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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche


Scientifique

Université des Sciences et de la Technologie d’Oran, Mohamed


Boudiaf

FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE


DEPARTEMENT D’ELECTROTECHNIQUE

Réaliser Par : SAADI badreddine Groupe 10

2019/2020
Également appelé flambement, le flambage est un
phénomène physique relevant des principes de la résistance des matériaux.
Lorsqu'une structure est compressée dans le sens de la longueur, elle a tendance
à fléchir perpendiculairement à l'axe de la force appliquée, en raison d'un
phénomène d'instabilité élastique. Plus la structure (une poutre, par exemple) est
longue et étroite, plus elle est se plie facilement, mais d'autres facteurs
interviennent comme le système d'attache de la structure au niveau des points
de compression.
Flambage : le calcul grâce à la formule d'Euler
La formule d'Euler permet de calculer la charge critique à partir de laquelle une
structure est susceptible de se briser. F= ?²EI/(l_k^² ) où E est le module de
Young du matériau, I est le moment quadratique de la structure, et l_k est la
longueur de flambement de la poutre. l_k dépend du type d'attache de la
structure (rotulée, encastrée, encastrée-rotulée, etc.) Dans le cas d'une poutre
rotulée aux deux bouts, l_k est égal à une fois la longueur de la poutre. Le
flambement est un phénomène que l'on prend en compte lors du
dimensionnement des pièces en génie civil et en mécanique.

Exemple d'une règle plate en plastique :

 si les extrémités de la règle sont tenues et tirées, la rupture de la règle se


produit quand les contraintes de traction deviennent supérieures à la
résistance mécanique en traction du plastique ;
 en revanche, si les extrémités de la règle sont tenues et comprimées dans le
sens de la longueur, la règle va se plier et se briser avec un effort de
compression bien plus faible que celui nécessaire à la rupture en traction.
Ce phénomène est appelé flambage.
En résistance des matériaux (RdM), le flambage est un phénomène
d'instabilité élastique mis en évidence lorsqu'une poutre est comprimée ; il se
développe un moment de flexion parasite amplifié par les déformations et
déplacements de la poutre chargée.
Ce phénomène n'est pas mis en évidence par le modèle RdM classique ou théorie
des poutres car ce modèle considère que les efforts de calcul s'appliquent sur la
structure non déformée (hypothèses de linéarisation externe et des petits
déplacements de la mécanique des solides et de la RdM) et non sur la structure
déjà en charge et déformée (théorie du second ordre).
Le flambage se produit d'autant plus facilement que la poutre est élancée, c'est-à-
dire de grande longueur et de faible section. Le flambage dépend aussi des
conditions aux limites, à savoir la nature des liaisons aux extrémités de la poutre
(encastrement ou articulation notamment).
Même si le terme poutre est employé ici, l'hypothèse RdM des petits
déplacements doit être abandonnée pour que le modèle soit plus réaliste. Le
modèle RdM doit être complété avec les hypothèses supplémentaires que les
déformations restent petites mais que les déplacements peuvent être grands ;
cela permet de prendre en compte les phénomènes du second ordre négligés
dans le modèle RdM.
Ce modèle RdM complété n'est plus linéaire, la résolution se fait par itérations
successives jusqu'à convergence éventuelle du résultat. Ce modèle met en
évidence des instabilités dont la charge critique d'Euler est un exemple simple.
Comme cette formule ne fait intervenir que des termes issus du modèle RdM
élastique linéaire (module de Young et géométrie de la poutre), on dit alors que le
flambement est un phénomène d'instabilité élastique. En général le flambement
élastique n'est que le début d'un comportement non linéaire bien plus complexe
qui une fois amorcé conduit à des déformations plastiques dans le matériau puis à
la ruine de la poutre.
Pour une poutre d'inertie constante soumise à un effort normal de compression
simple, la charge critique de flambage théorique est donnée par la formule
d'Euler :

{\displaystyle F={\frac {\pi ^{2}EI}{l_{k}^{2}}}}

 {\displaystyle E} est le module de Young du matériau ;

 {\displaystyle I} est le moment quadratique de la poutre ;

 {\displaystyle l_{k}} est la longueur de flambement de la poutre.


Cette charge critique est évidemment limitée par la résistance en section de la
poutre (à partir d'un certain élancement, la ruine est atteinte avant l'apparition
du flambage). Dans le cas réel, la ruine par flambage est atteinte encore plus
précocement en raison notamment des imperfections de réalisation ou de mise
en œuvre (voir ci-dessous).
Le facteur {\displaystyle l_{k}} représente une longueur équivalente à celle
d'une poutre rotulée-rotulée. Il s'agit de la distance séparant deux points
d'inflexion de la déformée de la poutre soit la distance entre deux points de
moment de flexion nul. Ainsi,

 pour une poutre rotulée aux deux bouts, {\displaystyle l_{k}=1\times L} , la


longueur de la poutre ;
 pour une poutre encastrée - encastrée mobile (selon l'axe

vertical), {\displaystyle l_{k}=0,5\times L} ;

 pour une poutre encastrée-rotulée, {\displaystyle l_{k}=0,699\times L} (le


coefficient 0,699 est une approximation) ;

 pour une poutre encastrée-libre, {\displaystyle l_{k}=2\times L} .


Le flambage est un phénomène d'instabilité élastique lié au module de Young et
indépendant de la limite d'élasticité, utiliser un acier de limite d'élasticité
supérieure pour diminuer le flambage est une erreur grave.

Démonstration de la force limite d'Euler

Schéma

Notations préliminaires[modifier | modifier le code]

 {\displaystyle {\overrightarrow {F}}} : 2 forces de compression opposées

exercées suivant l’axe horizontal {\displaystyle (O;x)} de la poutre à ses


extrémités ;

 L'axe {\displaystyle (O;y)} vertical ;


 {\displaystyle y=f(x)} : la ligne déformée de la poutre, appelée aussi
« déformée » ;

 {\displaystyle M_{\text{f}}(x)} : le moment de flexion dans la poutre à


l’abscisse x ;
 {\displaystyle y'={\frac {\mathrm {d} f(x)}{\mathrm {d} x}}={\frac {\mathrm {d}

y}{\mathrm {d} x}}} : la dérivée par rapport à x de la « déformée » ;

 {\displaystyle y''={\frac {\mathrm {d} ^{2}y}{\mathrm {d} x^{2}}}} : la


dérivée seconde par rapport à x de la « déformée » ;
Nous aurons besoin de la relation entre le moment de flexion {\displaystyle

M_{\text{f}}(x)} et {\displaystyle y''={\frac {\mathrm {d} ^{2}y}{\mathrm {d}

x^{2}}}} .
Cette relation s’écrit (voir Etude de la déformation d'une poutre fléchie) :

{\displaystyle f''(x)=-{\frac {M_{\text{f}}(x)}{E\,I}}\qquad (1)} .

Démonstration

Le moment de flexion {\displaystyle M_{\text{f}}(x)} est dû aux 2

forces {\displaystyle {\overrightarrow {F}}} et au fait que la poutre est écartée

d’une distance {\displaystyle f(x)} de l’axe initial de la poutre. Ce moment de


flexion à l'abscisse x induit par ceci vaut :

{\displaystyle M_{\text{f}}(x)=F} x {\displaystyle f(x)\qquad (2)}

c'est le simple produit de l'intensité de la force {\displaystyle {\overrightarrow

{F}}} par le bras de levier {\displaystyle f(x)} .


Les formules (1) et (2) donnent :

{\displaystyle f''(x)=-{\frac {Ff(x)}{EI}}}

soit en posant :

{\displaystyle \omega ^{2}={\frac {F}{EI}}}

On obtient une équation différentielle classique du second degré :


{\displaystyle f''(x)=-\omega ^{2}f(x)}

Les solutions générales de cette équation différentielle sont de la forme :

{\displaystyle f(x)=A\cos \omega x+B\sin \omega x}

où A et B sont des constantes à déterminer en fonction des conditions aux limites


suivantes :

{\displaystyle f(0)=0} et {\displaystyle f(L)=0}

car les 2 extrémités sont fixes suivant l’axe (O ; y).

Condition limite n°1 : {\displaystyle f(0)=0} , donc {\displaystyle A\cos 0+B\sin

0=0} , or {\displaystyle \cos(0)=1} et {\displaystyle \sin(0)=0} donc il

ne reste plus que {\displaystyle 1A+0B=0} soit {\displaystyle A=0} , ce qui


simplifie l’expression de f(x) en :

{\displaystyle f(x)=B\sin \omega x}

Condition limite n°2 : {\displaystyle f(L)=0} , soit {\displaystyle B\sin \omega

L=0} , ce qui ne donne que 2 possibilités : {\displaystyle B=0}

ou {\displaystyle \sin \omega L=0} .

1. Si {\displaystyle B=0} , alors la solution de l'équation différentielle

est {\displaystyle f(x)=0} , pour tout x vérifiant 0 < x < L ; la

fonction {\displaystyle f} est la fonction nulle. L'équation de la ligne


déformée est y = 0 ; c'est-à-dire que la poutre est rectiligne. Il n'y a pas de
flambement.

2. C’est donc {\displaystyle \sin \omega L=0} , ce qui n’est possible que

pour {\displaystyle \omega L=\pi +2k\pi } avec k = 0 ou -1, +1 ou -2 , +2,


etc.

Pour {\displaystyle k=0} on obtient :

{\displaystyle \omega L=\pi }


soit :

{\displaystyle \omega ={\frac {\pi }{L}}}

ce qui donne

{\displaystyle \omega ^{2}={\frac {\pi ^{2}}{L^{2}}}} .

Étant donné que nous avons posé plus haut pour alléger l'écriture {\displaystyle

\omega ^{2}={\frac {F}{EI}}} ,

{\displaystyle {\frac {F}{EI}}={\frac {\pi ^{2}}{L^{2}}}}

l’on déduit la force limite d’Euler :

{\displaystyle F_{\text{e}}={\frac {\pi ^{2}EI}{L^{2}}}}

Complément : Pour F > Fe , l'équation de la ligne déformée est un arc de sinusoïde


ou plus probablement la poutre est détruite.

Calcul pratique pour des matériaux homogènes


Ce problème est sérieusement considéré dans les cas du dimensionnement de
poteaux ou de piliers et de bielles en mécanique, éléments nécessairement de
grande longueur et soumis à la compression.

On définit habituellement un paramètre géométrique {\displaystyle \lambda }


, appelé coefficient d'élancement (sans dimension) :
{\displaystyle \lambda ={\frac {l_{k}}{\rho }},\quad {\text{avec}}\quad \rho

^{2}={\frac {I}{S}}}

où {\displaystyle \rho } est le rayon de giration de la poutre et {\displaystyle

S} la section de cette poutre.


Le rayon de giration d'une poutre par rapport à un axe, représente la distance
radiale à laquelle toute la matière devrait être concentrée, pour obtenir le
même moment quadratique que la poutre réelle.
On peut alors définir un coefficient d'élancement critique {\displaystyle \lambda

_{c}} (sans dimension), qui ne dépend que des propriétés du matériau :

{\displaystyle \lambda _{c}^{2}={\frac {\pi ^{2}E}{\sigma _{e}}}}


où {\displaystyle \sigma _{e}} est la limite d'élasticité du matériau, puis le

coefficient d'élancement relatif {\displaystyle \lambda _{\text{rel}}} (sans


dimension)
{\displaystyle \lambda _{\text{rel}}={\frac {\lambda }{\lambda _{c}}}={\frac

{\lambda }{\pi }}{\sqrt {\frac {\sigma _{e}}{E}}}}

En pratique, la formule d'Euler n'est pas directement utilisée pour dimensionner


une poutre. En effet, la charge critique de flambage d'Euler ne pourrait être
atteinte que dans le cas idéal d'une barre parfaitement rectiligne et homogène,
sans aucune imperfection géométrique et chargée sans aucune excentricité. Dans
la réalité, ces imperfections ont pour conséquence de mener à un flambage
précoce de la barre, sous-estimé par la formule d'Euler. Enfin, la charge ultime est
évidemment bornée par la résistance de la section en compression pure

({\displaystyle \sigma _{e}S} ).


Pour tenir compte de manière unifiée de ces différentes considérations, la
pratique développée habituellement dans les normes récentes consiste à

introduire un facteur de flambage {\displaystyle \chi } servant à réduire la


résistance en section de la barre (compression simple) {\displaystyle

F_{\text{R}}=\sigma _{e}S} pour arriver à sa résistance globale en


compression
{\displaystyle F_{\text{R,k}}=\chi \cdot F_{\text{R}}=\chi \cdot \sigma _{e}\cdot S}

Ce facteur de flambage, issu de simulations numériques et de résultats


expérimentaux, est généralement défini comme suit :
{\displaystyle \chi ={\frac {1}{\Phi +{\sqrt {\Phi ^{2}-\lambda

_{\text{rel}}^{2}}}}}\leqslant 1}

où {\displaystyle \Phi } est un facteur défini selon le matériau utilisé et le type


d'imperfections. À titre d'exemple, dans la norme suisse de Construction
métallique (SIA 263) ce facteur s'écrit :
{\displaystyle \Phi ={\frac {1+\alpha (\lambda _{\text{rel}}-0,2)+\lambda

_{\text{rel}}^{2}}{2}}}
Dans cette formule, {\displaystyle \alpha } est le facteur d'imperfection du
matériau ; il dépend de la direction de flambage considérée et du procédé de

fabrication. On remarque que lorsque {\displaystyle \alpha } tend vers 0, la

courbe de flambage {\displaystyle \chi (\lambda _{\text{rel}})} se rapproche

de la courbe de flambage d'Euler {\displaystyle 1/\lambda _{\text{rel}}{}^{2}} .


Lorsque — comme fréquemment — la poutre n'est pas soumise qu'à la
compression mais également à la flexion ou à l’effort tranchant, la charge ultime
se trouve encore réduite, d'une part car une partie de la résistance est mobilisée
pour s'opposer à ces sollicitations, d'autre part car le moment de flexion induit
une courbure préalable qui sera amplifiée par la compression. On parle alors
d'interaction d'efforts et les critères de rupture sont généralement formulés sur la
base de courbes ou formules d'interaction. Ils dépendent notamment des parts
relatives des différentes sollicitations dans la sollicitation totale.

Application aux colonnes et poteaux


Colonnes en fonte
Article détaillé : Colonne en fonte.
Poteaux en béton armé
La formule d'Euler n'est pas applicable aux poteaux et butons en béton armé : en
raison de la fissuration du béton, l'inertie varie sur la longueur, ce qui conduit à
des calculs complexes. Un des pionniers de ce domaine de calculs fut Pierre
Faessel qui établit des abaques de calculs.

Géologie
En géologie, on trouve aussi le phénomène de flambage, mais à une échelle bien
plus grande qu'en Résistance des matériaux. La compression d'une masse
continentale importante provoque à l'échelle locale ou régionale la formation
d'une chaine de montagne. À l'échelle d'un continent entier, le flambage
provoque des séries de « creux » et de « bosses » secondaires[réf. nécessaire].
Par exemple, la collision alpine, en Europe occidentale, est responsable de la
formation ou réactivation d'autres reliefs secondaires dont l'importance diminue
à mesure que l'on s'éloigne des Alpes : Massif central (« bosse »)
et Limagne (« creux »), la Sologne (« creux »), le Massif Armoricain et les Alpes
Mancelles (« bosse », bien que liée aussi à l'ouverture de l'Atlantique), la mer du
Nord (« creux », dont l'autre facteur explicatif est aussi l'ouverture de
l'Atlantique), le Pays de Caux et le Pays de Bray (« bosses »), les marais
et polders de la région de Calais et du Nord de la Picardie (« creux »),
le Boulonnais, l'Artois, les Ardennes et l'Eifel (« bosses »), la Flandre (« creux »).
On pourrait décrire de la même façon le contrecoup himalayen : plateau du
Tibet (« creux »), Altaï (« bosse »), lac Baïkal (« creux »).
Cependant, le consensus actuel chez les géologues est que la Limagne, et d'une
manière plus générale les fossés d'effondrement comme le graben du Rhin, ne
relèvent pas de phénomènes de type flambage, mais plutôt à la fusion partielle
d'une plaque de croute océanique (subduction) et une érosion thermique de la
croute au niveau du futur fossé, un affaiblissement mécanique et la création de
fissures[réf. nécessaire].

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