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CONVERTISSEURS STATIQUES POUR LA VARIATION DE VITESSE DES MCC ________________________________________________________________________
t n ; t n′ Instants d’échantillonnage ou
de commande
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On rencontre plusieurs types de sources ou de réseaux. ■ Une seconde famille de convertisseurs correspond aux convertis-
seurs à modulation de largeur d’impulsion (MLI). Il s’agit des
■ Les réseaux alternatifs sinusoïdaux industriels dont la fréquence hacheurs (sur source continue) et des redresseurs MLI (sur source
f est 50 Hz. Pour les petites puissances (inférieures à 20 kW), on uti- alternative). Ils fonctionnent avec des interrupteurs à commutation
lise le réseau monophasé à 230-400 V et, pour les grandes puissan- forcée mais, dans le cas des redresseurs, ils sont synchronisés avec
ces (atteignant plusieurs mégawatts), le réseau triphasé, le réseau de façon à absorber des courants aussi sinusoïdaux que
éventuellement sous des tensions supérieures (690 V). En traction possible et en phase avec le réseau. Les interrupteurs sont des tran-
ferroviaire, on rencontre des alimentations monophasées sous des sistors MOS (metal oxide semiconductor) ou IGBT (insulated gap
tensions élevées (25 kV par exemple) mais un transformateur bipolar transistor), voire les thyristors GTO (gate turn off) (ou GCT,
abaisse la tension à des valeurs inférieures à 1 500 V (cf. articles gate commutated turn off) selon les tensions, puissances et fré-
Traction électrique ferroviaire. Introduction [D 5 500] et Traction quences requises. Dans les anciens systèmes, on trouve encore des
électrique ferroviaire. Dynamique ferroviaire et sous-station transistors bipolaires (généralement en agencements Darlington),
[D 5 501] dans ce traité). voire des thyristors avec circuits de blocage.
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–i
if Ω
–i
vf
v
e
v >0 Ω > 0 e >0
ϕ >0 c < 0 i <0
i<0 Convertisseur Machine Excitation
–i i
if
i i if
II vf
vf I
–v v
e e
v <0 ϕ >0 Ω >0 e >0 Ω >0 e >0
c <0 i <0 v>0 ϕ >0 c >0 i >0
i >0 i>0
–i
–i f
i
–v f
–v
–e
v <0 ϕ <0 Ω >0 e <0
i<0 c <0 i >0
–i i C
if if
–i i
vf vf
–v –v
–e
–e
Ω <0 e <0 v <0 ϕ >0 Ω <0 e <0
v <0 ϕ >0 c <0 i <0 c >0 i >0
i<0 i>0
–i i
if if
i –i
vf vf
v v
III IV
–e –e
v >0 ϕ >0 Ω <0 e >0 v >0 ϕ >0 Ω <0 e <0
i>0 c <0 i < 0 i<0 c >0 i > 0
i –i
–i f –i f
i –i
–v f –v f
v v
e e
Les valeurs encadrées sont les valeurs caractéristiques de l'alimentation pour chaque schéma.
Les indications (convertisseur, machine, excitation) du quadrant I sont, bien sûr, valables pour tous les schémas.
Figure 1 – Différents modes d’alimentation possibles pour une machine à courant fonctionnant dans les quatre quadrants
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n°1 V2 n°2
2. Commande des
convertisseurs alternatif-
continu Figure 2 – Montage tête-bêche de deux redresseurs
Nous ne considérons, ici, que des problèmes relatifs à la com- 2.1 Commande des montages redresseurs
mande. En particulier, nous supposerons connues leurs différentes
propriétés liées à la réversibilité, à la consommation de puissance (allumeurs)
réactive et aux associations de montages qui la minimisent, et à leur
protection. Sauf indication contraire, nous ne considérerons que le
cas de la conduction continue. Le cas échéant, nous tiendrons ■ Entre la tension de sortie du régulateur, notée v a , le plus rappro-
compte de l’empiétement. La caractéristique externe s’écrit alors : ché du redresseur et la partie puissance du montage, on doit insérer
une interface, que nous appellerons l’allumeur. Ce dernier réalise
effectivement la mise en conduction des thyristors.
<v > = U 0 cos ψ – R c <i > pour les ponts tout thyristors
Le convertisseur comprend donc deux étages : l’allumeur et le
1 + cos ψ (1) montage de puissance (figure 4a).
<v> = U 0 ------------------------ – R c <i>
2
pour les ponts mixtes
La figure 4b donne un exemple de schéma de principe d’un
convertisseur à thyristors, pour lequel la commande d’allumage
avec <i > valeur moyenne du courant, (physiquement, une impulsion i G sur la gâchette ; mathématique-
<v > valeur moyenne de la tension, ment, l’angle de déphasage ψ ) doit être synchronisée avec le
réseau d’alimentation. Sur le graphique, pour simplifier, on a repré-
Rc résistance équivalente correspondant à l’ensemble senté un courant i G unique destiné à l’ensemble de thyristors. En
des chutes de tension, notamment à l’empiétement, réalité, comme le montre la figure 8, chaque thyristor reçoit ses pro-
U0 tension moyenne maximale de sortie du redresseur, pres impulsions de courant
ψ angle d’allumage du redresseur. Les allures des signaux obtenus (figure 5) décrivent les fonction-
Nous considérons aussi l’indice de pulsation m et le nombre nements de principe de l’allumeur. Celui-ci, à partir des tensions du
d’impulsions de commande par période électrique du réseau (de réseau, génère des tensions d’allumage, notées w a . Elles peuvent
fréquence f ). La période de commande T, directement liée à la être de plusieurs types :
bande passante de la régulation vaut, dans ces conditions : — soit linéaires (cf. figure 5) de la forme :
1
T = -------- (2) wa = A ( – ω t + δ1 ) (3)
mf
avec δ 1 = π ⁄ 2 dans les montages réversibles,
Exemples :
ω pulsation du réseau d’alimentation des redres-
■ Pour le pont de Graëtz triphasé, on a : seurs ;
— soit cosinusoïdales (figure 6) de la forme :
3U m
U 0 = -----------
-
π w a = A′ cos ω t (4)
3 ω
R c = ----------- La tension de commande, v a , impose l’instant d’allumage, l’allu-
π
meur détectant l’instant t n′ , correspondant à l’angle ψ , où il y a éga-
m = 6 lité entre v a et w a (cf. figures 5 et 6) :
avec inductance de commutation par phase en série avec le v a ( t n′ ) = w a ( t n′ )
composant,
Um valeur maximale (amplitude) de la tension composée ou encore :
de l’alimentation.
va ( ψ ) = wa ( ψ )
La période T, définie en (2), vaut donc :
T= 3,3 ms Cette égalité de v a et de w a est détectée par un comparateur suivi
de bascules monostables et d’amplificateurs qui mettent en forme
si f = 50 Hz. et calibrent les impulsions de courant i G qui vont attaquer les
■ La figure 2 donne l’exemple d’un montage réversible à quatre qua- gâchettes des thyristors.
drants composé de deux ponts de Graëtz connectés tête-bêche et Les fonctions, schématisées sur la figure 7, sont réalisées par des
fonctionnant en commande séparée (logique d’inversion (cf. § 2.3.2)). circuits spécialisés. L’isolation galvanique entre les circuits de com-
La figure 3 représente la caractéristique externe. On y remarque le lieu mande et le montage de puissance est assurée par des transforma-
sensiblement elliptique du régime critique qui sépare la zone de fonc- teurs d’impulsions. La largeur des impulsions transmises est limitée
tionnement en régime continu de la zone de fonctionnement en par les caractéristiques des transformateurs ; on peut remplacer
régime discontinu (haché ou lacunaire), caractéristiques des convertis- l’impulsion par un train d’impulsions pendant toute la durée présu-
seurs unidirectionnels en courant. mée de la conduction.
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va'wa
<V >
va
Groupe bêche tn t'n tn +1 t
(2) U0 Groupe tête
0
(1)
ψ2 = π – ψ1
ψ1 wa
Signal
logique
Continu Continu 1
Haché
t
<i > 0
iG
t
0
ψ1 + ψ2 = π
régime critique i
linéarisation dans le cas du montage à circulation
de courant t
0
Figure 3 – Caractéristiques d’un montage réversible (deux groupes Figure 5 – Forme des ondes pour un allumeur de redresseurs
redresseurs connectés tête-bêche) avec commande symétrique triphasés à thyristors
va'wa
Tension de Signal de Tension de va
commande commande sortie
va v
Montage de wa
Allumeur
puissance
tn t'n t
a schéma de principe
0 ψ π
π /2
Image du Réseau X = ωt
réseau d'alimentation
iG
i
va va
wa v
Commande Impulsion
analogique vers les iG
Générateur Montage
gâchettes
d'impulsions à redresseur à
coïncidence thyristors
b exemple de schéma de principe du montage à thyristors t
0
Figure 4 – Schéma fonctionnel d’un convertisseur Figure 6 – Allumeur cosinusoïdal : forme des signaux
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va –
Bascule Transformateur En régime permanent et en conduite continue, la valeur moyenne
Amplificateur
+
monostable d'impulsions i
G de la tension de sortie <v > est imposée par la tension de com-
mande v a . En effet (en supposant que l’on regroupe le terme R c ,
Comparateur représentatif des chutes de tension du redresseur, avec la résistance
équivalente de l’induit), on a :
V
V1 V2 V3
T1 T3 T5
t
T2 T4 T6
T1 T3 T5
T1 T3 T5
1
2
3
T4 T6 T2
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ψ
<v >
<v > π
pont tout thyristors pont tout thyristors
U0
0 π/2
π/2 π ψ va
pont mixte w a max
pont mixte
– w a max 0 w a max va
a tension moyenne de sortie en b angle d'allumage en fonction de la tension c tension moyenne de sortie en fonction
fonction de l'angle d'allumage de commande de la tension de commande pour un
pont tout thyristors
allumeur linéaire
allumeur cosinusoïdal
— pour une tension linéaire (d’après (3)) : Un montage tête-bêche direct n’est pas viable sans précaution, en
effet, il est impossible que les tensions instantanées générées par
va = wa = A ( – ψ + δ1 ) (6) les deux ponts soient égales, il s’ensuivrait des courts-circuits entre
phases, via les thyristors. Pour éviter cela on adopte deux stratégies
de pilotage possibles pour l’ensemble des deux ponts :
— pour une tension cosinusoïdale (d’après (4)) :
— l’une consiste à faire fonctionner les deux ponts simultané-
ment avec une régulation qui permet d’avoir sensiblement l’égalité
v a = w a = A′ cos ψ (7) des tensions moyennes. Pour éviter les courts-circuits évoqués pré-
cédemment, on place les inductances entre eux pour limiter l’ampli-
Cela entraîne : tude des courants, qui ne vont pas manquer de se développer, à des
amplitudes suffisamment faibles pour ne pas trop surdimensionner
— dans le premier cas (d’après (5) et (6)) :
en courant le système. La famille des montages correspondants est
dite à courants de circulation ;
v — l’autre stratégie consiste à éviter tout courant de circulation
<v > = U 0 cos -----a- – δ 1 (8) par une commande adéquate.
A
Deux variantes de montages sans courant de circulation ont été
développées, l’une dite à bande morte, la seconde à logique d’inver-
— dans le deuxième cas (d’après (5) et (7)) sion. C’est uniquement à cette dernière, qui a connu les développe-
ments les plus intéressants, que nous nous limiterons (cf. § 2.3.2).
va
<v > = U 0 ------ (9)
A′
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Commande
Commande
Pratiquement, les angles de retard à l’amorçage de chacun des
ponts doivent être régulés simultanément pour asservir le courant
ψ1 ψ2
P2
de circulation à la valeur souhaitée. Mais nous allons, dans un pre- P1
mier temps décrire un fonctionnement simplifié, purement théori-
que, en boucle ouverte. va1 v1 i P1 i P2
v2 v a2
■ Si le pont tête (n° 1) débite, alors :
M
v = v1 (11)
i
et si c’est le pont bêche (n° 2) qui débite, : iP1 iP2
v = –v2 (12) Correcteur – – Correcteur
+ +
I ref-P1 I ref-P2
Si l’on considère les valeurs moyennes des tensions à vide (rela-
tion (5)), on obtient :
<v 1 > = G 0 v a1 ■ Les équations précédentes (13) (14) (17) sont écrites en utilisant
(14) les valeurs moyennes. Les relations entre les valeurs instantanées
<v 2 > = G 0 v a2
sont différentes ; aussi, lorsqu’on fait débiter ensemble les deux
montages redresseurs, l’un fonctionnant effectivement en redres-
Les variations correspondantes sont représentées sur la figure seur et l’autre en onduleur non autonome, on voit apparaître un
11a. courant qui ne traverse pas le moteur, mais seulement les convertis-
■ Pour obtenir l’égalité des tensions moyennes, on peut comman- seurs ; c’est le courant de circulation. Ce courant doit être nécessai-
der les deux montages de façon symétrique ; pour cela il faut impo- rement limité et régulé pour être maîtrisé. Les inductances L c ont
ser (figure 11b) : pour rôle de limiter l’amplitude de sa composante ondulatoire. La
régulation permet de contrôler sa valeur moyenne :
— d’abord par mesure de sécurité ; en effet, un écart minime de
ψ2 = π – ψ1
tension moyenne pourrait conduire à des valeurs prohibitives ;
(15)
ou ψ1 + ψ2 = π — ce contrôle permet en outre d’assurer une polarisation de
l’ensemble du système et un fonctionnement en régime de conduc-
tion continue, cela quelle que soit la valeur du courant dans le
soit encore : v a1 = – v a2 = v a (16) moteur.
La figure 12 montre une structure de régulation qui permet d’asser-
On peut, alors, faire débiter ensemble les deux groupes. La valeur vir le courant de circulation à une consigne I ref-cc . On remarquera que
moyenne de la tension aux bornes de la charge s’écrit : ce système est intégré à la régulation de courant générale du moteur
et que les deux ponts sont régulés indépendamment en courant. Lors-
<v > = <v 1 > = – <v 2 > = G 0 v a (17) que la consigne de courant moteur I ref-moteur est positive, la consigne
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De façon générale, on préfère de plus en plus utiliser des mon- Logique d'inversion Détection d'annulation
tages tels que la structure de leur partie puissance soit la plus sim-
ple possible, et l’on renvoie sur l’électronique de commande la Signe
résolution des problèmes posés. Aussi, le montage le plus
répandu, surtout en grande puissance, est celui où l’on connecte
a structure de la régulation de courant
en antiparallèle deux groupes redresseurs (une seule source),
commandés de façon à ne pas créer de courant de circulation (ce
qui évite le recours à une inductance de protection). On peut néan-
moins utiliser une inductance, en série avec le moteur, pour lisser
le courant dans la charge.
I ref-moteur
Grâce à une logique d’inversion, lorsqu’un pont débite, l’autre est
bloqué, ce qui élimine les courants de circulation. On maintient
cependant la symétrie de la commande bien que les deux ponts ne i
fonctionnent pas simultanément : ψ 1 + ψ 2 = π .
La figure 13 donne un montage fréquemment utilisé, à deux
ponts de Graëtz ainsi que l’architecture générale de la commande t
en courant. Ses caractéristiques sont celles de la figure 3, sans la
linéarisation aux bas niveaux de courant. Le passage par zéro du
courant risque de faire apparaître le régime haché, et c’est la com-
mande qui devra éventuellement compenser les non-linéarités qu’il I inh1
peut créer.
La question essentielle concerne le fait que, lorsque la régulation t
demande le changement du signe du courant, il faut bloquer le pont I inh2
conducteur, qui fonctionne en commutation naturelle (son blocage
nécessitant donc un certain temps avant de rendre l’autre pont
conducteur). Cette fonction, qui allie des tâches de sécurité et des
tâches de commande, est assurée par une logique d’inversion (ou Q1 Q4 Q3 Q2 t
de basculement) qui joue le rôle d’une interface de sécurité, insérée
entre les régulations et les circuits d’allumage des montages à thy- Temps morts
ristors. Elle doit gérer les problèmes liés au fonctionnement en
quelques ms
onduleur assisté par le réseau. Nous préciserons plus en détail la
situation de ce circuit, réalisé en technique logique séquentielle
(câblée ou programmée) au sein d’une structure complète de régu- b chronogrammes d'inversion
lation de vitesse (cf. article [D 3 612]).
Les fonctions du bloc « logique d’inversion » sont les suivantes : Figure 13 – Montage à logique d’inversion : structure de la
régulation de courant et chronogrammes des signaux lors de
— interdiction aux deux groupes redresseurs de toute conduction
l’inversion de courant
simultanée ;
— mise en conduction d’un groupe seulement après extinction
du courant dans l’autre groupe, elle-même consécutive à un ordre
de changement de signe de la consigne ;
— maintien d’un temps de sécurité (temps mort) garantissant — choix du pont qui doit conduire selon le signe d’une référence
que les thyristors du pont que l’on veut inhiber sont bien bloqués ; de courant ; celle-ci provient habituellement de la régulation ; la
— annulation de toutes les impulsions si un courant de circula- logique d’inversion et la régulation sont donc fortement couplées ;
tion s’établit ; — gestion des arrêts complets du système.
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État logique de K
Pour un exposé détaillé sur les convertisseurs continu-continu, 1
nous renvoyons le lecteur aux articles Alimentation à découpage.
Convertisseurs continu-continu non isolés [D 3 163] et Alimentation 0
à découpage. Convertisseurs continu-continu isolés [D 3 165] dans t
ce traité. Nous supposerons connues les propriétés des interrup-
teurs que nous considérerons comme parfaits et que nous représen-
terons par des thyristors à deux gâchettes ou par des interrupteurs v
purs. Nous supposerons également connues les différentes structu- U
res (série, parallèle, en pont ou en H), et les propriétés de réversibi-
lité (en tension, en courant, pour les fonctionnements à un, deux ou
quatre quadrants).
Pour augmenter la fréquence de commutation (ou de commande) t
et donc la bande passante des asservissements, mais également
pour faciliter le filtrage des formes d’onde (absorbées à la source et
fournies au moteur), on préfère de plus en plus fréquemment recou-
rir à des convertisseurs à commutation forcée. i
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i D1
i
+
U v e +
– K’
U T2 D2 e v
T1
–
va'wa va’ wa
wa
wa max wa wa max
va
va
α’ T T t TK T t
État logique de T1
État logique de K
1
1
0
0 t
t
État logique de T2
v
U 1
0
t
t
i
U
t
T K = ( 1 – α )T = α ′T (20) D1 T2 D1 t
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Commande
module
de
dissipation
Commande du hacheur
Mesure udc quatre quadrants
Mesures i et Ω
Réseau
alternatif udc M
i
Pont de Graëtz
Figure 17 – Hacheur quatre quadrants et son module de dissipation alimenté par une source non réversible
<v >
U <v >
U
α’ = 0 1 α=1
α=1
1
α’ = 1/4 α = 3/4
α = 3/4
0,5
Continu
α’ = 1/2 0,5 α = 1/2 α = 1/2
<i > 8Lf
Haché –2 –1 0 1 2 U
α’ = 3/4 α = 1/4
α = 1/4
– 0,5
α’ = 1 II I α=0
α=0
1 <i > 8Lf –1
U
Figure 18 – Caractéristiques externes des hacheurs non réversibles Figure 19 – Caractéristiques linéarisées de hacheurs réversibles à
série et parallèle commande complémentaire
Lorsque la source d’alimentation n’est pas réversible, il peut être La tension de sortie moyenne est alors :
nécessaire d’utiliser un « module de dissipation » pour absorber les
renvois d’énergie de l’ensemble machine à courant continu-hacheur U
(figure 17). <v > = α U = ------------------ v a (23)
w a max
T va U
α = ------K = -----------------
- (22) <v > = ( 1 – α ′ )U = ------------------ v a (26)
T w a max w a max
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4. Modélisation des
convertisseurs en régime
v
D1 T1 T3 D3 dynamique
i
U M
L Dans ce paragraphe, nous nous proposons de représenter les
convertisseurs en tant qu’amplificateurs dont l’entrée est la tension
D4 T4 T2 D2
de commande v a et la sortie de la tension v, approchée par sa
valeur moyenne <v > appliquée aux bornes du moteur.
a principe Le principe de fonctionnement des convertisseurs est fondamen-
wa
wa talement échantillonné, puisque la commande n’agit effectivement
va qu’aux instants d’allumage ou de blocage ; il est également non
linéaire. L’étude rigoureuse de ces systèmes devient rapidement
complexe et exige des outils spécialisés que nous présenterons
t ultérieurement.
Pour rester dans le cadre des asservissements linéaires classi-
va ques, il est traditionnel d’admettre des approximations qui sont jus-
v tifiées dans les cas suivants :
U
— bande passante de la régulation réduite par rapport à la fré-
quence de commande ;
— courants suffisamment lissés pour que les grandeurs instanta-
t
nées ( i ) soient proches de leurs valeurs moyennes ( <i > ) ;
— faible durée des phénomènes de commutation (par exemple
i de l’empiétement) ;
— exclusion des cas trop fortement non linéaires (comme le
régime discontinu).
Avec ces hypothèses, on peut assimiler le convertisseur complet
(l’allumeur et le montage de puissance, représentés figure 4) à un
amplificateur de gain G 0 déterminé à partir de la caractéristique de
transfert en régime statique. Si celle-ci est non linéaire, on considère
t de petites variations (par exemple, ∆ v a et ∆<v > ) autour du point de
fonctionnement. Aussi, dans le cas général, le gain G 0 est défini par :
et on en déduit :
T va
α = ------K = --- 1 + -----------------
1 U0
- (27)
T 2 w a max G 0 = ------- sin ψ (34)
A
Le gain dépend du point de fonctionnement et varie entre une
U
<v > = α U + ( 1 – α ) ( – U ) = ------------------ v a (28) valeur minimale (0 pour ψ = 0) et une valeur maximale ( U 0 ⁄ A pour
w a max ψ = π ⁄ 2 ).
Pour calculer les correcteurs des asservissements, quand le point
Ces caractéristiques de transfert sont linéaires vis-à-vis de la ten- de fonctionnement (donc ψ ) varie, plusieurs stratégies sont possi-
sion de commande et on définit le gain statique G 0 par : bles :
— considérer le cas où G 0 est maximal pour garantir la stabilité ;
<v > U U0
G 0 = ------------ = ------------------ (29) — ou utiliser une valeur moyenne ( G 0 = -----------
- , par exemple).
va w a max A 3
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Tt U
va’wa G 0 = ------0- (36)
wa A′
va
4.1.2 Cas des hacheurs
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