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I – INTRODUCTION :
11 – Variable binaire :
L’électrotechnique, l’électronique, la mécanique étudient et utilisent la variation de grandeurs physiques telles que la
pression, la force, la tension, etc.
Certaines applications, qui ne prennent en compte que 2 valeurs relatives à ces grandeurs physiques, fait que ces
dernières soient considérées comme des variables binaires.
Exemple : dans une application de régulation de température dans un local d’habitation, le thermostat délivre un signal
porteur de 2 informations :
Température < 18°C qui se traduit par une absence de tension
Température 18°C qui se traduit par une présence de tension
Une variable binaire ne peut prendre que 2 états. La grandeur physique tension du système de régulation de
température est considérée comme une variable binaire.
12 – Etats logiques :
Les 2 valeurs que peut prendre une variable binaire définissent, en particulier, ses deux états logiques, qui
sont exprimés au moyen de symboles pour lesquels l’usage est d’utiliser les chiffres 0 et 1.
Ex : à l’état physique présence du signal, il peut être associé le chiffre 1 et à l’état physique absence de signal le chiffre
0.
La grandeur physique température est saisie, convertie en une variable binaire tension électrique à laquelle est
appliquée la convention de logique positive (LP).
13 – Conventions de logique :
L’utilisation des symboles numériques 0 ou 1 implique une convention entre les 2 états physiques de la variable
binaire et les 2 états logiques 0 et 1.
Dans le cas, par exemple, d’un signal électrique concrétisé par une tension, cette variable binaire présente 2 états
physiques qui correspondent à ses 2 niveaux : niveau haut (H) pour « High » et niveau bas (L) pour « Low ».
Pour chacun de ces niveaux, il est possible d’appliquer l’une des 2 conventions de logique présentées dans le tableau
ci-après.
CONVENTION DE LOGIQUE
NIVEAU POSITIVE NEGATIVE
Niveau Haut 1 0
Niveau Bas 0 1
Dans la plupart des ouvrages ou documents constructeurs, la convention de logique appliquée, sauf mention contraire,
est la convention de logique positive.
22 – Opérateur binaire :
La réalisation concrète de fonctions logiques met en œuvre des opérateurs logiques ou opérateurs binaires.
Dans un opérateur binaire, les variables d’entrée et les variables de sortie sont des variables binaires liées
entre elles par des fonctions définies qui caractérisent la fonction de l’opérateur binaire.
Exemple :
L’autorisation de mise en marche de la machine
nécessite un opérateur qui dispose de 3 entrées pour les
3 variables binaires (présence pièce, pression d’air et
action sur le bouton poussoir Marche), d’une sortie pour
la variable binaire «autorisation de mise en marche » et
assure la fonction logique ET entre ses entrées pour
que la mise en marche soit possible.
L’opérateur ET réalise la fonction logique «autorisation
de mise en marche ».
b
a Contact f ermé au repos
e1 e2 S
1 1 1 1 1 1
Chaque combinaison des entrées donne une valeur logique (0 ou 1) à la sortie suivant la fonction logique qui va être
décrite.
Ex : table de vérité d’un opérateur ET à 2 entrées :
e e S
1 2
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
35 – Chronogramme :
Le chronogramme est une représentation
1
graphique qui permet de visualiser, en S
fonction du temps, toutes les 0
combinaisons d’états logiques possibles 1
e2
des entrées avec l’état correspondant de
0
la sortie.
1
e1
Ex : Chronogramme pour un opérateur ET à
0
2 entrées
t
me
M kedadouche Les fonctions de logique combinatoire - 4
AUTOMATISME BTS
LES FONCTIONS DE LOGIQUE COMBINATOIRE
36 – Equation logique :
L’équation logique traduit, selon les règles de l’algèbre de Boole, la relation qui lie entre elles les variables de
sortie et d’entrée.
Le signe = traduit une égalité d’état entre les 2 membres de l’équation.
Dans chaque membre, les variables peuvent être associées pour des opérations :
o De produit logique, ET, par les symboles x, , qui se lisent ET
o De somme logique, OU, par le symbole + qui se lit OU
o De négation logique, NON, par le symbole — qui se lit NON ou BARRE
Ex : S = a x b = a b = ab : ces 3 expressions identiques se lisent : S égal a ET b et sont représentatives de l’équation
logique de l’opérateur ET.
IV – OPERATEURS BINAIRES DE LOGIQUE COMBINATOIRE :
En logique combinatoire, à une combinaison d’états des variables d’entrée correspond un
seul état de la sortie.
Deux formes de symboles logiques sont utilisées dans les tableaux qui suivent :
La représentation suivant la norme française NF C 03-212
La représentation américaine
Un opérateur ET en logique positive se comporte comme un opérateur OU en logique négative».
Si l'on établit les tables de vérité de tous les circuits logiques dans l'un et l'autre type de logique, on peut écrire le
tableau suivant :
Ces correspondances étaient très utilisées pour économiser des boîtiers dans les circuits numériques. Mais la baisse
des prix des circuits a fait pratiquement abandonner ce système qui est source d'erreurs.
Sur les catalogues de circuits intégrés, la fonction indiquée est celle que celui-ci aurait en logique positive. Un circuit
ET du commerce fonctionne donc comme un ET en logique positive et comme un OU en logique négative.
Dans toute la suite, il ne sera plus question que de convention logique positive, c'est-à-dire la convention que nous
avons toujours utilisée.
OPERATEUR OUI
Symbole Table de
Opérateur Schéma à contacts Symbole NF
américain vérité
OUI ou e S
opérateur 0 0
EGALITE
e 1 1
La sortie est S
1
dans l’état 1 e S
e S
si et
seulement La sortie S est à l’état 1 si et
1 : symbole distinctif de
si l’entrée seulement si e est à l’état 1 l’opérateur OUI
est dans
l’état 1
Equation logique Chronogramme
1
S
S=e 0
1
e
L’état de S est égal à l’état de
0
e
t
Le chronogramme met en évidence que l’état de la sortie S est identique à l’état de
l’entrée e
OPERATEUR NON
Symbole
Opérateur Schéma à contacts Symbole NF Table de vérité
américain
NON ou e S
opérateur 0 1
NEGATION ou e
opérateur 1 0
e 1 S e S
COMPLEMEN- S
TATION
La sortie est Le cercle indique
dans l’état 1 1 et le cercle qui indique
La sortie S est à l’état 1 si la négation
la négation logique de la Complémentarités
si et et seulement si il n’y a pas logique de la
sortie identifient d’états entre S et e
seulement si d’action sur la variable e sortie
l’opérateur
l’entrée est barre
dans l’état 0
Equation logique Chronogramme
1
S
0
S e
1
e
L’état de S est égal à l’état de 0
e barre ou non e
t
Le chronogramme met en évidence que l’état de la sortie S est complémentaire de
l’état de l’entrée e
1
S
0
1
S e1 . e 2 e2
0
est à l’état
e2 1 1 0
0 si toutes & et le cercle qui Les états de S
La sortie S est à l’état 0 si et indique la négation Se désigne NAND sont
les entrées
seulement si e1 barre ET e2 logique de la sortie complémentaires
sont à barre sont à 1
l’état 1 identifient l’opérateur aux états de S de
l’opérateur ET
Equation logique Chronogramme
1
S
0
1
e2
S = e1 . e2
0
1
S
0
1
e2
S e1 e 2 0
1
l’état de S est égal à l’état de e1 e1
OU à l’état de e2 0
t
Le chronogramme met en évidence que la sortie S est l’état 1 si et seulement si
l’entrées e1 OU l’entrée e2 sont à l’état 1
OPERATEUR NON-OU ou NOR
Symbole
Opérateur Schéma à contacts Symbole NF Table de vérité
américain
OU-NON ou e1 e2 S
opérateur e1 >1 0 0 1
NEGATION S
e2 e1 0 1 0
DU OU e1 e2
La sortie S 1 0 0
S
e2
est dans 1 1 0
l’état 1 si 1 et le cercle qui
Les états de S
toutes les indique la négation
La sortie S est à l’état 0 si et Se désigne NOR sont
entrées logique de la sortie
seulement si e1 barre ET e2 complémentaires
sont dans identifient
barre sont à 0 aux états de S de
l’état 0 l’opérateur
l’opérateur OU
Equation logique Chronogramme
1
S
0
1
e2
S = e1 + e2 0
1
e1
l’état de S est égal à l’état de 0
(e1 OU e2) barre
t
Le chronogramme met en évidence que la sortie S est l’état 1 si et seulement si les
2 entrées e1 ET e2 sont à l’état 0
1
S
0
S = e1 + e2 1
e2
0
S e1 . e 2 e1 . e 2
1
e1
l’état de S est égal à l’état de e1 0
OU Exclusif à l’état de e2 t
Le chronogramme met en évidence que la sortie S est l’état 1 si et seulement si
une seule des 2 entrées e1 ou e2 est à l’état 1
OPERATEUR OU-NON EXCLUSIF
Symbole
Opérateur Schéma à contacts Symbole NF Table de vérité
américain
OU-NON e1 e2 S
EXCLUSIF ou 0 0 1
opérateur e1 e2 e1 e1
=1 S 0 1 0
identité e2
logique S
e2
S 1 0 0
La sortie est 1 1 1
dans l’état 1 = et le cercle qui indique
e1 e2
la négation logique de la
si les 2 sortie identifient Se désigne S=1 si les 2
entrées sont l’opérateur EXNOR entrées sont
dans le dans des états
même état identiques
Equation logique Chronogramme
1
S
0
S = e1 e2 1
e2
S = e1.e2 + e1.e2 0
1
e1
l’état de S est égal à l’état de 0
e1 ET Exclusif à l’état de e2
t
Le chronogramme met en évidence que la sortie S est l’état 1 si et seulement si les
2 entrées e1 et e2 sont dans le même état
V – LOGIGRAMMES :
51 – Définition :
Le traitement logique des informations peut nécessiter la mise en œuvre d’un nombre important d’opérateurs binaires
qui doivent être interconnectés.
On désigne par logigramme ou diagramme logique la représentation graphique de l’association de plusieurs
opérateurs binaires.
Ex : système de commande de l’ouverture de la porte du garage d’un hôtel :
Pour entrer dans le garage : il faut tenir compte de la demande d’accès du client ET de l’autorisation d’entrée
délivrée depuis son bureau par le réceptionniste
Pour sortir du garage : seule la demande de sortie du client est nécessaire pour ouvrir la porte
Le logigramme ci-contre représente la solution du problème posé. e1
e1 est l’autorisation du réceptionniste
&
e2 est la demande d’entrée du client
e3 est la demande de sortie du client e2
S est la commande d’ouverture de la porte >1
S
Ce logigramme illustre l’association d’un opérateur ET à 2 entrées
e3
avec un opérateur OU à 2 entrées.
&
S = (e1.e2) + e3
e2
>1
S
e3
a + b = b + a
Commutativité
a. b = b. a
a + b + c = (a + b) + c = (a + (b + c)
Associativité
a. b. c = (a. b). c = a. (b. c)
a. (b + c) = a. b + a. c
Distributivité
a + (b. c) = (a + b). (a + c)
a + a = 1
Complémentation
a. a = 0
a + 0 = a
Elément neutre
a.1 = a
a + a = a
Idempotence
a. a = a
a + 1 = 1
Elément absorbant
a.0 = 0
a + (a. b) = a
Absorption
a. (a + b) = a
a a
Involution
a a
Inclusion
(a. b) + (a. b ) = a
62 – Relations fondamentales :
a + ab = a + b
a + ab = a
ab + a c = ab + a + bc
a + bc = (a + b). (a + c)
a. b = a + b
Complémentation d’une somme logique : le complément d’une somme logique est égal au produit
logique des termes complémentés de ce produit.
a + b = a. b
Ex : dans le système de commande de l’ouverture de la porte de garage d’un hôtel déjà étudié, on souhaite informer le
réceptionniste sur l’état ouvert ou fermé de la porte.
Un voyant vert H1 traduit l’ouverture ; un voyant rouge H2 correspond à la fermeture.
L’expression logique du voyant vert est égale à l’équation logique de S (commande de l’ouverture de la porte).
L’expression logique du voyant rouge est égale au complément de l’équation de S.
H2 = S = ( e1. e2 + e3 )
H2 = e1. e2 . e3
H2 = e3 . ( e1 + e2 )
L’expression logique de H2 est traduite sur le logigramme ci dessous.
S=e1.e2
e1
& S=H1=(e1.e2)+e3
e2
>1 1
H2=e3.(e1+e2)
e3
e1 e2 e3 S
0 0 0 0 e3
0 0 1 1 A B e1 e2 0 1
0 1 0 1 C D 0 0 0 1
0 1 1 1 E F 0 1 1 1
1 0 0 0 G H 1 1 0 1
1 0 1 0 1 0 0 0
1 1 0 0
1 1 1 1
L’équation issue de la table de vérité est celle-ci :
e1 e2 0 1
0 0 0 1
0 1 1 1
Regroupement
1 1 0 1 N°1
1 0 0 0
Regroupement
N°2