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Partie 1:

Gestion de l’interférence entre symboles

Philippe Ciblat

Télécom ParisTech, France


Section 1.1 : Algorithme de Viterbi

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Canal sélectif en fréquence

On souhaite décoder une trame (de n = 0, · · · , N)


L
X
y (n) = h(`)sn−` + b(n)
`=0

avec sn des symboles d’une constellation quelconque.

Comme y (n) non-indépendants (en raison de l’IES), on travaille avec

y = [y (0), . . . , y (N)]T

et
s = [s−L , · · · , s−1 , s0 , . . . , sN ]T
| {z }
connus

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Détecteur ML

2
N
X L
X
[ŝ0 , . . . , ŝN ] = arg min y (n) − h(`)sn−`

[s0 ,...,sN ]
∈constellationN+1 n=0 `=0

Le problème consiste à trouver le minimum


d’une forme quadratique sous certaines contraintes

Approche exhaustive ⇒ trop complexe O(M N+1 )


Optimiser sans contrainte et seuiller ensuite ⇒ mauvaises perfs

Solution
Algorithme de Viterbi (1973) - optimal mais de complexité réduite

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Préliminaires
On souhaite donc minimiser la fonction de coût suivante
2
N
X L
X
JN (s(N) ) = y (n) − h(`)sn−`


n=0 `=0
avec
s(N) = [s0 , · · · , sN ]T

Remarque fondamentale

JN (s(N) ) = JN−1 (s(N−1) ) + ∆J(sN , EN )


avec
L
2
X
∆J(sN , EN ) = y (N) − h(`)sN−`


`=0
EN = [sN−1 , · · · , sN−L ]T (mémoire/état du filtre)

Le calcul va pouvoir se réaliser dynamiquement !


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Notion de treillis
Permet de visualiser les vecteurs s(N) via les états {En }n
Représente en fait les transitions entre les états du signal
Exemple : M = 2, L = 1 ⇒ deux états E (0) = [−1] et E (1) = [1]
.
’E (0) = −1’ ’−1 reçu’ chemin (un s possible)

e
’1

ch
re

an
çu

br

’E (1) = 1’

instant 0 nœud
.

Branche :
− uniquement caractérisée par sn et En (à l’instant n)
− ∆J : métrique de branche (combien ça coûte de passer par cette
branche ?)
On cherche donc le chemin optimal
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Principe de l’algorithme (I)
Pour simplifier :
deux états possibles E (0) = [−1] et E (1) = [1]
Plaçons-nous aux instants n − 1 et n
.
’E (0)
= −1’
(n−1)
s|E (0) sn = −1

−1
(n−1) sn =
’E (1) = 1’ s|E (1)

instant n − 1 instant
. n

Parmi les chemins arrivant en E (0) (et en E (1) ), un minimise Jn−1 (.)
(n−1) (n−1) (n−1)
sopt.|E (0) t.q. Jn−1 (sopt.|E (0) ) ≤ Jn−1 (s|E (0) )
(n−1) (n−1) (n−1)
sopt.|E (1) t.q. Jn−1 (sopt.|E (1) ) ≤ Jn−1 (s|E (1) )

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Principe de l’algorithme (II)

Que se passe-t-il à l’instant n en l’état E (0) ?


(n) (n)
Autrement dit, que savons-nous sur s|E (0) et sopt.|E (0) .

(n−1) (n−1)
Jn−1 (sopt.|E (0) ) ≤ Jn−1 (s|E (0) )

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Principe de l’algorithme (II)

Que se passe-t-il à l’instant n en l’état E (0) ?


(n) (n)
Autrement dit, que savons-nous sur s|E (0) et sopt.|E (0) .

(n−1) (n−1)
Jn−1 (sopt.|E (0) ) + ∆J(−1, E (0) ) ≤ Jn−1 (s|E (0) ) + ∆J(−1, E (0) )

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Principe de l’algorithme (II)

Que se passe-t-il à l’instant n en l’état E (0) ?


(n) (n)
Autrement dit, que savons-nous sur s|E (0) et sopt.|E (0) .

(n−1) (n−1)
Jn ([sopt.|E (0) , −1]) ≤ Jn ([s|E (0) , −1])

Tout chemin sous-optimal à l’instant n − 1 reste sous-optimal

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Principe de l’algorithme (II)

Que se passe-t-il à l’instant n en l’état E (0) ?


(n) (n)
Autrement dit, que savons-nous sur s|E (0) et sopt.|E (0) .

(n−1) (n−1)
Jn ([sopt.|E (0) , −1]) ≤ Jn ([s|E (0) , −1])

Tout chemin sous-optimal à l’instant n − 1 reste sous-optimal

Au final,
(n) (n−1) (n−1)
sopt.|E (0) = [sopt.|E (0) , −1] ou [sopt.|E (1) , −1]
selon les valeurs respectives de Jn .

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Complexité

Algorithme de mise en œuvre du détecteur ML avec complexité


raisonnable (1973)

Complexité en O((N + 1).M L+1 )


- linéaire en N
- polynômiale en M
- exponentielle en L
Donc M et L doivent être suffisamment petits.

Rappel : maxk τk = LTs , Db = log2 (M)/Ts et B = 1/Ts .

Augmenter le débit revient


soit à augmenter M ⇒ mauvais pour Viterbi
soit à augmenter B et donc L ⇒ mauvais pour Viterbi

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Illustrations numériques

Filtre h(z) = 1 + 0.25z −1 et absence de bruit

Début : ’−1’
Séquence de données : ’1, −1, −1, 1’
Fin : ’−1’

Vecteur recherché : [−1, s0 ?, s1 ?, s2 ?, s3 ?, −1]


Vecteur reçu : [y (−1)?, 0.75, −0.75, −1.25, 0.75, −0.75, y (5)?]

Métrique de branche (à l’instant n)


2
∆J = |y (n) − sn − 0.25sn−1 |

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Instant 0

.
’−1’ ’−1’

’1’ .

.
’−1’ 0 4 4 ’−1’
0

’1
0 .

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Instant 1
.
4.25
’−1’ 0 4 4 0.25 0 ’−1’

2.
25
0

0
’1
0 4 6.25
4 .

.
’−1’ 0 0 ’−1’
0

’1
0 4
4 .

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Instant 2
.
0
’−1’ 0 0 0 4.5 ’−1’

4
0

5
0

0.
’1
0 4 4 6.25 4
10.25 .

.
0
’−1’ 0 0 0 ’−1’
4
0

’1
0 4 .

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Instant 3
.
4
’−1’ 0 0 0 0 4 6.25 ’−1’

0
0

25
0

2.
’1
0 4 0.25 0
4.25 .

.
4
’−1’ 0 0 0 0 4 ’−1’

0
0

’1
0 0 .

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Instant 4

.
0.25
’−1’ 0 0 0 0 4 4 0.25 0 ’−1’

0
0

0
’1 0
0 0 .

.
’−1’ 0 0 0 0 0 ’−1’

0
0

0
0

’1
0 0 .

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Section 1.2 : Egalisation linéaire

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Principe

Objectif
Viterbi trop complexe si débit élevé
Construire un récepteur simple (mais sous-optimal)

.
b(n) Filtre global q

sn h y(n) Egaliseur p v(n) ŝn

IESe ≫ IESs .

Question : comment choisir le filtre p (de taille infinie) ?

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Egaliseur ZF

On annule entièrement l’IES

1
q = δ ⇔ pZF ? h = δ ⇔ pZF (z) =
h(z)

Ainsi
v (n) = sn + b0 (n)
avec
b0 (n) = pZF ? b(n)

Problème : le bruit b0 (n) a été augmenté !

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Défaut : Rehaussement du bruit

Z 1
Es Es 1
RSBe = |h(e2iπf )|2 df RSBs =
2N0 2N0 1 1
R
0
0 |h(e2iπf )|2
df
D’après inégalité de Cauchy-Schwartz,
1 1 1
|h(e2iπf )|
Z Z Z
2iπf 2 1
1= df ≤ |h(e )| df df
0 |h(e2iπf )| 0 0 |h(e2iπf )|2

d’où

RSBs ≤ RSBe

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Egaliseur de Wiener (MMSE)

On choisit p t.q.

pWiener = arg min E[|v (n) − sn |2 ]


p

Alors
Es h(e2iπf )
pWiener (e2iπf ) =
Es |h(e2iπf )|2 + 2N0

Remarques :
Fort RSB : pWiener ≈ pZF
Faible RSB : pWiener ∝ h(e2iπf ) (filtre adapté)

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Calculs
pk z −k .
P
Soit p(z) = k

J(p) = E[|v (n) − sn |2 ]


X X X
= Es + pk pk 0 ryy (k 0 − k ) − pk rys (k ) − pk rys (k )
k ,k 0 k k

avec rys (τ ) = E[sn+τ y (n)]

∂J X
∀`, =0⇔ pk ryy (` − k ) = rys (`)
∂p`
k

d’où

Sys (e2iπf )
pWiener (e2iπf ) =
Syy (e2iπf )

De plus Sys (e2iπf ) = Es h(e2iπf ) et Syy (e2iπf ) = Es |h(e2iπf )|2 + 2N0 .


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Egaliseur DFE

Egaliseur non-linéaire
Egaliseur à retour de décision (Decision Feedback Equalizer)

.
b(n) Filtre DFE

sn y(n) v(n) ŝn


h Filtre transverse
T

Filtre récursif
R

ZF-DFE
MMSE-DFE

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Illustrations numériques

Canaux testés : Proakis A, Proakis B, Proakis C

Module du spectre en fonction de ω = 2πf .

Reponse frequentielle du Proakis A Reponse frequentielle du Proakis B Reponse frequentielle du Proakis C


10 10 10

1
1

0.1
0.1
1
0.01
0.01
Amplitude

Amplitude

Amplitude
0.001

0.001
0.0001
0.1
0.0001
1e-05

1e-05
1e-06

0.01 1e-06 1e-07


0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
w w w

Peu sélectif (A) Sélectif (B) Très sélectif (C)

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Performances de l’algorithme de Viterbi

Taux Erreur Symbole en fonction du Eb/No (recepteur optimal)


1
BBGA
Selectif (B)
Tres selectif (C)

0.1
Taux Erreur Symbole

0.01

0.001

0.0001

1e-05
0 5 10 15 20
Eb/No (en dB)

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Performances de l’égaliseur de Wiener

Probabilite d erreur avec Wiener


0
10
BBGA
A
B
C
−1
10

−2
Pe

10

−3
10

−4
10
0 5 10 15 20 25 30
Eb/N0

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Comparaison des performances (canal B)

Taux Erreur Binaire (Canal B)


0
10
BBGA
Viterbi
DFE
MMSE
−1
10
TEB

−2
10

−3
10

−4
10
0 5 10 15 20 25 30
Eb/N0

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Comparaison des performances (canal C)

Taux Erreur Binaire (Canal C)


0
10
BBGA
Viterbi
DFE
MMSE
−1
10
TEB

−2
10

−3
10

−4
10
0 5 10 15 20 25 30
Eb/N0

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Exemple : données réelles
Transmission sur canal sélectif (B) avec MDP-2 et RSB=10dB

Originale BBGA

Wiener Non égalisé


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Exemple : données réelles
Transmission sur canal très sélectif (C) avec MDP-2 et RSB=10dB

Originale BBGA

Wiener Non égalisé


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Section 1.3 : OFDM

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Plan

OFDM
− Modèle matriciel du signal
− Quelques lemmes fondamentaux
− Déduction de l’OFDM
− Dimensionnement
− Quelques défauts

Détection en OFDM
− Quelques résultats généraux
− Application à l’OFDM

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Modèle matriciel Entrée/Sortie (I)

Travaillons avec des versions échantillonnées des signaux au


temps-symbole.
Soient
x(n) le signal émis
y (n) le signal reçu
{h(`)}`=0,··· ,L le filtre associé au canal de propagation

L
X
y (n) = h(`)x(n − `)
`=0

Considérons des blocs de signaux de taille N


→ Y = [y (N − 1), · · · , y (0)]T
→ X = [x(N − 1), · · · , x(0)]T
→ X̃ = [x(−1), · · · , x(−L)]T

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Modèle matriciel Entrée/Sortie (II)

Y = T1 X + T2 X̃
avec
T1 une matrice dont la k ème ligne est donnée par
− [0k −1 , h(0), h(1), · · · , h(L), 0N−L−k ] (si k ≤ N − L)
− [0k −1 , h(0), h(1), · · · , h(N − k − 1)] (si k > N − L)
T2 une matrice dont la k ème ligne est donnée par
− 0L (si k ≤ N − L)
− [h(L), h(L − 1), · · · , h(N − k + 1), 0N−k ] (si k > N − L)

Remarque :
T1 une matrice Toeplitz de taille N × N
T2 une matrice Toeplitz de taille N × L

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Lemme 1 (I)

Considérons la relation Entrée/Sortie suivante

Y = WX

avec W une matrice quelconque de mélange (d’où, interférence)


MIMO
IES si W = T1 et X̃ = 0, i.e., si présence d’un intervalle de garde
entre les blocs
IES si X̃ s’écrit linéairement en fonction de X , i.e., l’intervalle de
garde n’est pas vide mais dépend du bloc courant.
POLMUX (optique)
etc

Question : comment créer un système sans interférence au


niveau du récepteur (en modifiant l’émetteur) ?

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Lemme 1 (II)
Hypothèse : connaissance parfaite de W à l’émetteur (CSIT).
Soit la décomposition en valeur singulière de W, W = UH ΛV avec
U et V deux matrices unitaires.
Λ = diag(λ0 , · · · , λN−1 ).
Soit un vecteur S de taille N composé de symboles d’information.
Au lieu d’envoyer X = S, on envoie X = VH S
Au lieu de détecter sur Y , on détecte sur Z = UY

⇒ Z = ΛS
Remarque :
On place l’information dans les vecteurs propres (qui, par
définition, n’interfèrent pas entre eux !)
Les vecteurs dépendent généralement de W
Problème : CSIT irréaliste en sans fil, moins en optique

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Lemme 2
Soit C une matrice circulante de taille N × N associée au canal
{h(`)}`=0,··· ,L
 
h(0) h(1) · · · h(L) 0 ··· 0
 0 h(0) h(1) · · · h(L) 0 0 
C=  ···

··· ··· ··· ··· ··· ··· 
h(1) · · · h(L) 0 ··· 0 h(0)
Propriété :
les v.e.p. de C sont les vecteurs de Fourier (et donc
indépendants du canal !)
les v.a.p. sont les réponses du filtre aux fréquences de Fourier

C = FH ΛF
avec
F matrice de FFT (d’où, FH = F−1 )
PL `n
λn = H(e2iπn/N ) = `=0 h(`)e−2iπ N

Philippe Ciblat Gestion de l’interférence entre symboles 33 / 1


Principe de l’OFDM

Si X̃ = [x(N − 1), · · · , x(N − L)]T , alors

Y = T1 X + T2 X̃ ⇔ Y = CX

Donc
Z = ΛS
avec Z = FY et X = F−1 S.

Ainsi, pour le bloc k et la porteuse n, on a

zk (n) = H(e2iπn/N )sk (n) ∀n, k

Remarque : le préfixe cyclique transforme une Toeplitz en une


Circulante (qui diagonalise dans une base indépendante du canal !)

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Approche alternative

A cause du canal, on reçoit :



 y (N − 1) = h(0)x(N − 1) + h(1)x(N − 2) + · · · + h(L)x(N − L − 1)

..
 .
y (0) = h(0)x(0) + h(1)x(−1) + · · · + h(L)x(−L)

L L
X Pr .Cyclique X
y (n) = h(`)x(n − `) =⇒ y (n) = h(`)x(n − ` mod N)
`=0 `=0

Transformation d’une convolution en une convolution circulaire


Si convolution (T1 , T2 ), Y (e2iπn/N ) 6= H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )
Si convolution circulante (C), Y (e2iπn/N ) = H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )

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Approche alternative

Grâce au préfixe cyclique, on reçoit en fait :



 y (N − 1) = h(0)x(N − 1) + h(1)x(N − 2) + · · · + h(L)x(N − L − 1)

..
 .

y (0) = h(0)x(0) + h(1)  + · · · + h(L)
x(−1) x(−L)


L L
X Pr .Cyclique X
y (n) = h(`)x(n − `) =⇒ y (n) = h(`)x(n − ` mod N)
`=0 `=0

Transformation d’une convolution en une convolution circulaire


Si convolution (T1 , T2 ), Y (e2iπn/N ) 6= H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )
Si convolution circulante (C), Y (e2iπn/N ) = H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )

Philippe Ciblat Gestion de l’interférence entre symboles 35 / 1


Approche alternative

Grâce au préfixe cyclique, on reçoit donc :



 y (N − 1) = h(0)x(N − 1) + h(1)x(N − 2) + · · · + h(L)x(N − L − 1)

..
 .
y (0) = h(0)x(0) + h(1)x(N − 1) + · · · + h(L)x(N − L)

L L
X Pr .Cyclique X
y (n) = h(`)x(n − `) =⇒ y (n) = h(`)x(n − ` mod N)
`=0 `=0

Transformation d’une convolution en une convolution circulaire


Si convolution (T1 , T2 ), Y (e2iπn/N ) 6= H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )
Si convolution circulante (C), Y (e2iπn/N ) = H(e2iπn/N )X (e2iπn/N )

Philippe Ciblat Gestion de l’interférence entre symboles 35 / 1


Schéma récapitulatif

.
TX RX

s x y z Freq EQ. ∝s
FFT−1 Add CP Canal h Remove CP FFT
(typ. ZF)

Convolution
Toeplitz matrix

Circular convolution / Circulant matrix .

Le préfixe cyclique est fondamental !

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Dimensionnement : règles
N doit être suffisamment grand

L  N ⇒ LTs  NTs ⇒ Td  NTs

N  B/Bc ⇔ ∆f  Bc

N doit être suffisamment petit

(L + N)Ts  Tc ⇒ NTs  Tc

N  B/Bd ⇔ ∆f  Bd

car aussi
− Désynchronisation des VCO (qq dizaines de ppm en sans fil)
− Complexité de la FFT (en N log(N))
− Temps de latence
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Dimensionnement : exemples

DAB Wifi ADSL


Fréquence porteuse 900 MHz 5.2 GHz 0.6 MHz
Bande 2 MHz 20 MHz 1.1 MHz
Temps d’échantillonnage 0.5 µs 50 ns 0.9 µs
Longueur filtre 30 à 60 µs 800 ns 135µs
Degré filtre 60 à 120 16 150
Préfixe cyclique 128 16 32
Perte efficacité spectrale 20% 20% 12.5 %
Nb de porteuses 512 64 256
Durée symbole OFDM 320 µs 4 µs 256 µs
Ecart entre porteuses 3.9 kHz 312.5 kHz 4.31 kHz
Bande de cohérence 16.6 kHz 1.25 MHz 7.4kHz
Bande Doppler 110 Hz (14m/s) 52Hz (3m/s) 0

Remarque : en ADSL, on introduit un Time Equalizer (TEQ), i.e., un


« raccourcisseur de canal » (channel shortening)
Philippe Ciblat Gestion de l’interférence entre symboles 38 / 1
Principe de la détection optimale

On suppose que
Y = WS + B
avec B un bruit blanc gaussien de variance σ 2 (de taille NW ≥ 2)

Objectif : A la donnée de Y et W, on souhaite détecter S avec la


probabilité d’erreur la plus faible possible

Résultat fondamental
Si les vecteurs S sont équiprobables, alors le détecteur du Maximum
de Vraisemblance (ML : Maximum Likelihood) est optimal

ŜML = arg max p(Y |S) ⇔ ŜML = arg min kY − WSk


S S

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Détecteur optimal

ŜML = arg minS kY − WSk

Problème simple en l’absence de contrainte sur S

Approche ML : (cf. COM941)


− Décodeur par sphère
− Décodeur de Schnorr-Euchner
− ...

Bien adapté au MIMO ou POLMUX (car NW petit)


Mal adapté à l’IES (car NW grand)
− utilisation de la structure de la matrice W = T1
− algorithme de Viterbi
− filtrage sous-optimal ZF, MMSE, DFE

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Détecteur optimal

ŜML = arg minS∈C N kY − WSk

Problème complexe en raison de la contrainte sur S

Approche ML : (cf. COM941)


− Décodeur par sphère
− Décodeur de Schnorr-Euchner
− ...

Bien adapté au MIMO ou POLMUX (car NW petit)


Mal adapté à l’IES (car NW grand)
− utilisation de la structure de la matrice W = T1
− algorithme de Viterbi
− filtrage sous-optimal ZF, MMSE, DFE

Philippe Ciblat Gestion de l’interférence entre symboles 40 / 1


Détecteurs sous-optimaux

.
Y Ŝ
Q +

R
.

ZF : Q = W−1 , R = 0 (rehaussement du bruit)


MMSE : Q = WH (WWH + σ 2 I)−1 , R = 0
DFE : R 6= 0

Cas particulier (IES)


Matrices trop grandes
Mise en place de ces principes par des filtres

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Cas particulier : OFDM (SISO)

Propriété : la matrice W est diagonale


On peut donc raisonner porteuse par porteuse (car pas
d’interférence). On a donc, sur la porteuse n,

z(n) = H(n)s(n) + b(n)

avec
− z(n) le signal scalaire reçu en aval de la FFT
− s(n) le symbole émis en amont de l’IFFT
− H(n) le canal pour la porteuse n

Détecteur optimal
Détecteur à seuil sur le signal H(n)−1 z(n)

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Cas particulier : OFDM (MIMO)

On considère NH le nombre d’antennes à l’émission et à la réception

z(n) = H(n)s(n) + b(n)

avec
− z(n) le signal vectoriel (de taille NH × 1) reçu en aval de la FFT
− s(n) les symboles émis en amont de l’IFFT sur les NH antennes
− H(n) le canal MIMO (de taille NH × NH ) pour la porteuse n

⇒ Modèle « flat-fading channel » par porteuse (cf. COM941)

Détection
Appliquer les résultats du transparent 40 (car NH est petit)

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Problème du PAPR (I)
Soit {x(n)} un signal numérique, on définit le facteur de crête par

maxn={0,··· ,N−1} |x(n)|2


F =
E[|x(n)|2 ]

PAPR : Peak to Average Power Ratio


Si F grand, on sort de la plage linéaire des amplificateurs

Histogramme de PAPR en OFDM avec N=256 et en mono avec 16QAM


0.2

Pourcentage de PAPRs trouvés par rectangle (pour 10000 tests)


OFDM
Signal OFDM 0.18 mono

0.16

N−1 0.14
1 X
x(n) = √ s(m)e2iπmn/N 0.12

N m=0
0.1

0.08

⇒ Fmax = N si BPSK 0.06

⇒ x(n) tend vers un signal 0.04

0.02
gaussien (si N → ∞) 0
0 5 10 15
PAPR

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Problème du PAPR (II)
Défaut de saturation de l’amplificateur : input back-off (IBO)
IBO = 10 log10 (Pmax /Px )

Pmax la puissance maximale admise par l’amplificateur


Px la puissance moyenne du signal entrant dans l’amplificateur
Loss in performance for QPSK−OFDM (N=256) [Deumal 2007]
−1
10
perfect amplifier
IBO=6dB
IB0=4dB
−2 IBO=2dB
10

−3
10
BER

−4
10

−5
10

−6
10
6 7 8 9 10 11 12
Eb/N0

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Problème de synchronisation
Soit
ya (t) = (ha ? xa )(t − τ )e2iπδφt .
L’OFDM admet une sensiblité plus grande aux erreurs :
Temps de retard (sauf si inclus dans l’intervalle de garde)
Résidu de fréquence porteuse et/ou fréquence d’échantillonnage

Y = ∆CX avec ∆ = diag(1, e2iπδφTs , · · · , e2iπδφTs (N−1) )

BER avec Doppler post−compensé pour différentes vitesses v en km/h (SNR=5dB)


0
10
v=0
v=50

Exemple v=100
v=300
v=1000

Si canal plat (Λ = Id) −1


10

F∆F−1 S
BER

ZOFDM =
Zmono = ∆S −2
10

Pas d’IEP/ICI en mono


−3
10
100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
N

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Allocation de ressources : canal connu à l’émetteur

Contexte filaire
Voie de retour nécessaire (canal lentement variable).

Maximiser le débit à probabilité d’erreur identique sur chaque


porteuse ⇒ Adapter les constellations M-MAQ pour chaque
porteuse.
Si RSB élevé sur la porteuse k , alors M grand.
Si RSB faible sur la porteuse k , alors M petit.
s !
3Eb log2 (M)
Pe = Nmin Q
N0 (M − 1)

Puissance totale constante ⇒ attribution intelligente des


puissances par porteuse augmente la capacité (« waterfilling »).

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Allocation de ressources : canal inconnu à l’émetteur

Contexte radio-mobile
Sur chaque porteuse, on a un canal de Rayleigh (cf. COM941)

⇒ Si évanouissement fréquentiel, détection peu fiable.

Adaptation du système :
Codage
Entrelacement
? fréquentiel
? temporel

On parle alors de COFDM.

En pratique, code convolutif.

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Performances DAB

Radio-numérique DAB (1990)


MDP-4 et Code convolutif de rendement 1/2
0
10
MDP−4 / Canal BBGA − non codé
MDP−4 / Canal BBGA − codé
OFDM / Canal DAB − non codé
OFDM / Canal DAB− codé

−1
10
TES

−2
10

−3
10

−4
10
0 5 10 15 20 25 30
Eb/No

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Conclusion

Avantages :
Bonne gestion de l’IES
Bien adapté au MIMO

Inconvénients :
Sensibilité accrue à la désynchronisation
Facteur de crête

Bibliographie :
R. van Nee, « OFDM for wireless multimedia communications », 2000
A. Burr, « Modulation and coding for wireless communication », 2001
A. Molisch, « Wideband wireless digital communication », 2001
D. Tse, « Fundamentals of wireless communications », 2005

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