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Variation à base d’onduleur
Moteurs asynchrones en fréquence et tension variables

Variateur à base d’onduleur
Loi de commande V/f :
L’action sur la fréquence, modifie la vitesse de synchronisme ainsi que le point de
fonctionnement. Tem
f3<f2 f2<f1 f1 fs
Pour une bonne maîtrise d’un processus Ns 
p
d’entraînement, on cherche à conserver un
couple moteur maximal constant. Au P3 P2 P1
Tr
voisinage de la vitesse du synchronisme
l’expression du couple maximal Tmax s’écrit :
3V 1 2
2f Ns3 Ns2 Ns1 Ns
T  s
avec : s 
2 L  p
max
s 2
3p  V  V 
2 2
T     K  s s
8 L  f   f 
max 2
2
 Vs  est représentatif du flux magnétisant

 
f 
f varie et on veut maintenir
Vs
Tmax , il faut que Vs varie pour que :  Cste
f
Fonctionnement à flux constant
M. Khafallah/EEP210/MAS 2
Convertisseurs de fréquence :
On distingue plusieurs types de convertisseurs de fréquence dont le schéma synoptique reste
identique au schéma suivant :
Réseau
MAS
f = cste f = var
Redresseur Filtrage Onduleur

Schéma synoptique d’un convertisseur de fréquence
 La fonction assurée par l’étage redresseur est de convertir de l’énergie alternative en
énergie continue.
 Le rôle du filtre est :
 soit de créer une source de tension continue (condensateur).
 soit de créer une source de courant continue (self).
 L’onduleur permet de convertir l’énergie continue en énergie alternative à tension et
fréquence variables sous forme d’un réseau triphasé.
Suivant le type d’alimentation, on distingue deux grandes catégories de convertisseurs de
fréquence :
1- Alimentation en tension :
a- Redresseur commandé + onduleur 180°
1- Alimentation en tension :
b- Redresseur à diodes + hacheur + onduleur 180°
c- Redresseur à diodes + Onduleur à MLI
2- Alimentation en courant :
On parle de commutateurs de courant ou onduleurs de courant où l’étage « redresseur-

filtre » constitue une source de courant continu pour l’onduleur.
MAS
a V f
Circuit d’amorçage Commande 120°
Le commutateur de courant de type auto-séquentiel est le plus souvent utilisé à cause de

sa robustesse.
Onduleurs triphasés
Constitué principalement de six interrupteurs de puissance
+
iE
D1 T1 D3 T3 D5 T5
VD1 Charge
iD1 iT1 iD3 iT3 iD5 iT5 triphasé
E/2 VAO i1 eee
E A VBO i2
O B i3
VCO C
E/2 T4 D6 D2 T2 N
D4 T6
VCN
iD4 iT4 iD6 iT6 iD2 iT2
-
Onduleur triphasé de tension
Commande 120° :
Dans une commande à 120° chaque transistor est commandé pendant 120°.
0° 120° 180° 240° 300° 360°
T1 T3 T5
T6 T2 T4 T6
T1 T3 T5 T1
Onduleurs triphasés T6 T2 T4 T6 T2
Commande 120° : VAO
E/2
0
  t
-E/2
VBO
E/2
0
  t
-E/2
VCO
E/2
0
Formes d’ondes : Commande 120° -E/2   t
cas d’une charge résistive UAB
E
E/2
0
  t
-E/2
-E
iA
E/2R
0
  t
- E/2R
T1 T4 T1
Onduleurs triphasés T6 T3 T6 T3
T5 T2 T5 T2
Commande 180° : VAO
E/2
0
T/2 T t
Chaque transistor est commandé -E/2
pendant 180°. VBO
E/2
0
 T
-E/2 t
VCO
E/2
0
T/2  t
-E/2
UAB
E
0
T/2 T t
-E
UCA
Formes d’onde : commande 180°
cas d’une charge résistive E
0
T/2 T t
-E
Onduleurs triphasés de courant
Pour un onduleur de courant ou commutateur de courant, la source continue impose un

courant constant.
T1 T3 T5 T1
T6 T2 T4 T6 T2
ia
0
T/2 T
t
ib
0
T/2 T
t
ic
0
T/2 T t
Le courant de charge est une onde quasi carrée, chaque thyristor conduit durant 120°.
Onduleurs à MLI :
La MLI ou PWM consiste à introduire des commutations supplémentaires à
fréquence plus élevée que celle du fondamental, transformant la tension en une
suite de créneaux d’amplitude et de largeur variables.
Onduleur MAS
Commande MLI
T1 T3 T5
RB
R
S A N
B
T C
TB T4 T6 T2 Schéma bloc d’un
Machine onduleur à MLI
Asynchrone
Redresseur Filtrage Freinage Onduleur de tension (VSI)
Onduleurs à MLI :
La commande à MLI présente une neutralisation efficace des harmoniques
permettant ainsi de se rapprocher du signal sinusoïdal désiré.
Principe de la MLI :
Vp Vm
Onduleurs à MLI :
Techniques de commande à MLI
Différentes techniques de modulation de largeur d’impulsion ont été développées au
cours de ces dernières années. Deux variantes de commande ont eu beaucoup
d’intérêt :
 La modulation sinusoïdale (SPWM)
 La modulation vectorielle (SVPWM)
MLI sinusoïdale
1- MLI sinusoïdale naturelle Référence sinusoïdale Porteuse triangulaire
E/2
Avantage :
 Souplesse d’implantation t
Inconvénients : -E/2
Te
Te T
 Maîtrise incomplète des harmoniques (k ) 
2E
Vm [sin(t1 )  sin(t 2 )]  e
2
 Implantation inadaptée en temps réel 1
t1 t2 t
Onduleurs à MLI :
Référence sinusoïdale Référence échantillonnée Porteuse triangulaire
E/2
2- MLI Sinusoïdale régulière
a- MLI Sinusoïdale régulière symétrique t
-E/2
Te
1 V (i, k )
(i, k )  [  ref ]Te
2 E
1
b- MLI Sinusoïdale régulière asymétrique

Référence sinusoïdale Référence échantillonnée Porteuse triangulaire
E/2
Avantages :
* Maîtrise des instants de commutation t
* Facilement réalisable en temps réel -E/2

Te
par microprocesseur
Te T 1
(i, k )  Vm [sin kTe  sin(k  0.5)Tt ]  e
2E 2
t
Onduleurs à MLI :
MLI vectorielle
Concept de vecteur d’espace
Dans l’étude des machines à courant alternatif, le concept de vecteur d’espace est très utile
et est souvent utilisé. En effet, pour une machine asynchrone, il est judicieux de
représenter les grandeurs triphasées (tensions, courants, flux, …) xa, xb et xc, dans un plan
complexe (a,), par un vecteur d’espace x(t) d’amplitude x et de position angulaire ,
défini par :
x a  X m cos(t )  1 1  x 
1  
 xa  2  a
2 2 2 x 
x b  X m cos(t 
3
)
x   
3

3  b 
4   3
0  x 
x c  X m cos(t  )
3
 2 2   c 
Xm est l’amplitude de la composante fondamentale. Les composantes xa et x se calculent à

l’aide de la transformation orthogonale de Concordia.
Onduleurs à MLI :
MLI vectorielle
Concept de vecteur d’espace Vecteurs d’espace d’un onduleur
triphasé de tension A

b T1 T3 T5
2
0 , x b ,0T E/2
3
x( t ) N MAS
T T6 T2

a 4
2
x a ,0 ,0T
3 a -E/2
C
 B
x x( t )

VAN  Vm cos(t ))
2
0 ,0 , x c T xa
xb xc xa a
3 2
c VBN  Vm cos(t  )
3
4
 VCN  Vm cos(t  )
x(t )  2
3 (xa  a.xb  a 2 .xc )  xa  jx  3
2  2
j  Vs  (VAN  a VBN  a 2 VCN )  Vsa  jVs
ae 3
3
Onduleurs à MLI : MLI vectorielle
Ainsi, chaque état de commutation

de l’onduleur est caractérisé par le
symbole [SA, SB, SC] dont les valeurs
sont "1" ou "0" suivant la connexion
des bornes SA, SB et SC de l'onduleur
à la borne positive et à la borne
négative de la source de tension
continue (figure), ce qui détermine
parfaitement les tensions de sortie
de l’onduleur triphasé.
VAN
E
2 N MAS
0 SA SB SC VCN
E VBN
2
Une analyse combinatoire de tous les états possibles des interrupteurs et une
application de la transformation triphasée/biphasée suivante :
permet de calculer les tensions Vsα et Vs correspondant :
Ces huit états possibles du vecteur d’espace définissent les limites de 6 secteurs dans le
plan complexe (α,). Six de ces huit configurations génèrent une tension de sortie non
nulle et sont connus comme vecteurs de commutation non nuls V1, V2, V3, V4, V5, V6 et les
deux autres configurations génèrent une tension de sortie nulle et sont connus comme
vecteurs de commutation nuls V0 et V7.
b 
 
V3 [010] V2 [110]
II
  
Vs
V7 et V0 sont 2 vecteurs nuls 
III

I 
V4 [011] V1 [100] a
 
V7 [111] V0 [000] a
IV VI
 
V5 [001] V6 [101]
Représentation du polygone de commutation
Technique de Modulation Vectorielle :
Les huit vecteurs de tension, définis auparavant, correspondent à la tension statorique
qu’on pourrait avoir si les interrupteurs de l’onduleur restaient dans un état correspondant
à un vecteur donné. Pour avoir une tension statorique quelconque, La MLI vectorielle
consiste à:
 Reconstituer la tension de référence Vs , pendant une période d'échantillonnage Te par

combinaison des vecteurs tensions adjacents et des vecteur nuls pendant les intervalles de
temps T1, T2 et T0.
 Afin d'aboutir à des séquences optimales au niveau énergétique, conduisant au

minimum d’harmoniques avec le minimum de commutations, la sélection d'ordre de
commutation doit se faire avec inversion d’ordre des états sur une période d'échantillonnage
Te. Dans ce cas, le passage d’un état du convertisseur au suivant se fait en commutant
seulement un seul bras
Par conséquent, la tension

 de
 référence
  Vs est reconstituée en faisant une moyenne
temporelle des tensions V1 , V2 , V7 et V0
Après, il suffit de déterminer la position du vecteur de référence Vs et le secteur dans
lequel il se trouve.
 La symétrie du système triphasé, permet de réduire l'analyse au cas général d'un

secteur de 60 degrés. On se place alors dans le cas où le vecteur de référence ou de
position est situé dans le secteur I. V 2 
T2  Vs
V2
Te I

V 7
 U

V0 T1  V1
V1
Te

Principe de construction du vecteur Vs (secteur I)
Pour une fréquence de commutation suffisamment élevée le vecteur d’espace de

référence Vs est considéré constant pendant un cycle de commutation. Tenant compte
que V1 et V2 sont constants et V0 et V7 , on trouve :
  
Te Vs  T1 V1  T2 V 2
La résolution de cette équation, après décomposition sur les deux axes du plan
complexe (α,) donne :
2 
T1  Vs si n(   )
E 3
2
T2  Vs si n( )
E
1
T0  (Te  T1  T2 ) Avec : 0    
2 3
Ces dernières équations peuvent être facilement étendues si le vecteur de référence est
placé dans les secteurs II,…,VI. Ceci résulte dans les ordres de commutations définis.

Secteur 1 Secteur 2 Secteur 3
                      
V0 V1 V2 V7 V7 V2 V1 V0 V0 V3 V2 V7 V7 V2 V3 V0 V0 V3 V4 V7 V7 V4 V3 V0
SA SA SA
1 1 1
0 0 0
SB SB SB
1 1 1
0 0 0
SC SC SC
1 1 1
0 0 0
T0/2 T1/2 T2/2 T0/2 T0/2 T1/2 T2/2 T0/2 T0/2 T3/2 T2/2 T0/2 T0/2 T2/2 T3/2 T0/2 T0/2 T3/2 T4/2 T0/2 T0/2 T4/2 T3/2 T0/2
Te Te Te
Secteur 4 Secteur 5 Secteur 6
                       
V0 V5 V4 V7 V7 V4 V5 V0 V0 V5 V6 V7 V7 V6 V5 V0 V0 V1 V6 V7 V7 V6 V1 V0
SA SA SA
1 1 1
0 0 0
SB SB SB
1 1 1
0 0 0
SC SC SC
1 1 1
0 0 0
T0/2 T5/2 T4/2 T0/2 T0/2 T4/2 T5/2 T0/2 T0/2 T5/2 T6/2 T0/2 T0/2 T6/2 T5/2 T0/2 T0/2 T1/2 T6/2 T0/2 T0/2 T6/2 T1/2 T0/2
Te Te Te
b 
Etude comparative : indice de modulation
 Modulation vectorielle
 V 2
V V
Modulation sinusoïdale
m  mod ulante  max Vs max
Vporteuse E2 M
 (SVPWM)
3 E  V1
Vs max 
2
* Vmax 
2
0
S N a a
E Vs max (SPWM)
Vmax 
3 E 3E
OM  ; OS 
2 2 2
m( SVPWM )  1.15
c
m( SPWM )  1
mi Stabilité du TDH
couple
MLI sinusoïdale <1 faible faible
MLI vectorielle >1 meilleure meilleure
Comparaison entre la MLI sinusoïdale et la MLI vectorielle.


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Variation à base d’onduleur

Moteurs asynchrones en fréquence et tension variables

 Vs  est représentatif du flux magnétisant

Redresseur Filtrage Onduleur

c- Redresseur à diodes + Onduleur à MLI

On parle de commutateurs de courant ou onduleurs de courant où l’étage « redresseur-

Le commutateur de courant de type auto-séquentiel est le plus souvent utilisé à cause de

Pour un onduleur de courant ou commutateur de courant, la source continue impose un

Redresseur Filtrage Freinage Onduleur de tension (VSI)

a- MLI Sinusoïdale régulière symétrique t

b- MLI Sinusoïdale régulière asymétrique

* Maîtrise des instants de commutation t

* Facilement réalisable en temps réel -E/2

Concept de vecteur d’espace

Xm est l’amplitude de la composante fondamentale. Les composantes xa et x se calculent à

Ainsi, chaque état de commutation

permet de calculer les tensions Vsα et Vs correspondant :

Représentation du polygone de commutation

 Reconstituer la tension de référence Vs , pendant une période d'échantillonnage Te par

 Afin d'aboutir à des séquences optimales au niveau énergétique, conduisant au

Par conséquent, la tension

Pour une fréquence de commutation suffisamment élevée le vecteur d’espace de

Comparaison entre la MLI sinusoïdale et la MLI vectorielle.

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