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1ère année Sciences Economiques

2008-2009

Macroéconomie

François MIRABEL
francois.mirabel@univ-montp1.fr

1ère année Sciences Economiques


2008-2009

ATTENTION
Les diapositives ne constituent
qu’un support incomplet qui ne
retranscrit que certains éléments
du cours de macroéconomie
THEME 2
Le modèle classique

SECTION 1. Le paradigme du modèle classique

SECTION 2. Le modèle d’inspiration Classique : la notion


d’équilibre général dans une économie simplifiée

SECTION 3 Les politiques publiques dans le cadre du modèle


classique : l’échec de la régulation conjoncturelle

SECTION 1 : Le paradigme du modèle classique


A- Une économie de marché
B- La loi des débouchés ou l’équilibre de plein-emploi
C- La théorie quantitative de la monnaie : le traitement séparé
des transactions physiques et des transactions monétaires
(analyse dichotomique)
Une économie de marché

La nature de l’économie : une économie réelle d’échange

Economies d’échange

Economies réelles

L’objet d’analyse : l’équilibre général des échanges

Les décisions égoïstes sont mutuellement cohérentes

Loi des débouchés ou équilibre de plein-emploi


J.-B. SAY : Traité d’Economie Politique paru en 1803

«Lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir


est de le vendre pour que la valeur de ce produit ne chôme pas non plus.
Or, on ne peut se défaire de son argent qu’en demandant à acheter un
produit quelconque»

Selon la loi des débouchés (loi de Say), les crises de surproduction sont
impossibles : l’offre crée sa propre demande.
SECTION 1 : Le paradigme du modèle classique
A- Une économie de marché
B- La loi des débouchés ou l’équilibre de plein-emploi
C- La théorie quantitative de la monnaie : le traitement séparé
des transactions physiques et des transactions monétaires
(analyse dichotomique)

Valeur de la production = valeur des revenus distribués

« Les produits s’échangent contre les produits (...) tout produit sert de
débouché à un autre produit ». La monnaie est neutre : analyse
dichotomique.

Revenus
Entreprises Ménages

Dépenses de consommation
Dépenses d’investissement
SECTION 1 : Le paradigme du modèle classique
A- Une économie de marché
B- La loi des débouchés ou l’équilibre de plein-emploi
C- La théorie quantitative de la monnaie : le traitement séparé
des transactions physiques et des transactions monétaires
(analyse dichotomique)

Théorie quantitative de la monnaie

L’accumulation d’espèces monétaires, par ses effets sur les prix,


ne garantit pas en elle-même la richesse.

Analyse DICHOTOMIQUE.
Définition de la TQM

Notion centrale de vitesse de circulation de la monnaie

Cette vitesse dépend :

 des habitudes de paiement

 des taux d’intérêt

I. Fisher en1911 (« le pouvoir d’achat de la monnaie »)

REVENU NOMINAL = DEPENSE TOTALE

PxQ = Mxv
Deux hypothèses :
- Vitesse de circulation= cte
- Q est déterminé dans la sphère réelle

P x Q = Mxv
SECTION 2. Le modèle d’inspiration Classique : la
notion d’équilibre général dans une économie
simplifiée

A- Marché du travail : la détermination du niveau d’emploi et


d’activité
B- Marché des fonds prêtables : la détermination de la structure
de production
C- Marché de la monnaie : la détermination du niveau général
des prix

La notion d’équilibre général dans une économie simplifiée

4 marchés :
-le marché du travail
-le marché du bien unique
-le marché des titres financiers
-le marché de la monnaie

Economie statique et de court terme

Loi de Walras
Marché du travail : la détermination du niveau d’emploi et d’activité

le taux de salaire réel équilibre le marché

Les ménages ne sont pas victimes de l’illusion monétaire

Demande de facteur travail issue des conditions de production

Y o = F ( LD , K ) avec F ' > 0 et F " < 0

EXEMPLE Y = K .L
o 0,5 0,5

max Π = P . F ( LD , K ) − w. LD − r . K ⇒ P . F ' = w
L

w
⇒ F '( LD , K ) = Pm L =
P

w −1  w 
F '( L , K ) =
D
⇒ L =F'  
D

P P

Demande de facteur travail décroissante puisque

F " < 0 ⇒ F "−1 < 0


EXEMPLE
Y = K .L
o 0,5 0,5

w
−2
P  w
LD = 2 K  
P

Demande de travail

Offre de facteur travail : résulte de l’arbitrage des


consommateurs entre travail et loisir

 w
L = L   avec ( LO ) ' > 0
O O

P

Taux de
salaire réel Demande travail
Chômage Offre de travail

(w/P)*

N* Niveau d’emploi
Flexibilité du taux de salaire réel

Equilibre de plein emploi

Taux de
salaire réel Demande de facteur travail

Offre de facteur
travail

(w/P)*

N* Niveau d’emploi
Niveau
de production
Fonction de
Y0* production

Le niveau du produit
global ne dépend pas du
niveau de la demande :
MODELE D’OFFRE

Niveau d’emploi
N*
SECTION 2. Le modèle d’inspiration Classique : la
notion d’équilibre général dans une économie
simplifiée

A- Marché du travail : la détermination du niveau d’emploi et


d’activité
B- Marché des fonds prêtables : la détermination de la structure
de production
C- Marché de la monnaie : la détermination du niveau général
des prix

Le marché des fonds prêtables : la détermination de la


structure de production

Le marché du capital de prêt met en relation :


les épargnants
les entreprises qui empruntent pour investir et l’Administration qui
finance son déficit budgétaire

L’offre de capital de prêt (offre d’épargne) : dépend de i


La demande de capital de prêt
Etat : ne dépend pas de i
Entreprises : dépend de i
i réel

Offre de titres (Demande


d’investissement)
Demande de titres (Offre
d’épargne)

F* Y* Montant de capital échangé

I+G C

Le modèle classique est de COURT TERME

SECTION 2. Le modèle d’inspiration Classique : la


notion d’équilibre général dans une économie
simplifiée

A- Marché du travail : la détermination du niveau d’emploi et


d’activité
B- Marché des fonds prêtables : la détermination de la structure
de production
C- Marché de la monnaie : la détermination du niveau général
des prix
Marché de la monnaie : la détermination du
niveau général des prix

Les grandeurs réelles de l’économie sont déterminées :


par le marché du travail
par le marché des fonds prêtables

La monnaie est neutre sur le niveau des variables réelles

Demande de monnaie (pour motif de transactions) :

1 O Equation de Cambridge
M = PY
D
(A. Marshall et A.C. Pigou)
v

O
1 M xv
M = M = PY ⇒ P =
O D o

v YO
Niveau général des
prix

M Ov
P= O
Y

Y = YO
Niveau de production
effet d’encaisse réelle (ou effet PIGOU)

O
M

augmentation des encaisses réelles disponibles

Augmentation de la demande (plein-emploi)

Augmentation des prix

MO
= cte
P

L’introduction de la monnaie permet d’intégrer le système de prix :

M Ox v
P=
Y*
La demande globale décroît lorsque P augmente :
Niveau général
des prix
YO

( P)
YD

Y =Y *
Taux de
salaire réel i réel

Demande de facteur Offre de titres


travail
Offre de facteur Demande de titres
travail

(w/P)*
(i )
I+G C
N* Niveau d’emploi F* Y =YO Montant de capital
Niveau
de production

YO Y = YO

Fonction de
production

N* Niveau d’emploi
Y =YO
M Ov
P=
YO

Y = YO

THEME 2
Le modèle classique

SECTION 1. Le paradigme du modèle classique

SECTION 2. Le modèle d’inspiration Classique : la notion


d’équilibre général dans une économie simplifiée

SECTION 3 Les politiques publiques dans le cadre du modèle


classique : l’échec de la régulation conjoncturelle
Aucun élément ne doit entraver la flexibilité des prix sur tous les marchés.

Flexibilité du taux de salaire réel  équilibre de plein-emploi sur le


marché du travail
Flexibilité du taux d’intérêt réel  équilibre entre offre et demande de
fonds prêtables

Toute intervention de l’Etat est inutile

A- Le traitement du chômage

B- La politique monétaire

C- La politique budgétaire

Le traitement du chômage

Deux types de chômage :


- un chômage de type frictionnel
- un chômage volontaire

Plein-emploi grâce à la flexibilité du taux de salaire réel.

Trois problèmes majeurs :

• au niveau institutionnel
• au niveau technique
• Enfin, au niveau de la cohérence et de la logique du
modèle
En cas de déséquilibre w=W/P baisse : via une baisse de W ou via
une augmentation des prix P.
Si W =cte : W
P ⇒ w= ⇒N ⇒ YO
P
Niveau
général des YO
prix
YD

contraire au paradigme du
modèle néoclassique

(P)

Y =Y *

SECTION 3 Les politiques publiques dans le cadre du


modèle classique : l’échec de la régulation
conjoncturelle

A- Le traitement du chômage

B- La politique monétaire

C- La politique budgétaire
La politique monétaire
Tout accroissement de la MM n’a aucun effet sur les grandeurs réelles

 La neutralité de la monnaie impose ici que W varie


comme les autres prix : les prix réels ne se modifient pas!

Sur le marché du travail: baisse du salaire réel

Taux de
salaire réel Demande de Offre de facteur
facteur travail travail

(W1/P1)* (W2/P2)*

1 2
(W1/P2)*
(W1/P2)*
déséquilibre

N* Niveau d’emploi
Sur le marché du capital: baisse de l’offre de titres publics

i réel
Offre de titres (Demande
d’investissement)

Politique monétaire expansive Demande de titres


(Offre d’épargne)

F** F* Montant de capital


échangé

SECTION 3 Les politiques publiques dans le cadre du


modèle classique : l’échec de la régulation
conjoncturelle

A- Le traitement du chômage

B- La politique monétaire

C- La politique budgétaire
La politique budgétaire
sans effet sur le niveau d’activité et d’emploi

- une politique budgétaire financée par l’impôt réduit le revenu


disponible des ménages

- Une politique budgétaire financée par endettement


(émission de titres publics) n’a aucun effet réel (effet d’éviction)

- Une politique budgétaire financée par création monétaire


conduit à une augmentation des prix et à une éviction de la
consommation

i réel
S

i1

i* I + ∆G

I* = S * I1 = S1 Montant de capital
F*

Effet d’éviction: la politique budgétaire influence uniquement la


répartition entre épargne et consommation

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