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I°) DEFINITIONS :
1°) Présentation :
Les circuits électroniques sont classés en deux grandes catégories : les circuits digitaux
(numériques) et les circuits analogiques.
Dans un circuit analogique, les signaux électriques ont une amplitude variant continuellement.
Cette amplitude peut prendre un nombre très élevé de valeurs entre le minimum et le maximum. Un
amplificateur basse fréquence, par exemple, est un circuit analogique. Il amplifie aussi bien les
signaux faibles que les signaux forts. L'amplitude varie sans cesse, suivant le niveau de la voix ou de
la musique à amplifier.
Un circuit digital est un circuit dans lequel les signaux ne peuvent avoir que deux niveaux,
soit le niveau 1, soit le niveau 0. Un interrupteur, par exemple, est un circuit digital. Les circuits
logiques utilisent la technique digitale
Les circuits logiques ont besoin d’une alimentation pour fonctionner, cette alimentation ne
sera pas représentée pour ne pas compliquer les schémas, mais elle existera toujours !!!
2°) Introduction :
* En logique binaire, on a deux symboles possibles : 0 et 1.
* En électricité, on a deux possibilités : présence ou absence de courant ou de tension.
En associant les deux, on obtient deux choix possibles :
- En logique positive :
Une logique est dite positive si l'on associe le potentiel électrique le plus élevé à l'état 1.
1 -> Présence de courant ou de tension.
0 -> Absence de courant ou de tension.
JFA11 1 BTS-BOOLE
- En logique négative :
Une logique est dite négative si l'on associe le potentiel électrique le plus élevé à l'état
logique 0.
0 -> Présence de courant ou de tension.
1 -> Absence de courant ou de tension.
Remarque :
D'une façon générale, dans les schémas logique, on travaille en logique positive.
Le niveau logique 0 correspond à la tension 0V.
Le niveau logique 1 correspond à une tension positive (5V ou 12V par exemple).
* Chronogrammes :
On représente les états logiques en fonction du temps.
JFA11 2 BTS-BOOLE
Exemple :
Si S dépend de e1 et e2, S est une fonction des variables e1 et e2
S=e1+e2
6°) Table de vérité :
La fonction S peut-être définie à partir d'un tableau appelé TABLE DE VERITE, qui indique
la valeur de S, selon les toutes valeurs de e1 et de e2. Chaque table de vérité définit une fonction
logique.
e1 e2 S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Remarque :
L'état 1 est aussi appelé état haut (H); l'état 0 est l'état bas (B, L).
ATTENTION :
A A.B A A (A B) A
A A.B A B A (A B) A.B
EXERCICES :
X A.B A.B
X 1 A.B A.B.C
X 2 A.B A.B.C.D
X 3 a.a.d a.b.d a.d .d a.b.d b.b.d b.d .d
X4 (A B).(A C).(A D)
X5 (A B).( A B)
a) 1er Théorème :
Le complément d'un produit de variables, est égal à la somme des compléments de
variables.
A.B.C A B C
b) 2ème Théorème :
Le complément d'une somme de variables, est égal au produit des compléments de
variables.
A B C A. B.C
Ils permettent des simplifications remarquables des équations logiques, donc des
réductions de schémas.
Exemple :
Trouver le complément de :
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X A B.C
X1 A.B C.D
X2 A.B C.D
X3 A A.B.C A.B.C.D.E
Utilisation du théorème de DE MORGAN :
On utilise le théorème de DE MORGAN pour mettre la fonction avec une seule sorte
d'opérateurs :
Transformer la fonction suivante de manière à n'avoir que des NANDs :
Ex1 : S ab bc a (b ad ) => S a bc
S a.bc
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Schéma :
JFA11 6 BTS-BOOLE
S= a + b si x = 1
S= a . b si x = 0
Solution :
S (a b).x (a.b).x
S a.x b.x a.b.x
S a.(x b.x) b.x
S a.x a.b b.x
Schéma :
JFA11 7 BTS-BOOLE
c b a F
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 1
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d c b a F
0 0 0 0 0
0 0 0 1 0
0 0 1 0 0
0 0 1 1 X
0 1 0 0 0
0 1 0 1 X
0 1 1 0 X
0 1 1 1 1
1 0 0 0 0
1 0 0 1 X
1 0 1 0 X
1 0 1 1 1
1 1 0 0 X
1 1 0 1 1
1 1 1 0 1
1 1 1 1 1
c) Forme NON ET :
Dans la pratique, on est amené à réaliser des fonctions avec une seule sorte de portes
logiques, ici des NON ET. Il faut donc expliciter la fonction avec seulement des
multiplications. La méthode consiste à complémenter 2 fois la fonction et à utiliser le
théorème de DE MORGAN avec une seule des complémentations.
Exemple : Si on prends la fonction majorité précédente :
F1 a.b.c a.b.c a.b.c a.b.c
F1 a.b.c a.b.c a.b.c a.b.c
F1 (a.b.c).(a.b.c).(a.b.c).(a.b.c)
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Schéma :
c
a
1
2 & 3
2 & 3
2 & 3
1
2
3 & 4
1
2
3 & 4
1
2
3
4
& 5
F1
1
2
3 & 4
1
2
3 & 4
F1 (a.b.c).(a.b.c).(a.b.c).(a.b.c)
F1 (a.b.c).(a.b.c).(a.b.c).(a.b.c)
c
a
1
2 & 3
2 & 3
2 & 3
1 1
2 & 3
2 & 3 1
2 & 3
1 1
1 1
2 & 3
2 & 3
2 & 3
2 & 3 1
2 & 3
1 1
2 & 3
F1
2 & 3
2 & 3 1
2 & 3
1 1
1 1
2 & 3
2 & 3
2 & 3
2 & 3 1
2 & 3
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d) Forme NON OU :
On peut aussi réaliser la fonction avec seulement des NON OU. Il faut donc expliciter la
fonction avec seulement des additions. On la complémente 2 fois, et on utilise le théorème de
DE MORGAN.
Exemple : si on prends la fonction majorité précédente
a
2
3 1 1
3 1 1
3 1 1
1
2
3 1 4
1
2
3 1 4
1
2
3
4
1 5
F0
1
2
3 1 4
1
2
3 1 4
F0 (a b c) (a b c) (a b c) (a b c)
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c
a
2
3 1 1
3 1 1
3 1 1
2 2
3 1 1
3 1 1 2
3 1 1
2 2
2 2
3 1 1
3 1 1
3 1 1
3 1 1 2
3 1 1
2 2
3 1 1
F0
3 1 1
3 1 1 2
3 1 1
2 2
2 2
3 1 1
3 1 1
3 1 1
3 1 1 2
3 1 1
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f) Portes restantes :
Une fois le nombre de circuits intégrés déterminé, il peut rester des portes logiques non
utilisées. Ces portes pour ne pas consommer inutilement à cause des parasites, doivent être
branchées en entrée à un potentiel donné (soit VCC, soit GND), et laissées en l’air pour la
sortie (On met une croix verte sous Orcad Capture).
Exemples :
2 1
1
1 2
3 1 1
2 & 3
g) Diminution du prix :
Pour des raisons de simplicité et matérielles, on est amené à rechercher la forme la plus
réduite d'une fonction. On arrive à ce résultat par des mises en facteur, et avec l'algèbre de
Boole, pour trouver des facteurs communs.
1er Exemple : Simplifier la fonction suivante :
Solutions :
X A.B A.B A.(B B) A.1 A
X6 A.B A.C. B.C B.( A C ) A.C B.( A A.C ) A.C A.B A.B.C A.C
A.C.(1 B) A.B A.B A.C
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