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Etude d’équipement - installations électrique

Cours - S3M3 - GECSI/SEER

LAJOUAD Rachid

Universite Hassan II - ENSET - Mohammedia

18 octobre 2018

LAJOUAD Rachid (ENSET-M) Etude d’équipements 18 octobre 2018 1 / 155


Sommaire
11 Comparaison des modes de raccordement
1 Normes
12 Raccordement au réseau de distribution publique BT
2 Caractéristiques des récepteurs électriques

13 Protection des transformateurs


3 Preliminaire - Élements d’un réseau de transport
14 Protection contre les risques électriques
4 Puissance d’une installation électrique
15 Les schémas des liaisons à la terre
5 Exemple d’application des facteurs ku et ks
16 Protection contre les chocs et incendies électriques
6 Choix de la puissance nominale du transformateur
17 La protection des circuits
7 Raccordement au réseau de distribution publique MT
18 Détermination de la chute de tension
8 Preliminaire - Élements d’un réseau de transport
19 Courant de court-circuit
9 Postes de livraison à comptage BT
20 L’appareillage BT : fonctions et choix
10 Poste de livraison à comptage MT
21 Équipements de compensation

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Normes

La suite de norme CEI-60xxx, CEI-61xxx et CEI-62xxx


Les normes d’installation électriques françaises sont :
NF C 15-100 (juin 2015) : "Installations électriques à basse tension" et les guides pratiques,
NF C 14-100 : "Installations de branchement de 1re catégorie" comprises entre le réseau de
distribution publique et l’origine des installations intérieures,
NF C 13-100 : "Postes de livraisons HTA/BT raccordés à un réseau de distribution de 2 e
catégorie",
NF C 13-101 : "Postes semi-enterrés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-102 : "Postes simplifiés préfabriqués sous enveloppe",
NF C 13-103 : "Postes sur poteau",
NF C 13-200 (septembre 2009) : "Installations électriques à haute tension".

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Normes

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Élements d’un réseau de transport

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Pourquoi utilise-t-on les réseaux triphasés au lieu de réseaux
monophasés ?
1 En production : A masse égale, une machine triphasée (synchrone ou asynchrone) possède une
puissance nominale supérieure de 50 à 100% et un meilleur rendement qu’une machine
monophasée.

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Pourquoi utilise-t-on les réseaux triphasés au lieu de réseaux
monophasés ?
1 En production : A masse égale, une machine triphasée (synchrone ou asynchrone) possède une
puissance nominale supérieure de 50 à 100% et un meilleur rendement qu’une machine
monophasée.
2 En transport : Considérons les 2 installations ci-dessous : Même puissance P(W ), Même cos(φ),
Même tensions simples V1 = V2 = V3 = V Même R : résistance des conducteurs, Même longueur.
(R,X) (R,X)
I I'
Charge Charge
P,
(R,X)
P,
cos(phi) I' cos(phi)
(R,X) (R,X)
I'

Ce qui nous permettra de faire les déductions suivantes :


I La puissance active consommée par chaque installation :

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Pourquoi utilise-t-on les réseaux triphasés au lieu de réseaux
monophasés ?
1 En production : A masse égale, une machine triphasée (synchrone ou asynchrone) possède une
puissance nominale supérieure de 50 à 100% et un meilleur rendement qu’une machine
monophasée.
2 En transport : Considérons les 2 installations ci-dessous : Même puissance P(W ), Même cos(φ),
Même tensions simples V1 = V2 = V3 = V Même R : résistance des conducteurs, Même longueur.
(R,X) (R,X)
I I'
Charge Charge
P,
(R,X)
P,
cos(phi) I' cos(phi)
(R,X) (R,X)
I'

Ce qui nous permettra de faire les déductions suivantes :


I La puissance active consommée par chaque installation : monophasé : P1 = VI cos(φ). triphasé :
P3 = 3VI 0 cos(φ) Or P1 = P3 donc I 0 = 3I
I La puissance perdue dans les câbles pour les deux installations :

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Pourquoi utilise-t-on les réseaux triphasés au lieu de réseaux
monophasés ?
1 En production : A masse égale, une machine triphasée (synchrone ou asynchrone) possède une
puissance nominale supérieure de 50 à 100% et un meilleur rendement qu’une machine
monophasée.
2 En transport : Considérons les 2 installations ci-dessous : Même puissance P(W ), Même cos(φ),
Même tensions simples V1 = V2 = V3 = V Même R : résistance des conducteurs, Même longueur.
(R,X) (R,X)
I I'
Charge Charge
P,
(R,X)
P,
cos(phi) I' cos(phi)
(R,X) (R,X)
I'

Ce qui nous permettra de faire les déductions suivantes :


I La puissance active consommée par chaque installation : monophasé : P1 = VI cos(φ). triphasé :
P3 = 3VI 0 cos(φ) Or P1 = P3 donc I 0 = 3I
I La puissance perdue dans les câbles pour les deux installations : monophasé : PJ1 = 2 × R × I 2 .
2
triphasé : PJ3 = 3 × RI 02 = R×I
3
= PJ1
6

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Transport en HT
Minimiser le courant dans la ligne de transport : Pour une puissance donnée à l’utilisation, de
plus la√tension augmente on peut remarquer facilement que le courant dans la ligne diminue
(P = 3UI cos(φ)). Ceci a pour effets :
I Minimiser la section des câbles, et donc minimiser leurs poids et leurs prix et le nombre de pylones
utilisés pour le maintien de câble.
I minimiser les pertes Joules, et alors améliorer la rentabilité du transport.

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Transport en HT
Minimiser le courant dans la ligne de transport : Pour une puissance donnée à l’utilisation, de
plus la√tension augmente on peut remarquer facilement que le courant dans la ligne diminue
(P = 3UI cos(φ)). Ceci a pour effets :
I Minimiser la section des câbles, et donc minimiser leurs poids et leurs prix et le nombre de pylones
utilisés pour le maintien de câble.
I minimiser les pertes Joules, et alors améliorer la rentabilité du transport.
Minimiser la chute de tension aux bornes de la ligne de transport.
En supposant la résistance équivalente de la charge
I Z=R+jX est Ro , on peut alors écrire :
Puissance dans la charge : P.
U2
Puissance totale dessipée par la source :
Uo U Pi = (2 × R × L)I 2 + P.
Z La chute√de tension aux bornes de la ligne :
∆U = 2 R 2 + X 2 × L × I.

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Classification normative des tensions de réseaux électriques
La norme UTE C 18-510 classe les tensions d’alimentation indutriels selon 5 catégories
HTB : pour une tension composée supérieure à 50 kV.
HTA : pour une tension composée comprise entre 1 kV et 50 kV.
BTB : pour une tension composée comprise entre 500 V et 1 kV.
BTA : pour une tension composée comprise entre 50 V et 500 V.
TBT : pour une tension composée inférieure ou égale à 50 V.

Les notations CEI 38 seront parfois utilisées dans ce document


HT : pour une tension composée comprise entre 50 kV et 1000 kV. Les valeurs normalisées sont :
45 kV - 66 kV - 110 kV - 132 kV - 150 kV - 220 kV
MT : pour une tension composée comprise entre 1000 V et 35 kV. Les valeurs normalisées sont :
3,3 kV - 6,6 kV - 11 kV - 22 kV - 33 kV
BT : pour une tension composée comprise entre 100 V et 1000 V. Les valeurs normalisées sont :
400 V - 690 V - 1000 V (à 50 Hz)

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Dans le cas général avec une alimentation en HTB, un réseau privé de distribution comporte :
Source
d'alimentation

poste de livraison
HTB G Production
interne

Tableau principal de distribution HTA - TPDHTA

recepteurs
HTA

Tableau secondaire de distribution HTA - TSDHTA

Tableau BT Tableau BT
Distribution BT Distribution BT

charge BT charge BT

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Caractéristiques des récepteurs électriques : Moteurs asynchrones

Puissance utile,
courant absorbé,
rendement,
facteur de puissance,
Courants subtransitoires et
réglage des protections.

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Caractéristiques des récepteurs électriques : Appareils de chauffage et
lampes à incandescence normales ou halogènes

pour un appareil de chauffage


ou lampe à incandescence
Le courant consommé est
déductible de la puissance
nominale Pn indiquée par le
constructeur (car cosφ = 1).

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Caractéristiques des récepteurs électriques : Lampes fluorescentes

La puissance Pn (watts) indiquée sur le tube d’un éclairage à lampe


fluorescente ne comprend pas la puissance absorbée par le ballast.
Si les pertes du ballast ne sont pas mentionnées,
une valeur de 25% de Pn peut être utilisée pour les apprécier. Avec
(si aucune autre indication n’est mentionnée) :
cosφ = 0, 6 sans capacité de correction du facteur de
puissance (FP),
cosφ = 0, 86 avec une correction du facteur de puissance
(FP) (tube simple ou tube duo),
cosφ = 0, 96 avec un ballast électronique.

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Caractéristiques des récepteurs électriques : Lampes à décharge

se sont des lampes à faible


facteur de puissance
cosφ = 0.35, avec ballast il faut
majorer la puissance indiqué sur
la plaque signaletique de 20%.

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Caractéristiques des récepteurs électriques : Lampes et luminaires à DEL

Lampes à facteur de puissance


proche de l’unité. Pour tenir
compte de la puissance déssipé
dans le driver électronique il faut
majorer la puissance de 10%.

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Puissance d’une installation électrique

Puissance installée (kW) :


La puissance installée (kW) est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de
l’installation.

Puissance absorbée Sa (kVA) :


obtenue à partir de sa puissance nominale, de rendement unitaire et du facteur de puissance.

Puissance d’utilisation Pu (kVA) :


Les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge : des facteurs de
simultanéité (ks) et d’utilisation (ku) permettent de calculer la puissance d’utilisation (kVA). La
puissance d’utilisation sert à dimensionner l’installation pour la souscription du contrat de fourniture
d’énergie électrique.

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Facteur d’utilisation maximale (ku) :

Le facteur d’utilisation s’applique individuellement à chaque récepteur.


Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en
moyenne à 0,75 pour les moteurs.
Pour l’éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1.
Pour les prises de courant, tout dépend de leur destination
(pratiquement de 0,1 à 0,8).

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Facteur de simultanéité (ks) :

Ce facteur est défini comme suit dans la CEI 60050 :


Facteur de simultanéité : rapport, exprimé en valeur numérique ou en %,
de la puissance maximale appelée par un ensemble de clients ou un
groupe d’appareils électriques, au cours d’une période déterminée, à la
somme des puissances maximales individuelles appelées pendant la même
période. Conformément à cette définition, la valeur est toujours ≤ 1 et
peut être exprimée en pourcentage.

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Facteur de simultanéité (ks) :

Le tableau ci-dessous indique les valeurs du facteur ks pouvant être utilisées sur des circuits alimentant
des types de charges les plus courantes.
Utilisation ks
Eclairage 1
Chauffage et conditionnement d’air 1
Prises de courant 0,1 à 0,2
Ascenseur et monte-charge Pour le moteur le plus puissant 1
Pour le moteur suivant 0,75
Pour les autres 0,6

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Exemple d’application des facteurs ku et ks

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Choix de la puissance nominale du transformateur

Quand une installation doit être alimentée par un transformateur MT/BT


et que la puissance d’utilisation de l’installation a été déterminée, un
dimensionnement approprié du transformateur peut être déterminé en
tenant compte :
des possibilités d’amélioration du facteur de puissance de l’installation,
des extensions prévisibles de l’installation,
des contraintes d’installation (température...), et des puissances
nominales existantes.

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Choix du type du transformateur

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Choix de la puissance nominale du transformateur

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Choix du type du transformateur

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Raccordement au réseau de distribution
publique MT

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Raccordement au réseau de distribution publique MT

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Raccordement au réseau de distribution publique MT

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Raccordement au réseau de distribution publique MT

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Postes de livraison à comptage BT

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Postes de livraison à comptage BT

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Postes de livraison à comptage MT

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Postes de livraison à comptage MT

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Postes de livraison à comptage MT

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Comparaison des modes de raccordement

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Raccordement au réseau de distribution publique BT

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Protection des transformateurs

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Protection des transfos

Défaut interne entre phases


Le court-circuit interne doit être détecté et éliminé par :
trois fusibles au primaire du transformateur, ou
un relais de surintensité qui provoque le déclenchement du disjoncteur
en amont du transformateur.

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Protection des transfos

Défaut interne à la terre


C’est le type de défaut interne le plus commun. Il doit être détecté par un
relais à maximum de courant. Le courant de défaut à la terre peut être
calculé à partir de la somme des trois courants primaires (trois
transformateurs de courant sont mis en œuvre) ou par un tore spécifique.
Si une grande sensibilité est nécessaire, l’utilisation d’un tore spécifique
est préférable. Dans ce cas, deux transformateurs de courant sont
suffisants pour la protection contre les défauts entre phases

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Protection des transfos

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Protection des transfos

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Protection des transfos

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Protection des transfos

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Protection contre les risques
électriques

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Protection - Effets du courant électrique

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Protection - contact direct et indirect

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Protection contre le contact direct ou protection de base
II existe quatre grands principes de protection contre les risques de contact direct :

en intégrant toutes les parties actives dans des boîtiers en matériau isolant ou
métalliques reliés à la terre. Pour l’appareillage MT, la norme CEI 62271-200
(Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tensions assignées
supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV) spécifie un indice de protection
minimum IP2X qui assure la protection contre le contact direct. En outre, les
armoires métalliques doivent assurer une continuité électrique entre toutes les pièces
métalliques intérieures et extérieures, en plaçant les parties actives hors de portée.
Ce principe est utilisé dans les postes à isolement dans l’air.
par l’installation de barrières, également utilisées dans les postes à isolement dans
l’air,
par isolation. Les meilleurs exemples de la protection par isolation sont les câbles
électriques BT et MT.

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Protection contre le contact indirect ou protection de défaut

Des études approfondies ont montré qu’un courant inférieur à 30 mA


traversant le corps humain peut être considéré comme non dangereux. Il
correspond à une tension de contact d’environ 50 V. Cela signifie que
le fonctionnement des installations peut se poursuivre en présence d’un
défaut phase-terre si les tensions de contact peuvent être maintenues en
dessous de 50 V.

Utilisation d’un régime du neutre approprié.

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Les schémas des liaisons à la terre

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Protection contre le contact indirect ou protection de défaut

Cas d’un défaut sur un réseau BT


Seul le système à neutre isolé (IT) permet de maintenir les tensions de contact en dessous de 50 V et ne
nécessite pas l’interruption de l’alimentation en présence de défauts entre phase et terre. Les deux
autres systèmes de liaison à la terre (TT et TN) ont toujours des tensions de contact présumées
supérieures à 50 V. Dans ces cas, l’interruption de l’alimentation est obligatoire. Elle doit être assurée
dans le délai spécifié par la CEI 60364 par un disjoncteur ou des fusibles protégeant les circuits
électriques. Pour plus d’informations concernant les contacts indirects dans les réseaux BT.

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Protection contre le contact indirect ou protection de défaut

Cas d’un défaut sur un réseau BT


Seul le système à neutre isolé (IT) permet de maintenir les tensions de contact en dessous de 50 V et ne
nécessite pas l’interruption de l’alimentation en présence de défauts entre phase et terre. Les deux
autres systèmes de liaison à la terre (TT et TN) ont toujours des tensions de contact présumées
supérieures à 50 V. Dans ces cas, l’interruption de l’alimentation est obligatoire. Elle doit être assurée
dans le délai spécifié par la CEI 60364 par un disjoncteur ou des fusibles protégeant les circuits
électriques. Pour plus d’informations concernant les contacts indirects dans les réseaux BT.

Risque de contact indirect dans le cas d’un défaut sur un réseau MT


Dans les réseaux MT, les tensions de contact présumées peuvent atteindre des valeurs nécessitant
l’interruption de l’alimentation dans des délais beaucoup plus courts que le temps le plus rapide
d’ouverture de disjoncteurs. Le principe de protection utilisé pour les systèmes BT ne peut être appliqué
en tant que tel pour les systèmes MT.

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Schéma TT (neutre à la terre)

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Schéma TN (mise au neutre)

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Schéma IT (neutre isolé ou impédant)

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Réalisation et mesure des prises de terre

La qualité d’une prise de terre (résistance aussi faible que possible) est
essentiellement fonction de deux facteurs :

mode de réalisation,
nature du sol.

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Nature du sol

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Mode de réalisation - boucle

Avec :
L longueur de la boucle (m), et
ρ = résistivité du sol en ohm-mètres.

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Mode de réalisation - piquets

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Mesure de la prise de terre

Dans ce cas :
U
R1 = RT + Rt1 = i1 , R2 = RT + Rt2 = Ui2 , R3 = Rt1 + Rt2 = U
i3
donc
 
U 1 1 1
RT = + −
2 i1 i3 i2

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Protection contre les chocs et incendies
électriques

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Coupure automatique en schéma TT

La coupure automatique en schéma TT s’obtient par un dispositif différentiel résiduel (DDR) de


sensisibilité :
50
I∆N ≤
RA
avec RA résistance de la prise de terre des masses d’utilisation.
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Temps de coupure maximal
Correspondance : CEI 60947-2 et NF EN 60947-2

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Coupure automatique en schéma TN
La coupure automatique de l’alimentation en schéma TN est réalisée par les dispositifs de protection
contre les surintensités ou par les DDR.

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Coupure automatique en schéma TN

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Coupure automatique en schéma IT
En schéma IT, on souhaite que la coupure automatique n’intervienne pas lors du premier défaut La NF
C 15-100, partie 537-3, recommande fortement la recherche de défaut.

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Critères de choix des schémas TT, TN et IT

Critères de choix
Ce sont :
les impératifs réglementaires,
de continuité de service,
de conditions d’exploitation
et de nature du réseau et des récepteurs
qui déterminent le ou les types de schéma les plus judicieux.

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Critères de choix des schémas TT, TN et IT

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Critères de choix des schémas TT, TN et IT

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Critères de choix des schémas TT, TN et IT

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Critères de choix des schémas TT, TN et IT - textes officielles

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Influence des réseaux et des récepteurs sur le choix des SLT

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Selectivité

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Selectivité - Exemple

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Canalisations et câbles : fonctions et
choix

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Principe de la méthode

Choix protection conditions


d'installation
TT

Con rmation du choix


courant section Veri er
IB


assigné In conducteurs DUmax

IT ou TN

Choix véri er contrainte



Veri er


protection thermique si CC Lmax

ICC PDC
Choix canalisation

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Calcul du courant d’emploi IB
A défaut de précision, on peut prendre :
Pu 1 ku = 0, 75 pour les moteurs, et 1 pour
IB = √ × × ku × ks × d
U 3 ηFp l’éclairage et le chauffage. et pour ks :
pour bâtiment administratif
Avec : Utilisation ks
Eclairage 1
Pu : Puissance utile de la charge. Chauffage 1
η : le rendement de la charge. Prises de courant 0,1 à 0,2 (nbre>20)

U 3 : dans le cas du triphasé, sinon il est pris égale
a V dans le cas du monophasé et du continu. armoires de distribution industrielle
Fp : Facteur de puissance (c’est cos(φ) pour les Nbr circuits In voisins ks
charges linéaires). 2 et 3 0,9
ku et ks : facteurs d’utilisation et de simultaneité. 4 et 5 0,8
5à9 0,7
d : facteur tenant compte des prévisions 10 et plus 0,6
d’extension. A défaut de précision, la valeur 1,2 est
souvent utilisée.
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Calcul du courant de court-circuit

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Régle générale

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Régles de protection

Protection par disjoncteur


Critère de choix d’un disjoncteur : IB ≤ In ≤ Iz et PdC ≥ ICCtri .
Cas particulier : Si le disjoncteur n’assure pas lui-même la protection contre les surcharges, il est
nécessaire de s’assurer que le court-circuit le plus faible entraîne l’ouverture du dispositif de protection
(voir Calcul du courant de court-circuit minimal présumé).

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Régles de protection

Protection par disjoncteur


Critère de choix d’un disjoncteur : IB ≤ In ≤ Iz et PdC ≥ ICCtri .
Cas particulier : Si le disjoncteur n’assure pas lui-même la protection contre les surcharges, il est
nécessaire de s’assurer que le court-circuit le plus faible entraîne l’ouverture du dispositif de protection
(voir Calcul du courant de court-circuit minimal présumé).

Protection par fusible


Critère de choix d’un fusible : IB ≤ In ≤ Iz/k3 et PdC ≥ ICCtri .
Le courant nominal In du fusible est déterminé par : I2 = k2 × In
Un autre facteur a été introduit k3 = k2 /1, 45 tel que I2 ≤ 1.45Iz sera valide si In ≤ Iz/k3 .
Pour les fusibles gl : Si In ≤ 10A, k3 = 1, 31. Si 10A < In ≤ 25A, k3 = 1, 21. Si In > 25A, k3 = 1, 10.

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Determination de la section des cables

IB Protection:
In ou Ir >= IB
véri cation des autres
conditions requises :
- chute de tension
maximale
- longueur maximale pour
la protection contre les
contacts indirects
Calculer I'z, qui tient compte
mode (schémas IT et TN)
de la contrainte thermique : - véri cation de la
de pose
contrainte thermique en
facteurs de cas de court-circuit
corrections  I'z = Iz/f avec f = f1xf2 ...

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Courant du courant admissible equivalent dans la canalisation Iz0

Des facteurs de correction ont été définis pour prendre en compte les
conditions spéciales d’installation ou d’environnement. Le courant
admissible est déterminée en utilisant le courant d’emploi IB divisé par
différents facteurs de correction, f1 , f2 , . . . :
IB
Iz =
f1 × f2 × . . .
est le courant d’emploi corrigé à comparer au courant admissible de la
canalisation.

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Modes de pose de canalisations

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Modes de pose de canalisations

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Modes de pose de canalisations

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Température maximale de fonctionnement

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Température ambiante - f1
r
Utilisé pour des câbles dans l’air, sinon il est pris = 1. f1 = TTpp−Ta
−30
Tp : température maximale admise par l’isolant, et Ta : température de
l’air.

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Température dans le sol - f2
Le courant admissible des câbles enterrés est défini
r pour une température
o Tp −Ts
dans le sol de 20 C . f2 = Tp −20

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Résistivité thermique du sol - f3

Le courant admissible dans des câbles enterrés est basé sur une résistivité thermique du
sol. Ce facteur de correction est désigné par f3 .
Par expérience, une relation peut être établie entre la nature du sol et sa résistivité. De
ce fait, des valeurs empiriques du facteur de correction f3 sont proposées dans le tableau
de la Figure suivante dépendant de la nature du sol

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câbles multiconducteurs ou groupes de câbles monoconducteurs jointifs :
f4

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câbles multiconducteurs ou groupes de câbles monoconducteurs
disposés en plusieurs couches : f5

Nombre de couches 2 3 4 ou 5 6 à 8 9 et plus


Facteurs de correction f5 0,80 0,73 0,70 0,68 0,66

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facteurs de correction en fonction du nombre de conduits dans
l’air et de leur disposition : f6

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facteurs de correction en fonction du nombre de conduits
enterrés ou noyés dans le béton et de leur disposition : f7

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facteurs de correction pour conduits enterrés non jointifs
disposés horizontalement ou verticalement à raison d’un câble ou
d’un groupement de 3 câbles monoconducteurs par conduit : f8

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facteurs de correction dans le cas de plusieurs circuits ou câbles
dans un même conduit enterré : f9

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facteurs de correction pour groupement de plusieurs câbles
posés directement dans le sol - câbles monoconducteurs ou
multiconducteurs disposés horizontalement ou verticalement : f10

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Choix du cable

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Choix du cable - dans le cas des modes de pose D

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Détermination de la chute de tension
Sachant que : L : longueur du câble en km, R : résistance linéique d’un conducteur en Ω/km et S :
2
section en mm
23,7Ωmm2 /km
R= S : pour le cuivre.
37,6Ωmm2 /km
R= S : pour l’aluminium.

Nota :
R est négligeable au-delà d’une section de 500mm2 , X (réactance linéique d’un conducteur en Ω/km)
est négligeable pour les câbles de section inférieure à 50mm2 . En l’absence d’autre indication on prendra
X = 0, 08Ω/km.

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Courant de court-circuit
Courant de court-circuit triphasé au secondaire d’un transformateur
MT/BT.
En tous point de l’installation.

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Au secondaire d’un transformateur MT/BT - cas d’un seul transfo
On suppose que le réseau amont a une puissance infinie, on peut écrire :

In × 100 S × 103
Icc = avec In = √
Ucc U20 3

S : puissance du transformateur en kVA ; U20 : tension phase-phase secondaire à vide en volts,


In : intensité nominale en ampères, Icc : intensité du courant de court-circuit en ampères,
Ucc : tension de court-circuit en %.

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Au secondaire d’un transformateur MT/BT - cas de plusieurs transfos en
parallèle

La valeur du courant de court-circuit


apparaissant sur
un départ juste en aval du jeu de barres peut
être estimée à la somme des Icc des
transformateurs en parallèle.
D’autres facteurs n’aient pas été pris en
compte tels que les impédances du jeu de
barres et des disjoncteurs, cette valeur de
courant de court-circuit est cependant
suffisamment précise pour des estimations de
base dans un calcul d’installation.

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Courant de court-circuit triphasé en tout point d’une installation BT

Dans une installation triphasée, Icctri en un point du réseau est donnée par la formule :

Icc = √U20 (en A)


3Zt
U20 tension entre phases à vide au secondaire d’un transformateur HT / BT (en V), et ZT impédance
totale par phase du réseau en amont du défaut (en Ω).

calcul de ZT

Réseau amont
U2
La formule à utiliser pour transformer l’impédance MT en impédance équivalente BT est : Z = Sc0c
Scc : puissance de court-circuit triphasée du réseau amont exprimée en kVA. Ra est négligeable devant
la réactance Xa. Si un calcul exact est nécessaire on peut prendre, Xa = 0, 995Za et Ra = 0, 1Xa.

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Courant de court-circuit triphasé en tout point d’une installation BT
Dans une installation triphasée, Icctri en un point du réseau est donnée par la formule :
U
Icc = √ 20 (en A)
3Zt

U20 tension entre phases à vide au secondaire d’un transformateur HT / BT (en V), et ZT impédance totale par
phase du réseau en amont du défaut (en Ω).

calcul de ZT

Disjoncteurs/Jeu de barres /canalisation


Disjoncteurs : ne doit être prise en compte que pour les appareils en amont, sa
réactance est prise égale à 0, 15mΩ et sa résistance négligée.
Jeu de barres : La résistance est négligeable, la reactance linéique typique 0, 15mΩ/m.
Canalisations : La résistance se calcule à l’aide de la formule R = ρ SL avec ρ résistivité
des conducteurs à la température normale de fonctionnement : 22, 5mΩ.mm2 /m pour le
cuivre, 36mΩ.mm2 /m pour l’aluminium. La reactance négligeable pour S < 5mm2 sinon
X = 0, 08Ω/m
LAJOUAD Rachid (ENSET-M) Etude d’équipements 18 octobre 2018 100 / 155
Courant de court-circuit triphasé en tout point d’une installation BT
Dans une installation triphasée, Icctri en un point du réseau est donnée par la formule :
U
Icc = √ 20 (en A)
3Zt

U20 tension entre phases à vide au secondaire d’un transformateur HT / BT (en V), et ZT impédance totale par
phase du réseau en amont du défaut (en Ω).

calcul de ZT

Résistance de l’arc de défaut


Résistance de l’arc de défaut Lors d’un court-circuit, un arc peut prendre naissance,
ce qui a pour effet de réduire l’intensité de court-circuit : l’arc se comporte comme une
résistance.
Cette réduction ne peut être déterminée a priori. Néanmoins, l’expérience montre qu’il est
possible d’envisager une réduction d’environ 20% (en tenir compte seulement au niveau
du disjoncteur qui s’ouvre sur court-circuit et jamais pour le pouvoir de fermeture).
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Tableau recapitulatif

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Exemple recapitulatif

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Méthode composition : Calcul du Icc aval sachant celui en amont

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Section des conducteurs du neutre et de protection PE

entre transfo et TGBT

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Section des conducteurs du neutre et de protection PE
Régle générale : La norme CEI 60364
Circuits monophasés et dans les circuits triphasés dont les conducteurs de phase ont une section au
plus égale à 16mm2 en cuivre ou 25mm2 en aluminium, le conducteur neutre éventuel doit avoir la
même section que les conducteurs de phase.
Dans les circuits triphasés dont les conducteurs de phase ont une section supérieure à 16mm2 en
cuivre ou 25mm2 en aluminium, le conducteur neutre peut avoir :
soit la même section que les conducteurs de phase,
soit une section inférieure à celle des conducteurs de phase si les conditions suivantes sont
simultanément remplies :
I le courant maximal, y compris les harmoniques éventuels, susceptible de parcourir le conducteur
neutre en service normal, n’est pas supérieur au courant admissible Iz correspondant à la section
réduite du conducteur neutre. Pour cela, il suffit que la charge alimentée par le circuit en service
normal soit pratiquement équilibrée entre les phases,
I le conducteur neutre est protégé contre les surintensités,
I la section du conducteur neutre est au moins égale à 16mm2 en cuivre ou 25mm2 en aluminium.

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Détermination des sections de
conducteurs en moyenne tension

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Principe de la méthode
Déterminer le courant maximal d’emploi IB des récepteurs à alimenter
Déterminer la section S1 satisfaisant l’échauffement de l’âme du câble en régime
de fonctionnement normal, qui peut être permanent ou discontinu. Cette étape
nécessite la connaissance :
I des conditions d’installation réelles de la canalisation, par conséquent du facteur de correction global f.
I des valeurs des courants admissibles des différents types de câble dans les conditions standards
d’installation.
Déterminer la section S2 nécessaire à la tenue thermique du câble en cas de
court-circuit triphasé
Déterminer la section S3 nécessaire à la tenue thermique de l’écran du câble en
cas de court-circuit à la terre
Vérifier éventuellement la chute de tension dans la canalisation pour la section
S = Max (S1 , S2 , S3 ).
Éventuellement, calculer et choisir la section économique.

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Modes de pose MT

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Modes de pose MT

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Modes de pose MT

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Modes de pose MT

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Modes de pose MT

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Modes de pose MT

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facteurs de corrections f1, f2, et f3
Les facteurs f1 et f2 gardent les mêmes expressions et tableaux de choix
qu’on BT.
facteurs de correction pour des résistivités thermiques du sol différentes de 1 K.m/W

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facteurs de correction pour groupement de plusieurs canalisations f4

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facteurs de correction pour groupement de plusieurs circuits ou de
plusieurs câbles(câbles posés dans l’air et à l’abri du rayonnement solaire
direct) : f5, f6

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calcul de la section S1

On se base sur l’utilisation de tableau délivrés par la norme CEI-287. Les


valeurs des courants admissibles sont données suivant le type de
conducteur, la nature de l’isolant et la tension assignée. La tension
assignée, pour laquelle un câble est conçu, s’exprime par un ensemble de
trois valeurs, en kV, sous la forme U0 /U(Um ) , avec :
U0 : tension entre l’âme d’un conducteur et un potentiel de référence
(écran ou terre)
U : tension entre les âmes de deux conducteurs de phase.
Um : tension maximale qui peut apparaître entre les phases du réseau
dans les conditions normales d’exploitation

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calcul de la section S1
Exemple pour une tension inférieure ou égale à 6/6 (7,2) kV

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calcul de la section S1
Exemple pour une tension inférieure ou égale à 6/10 (12) kV

Les chiffres (1),(2) et (3) Etude


LAJOUAD Rachid (ENSET-M) sontd’équipements
définis dans les modes de pose. 18 octobre 2018 120 / 155
Contraintes thermiques des conducteurs en cas de court-circuit et
détermination de la section S2
La section minimale du conducteur satisfaisant l’échauffement en cas de
court-circuit est déterminée par la formule :
Icc
S= δ

Icc : intensité de court-circuit maximal, en A.


δ : densité de courant admissible, en A/mm2
pour une durée de court-circuit différente de 1 seconde, on a :
δ0
δ= √
t

t : durée du court-circuit
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Les résultats des calculs d’échauffement
sont représentés par les courbes de la
figure ci-contre. Elles donnent les
densités de courant admissibles δ0 dans
différents types de câbles pour une durée
de court-circuit d’une seconde, en
fonction de la température du câble
avant le court-circuit.

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méthode simplifiée pour le calcul de S2 √
Icc
Dans ce cas, la section du conducteur doit satisfaire la condition suivante : S ≥ k t
Icc : courant de court-circuit maximal t : durée du court-circuit et k : coefficient dont la valeur est
donnée dans le tableau suivant :

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détermination de S3 : contrainte thermique due aux courants de défauts

Dans le cas d’un court-circuit


phase-écran, la contrainte
thermique résultant du passage
du courant de défaut Id
pendant un temps t, ne doit pas
dépasser le tenue thermique
de l’écran du câble.
Un exemple de détermination en
se basant sur des tableaux de
valeurs donnés par les
constructeurs.

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Chute de tension
Pour un circuit triphasé, la chute de tension (tension simple)
 
L ∆V
∆V = ρ1 cos φ + λL sin φ IB ∆V % =
S Vn

ρ1 : résistivité du conducteur en service normal, soit 1,25 fois celle à 20o C . ρ1 = 0, 0225Ωmm2 /m
pour le cuivre ; ρ1 = 0, 036Ωmm2 /m pour l’aluminium
L : longueur de la canalisation, en mètre.
S : section des conducteurs, en mm2 .
cos φ : facteur de puissance ; en l’absence d’indications précises, on peut prendre
cos φ = 0, 8(sin φ = 0, 6)
IB : courant maximal d’emploi en A.
λ : réactance linéique de la canalisation, en Ω/m.
Les valeurs de λ en HTA sont :
0, 08 × 10−3 Ω/m pour les câbles tripolaires
0, 15 × 10−3 Ω/mpour les câbles unipolaires
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Choix des jeux de barres

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Choix de la section des JDB

Conditions de choix
La section nécessaire des barres
se détermine en fonction :
du courant d’utilisation,
de l’indice de protection
de l’enveloppe
et après vérification de la
contrainte thermique de
court-circuit.

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Choix de la section des JDB
Courant selon la norme EN 60947-1
Ie : courant assigné d’emploi à considérer dans des enveloppes
à ventilation naturelle ou dans des tableaux d’indice de
Conditions de choix protection IP ≤ 30 (ambiance interne ≤ 25o C ).
La section nécessaire des barres Ithe : courant thermique sous enveloppe correspondant aux
se détermine en fonction : conditions d’installation les plus sévères. L’enveloppe étanche
ne permet pas un renouvellement naturel de l’air. L’indice de
du courant d’utilisation, protection est > 30 (ambiance interne ≤ 50o C ).
de l’indice de protection
de l’enveloppe
Important (Norme EN 60947-1)
et après vérification de la
contrainte thermique de Le courant admissible dans n barres est inférieur à n fois le courant
court-circuit. admissible dans une barre. Prendre :
n = 1,6 à 1,8 pour un groupement de 2 barres,
n = 2,2 à 2,4 pour 3 barres et
n = 2,7 à 2,9 pour 4 barres.
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Choix de la section des JDB - suite

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Choix de la section des JDB - suite

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Verification de la contrainte thermique
Formule de MELSON & BOTH
24, 9(θ − θn)0,61 · s 0,5 · p 0,39 k1 nombre de barres/phase (k1 = 1 pour 1
I=K· p barre).
ρ20 [1 + α(θ − 20)]
n 0,05 0,06 0,08 0,10 0,12 0,14 0,1
I : intensité admissible (A) 2 1,63 1,73 1,76 1,80 1,83 1,85 1,8
3 2,40 2,45 2,50 2,55 2,60 2,63 2,6
θn : température ambiante (θn ≤ 40o C ).
k2 (état de surface des barres) : nues (k2 =
(θ − θn) : échauffement admissible en o C 1), peintes (k2 = 1,15).
S : section d’une barre cm2 k3 (position des barres) : sur chant (k3 = 1),
p : périmètre d’une barre cm à plat (k3 = 0,95), plusieurs barres à plat (k3
= 0,75)
ρ20 : résistivité à 20o C (1, 83µΩcm pour le
k4 l’endroit où sont installées les barres :
cuivre et 2, 90µΩcm pour l’aluminium).
atmosphère calme à l’intérieur (k4 = 1), à
α = 0.004 : coef de température de la l’extérieur (k4 = 1,2), dans une gaine non
résistivité. ventilée (k4 = 0,80)
K = k1 × k2 × k3 × k4 × k5 × k6 : coefficient
de conditions produit.
LAJOUAD Rachid (ENSET-M) Etude d’équipements 18 octobre 2018 129 / 155
Verification de la contrainte thermique
Formule de MELSON & BOTH
24, 9(θ − θn)0,61 · s 0,5 · p 0,39
I=K· p k4 l’endroit où sont installées les barres :
ρ20 [1 + α(θ − 20)] atmosphère calme à l’intérieur (k4 = 1), à
l’extérieur (k4 = 1,2), dans une gaine non
I : intensité admissible (A) ventilée (k4 = 0,80)
θn : température ambiante (θn ≤ 40o C ). k5 : sans ventilation artificielle (k5 = 1), le
(θ − θn) : échauffement admissible en o C cas avec ventilation devra être traité au cas
par cas et ensuite validé par des essais.
S : section d’une barre cm2 k6 nature du courant : courant alternatif avec
p : périmètre d’une barre cm f ≤ 60Hz, k6 est fonction du nombre de
ρ20 : résistivité à 20o C (1, 83µΩcm pour le barres n par phase et de leur écartement.
cuivre et 2, 90µΩcm pour l’aluminium). Valeur de k6 pour un écartement égal à
n 1 2 3
α = 0.004 : coef de température de la l’épaisseur des barres :
k6 1 1 0,98
résistivité.
K = k1 × k2 × k3 × k4 × k5 × k6 : coefficient
de conditions produit.
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Verification de la contrainte thermique sur le JDB

Courant Ith
I 2 t de la contrainte thermique maximale considérée pour un courant de court-circuit de moins de 5s se
calcule avec la formule :
I 2t = K 2S 2

K (As 0,5 /mm2 ) égale à :


I 115 pour les barres souples (température maxi : 160o C )
I 135 pour les barres rigides de forte section (largeur supérieure à 50 mm ; température maxi : 200o C )
I 143 pour les barres rigides de petite section (largeur inférieure à 50 mm) et les barres en C
(température maxi : 220o C )
S(mm2 ) : section de la barre

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Contrainte thermique : l’échauffement dû au court-circuit
2
0, 24 · ρ20 · Ith · tk
∆θcc = 2
(n · s) · c · δ

∆θcc : échauffement dû au court-circuit


c : chaleur spécifique du métal (0, 091kcal/daN o C pour Cu, et 0, 23kcal/daN o C pour Alu).
S : section d’une barre cm2
n : nombre de barre(s) par phase
Ith : est le courant de court-circuit de courte durée.
tk : durée du court-circuit de courte durée (1 à 3 s)
δ : masse volumique du métal (Cu : 8, 9g/cm3 , Alu : 2, 7g/cm3 )
ρ20 : résistivité du conducteur à 20o C (Cu : 1, 83µΩcm, Alu : 2, 90µΩcm.
(θ − θn) : échauffement admissible.
La température du θt du conducteur après le court-circuit sera :
θt = θn + (θ − θn ) + ∆θcc
Vérifier que cette température est compatible avec la température maximale des pièces en
contact avec le jeu de barres (isolant en particulier).
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La tenue électrodynamique

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La tenue électrodynamique
Effort en tête des supports ou traversées :
Efforts entre conducteurs en parallèle :
Formule de calcul d’effort sur un support :
l
F1 = 2 · Idyn2 ·10−8
d H +h
F = F1 ·
F1 : effort exprimé en daN H
Idyn : est la valeur crête du Icc exprimé en A : F : effort exprimée daN H : hauteur de l’isolateur
Idyn = k · UScc
√ = k · Ith
3 cm h : distance de la tête de l’isolateur au centre
Scc : puissance de court-circuit kVA de gravité du jeu de barres cm
Ith : courant de court-circuit de courte durée A eff si N supports L’effort F encaissé par chaque
U : tension de service kV support est au maximum égal à l’effort calculé F 1
l : distance entre isolateurs d’une même phase cm multiplié par un coefficient kn qui varie suivant le
d : distance entre phases cm nombre total N de supports équidistants installés.
k : 2,5 pour 50 Hz ; 2,6 pour 60 Hz selon CEI et N 2 3 4 ≥5
2,7 selon ANSI kn 0,5 1,25 1,10 1,14

L’effort trouvé après application du coefficient k est à comparer à la tenu mécanique du


support à laquelle on appliquera un coefficient de sécurité
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Tenue mécanique des barres
En faisant l’hypothèse admissible que les extrrémités des barres sont encastrées, elles sont soumises à un
moment fléchissant dont la contrainte résultante est :
F1 · l v
η= ·
12 I
avec :
η est la contrainte résultante, elle doit être
inférieure à la contrainte admissible par les barres soit :
cuivre 1/4 dur : 1 200 daN/cm2
cuivre 1/2 dur : 2 300 daN/cm2
cuivre 4/4 dur : 3 000 daN/cm2
alu étamé : 1 200 daN/cm2
F1 effort entre conducteurs daN
l distance entre isolateurs d’une même phase cm
I/v est le module d’inertie d’une barre ou d’un ensemble de barres cm3
v distance entre la fibre neutre et la fibre la plus contrainte (la plus éloignée)

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Tenue mécanique des barres : module d’inertie d’une barre

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Fréquence propre de résonance

Les fréquences propres de vibration à éviter pour les barres soumises à un courant de 50 Hz sont les
fréquences voisines de 50 et 100 Hz. Cette fréquence propre de vibration est donnée par la formule :
r
E ·L
f = 112
m · l4
avec :
f fréquence de résonance en Hz
E module d’élasticité du cuivre = 1, 3 × 106 daN/cm2
de l’aluminium A5/L = 0, 67 × 106 daN/cm2
m masse linéique de la barre daN/cm
l longueur entre 2 supports ou traversées cm
L moment d’inertie de la section de la barre par rapport à l’axe x’x
perpendiculaire au plan de vibration cm4

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L’appareillage BT : fonctions et choix

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Sectionneur

Sectionneur Sectionneur Sectionneur tetrapolaire


tripolaire monophasé avec contact auxiliaire

CEI 60947-3 et NF EN 60947-3


Assure la fonction de sectionnement. N’est pas conçu pour fermer et
couper un courant de charge.
Doit être apte à supporter le passage de courants de court-circuit.
D’autres caractéristiques normalisées doivent aussi être satisfaites par
les appareils sectionneurs telles que l’endurance mécanique, la tenue
aux surtensions et la valeur des courants de fuite.
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Interrupteur

normes CEI 60947-3


généralement commandé manuellement.
la fréquence du cycle de manœuvre (maximum
600 / heure),
l’endurance mécanique et électrique
(généralement inférieure à celle d’un
contacteur),
les pouvoirs assignés de fermeture et de coupure
dans des conditions normales et occasionnelles.

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Interrupteur - catégories d’utilisation

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Contacteur
CEI 60947-4-1 et NF EN 60347-1

appareil de connexion à bobine commandée


qui est généralement maintenu fermé par un
courant permanent (réduit) circulant dans la
bobine
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Contecteur - catégories d’emploi

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Les fusible

Classes de fusibles
Les normes définissent deux classes de fusibles :
ceux destinés à des usages domestiques, cartouche de calibre jusqu’à 100 A de type gG (CEI
60269-1 et 3),
ceux destinés à des usages industriels, cartouche de calibre jusqu’à 1000 A de type gG, gM et/ou
aM (CEI 60269-1).
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Le disjoncteur
Le disjoncteur-sectionneur remplit toutes les fonctions de base de l’appareillage et offre de nombreuses
autres possibilités grâce à des auxiliaires.

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Le disjoncteur - Exemple

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Caractéristiques fondamentales d’un disjoncteur

Les caractéristiques fondamentales d’un disjoncteur sont :


la tension assignée d’emploi (Ue),
le courant assigné d’emploi (In),
les courants de réglage des déclencheurs protection contre les courants
de surcharge (Ir ou Irth) et de court-circuit (Im ou Isd et Ii),
le pouvoir de coupure industriel ou domestique (Icu ou Icn).

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Plage de réglage des rpotections pour un disjoncteur

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Courbes de réglages des disjoncteurs

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Catégories des déclencheurs

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Choix de l’appareillage - Fonctions réalisées

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Équipements de compensation

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Pourquoi améliorer le facteur de puissance

Diminution de la facture d’électricité : Le distributeur d’énergie fournit


l’énergie réactive gratuitement (ou à un tarif réduit).

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Pourquoi améliorer le facteur de puissance

Diminution de la facture d’électricité : Le distributeur d’énergie fournit


l’énergie réactive gratuitement (ou à un tarif réduit).
Optimisation des choix technico-économiques :
I Diminution de la section des câbles
I Diminution des pertes en ligne
I Réduction de la chute de tension
I Augmentation de la puissance disponible

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Comment améliorer le facteur de puissance
Améliorer le facteur de puissance d’une installation consiste à
installer une batterie de condensateurs qui agit en tant que source d’énergie
réactive. Cette disposition s’appelle la compensation de l’énergie réactive de l’installation.

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Quels équipements utiliser pour améliorer le facteur de puissance
Condensateurs fixes
Ces condensateurs sont d’une puissance unitaire constante et leur mise en œuvre peut être :
manuelle : commande par disjoncteur ou interrupteur,
semi-automatique : commande par contacteur,
directe : asservie aux bornes d’un récepteur.
Ils s’utilisent : aux bornes des récepteurs de type inductif (moteurs et transformateurs), sur un
jeu de barres où se trouvent de nombreux petits moteurs dont la compensation individuelle serait
trop couteuse, dans le cas où la fluctuation de charge est faible.

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Quels équipements utiliser pour améliorer le facteur de puissance
Condensateurs fixes
Ces condensateurs sont d’une puissance unitaire constante et leur mise en œuvre peut être :
manuelle : commande par disjoncteur ou interrupteur,
semi-automatique : commande par contacteur,
directe : asservie aux bornes d’un récepteur.
Ils s’utilisent : aux bornes des récepteurs de type inductif (moteurs et transformateurs), sur un
jeu de barres où se trouvent de nombreux petits moteurs dont la compensation individuelle serait
trop couteuse, dans le cas où la fluctuation de charge est faible.

Batteries de condensateurs à régulation automatique


Ce type d’équipement permet l’adaptation automatique de la puissance réactive fournie par les batteries
de condensateurs en fonction d’un cosφ désiré et imposé en permanence. Il s’utilise dans les cas où la
puissance réactive consommée ou la puissance active varient dans des proportions importantes,
c’est-à-dire essentiellement : aux bornes des tableaux généraux BT, pour les gros départs.

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Discussion - FACTS

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