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Construction de la machine synchrone

Conducteurs ‘enfouis’ dans


la structure du rotor

 Construction difficile
 Utilisés pour les machines avec peu de pôles (4 et moins)
 Réluctance du rotor est constante
Construction de la machine synchrone

Conducteurs enroulés autour du pôle


 Construction plus simple
 Utilisés pour les machines avec 4 pôles et plus
 Réluctance du rotor non constante
Construction de la machine synchrone

Fonctionnement des amortisseurs (dampers)

 Les amortisseurs sont des barres


métalliques encastrées dans les pôles du
rotor court-circuites aux extrémités.
 Permets l’operation de la machine
synchrone en moteur asynchrone (utile
pour le démarrage).
 Réduis les oscillations avec le réseau
lors de variation de couple applique sur
l’arbre de la génératrice.
Principes de fonctionnement de la machine synchrone

 Le rotor comporte des enroulements dans lesquels un courant CC


produit un champ magnétique.
 En mode génératrice, lorsque la machine est actionnée par un
élément mécanique (turbine à vapeur, turbine à eau…), le champ
magnétique du rotor génère un champ magnétique variant dans le
temps dans les enroulements statoriques.
 Ce champ tournant produit une tension induite dans les
enroulements du stator. Cette tension permet d’alimenter des
charges.
Principes de fonctionnement de la machine synchrone

 Le rotor comporte des enroulements dans lesquels un courant CC produit


un champ magnétique. Lorsque magnétisé, le rotor devient une série
alternée de pôles Nord et pôles Sud.
 En mode moteur, les enroulements s produisent un champ tournant à une
fréquence angulaire donnée (qui dépend de la fréquence du réseau et du
nombre de pôles).
 Les pôles magnétiques du rotor se ‘synchronisent’ sur ce champ tournant .
Techniques d’alimentation des enroulements du rotor

 Entretien périodique requis.


 Source CC externe requise

 Alimentation sans contact


 Fonctionne même en cas de perte des
sources auxiliaires
 L’électronique de puissance peut présenter
un certain entretien (remplacement des
dispositifs)
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 Tension induite en fonction du courant de champ

 Calcul de la tension induite

Vitesse du rotor (rad/s)


Flux (Wb)
Constante qui dépend de la construction de la machine
Tension générée (V)
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

: Résistance statorique (Ω)


XS : Réactance synchrone (Ω)
, , : Tension générée (V)
Ф : Tension de sortie de la phase (V)
, , : Courant circulant dans la phase (A)
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

Étoile (Y)
Triangle - (Δ)
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 Circuit équivalent d’une phase:

 Somme des tensions le long de la maille:


Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

Charge à facteur de puissance unitaire

Charge à facteur de puissance en retard

Charge à facteur de puissance en avance


Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 Puisque K est fixe pour une machine donnée et que est fixe si la
génératrice est branchée sur un réseau à fréquence fixe, le seul
paramètre qu’il est possible de varier est Ф.
 La variation de Ф permet de varier la tension générée à l’interne de la
génératrice (EA ) et par conséquent celle à la sortie (VФ ).
 Puisque le champ représente un circuit de faible puissance, il devient
alors possible de varier la puissance délivrée à la charge (puissance
très élevée) par un dispositif de faible puissance (courant du champ).
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

Charge à facteur de puissance unitaire


Pour une tension de sortie fixée à Ф , la
charge à facteur de puissance unitaire est
considérée comme référence

Pour une tension de sortie fixée à Ф ,


Charge à facteur de puissance en retard la tension qui doit être produite par la
machine doit être supérieure au cas à
facteur de puissance unitaire.
Le flux dans la machine doit être
augmenté ↑

Pour une tension de sortie fixée à Ф ,


Charge à facteur de puissance en avance la tension qui doit être produite par la
machine doit être inférieur au cas à
facteur de puissance unitaire.
Le flux dans la machine doit être
diminué ↓
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

Calcul des puissances de sortie (à la charge)

Grandeurs de ligne Grandeurs de phase


= 3 cos( ) =3 cos( )
= 3 sin( ) =3 sin( )

θ représente l’angle entre la tension de phase et le courant de phase


Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

= ( )
=

Stray Core
losses losses Copper
Friction losses
and
Windage
losses
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 En négligeant la résistance , on obtient un diagramme vectoriel


simplifié qui permet de déduire des relations simples de couple
et de puissance.
 En pratique, cette résistance peut être négligée d’un point de vue
électrique. Cependant, elle ne peut être négligée d’un point de
vue thermique.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 À partir du diagramme vectoriel présenté à la page précédente et en


négligeant RA, on obtient la relation suivante :
E A sin 
I A cos  
XS
 En remplaçant dans l’équation de la puissance délivrée par phase, on
a que : 3V E sin 
 A
Pout 
XS
 En utilisant un raisonnement similaire, on déduit une relation pour le
couple basée sur les mêmes paramètres :
3V E A sin 
 ind 
m X S
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 La méthode des ampoules permet d’effectuer la synchronisation d’une


génératrice à un réseau.
 Lorsque les trois ampoules sont éteintes, les séquences de phase, les
amplitudes des tensions ainsi que les fréquences des deux génératrices sont
identiques.
 L’interrupteur peut être fermé pour connecter la génératrice 2 aux bornes de
la génératrice 1
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

Il existe quatre conditions permettant d’effectuer l’interconnexion des génératrices

synchrones à un réseau:

1. La tension efficace de ligne du réseau et de la génératrice doivent être égales.

2. Les deux génératrices doivent présenter la même séquence de phase.

3. Les angles des phases de référence doivent être égaux.

4. La fréquence produite par le générateur doit être égale à celle du réseau.


Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement d’une génératrice couplée au réseaux:

 L’augmentation de la charge entraîne une augmentation de l’angle de couple.


 Le courant augmente en amplitude et sa phase est modifiée
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement d’une génératrice couplée au réseaux:

 Puisque le couple est constant, le produit ( sin ) doit être constant.


 Une augmentation du flux entraîne une modification du courant qui circule
dans la machine.
 Seule la partie réactive du courant est modifié puisque la puissance délivrée à
la charge est constante.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement moteur :

 La machine est initialement


opérée avec un facteur de
puissance en avance.
 L’augmentation de la charge
entraîne une augmentation de
l’angle de couple. La tension
, qui est fixe en amplitude
se déplace dans le sens
horaire.
 Le courant augmente en
amplitude et sa phase est
modifiée
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement moteur :

 La machine est initialement


opérée avec un facteur de
puissance en avance.
 L’augmentation de la charge
entraîne une augmentation de
l’angle de couple. La tension
, qui est fixe en amplitude
se déplace dans le sens
horaire.
 Le courant augmente en
amplitude et sa phase est
modifiée
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement moteur :

 Lorsque | | est inférieur au module de | Ф |, on dit que la machine


synchrone est sous-excitée et absorbe du réactif.
 Lorsque | | est supérieur au module de | Ф |, on dit que la machine
synchrone est surexcitée et crée du réactif.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement moteur :

 La machine synchrone utilisée en mode compensation est ajouté en parallèle


avec le réseau.
 En ajustant la tension d’excitation du champ, il est possible d’absorber ou de
délivrer des VARs.
 Si l’ajustement de VARs est correctement effectuée, la puissance réactive tirée
du poste de génération est nulle et le courant sur la ligne de transmission est
minimal.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.
Fonctionnement moteur :

 Le condensateur synchrone est simplement une machine synchrone sur


laquelle il n’y a pas de charge mécanique appliquée.
 Le condensateur synchrone est utilisé pour corriger le facteur de puissance et
il ne produit aucun travail ‘physique’.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 La fréquence appliquée au stator (champ tournant) est réduite au


minimum pour permettre au rotor de s’accrocher au champ tournant.
 La tension est réduite, car à fréquence réduite, l’impédance statorique
est faible de ce qui entraîne des courants élevés.
 La tension appliquée au stator est augmentée progressivement
lorsque la machine accélère.
 Puisque le réseau fonctionne à fréquence fixe (50Hz, 60Hz), il faut
utiliser des dispositifs d’électronique de puissance pour produire
cette fréquence variable.
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 Le rotor de la machine synchrone est accéléré jusqu’à la vitesse


synchrone par un moteur à explosion, une turbine...
 Les conditions de synchronisation du moteur synchrone sont les
mêmes que celles de mise sur le réseau de la génératrice synchrone
(même ordre de phase, même amplitude et même fréquence des
tensions)
Modélisation de la machine synchrone en régime permanent.

 La machine démarre de manière très similaire à une machine asynchrone.


Les enroulements du champ ne sont pas alimentés durant la période
d’accélération.
 Lorsque la machine atteint un glissement très faible, l’alimentation du
rotor est appliquée. Le rotor s’aligne avec le champ tournant et sa vitesse
de rotation électrique devient identique à celle du champ.
 Les amortisseurs demeurent utiles lors du fonctionnement en régime
permanent pour réduire les oscillations de couple et maintenir la vitesse
de rotation en cas de perte de l’alimentation du champ.
Exercice:
On considère un alternateur triphasé, à excitation constante, entraîné par une turbine.
Cet alternateur tourne à vide à la vitesse N = 1 500 tr/min et délivre alors un système
de tensions triphasées de tension simple VO = 230 V et de fréquence 50 Hz. La résistance d’un bobinage
du stator est connue : R = 1 Ω
1) Calculer le nombre de pôles de l’alternateur.
2) On connecte sur cet alternateur une charge équilibrée résistive consommant
une puissance P = 2 kW. La tension aux bornes des charges chute alors à la valeur
V = 220 V. Calculer la valeur du courant de ligne circulant sur chaque phase.
3) Calculer la valeur de la puissance fournie par la turbine et le rendement de l’alternateur.
4) La turbine fournit, pour cette puissance un couple moteur : Cm = 13,3 Nm. Calculer
alors la vitesse de rotation du moteur. En déduire la pulsation et la fréquence des
tensions et des courants produits. Ces résultats sont-il normaux ?
5) Représenter le schéma monophasé équivalent à l’alternateur sur charge résistive.
On appellera Ls l’inductance synchrone de l’alternateur et on précisera la convention
courant-tension choisie. Exprimer la relation de maille reliant les grandeurs électriques en notation
complexe.
6) Représenter le diagramme de Fresnel relatif à cette équation de maille.
7) Calculer alors la valeur de l’inductance synchrone : Ls.
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

La machine idéalisée ne comporte que 6 enroulement:

 Les bobinages A, B, C des trois


phases décalés deux à deux de 120°
électriques.
 Le bobinage inducteur F et
l’amortisseur direct KD suivant
l’axe direct.
 L’amortisseur direct KQ suivant
l’axe quadratique
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

Sous forme matricielle:

= = 0
0

= =

1 0 0 0 0
= 0 1 0 = 0 0
0 0 Matrices dépendant de
0 0 1
, 0
= = , 0
0 0
, ,
= , , = ’
, ,
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

Ce qui donne:
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

= + +

= + +

Si on multiplie par on obtient:

= + +

= + +
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

Après calculs, on obtient l’équation matricielle:

Avec l’operateur dérivation et ′ vitesse angulaire du rotor.


Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

La transformation de Park revient à substituer aux trois enroulements


statoriques réels A, B, C deux enroulements fictifs d et q.
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

Mise en évidence des flux totaux:


= + +
= +
= + +
= + +
= +
En fonction des flux, les équations des tensions deviennent

Avec = Ω
Modélisation de la machine synchrone en régime transitoire.

En fonction des courants:

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