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Chapitre 7 :

LES ARTEFACTS :

les artéfacts en IRM peuvent déformer l'image anatomique réelle et/ou simuler un
processus pathologique.

Que faire des artefacts ?


– corriger
– minimiser ou réorienter
– les accepter et les reconnaître.

Il est donc essentiel :


– de savoir les reconnaître pour éviter les erreurs d'interprétations
– de connaître leur origine, pour pouvoir les traiter et améliorer la qualité de
l'image.

Définition :
Il s'agit d'un signal inapproprié qui apparaît avec une localisation spatiale précise au sein
d'une image.
Il est caractérisé par une augmentation de l'intensité du signal dans une zone qui n'est
pas censé en produire, ou par une perte de signal alors que du signal devrait en
produire.

– Artefacts liés à l'équipement :


Bruit
Susceptibilité magnétique
Métallique

– Artefacts liés à la reconstruction de l'image :


– Artefa

Artefacts liés au bruit.

Susceptibilité magnétique :
Chaque tissus possède une valeur de susceptibilité magnétique qui correspond à la
capacité qu'il a de s'aimanter.
Cet artéfact est dut à la création très locale d'un gradient de champs magnétique
intrinsèque à l'interface entre deux tissus qui ont des susceptibilité magnétique
différentes (os/eau, air/eau … )
A l »endroit du gradient intrinsèque, les protons se déphasent plus rapidement, ils vont
donc donner moins de signal.
C'est pourquoi cela donne une impression d'élargissement de la zone d'hyposignal sur
l'image obtenue.
Ce déphasage augmente avec le TE et avec la taille du pixel.

A l'interface entre 2 tissus ayant des susceptibilités magnétiques différentes, il existe


une distorsion du champs magnétique B0.
Ces inhomogénéité de champs constantes (de type T2*) sont responsables de déphasages
de fréquences localisées = perte de signal.
Ces artefacts sont majorés par :
– la séquence d'écho de gradient (inhomogénéité de champs)
– les TE long (augmente la durée du déphasage)
– la taille du pixel.

Solution :
– enlever l'objet métallique
– privilégier une séquence moins sensible aux objets métallique (écho de spin).
Grâce à l'impulsion de rephasage de 180°, l'écho de spin permet de corriger les
inhomogénéité de champs constante au sein du voxel.
– Diminuer le temps d'écho. La baisse du temps entre l'impulsion de 90° et le
recueil du signal entraîne une baisse des déphasages. Attention à la pondération.
– Modifier la direction du codage en frquence et du codage de phase peut
permettre de modifier la forme de l'artefact sans le supprimer. Pour la
suppression du signal de la graisse, les technique d'inversion récupération sont
moins sensibles aux hétérogénéités de champs que les techniques de saturation.
– A retenir qu'il existe également une quantification de la charge hépatique en fer
avec le GRE T1

Artefact de remplacement :
Lorsque l'objet à imager est plus grand que le FOV. Il y a un règlement des structures
hors champs du côté controlatéral de l'image. Il survient dans le sens de la phase et de
la fréquence. (on a choisit un FOV pas assez grand par rapport à l'image demander).
Les parties de l'organe situées à l'extérieur du champs peuvent se projeter à l'organe et
apparaissent du côté opposé à l'image.
Les artefacts se produisent lorsque la région anatomique explorée se trouve à l'extérieur
du FOV dans la direction de la phase.
Les impulsion RF qui sont appliquées excitent également les protons situés à l'extérieur
du FOV, et ceux-ci commencent à émettre des signaux.
Le système recueille ces données et introduit une erreur dans le signal, en le repliant
dans l'image reconstruite.

Explication :
Dans la phase :
– Pour coder les spins dans le sens de la phase, on applique un gradient de phase
qui va de 0 à 360°
– Ceci permet de marquer chaque voxel par la phase.

Si un objet est situé en dehors du champs de vue, il est quand même soumis au gradient
de phase et donc déphasé de façon supérieure aux SPIN du FOV.

Explication dans la fréquence :


Le principe est proche, tout objet en dehors du FOV et avec une fréquence supérieure à
la fréquence d'échantillonnage est replié dans l'image.

Solutions :
– dans le sens du codage de la phase :
Adaptation de la matrice et du FOV à la forme de l'objet.
Objet rectangulaire → utiliser une matrice et un FOV assymétrique.
Fait correspondre le plus petit côté avec le sens du codage de phase → Tps d'acquisition
le plus petit à résolution spatiale et S/B constant.

Il existe une option appelée NPW (No Phase Wrap) qui élimine le repliement.
L'anti-repliement permet d'éviter ces artefacts de repliement de phase. Lorsque NPW est
activé, le système double l'échantillonage du signal au dépend d'une excitation sur deux.
En pratique on peut résumé :
– Double le FOV
– Double la matrice de phase
– Réduit le nombre d'excitations de moitié pour conserver le même temps
d'acquisition.

Solutions dans le sens du codage de fréquence :

Disposition d'un filtre passe bas (arrête les hautes fréquences Fc>Fn [ou Fe/2]).
Augmenter la fréquence d'échantillonage = réaliser un suréchantillonage dans le sens du
codage de lecture (« over samping »). cette solution n'entraînant pas d'augmentation du
temps d'acquisition).

Les techniques d'Imagerie parallèle (SENS, GRAPPA, ASSET …) permettent de diminuer le


temps d'acquisition des séquences en utilisant des images repliées qui seront ensuite
dépliées à l'aide d'un post-traitement informatique avancé.

Artefact de troncature :
Au niveau des interfaces présentant une zone de transition abrupte de signal (ex :
OS/Encéphale, LCR/Moelle).
Alternance de striations d'intensité faible et élevée parallèle à la zone de variation
brutale du signal.
Il existe alors de multiples lignes parallèles au niveau de la ligne de transition dans la
direction du codage de phase.

Cet artefact est dut aux difficulté que le système rencontre pour traduire des transitions
brutales de signal qui correspond à une onde carrée. En effet, pour traduire ces ondes,
nous utilisons un nombre fini d'ondes sinusoidales qui correspond enfait au nombre de
lignes et de colonnes.
Pour traduire cette onde carrée, il faudrait un nombre infini de sinusoides.
C'est pourquoi plus la taille de la matrice est élevée, plus l'effet de cet artefact est
faible.

Explications :
Une image anatomique contient un éventail infini de fréquence.
En IRM, elles sont échantillonnées en utilisant un nombre fini de fréquence.
Pour traduire une variation brutale de signal (onde carrée) il faudrait une gamme infinie
d'échantillon en phase et fréquence.

Solutions :
Augmentation de la matrice d'acquisition : 128 x 128 => 256 x 256
Augmenter le nombre d'échantillons => les ondelettes sont plus rapprochées et moins
grandes : l'artefact est moins visible mais reste présent.
Les artefacts de déplacement chimiques :
– cet artefact est du au fait que la localisation spatiale des protons se fait selon
leur phase et selon leur fréquence.
– Les protons de l'eau et de la graisse, pour un champs magnétique égal, ne vont
pas avoir la même vitesse de rotation. Ils ont donc une fréquence qui va être
différente.
– Le système va alors penser qu'ils ne sont pas localisés au même endroit sur l'axe
de codage en fréquence.
– Cet artefact est donc l'effet de ce décalage artificiel des protons de l'eau par
rapport à ceux de la graisse.
– Sur l'image, cela se traduit par une bande noire et une bande blanche de part et
d'autre d'un tissus riche en eau au sein d'un tissus riche en graisse.
– Cela s'explique du fait qu'une zone voit se superposer le signal issu des protons de
l'eau et celui issus des protons de graisse. De l'autre côté du signal riche en eau,
une zone se retrouve artificiellement sans signal.
– Il est inversement proportionnel à la largeur de la bande passante.

Solutions :
– Augmenter la puissance des gradients
– Augmenter la bande passante (baisse de rapport S/B)
– Acquisition en suppression de graisse.

Artefact de mouvements :
Les mouvements involontaires du patient de même que la respiration ou les battements
cardiaques, les mouvements oculaire, le flux sanguin est visibles sous forme d'image
fantôme ou de traînées dans l'image, et ceci uniquement dans la direction du codage de
phase.

Ceci s'explique par le fait qu'une structure est codée à deux endroits différent lorsqu'elle
a bougé.
– Le déplacement d'une structure entre 2 TR ou au cours du codage de phase rend
incorrect sa localisation dans cette direction.
– Soit les spins ne sont pas enregistrés à la même position lors de chaque
répétition, soit leur phase ne correspond pas à leur position.

On retrouve :
– pour les mouvements aléatoire, un flou de l'image avec un bruit diffus propagé
selon la direction du codage de phase.
– Pour le mouvement périodique, des images fantômes propagées selon la direction
du codage de phase, couvrant l'ensemble de l'image (hors des limites
anatomiques).

Si le mouvement est périodique (battements cardiaques, pulsations vasculaires ou du


LCR, mouvement respiratoire), il va être à l'origine d'image fantôme.
Leur intensité augmente avec l'amplitude du mouvement et l'intensité du signal.
Elles se propagent selon la direction du codage de phase et couvrent l'ensemble de
l'image (même en dehors des limites anatomiques).

Pourquoi l'artefact de mouvement est visible dans le sens de la phase ?


Parce que le codage de la phase est plus lent, il nécessite que toutes les lignes de
l'espace K soient remplies pour compléter le plan de fourier (durée = secondes) : chaque
lignes se remplies à chaque TR, tandis que le codage de la fréquence est plus rapide
(durée = ms) car tous les échantillons du signal sont acquis lors d'un seul TE.

On peut combattre les artefacts de mouvements avec toute une série de moyens :
– Réduire le mouvement du patient
– Préférer des séquences courtes (GRE)
– la synchronisation cardiaque et respiratoire = Gating
– Utiliser des bandes de pré-sat
– Compenser le flux par une inversion des gradients (flow comp)

Diminuer les mouvements des patients :


Sédation des enfants de 1 à 7ans.
Augmentation des contentions (abdominal = baisse du péristaltisme)

Réduire la durée des séquences


écho planar ou GRE rapide
Séquences à temps d'acquisition < 30 secondes = réalisation en apnée (suppression des
mouvements respiratoires).

Synchronisation de l'acquisition à un mouvement périodique (gating) :


– Asservissement du TR à la périodicité du mouvement respiratoire et/ou
cardiaque. Acquisition d'une ligne de l'image à chaque cycle
respiratoire/cardiaque.
– En conséquence = augmentation du temps d'acquisition.

Bande de pré saturation sur l'objet en mouvement :


De la même façon, si une bande de présaturation est appliquée en amont d'un vaisseaux
qui traverse une coupe, au moment du recueil du signal, le sang dans ce vaisseaux sera
présaturé et ne donnera pas de signal et donc pas d'artéfacts.

Artefacts liés à l'environnement :


Source :
Echo stimulé(gnéré dans les séquences multiéchos)
Fuite de radiofréquences : l'antenne reçoit quelques ondes d'excitations à partir d'un
composant électronique apporté dans l'enceinte de la cage de Faraday.
Bruit électonique extérieur (portable …)

Artefact de croisement de coupes :


Le profil de coupe d'une impulsion RF n'est jamais parfaitement rectangulaire mais
plutôt trapézoidale d'où l'excitation des coupes adjacentes (en cas de coupes jonctives).

Solutions :
– Espacement des coupes
– Entrelacement.

Si vous suspectez un artefact :


– utiliser un second plan de coupe
– changer de séquence
– réorienter la phase et la fréquence.

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