du XXI' siècle, la ségrégation de jure est une chose du passé
aux États-Unis. Si la situation n'est pas parfaite, il reste que, sans Brown. ce Trop v. Dulles
résultat n'aurait peut-être pas été acquis dans la mesure où le Congrès n'a
aucune compétence dans le domaine de l'éducation qui demeure une question 356 U.S. 86 (31 mars 1958)
principalement locale, non nationale. À ce seul titre, l'arrêt est une grande
victoire de la Cour. Aujourd'hui, la bataille s'est déplacée; le combat qu'on
avait cru un temps pouvoir mener contre la ségrégation de facto dans le prétoire
a été abandonné. Les partisans d'une plus grande mixité scolaire ont porté leurs FAITS
efforts sur le terrain. à la demande le plus souvent des parents. Aujourd'hui. ce
sont les conseils éducatifs qui cherchent à lutter contre la ségrégation de facto 1 En 1944, Albert L. Trop servait au Maroc comme simple soldat dans l'armée
en proposant des plans d'intégration qui forcent les enfants à connaître la américaine. Le 22 mai, il s'échappa de la salle de police de la caserne où il
mixité raciale. Ces efforts ont été censurés par la Cour dans un arrêt, Parents était retenu pour manquement à la discipline. Le lendemain, alors qu'il marchait
Involved in Community Schools v. Searrle School District No. l . 551 U.S. 701 avec un autre soldat en direction de Rabat, un camion militaire les croisa sur
(2007). Il s'est bien trouvé une majorité de juges pour admettre que la déségré- la route et s'arrêta. Un témoin attesta qu'il monta à bord volontairement sans
qu'aucune parole ne soit échangée. Ainsi prit fin la désertion de Trop; elle
gation scolaire. donc la mixité des élèves, constituait un intérêt d'État impé-
n'avait pas duré plus d'un jour et demi. Arrivé à Rabat, il fut livré à la police
rieux, ce qui impliquerait qu'elle puisse être imposée par l'autorité publique.
militaire, puis envoyé en cour martiale où il fut condamné pour désertion à
En revanche, une autre majorité de juges s'est dégagée pour dire que ces plans
trois ans de travaux forcés, suspension de toute solde et renvoi de l'armée
de déségrégation ne pouvaient pas retenir un critère racial comme le facteur
avec blâme.
d'affectation des élèves selon les établissements. La situation n'est donc qu'à
moitié réglée. L'idéal de Brown progresse toujours, certes. mais millimètres En 1952, le requérant fit une demande de passeport qui fut rejetée au motif
par millimètres, dans le droit fil de la pensée de C0l111110n law qui abhorre les qu'aux termes de l'article 401(g) de la loi sur la nationalité de 1940, il était
révolutions pour leur préférer les évolutions. déchu de sa nationalité pour avoir été condamné et renvoyé de J'armée avec
blâme. En 1955, il forma une demande de jugement déclaratoire devant une
Cour de district aux fins de voir dit et établi qu'il était bien un citoyen améri-
cain. La cour de première instance le débouta. la cour d'appel confirma et
Trop fit appel devant la Cour suprême, laquelle renversa le jugement d'appel
par cinq voix contre quatre.

2 JUGEMENT DE LA COUR
(opinion du Président Warren à laquelle se sont ralliés
les juges Black, Douglas et Whittaker)

Il

L'article 401 (9) prévoit la perte de la citoyenneté pour ceux qui sont déclarés
COUpables du crime de désertion [... ) Même, si on admet qu'il découle de l'un
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des pouvoirs généraux du gouvernement, le retrait de citoyenneté prévu par pénale si la sanction ne sert pas à punir, mais à atteindre quelque autre but
cet article pose la question constitutionnelle de savoir s'il peut être prononcé légitime. La Cour a admis qu'une loi qui attachait une certaine sanction à un
à titre de punition. Le gouvernement prétend qu'il ne s'agit pas d'une peine comportement donné pouvait avoir une nature à la fois pénale et non pénale.
et que, dès lors, les limites dont la Constitution entoure le pouvoir de punir La nature qui l'emporte dans des cas pareils dépend normalement de l'intention
du Congrès ne s'appliquent pas. On nous dit qu'il en est ainsi parce que, évidente du législateur. On en trouve une illustration dans la situation du crimi-
lorsqu'il a recommandé la loi au Congrès, le comité des membres du cabinet nel ordinaire. Par exemple, la personne qui commet un vol à main armée dans
du Président [qui prépara la proposition de loi) a affirmé que « techniquement. une banque perd sa liberté et, souvent, son droit de vote. Si, dans l'exercice
ce n'était pas une loi pénale ». Que les tâches du juge constitutionnel, et des du pouvoir de protéger les banques, les deux peines étaient imposées dans
juges en général, seraient simples si des problèmes précis comme celui-ci le but de punir les voleurs, les lois autorisant les deux peines seraient de nature
pouvaient être résolus en se fiant aux étiquettes collées sur eux! On ne peut pénale. Mais, dans la mesure où le but de la seconde est de déterminer un
évidemment pas décider ainsi de la question de savoir si l'article 401 (g) est critère raisonnable pour choisir les électeurs, elle est considérée comme un
une loi pénale. Naturellement, il est important de connaître la qualification rete- exercice non pénal du pouvoir de réglementer le droit de vote.
nue par le comité du cabinet de la Présidence, lequel a joué un rôle si important Le même raisonnement s'applique à l'article 401 (g). Le but du retrait de
dans la préparation de la loi sur la nationalité de 1940. Mais il est tout aussi citoyenneté à la personne déclarée coupable de désertion est tout simplement
important de savoir que ce même comité a reconnu que l'article 401 (g) était de la punir. Il n'existe aucun autre but légitime que la loi pourrait servir. Le
fondé sur une loi de 1865 [relative à la désertion des forces armées et adoptée retrait de nationalité dans ce cas n'est même pas invoqué comme un moyen
durant la guerre civile) dont le comité a dit lui-même qu'elle était «de nature de résoudre des difficultés internationales, comme c'était le cas dans l'affaire
évidement pénale », Mieux encore, la loi de 1865 affirme expressément que la Perez, [NdT : Perez v. Brownell, 356 U.S. 44 (1958) avait traité du cas où sa
déchéance de la citoyenneté vient s'ajouter «aux autres peines légales qui nationalité avait été retirée à un citoyen américain qui avait participé à une
sanctionnent le crime de désertion ». Et, certainement, il est encore important élection étrangère). Ici, le but est de punir, donc la loi est une loi pénale [... [.
de savoir que la raison avancée par le comité du Sénat sur l'immigration pour
n'admettre la déchéance de citoyenneté pour crime de désertion qu'à la suite
4 L'article 401 (g) est une loi pénale et la question se pose de savoir la Constitu-
tion autorise le Congrès à retirer la citoyenneté en punition d'un crime. Même
d'une condamnation en cour martiale était que «la peine est trop sévère ». Il
si l'on suppose que le Congrès a le pouvoir de retirer la citoyenneté, reste la
ne fait aucun doute que quand le législateur qualifie une loi de « non-pénale »,
question de savoir si cette peine est un châtiment cruel et inhabituel au sens
cette qualification ne change pas la nature d'une loi qui est pénale de nature.
du Huitième amendement. A partir du moment où la désertion en temps de
S'agissant de l'article 401 (g), la vérité est que les vues du comité comme celles
guerre est punissable de la peine de mort, il ne peut être question de prétendre
du Congrès sur la nature de la loi sont équivoques et qu'elles ne donnent pas
que la sanction de retrait de nationalité est excessive par rapport à la gravité
de réponse à notre interrogation. Dans ces conditions, la décision de savoir
du crime. La question est de savoir si cette peine soumet l'individu à un sort
si la loi a un caractère pénal exige un examen approfondi. interdit par le principe de traitement civilisé garanti par le Huitième amen-
Formellement, l'article 401 (g) se présente comme une réglementation de la dement.
nationalité. La loi commence par traiter du statut de la nationalité et, ensuite, Au départ, mettons à part la peine de mort comme indice de la limite constitu-
définit les comportements qui font perdre ce statut. Mais le critère formel ne tionnelle qui pèserait sur le droit de punir. Quels que soient les arguments
peut assurément pas donner à lui seul de réponse à notre interrogation. Une qu'on peut avancer contre la peine capitale, tant sur le plan moral que sur
loi qui prévoirait que « toute personne ayant commis le vol à main armée d'une celui des buts de la politique pénale - et ils sont tous très forts - la peine de
banque perdra sa liberté n, quoiqu'étant formellement une réglementation de la mort a été utilisée tout au long de notre histoire et, aujourd'hui, à une époque
liberté, serait néanmoins pénale de nature. Sa nature pénale ne serait pas plus où elle est encore largement acceptée, on ne peut pas dire qu'elle viole le
altérée si on l'étiquetait de loi portant réglementation des banques ou si on concept constitutionnel de cruauté. Mais il est également vrai que l'existence
soutenait qu'il existe un rapport rationnel entre garantir la sûreté des banques de la peine de mort ne donne pas carte blanche au gouvernement pour imagi-
et emprisonner ceux qui les dévalisent. Notre interrogation doit s'attacher au ner tous les châtiments qui, à l'exception de ceux qui infligent la mort, lui
fond même de la loi. passent par la tête.
3 Depuis 1789, la Cour a eu plusieurs fois l'occasion de se prononcer sur le S La Cour n'a jamais eu l'occasion de creuser la portée précise des adjectifs
caractère pénal de différentes lois, Calder v. Bull, 3 Dall. 386. Chaque fois constitutionnels « cruel et inhabituel ». Mais la philosophie générale qui traverse
qu'une loi fut attaquée comme contraire aux dispositions constitutionnelles qui ces termes est fermement établie dans la tradition anglo-américaine de la jus-
interdisent les lois portant condamnation sans jugement ou les lois rétroactives. tice pénale. L'expression qui figure dans notre Constitution a été empruntée
il a fallu décider si la loi en question était ou non une loi pénale parce que au Bill of Rights anglais de 1689 quoique le principe qu'il exprime remonte
ces dispositions constitutionnelles ne s'appliquent qu'à des lois qui imposent jusqu'à la grande Charte de 1215. Le concept qui est à la base du Huitième
des sanctions pénales. Pour décider du point de savoir si une loi est pénale amendement n'est rien moins que la dignité de l'homme. Si l'État détient bien
ou non, la Cour s'est généralement attachée à ses buts. Si la loi impose une le pouvoir de punir, le Huitième amendement garantit que ce pouvoir s'exercera
sanction dans le but de punir - c'est-à-dire, dans le but de réprimander le dans la limite de ce que les standards de la civilisation autorisent. Des
délinquant, de dissuader les autres, etc. - elle est considérée comme étant de amendes, des peines d'emprisonnement et, même, la peine capitale. peuvent
nature pénale. En revanche, la loi n'est pas considérée comme étant de nature être imposées selon la gravité du crime, mais toute technique qui sort des
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limites tracées par ces peines traditionnelles est constitutionnellement suspecte demande du jugement, et non de nous appuyer sur des préférences person-
La Cour a eu très peu l'occasion de donner un contenu précis au Huitièm~ nelles. S'il est vrai que les juges ne doivent pas s'intéresser à la sagesse des
amendement, et, dans une démocratie éclairée comme la nôtre, ceci n'est pas lOis, il est tout aussi vrai qu'ils ne peuvent pas se contenter de dire qu'une
étonnant Mais, quand la Cour a été confrontée à une condamnation à douze lOi qui est interdite par la Constitution manque de sagesse.
ans de travaux forcés aux fers pour faux en écritures publiques, elle n'a pas Nous avons fait le serment de défendre la Constitution. Cette obligation exige
hésité à déclarer que la peine était cruelle par son caractère excessif et inhabi- de juger les lois du Congrès à la lumière des standards de la Constitution. Le
tuel dans sa nature, Weems v . United States, 217 U.S. 349. Dans cette affaire pouvoir judiciaire est tenu d'exécuter les garanties constitutionnelles qui protè-
la Cour a reconnu que les termes de l'amendement n'étaient pas fixes et qu~ gent les droits individuels. Quand le gouvernement entreprend de retirer le droit
leur portée n'était pas statique. L'amendement doit tirer son sens des standards fondamental à la citoyenneté, les garanties de la Constitution doivent être exa-
évolutifs de décence qui jalonnent les progrès d'une société en marche vers minées à la loupe.
la maturité.
1 Les dispositions de la Constitution ne sont ni des adages usés par le temps,
6 Nous croyons, comme le Président Clark de la cour inférieure, que le Hui- ni des schibboleths creux. De nature vitale, elles sont les principes vivants qui
tième amendement interdit de punir par le retrait de nationalité. Il n'y a peut- fondent et limitent les pouvoirs de l'État dans notre Nation. Elles constituent
être ni mauvais traitement physique, ni torture primitive. Mais il y a à la place les règles générales de notre gouvernement Nous devons les appliquer quand
une destruction complète du statut de l'individu dans une société organisée. la constitutionnalité d'une loi est discutée devant nous. Si nous ne le faisons
C'est une forme de punition plus primitive que la torture, parce qu'elle détruit pas, la Constitution ne sera alors rien de plus qu'une liste de bons conseils.
la place de l'individu dans la cité qu'il a fallu des siècles pour établir. La peine Lorsqu'il apparaît qu'une loi du Congrès entre en conflit avec l'une de ses
prive le citoyen de son statut dans la communauté politique nationale et interna- dispositions, nous n'avons pas d'autre choix que d'exécuter les commande-
tionale. L'existence même de ce statut dépend du bon plaisir du pays où il ments suprêmes de la Constitution. Nous avons fait le serment de ne pas en
se trouve. Si tel ou tel pays peut lui consentir certains droits, il est probable faire moins. Nous ne pouvons pas reculer les limites de la Constitution pour
que, tant qu'il y restera, il pourra jouir des droits limités accordés à l'étranger, accommoder le législateur. Nous devons appliquer les limites que la Constitu-
mais aucun pays n'a l'obligation de lui en accorder parce qu'il est apatride. tion lui impose, conscients tout à la fois de la large discrétion dont jouit le
Pis, la jouissance qu'on peut lui concéder des droits même limités que possède législateur et de l'ultime responsabilité du juge constitutionnel. Il nous faut
l'étranger est susceptible de prendre fin à n'importe quel moment par expulsion approcher cette tâche avec prudence, comme tous nos prédécesseurs nous
pure et simple. Bref, un apatride perd le droit d'avoir des droits. l'ont recommandé. Mais l'épreuve de vérité ne peut pas être éludée. Dans 81
Cette peine fait violence aux principes cardinaux qui soutiennent la Constitu- affaires depuis que la Cour existe, elle a jugé que le Congrès avait excédé les
tion. Elle soumet l'individu à un sort d'angoisse et de détresse sans fin. Il ne limites de la Constitution. C'est le cas en la présente espèce.
connaît ni les discriminations dont il peut faire l'objet, ni les interdictions dont
il peut être frappé, ni quand ni pour quelle raison peut prendre fin son existence
dans le pays où il est né. Il peut être frappé de bannissement, sort universelle- OBSERVATIONS
ment décrié parmi les peuples civilisés. Il est apatride, condition déplorée par
la communauté internationale des démocraties. Ce n'est pas une réponse que
de dire que ces terribles conséquences ne sont pas toujours nécessairement 10 Le Huitième amendement dispose: « Des cautions excessives ne seront pas
le sort d'un apatride. C'est leur menace qui rend le châtiment odieux. exigées, ni des amendes excessives imposées. ni des châtiments cruels et inhabi-
tuels infligés ». La clause sur les châtiments cruels et inhabituels avait été
7 Les nations civilisées sont dans le monde d'aujourd'hui pratiquement toutes
d'accord pour dire que l'apatridie ne peut pas être imposée comme châtiment
interprétée plusieurs fois avant que ne soit rendu l'arrêt rapporté. mais la déci-
d'un crime. Certes, plusieurs pays imposent l'expatriation à ceux de leurs natio- sion Trop v. Dulles est la première à fournir une directive générale d'interpréta-
naux qui se livrent à des activités contraires à leur allégeance de naissance, tion de la clause. Après Trop, l'interprétation du texte s'est développée dans
encore que les lois de cette sorte s'appliquent généralement à des citoyens deux directions. La première, de nature matérielle, a consisté à approfondir la
qui ont été naturalisés. L'enquête des Nations Unies sur les lois relatives à la notion de châtiment cruel et inhabituel (1): la seconde, de nature procédurale.
nationalité de 84 pays montre qu'il n'y a que deux pays, les Philippines et la qui s'est développée en relation avec la peine de mort a consisté à se demander
Turquie, qui punissent la désertion par le retrait de nationalité. Dans notre pays,
le Huitième amendement interdit de le faire.
si la notion de châtiment cruel et inhabituel ne serait pas porteuse d'une sorte
de super procédure régulière de droit (un super due process of law. pour ainsi
8 En concluant comme nous le faisons que le Huitième amendement interdit dire) qui aurait pour conséquence de rendre la peine de mort inconstitutionnelle
au Congrès de punir au moyen de la déchéance de nationalité, nous sommes en elle-même parce qu'il est impossible de l'administrer d 'une manière qUI
conscients de la gravité de la situation qui survient toujours quand le juge
déclare inconstitutionnelle une loi adoptée par la législature nationale. Aucun soit conforme aux exigences de la procédure régulière de droit (II).
de nous ne croit possible dans cette affaire d'interpréter la loi de telle manière
que la question de constitutionnalité soit évitée. Le problème est en face de
nous, et nous ne pouvons pas faire autrement que le résoudre. Cette tâche

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