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Ondes élastiques

INTRODUCTION

A LA THEORIE D’ELASTICITE

PREMIERE PARTIE : ONDES PROGRESSIVES

Ce document est destiné uniquement aux étudiants du troisième trimestre du parcours Physique-Chimie à
l’Ecole Normale Supérieure d’Antananarivo.

Enseignant : Rasoanaivo René Yves, PhD


Maître de Conférence, Ecole Normale Supérieure, Université d’Antananarivo.
Ondes élastiques

Ondes progressives
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I. Qu’est-ce qu’une onde élastique?


On est en présence d’une onde élastique lorsqu’une déformation d’un milieu élastique se déplace d’un
point à un autre. Le milieu n’accompagne pas le mouvement mais il joue simplement le rôle de support.
En effet, lorsqu’un milieu élastique est soumis à une force, chaque élément du milieu est aussi soumis à
des forces. Celles-ci se transmettent d’un élément à un autre, provoquant ainsi un déplacement de chaque
élément du milieu. Dès que cette force appliquée cesse d’exister, chaque élément du milieu élastique exerce
sur son voisinage des forces de rappel de façon à rétablir l’équilibre, alors le milieu retrouve son état initial.
C’est le déplacement de cette sorte de déformation dans un milieu matériel qui donne naissance à une
« onde élastique ».
Un milieu élastique peut être soit un solide, soit du liquide, soit du gaz. Ces milieux matériels diffèrent par
leur état physique et par des propriétés physiques qui en découlent, en particulier la constante d’élasticité.
Cette grandeur est une mesure de la résistance du milieu à la pression ou à la force qui s’exerce sur lui.

1.1 Onde transversale :

Lorsqu’on laisse tomber un caillou verticalement sur la surface de l’eau initialement calme, on peut
observer sur la surface de l’eau le déplacement d’une ride circulaire provoquée par ce caillou.

Figure 1: Une ride provoquée par la chute verticale d’un caillou sur la surface de l’eau
initialement au repos

Un objet flottant placé à une position x=a sur


la surface de l’eau se met en mouvement
vertical au passage de la ride, ce qui montre
que l’eau ne se déplace dans le sens du
mouvement de la déformation, mais elle joue
le rôle d’un simple support
O a x
Ondes élastiques

1.2 Onde longitudinale:


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Lorsqu’on compresse et décompresse une colonne de gaz par un piston, une tranche de gaz près du
piston se met en mouvement de compression et décompression. Cet ébranlement se déplace le long de la
colonne, et on obtient une onde longitudinale appelée aussi onde de compression.

Figure 2: Onde de compression

Dans les deux exemples ci-dessus, l’onde est parfois dite solitaire car on n’observe qu’une seule déformation
en mouvement avec une vitesse constante, dont le profil reste inchangé. Par contre, lorsque l’action effectuée
sur le milieu élastique est répétée périodiquement pendant un certain temps, on obtient un train d’onde qui
se déplace dans la même direction. Sur la surface de l’eau, par exemple, on observe plusieurs rides circulaires
équidistantes qui s’éloignent du point de chute du caillou. Cela s’appelle « ondes circulaires ». De même, dans
la colonne de gaz, observe un défilé de couches de gaz en mouvement de compression et décompression. Ces
phénomènes ondulatoires qui sont dus aux mouvements de vibration de la source de l’ébranlement font
l’objet d’étude des mouvements périodiques.

Figure 3: Ondes circulaires sur la surface de l’eau Figure 4 : Défilé des couches de gaz « comprimé et
décomprimé »

1.3 Quelques caractéristiques de ce phénomène physique:

• La direction du déplacement est appelée l’axe de propagation.


• Lorsque la déformation qui se déplace est perpendiculaire à l’axe de propagation, l’onde est dite
transversale ( c’est le cas du premier exemple ci-dessus ) . Par contre, lorsque la déformation est
parallèle au déplacement, l’onde est longitudinale ( c’est le cas du deuxième exemple ci-dessus )
• La vitesse du déplacement de l’onde dépend de la nature du milieu matériel.
• L’onde est accompagnée de l’énergie, qui peut se manifester généralement sous forme d’énergie
mécanique ou sous forme d’énergie thermique
• L’onde contient de l’information, en particulier, concernant l’origine de la perturbation.
Ondes élastiques

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II. Vitesse dans des divers milieux matériels

1. Corde élastique

Une corde élastique peut être un siège d’une onde transversale :

Figure 5 : L’extrémité de la corde en rouge est amenée vers le haut et vers le bas verticalement. On
obtient une déformation qui se déplace le long de la corde tendue par une force T

La vitesse de déplacement de l’onde est donnée par : = où T est la tension de la corde, et μ la

masse par unité de longueur de la corde (masse linéaire)

Sur un fil métallique de masse linéaire μ= 0.5 g/m , tendue par une force T = 100 N, l’onde se déplace
avec une vitesse = 450 / . C’est très rapide.
Tandis que sur un fil en caoutchouc dont la masse linéaire est de l’ordre de μ= 1 kg/m, la vitesse de
l’onde peut atteindre 10 m/s. C’est encore rapide

2. Solide

La vitesse d’une onde longitudinale dans une barre solide dépend de la densité de masse ρ et de la
constante d’élasticité appelée « module d’Young », qui s’exprime en N/m2 ou Pascal (Pa) :

Le tableau ci-dessous contient quelques valeurs de la vitesse d’une onde dans des solides :

Matériau Y ( N/m2 ) ρ ( kg/m3 ) vitesse (m/s)


Aluminium 6.0 1010 2.7 103 4700
Granite 5.0 1010 2.7 103 4300
Plomb 1.6 1010 11.4 103 1190
Nickel 21.4 1010 8.9 103 4900
Pyrex 6.1 1010 2.25 103 5200
Cuivre 7.5 1010 10.4 103 2680

Ces vitesses sont exceptionnellement très grandes. Ce genre d’onde est parfois appelé « onde
acoustique ».
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3. Colonne de liquide

Le comportement élastique d’un liquide est caractérisé par la constante d’élasticité K exprimée en N/m2.
La vitesse d’une onde longitudinale dans une colonne de liquide est donnée par :

Généralement, la vitesse d’une onde longitudinale dans un liquide est l’ordre de 1 km/s. Par exemple,
dans le cas de l’eau : K = 2.2 109 N/m2 et ρ = 103 kg/m3. Ce qui donne une vitesse égale à 1.5 km/s.
Les liquides sont plus compressibles que les solides, sans être toutefois moins denses. Donc, l’onde est
moins rapide dans un liquide que dans un solide

4. Colonne de gaz

Dans une colonne de gaz, l’onde longitudinale n’est autre que du son, dont la vitesse est aussi donnée
par la même formule que pour le liquide, mais dans laquelle la constante d’élasticité est égale à =
où p est la pression du gaz et la valeur de la constante est comprise dans l’intervalle [1,5/2]. D’où

/
=

Pour l’air, ≈ 1.4 et ≈ 1.2 / , et cela donne ≈ 340 /


Pour un gaz de densité de masse volumique = / , la pression est donnée par:

= !

Où R est la constante de gaz parfait, T la température absolue et M la masse moléculaire du gaz.


La vitesse du son peut donc être calculée à l’aide de la formule:

! /
=

On peut donc déduire de cette formule que la vitesse du son dans un gaz est :

o Indépendante de la pression ou de la densité


o Proportionnelle à la racine carrée de la température absolue T
o Inversement proportionnelle à la racine carrée de la masse moléculaire
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III. Equation de propagation libre


6

La discussion se portera uniquement sur le cas d’une onde progressive se déplaçant suivant un axe x’Ox,
avec une vitesse constante v. La propagation est libre, c’est-à-dire il n’existe aucune force ni contrainte qui
puisse s’opposer au déplacement de l’onde ou ralentir le mouvement.
Par ailleurs, la déformation du milieu élastique sera représentée par une fonction qui va dépendre de la
position x à chaque instant t, soit f(x,t). Cette fonction est aussi appelée « élongation » car elle représente
l’ampleur de la déformation. En effet, pour un instant fixé t1, f(x,t1) représente le « profil de l’onde » à cet
instant précis.

Déformation v
Milieu élastique

x’ O x
Figure 6 : La déformation se déplace avec une vitesse constante, mais le milieu élastique
n’accompagne pas ce mouvement

Equation de propagation

Dans le cas général, c’est-à-dire, quelque soient la nature de l’onde et la nature du milieu de propagation, la
fonction f(x,t) satisfait l’équation différentielle suivante :

) 1 )
#$%, '( = #$%, '(
)% )'

C’est une équation aux dérivées partielles du second degré contenant deux variables indépendantes x et t.
La formule qui donne la vitesse de déplacement pour les différents milieux de propagation est décrite dans
la section précédente.

Solution générale

La solution générale de cette équation différentielle du second degré est constituée de deux solutions
linéairement indépendantes :

#$%, '( = " # $%, '( + " # $%, '(

" et " sont deux constantes d’intégration ; # $%, '( et # $%, '( sont les deux solutions
particulières de l’équation.
Ondes élastiques

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Solution : onde progressive

L’élongation d’une onde progressive est de la forme : #$% − '( ou #$% + '(

Les deux possibilités satisfont l’équation de propagation précédente, mais représentent respectivement
deux ondes qui progressent dans des sens opposés :
Considérons le cas de #$% − '(
• Démontrons qu’elle satisfait l’équation de propagation

Posons : , = % − ' . On a :

) ) ) )
#$% − '( = #$,( #$% − '( = #$,(
)% ), )' ),
et

) ) 1 )
#$,( = #$% − '( = #$% − '(
), )% )'
d’où : CQFD

• Démontrons que #$% − '( représente une onde qui se déplace dans le sens croissant des x

Soit une déformation de profil fixe #$%, '( qui se déplace sur x’Ox. Désignons par :
- % la position de cette déformation à l’instant ' , soit #$% − ' (
- % la position de la même déformation à l’instant ' > ' , soit #$% − ' (

Puisque # est une fonction arbitraire, alors #$% − ' ( = #$% − ' (, d’ou : % − ' = % − '

Par conséquent : % − % = $' − ' (

Etant donné que ' − ' > 0 alors % − % > 0 , c’est-à-dire qu’à l’instant plus tard ' , la perturbation
se trouve à la position % > % . Ce qui signifie que l’onde progresse dans le sens croissant des abscisses x.
On peut procéder de la même façon pour démontrer que #$% + '( représente une onde progressive qui se
déplace dans le sens décroissant des x.
Finalement, on peut conclure que la solution générale de l’équation pour une onde progressive s’écrit :

#$%, '( = . $% − '( + / $% + '( ou #$%, '( = . $' − %/ ( + / $' + %/ (

$% − '( $% + '(

% croissant
x’ O
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IV. Onde solitaire


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L’onde est constituée d’une perturbation qui se déplace seule dans un milieu élastique à vitesse constante,
sans changer de profil. Une telle onde est aussi appe2e « signal », ou « impulsion », ou « soliton ». Dans tout ce
qui va suivre, le milieu élastique sera matérialisé par une corde élastique.

Détermination de l’élongation

Si le profil est fixe pendant le déplacement, l’élongation #$%, '( à chaque instant peut être déduite du profil
initial g(x). En effet, si $%, 0( = $%( , on déduit le profil cette perturbation à l’instant t plus tard en remplaçant
tout simplement x soit par % − ' , soit par % + '.

Exemple :

Soit le profil initial d’une onde à t = 0.


1
#$%, 0( =
2% + 1

1) Quel est le profil de l’onde à l’instant t plus tard en supposant que l’onde se déplace dans le sens
croissant des x. La vitesse de déplacement de l’onde est v = 2 m/s ?
2) Faire une représentation graphique des profils de l’onde à l’instant t = 0 et t = 1s

Solution :

1) Le profil de l’onde à l’instant t > 0 est obtenu en remplaçant x par % − 2', car l’onde se déplace dans le
sens des x croissant. D’où

1
#$%, '( =
2$% − 2'( + 1

2) Représentation graphique

La courbe en bleu represente le


t=0 t=1s
profil initial (t=0) ; tandis que la
courbe en rouge est le profil à
l’instant t=1s plus tard. On voit
bien que l’onde se déplace dans
le sens croissant des x. x
-4 -2 0 2 4

Figure 7 : Profils de l’onde a t=0 et a t=1 s


Ondes élastiques

dessous illustre le mécanisme de ce mouvement. Les


Par ailleurs, la figure 8 ci-dessous es flèches représentent les
9
mouvements
ements verticaux effectués par des
d points du milieu de propagation qui se trouvent sur l’ébranlement
(la courbe bleue) lorsque ce dernier se déplace.

Les points à gauche du sommet descendent


pour reprendre leurs positions initiales ; tandis
que les points à droite du sommet montent
verticalement, de telle sorte que l’ébranlement
garde sa forme intacte. Ce sont ces
mouvements verticaux qui induisent le
mouvement
ouvement de propagation de l’onde. -4 -2 0 2 4

Figure 8: Mouvement des particules sur l’ebranlement

Vitesse transversale

Au passage d’une onde transversale, chaque point du milieu de propagation se met en mouvement
vertical,, tel qu’il est décrit précédemment.
précédemment. La vitesse d’un tel mouvement est appelée « vitesse
transversale », à ne pas confondre avec la vitesse de propagation de l’onde. Elle est donc définie par :

)#$%, '(
0
)'

8$% + 2'(
Dans l’exemple ci-dessus,
dessus, elle vaut : 0
22$% + 2'( * 13

16%
Et à l’instant initial t = 0, cette vitesse est donnée par 0

= 0 à l’origine x=0.
22% * 13
Ce qui donne 0

La figure 9 montre la distribution des


4
vitesses transversales à l’instant initial t = vt 3
0. Cette distribution se déplace aussi 2
lorsque l’onde se déplace. Elle montre que 1

la vitesse du sommet est nulle. La courbe 0


-4 -2 -1 0 2 x 4
est symétrique par rapport à O. Cela veut
-2
dire que les points
nts qui se trouvent de
-3
chaque côté du sommet ont les même -4
vitesses transversale en module.
Figure 9 : Distribution de vitesses verticales
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Superposition de deux ondes solitaires


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Deux ondes solitaires se déplaçant sur un même axe mais dans deux sens opposés, peuvent se traverser sans
subir aucune transformation :

(a)

(b)

(c)

(d)

Figure 10 : Rencontre de deux ondes solitaires


symétriques

Dans cet exemple, deux ondes solitaires symétriques se rencontrent. Dans l’étape ( c ) , les deux s’annihilent
comme si elles ont disparu. Dans l’étape (d), elles ré apparaissent « indemnes ».

Réflexion sur mur impénétrable

Lorsqu’un ébranlement transversal qui se propage sur un milieu élastique rencontre un obstacle
impénétrable, il se réfléchit et continue se propager mais le sens opposé. La question est de savoir si l’onde
réfléchie garde le même profil que l’onde incidente.

v mur impenetrable

Onde incidente x
O
Au point x=0 c’est-à-dire au niveau de l’obstacle, l’élongation de l’ébranlement est nulle car l’onde ne peut
pas traverser le mur. Donc, on peut conclure qu’au niveau de l’obstacle, on a deux ébranlements dont le
résultant est nul : l’un provient de l’onde incidente #5 $0, '( , et le deuxieme de l’onde qui va reflechir #6 $0, '(:

#5 $0, '( + #6 $0, '( = 0

Donc : #6 $0, '( = −#5 $0, '(


Ondes élastiques

Ce résultat signifie que :


%
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Si l’onde incidente est donnée par : #5 $%, '( = . $' − (

%
Alors, l’onde réfléchie va s’écrire : #6 $%, '( = − . $' + (

L’onde réfléchie a le même profil que l’onde incidente mais elle est orientée dans le sens opposé :

mur impénétrable
Onde réfléchie

x
O
v

Les deux ondes ont le même profil $%, '( et la même amplitude. Le signe moins signifie que l’onde réfléchie
est renversée.

Réflexion sur bord libre

L’onde se déplace sur un milieu élastique dont l’extrémité est libre :


v Extrémité libre

Onde incidente x
O

Au point x = 0, l’onde incidente impose à cette partie du milieu élastique un mouvement transversal jusqu’à
ce que le sommet de l’ébranlement atteigne la limite O. Puisque le trajet de l’onde se termine à ce niveau,
cette partie du milieu élastique revient à sa position initiale. C’est ce mouvement qui donne naissance à
l’onde réfléchie.

Onde incidente Extrémité libre

O x

v Extrémité libre

Onde réfléchie x
O
Ondes élastiques

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Ainsi, nous avons l’égalité suivante : #5 $0, '( = #6 $0, '(

Ce qui signifie que l’onde réfléchie a le même profil que l’onde incidente ; seulement, elle se déplace dans le
sens opposé. Concrètement :

%
Si l’onde incidente est donnée par : #5 $%, '( = . $' − (

%
Alors, l’onde réfléchie va s’écrire : #5 $%, '( = . $' + (

Les deux ondes ont le même profil $%, '( et la même amplitude.

Réflexion et transmission

Soient deux milieux juxtaposés M1 et M2. Une onde progressive se propage dans le milieu M1 dans le sens
positif des x (voir Figure a). Au point de contact O des deux milieux, une partie de l’onde est réfléchie et une
autre transmise dans le milieu M2 ( voir figure b). Le problème est d’établir les relations entre l’amplitude de
l’onde incidente et celles des ondes réfléchie et transmise.

M1 M2

Onde incidente O x
Point de contact

Figure 11a : Une onde incidente se dirige vers O

M1 M2

Onde réfléchie O Onde transmise x

Figure 11 b : Une onde réfléchie et une onde transmise

Elles ont le même profil mais leurs amplitudes sont différentes. On désigne respectivement par et les
vitesses dans M1 et dans M2.
Ondes élastiques

Donc, leurs expressions sont de la forme:

%
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Onde incidente : #5 $%, '( = .5 $' − (

%
Onde réfléchie : #6 $%, '( = .6 $' + (

%
Onde transmise : #0 $%, '( = .0 $' − (

Conditions de continuité :

Au niveau du point de contact O, les ondes doivent satisfaire le deux conditions suivantes :

(1) #5 $0, '( + #6 $0, '( = #0 $0, '(

)# $%, )#6 $%, '( )#0 $%, '(


7 5 '(8 + 7 8 = 7 8
)% )% )%
(2)
9:; 9:; 9:;

Ce qui donne les résultats suivants :

.5 .6 .0
(3) .5 + .6 = .0 et (4) − + =−

Ces deux équations permettent d’exprimer les amplitudes .6 et .6 en fonction de .0 :

− 2
.6 = .5 .0 = .5
+ +
(5) et (6)

Deux vérifications immediates:


• Si , alors .6 0 , c’est normal car les deux milieux sont identiques donc l’onde réfléchie ne
doit pas exister.
• Si = 0 , alors .0 = 0 , c’est aussi normal car dans ce cas le milieu M2 est inaccessible à l’onde
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V. ONDE PROGRESSIVE SINUSOIDALE


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Lorsque l’action mécanique qui provoque la déformation du milieu élastique est répétée plusieurs fois avec
un intervalle de temps constant T, on obtient une onde sinusoïdale.

L’exemple typique est l’onde qui se propage sur une corde elastique de longueur « infinie » et dont l’une des
extrémités est attachée à une lame vibrante de fréquence f. La corde est tendue par une certaine force a l’autre
extrémité.

Figure 13: Corde vibrante

Les grandeurs caractéristiques

L’onde est caractérisée par des grandeurs physiques telles que la fréquence f, la période T, la longueur λ, le

vecteur d’onde <= . Elles sont liees par les formules suivantes :

1 2? >
; #= ; A= !; = ; =
>
2? ! A
#

Ou > est la pulsation et est la vitesse de l’onde. Le vecteur d’onde <= et le vecteur vitesse = indiquent le
sens de propagation de l’onde. De plus, la longueur d’onde est la distance parcourue par l’onde pendant la
période T.

L’élongation

L’élongation d’une onde sinusoïdale est de la forme :

• #$%, '( = B sin $ % − >'( pour une onde se déplaçant dans le sens croissant des x

• #$%, '( = B sin $ % + >'( pour une onde se déplaçant dans le sens décroissant des x

Notons qu’il existe plusieurs façons d’écrire la phase de cette élongation. En effet, en utilisant les relations ci-
dessus, on peut écrire par exemple:

> % '
% − >' = F% − 'G = $% − '( = 2?$ − (
A !
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Vérifions que cette expression de l’élongation satisfait l’équation de propagation


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La dérivée seconde par rapport à x est :

)
#$%, '( = B sin$ % − >'( = −B sin$ % − >'( = − #$%, '(
)
)% )%

La dérivée par rapport à t est :

) )
#$%, '( = B sin$ % − >'( = −B> sin$ % − >'( = −> #$%, '(
)' )'
D’où :

1 ) 1 )
#$%, '( = #$%, '( = #$%, '(
)% > )'

Ce qui implique :
) 1 )
#$%, '( = #$%, '(
)% )'
CQFD

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