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-le volet digital, le Big Data et de l’intelligence artificielle : en temps

normal ou en temps de crise le chantier digital demeure une


importance capital. La transformation digitale est aujourd’hui l’un
des grands défis pour toutes les organisations, notamment les Etats
et les entreprises. Elle constitue donc un enjeu économique et social
majeur.

La crise sanitaire a actuellement montrée à quel point le digital, le


Big Data, et l’intelligence artificielle constituent un rôle
incontournable et un élément révélateur de la maturité
technologique du Maroc. L’enseignement, la médecine,
l’administration, l’industrie, l’agriculture, la finance les services …et
beaucoup d’autres secteurs ont profité des avantages infinis offerts
par ces technologies durant cette période de crise et de confinement.

-la protection sociale : Afin d'essayer de réduire l'impact de


l'épidémie du coronavirus COVID-19 sur les revenus des ménages et
la trésorerie des entreprises, le Comité de Veille Economique (CVE)
avait décidé en date du 19 mars 2020 de prendre une série de
mesures dont la première vise à préserver le pouvoir d'achat du
personnel des entreprises en difficultés.

Plus précisément, il s'agit du personnel de ces entreprises qui est en


situation d'arrêt provisoire de travail. La mesure tend à faire
bénéficier chaque salarié qui serait dans cette situation, à condition
qu'il ait été déclaré à la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS)
au titre du mois de février 2020, d'une indemnité forfaitaire
mensuelle nette de MAD2000 qui vient s'ajouter aux allocations
familiales et des prestations de l'AMO.

Afin de préciser et de détailler cette mesure et ses modalités


d'application, la CNSS a publié, le 24 mars 2020, un communiqué
précisant que durant la période du 15 au 30 mars 2020, l'indemnité
serait de MAD1000 et qu'elle serait de MAD2000 pour les mois
d'avril, mai et juin 2020.

Afin d'encourager le respect des mesures de confinement, la CNSS a


pris le soin de préciser qu'il n'est pas nécessaire de se déplacer dans
l'une de ses agences et que les formalités relatives à l'indemnité
pourraient être accomplies à travers un portail électronique
(covid19.cnss.ma)

-l’enseignement et la recherche scientifique : La crise sanitaire


actuelle a mis notre système éducatif à l’épreuve de l’enseignement
à distance et a dévoilé la capacité de la recherche scientifique au
Maroc à explorer les voies de sortie de cette crise en termes de
solutions, d’innovations, d’aide à la prise de décision…

Mise a part l’enseignement à distance, le ministre de l’Education


nationale a lancé un programme de recherche scientifique
multidisciplinaire en relation avec la pandémie du Covid-19. Le
montant est de 10 millions de DH.

D’ailleurs, la capacité d’innovation d’un pays est directement liée à la


recherche scientifique. Cependant, selon le Forum économique
mondial 2019, le Maroc occupe la 81ème place sur 140 pays en
matière de la capacité d’innovation. Il est devancé, entre autres, par
la Turquie (49ème rang) et les Emirats Arabes Unis (33ème rang).

Le Maroc est donc appelé, plus que jamais, à prendre des décisions
audacieuses pour rattraper le retard accumulé en matière de
promotion de la recherche scientifique. Il s’agit surtout de la
mobilisation des financements nécessaires au développement de la
production scientifique et de l’innovation avec le renforcement de la
synergie entre les universités et le secteur privé, laquelle synergie,
jusqu’à présent, demeure timide.

-la santé : Mis à l’épreuve durant cette pandémie, le système de


santé public et privé du royaume s’est dépassé pour offrir à tous un
service de qualité. La démonstration que la réforme tant attendue de
ce secteur est à portée de main.

Héros du quotidien, dévouement exemplaire, engagement sans


failles… Dans la presse comme dans la bouche des dirigeants, les
formules superlatives ne manquent pas à l’égard du personnel
soignant de l’hôpital public. L’approche marocaine, saluée de toute
part, est présentée comme un exemple à l’assemblée générale de
l’OMS.

il a enregistré des taux de létalité (2,7 %) et de guérison (57 %) parmi


les plus élevés au monde, le nombre de cas actifs n’a jamais dépassé
les 3 400 cas dans le royaume. De quoi préserver les 9 200 médecins
du public du burn-out, et les 22 720 lits des centres de soin de
l’engorgement.

le personnel soignant du public a répondu présent, et a pu compter


sur le renfort des cliniques privés, qui ont mis à disposition leurs
équipements et infrastructures, et de la médecine militaire, qui a
fourni en un temps record des hôpitaux de campagne.

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