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FONCTIONS NUMERIQUES

Victor R.

24 octobre 2014
Table des matières
I FONCTIONS CONTINUES 3
1. Dénitions et propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2. Fonctions discontinues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3. Continuité à gauche, continuité à droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4. Propriétés des fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4.1. Prolongement par continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
5. Continuité uniforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
6. Théorèmes généraux sur les fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2
Chapitre I
FONCTIONS CONTINUES
1. Dénitions et propriétés
Soit E ⊂ R, f une fonction dénie sur E et x0 ∈ E .

Dénition 1. On dit que la fonction f est conctinue en x0 si lim f (x)x→x0 = f (x0 ) c'est-à-
dire
(∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x ∈ E) (|x − x0 | < η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε)

⇔ (∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x ∈ E) (x ∈] − η + x0 ; η + x0 [⇒ f (x) ∈] − ε + f (x0 ); ε + f (x0 )[)

⇔ (∀ε > 0) (∃η > 0) (f (] − η + x0 ; η + x0 [∩E) ⊂] − ε + f (x0 ); ε + f (x0 )[)

Exemple 1. Soit
f :R → R
x 7→ xn

n ∈ N∗ , démontrons que f est continue sur R : soit x0 ∈ R si x0 = 0 on a |x − 0| < ε n ⇒


1

|xn − 0| < ε. Si x0 6= 0, supposons que |x − x0 | < |x0 | on a ||x| − |x0 || ≤ |x − x0 | < |x0 | ⇒
|x| ≤ ||x| − |x0 || + |x0 | < 2|x0 |.

|xn − xn0 | ≤ |x − x0 | xn−1 + xn−2 x0 + · · · + xxn−2
0 + x n−1
0

≤ |x−x0 | 2n−1 |x0 |n−1 + · · · + 2|x0 |n−1 + |x0 |n−1 ≤ |x−x0 | |x0 |n−1 2n−1 + 2n−2 + · · · + 2 + 1
 
| {z }
A>0

|xn − xn0 | ≤ |x − x0 | · A, posons η = inf |x0 |, A on a (∀x ∈ R) (|x − x0 | < η ⇒ |xn − xn0 | < ε)
ε


2. Fonctions discontinues
Dénition 2. On dit que f est discontinue au point x0 si elle n'est pas continue : (∃ε >
0) (∀η > 0) (∃x ∈ E) (|x − x0 | < η ∧ |f (x) − f (x0 )| ≥ ε)

3
Exemple 2. (
f (x) = sin x1 si x 6= 0
f:
f (0) = 0
f est dénie au voisinage de 0 mais f est discontinue au point 0 car lim sin x1 x→0 n'existe pas.

Exemple 3. (
f (x) = sin sinx x si x 6= 0
f:
f (0) = 0
f est dénie au voisinage de 0 mais f est discontinue au point 0 car lim f (x)x→0 6= f (0).

3. Continuité à gauche, continuité à droite


Dénition 3. On dit que f est continue à droite en x0 si :
(∀ε > 0) (∃η + > 0) (∀x ∈ E ∩ [x0 ; +∞[) (|x − x0 | < η + ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε) .

Dénition 4. On dit que f est continue à gauche en x0 si :


(∀ε > 0) (∃η >− 0) (∀x ∈ E∩] − ∞; x0 [) (|x − x0 | < η − ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε) .

Théoreme 3.1. f est continue en x0 ⇔ f est continue à droite et à gauche au point x0 .


Preuve. E ∩ [x0 ; +∞[⊂ E ∧ E∩] − ∞; x0 [⊂ E ⇒ f est continue à droite et à gauche au
point x0 . Réciproquement, si
(∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x ∈ E ∩ [x0 ; +∞[) (|x − x0 | < η + ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε)

et
(∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x ∈ E∩] − ∞; x0 [) (|x − x0 | < η − ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε)
posons η = inf {η − , η + }, soit x ∈ E tel que |x − x0 | < η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε donc f est
continue en x0 

4. Propriétés des fonctions continues


Soient f et g deux fonctions dénies sur E et continue en un point x0 ∈ E alors :
1. f + g est continue en x0
2. −f est continue en x0
3. f − g est continue en x0
4. f · g est continue en x0
5. αf est continue en x0 ∀α ∈ R
6. |f | est continue en x0
7. Si g 6= 0, f
g
est continue en x0
4.1. Prolongement par continuité

Soit f dénie sur vx̂0 telle que lim f (x)x→x0 existe. Soit l = lim f (x)x→x0 , considerons la
fonction ϕ dénie par (
f (x) si x ∈ vx̂0
ϕ:
ϕ(x0 ) = l
ϕ coincide avec f sur vx̂0 , ϕ est continue au point x0 .

Dénition 5. On dit que la fonction ϕ est le prolongement par continuité de la fonction f


au point x0 .
Exemple 4. Soit f : x 7→ sin x
x
, f esst dénie sur R \ {0}
(
sin x
ϕ(x) = x
si x 6= 0
ϕ:
ϕ(0) = 1

ϕ est le prolongement par continuité de la fonction f au point x0 .

Exemple 5. (
f (0) = 1
f: 1
f (x) = e− x2 x ∈ R∗
1

x2
lim f (x)x→0 = lim ex→0 =0
(
ϕ(0) = 0
ϕ: 1
ϕ(x) = e− x2 si x 6= 0
ϕ est le prolongement par continuité de la fonction f au point x0 .

Théoreme 4.2. f : E → R, g : F → R, x0 ∈ E . Supposons que f (E) ⊂ F . Si f est continue


au point x0 et g continue en f (x0 ) alors g ◦ f est continue en x0 .

Preuve. montrons que lim g ◦ f (x)x→x0 = g ◦ f (x0 ). Soit (Un )n une suite tendant vers x0 , la
suite (f (Un ))n tend vers f (x0 ). La suite (g(f (Un )))n tend vers g[f (x0 )] ⇔ lim g ◦ f (x)x→x0 =
g ◦ f (x0 )

5. Continuité uniforme
Soit f : E → R x0 ∈ R
Remarque 1. f est continue sur E⇔ (∀x0 ∈ E) (∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x ∈ E) (|x − x0 | <
η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε), dans cette dénition η dépend de ε et x0 .

Dénition 6. On dit que f est uniformément continue sur E si : (∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x, x0 ∈
E) (|x − x0 | < η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε)
Remarque 2. Dans cette dénition η ne dépend que de ε.
Remarque 3. Si f est uniformément continue sur E alors f est continue sur E . la réciproque
est en générale fausse.

Exemple 6.
f :]0; 1[ → R
x 7→ sin x1
f est continue sur ]0; 1[ mais f n'est pas uniformément continue sur ]0; 1[ :

(∃ ?ε > 0) (∀η > 0) (∃ ? x, x0 ∈ E) (|x − x0 | < η ∧ |f (x) − f (x0 )| ≥ ε)

1 1
Xn = π Xn0 = 3π
2
+ 2nπ 2
+ 2nπ

0
1 1 π
|Xn − Xn | = π − = −→n→+∞ 0


2
+ 2nπ 2
+ 2nπ ( π2 + 2nπ)( 3π +2nπ
1
)
2

(∀η > 0) (∃ x, x0 ∈ E) (|x − x0 | < η) (|f (Xn ) − f (Xn0 )| = |1 − (−1)| = 2 ≥ 1

On peut prendre ε = 1

Exemple 7.
f : [ 21 ; 1] → R
1
x 7→ x

Soit ε > 0
|x − x0 |

01 1 0
1 1
∀(x, x ) ∈ [ ; 1] × [ ; 1] |f (x) − f (x )| = − 0 =
2 2 x x |x · x0 |
)
x = |x| > 21 1 |x − x0 |

0 1 0
1
⇒ |x · x | > ⇒ |f (x) − f (x )| = − 0 =

0|
< 4|x − x0 |
0 0 1
x = |x | > 2 4 x x |x · x

Il sut de prendre η = ε
4
pour que |x − x0 | < η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < 4 · η = 4 · 4ε = ε

Théoreme 5.3. Soit E une partie bornée de R, f une fonction dénie sur E et uniformément
continue sur E , alors f est bornée sur E .

Preuve. (par l'absurde) C'est-à-dire (∀M ∈ R) (∃x ∈ E) (|f (x)| > M ) en particulier (∀n ∈
N) (∃xn ∈ E) (|f (xn )| > n). (∀n ∈ N) (xn ∈ E :borné)⇒ la suite (xn )n est bornée, donc
on peut extraire de (xn )n une sous suite extraite convergente (x0n )n c'est-à-dire ∃ϕ : N → N
où ϕ est strictement croissante telle que (∀n ∈ N) (x0n = xϕ(n) ). Comme f est uniformément
continue ⇔ (∀ε > 0) (∃η > 0) (∀x, x0 ∈ E) (|x − x0 | < η ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε). (x0n )n est
convergente donc elle est de Cauchy ∃n0 ∈ N) (∀p, q ∈ N) (p > q ≥ n0 ⇒ |x0p − x0q | < η) ⇒
|f (x0p )−f (x0q )| < ε, donc la suite (f (x0n ))n est convergente or |f (x0n )| = |f (xϕ (n))| > ϕ(n) > n
∀n ∈ N
Remarque 4. Ce théorème est souvent utilisé pour démontrer qu'une fonction n'est pas
uniformément continue sur un ensemble E

Exemple 8.
f : [−1; 1] → R
1
x 7→ x

E : borné, f est non bornée sur [−1; 1] ⇒ f est non uniformément continue.

Exemple 9.
f :]0; 1[ → R
x 7→ sin x1
E : borné, f est bornée sur ]0; 1[⇒ f est non uniformément continue.

Théoreme 5.4. de Heine


Toute fonction continue sur un intervalle fermé et borné [a, b] est uniformément continue
sur [a, b].

Preuve. (par l'absude)


Soit f une fonction continue sur [a, b]. Supposons qu'elle n'est pas unifomément continue sur
[a, b]. (∃ε > 0) (∀η > 0) (∃ x, y ∈ E) (|x − y| < η ∧ |f (x) − f (y)| ≥ ε). En particulier
(
xn ∈ [a, b] 1
∀n ∈ N (|xn − yn | < ∧ |f (xn ) − f (yn )| ≥ ε
yn ∈ [a, b] n+1

Comme ∀n ∈ N, xn ∈ [a, b] ⇒ (xn )n est une suite bornée. Donc on peut extraire de (xn )n une
sous suite extraite convergente (x0n )n c'est-à-dire ∃ϕ : N → N où ϕ est strictement croissante
telle que (∀n ∈ N) (x0n = xϕ(n) ). La suite (yϕ(n) ) est une suite extraite de (yn )n et posons
yn0 = yϕ(n) , on a |x0n − yn0 | = xϕ(n) − yϕ(n) | < ϕ(n)+1
1 1
≤ n+1 ⇒ (x0n − yn0 ) → 0. Comme x0n =
yn0 +(x0n −yn0 ) ⇒ (yn0 )n est une suite convergente et limn→+∞ x0n = limn→+∞ yn0 = l où l ∈ [a, b]
car x0n ∈ [a, b]. Comme f est continue au point l ⇒ limn→+∞ f (x0n ) = l = limn→+∞ f (yn0 )
c'est-à-dire (f (x0n ) − f (yn0 )) −→ 0 en contraduction avec |f (x0n ) − f (yn0 )| ≥ ε

6. Théorèmes généraux sur les fonctions continues


Théoreme 6.5. Soit f une fonction dénie sur un intervalle fermé et borné [a, b]. Si f est
continue sur [a, b] alors :
1. f est bornée sur [a, b].
2. f atteint ses bornes sur [a, b].
3. f prend toute valeur comprise entre ses bornes.
Preuve. 1.
[a, b] : ensemble borné et f est continue sur [a, b] ⇒ d'après le théorèmede Heine, f est
uniformément continue sur [a, b] ⇒ f est bornée sur [a, b].

Remarque 5. Si f est continue sur ]a, b], ∨ [a, b[, ∨ ]a, b[, alors f n'est pas forcement bornée
sur cet intervalle.

Exemple 10.
f :]0; 1] → R
1
x 7→ x

E : borné, f est continue sur ]0; 1] ,f est non bornée sur ]0; 1]

Preuve. 2.
f continue sur [a, b], bornée sur [a, b] ⇔ ∃M = supx∈[a,b] f (x) ∧ m = inf x∈[a,b] f (x). Supposons
que f n'atteint pas sa borne superieure sur [a, b], c'est-à-dire (∀x ∈ [a, b]) (f (x) < M ).
Considerons la fonction g : x 7→ M −f1 (x) , g est continue sur [a, b] donc elle est bornée sur
[a, b] : (∃α ∈ R) (∀x ∈ [a, b]) ( M −f1 (x) ≤ α) ⇒ M − f (x) ≥ α1 ⇒ f (x) ≤ M − α1 contraduction
avec M = supx∈[a,b] f (x)

Remarque 6. Si l'intervalle n'est pas fermé borné, on ne peut pas appliquer ce théorème.
Exemple 11. f : x 7→ f (x) = x sur ]0; 1[ elle est bornée, mais f n'atteint pas ses bornes
(@x ∈]0; 1[) (f (x) = inf x∈]0;1[ f (x) = 0)

Théoreme 6.6. On note C([a; b]) l'ensemble de toutes fonctions continues sur [a, b]. Si
f ∈ C([a; b]) et si f (a) et f (b) sont diérents de 0 et de signes contraires alors il existe au
moins un élément c ∈ [a, b] tel que f (c) = 0.

Preuve. posons I0 = [a, b], divisons I0 en deux intervalles de longueur égale, soit x0 le milieu
de [a, b]. Si f (x0 ) = 0 ⇒ c = x0 . Si f (x0 ) 6= 0, l'un des intervalles [a, x0 ] et [x0 , b] est
tel que f prend en ses extrémités des valeurs de signes contraires. Soit I1 cet intervalle,
posons I1 = [a1 , b1 ] et divisons I1 en deux intervalles de longueur égale au point x1 . Si
f (x1 ) = 0 ⇒ c = x1 . Si f (x1 ) 6= 0, l'un des intervalles [a1 , x1 ] et [x1 , b1 ] est tel que f prend en
ses extrémités des valeurs de signes contraires. Soit I2 cet intervalle et ainsi de suite. Donc
I0 ⊃ I1 ⊃ I2 ⊃ · · · , on a ainsi construit une suite (In )n d'intervalles férmés emboités tels
que bn − an = b−a → 0 ⇒ ∃c ∈ R/ n∈N In = {c}. Montrons que f (c) = 0 : les suites
T
2n
(an )n et (bn )n sont adjacentes donc lim an = lim bn = c, comme f est continue sur [a, b] alors
f (an ) −→ f (c) et f (bn ) −→ f (c). f (an ) et f (bn ) sont de signes contraires pour chaque n ∈ N
c'est-à-dire (f (an ) < 0 et f (bn ) > 0) ou (f (an ) > 0 et f (bn ) < 0) en passant par la limite
f (c) ≥ 0 et f (c) ≤ 0 ⇒ f (c) = 0
Théoreme 6.7. de valeurs intermediaires
Soit f ∈ C([a; b]), A = f (a) et B = f (b), supposons que A 6= B . Pour tout C strictement
compris entre A et B , il existe c ∈]a; b[ tel que f (c) = C
Preuve. Soit F la fonction dénie par F (x) = f (x) − C , Supposons A < C < B alors F (a) =
f (a) − C = A − C < 0 et F (b) = f (b) − C = B − C > 0 ⇒ ∃c ∈]a; b[/ F (c) = 0 ⇔ f (c) = C

Exemple 12. L'équation x − cos x = 0 a une racine dans ]0, π[. On considère la fonction
f : [0, π] → R dénie par f (x) = x − cos x. On a f (0) = −1 < 0 et f (π) = π + 1 > 0 ⇒
∃α ∈]0, π[/ f (α) = 0.

Preuve. 3. f prend toute valeur comprise entre ses bornes. Soit M = supx∈[a,b] f (x) et m =
inf x∈[a,b] f (x), d'après 2.) ⇒ ∃α ∈ [a, b]/ f (α) = M et ∃β ∈ [a, b]/ f (β) = m. Comme
f ∈ C([a; b]) ⇒ f ∈ C([α; β]) et (∀x ∈ [a, b])(m ≤ f (x) ≤ M ). Donc pour tout C comprise
entre m et M , il existe c ∈]α; β[ tel que f (c) = C
Théoreme 6.8. Soit f une fonction croissante (respectivement décroissante) sur [a, b]. f
est continue sur [a, b] ⇔ f ([a, b]) = [f (a), f (b)] (respectivement f ([a, b]) = [f (b), f (a)]).
Preuve. Supposons que f est croissante sur [a, b]. Si x ∈ [a, b] ⇒ f (x) ∈ f ([a, b]), comme f
est croissante a ≤ x ≤ b ⇒ f (a) ≤ f (x) ≤ f (b) ⇒ f ([a, b]) ⊂ [f (a), f (b)]. Reciproquement,
Soit C ∈ [f (a), f (b)] d'après le théorème des valeurs intermediares ∃c ∈]a; b[ tel que f (c) = C
or C = f (c) ∈ f ([a, b]) ⇒ [f (a), f (b)] ⊂ f ([a, b]) d'où f ([a, b]) = [f (a), f (b)]
Remarque 7. Si f est non continue sur [a, b] ⇔ [f (a), f (b)] * f ([a, b]).
Corollaire 1. Soit f une fonction strictement monotone et continue sur [a, b] alors f −1 est
continue sur [f (a), f (b)] ou [f (b), f (a)].
Preuve. f −1 : [f (a), f (b)] −→ [a, b], on a f −1 ([f (a), f (b)]) = [a, b] ⇒ f −1 est continue sur
[f (a), f (b)].

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