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TS - Physique - CH 8 – Relativité

CH 8 – Relativité

1. Postulat d’Einstein

1.1. Invariance de la vitesse de la lumière

La mécanique de Galilée qui permet la loi de composition des vitesses (les vitesses s’additionnent)
ne s’applique pas à la lumière : la lumière n’ira pas plus vite même si elle est émise depuis un
objet en mouvement.

Einstein en fait un postulat dans la théorie de la relativité restreinte en 1905 :

La lumière se propage avec la même vitesse c = 3,00.108 m.s-1 dans le vide dans tous les
référentiels galiléens.

1.2. Tests expérimentaux

- Arago :
Arago étudie la déviation de la lumière de différentes étoiles par un prisme. L’indice optique
du prisme (et donc la déviation) est lié à la vitesse de la lumière dans le vide par n=c/v. En
mesurant la déviation à différentes périodes de l’année (suivant si la Terre se rapproche ou
s’éloigne de l’étoile) il aurait dû détecter la variation de c. Il n’en est rien donc c est une
constante (voir activité 1 p 186).

- Michelson et Morley
Michelson et Morley ont mis au point un
interféromètre capable de détecter les variations
possibles de la vitesse de la lumière en fonction
du mouvement de la Terre. A nouveau, aucun
changement n’est détecté malgré la grande
précision de l’appareil de l’époque donc c est
une constante (voir doc 8 p 190).

https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=707176

2. Conséquences

2.1. Introduction

A partir de son postulat, Einstein va bouleverser toutes les représentations de l’espace et du temps
suivant trois principes :
- la contraction de l’espace : 1 mètre ne mesure pas forcément 1 mètre (un objet en mouvement
se contracte) ;
- la dilatation des durées : 1 seconde ne dure pas forcément 1 seconde (un objet en mouvement
est vu au ralenti par un observateur extérieur) ;
- la déformation de l’espace-temps : la gravitation modifie l’espace (la Terre va en ligne droite
mais cette droite est courbée par l’effet gravitationnel du Soleil).

Dans le cadre du programme de TS, seul l’aspect de la dilatation des durées sera exploité.

A. COURCELLE Page 1 sur 2 Lycée St Exupéry de Fameck


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2.2. Notion d’évènement et de temps propre

Un évènement est un phénomène qui se produit en un endroit précis dans l’espace et à un instant
donné dans le temps.

On appelle référentiel propre, un référentiel dans lequel deux évènements ont lieu au même
endroit de l’espace.

Exemple : On étudie l’aller-retour d’une impulsion lumineuse envoyée sur un miroir. L’évènement
E1 est « la lumière est émise ». L’évènement E2 est « la lumière est reçue ». Un observateur dans
la navette voit les 2 évènements au même endroit (émetteur et récepteur au même endroit dans la
navette), la navette constitue un référentiel propre. Un observateur sur Terre ne voit pas les deux
évènements au même endroit car la navette s’est déplacée, la Terre n’est pas un référentiel propre
(voir doc 13 p 192).

On appelle temps propre, le temps indiqué par une horloge dans un référentiel propre.

La durée qui s’écoule entre deux temps propre est appelée durée propre. Dans un autre référentiel
cette durée sera nommée durée impropre ou durée mesurée ou durée apparente. La durée
impropre entre deux événements est toujours supérieure à la durée propre. On parle alors de
dilatation des durées.

2.3. Dilatation des durées

Soient t0 la durée propre entre 2 évènements et t la durée mesurée dans un référentiel galiléen
se déplaçant à la vitesse v. On peut montrer que :

∆t 0
∆t=
2
√1- v2
c

Si v est faible devant c alors cette dilatation des durées n’est pas perceptible. On l’ignore donc
totalement dans nos usages quotidiens. Cependant, pour certaines applications nécessitant une
bonne précision il faut en tenir compte.

Remarque : Cette relation est parfois exprimée sous la forme de ∆𝑡 = 𝛾 ∆𝑡0


1
avec γ = 2
est appelé le facteur de Lorentz.
√1-v2
c

3. Applications

3.1. La détection des muons

La détection des muons au niveau du sol terrestre ne peut s’expliquer qu’en prenant en compte les
effets relativistes (voir activité 3 p188 et la fiche d’activité n°6).

3.2. La correction du GPS

Pour être précis, le système de géolocalisation (GPS) doit avoir des horloges synchronisées entre
le sol et les satellites. Or, du fait du mouvement des satellites, leur horloge interne subissent un
retard qui, en se cumulant de jour en jour, provoque une erreur de positionnement importante (voir
fiche d’activité n°7).

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