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DE COMPTABILITE
1- IMPROVISTE DE CAISSE
ET CONTROLES INOPINES
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Inspection Générale des Services Fiscaux
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Division 3
N°578 MF/DGI/IGSF/D3
Alger, le 30 Avril 2007
NOTE
A
Mesdames, Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Objet: Missions d’improviste de caisse et contrôles inopinés des recettes des Impôts –
insuffisances.
Pour rappel, l’élargissement des missions de l’espèce aux Directions des Impôts de Wilaya,
par leur implication dans l’activité de contrôle, revêt d’une part, un caractère dissuasif contre les
actes délictuels commis par des agents indélicats et parfois même par des comptables, portant ainsi
un grave préjudice au trésor public et ternissent l’image de l’administration fiscale.
D’autre part, il s’inscrit dans le cadre de l’instauration d’une relation directe et permanente
entre les gestionnaires locaux et les agents de soutien (chefs de bureaux, Sous Directeurs du
Recouvrement), appelés à apporter leur assistance aux receveurs confrontés très souvent à des
difficultés liées à la gestion, en leur rappelant les dispositifs légaux et réglementaires et les
procédures régissant l’activité des recettes des impôts.
Or, en dépit de l’importance de ces opérations, de surcroît amplement explicitées, les résultats
dégagés demeurent insuffisants au plan de l’efficacité et les objectifs tracés sont loin d’être atteints.
A ce sujet, l’exploitation des situations produites durant les années 2005,2006 et celles
relatives aux premiers mois de l’année 2007, appellent plusieurs observations détaillées dans ce qui
suit :
1/ Calendrier des interventions et temps consacré à l’improviste :
Il est constaté pour ce qui concerne les calendriers d’intervention établis, que certains
bureaux de recettes relevant de la même DIW, sont visités plusieurs fois par mois au détriment
d’autres bureaux, non moins importants, ciblés rarement.
Par ailleurs, le temps consacré à une intervention s’avère insuffisant, au niveau de plusieurs
DIW, dans la mesure ou l’examen de deux procès verbaux de caisse sanctionnant deux
interventions successives, a permis de relever que le temps qui s’écoule entre les deux visites est
très réduit, d’où l’impossibilité d’opérer un contrôle efficace.
Les procès verbaux de caisse transmis à l’Administration Centrale pour exploitation sont,
pour la quasi-totalité des DIW, entachés d’irrégularités et souffrent de plusieurs insuffisances tant
au plan de la forme que du fond, dont les plus saillantes sont reprises ci-dessous :
- date et numéro du folio du journal général de la dernière journée passée en écriture non repris ;
- absence des signatures des receveurs et des agents chargés des missions de contrôle ;
- manque de certaines rubriques sur des procès verbaux informatisés par les DIW.
- renseignement des imprimés au niveau des DIW, ce qui laisse supposer que les informations sont
communiquées téléphoniquement par les receveurs ;
- établissement de certains PV par des agents autres que ceux ayant effectivement intervenus et
parfois même par les receveurs ;
- non apposition des cachets du bureau visité sur les documents établis.
Toutes ces carences sont davantage aggravées par des défaillances flagrantes liées
principalement à la sincérité et l’exactitude des informations communiquées.
- l’absence de la situation des Journaux auxiliaires, des carnets à souches et des extraits de rôles
en dépit du fait que plusieurs enquêtes confiées aux IRSF et aux DIW ont révélé la disparition de
ces supports utilisés par des agents indélicats aux fins de détournement et de falsification ;
- le non signalement de déficits et d’excédents de caisse, dont la prise en charge comptable n’est
effectuée, ni par les comptables concernés ni par les intervenants ;
- la reprise pure et simple des soldes des comptes financiers sur les PV notamment les comptes
100.002 et 520.002, remontant à plusieurs journées voire plusieurs semaines, dépassant de surcroît
les besoins immédiats du service ;
- les grattages et surcharges opérés souvent sur les PV, laissant ainsi apparaître l’incertitude de
l’agent intervenant face à la confusion dans les écritures du receveur;
- la reprise des soldes très excessifs des comptes de consignations et d’avances, sans aucune
observation particulière quant à leur ancienneté et les efforts consentis par les receveurs tendant à
leur apurement et assainissement.
A ce titre, rares sont les DIW qui procèdent, avant d’effectuer l’improviste, à la collecte des
quittances délivrées aux fins de leur rapprochement ce, malgré son caractère dissuasif.
De ce qui précède, j’ai l’honneur de vous demander d’instruire utilement vos collaborateurs
en vue d’une prise en charge rigoureuse et efficace de cette mission en les invitant à lui consacrer
toute l’importance.
Pour ce qui vous concerne, il y a lieu de veiller sur la réalisation de l’objectif fixé par
l’indicateur de gestion R n° 08, se rapportant aux missions d’improviste de caisse.
Il demeure entendu que faits graves relevés, doivent systématiquement faire l’objet d’un
compte rendu spécial.
Tout manquement ou irrégularité qui viennent à être constatés lors de l’exploitation des
procès verbaux transmis, feront l’objet de sanctions sévères à l’encontre des agents intervenants
et/ou des gestionnaires.
N°578/MF/DGI/IGSF/D3
Le Directeur Général
N° 52/ ME/DGI.
Alger, le 22 février 1994
CIRCULAIRE
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Chefs de Brigades de Vérification de Gestion
La circulaire rappelée en référence a défini l’organisation du contrôle fiscal prévue par l’arrêté
du 30 Avril 1991 fixant les attributions de la Direction Régionale des Impôts et de la Direction des
Impôts de Wilaya.
D’une manière plus précise, la faiblesse du contrôle fiscal de wilaya est imputable à divers
facteurs, notamment :
L’insuffisance des programmes de vérifications établis ;
La confusion dans les attributions du Sous-directeur du Contrôle Fiscal, du chef de bureau
des vérifications et des vérificateurs ainsi qu’à l’absence de chefs de brigades ;
L’extrême insuffisance sinon l’absence d’agents vérificateurs dans certaines wilayas ;
Le manque de formation des agents vérificateurs et la totale absence d’une documentation
actualisée ;
L’inexistence d’une information fiscale relative aux vérifications de comptabilités (taux,
pourcentages, ratios etc.…) en mesure de constituer une référence pour les vérificateurs ;
Une très lente circulation de l’information fiscale ;
La mauvaise maîtrise du travail des vérificateurs qui ne réalisent pas plus de quatre (04)
affaires par équipe et par an ;
La carence de mesures incitatives envers les agents affectés aux vérifications fiscales ;
L’insuffisance de moyens matériels, notamment, en matière de transport.
La présente circulaire a pour objet de mettre en place un dispositif cohérent en mesure
d’intensifier les interventions réalisées dans le cadre du contrôle fiscal sur place et d’améliorer le
rendement des vérifications.
Il s’agit :
1. d’élaborer des programmes de vérifications beaucoup plus efficaces, basés sur des critères
rationnels et conjoncturels ;
2. de redéfinir les rapports entre le Sous-directeur du contrôle fiscal et le chef de bureau ainsi
que les rapports de ces derniers avec les brigades de vérification ;
3. de renforcer les effectifs affectés au contrôle fiscal et de designer obligatoirement des chefs
de brigades ;
4. de développer une formation spécifique aux chefs de brigades et aux vérificateurs en sus de
l’action de formation continue des personnels de l’administration fiscale ;
5. d’instituer un plan de carrière du vérificateur et de renforcer les moyens matériels affectés
aux services du contrôle fiscal ;
6. d’organiser le travail des vérificateurs pour éviter les temps morts et parvenir rapidement à
sept (7) ou huit (8) affaires par mission de vérificateurs.
Les programmes de vérifications fiscales sont arrêtés par la Direction des impôts de wilaya à
partir de propositions faites par les inspections des impôts.
La direction des opérations fiscales et la direction régionale des impôts peuvent ordonner
l’inscription d’entreprises ou de personnes, en hors programme, sur la base d’éléments en leur
possession.
En vue d’uniformiser les règles relatives aux vérifications, l’établissement des programmes
devra obéir aux recommandations ci-après :
1. arrêter un programme de vérifications en relation avec les effectifs affectés aux vérifications
et sur la base d’un nombre d’affaires moyen par équipe de vérification ;
4. diversifier la nature des activités à vérifier en évitant toute concentration des interventions sur
une même catégorie d’activité ;
6. il est possible de reprogrammer des affaires vérifiées récemment (4/5 ans) à la condition d’en
justifier l’opportunité.
Pour les affaires qui n’ont jamais été vérifiées, il convient de les reprogrammer en considérant
comme prioritaires, les entreprises les plus anciennes sauf cas particulier (cf. paragraphes, relatifs
aux critères de sélection) ;
7. s’intéresser en premier lieu aux secteurs et catégories d’activités réputés porteurs de fraude
fiscales et aux secteurs d’activités qui ne sont pas directement touchés par la crise
économique.
aux entreprises qui utilisent des matières premières locales (briqueteries, carrières,
sablière, transformation de plastique à basse densité, etc...) ;
aux entreprises qui utilisent des produits dont l’Etat assure la disponibilité (sucre,
farine, lait, graisses, etc…) ;
Par contre, il convient de ne pas programmer les entreprises qui peuvent faire l’objet de
simples régularisations au niveau de l’inspection des impôts, soit parce que leurs fournisseurs sont
connus (pharmacies, stations services, bouchers et chevillards, boulangeries, marchands de tabacs,
etc…), soit qu’elles ne détiennent pas a priori une comptabilité régulière (établissements de
consommation sur place, pâtissiers, différentes catégories de petits prestataires de services).
Les professions libérales sont de préférence à prendre en charge dans le cadre de la VASFE sauf
si des renseignements à caractère professionnel sont disponibles et permettent de cerner
correctement les chiffres d’affaires réels ;
8. s’agissant des critères devant déterminer les choix des contribuables à vérifier, ils sont de
manière non exhaustive, les suivants :
importance du chiffre d’affaire déclaré aux cours des deux (02) dernières années sachant que
les contribuables les plus importants doivent être vérifiés en priorité ;
valeur ajoutée très faible par rapport aux normes de l’activité exercée ;
faiblesse de la marge brute par rapport aux marges habituellement pratiquées dans l’activité
exercée ;
masse salariale jugée trop forte par rapport aux normes de l’activité exercée ;
fluctuation trop importante des chiffres d’affaire et des résultats déclarés sur une période de
trois à quatre années ;
train de vie des exploitants d’entreprises ou de titulaires de professions libérales sans rapport
avec les revenus déclarés et toute personne ayant un train de vie conséquent ou ayant réalisé
des dépenses à caractère ostensible et notoire sans revenus connus.
Nonobstant tous les critères de sélection évoqués ci-dessus, les entreprises d’une certaine
importance qui cessent leur activité doivent être programmées immédiatement. Celles qui sont
moins importantes devront être prises en charge par les inspections des impôts dans le cadre du
contrôle sur pièces.
Lorsqu’une vérification révèle l’existence de liens de dépendance soit de société mère à filiale,
soit de société appartenant aux mêmes associés, il convient d’étendre la vérification en
conséquence.
L’imprimé série 11 n° 9 prévu à cet effet doit être convenablement servi dans toutes ses
colonnes pour être exploité utilement (dernière année vérifiée, critères de sélection, etc...).
Toutefois, la Direction des Impôts de Wilaya a la possibilité de présenter, à tout moment, des
programmes complémentaires en fonction de ses possibilités d’intervention.
Une affaire, une fois programmée ne peut être annulée que sur autorisation de l’Administration
Centrale sur la base d’un rapport justificatif.
Les vérifications devant déborder le cadre de la wilaya doivent être soumises à l’accord
préalable de la DIW territorialement compétente pour organiser et coordonner l’ensemble des
interventions à effectuer sur place.
10. les rapports de vérification accompagnés des pièces annexes doivent être transmis à la
Direction Régionale des Impôts au fur et à mesure de leur établissement et non de manière
groupée afin de permettre leur analyse dans des conditions rationnelles et l’établissement des
fiches de synthèse correspondantes à destination de l’Administration Centrale.
Sous la direction du Directeur des Impôts de Wilaya, le Sous-directeur établi les programmes de
vérifications (vérifications de comptabilités - VASFE- contrôle des prix et des évaluations).
Enfin, il assure l’instruction par les brigades de vérifications des dossiers contentieux qui sont
éventuellement adressés à la structure pour avis.
Les interventions sur place sont menées exclusivement par les brigades de vérification qui
sont des structures autonomes chargées de réaliser :
3) Un sous-dossier taxation :
fiches de surveillance ;
etc…
4) Un sous-dossier contentieux :
réclamation ;
avis exprimés ;
etc...
III) - RENFORCEMENT DES EFFECTIFS ET DESIGNATION OBLIGATOIRE DE
CHEFS DE BRIGADES DE VERIFICATION :
Dans le but d'augmenter le nombre de vérifications, il y a lieu de susciter parmi les agents en
poste des demandes d’affectation a la Sous-direction du contrôle fiscal - Bureau des vérifications -
en organisant des tests d'aptitude permettant l'accès aux fonctions de vérificateur.
Le nombre d'agents vérificateurs doit être arrêté en fonction de l'importance des entreprises et
des personnes susceptibles d’être vérifiées sur une période moyenne de 10 ans.
Ce nombre doit être atteint au cours du 2eme semestre 1994 et, au plus tard, dés l’année 1995.
La Direction des Opérations Fiscales communiquera avant le 31 mars 1994 à chaque
direction des impôts de wilaya, l’objectif à atteindre en 1994 et 1995, en matière :
de nombre de brigades de vérifications ;
d’effectifs à affecter aux vérifications fiscales ;
de nombre d'entreprises et de personnes à soumettre aux vérifications de
comptabilité et aux VASFE.
Les prochaines occasions, constituées par le renforcement des effectifs de l’administration
fiscale et les actions de formation en direction des agents vérificateurs, devront être saisies pour
accroître en conséquence le personnel affecté au contrôle fiscal sur place.
De plus, en vue d'aboutir à une organisation efficace des services de vérification, il est
impératif` que des chefs de brigades de vérification soient désignés pour encadrer et diriger les
agents vérificateurs.
Aucune mission de vérificateur ne peut activer après le 1er avril 1994 en dehors de la brigade
de vérification telle que définie ci-dessus et en l'absence de chef de brigade.
Au plan de la formation, il a été décidé d'organiser à partir du 1er avril 1994, par région, des
cycles de formation de courte durée destinés aux chefs de brigades et agents vérificateurs.
Un séminaire spécifique aux agents vérificateurs affectés aux brigades des évaluations sera
organisé au cours de la même période.
Messieurs les directeurs des impôts de wilaya voudront bien faire établir des listes d'agents
susceptibles de participer à chaque type de stage ou séminaire de formation.
Toujours, dans le but de rentabiliser le travail des agents vérificateurs, nonobstant la durée
réglementaire de la vérification sur place, il est recommandé de limiter la durée des investigations
sur place des vérificateurs à une période qui ne doit pas dépasser deux (02) mois au maximum sauf
exception dûment motivée.
Enfin, les vérificateurs doivent mettre à profit le délai de réponse réglementaire de 40 jours
aux notifications de redressements pour entamer de nouvelles affaires à vérifier.
Chaque mission doit avoir, l'année durant, une affaire en cours d'achèvement, une autre
notifiée ou en cours de notification, une troisième fraîchement entamée, pour éviter toute perte de
temps du fait des délais légaux résultant de la procédure.
1ère affaire
2ème affaire
4ème affaire
Congé
6ème affaire
(1) la notification de la 8ème affaire doit parvenir au contribuable avant le 31 décembre au moins
pour l’exercice arrivant à prescription.
d'établir périodiquement les bilans et synthèses des activités des services fiscaux de
la région.
Elle reçoit les programmes de vérifications, suit leur exécution et peut faire, le cas échéant, des
rappels et des observations pour impulser les activités de la Sous-direction du contrôle fiscal de la
wilaya.
Elle est seule responsable du contrôle a posteriori des vérifications à travers le contrôle des
rapports de vérification, qui doivent lui être transmis dans les 30 jours qui suivent l'envoi de la
notification de redressements définitive.
Périodiquement (15 mai - 15 septembre - 15 janvier), elle reçoit, pour contrôle, analyse et
consolidation :
l'état récapitulatif des fiches de début et fin des travaux de vérification ;
les productions statistiques relatives aux vérifications fiscales réalisées durant les
périodes allant respectivement du 1/1 au 30/04 du 1/5 au 31/8 et du 1/9 au 31/12 de
l'année.
La Direction Régionale des Impôts procède à l'analyse des rapports de vérification et établit
pour chacun d’eux une fiche de synthèse dont le modèle est joint en annexe.
Ces fiches doivent être adressées mensuellement à la Direction des Opérations Fiscales,
Sous-direction des vérifications fiscales. Elles doivent être établies avec le plus grand soin en
renseignant obligatoirement toutes les rubriques en vue de permettre la constitution d'un fonds
documentaire devant aboutir à l'uniformisation des méthodes de vérification de comptabilités par
tous les services du contrôle fiscal.
CIRCULAIRE
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts De Wilaya
Messieurs les Chefs de Services des Recherches et Vérification
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs de l’Administration Centrale
Dans le cadre de la mise en place d’un dispositif permettant une meilleure efficacité des
vérifications de comptabilité, les modalités d’application de l’article 191 du CID relatif aux cas de
rejet de comptabilité constituent un aspect fondamental du fait de l’importance des conséquences
qui en résultant aussi bien pour le contribuable que pour l’administration fiscale.
En effet, cet article, du fait de l’absence d'orientations et d’explications suffisantes n'a pas
connu une application correcte par les services chargés des vérifications et ce, malgré le caractère
normalement exceptionnel de cette procédure d’une part, et de la gravite des conséquences qui en
découlent d'autre part.
Aussi, la présente circulaire a pour objet de rappeler les dispositions légales et réglementaires
régissant le rejet de comptabilité et de développer certains aspects permettant une meilleure
application des termes de l’article cite ci-dessus.
1) - Livres Obligatoires :
Selon les dispositions des articles 9 et 10 du code de commerce, toute personne physique ou
morale, ayant la qualité de commerçant tient obligatoirement :
un livre journal;
un livre d’inventaire.
1.1) - Contenu des livres obligatoires :
Le livre journal ou encore appelé «journal général » enregistre tous les mouvements affectant
le patrimoine de l’entreprise. Le contenu du livre journal diffère selon que l’entreprise utilise ou
non des journaux auxiliaires.
Le livre journal doit comprendre toutes les opérations enregistrées de manière chronologique.
La validation de l’écriture se fait dès l’inscription sur le livre journal, la date d’enregistrement
s'effectuant au jour le jour. Cette chronologie implique que ne peuvent être reprises plusieurs
journées différentes (par exemple achats dans une seule écriture).
L’attention des vérificateurs est particulièrement attirée sur les remarques suivantes :
1- en règle générale, la date à retenir pour la comptabilisation des faits comptables correspond à
celle de la pièce justificative.
2- il n’existe pas de chronologie des opérations entre elles et l’intérieur d’une même journée ; en
conséquence, l’enregistrement dans une journée est possible, par exemple :
dans l’ordre où les opérations se sont déroulées ;
Le livre journal ne comprend que la centralisation au moins mensuelle des écritures portées
sur les journaux auxiliaires (article 9 du code de commerce).
Par ailleurs, il est précisé l’obligation de conserver tous les documents permettant de justifier
les écritures comptables jour par jour (article 15 de l’arrêté précité).
Toute personne physique ou morale, ayant la qualité de commerçant doit faire tous les ans un
inventaire des éléments actifs et passifs de son entreprise.
1.2.1) - Forme :
La forme du livre journal et du livre d’inventaire n’est pas fixée de manière exhaustive par les
textes en vigueur.
Les livres comptables concernés prennent la forme d’un registre cousu et collé selon la
technique de reliure.
Selon les dispositions de l’article 11 du code de commerce, les livres obligatoires doivent être
côtés et paraphés par un juge de la section commerciale du Tribunal.
La côte s’entend de l’attestation du nombre de pages ou de folios figurant dans chaque livre.
Le paraphe certifie l’existence du livre obligatoire et lui confère une date certaine. En
conséquence, tout manquement à cette obligation affecte la sincérité et la probité de la
comptabilité.
S’agissant des comptabilités informatisées, la transcription manuelle des écritures sur les
livres en question demeure obligatoire.
Ces documents comptables sont tenus conformément aux dispositions combinées des articles
11 du code de commerce et 14 de l'arrêté portant modalités d’application du plan comptable
national, sans blanc, ni altération d’aucune sorte ni transport en marge.
Sans blanc, en cas d’erreur matérielle, il est donc interdit d’effacer soit par nature rendant
l’inscription d’origine illisible, soit par procédé chimique.
A cet effet, il est signalé que l’utilisation du crayon comme moyen d’impression est de nature à
enlever à la comptabilité sa valeur probante qu’elle tire précisément de sa permanence et de son
inaltérabilité.
Les livres obligatoires doivent être conservés sous la forme originale, ce qui exclut la
possibilité de les archiver sur microfilms ou sur bandes magnétiques.
Lorsque le délai de conservation de ces livres est passé, leur destruction ne doit nullement être
interprétée comme une présomption défavorable.
2) - Pièces justificatives :
Ces pièces justificatives revêtent en conséquence une importance capitale et sont susceptibles
d’être présentées à toute demande.
une pièce récapitulative d’un ensemble d’opérations, à condition que celles-ci soient de même
nature, réalisées en même lieu et au cours d’une même journée.
La pièce de base concerne une opération isolée, elle peut émaner d’un tiers ou être d’origine
interne. Les pièces internes sont par exemple, les doubles des factures (justifiant les ventes), les
doubles des bulletins de paie (justifiant les salaires). Les pièces d’origine externe sont, par exemple,
les actes publics, les contrats et conventions, la correspondance, etc.…
Les pièces justificatives peuvent avoir au moins deux (O2) provenances différentes :
La pièce justificative doit comprendre certaines mentions obligatoires qui sont prévues par des
dispositions particulières, tel est le cas notamment, de la facture (Décret n°95/305 du 7 Octobre
1995).
Les pièces justificatives de la comptabilité, c’est à dire les livres, registres, documents et
pièces sur lesquels peuvent s’exercer les droits de communication et de contrôle de l’administration
doivent être conservées pendant un délai de dix (10) ans à compter de la date de la dernière
opération mentionnée sur les livres ou registres ou de la date à laquelle les documents ou pièces ont
été établis.
Selon les termes de l’article 15 de l’arrêté du 23 Juin 1975 relatif aux modalités
d’application du plan comptable national, les livres de comptabilité dont il sera tenu un répertoire et
les pièces justificatives, soigneusement classés, doivent être conservés pendant dix (10) ans, au
moins à compter de la date de clôture de l’exercice.
Aussi, selon les dispositions de l’article 12 du code de commerce, les livres et documents
visés aux articles 9 et 10 ci-dessus, doivent être conservés pendant dix (10) ans.
Les correspondances reçues et les copies des lettres envoyées doivent être classées et
conservées pendant les mêmes délais.
Les écritures (et par conséquent les documents comptables et comptes annuels) doivent être
appuyées par des pièces justificatives qui doivent être conservées. En conséquence, les inspecteurs
vérificateurs de comptabilité doivent pouvoir :
contrôler la validité d’un enregistrement porté dans un compte, à l’aide de la (ou des) pièce(s)
récapitulative(s) et vérifier la validité des pièces justificatives de base qui ont été utilisées
pour la pièce récapitulative ;
s’assurer de la concordance entre les opérations saisies par les journaux et par les comptes
(égalités des mouvements des journaux avec ceux du grand livre).
3) - Critères de la comptabilité :
Toute comptabilité pour être reconnue comme une traduction fidèle de la situation d’une
entreprise, doit requérir les critères suivants :
3.1) - La régularité :
Une comptabilité est réputée régulière lorsqu’elle est tenue selon les règles et procédures en
vigueur.
Cette définition évoque l’idée que la comptabilité doit être appréciée au niveau de la qualité de
l’information produite à travers l’enregistrement des opérations.
A cet égard, il est signalé que lorsque la comptabilité de l’entreprise en vérification est
régulière en la forme, elle ne peut être écartée par le vérificateur du seul fait que le coefficient de
bénéfice brut déclaré fluctue d’un exercice à un autre, ou que celui-ci paraît inférieur au
coefficient déclaré par des entreprises similaires. Dans ce cas, une étude préalable de la marge
déclarée prouvant sa minoration est indispensable pour prononcer un rejet valable et dûment
motivé.
Aussi, une comptabilité régulière en la forme ne peut être écartée par le seul motif qu’elle
dégageait un taux de bénéfice anormalement bas (par rapport à celui dégagé par la monographie
professionnelle des entreprises similaires de la branche par exemple) que s’il y’ait présomptions
précises et concordantes permettant d’en contester la sincérité et de soutenir que le bénéfice
déclaré est inférieur au bénéfice effectivement réalisé.
En outre, lorsque le vérificateur fait état de l’insuffisance du taux de bénéfice brut (ou net par
exemple) de l’entreprise, le contribuable doit, pour tenter d’emporter sa conviction, lui expliquer les
circonstances, tirées notamment des conditions de fonctionnement de l'entreprise, qui conduisent à
la réalisation d’une marge plus faible.
Par ailleurs, il est signalé que le défaut de présentation de la comptabilité doit être constaté
par procès-verbal après envoi au préalable de mise en demeure.
Remarque
La régularité en la forme de la comptabilité ne signifie pas pour autant que celle-ci présente
forcement un caractère probant.
3.2) - La sincérité :
Cette notion signifie que les valeurs comptables inscrites dans les différents livres et
documents comptables ont été évaluées correctement.
La sincérité peut alors se définir comme « l’application de bonne foi des règles et
procédures en fonction de le connaissance que les responsables des comptes doivent normalement
avoir de le réalité et de l’importance des opérations, événements et situations ».
L’illustration la plus rependue des erreurs graves et répétées est certainement le solde
créditeur de la caisse récurrent (la caisse doit être en principe débitrice des sommes qu’elle
contient). L’apparition de soldes de caisse créditeurs fréquents et importants prive la comptabilité
de toute valeur probante.
Par ailleurs, parmi les exemples d’une comptabilité non probante, il est cité l’impossibilité de
justifier du détail des recettes.
En tout état de cause, il est précisé que les vérificateurs ne peuvent être amenés à détruire la
valeur probante de la comptabilité sans avoir à présenter une abondance d'arguments.
Pour qu’une comptabilité soit sincère, régulière et probante, celle-ci doit remplir, au plan
fiscal, certaines conditions de forme et de fond sous peine d’être rejetée lors de la vérification.
Les dispositions de l’article 191 du CID prévoient trois catégories de cas susceptibles
d’entraîner le rejet de comptabilité.
A l’effet d’orienter les vérificateurs, il est nécessaire de cerner avec la plus grande précision,
les éléments pouvant motiver sérieusement le recours à la prononciation du rejet de comptabilité.
Bien que n'étant pas définie dans aucun texte spécifique, la régularité de la comptabilité
s’entend de la conformité aux règles et procédures en vigueur.
L’article 9 du code de commerce fait obligation à toute personne physique ou morale, ayant la
qualité de commerçant, de tenir un livre-journal enregistrant jour par jour les opérations de
l'entreprise ou récapitulant au moins mensuellement les résultats de ces opérations à la condition de
conserver, dans ce cas tout document permettant de vérifier ces opérations jour par jour.
L’article 10 du même code leur prescrit également de faire tous les ans un inventaire des
éléments actifs et passifs de l'entreprise et d’arrêter tous les comptes en vue d'établir le bilan et les
comptes de résultats.
Les plus importants d’entre eux sont abordés à travers les développements ci-après :
La notion de permanence des méthodes repose sur une approche considérant l'entreprise
comme un être juridique dont l'activité est censée durer dans le temps.
Les plus importants d’entre eux sont abordés à travers les développements ci-après :
La notion de permanence des méthodes repose sur une approche considérant l'entreprise
comme un être juridique dont l'activité est censée durer dans le temps.
Aussi, la comparaison entre les différents éléments de la comptabilité ne peut s'effectuer que
si les mêmes méthodes d'évaluation ont été utilisées.
A cet égard, il importe que les vérificateurs s’assurent que ledit changement ne résulte pas
d’une décision arbitraire et encore moins d’un moyen d’action sur le résultat.
Par exemple, adopter une règle différente permettant pour un exercice donné, de faire
apparaître un bénéfice comptable plus faible, ou au contraire de limiter un déficit apparent.
Les exemples ci-dessous sont présentés pour attirer l’attention des vérificateurs sur la marche
à suivre dans certains cas de figure (cf. tab.2) :
Tab. 2
L'information comptable, doit être présentée de telle manière à ce que les résultats de chaque
exercice soient déterminés selon les produits et charges de l’exercice considéré, en d’autres termes
les produits et les charges doivent être rattachés à la période à laquelle ils correspondent et non a
celle où ils se matérialisent par un flux affectant la trésorerie.
si une charge a été rattachée à un exercice qui n’est pas celui au cours duquel elle a été
engagée, elle sera rejetée des charges déductibles de cet exercice ; le résultat imposable en
sera augmenté d'autant ;
c’est le principe d’indépendance des exercices comptables qui impose enfin d’exercice
l’usage des comptes de régularisation : provisions pour pertes et charges, charges à payer,
charges payées d’avance, produits à recevoir, produits perçus d’avance, etc…
En vertu de ce principe, tous les éléments d’actif et du passif doivent être évalués séparément,
sans qu’il ne soit procédé à des compensations entre les postes d’actif et de passif ni entre des
charges et des produits. `
Aussi, est il interdit de compenser par exemple, une créance et une dette même si elles
concernent un même tiers.
Outre les dispositions du code de commerce, la comptabilité doit être tenue conformément au
P.C.N et à l’arrêté du 23 Juin 1975 relatif aux modalités de son application.
Il y a lieu de préciser dans cet ordre d’idées, que le défaut de présentation du détail des
inventaires au niveau du livre d’inventaire constitue une irrégularité au plan comptable pouvant
motiver un rejet de comptabilité.
Toutefois, si le détail des stocks est repris sur des états séparés et figurent sur le livre
d’inventaire pour leur montant global, le vérificateur est tenu de contrôler minutieusement les états
sans avoir à recourir à la procédure de rejet.
Cette démarche doit être retenue dans tous les aspects du contrôle fiscal à l’effet d’accorder
une plus grande importance à l’examen au fond des documents comptables.
Il s’agit là, de l'application pratique de la règle de la destination des comptes par leur nature.
Les pièces justificatives constituent la base même de la comptabilité ; les bilans et comptes ne
sont que le résultat de transcriptions successives des éléments relevés sur les documents initiaux.
Aussi, la valeur probante de la comptabilité repose essentiellement sur l’idée que les écritures
comptables sont corroborées par des pièces justificatives.
Aussi, les achats doivent en principe être justifiés par des factures régulières, ayant une date
certaine et conformes aux modalités d’établissement de la facture édictées par le décret 95/305 du
7 0ctobre 1995.
Par ailleurs, les livres auxiliaires constituent dans un système centralisateur des pièces
justificatives dont l’absence doit immédiatement entraîner le rejet de la comptabilité car privant
celle-ci de toute valeur probante. Pour expliciter la notion de probité de la comptabilité, il est traité
ci-dessous, à titre d’exemple les cas des immobilisations et des stocks.
Pour les immobilisations, les pièces justificatives sont normalement constituées par les
factures et les actes de propriété en cas d’achat et par le décompte du coût de production en cas de
livraison à soi-même; mais elles ne peuvent à elles seules assurer à la comptabilité sa valeur
probante. Celle-ci résulte, outre de la conformité avec les règles juridiques (d’acquisition ou de
construction) de la concordance entre les immobilisations figurant au bilan et les existants réels.
le montant de chaque compte d’immobilisations est confirmé par un état donnant le liste des
biens possédés, accompagnée des pièces justificatives;
cette liste est elle-même confirmée par un inventaire physique périodique permettant de
s’assurer que tous les biens y figurent existent encore dans l’entreprise et que tous les biens
inventoriés y sont portés:
les amortissements nécessaires ont été pratiqués sur tous les éléments de cette liste et le
montent récapitulatif des amortissements ainsi pratiqués est égal au montant porté au bilan.
L’inventaire des stocks demeure une obligation légale à laquelle est tenu le contribuable. C'est
ainsi que le code de commerce prévoit en son article 10 l'obligation de procéder tous les ans à
l'inventaire des éléments d’actif et passif de l’entreprise.
Le caractère probant des stocks et des en-cours est fondamentalement apprécié au regard de la
qualité de l’information comptable et de l'image que peut dégager l’organisation des comptes de
stocks qui, par l’enregistrement des mouvements, permet de connaître de façon constante, en cours
ou en fin d’exercice, les existants chiffrés en quantités et en valeurs.
Aussi, les comptes de stocks et des en-cours sont considérés probants s’ils permettent
notamment :
Dans le cas des stocks et travaux en cours notons que, le niveau de force probante obtenu par
d’autres moyens de contrôle, tels que l'examen des documents justifiant les mouvements d’entrée et
de sortie sur un inventaire permanent, sera en général insuffisant. Les documents justificatifs sont
pour la plupart créés par l'entreprise, bons d’expédition ou de transfert, bons de réception.
L’inventaire physique - à ne pas confondre avec l’inventaire comptable permanent - constitue
dans ce cas le seul moyen d’obtenir des preuves directes lorsqu'il est observé par le vérificateur de
comptabilité.
les produits semi-ouvrés, les produits et travaux en cours sont évalués au coût de production;
et répétées :
Parmi les cas de rejet de comptabilité, celui-ci pose un problème d’appréciation quant à la
nature de l’erreur, l’omission ou l’inexactitude et leur caractère grave et répété.
La notion d'erreur :
l’erreur se définit comme étant une irrégularité résultant d’une appréciation de faits
matériels ou d’une interprétation erronée de textes réglementaires. Mais, dans tous les cas elle
constitue une infraction au droit passible de redressement dans les limites de la prescription (Ex :
erreur dans l’imputation des comptes, recettes minorées, déduction de charges non déductibles
fiscalement, etc…);
Il y’a aussi erreur comptable dès lors qu’une prescription de nature comptable obligatoire n’a
pas été respectée ; ça peut être par exemple l’omission d’une charge ou d’un produit, une erreur
dans la comptabilisation d’une immobilisation ou dans l'évaluation des stocks, etc…
En revanche, la décision de gestion relève d’un choix entre plusieurs solutions légales qui se
présentent pour le contribuable (Ex : méthode d’évaluation des stocks à retenir, système
d'amortissement à retenir, etc…). Lorsque la réglementation fiscale offre la possibilité de
choix, l’option effectuée constitue une décision de gestion opposable à l’administration qui ne
pourra à cet effet la remettre en cause pour procéder à un redressement.
La notion d’omission :
L’omission peut être volontaire comme elle peut être involontaire. Il revient au vérificateur,
dans le cadre du débat oral organisé avec le contribuable de s’assurer de cet état de fait pour
pouvoir évaluer la gravite de l’omission.
La notion d’inexactitude :
Il s’agit dans le cas de l’espèce d’un mauvais calcul arithmétique relatif aux différents
montants comptabilisés tels que les achats, les ventes, les charges, etc…
Chaque opération donne lieu à une écriture affectant deux comptes au moins et les
inscriptions originaires sont reportées sur des documents pour le classement ou la centralisation.
Dans une comptabilité bien tenue, il doit exister une foule d’égalités telles que :
Dans une comptabilité bien tenue, il doit exister une foule d’égalités telles que :
Total des débits = Total des crédits ;
Total journal = Total grand livre ;
Total des journaux auxiliaires = total du journal général.
En outre, dans les balances qui comportent l'indication des débits, des crédits et du solde
débiteur ou créditeur de chaque compte, le total des débits augmenté du montant des soldes
créditeurs est égal au total des crédits augmenté du montant des soldes débiteurs.
Si les équations fondamentales de la partie double ne sont pas respectées, la
comptabilité révèle soit des erreurs, soit des fraudes. Le vérificateur ne peut pas réviser l’ensemble
des écritures pour rechercher l’origine de la discordance. Il doit mettre le redevable en demeure de
fournir (dans le cadre du débat oral et contradictoire) les explications nécessaires. A défaut
d’explications satisfaisantes, la comptabilité est viciée à la base et ne peut pas être considérée
comme régulière.
Le caractère grave et répété :
La décision de rejet de la comptabilité doit rester tributaire de l’importance et de l’impact des
erreurs et inexactitudes sur la sincérité de la comptabilité et de l’enjeu sur les intérêts du Trésor,
En d’autres termes, le rejet doit être prononcé par rapport à l’incidence de ses motifs et leur
degré d’influence sur l’actif net de l’entreprise et partant sur le résultat fiscal tel que déterminé à
l'article 140 du CID. Il faut veiller dans ce cadre que les erreurs et inexactitudes soient
suffisamment importantes pour être significatives.
Il y’a lieu de souligner à cet égard, que les formalités de la cote et du paraphe des livres
obligatoires postérieurement à la date du début d’activité, ne sont pas de nature à motiver un rejet
de comptabilité, si toutefois les livres auxiliaires (dans un système de centralisation des écritures
comptables) sont normalement tenus et dans la mesure où la cote et le paraphe interviennent dans
les délais qui tiennent compte des conditions raisonnables et des contraintes objectives dans
l'accomplissement tardif de cette procédure légale.
4) - Exemples de cas de rejet de comptabilité :
Au delà de toute autre considération, les vérificateurs de comptabilité doivent axer leurs
efforts sur le choix de la méthode de reconstitution des bases imposables la plus appropriée aux cas
examinés, sans que le rejet de comptabilité ne soit perçu comme une fin en soi. Il n’y a lieu de
recourir au rejet de comptabilité que dans les cas présentant un degré de graviter
suffisamment significatif motivant la décision d’écarter la comptabilité.
Aussi, est-il important de préciser qu’il ne peut être dressé une liste limitative des cas de rejet
en raison de leur diversité et leur importance en rapport avec les caractéristiques propres à chaque
affaire vérifiée.
De même, l’attention du vérificateur est attirée sur la nécessité de saisir la nature et les
conséquences des éléments repris dans le tableau ci-après pour pouvoir prononcer un rejet dûment
motivé.
Il convient, en outre, de veiller à ce que le contribuable soit mis en demeure de fournir
les explications nécessaires avant de prendre la décision qui s’impose (cf.tab.3).
A ce titre, il est signalé que certains cas examinés ci-dessous donnent lieu à un rejet
systématique (Ex : absence de livres comptables, livres côtés et paraphés mais non renseignés,
livres non côtés et paraphés, absence totale de factures d’achats ou de ventes, etc...), alors que
d’autres, quand ils ne sont pas répétitifs, nécessitent une adjonction avec d’autres
irrégularités pour qu'ils soient importants et significatifs ( Ex : non comptabilisation de
certaines factures d'achat, qu’il faut combiner avec d’autres motifs). Enfin, d’autres cas présentent
une gravité de par leur caractère répétitif (Ex : absence de plusieurs pièces justificatives, solde
créditeur de la caisse et répétitif observé durant la période vérifiée, etc...).
Tab.3 Liste non exhaustive des motifs justifiant un rejet de comptabilité
Remarque importante :
L’administration est tenue d’apporter dans tous les cas la preuve de ces erreurs, omissions et
inexactitudes. Elle doit, en outre, s’assurer du caractère répétitif de celle-ci.
Aux termes des dispositions fiscales en vigueur antérieurement au 1er janvier 1999, le rejet
de comptabilité n'impliquait pas pour l’administration l’obligation d’instaurer un débat
contradictoire avec le contribuable vérifié et elle n’était pas de ce fait tenue de notifier les résultats
des redressements et même si le cas se présentait, de répondre aux observations formulées par le
contribuable.
Dans cette conception, le rejet de comptabilité était synonyme de procédure de taxation
d’office ayant généré un contentieux abondant et inutile.
Pour ce faire, le législateur a introduit de nouvelles dispositions (Articles 190 et 191 modifiés
et complétés du code des impôts directs et taxes assimilées) à l’effet de préserver d’une part, les
garanties et droits du contribuable vérifié et d’autre part, de sauvegarder les intérêts du Trésor.
* * *
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente circulaire, veiller à son
application et me faire part des difficultés rencontrées éventuellement.
Note
A
Monsieur
Le Directeur des Recherches et Vérifications
Messieurs
Les Directeurs Régionaux des Impôts
Pour répondre à l’une des préoccupations évoquées par les intervenants lors du regroupement
visé en référence ; j'ai l'honneur de vous faire parvenir ci-joint une brochure d’utilisation pratique
reprenant les paramètres fixés par l'administration centrale quant aux coefficients de valeur ajoutée,
taux de marge brut et taux de bénéfice net à retenir dans les cas de taxations d’office à l’issue de
vérifications de comptabilité ou de fixation des forfaits.
La présente communication vise à servir de base :
- pour l'actualisation de ces paramètres en raison de l'ancienneté de leur détermination;
- pour l'enrichissement de cette nomenclature par l'adjonction des autres activités, objet de
vérifications de comptabilités par les Services de Recherches et Vérifications et les Sous-Directions
du Contrôle Fiscal des D.I.W, dont les conclusions définitives sont en principe traitées an niveau de
la D.R.V. et des Directions Régionales des impôts.
Il est signalé que cette orientation prioritaire avait été prescrite en page 6 du rapport sur le
Contrôle de Gestion Globale de la D.G.I élaboré par l'I.G.S.F au titre de l'année 2002. (cf. extrait).
NOMENCLATURE
DES COEFFICIENTS DE VALEUR AJOUTEE
ET DES TAUX DE MARGE BRUTE ET DE BENEFICE NET
Février 2006
DESIGNATION DES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
ACTIVITES V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Accumulateurs
- Fabrication 58% 12%
Adjudicataire 40%
Agent d’affaires 45 à 50 %
Agent immobilier 45 à 50 %
Agglomérés
- Fabrication de parpaings 3,50 20 %
Alimentation générale
- Ventes en gros 10/15 % 6 à 10 % B.B variable selon
- Ventes au détail 15 à 20 % produits
- Épicerie fine 20 à 25 %
Aliments de bétail
- Fabrication 15%
- Commerce 20 à 25 %
Appareils mécanographiques,
électroniques et Matériel
informatique
- Production 23%
- Ventes au détail 15 à 20%
Architecte 50%
Article de bureau
- Production 13 %
- Commerce de détail 15 à 18 %
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Articles métalliques
- Fabrication 20%
Articles orientaux
- Ventes au détail 15 à 20 %
Articles de robinetterie
- production 13 %
- ventes au détail 15 à 20 %
Articles scolaires
- Fabrication (registres, classeur, etc.) 15 %
Articles de sport 15 à 20 %
Auto-écoles 25 à 30 %
Avocat 60%
Bains et douches 25 à 30 %
C.A : voir Débits de
Bars – Restaurants 25 à 30% boissons et restaurants
Bijouterie
- Fabrication 20 à 25 %
- Vente au détail 20 à 25 %
Biscuiterie
-Fabrication 15%
-Vente au détail 15 à 20%
Bois et placages
- Production 10%
-Vente au détail 20%
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Boucherie
- Ventes en gros 5à8%
-Ventes au détail 10 à 12 %
Bougies
- Production 20 à 25 %
Boulangerie
-Fabrication 1,40 12 à 15 %
-Vente au détail 10 %
Bourrellerie
- Réparation 15 %
Briqueterie
- Fabrication 10 à 15%
brocanteur 20 à 25 %
Broderie
- Mécanique et fabrication de
dentelles 18 à 20 %
- Ventes au détail 20 à 25 %
Café 25 à 30 %
Carburants 2,5 %
Carrières
- Exploitation 15 %
C.A : achats
Casino - dancing Cas par consommés x prix
cas pratiqués + droits
d’entrée
Cassettes
- Ventes au détail 25 à 30%
DESIGNATION DES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
ACTIVITES V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Céramique
-Production 13%
-Ventes au détail 20 à 25%
Chaussettes
- fabrication 15%
Chocolaterie
- Fabrication 15%
Ciment
- Production 14 %
- Ventes en gros 23%
- Ventes au détail 25%
comptable 30%
Confection
- Fabrication (vêtements masculins) 1,7 à 2,2 70/80 % 15 à 20 %
- Ventes en gros 13 % 8 à 10 %
- Ventes au détail 10 à 12 %
Confiserie
- Fabrication 1,2 à 1,3 60/70 % 15 à 20 %
- Achats reventes 10 à 12 %
Confiserie orientale 25 à 30 %
Conserverie alimentaire
- Fabrication 12 à 15 %
- Ventes au détail 20 %
Construction métallique
- Fabrication 3 à 3,5 15 %
- Entreprise 2,9 15 %
Cordonnerie
- Réparation 20 à 25 %
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Cosmétiques
- Fabrication 2.8 15%
- Ventes en gros 15/20% 12 à 15 %
-Ventes au détail 13 à 15 %
Coton hydrophiles
- Production 13%
Couvertures
- Fabrication 15 %
- Ventes au détail 15 à 20 %
Crèmerie
- production 2.8 à 3.2 20 à 22 %
- ventes au détail 25 à 30 %
Cuivres
- production 25 %
Cycles et motocycles
-Production 10 %
- Commerce de détail 10 à 12%
Dattes
-Ventes au détail 15 %
C.A : achats consommés
Débit de boissons x par coefficient moyen
- Alcoolisées 30 à 40 % (P.V/P.A)
-Non alcoolisées 2,5 16 à 18%
Décoration
- Entreprise 2.6 15 à 20%
C.A : salaires versés
Dégraissage 20 à 25% x 2.5 à 3
C.A : 80% capacité pour
Dortoirs 20% 365
Droguerie
- Ventes au détail 1.3 à 1.5 15 à 20%
Eaux minérales
- Production 09 %
- Ventes au détail 20 %
Sauf pour l’ébénisterie
Ebénisterie d’art où le taux de
-Fabrication 3 20% bénéfice est supérieur
-Ventes au détail 1.3 à 1.5 12 à 20%
Electricité
- Auto 35 à 40%
-Bâtiment 2.6 20 à 25%
- Commerce de matériel électrique 20%
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Emballages
- fabrication (carton, papier, plastique) 3 15%
- Commerce de détail 12 à 15%
- Métallique
- Production 09 %
-Ventes au détail 15 à 18 %
Etanchéité
- Fabrication (produits d’) 20%
- Travaux (entreprise) 2.5 à 2.7 20%
Expert en bâtiment 40 %
Expert comptable 40 %
Extincteurs
- Ventes au détail 12 à 15 %
Ferronnerie 20 %
Frigoriste 10 à 12 %
Fruits et légumes
- collecteurs livreurs 1.4 15 à 20%
- Marchands 1.3 10%
Gaufrettes
- Production 12 à 15 %
Gaz (dépositaire) 06 à 08 %
Graines et semences
-Vente au détail 12 à 15%
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Graveur 20 à 30 %
Gynécologie 60 %
Hydraulique
- Travaux 3 15 %
- Ventes de matériel 15 à 20 %
- Réparation de matériel 30 à 40 %
Imprimerie 2,4 15 %
Insecticides et produits
phytosanitaires
-Production 3 20 %
-Ventes au détail 10 à 12 %
Instrument de précision
-Ventes au détail 20 à 25 %
Jeux et jouets
- Ventes en gros 10 %
- Ventes au détail 15 à 20 %
Journaux
- Ventes 08 à 10 %
Laboratoire d'analyses 60 %
Limonadier 15 à 20 %
Literie
- Ventes au détail 15 à 17 %
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Locations
- Chambres froides 25 à 30%
- Engins 35 à 40%
- Fonds de commerce 50%
- Matériel pour fêtes et spectacles 45 à 50 %
-Voitures touristiques 20 à 25 %
Lubrifiants
- Production 13%
- Commerce de détail 12 à 15%
Maçonnerie (artisan) 20 %
Maquignons 15 à 20 %
Marbrerie
- Production 25 à 30 %
Matelas
-Fabrication (en mousse) 1.70 60% 12 %
Matériaux de construction
- Production 09 %
- Ventes au détail 1.3 à 1.5 20 à 25%
Matériel médical
- Production 09 %
- Ventes au détail 12 à 15 %
Matériel de protection
- Ventes 15 à 20 %
- Réparation (extincteurs) 15 à 20 %
Mécanique auto 30 à 35 %
Médecine générale 50 %
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Médicaments
- Production 13%
- Ventes au détail 20 à 25 %
Menuiserie
- Aluminium 2.7 à 3 20%
- Bâtiment 2.6 20 %
- Bois 2.5 15 %
- Métallique 20 à 25%
Meubles
- Meubles neufs 20 %
- Meubles d’occasion 20 à 25%
Miroiterie 20 à 25 %
Moteurs et transformateurs
électriques
- Production 09 %
-Ventes au détail 12 à 15 %
- Bobinage 30 à 40 %
Ophtalmologie 60%
Opticien 25 à 30%
Papeterie
- Ventes en gros 12% 08 à 10 %
- Ventes au détail 13 à 15%
Pâtés et cascher
- Fabrication 50 % 10 à 12%
Pâtisserie
- Fabrication 1,40 20 à 25%
- Ventes au détail 20 à 25%
Plâtrerie du bâtiment
- Production 20à 25 %
*M.B maximale
Tolérer 20 %
notamment lorsque les
Pharmacie 30 %* 25 % ventes de
médicaments pour
maladies chroniques
sont au moins égales à
5 %.
Photographe 30 à 35%
Photos
- Ventes en gros (accessoires) 18 % 15 %
- Ventes au détail (articles) 20 à 25 %
Piles et accumulateurs
- Fabrication 58 % 12 %
- Ventes au détail 15 à 18 %
Pneumatiques
- Production 13 %
- Commerce de détail 12 à 15 %
Poissonnerie 12 %
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Produits insecticides
- Fabrication 3 20%
Produits phytosanitaires
- Fabrication (Javel, désinfectants) 15%
- Fabrication (produits d’entretien) 40/45% 11 à 12%
- Achat revente (détergents et 1.3 à 1.5 12 à 20%
produits)
Produits sidérurgiques et
métallurgiques
- Production 10%
- Ventes au détail 08 à 10%
Quincaillerie
- Fabrication 2.25 15%
- Ventes en gros 15% 08 à 10%
- Ventes en détail 1.3 à 1.5 15 à 20%
Radiateurs
- Vente 15 à 20%
- Réparation 40 à 45%
Radiologie 60%
Réparateur
- Appareil électro ménagers 30%
- Machines de bureau 25 à 30%
- Machines à coudre 25 à 30%
- Radio et TV 35 à 40%
C.A. : nb de couverts
Restaurant 2.8 à 3.2 25 à 30% x prix moyen x 300
jours
Revêtements (entreprise)
- Décoration 2.6 15 à 20%
- De sols 20 à 25%
Salon de coiffure
- Hommes 30 à 35%
- Femmes 40 à 45%
DESIGNATION DES ACTIVITES COEF. TAUX TAUX OBSERVATIONS
V.A M.B B.N D’ENSEMBLE
Sanitaires (articles)
- Production 13 %
- ventes au détail 20 à 25%
Sérigraphie 25 à 30%
Serpillières
- Fabrication 15 %
Serrurerie
- Fabrication 20 %
Shampoing
- Fabrication 2.8 15%
Snack – Bar
- Consommation sur place 30 à 40%
Station-service Marges
- Ventes de produits licites
- Services 20 à 30%
Tabacs
- Ventes au détail 02 à 03%
Tailleur 25 à 30%
Tapisserie
- Fabrication 15%
Taxi 25 à 30%
C.A. (ventes) : achats
Téléviseurs composants x
- Montage 15 à 20% coefficient
- Réparation 30 à 40% C.A.(réparation) :
salaires x coefficient
Tissus
- Fabrication (tissus) 1.8 15%
- Ventes en gros 13/15% 08 à 10%
- Ventes au détail 1.2 à 1.3 15 à 20%
Transitaire
- Import-export 20 à 25%
Tricotages 15%
Tuilerie
- Fabrication 10 à 15%
Urologie 60%
Voies ferrées
- Entreprise de pose 12%
Vulcanisation 30 à 35%
Yaourt
- Fabrication 15 à 20%
NOTA BENE
Production totale
Consommations
V.A. x 100
Production totale
La marge brute est constituée par la différence entre le montant des ventes et le montant
des achats augmenté des frais d’achats ( frais de transport, droits de douane, etc…)
La marge nette est égale à la marge brute moins toutes les charges d’exploitation et de
distribution.
REMARQUE
Les taux de marge brute et nette doivent être calculés hors produits exceptionnels.
اـــــ رـــ اـــــ
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction de la Législation Fiscale
ا! ا
N° 960/ MF/DGI/DLF م ت ج/م ع ض/ وم960 "#ر
La présente note à pour objet d’apporter des clarifications au sens qu’il convient de
donner aux prescriptions de la note n°916/MF/DGI/DOF/SDOF/B2 du 02 Avril 2000 relative au
traitement des insuffisances de déclaration dues à des omissions, des erreurs ou dissimulations
constatées lors du contrôle des déclarations produites par les bénéficiaires des avantages fiscaux
accordés dans le cadre des régimes APSI et ANSEJ, et d’en préciser le champ d’application.
de tenir une comptabilité régulière et probante, avec tous les documents prévus par la
réglementation en vigueur permettant de justifier l'exactitude des résultats et des chiffres
d’affaires réalisés;
d’établir des factures faisant apparaître, d’une manière distincte, le montant de la TVA en
sus du prix;
Ils tâcheront, également, de relever tous les cas de non respect flagrant des énonciations
expresses de la législation fiscale telles que celles relatives au plafonnement de certaines charges
déductibles qui ont une incidence sur le bénéfice distribuable, à l'utilisation frauduleuse des biens-
acquis en franchise de TVA et au détournement des avantages fiscaux.
la comptabilité présentée fait l’objet de rejet conformément aux dispositions de l’article 191
du CID commentées par la circulaire n° 134 / MF/DG1 du 15 février 2000.
En conséquence, les rappels de droits opérés jusqu’ici et non fondés sur les motifs sus
évoqués devront donner lieu à un dégrèvement.
Signé : A. RAOUYA
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Recherches et Vérifications ت, و اا-. ا
N° 122/ MF/DGI/DRV/2009. 2009/م ب م/م ع ض/وم/ 122 "#ر
Circulaire N ° 01
Cette nouvelle procédure, moins contraignante pour les contribuables en raison de son
caractère ponctuel permet, une augmentation sensible du nombre de contrôle et une meilleure
couverture du tissu fiscal.
Ainsi, le contrôle effectué est alors plus rapide et l’intervention se révèle bien adaptée à
l'analyse des demandes particulières notamment celles relatives au remboursement de précomptes
TVA.
I) - DEFINITION :
La vérification ponctuelle qui présente une procédure de recherche ciblée, se distingue des
autres modes de contrôle (vérification de comptabilité et contrôle sur pièces) par le lieu d’exécution
des travaux, les rubriques d’impôts concernées, la période à vérifier ainsi que les documents à
examiner (voir tableau ci-après) :
Par contre, au titre de la vérification ponctuelle, il ne peut être réclamé au contribuable que les
documents qui intéressent la ou les rubriques d’impôts ainsi que la période ciblée par ce contrôle.
A travers cette procédure de contrôle, il est recherché la mise en avant d’un nouveau outil de
contrôle qui permet des investigations ciblées ou des programmations prioritaires qui peuvent
porter par exemple sur :
le contrôle d’une ou plusieurs rubriques d’impôts au titre d’une période bien définie,
inférieure ou égale a quatre (O4) ans;
le contrôle des déficits répétés, des avantages fiscaux accordés et des bénéfices
réinvestis;
La vérification ponctuelle peut être suivie d’une vérification de comptabilité soit pour les
mêmes motifs suscités soit lors de la découverte d’anomalies graves nécessitant des recherches et
des investigations plus approfondies.
Par ailleurs, la vérification ponctuelle ne doit en aucune manière donner lieu à un examen
approfondi et critique - en le fonds et en la forme - de toute la comptabilité. Les documents
comptables et pièces justificatives exigés (factures, contrats, bons de commande ou de livraisons,...)
doivent se rapporter uniquement à la rubrique d’impôt et à la période concerné par ce contrôle.
Les irrégularités suscitées doivent être consignées dans le rapport de vérification. En outre, l'agent
vérificateur et son chef hiérarchique doivent se prononcer clairement quant à l'opportunité de
soumettre ou pas le dossier régularisé en vérification de comptabilité.
Conformément aux règles de procédure admises en matière de contrôle sur place, le contribuable
faisant l’objet d’un contrôle ponctuel doit être préalablement informé et cela, sous peine de nullité
de la procédure, par un avis de vérification ponctuelle devant être remis ou adressé au contribuable
ou au dirigeant légal de l'entreprise en recommandé sous pli fermé avec accusé de réception en
précisant :
La nature des impôts, taxes ainsi que les opérations concernées par ce contrôle;
La période non prescrite concernée par cette vérification ciblée qui pourrait être inférieure à
un (01) exercice fiscal;
Par ailleurs, le contribuable concerné par ce mode de contrôle, bénéficie des garanties offertes
par la législation fiscale en matière de vérification, telles que :
L’octroi des délais de réponse par la législation dans le cadre de l'établissement de demandes
de renseignements, de justifications, d’éclaircissements et de notifications ;
La préservation du débat contradictoire oral et écrit tout au long des travaux de la vérification
ponctuelle
L’impossibilité de renouveler la même vérification pour les mêmes opérations sauf dans le
cas où le contribuable a usé de manœuvres frauduleuses.
Le contribuable dispose d’un délai de préparation de dix jours (10) jours à compter de la date
de réception de l'avis de vérification ponctuelle et se doit de fournir au vérificateur, tout document,
justification et éclaircissement nécessaire au bon déroulement des travaux.
Les travaux de vérification doivent se dérouler sur place, sauf demande contraire du
contribuable formulée par écrit et acceptée par le service ou cas de force majeure. En cas
d’acceptation une décharge reprenant d’une manière exhaustive les documents et pièces emportés
est établie à cet effet.
A l’issue de la vérification dont les taches doivent être exécutées dans le respect du débat
contradictoire oral et écrit et des délais de reprise conférés à l’administration fiscale, le contribuable
est informé des résultats du contrôle ponctuel, par une notification initiale qui doit être envoyée ou
remise contre accusé de réception et ce, même en l’absence de redressements.
Le contribuable dispose alors, d’un droit de réponse dans un délai de quarante (40) jours pour
faire parvenir son acceptation ou son refus des résultats dégagés appuyés des éléments et pièces
justificatives qui motivent pour chaque point divergeant sa position.
A rappeler que le défaut de réponse de la part du contribuable, dans les délais impartis
équivaut à une acceptation tacite des bases notifiées.
Dans le cas où les travaux de vérifications sont effectués dans les locaux de l'administration,
l’attention de l’agent doit être attirée à l'effet de restituer au contribuable ses documents comptables
au plus tard le jour de la remise de la notification initiale et ce, afin de lui permettre de motiver sa
réponse.
La notification définitive de redressements doit dans tous les cas intervenir et cela, même en
l’absence de redressements, après expiration du délai de réponse fixé par la législation fiscale en
vigueur.
Enfin, la durée des travaux de la vérification ponctuelle, au même titre que la vérification de
comptabilité est celle fixée par les dispositions du paragraphe 05 de l’article 20 du CPF.
Toutefois, s’agissant d’un dispositif de contrôle moins exhaustif et plus rapide que la vérification de
comptabilité, l’examen sur place des documents et pièces comptables doit être exécuté dans des
délais raisonnables.
Vous voudriez bien veiller à une large diffusion de la présente et me tenir informé de toutes
difficultés, éventuellement rencontrées par vos services.
Référence N° :
A.M…………………………………………………
….…………………………………………………
…………………….………………………………
LETTRE AVEC
A.R
Le…............. 20…………………
Nous avons l'honneur de vous faire connaître que sauf demande contraire de votre
part et acceptée par le service, nous nous présenterons à votre…………………………...……
.......................................le ................................. à .................... heures, pour procéder à des
opérations de contrôle portant sur………………………………………………et concernant
les années………………………………………………en vertu des dispositions de l'article
20 bis du code des procédures fiscales.
Nous vous saurions gré de bien vouloir tenir à notre disposition vos documents
comptables et pièces justificatives dont la présentation est obligatoire conformément aux
dispositions de l'article 20 du code des procédures fiscales.
Au cours de ce contrôle, vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de
votre choix et de demander des précisions sur la conduite de cette vérification ponctuelle.
Si le contrôle fiscal envisagé ne peut être effectué en raison de votre opposition ou
celle de tiers, il sera procédé en vertu des dispositions de l'article 44-1 du code des
procédures fiscales à l'évaluation d'office de vos bases d'impositions sans préjudice de
l'application des sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur.
Une vérification de comptabilité ne peut être entreprise sans que le contribuable en ait
été préalablement informé par l'envoi ou la remise avec accusé de réception d'un avis de
vérification accompagné de la charte des droits et obligations du contribuable vérifié et qu'il
ait disposé d'un délai minimum de préparation de dix (10) jours à compter de la date de
réception de cet avis.
L'avis de vérification doit préciser les noms, prénoms, grades des vérificateurs, la date
et l'heure de la première intervention, la période à vérifier, les droits, impôts, taxes et
redevances concernés, les documents à consulter et mentionner expressément, à peine de
nullité de la procédure, que le contribuable a la faculté de se faire assister par un conseil de
son choix au cours du contrôle.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser un an.
Remarque
Référence N° :
A.M
………………………………………………
……….………………………………………
………………………………………………
LETTRE
AVEC A.R
Le…............20…….
Nous avons l’honneur de vous informer que le contrôle ponctuel dont vous avez fait
l’objet et qui concerne l’ensemble des aspects repris dans l’avis de contrôle relatifs aux impôts
et taxes ci-après : ………………………………………………………………………… ; s’est
achevé sans entraîner de redressements.
Aussi, nous avons l’honneur à cette occasion de vous adresser nos remerciements
pour l’entière compréhension et collaboration dont vous avez fait preuve au cours des
différentes étapes de ce contrôle.
Avis de contrôle
contr le ponctuel
Référence N° :
A.M
………………………………………………
……….………………………………………
………………………………………………
LETTRE
AVEC A.R
Le…............. 20……..
Nous avons l'honneur de vous faire connaître que sauf demande contraire de votre
part et acceptée par le service, nous nous présenterons à votre ........................................... ….
le … .............................à………… heures, pour procéder à des opérations de contrôle
portant sur …………………….………………………………………..……..et concernant
les années .......................…………………………………………….en vertu des dispositions
de l'article 20 bis du code des procédures fiscales.
Nous vous saurions gré de bien vouloir tenir à notre disposition vos documents
comptables et pièces justificatives dont la présentation est obligatoire conformément aux
dispositions de l'article 20 du code des procédures fiscales.
Au cours de ce contrôle, vous avez la faculté de vous faire assister par un conseil de
votre choix et de demander les précisions sur la conduite de cette vérification ponctuelle.
Si le contrôle fiscal envisagé ne peut être effectué en raison de votre opposition ou
celle de tiers, il sera procédé en vertu des dispositions de l'article 44-1 du code des
procédures fiscales à l'évaluation d'office de vos bases d'impositions sans préjudice de
l'application des sanctions prévues par la législation fiscale en vigueur.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser un an.
Remarque
Référence N° :
A.M
……………………………………………
………….…………………………………
……………………………………………
………………
LETTRE
AVEC A.R
Le…............20…………….
Nous avons l’honneur de vous informer que le contrôle ponctuel dont vous avez fait
l’objet et concernant l’ensemble des aspects et impôts, taxes et exercices ci-dessous, s’est
achevé sans entraîner de redressements.
Aussi, nous avons l’honneur à cette occasion de vous adresser nos remerciements pour
l’entière compréhension et collaboration dont vous avez fait preuve au cours des différentes
étapes de ce contrôle.
Note
A
Aussi, j’ai l’honneur de vous rappeler que le droit de contrôle conféré par la loi à
l’administration fiscale doit être entendu dans son sens le plus large.
Les vérificateurs peuvent recourir à tous les moyens -droits et de fait- pour
éventuellement remettre en cause les chiffres d’affaires, les bénéfices et revenus déclarés et
les taux appliqués pour leur détermination (Étude des bilans et déclarations…).
Ils peuvent recourir également aux autres procédés de contrôle tels que le droit
de communication (recoupements auprès des fournisseurs, relevés bancaires, demande de
justifications etc…).
Toutefois, la reconstitution des bases d’imposition doit se faire dans le cadre de la
procédure contradictoire. Il appartient au contribuable vérifié d’apporter éventuellement
des justifications pour remettre en cause les redressements envisagés.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 268/MF/DGI/DRV
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le critère déterminant le choix des affaires à retenir pour chaque programme est
constitué principalement, au titre de cet exercice, par le chiffre d’affaires moyen des
derniers exercices non prescrits et ce quel que soit le nombre d’années d’activité, soit :
Il s’agit des contribuables dont le chiffre d’affaires est inférieur aux seuils fixés ci-
dessus.
Il est utile de rappeler que les instructions antérieures relatives aux règles devant
présider au choix des programmes à arrêter ainsi que les délais d’envoi des rapports de
vérification, conservent toute leur valeur et notamment :
5/- L’orientation effective, dès l’année 1999 des vérifications vers les VASFE qu’il y a lieu
de développer.
Les listes ainsi établies seront transmises au cours de la première semaine du mois de
novembre à la DRI pour observations éventuelles (programme local) et pour consolidation
(programme central).
Le DRI doit, durant la semaine qui suit, réunir les Directeurs des Impôts de sa
circonscription en vue d’examiner les proposions effectuées, de s’assurer du respect des
critères de sélection et d’une manière générale, de l'exécution des instructions de
l'administration centrale en matière de lutte contre la fraude fiscale.
A ce sujet, il est utile de rappeler encore une fois la nécessité de respecter les droits
du redevable à vérifier durant toutes les phases de la vérification et de conforter la position
de l’Administration en cas de contentieux ultérieur, en ne recourant au rejet de
comptabilité et la taxation d'office que dans les cas prévus par la loi (article 191 du CID) et
éviter d'en faire des procédés systématiques de redressement.
Quant aux divers programmes spéciaux pouvant intervenir en cours d'exercice, leur
proposition peut émaner tant de l'Administration Centrale que la DRI ou de la DIW elle-
même (dénonciation). Ils sont pris en charge selon les procédés et errements habituels.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Contrôles Fiscaux
N° 983/MF/DGI/DRV/SDCF/B2/2000
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
En matière de T.VA :
Sous réserve que le montant des droits éludés soit supérieur à deux cent mille dinars
(200.000 DA), la majoration de 40% introduite par la loi de finances pour l'an 2000
s’applique à partir de l'exercice 1999 dont la déclaration de résultats s’effectue au cours de
l’exercice 2000.
Par ailleurs, il y a lieu d’appliquer pour les exercices 1996,1997 et 1998, les taux de
majoration prévus par la législation fiscale alors en vigueur.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures
N° 729/MF/DGI/DRV/SDNP/B1.
Note
A
Il est toutefois précisé que ce planning constitue un cadre général devant servir au
suivi de l’exécution des dossiers inscrits en vérification, cadre n’étant pas transposable
obligatoirement à toutes les situations particulières (dossiers importants, nouveaux
vérificateurs etc…).
Enfin, il convient d'instruire les S/DCF pour une meilleure gestion du programme de
vérification, de répartir judicieusement les dossiers, à l'effet de prendre en charge au début
de l’année ceux nécessitant un volume d'investigation et de travaux importants les dossiers
peu complexes doivent être entamés à partir 3ème trimestre.
TABLEAU DE BORD
La loi fiscale prévoit plusieurs mesures de lutte contre la fraude fiscale, il s’agit
notamment de :
1/- L’application de sanctions fiscales sous forme d’amendes à l’encontre des responsables
des administrations publiques qui refusent de communiquer à l’administration fiscale des
informations ou documents qu’ils détiennent (article 86 LF 2002).
2/- L’exigence d’un extrait de rôle apuré pour la modification ou la radiation du registre de
commerce (article 68-LF 1997).
5/- L’exclusion des personnes condamnées pour fraude fiscale de toute soumission aux
marchés publics (article 62 LF 1997).
7/- La création au sein de l’administration fiscale d’une structure chargée des recherches et
des vérifications qui a pour mission la vérification des dossiers des contribuables
présentant une certaine particularité tant en ce qui concerne un niveau d’activité que leur
déploiement sur la circonscription territoriale de plusieurs wilaya (créée par décret n° 98-
228 du 13 Juillet 1998 et installée au courant du mois de septembre de la même année.
ANNEXE 4
La place de Lundi
l’inspection des 10 Mars 1997 Alger Toutes les DIW Sous-directeur des
impôts dans la 9h30 Opérations fiscales les
mise en œuvre du Chefs d’Inspection
dispositif
Alger DIW - Alger
Blida DIW - Blida- Tipaza – Djelfa-
Médéa
DIW Oran
Oran
DIW Tlemcen- A.Temouchent-
Tlemcen Sidi Bel Abbes
DIW de la Régionale
Ouargla
DIW Annaba- Skikda- El Tarf-
Annaba Guelma.
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services de Recherches et Vérifications
En communication à :
A cet égard, il est parfois signalé que les vérificateurs éprouvent des difficultés à
remettre l’avis de vérification au contribuable concerné qui évite sciemment sa réception.
Il est également fait état de fermetures abusives des locaux commerciaux dès
réception de cet avis pour échapper au contrôle.
Aussi, j’ai l’honneur de vous faire connaître que les demandes d’annulation d’une
vérification pour les motifs évoqués ci-dessus ne sauraient être acceptées à l’avenir.
Lorsque l’avis de vérification a été transmis par voie postale avec accusé de réception
à l’adresse indiquée sur le dossier "activité" ou "IRG" suivant le cas du contribuable et
retourné au service avec mention " Non réclamé" ou " Inconnu", il convient d’inviter une
seconde fois l’intéressé par l’envoi ou de préférence la remise sur place d’une convocation.
Tous ces manquements doivent être par ailleurs, retracés dans les notifications ainsi
que sur le rapport de vérification ; informations pouvant servir utilement sur le plan
contentieux pour l’appréciation de la moralité fiscale du contribuable.
Signé : M. SAIDANI
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REPULIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 543/ MF/DGI/DRV/SDNP/B1/RA
Alger, le 17 mars 2002
Note
A
non respect des règles relatives aux modalités d’établissement des notifications tant
dans la forme que dans le fond;
motivation insuffisante de certains chefs de redressements aboutissant à des
dégrèvements importants;
erreurs de procédures dont la "méconnaissance" ou la "transgression" ne peut être
admise;
recours abusif au rejet de comptabilité et taxation d’office en dehors du cadre tracé
par la circulaire N° 134/MF/DGI/2000 du 15 février 2000;
développement de comportements portant atteinte à la crédibilité de
l’Administration;
examen sommaire des réponses et justifications produites par les contribuables,
présentées à l’issue de l’envoi de la proposition de redressements.
Pour mettre fin aux insuffisances citées ci-dessus et améliorer la qualité des contrôles
effectués, j’ai l’honneur de vous demander d’assurer une plus grande surveillance des
travaux de vérification et ce, dans toutes leurs phases.
A cet effet, pour chaque dossier pour lequel il y a eu envoi de la notification primitive
et une réponse du contribuable, vous êtes tenus d’organiser une séance de travail avec
l’intéressé ou ses représentants habilités et ce, en présence du Sous-Directeur du Contrôle
Fiscal, du Chef de Brigade et des Vérificateurs en charge du dossier, sauf refus de
l’intéressé ou acceptation expresse des redressements opérés.
Cette séance de travail doit constituer une opportunité pour le Directeur des Impôts
de Wilaya afin d’apprécier la qualité du contrôle effectué, répondre aux doléances du
contribuable et se prononcer sur les points litigieux par application de la législation et de la
réglementation en vigueur avant la notification définitive et l’émission des rôles.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
S/Direction des Normes et Procédures
N° 1800/MF/DGI/DRV/SDNP/B2/HZ
Alger, le 15 septembre 2002
Note
A
En Communication à :
Cette situation s’est accentuée par la confusion qui persiste quant à la compréhension
des rôles et attributions incombant aux Chefs de Brigades, ce qui a engendré une
observation partielle des prérogatives qui leur sont confiées.
A cet effet, j’ai l’honneur de vous rappeler les missions dévolues aux Chefs de
Brigades dans le suivi du déroulement de l’ensemble des opérations liées aux vérifications
et du contentieux qui peut en découler.
Dès lors, il convient de rappeler aux chefs de brigades les attributions dont ils ont la
charge qu’ils doivent exécuter sous la responsabilité du Chef du SRV ou du S/D du
contrôle fiscal (selon le cas) :
Au titre de cette phase, les Chefs de Brigades doivent encadrer et diriger les
vérificateurs placés sous leur autorité tout au long du déroulement des travaux.
orienter et corriger les travaux réalisés en veillant au respect des normes, procédures
et méthodes utilisées en consignant les observations relevées sur les registres des
brigades.
Une fois la vérification proprement dite achevée, les vérificateurs, sous le contrôle des
Chefs de Brigades, exécutent les dernières tâches matérielles en vue de clôturer la
vérification.
s’assure de l’établissement correct des rôles (Vérifier les taux utilisés, s’assurer des
résultats des calculs effectués etc…);
s’assure que le dossier d’archivage contient tous les documents et pièces utilisés ou
établis au cours du contrôle (notamment les copies des notifications, des
avertissements, du rapport etc...);
Pour permettre un suivi permanent des tâches accomplies, il est institué au titre des
affaires entamées à partir du 2ème semestre 2002, l’établissement d’un rapport périodique,
bimensuel en ce qui concerne les SRV et trimestriel pour les DIW.
Ce rapport, établi par affaire par le Chef de Brigade retrace les différents travaux
effectués, servira de support pour le suivi périodique des tâches réalisées et pour
l’évaluation de l’état d’avancement des travaux tant par le Chef du SRV et le DIW que par
l’Administration Centrale.
Les instructions nécessaires doivent être données en vue de corriger les lacunes
relevées. ·
Il convient d’insister sur le fait que ce rapport ne doit contenir que les résultats du
travail réalisé au cours du bimestre ou trimestre selon le cas, les éléments communiqués,
antérieurement ne doivent plus y figurer.
Vous voudrez bien veiller à l’implication effective des Chefs de Brigade dans
l’accomplissement des tâches qui leur sont spécifiées ci-dessus ainsi qu’au respect des
délais de transmission des rapports établis.
Signé : M. SAIDANI
SRV…………
DIW………..
Du ………………………… au ……………………….
1. Documents comptables :
Inexistants
Disponibles en totalité
Disponibles partiellement
Côtés et paraphés à la date du :
Mises en demeure lancées :……………………………..…………
Autre (à préciser)…………………………………..………………
2. Contrôles antérieurs :
- Type de contrôle effectué (sur pièces, vérification de comptabilité, Brigade mixte)
à préciser…………………………………………….
3. Conclusion de la vérification :
- Redressements opérés : OUI QUITUS
- Comptes du bilan
OUI
NON
- Compte matière
- Réintégration de charges
- Autres
VIII) - OBSERVATIONS ET CONSIGNATIONS DU CHEF DE
-
-
- -
- Suites données par les vérificateurs aux observations
- Date :
- Date
- Points contestés :
X) - NOTIFICATION DEFINITIVE :
- Date
- -
- -
A………, le …………..
Le Chef de Brigade
Nom Signature
Prénom
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Note
A
En Communication à :
En effet, il a été relevé des anomalies et insuffisances donnant lieu à des contentieux
dus essentiellement à la méconnaissance de la réglementation en vigueur, notamment celle
relative aux prix et marges devant être retenus.
Ainsi, les marges retenues par les vérificateurs sont souvent considérées comme
excessives et ne correspondent pas aux marges plafonnées par voie réglementaire.
Aussi, j'ai l'honneur de vous faire parvenir ci-joint, une notice ayant pour objet de
rappeler les dispositions réglementaires régissant notamment la structure des prix des
produits pharmaceutiques et des marges pratiquées pour les différents opérateurs
intervenant dans cette branche d'activité (importateurs, producteurs, grossistes et
détaillants).
Je vous demande par conséquent, d'assurer une large diffusion du présent document
notamment aux gestionnaires et vérificateurs de comptabilité.
Signé : M. SAIDANI
NOTICE DE CONTRÔLE DES
ACTIVITES
PORTANT SUR LES PRODUITS
PHARMACEUTIQUES
Le commerce de produits pharmaceutiques est une activité fortement encadrée par de
nombreux textes législatifs et réglementaires aussi bien en matière de production que de
leur commercialisation.
Cet encadrement porte sur l'ensemble des aspects inhérent à l'exercice de cette
activité et ce, compte tenu du caractère stratégique des produits pharmaceutiques.
Concernant l'aspect « contrôle fiscal», la détermination des prix et marges devant
être retenus et pratiqués obéit à des règles et procédures clairement définies par plusieurs
textes réglementaires dont les références sont jointes en annexe IV.
En effet, ces derniers prévoient notamment les conditions et les modalités
pratiques :
1) - A la production :
Aux termes des dispositions du décret exécutif N° 90-83 du 13/03/1990 fixant les
modalités de détermination des prix à la production et à l'importation, le prix des produits
pharmaceutiques à la production est constitué par :
Par coût de production en Hors Taxes, il faut entendre l'ensemble des charges
d'exploitation fiscalement déductibles majorées des charges hors exploitation ci-après :
2) - A l'importation :
Toutefois, il convient de noter que le prix FOB à prendre en considération est converti
en dinars au taux de change fixé par la Banque d'Algérie au jour de l'entrée des
produits aux frontières algériennes.
A cet effet, l'importateur doit établir une fiche de dépôt de prix (dont modèle joint
en annexe) et de la transmettre contre accusé de réception à la Direction susvisée.
15 % pour la marge de gros assise sur le prix à la production hors taxes ou le prix
CAF.
33 % pour la marge de détail, assise sur le prix de gros HT.
Remarque
Certains médicaments vitaux dont la liste est fixée par arrêté du ministère chargé de la
santé les marges de distribution sont fixées à 03 % pour la marge de gros et 0,5 % pour la
marge de détail.
A la production
- charges déductibles
stocks
créances.
- perte de change
Coût de production
H.T
Marge Plafond
(20%)
Prix à la production
ANNEXE II
A l'importation
+ Coût
+ Assurance
+ Fret
À défaut de justification
- Assurance : 0,3 % du prix FOB
- Fret : 3 % du prix FOB
PRIX CAF
+
Impôts,
Imp ts, taxes, droits,
redevance
+ frais débarquement et
manutention portuaire
Frais accessoires
+ frais de transit
+ coût de transport
Marge Plafond
(15%)
Prix à l’importation
importation
ANNEXE III
I - Importateur : ………………………..…………………………
II – Produit : ………………………………..…………………….
En Communication à :
Aussi, j'ai l'honneur de vous faire connaître que ce document porte exclusivement sur
les opérations d'achat revente en gros et de production des biens se rapportant aux produits
pharmaceutiques.
S'agissant des pharmaciens détaillants, les modalités de détermination de leurs
chiffres d'affaires et de résultat sont celles prévues par les notes citées en référence qui
autorise cette catégorie d'opérateurs à déclarer une marge brute moyenne de 20 %.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 21/MF/DGI/DRV.
Alger, le 07 janvier 2004
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
A l'examen des rapports de vérification de comptabilités tant des SRV que des DIW,
des divergences ont été constatées lors de l'exploitation au plan fiscal des écarts relevés à
l'occasion de l'élaboration du « compte matière » et du « compte financier».
Diverses approches ont en effet été retenues dans le traitement au plan fiscal des
écarts en question. Dans des cas, ils sont considérés comme motif suffisant pour le rejet de
la comptabilité tout en recourant à d'autres modes et paramètres d'évaluation des bases
imposables, dans d'autres, ils sont utilisés aussi bien comme paramètre d'appréciation de la
qualité de la comptabilité (sincérité, régularité, etc…) que comme mode de reconstitution
des bases imposables et ce, quelles que soient :
la nature des écarts et autres anomalies relevées (écarts positifs durant les quatre années,
écarts négatifs sur les quatre années, alternance des écarts positifs et négatifs).
Aussi la présente note a pour objet de clarifier et de préciser la démarche devant être
retenue par les vérificateurs pour chaque cas de figure, les conséquences en terme de
procédure de redressement ainsi que l'argumentation de droit et/ ou de fait à même de
conforter la position des vérificateurs, et partant, de motiver correctement le rappel des
impôts et taxes.
B) - Le compte matière :
Ce procédé, appliqué selon le cas sur l'ensemble des produits ou sur un échantillon
représentatif, peut être envisagé à l'égard des fabricants, des grossistes, d'importateurs ou
de commerçants versés dans l'activité d'achat - revente.
Cette importance relative des écarts est à rechercher en prenant en considération des
facteurs déterminants repris ci-après à titre indicatif :
existence d'écarts négatifs aggravés par des erreurs et anomalies ressortant de l'examen
de la comptabilité qui n'est plus à même de justifier les résultats dégagés, permettant de
remettre en cause le niveau des chiffres d'affaires, des recettes professionnelles déclarées et
partant le montant des impôts et taxes à payer (certains achats ou ventes non déclarés, actif
net minoré, passation d'écritures fictives ou erronées, etc…);
absence de déclarations fiscales malgré les mises en demeure notifiées par le service
gestionnaire.
Remarque importante
S'agissant des écarts non importants décelés, ils peuvent être valorisés suivant le cas
et ne peuvent servir au rejet de la comptabilité sauf s'il est relevé d'autres irrégularités ôtant
à la comptabilité sa valeur probante.
- Ecarts positifs sur toute la période vérifiée :
Les vérificateurs doivent, - dans ces cas, reconstituer les chiffres d'affaires soit à
partir des consommations rectifiées (prise en compte de celles non déclarées) affectées des
marges déclarées ou celles reconstituées suivant les cas ou retenir d'autres méthodes de
reconstitution telles que :
compte financier ;
reconsidération des marges pratiquées tenant compte des résultats obtenus de l'étude
économique des marges ;
exploitation des données ressortant d'un essai de production ;
reconstitution des chiffres d'affaires et partant des bénéfices à partir de la marge
moyenne ou pondérée la plus élevée des quatre exercices vérifiés, etc…).
*
Voir remarque importante ci-dessus
Remarque :
Le compte matière peut dégager des écarts alternés (positifs et négatifs ou l'inverse) ou
espacés d'un exercice à un autre.
Cette alternance d'écarts peut s'expliquer et se justifier l'un par rapport à l'autre en raison
d'erreurs commises par le contribuable. Au cas particulier, un compte matière global
portant sur toute la période vérifiée peut être établi, étant précisé qu'on cas de différé
d'impôts, les pénalités de retards doivent être appliquées.
Lorsqu'il s'agit d'écarts espacés ou différents d'un exercice à un autre, (positif pour
une catégorie de produits et négatif pour d'autres produits), la compensation ne peut
intervenir.
Les manquants seront valorisés de même que l'excédant suivant des modalités
différenciées. L'excédant ou écart positif isolé et portant sur des quantités négligeables
peut être abandonné.
C/ Le compte financier :
Rappel :
Le recours systématique à cette méthode pour les autres activités, constaté au niveau
de certaines structures doit être abandonné au profit de procédés plus fiables.
Les écarts ressortant d'un compte financier doivent être traités de la manière suivante :
Il importe de préciser que parfois ces écarts trouvent leur justifications dans :
Ainsi, certains écarts sont admissibles et justifiés dans certains cas, et par conséquent,
ils doivent être retenus valablement.
Non prise en compte de l'ensemble des sous compte du compte principal « créances sur
clients » soit : clients, retenues de garantie, facture à établir et effets à recouvrer ;
Compensation légale entre les créances et les dettes nées à l'occasion d'opérations avec
un même tiers (entreprise se trouvant être client et en même temps fournisseur d'une autre
entreprise) aboutissant inéluctablement à un écart au niveau du compte financier sans qu'il
soit considéré comme anomalie ;
Les décotes ou réductions accordées sur l'escompte d'effet justifiant l'écart entre le C/A
reconstitué et le C/A déclaré;
Les recettes en attente d'imputation;
Les créances douteuses, qui ne sont pas retracées dans le compte clients 470 (créance
saines), ce qui fausse nécessairement les résultats du compte financier sans que l'écart ne
soit interprété comme une anomalie (Organisation interne de l'information comptable);
La déduction de la TVA déclarée sur G50 lors de la détermination du chiffre d'affaires
reconstitué hors taxe au lieu de procéder à la reconversion de ce dernier en hors taxe par
application du taux de conversion correspondant;
Créances devenues définitivement irrécouvrables non rapportées au solde du compte
client au 31/12 pour les besoins du compte financier aboutissent irrémédiablement à un
niveau de chiffre d'affaires inférieur à celui déclaré.
Précision :
De même, au cas où il est relevé des soldes clients, avances clients…erronés, il y a lieu
de retenir les montants exacts lorsque l'erreur est au détriment du trésor. Dans le cas
contraire et s'agissant d'un acte de gestion, le vérificateur n'est pas tenu de s'y immiscer,
sauf erreurs ayant été prises en charge dans la comptabilité avant le commencement de la
vérification.
Les manquants demeurant injustifiés constituent sans équivoque et suivant le cas des
encaissements ou des bénéfices non déclarés.
Étant toutefois précisé à ce sujet, que lorsque les réintégrations résultant seulement
du compte financier sans tenir compte des autres régularisations (charges injustifiée,
amortissements exagérés, etc…) donnent lieu en définitive à des taux de bénéfices nets
manifestement exagérés, il demeure possible de retenir un taux de bénéfice forfaitaire
devant toutefois être précédé d'un rejet de comptabilité.
*
Voir remarque importante ci-dessus
(exemple : Manquant pour une année N correspondant à un excédant pour un montant
identique au titre de l'année N + 1).
Une taxation d'office et application d'un taux forfaitaire de bénéfice pour l'ensemble des
années en prenant le soin de régulariser les manquants considérés comme C/A non
déclarés ;
La reconstitution des C/A et résultats des années excédentaires en recourant à d'autres
méthodes de reconstitution ;
L'abandon de l'excédant lorsqu'il porte sur des sommes peu importantes
comparativement aux bases déclarées résultant d'erreurs commises au détriment de
l'entreprise vérifiée.
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note veiller à ce qu'elle
fasse l'objet d'examen et de commentaire par l'ensemble des agents composant le service
des Recherches et Vérifications et la Sous-direction du Contrôle Fiscal.
N° 25 MF/DGI/DRV.
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur du Contentieux
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REPUBLIQUE ALGERIENNE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
ALGERIENNE ET POPULAIRE
DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 27/MF/DGI/DRV/ SDNP/B1/IH.
NOTE
A
En Communication à :
Par ailleurs, eu égard aux difficultés d'application des dispositions de l'article 100-
1 du code du timbre, du fait interprétations divergentes qui ont donné lieu à un
contentieux important, il a été décidé, après consultation et accord de la Direction du
Contentieux, de ne plus procéder au rappel de ce droit au titre des exercices 1999-2000
et de la période du 1/01/2001 au 19 juillet 2001 date de promulgation de la Loi de
Finances Complémentaire pour 2001 et ce, au titre de l'harmonisation des procédures de
prise en charge de cet aspect de l'activité des services.
NOTE
A
Ainsi, compte tenu de l'importance d'une majeure partie des dossiers pris en charge
tant en termes de niveaux du chiffre d'affaires, des écritures à vérifier et de leur complexité
que de la nature juridique des redevables contrôlés (sociétés constituées en groupes de fait
ou de droit - sociétés étrangères - sociétés et organismes publics...), il me paraît nécessaire
d'adapter le dispositif nouveau aussi bien aux enjeux fiscaux à appréhender qu'aux
objectifs attendus, particulièrement pour la première année de sa mise en œuvre.
A cet effet, je vous rappelle que l'objectif à réaliser par vérificateur et par mission est
respectivement de 5 et 6 dossiers.
Dès lors, il vous appartient de m'adresser à la réception de la première tranche du
programme 2004 et avant le lancement des avis de vérification, la liste des affaires confiées
et des agents choisis pour les contrôler (vérificateur - mission - chef de brigade) et procéder
à la désignation éventuelle de nouveaux chefs de brigades qui ne doivent avoir qu'un
nombre maximum de 5 mission (individuelle ou binôme).
Il importe de préciser que les vérificateurs disposant d'un degré de qualification élevé
peuvent être désignés, à la fois pour prendre en charge individuellement des dossiers et être
dans un binôme pour vérifier des contribuables de plus grande importance.
Il demeure entendu, tel qu'il a été décidé lors de notre réunion du 18 janvier 2004,
que rien n'empêche la désignation d'un vérificateur supplémentaire pour des missions
chargées de vérifier des dossiers complexes et importants.
NOTE
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts
Objet : Contrôle fiscal /Échanges d'informations figurant sur les états 104.
Aussi, force est de constater que," les infractions aux dispositions relatives au droit de
communication " et notamment le refus de communication, prévu et réprimé par les articles
61 et 62 du code des procédures fiscales, mettant même en cause la responsabilité
pécuniaire des dirigeants des entités défaillantes, ne sont pas dans tous les cas" constatées
par procès verbal".
L'attitude passive, généralement observée par les services concernés, n'est pas de
nature à laisser entrevoir le changement souhaité en la matière, dans le comportement des
structures détentrices d'informations et qui refusent, directement ou indirectement, de se
soumettre au droit de communication conféré à l'autorité fiscale.
A noter par ailleurs, et tel que relevé à l'occasion de nos récents travaux (du 17/05 au
05/05/2004) consacrés à la fixation des objectifs de gestion, que des vérificateurs
continuent à adresser - systématiquement - des demandes d'informations, inhérentes à des
achats effectués par des contribuables soumis à un contrôle sur place, à l'endroit de
fournisseurs lesquels sont pourtant censés annexer à leurs déclarations fiscales annuelles de
résultat, les états détaillés de leurs clients (E104).
Cela étant, compte tenu de l'obligation institutionnelle, faite notamment aux
bénéficiaires de la réfaction en matière de TAP, d'avoir à déposer spontanément un état
annuel de leurs clients (ART 224-I-3 CID), les Directeurs des Impôts de Wilaya sont
appelés à solliciter de leurs homologues, les données de recoupement recherchées, figurant
sur les dits états déposés par les fournisseurs auprès des services concernés relevant de
leurs circonscriptions respectives.
Cette façon de faire engendrera simultanément, au moins les trois effets ci-après :
A cet égard, il y'a lieu d'attirer l'attention sur la nécessité de faire opérer ces échanges
d'informations en empruntant les voies qui sont à même d'assurer leur réalisation dans les
délais, les plus brefs possibles (par : fax, porteurs, consultation sur place...).
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 1126 /MF/DGI/DRV
Alger, le 12 juin 2004
NOTE
A
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
J'ai l'honneur de vous demander de vous assurer de l'exécution effective des termes
de la note citée en référence, relative aux modalités d'échange d'informations dans le cadre
des vérifications de comptabilité.
Je vous rappelle que les Directeurs des Impôts de Wilaya demandeurs de ces
informations sont tenus de les solliciter par FAX auprès des Directions des Impôts de
Wilaya détentrices des listes clients des fournisseurs concernés.
Les réponses, portant le visa du Directeur doivent être adressées dans les délais les
plus courts et par télécopie.
Toutefois, lorsqu'il s'avère que le fournisseur n'a pas déposé sa liste clients, au vu de
la réponse du DIW gérant son dossier fiscal, il y a lieu de s'y rapprocher pour obtenir les
recoupements sollicités.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
ALGERIENNE ET POPULAIRE
DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 1217 /MF/DGI/DRV/SDNP/B1.
NOTE
A
Par envoi cité en référence, vous me faites part de vos éléments de réponse faisant
suite aux remarques ressortant de l'examen de la requête introduite par le susnommé.
Enfin, vous signalez que le prix d'acquisition d'une villa déclaré par l'intéressé, ayant
abrité les services agricoles est en deçà de sa valeur vénale, ce qui prouve d'après vos
affirmations « la mauvaise foi du contribuable ».
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître au préalable que l'article du code
des procédures fiscales qui encadre la VASFE est l'article 21 et non l'article 61 auquel vous
faites référence.
Cet article, en son alinéa 4 prévoit clairement que la durée de la VASFE sauf cas
exceptionnels prévus par cet article, ne peut dépasser une année dont le commencement est
la date de remise ou de réception de l'avis jusqu'à la date de la notification de la proposition
de redressements.
Ce délai, qui constitue une garantie légale reconnue par la loi, ne doit pas être
confondu avec celui régissant les vérifications de comptabilité lequel renvoi à la notion de
vérification sur place des documents comptables soit la présence physique des vérificateurs
au niveau de l'établissement vérifié.
Enfin, concernant la valeur retenue au titre de l'acquisition d'une villa, il ne peut être
procédé à une réintégration aux revenus de l'intéressé du rehaussement* décidé par la
commission de conciliation puisqu'il a déjà fait l'objet d'une taxation à l'IRG.
Signé : M. SAIDANI
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REPUBLIQUE
REPUBLIQUEALGERIENNE
ALGERIENNEDEMOCRATIQUE
DEMOCRATIQUEETET
POPULAIRE
POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Recherches et Vérifications ت, و اا-. ا
N° 511 MF/DGI/DRV/SDNP/B2/DA/2005.
Alger, le 22 juin 2005
A cet effet, j'ai l'honneur de vous rappeler le traitement devant être réservé à ces
aspects, sources de situations conflictuelles avec les contribuables.
Au préalable, il y a lieu d'insister encore une fois sur la nécessité d'un examen
approfondi de la comptabilité, à travers des données internes et l'exploitation effective des
états de synthèse qui renseignent sur l'existence de discordances et d'incohérences souvent
négligées par l'option quasi-systématique à l'élaboration d'un compte financier ou d'un
compte matière.
- Compensation légale entre les créances et les dettes nées à l'occasion d'opération
avec un même tiers.
Les écarts alternés et injustifiés ont des conséquences identiques aux écarts précités
lorsqu'ils sont d'une importance qui prive la comptabilité de toute valeur probante.
Cependant, pour ceux se justifiant l'un par rapport à l'autre ou lorsqu'ils concernent
un même produit, la compensation peut valablement intervenir avec application de
pénalités de retard en cas de différés d'impôts.
L’écart positif isolé et portant sur des quantités ou sommes négligeables par
rapport à ceux déclarés peut être abandonné.
- rejet de comptabilité;
- distribution et appropriation irrégulière de bénéfices conformément aux
dispositions de l'article 46 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées;
- ventes et achats sans factures, etc…
b) - Emprunts :
A l'instar de toute opération réalisée par la société, les emprunts effectués auprès des
particuliers doivent être comptabilisés et appuyés par un acte authentique ne pouvant
intervenir au-delà d'un délai raisonnable à même de réaliser les formalités administratives
nécessaires (avant le 31/12 de l'année de sa réalisation).
Par contre pour les emprunts entre commerçants, leur comptabilisation par les
deux parties contractantes fait foi et suffit pour confirmer que l'opération s'est
effectivement réalisée et exige des vérificateurs un suivi en ce qui concerne son
remboursement.
Pour ce faire, il y a lieu de se référer au contrat précisant le montant, les modalités et
les délais de remboursement pour s'assurer que l'emprunteur a ou non honoré sa dette,
laquelle sera considérée comme produit exceptionnel (C/79) le cas échéant.
Encore une fois, je vous précise que ses rehaussements ne peuvent faire l'objet de
régularisation car le droit de timbre de quittance est dû sur les factures et non pas sur le CA
réalisé.
4) - Détermination du prorata d'exonération
Il y a lieu de préciser que ce rapport n'est pas constant. Il varie en fonction de l'état
d'avancement des investissements déjà lancés.
* *
Vous voudrez bien assurer une stricte application de la présente et informer les
vérificateurs que tout manquement constaté à l'avenir au titre de ces aspects fera l’objet de
sanctions disciplinaires.
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Des difficultés et confusions ont été observées dans l'application des prescriptions des
notes citées en première et deuxième référence, définissant et explicitant respectivement,
les modalités d'imposition des revenus réputés distribués aux associés et actionnaires
"personnes physiques" suite à la vérification de comptabilité des sociétés de capitaux (et
assimilées).
Celle-ci renvoient, pour la taxation des revenus distribués sur le fondement des
dispositions de l'article 46 du CID, à l'application de la législation en vigueur à la date du
rehaussement, soit : une retenue à la source de 15 % libératoire au nom de la société
vérifiée.
Faut-il rappeler à ce titre, que l'article 15 de la loi de finances pour 2003, modifiant
et complétant l'article 104 du CID, fixe un taux de retenue à la source libératoire de 15 %
applicable aux produits visés aux articles 46 à 48 du CID.
2. à l'émission des rôles de régularisation pour les affaires non encore enrôlées
suivant le mode ainsi précisé.
Note
A
En communication à :
L'analyse des rapports d'activité des Brigades Mixtes a encore une fois confirmé que
leur fonctionnement et le suivi de leur activité ne répond toujours pas aux instructions
données et aux missions qui leurs sont confiées.
Non respect des règles de procédure malgré le fait que vous ayez été instruits à l'effet
de charger les brigades mixtes d'investigations dont les résultats doivent donner
lieu à une prise en charge soit par l'inspection, soit lorsque les lacunes relevées
sont importantes, proposer le dossier à la vérification de comptabilité.
A ce sujet, des contrôles qui s'assimilent à de véritables vérifications de
comptabilité sont effectués sans en respecter les règles propres de procédure
notamment les garanties reconnues aux contribuables. Le recours à la reconstitution
des chiffres d'affaires et des revenus à partir des comptes financiers et des comptes
matières au titre de quatre exercices a même été observé sur certains dossiers.
Demande systématique par les éléments des brigades mixtes des documents
comptables obligatoires et leur maintien sur une longue période au niveau du
service sans raison valable.
En ce qui concerne les DIW d'Alger et d'Oran des faiblesses considérables sont
enregistrées tant en matière d'organisation (nombre, qualité des agents) que de
fonctionnement des BMC (très faible volume de dossiers contrôlés) et des résultats
enregistrés.
Des mesures doivent être prises pour y remédier dans les meilleurs délais.
Enfin, des sanctions seront prises à l'encontre de tous les intervenants qui passeraient
outre les termes de la présente.
J'ai l'honneur de vous faire connaître les principales constatations retenues au titre
de l'exécution du programme de vérification de comptabilité et de VASFE pour 2006 et vous
faire part des orientations générales dans lesquelles s'inscrit le programme de contrôle sur
place pour 2007.
Des insuffisances d'ordre formel sont toujours relevées et ont trait essentiellement aux
renseignements devant figurer sur les fiches de proposition à la vérification de comptabilité
et à la VASFE dont l'absence a pour conséquence, soit de retarder la réalisation des travaux
soit la déprogrammation du dossier.
De ce fait, la validation par le Directeur de Wilaya est exigée, car elle suppose un
contrôle préalable effectué par ses soins.
En ce qui concerne les aspects de fond, il est relevé notamment la «faible réactivité »
des services à la suite de la constatation de certaines situations de fait ou de droit dont :
la cessation d’activité;
la cession de parts sociales et actions;
la transformation de la nature juridique de l'entreprise et/ou de la nature de
l'activité;
le transfert fréquent du siège social.
Enfin, l'incohérence des données ressortant des déclarations périodiques sont un outil
indiqué de sélection au contrôle, notamment à travers :
les variations anormales des taux de marge brute, de marge nette et du coefficient de
valeur ajoutée au niveau de la société ou par rapport à l'activité ou à la profession ;
la variation de la masse salariale entre deux exercices ;
la variation importante du résultat fiscal d'un exercice à un autre;
la persistance de précompte de TVA ou le paiement de montants non significatifs,
notamment en fin d'exercice ;
les demandes de remboursement de TVA qui doivent donner lieu systématiquement
à une proposition de vérification de comptabilité.
J'attire par ailleurs l’attention de l'ensemble des intervenants dans les opérations de
contrôle, sur la nécessité d'une meilleure prise en charge des VASFE, à travers le choix
rigoureux des personnes à inscrire au programme, le suivi du déroulement des travaux et la
maîtrise des techniques appropriées de reconstitution des bases d'imposition.
A ce sujet, il est relevé la programmation injustifiée de personnes sur lesquelles le
service ne dispose d'aucun élément ayant trait à leur patrimoine, à leur train de vie ou à leur
revenu, ce qui engendre inévitablement des résultats insignifiants et même contestables.
L'ensemble des propositions retenues par vos soins doivent me parvenir avant le 10
/12/2006, établies selon la fiche modifiée (pour les vérifications de comptabilité) et le
listing ci-joints, ce dernier devant être porté sur disquette.
AFFAIRE N° :……..
ANNEE :……….….
I/ - IDENTIFICATION DU CONTRIBUABLE
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
NIS/NIF……………………..………. :
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………………………
- ………………………………………………………………………………………………
-……………………………………………………………………………………………….
-……………………………………………………………………………………………….
II/ - DONNEES COMPTABLES PAR ACTIVITE
Exercices
Rubriques 2002 2003 2004 2005 Obs.
I/ - Achats – Revente
1. Vente de marchandises
2. Marchandises consommées
3. Marge Brute (1-2)
4. Coeff. De Marge Brute (1/2)
II/ Production
1. Production vendue
2. Matières et fournitures
consommées
3. Bénéfice brut (1-2)
4. Coeff. de bénéfice brut (1/2)
..................................................................................................................................................
..........................................................................................................................
Exercices
Rubriques 2002 2003 2004 2005 Obs.
CA déclarés
CA retenus
Résultats ou revenus déclarés
Résultats ou revenus retenus
3 - Situation du précompte
pr compte TVA:
TVA:
5 - Régularisations effectuées :
Visa du Directeur
Note
A
Monsieur TOUFALI Ahmed- Notaire
12, Avenue SAID Hamdine _ Hydra.
NOTE
A
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des impôts.
Objet/
Objet - Suivi des travaux de vérifications
- Rappel de certains aspects importants.
Cette manière de procéder ne peut permettre une reconstitution des CA, et ne répond
nullement aux caractéristiques d'un compte financier type dont l'élaboration doit
comprendre l'ensemble des rubriques reprises dans les diverses notes de la DRV traitant de
ce sujet. (Cf. canevas joints en annexe)
En effet, la démarche décrite dans ces notes, entrant dans le cadre de l'harmonisation
des méthodes de travail, vise à cerner l'ensemble des flux financier de l'entité vérifiée et
pas seulement ceux comptabilisés comme encaissements venant des clients, soit pour
solder une créance (compte 470), ou bien pour constater une avance (compte 570). (Cf.
note DRV N°1742/2006 du 19/09/2006).
b/ - La présentation de certains de ses principes :
La reconstitution des bases d'impositions établie à partir de la méthode du compte
financier repose sur le respect d'un certain nombre de principes, ayant fait l'objet de
plusieurs notes, et qu'il convient de rappeler ci-après :
Le principe du fait générateur de l'impôt qui prévoit de faire la distinction, entre le
CA encaissement et celui de la facturation pour la reconstitution des bases d'impositions au
titre des activités de services et de travaux d'entreprise.
le principe de la neutralisation du CA exonéré par destination ;
le principe de la conversion du CA.R. TTC en CA.R.HT.
c/ - La prise en charge de certaines défalcations :
c1/ - Le droit de timbre et autres taxes (non imposables à la TVA) :
La déduction du droit de timbre et autres taxes qui sont exclus de la base imposable
de la TVA, doit intervenir avant la conversion du CAR.TTC en CAR.HT.
c2 / - Les effets impayés :
La question des effets impayés a souvent été source de contentieux récurrents qui,
dans la plupart des cas, aboutissent à des dégrèvements importants notamment dans le cas
où l'impayé en question concerne un chèque ou tout autre mode de paiement bancaire
(traites, effets, etc…) escomptés au cours d'un exercice antérieur.
A ce titre, il convient d'attirer l'attention des vérificateurs sur la nécessité d'observer
une plus grande prudence dans la prise en charge de cette question en procédant à un
dépouillement rigoureux de l'ensemble des pièces justificatives présentées. Il y a lieu de
rappeler que le contrôle doit porter entre autres sur :
la constatation de l'impayé sur le relevé bancaire, la localisation de l'encaissement
correspondant;
le suivi des écritures comptables afférentes à ces opérations bancaires d'encaissement
et d'annulation;
les travaux de rapprochements à effectuer, selon le cas, avec le grand livre des
comptes "470 : clients" et "570 : A/ces et acomptes reçus des clients", dont les soldes
de fin d'exercice ont une incidence directe sur le résultat du compte financier. (Cf.
Note DRV N°1679/2006 du 11/09/2006).
3.2/ - Les reports déficitaires et les provisions constituées :
a/ - Les reports déficitaires cas de taxation d'office :
La question du report déficitaire revient souvent dans les réclamations contentieuses
introduites par les contribuables vérifiés ayant fait l'objet de taxation d'office.
A cet égard, il y a lieu d'inviter les vérificateurs à plus de rigueur dans le traitement
de cette question, tout en attirant leur attention sur la distinction à faire entre :
- les déficits déclarés au titre des exercices vérifiés ;
- et ceux des exercices antérieurs, touchés par la prescription.
a-1/ - Les déficits déclarés au titre des exercices vérifiés :
Il est évident que "les déficits déclarés" des exercices touchés par la vérification ne
peuvent être décomptés lors de la reconstitution des résultats dès l'instant où la
comptabilité de la période vérifiée n'est plus propre à justifier son objet. (Cf. note DRV N°
1066/2006 du 21/05/2006).
a.2 / - Les déficits déclarés au titre des exercices prescrits :
Concernant ce cas précis, il y a lieu d'attirer l'attention des vérificateurs que la mise
en avant de la procédure de taxation d'office ne peut faire obstacle, au droit au reports des
déficits des exercices prescrits dès l'instant où les vérificateurs n'ont pas procédé,
conformément aux dispositions de l'article 81 de la L.F pour 2002, au contrôle de la
réalité et de la consistance des opérations, indications et charges se rapportant aux
exercices en question. (Cf. note DRV/N° 117/2006 du 18/01/2006).
Par conséquent, les vérificateurs doivent impérativement contrôler la réalité de ces
déficits afin de juger de leur admission ou non au report sur les exercices vérifiés.
b/ - Les provisions constituées :
Le contrôle des provisions doit systématiquement être effectué afin de s'assurer :
- de leur nature tout en les mettant en évidence dans l'état comparatif des bilans afin de
savoir si leurs constitutions concernent les stocks ou/et les clients ;
- de leur constitution en hors taxe pour les redevables de la TVA. (Cf. note de la DRV N°
4201/05 du 15/11/2005)
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente et inviter l'ensemble des
vérificateurs à observer une stricte application de ces instructions.
libellés montants
Comptes bancaires Doit comprendre l’ensemble des montants inscrit au crédit
Compte CCP des relevés bancaires, et ce quelque soit leur nature.
CAISSE
Encaissements bruts (1)
VIR. FOND 489
Restitution de provision
Apport en compte courant des associés
compte 555
Produits exceptionnels compte 798
Recettes en attente d’imputation compte 579
remboursements Remboursement émanant des tiers : SAA, CNAS,
F/sseurs, Créditeurs de sces, ... etc
CH IMPAYES Pour être admis en déduction, il faut impérativement
s’assurer de sa comptabilisation par le crédit du compte
485 et le débit du compte 470.
Annulations Il s’agit de toutes les annulations portées sur les relevés
régularisations bancaires et les régularisations d’écritures.
Rapprochements bancaires Prise en charge des chèques en circulation
Autres déductions La liste des déductions n’étant pas exhaustive, il peut y
avoir d’autres déductions à accorder selon l’activité
exercée par exemple.
Total déductions (2)
Encaisse net TTC = (1) – (2) (3)= (1) – (2)
Client au 01/01 Il faut entendre par compte client le total du solde porté au
A/ ces au 01/01 compte 47.
Client au 31/12
A/ces au 31/12
CA TTC Reconst.
CA Exonéré (-) Il faut procéder à la neutralisation du CA exo. (par
destination) s’il existe.
Droits Timbre (-) S’agissant de droit et taxes exclus de la base imposable de
la TVA, leur déduction doit intervenir avant la conversion
Autres taxes (-) du CARTTC en CARHT.
CA Tax. Reconst. (hors DT et AT) TTC Il s’agit du CA reconstitué taxable à la TVA
Coef. Conversion 0.8547
CA Tax. Reconst. HT (a)
CA Exonéré (b)
CA Reconst. global (c) = (a) + (b)
CA Déclaré HT (d)
Ecarts (e) = (c) – (d)
Cas de contribuables réalisant des CA à plusieurs taux de TVA
libellés montants
Comptes bancaires Doit comprendre l’ensemble des montants inscrit au crédit
Comptes CCP des relevés bancaires, et ce quelque soit leur nature.
Caisse
Encaissements bruts (1)
VIR . FOND 489
Restitution de provision apport en compte.
courant 555
Produits exceptionnels cpte. 798
Recettes en attente d’attente d’imputation compte
579
Remboursements Remboursement émanant des tiers : SAA, CNAS,
F/sseurs, Créditeurs de sces, retenue de garantie, etc...
CH impayés Pour être admis en déduction, il faut impérativement
s’assurer de sa comptabilisation par le crédit du compte
485 et le débit du compte 470.
Annulations Il s’agit de toutes les annulations portées sur les relevés
Régularisations bancaires et les régularisations d’écritures.
Rapprochements bancaires Prise en charge des chèques en circulation
Autres déductions La liste des déductions n’étant pas exhaustive, il peut y
avoir d’autres déductions à accorder selon l’activité
exercée par exemple.
Total déductions (2)
Encaisse net TTC = (1) – (2) (3)= (1) – (2)
Client au 01/01 Il faut entendre par cpte client le total du solde porté au
A/ ces au 01/01 compte 47.
Client au 31/12
A/ces au 31/12
CA TTC Reconst.
CA Exonéré (-) Il faut procéder à la neutralisation du CA exo. (par
destination) s’il existe.
Droits Timbre (-) S’agissant de droit et taxes exclus de la base imposable de
la TVA, leur déduction doit intervenir avant la conversion
Autres taxes (-) du CARTTC en CARHT.
Prorata à 7 % Prorata à 17 %
CA Tax. R à 7 % CA Tax. R à 17 %
Répartition du CA Tax. Reconstitué TTC
Coef. Conversion 0,9346 0,8547
CA Reconst. HT CARHT 7 % (1) CARHT 17 % (2)
CA Tax. Reconst. HT (3) = (1) + (2)
CA Exonéré (4)
CA Reconst. global (5) = (3) + (4)
CA déclaré HT (6)
Ecarts (7) = (5) – (6)
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Recherches et Vérifications ت, و اا-. ا
Tél : N° (021) 59.55.51 Fax : N° (021) 59.52.17
N° 785 MF / DG1 / DRV/SDERIF/BF/2007.
Alger, le 22 avril 2007
NOTE
A
En communication à :
Mrs les Directeurs Régionaux des Impôts
Les dispositions fiscales contenues dans l'article cité en première référence concernant la
déduction de la TVA ayant grevé les éléments du prix d'une opération imposable, font obligation
aux contribuables de joindre à leur déclaration G50 un état détaillé comportant pour chaque
fournisseur, les informations suivantes :
Par ailleurs, il est prévu à l'article 176 du CID l'obligation de joindre à la déclaration annuelle
de résultat un état des honoraires et commissions versées à des tiers faisant ressortir les noms,
prénoms, NIS, raison sociale, l'adresse des bénéficiaires ainsi que les montants perçus.
Ces renseignements, constituent des éléments d'information qui doivent être exploités au
même titre que ceux contenus dans les états clients (E 104) ou les bulletins des importations.
A cet effet, j'ai l'honneur de vous demander de faire procéder systématiquement à
l'établissement de bulletins de recoupements à l'occasion de chaque dépôt de déclaration G50
(état des taxes sur achats) ou du bilan fiscal (honoraires et commissions versées), lesquels
doivent être enregistrés sur le registre prévu à cet effet puis exploités par le service ou transmis
aux structures territorialement compétentes.
i.
L'exploitation des renseignements collectés dans le cadre d'un contrôle sur pièce ou d'une
intervention sur place dans le cadre du droit d'enquête auprès des fournisseurs ou des
prestataires permettra de s'assurer de l'existence effective de ces derniers et de suivre leur
situation fiscale, ou le cas échéant d'identifier d'éventuelles fausses factures, fictives ou de
complaisance établies au seul besoin de bénéficier du droit à déduction de la TVA ou du
résultat annuel.
A ce sujet, et vu le volume très important des états des taxes sur achats, il y a lieu de
prendre en charge en priorité dans les opérations de contrôle les :
les :
Les fournisseurs et les prestataires non localisés ou inexistants auprès des services
destinataires des bulletins de recoupements doivent être signalés par ces derniers au service
émetteur afin de réclamer le reversement de la taxe déduite à tort ou la réintégration au bénéfice
des honoraires et des commissions admises en déduction.
A ce titre, i l y a lieu de vous rappeler que les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée et
les fournisseurs sont solidairement responsables du paiement de cette taxe en vertu des
dispositions de l'article 125 du code des taxes sur le chiffre d'affaires.
Signé : M.SAIDANI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Objet/
Objet - Modalités d'établissement de notifications de redressement.
P. J/ - Une (01).
En dépit d'instructions maintes fois réitérées tant à travers des notes et instructions adressées à
vos services que lors des séminaires de formation destinés aux vérificateurs, des pratiques
condamnables sont encore constatées et ont trait aux modalités d'établissement de la notification de
redressement destinée au contribuable.
Il est en effet relevé particulièrement sur les aspects de « fond » , la persistance de la faiblesse
des références légales et/ou réglementaires devant justifier les rappels de droits proposés ainsi que
l'existence de chefs de redressements qui auraient dû faire l'objet d'une demande préalable
d'explications et de justifications.
De même, il a été observé dans certains cas des « affirmations » non justifiées sur des aspects
de législation fiscale et de réglementation comptable qui ne sont appuyées d'aucune référence, ce qui
conforte la position des personnes et sociétés vérifiées pour remettre en cause, à juste titre, les
conclusions arrêtées.
En ce qui concerne les aspects de forme, outre l'existence encore de notifications rédigées
manuellement et d'autres ne comportant pas l'imprimé ad-hoc (1 ère page), il est relevé l'absence de
structuration du contenu afin d'en faciliter l'exploitation.
A cet effet et en attendant l'établissement « de modèles type » en cours d'élaboration par mes
services, je vous demande de veiller à la mise en œuvre des instructions reçues et d'utiliser dorénavant
pour chaque page de la notification (à l'exception de f a première) le modèle d'imprimé ci-joint, qui
comporte des renseignements relatifs au dossier contrôlé.
Il y'a lieu de ne pas omettre d'apposer sur chaque page, d'une façon lisible et apparente le cachet rond
affecté à la structure de contrôle concernée.
Objet
Objet / Etendue de la Notion de Vérification de Comptabilité.
Par envoi cité en référence vous me demandez de vous préciser si les vérificateurs peuvent exploiter
à l'occasion d'une vérification, les comptes personnels des associés ou dirigeants des sociétés soumises au
contrôle. Vous soulignez à cet effet que cette possibilité permettrait « de lutter contre les comptabilités
dites : de cadrage » et d'augmenter les probabilités de détection d'irrégularités.
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que nonobstant l'importance des anomalies
susceptibles d'être relevées telles que citées dans votre envoi, il demeure que l'examen des comptes
personnels des associés et des dirigeants des sociétés ne peut être effectué à l'occasion du contrôle de ces
dernières, afin d'éviter tout risque de vice de procédure pouvant remettre en cause les résultats de la
vérification.
Destinataires :
Suivant circulaires et notes rappelées en référence des instructions ont été données pour renforcer les
effectifs affectés aux travaux de vérification de comptabilités et de contrôle des prix et des évaluations et
préciser les rapports entre les différents responsables du contrôle fiscal au niveau de la wilaya.
Néanmoins, certains services du contrôle fiscal de wilaya éprouvent toujours des difficultés à
harmoniser les relations hiérarchiques entre l'administration de la Sous Direction du Contrôle Fiscal et les
Brigades de Vérification de comptabilités et du contrôle des prix et des évaluations.
La présente note à donc pour objet de clarifier les attributions de chaque intervenant dans la
réalisation de programmes de vérifications fiscales.
Il y a lieu de rappeler que les brigades de vérification de comptabilité et de contrôle des prix et des
évaluations au même titre que le bureau des vérifications et du contrôle des évaluations dépendent du
Sous-directeur du contrôle fiscal premier responsable dans la structure.
En cette qualité, il est investi du pouvoir d’injonction et de décision pour statuer sur les litiges qui
peuvent éventuellement surgir entre les vérificateurs et le chef de brigade, d’une part, et de la brigade et le
chef de bureau des vérifications, d’autres parts.
Dans le cadre de l'exercice de ses prérogatives il doit périodiquement consulter le registre des
opérations de la Brigade et y porter ses orientations en consignant, le cas échéant, la décision arrêtée pour
le règlement des litiges soulevés.
II) – ROLE DU CHEF DE BUREAU DES VERIFICATIONS ET DU CONTROLE DES PRIX ET
DES EVALUATIONS :
Les attributions du Chef de Bureau sont largement commentées dans la circulaire N° 52 précitée :
Toutefois, il convient de préciser qu’il est chargé de contrôler les travaux de vérification.
Toutes les actions entreprises dans la cadre de l’exercice de ses prérogatives doivent obligatoirement
se dérouler sous l’autorité du Sous-directeur du Contrôle Fiscal.
En effet, il est le collaborateur direct de ce dernier et afin de ne pas remettre en cause l’autonomie
recherchée de la brigade de vérification, il doit se limiter à faire des propositions ou à donner des
recommandations sur la manière de conduire les vérifications lors des réunions d’étape ou à l’occasion de
l’examen des projets de notifications primitives et définitives.
Sa responsabilité étant tout de même engagée par suite du suivi rigoureux des travaux de vérification
et à travers les visas obligatoires des notifications et des rapports de notification.
Il ne manquera pas de saisir son Sous-Directeur pour l’informer des litiges éventuels pour lui
permettre de décider en toute connaissance de cause.
Enfin, il faut préciser que tous les visas qu’il donne ne doivent pas être apposés sur les documents
destinés aux contribuables vérifiés lesquels ne doivent comporter que la signature des vérificateurs et du
Chef de Brigade avec la mention des nom, prénoms et grade de chacun d’eux.
Les travaux de vérification sont menés, d’une manière impérative sur place sauf demande contraire
du contribuable et acceptée par le Chef de Brigade.
Cette prérogative qui relève normalement des attributions du Sous-directeur du Contrôle Fiscal est
désormais dévolue au Chef de Brigade afin d’éviter toute controverse sur le lieu du déroulement des
travaux de vérification.
En effet, le Chef de Brigade étant astreint à assister à la prise de contact avec le contribuable et à la
visite des ses locaux est le mieux placé pour juger de l’opportunité de la décision à prendre.
A cet égard, il est rappelé que les Agents Vérificateurs sont chargés quant à eux d’effectuer les
travaux de vérification de comptabilité et les recoupements y afférents.
Les méthodes de reconstitution et d’évaluation à retenir doivent être examinées et proposées
conjointement avec le Chef de la Brigade.
Etant donné l’importance que revêt le contrôle fiscal tant par le nombre de vérifications à effectuer
que par le personnel qui le compose impliquant ainsi autant de décisions à prendre à tous les niveaux, il a
été institué suivant circulaire citée en première référence le REGISTRE DES OPERATIONS DE LA
BRIGADE en vue de clarifier les responsabilités et partant de déterminer l’auteur de chaque décision prise
ou non retenue en vue d’éliminer tout mal entendu préjudiciable à la bonne marche du service.
Ce registre devant relater la méthode de reconstitution proposée pour chaque affaire vérifiée doit être
tenu par le Chef de Brigade et présenté à chaque réunion d’étape au Chef de Bureau pour y consigner ses
observateurs.
Les divergences entre les Vérificateurs et les Chefs de Brigades doivent également être mentionnées
sur ce registre pour être discutées au cours des réunions d’étape.
Les observations du Chef de Bureau approuvées par le Sous-directeur devront suivre pour appliquer la
méthode retenue ou mettre en exergue ses insuffisances ou l’exagération des résultats dégagés et consigner
éventuellement les nouvelles orientations dûment motivées.
A son tour, la brigade de vérification concernée doit reprendre dans le détail à tous les points soulevés
et ce, en cas de désaccord pour souligner les insuffisances ou l’exagération de la méthode de vérification
et de reconstitution préconisées.
Si ce litige persiste, il doit être porté devant le Sous-Directeur du Contrôle Fiscal qui a pouvoir de
statuer. La décision prise en dernier ressort doit être définitive et consignée sur ce registre.
Les contribuables en vérification sollicitent, en règle générale, des audiences au niveau de la Sous-
Direction du Contrôle Fiscal.
A cet égard, dans le souci de conforter les Agents Vérificateurs dans leur mission et établir ainsi un
climat d’harmonie nécessaire au bon déroulement des travaux de vérification, il est indispensable
d’associer aux audiences accordées le Chef de Brigade de Vérification ou, à défaut, les Agents
Vérificateurs concernés.
Il me sera rendu compte, le cas échéant de toutes les difficultés rencontrées sous la référence du
présent timbre.
NOTE
A
Additionnelement à la note rappelée en troisième référence, j’ai l’honneur de vous faire parvenir ci-
joint une nouvelle brochure de références actualisée afférente aux vérifications de comptabilités.
Les renseignements y figurant ont été constitués à partir de l’exploitation des fiches d’étude et de
synthèse des rapports de vérification élaborées par les services des Directions Régionales des Impôts par
secteur d’activité au 31 décembre 1995.
L’attention de tous les services est une nouvelle fois attirée sur le fait que certaines fiches de
synthèse parvenues à l’Administration centrale ne sont pas suffisamment renseignées.
Dès lors, il est impératif de rappeler aux Agents vérificateurs et aux services chargés de la
confection des fiches de synthèse qu’ils doivent, chacun en ce qui le concerne, observer scrupuleusement
les recommandations données en la matière.
*
* *
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
sont priés de veiller à la bonne application des instructions qui précèdent et de faire part de leurs
éventuelles observations et suggestions.
- Normes de production :
Il s’agit des quantités de matières premières, fournitures, agents de fabrication et d’emballages mis en
œuvre pour la fabrication et le conditionnement du produit.
NB : Les pertes entrant dans le processus de fabrication ne sont pas comprises étant donné qu’elles sont
incluses dans le processus de production. Prendre en compte les pertes à l’approvisionnement et au
conditionnement.
La valeur ajoutée représente la différence entre la valeur de la production totale et les consommations
(matières et fournitures consommées).
Remarques :
Ces références peuvent être utilisées lors des vérifications de comptabilités et des contrôles sur
pièces opérés par les Inspections des Impôts.
COMMERCE ET ALIMENTATION
GENERALE
(DETAIL)
Activité Méthode de Reconstitution du Coefficient de Taux de pertes Taux de Taux de margenette Observations
chiffre d'affaires valeur ajoutée et déchets marge brute (ou bénéfice net) particulières
Alimentation Recoupements achats application
générale d'un coefficient forfaitaire aux 25 à 30 % 15 à 20 % Patrimoine
achats consommés, ou recettes
journalières x 270 jours.
Boucherie (détail) Reconstitution des chiffres
d'affaires d'après les quantités de 10 à 12 % Patrimoine
viandes et abats achetées aux
abattoirs x PV. Pratiqué. 1%
Vente de boissons Recoupements achats
alcoolisées. (détail) – compte matière et application 1 à % 20 % Patrimoine
des PV unitaires pratiques.
Vente de tissus + Recoupements achats
divers articles – compte matière
(valises) tissus – Taux de dissimulation ou PV. 25 à 30 % 15 à 20 % Patrimoine
et couvertures unitaires pratiqués.
Tissus
d'ameublement
maroquinerie
(détail)
Achats revente de Elaboration d'un compte matière.
chaussures (détail) Recoupements achats 15 à 20 % Patrimoine
– marge brute.
Achat revente Recoupements achats
d'articles ménagers - Compte matière application 30 à 35 % 15 à 20 % Patrimoine
d'une marge brute
DRI de : …………………………………
DIW de : …………………………………
Période du ………………au ………………
*
Sommes recouvrées correspondant aux constatations du semestre.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
Sous Direction des Vérifications Fiscales
N° 939 /MF/DGI/DCTX/SDCTX/IR.
NOTE
A
Objet/
Objet/ Contentieux des vérifications (SRV-SDCF) : Allègement de la procédure
d’instruction.
R.E.F. / Note n °191MF/DGI/2000 du 24/04/2000.
P. J. / Deux (02)
.
Dans le cadre de la procédure d'instruction des dossiers contentieux relevant de la
compétence de l'Administration Centrale définie par la note citée en référence, il a été retenu,
qu'au plan local, les affaires contentieuses issues des vérifications de comptabilité et VASFE
effectuées par le SRV et la SDCF doivent, pour leur examen, impliquer les intervenants ci-après :
-Vérifications SRV : Avis du Chef d'inspection, Avis du Chef du SRV, du Chef de brigade
et des agents vérificateurs et avis de la Direction des Impôts.
-Vérifications SDCF : Avis du Chef d'inspection, Avis du Chef de brigade et des agents
vérificateurs, avis de la SDCF et avis de la Direction des Impôts.
En pratique, il a été relevé que le délai de trois (03) mois imparti aux services locaux,
pour l'instruction des affaires contentieuses issues des vérifications n'a pas été respecté. En effet,
force est de constater que le traitement des affaires en cause connaît un retard considérable
dépassant en moyenne la période de 15 mois.
Cette situation a eu pour effet d'accroître le stock des dossiers contentieux en instance dont
la résorption est difficile à réaliser. D'autre part, elle peut porter préjudice au bon fonctionnement
des entreprises, notamment en ce qui concerne la gestion de leur passif fiscal. Enfin, est-il signalé
que le non respect du délai légal de réponse de 06 mois est de nature à altérer l'image de marque
de l'Administration Fiscale.
Par ailleurs, il a été remarqué que la quasi-totalité des avis émis par le SRV ou la SDCF
lors du traitement de ces affaires a consisté à maintenir leur position initiale arrêtée à l'issue du
contrôle, étant précisé que les éléments de réponse apportés aux points de contestation soulevés
par les contribuables vérifiés correspondent généralement à ceux déjà formulés dans le cadre de la
notification définitive.
Aussi, pour remédier à cette situation et permettre un traitement plus fluide de ces dossiers,
dont une bonne partie est actuellement en souffrance, il a été décidé de réaménager les phases
successives d'instruction, au plan local, des réclamations en cause en réduisant le nombre des
intervenants.
CONTENTIEUX VERIFICATIONS/SDCF :
Ainsi, les dossiers contentieux - SRV, en cours d'instruction au niveau des inspections et des
SRV, doivent être retournés à la Direction des Impôts compétente pour prise en charge. Ces
dossiers assortis de l'avis de la DIW seront transmis directement à la DGI - Administration
Centrale.
Cette mesure est également étendue aux réclamations contentieuses issues des
vérifications opérées par la SDCF, qu'il convient aussi de transférer de l'inspection ou de la SDCF
vers la Direction -S/Direction du Contentieux, étant rappelé que les affaires portant sur des
montants supérieurs à 10.000.000 DA seront, par la suite, soumis à l'avis de l'Administration
Centrale.
Compte tenu de la réduction très sensible du nombre des intervenants, le nouveau délai de
traitement par la DIW de ce type de contentieux ne saurait dépasser 02 mois.
Les affaires pendantes transmises par les inspections ou les structures de contrôle (SRV et
SDCF) devront être traitées en priorité dès leur réception.
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, veiller à son application et
me faire part le moment venu des difficultés éventuellement rencontrées.
Le Directeur du Contentieux
Signé : A. GHANEMI
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction du Contentieux
Sous Direction du Contentieux de l'Impôt Sur Le Revenu
N ° 1763 MF/DGI/DCTX/SDCTX.IR
NOTE
A
-Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
En communication à :
Mesdames et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Il a été constaté que certaines DIW, abstraction faite du seuil de compétence fixé par l'article 77
du CPF, continuent à transmettre systématiquement à l'Administration Centrale, pour avis, les
réclamations formulées par les associés ou actionnaires, contestant les impositions IRG mises à leur
charge, suite à la vérification de comptabilité de leurs sociétés par les Services des Recherches
et Vérifications (SRV).
J'ai l'honneur de porter à votre attention que les recours d'espèces, ne peuvent être examinés
par les Services de l'Administration Centrale, que dans la mesure où ils portent sur des montants de
droits rappelés en principal et pénalités dépassant le seuil de dix millions *(10.000.000 de DA)
prévu à l'article cité supra.
A ce titre, il, est prescrit dorénavant de ne plus soumettre aux services centraux chargés du
contentieux cette catégorie de réclamations, lorsqu 'elles concernent des rappels IRG n'excédant pas
*(10.000.000 de DA).
Vous voudrez bien procéder à la diffusion de la présente note, inviter les Directeurs des Impôts
de Wilaya à veiller à son application et me rendre compte, en temps opportun, des difficultés
éventuellement rencontrées lors de son application.
Le Directeur du Contentieux
Signé : A. GHANEMI
3-VERIFICATION APPROFONDIE DE LA
SITUATION FISCALE D’ENSEMBLE
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Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Circulaire
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
En communication a :
Monsieur L’inspecteur Général Des Services Fiscaux
Messieurs Les Directeurs Centraux
a) Objectifs quantitatifs :
b) Paramètres de sélection :
Les personnes soumises à une VASFE doivent être sélectionnées à partir de critères et
de paramètres objectifs afin conclure à un choix judicieux en la matière, à savoir :
les personnes pour lesquelles l’inspection a relevé des discordances et des disproportions
importantes entre les revenus souscrits dans les déclarations annuelles et les dépenses
ostensibles et notoire effectuées.
Les personnes sur lesquelles pèsent de sérieuses présomptions de fraude alors que la
vérification de leur comptabilité n’a pas donné lieu à des redressements, ou a abouti à des
redressements insignifiants.
Lorsqu’à la suite d’un contrôle approfondi, l’inspection décèle des indices et des preuves
tangibles remettant en cause la sincérité des déclarations souscrites en matière d’IRG.
Lorsqu’au cours d’une vérification de comptabilité, l’exploitation de certains postes du
Bilan (compte courant des associés, dividendes distribués etc.) fait ressortir des écarts
considérables entre les revenus déclarés par les associés et détenteurs de parts sociales et
les revenus dont ils ont réellement disposés.
Les personnes ne disposant pas de dossier fiscal et dont le train de vie laisse supposer la
réalisation de revenus occultes importants.
Il demeure toutefois entendu, que les paramètres exposés ci-dessus, sont repris à titre
indicatif et non limitatif. Les Directeurs des Impôts de Wilayas ont toute la latitude de proposer
l’inscription d’une personne en VASFE s’ils se trouvent en possession d’indications ou
d’informations quelconques motivant leur inscription. Les propositions peuvent également émaner
des Services de Recherches et Vérifications et de l’Administration centrale.
Les contribuables vérifiés, peuvent dans certaines situations, faire l’objet d’une taxation
d’office en application des dispositions prévues aux alinéas 1, 2 et 3 de l’article 131 du CID.
La VASFE ne peut être légalement entreprise sans la remise préalable d’un avis de
vérification accompagné de la charte du contribuable vérifié. Cet avis doit nécessairement préciser
les années soumises à vérification et mentionner expressément sous peine de nullité, la faculté
donnée au contribuable de se faire assister d’un conseil de son choix durant les opérations de
contrôle.
Cet avis doit, dans tous les cas mentionner l’adresse du domicile principal figurant dans
sa déclaration IRG.
Tout redressement envisagé doit être motivé par des dispositions légales ou des
situations de fait ou matérielles. Dès lors il est impératif de faire à chaque fois référence aux textes
de lois sur lesquels se basent les vérificateurs pour opérer les régulations ainsi qu’aux constatations
relevées.
L’information fiscale constitue un support capital pour l’exécution d’une VASFE qui ne
peut aboutir que si l’information inhérente aux revenus de la personne vérifiée a été
convenablement collectée et judicieusement exploitée.
Elle est à rechercher à partir du niveau du train de vie, de la situation patrimoniale et des
dépenses ostensibles et notoires effectuées
Il en est de même pour les renseignements relatifs aux sorties du territoire national
(Nombre, destinations, durée des séjours etc.)
En cas de soupçons sur l’existence de comptes bancaires non déclarés, la Direction des
Recherches et Vérifications sera sollicitée également et se chargera de demander aux Banques la
communication des numéros de comptes et l’adresse de l’agence domiciliataire où sont ouverts les
comptes au nom de la personne vérifiée ou des personnes pour lesquelles elle détient une
procuration générale.
A cet effet, l’article 187 du CID prévoit qu’en vue de l’établissement de l’impôt sur le
revenu, l’Administration peut demander au contribuable des éclaircissements et des justifications.
La demande d’éclaircissement peut porter sur les différents points de la déclaration. Elle
a pour but de demander des explications lorsque les vérificateurs relèvent des discordances et des
contradictions entre les différents éléments de la déclaration et les déclarations antérieures ou avec
les renseignements en leur possession.
La demande de justification porte, quant à elle, sur des points précis tels que :
Situation de famille.
Charges retranchées du revenu global : intérêts des emprunts, crédit d’impôt etc.….
Avoirs et ressources d’origine étrangère etc.…
II-5/ Durée de la vérification :
La VASFE ne peut s’étendre, sous peine de nullité, sur une période supérieure à un an à compter de
la date de réception ou de remise de l’avis de vérification.
Cette limitation de la durée de vérification d’une année n’est pas opposable à l’administration
fiscale lorsque le contribuable :
Ce bilan a pour rôle en premier lieu d’apprécier le degré de sincérité des déclarations
fiscales en faisant un rapprochement sommaire avec certaines informations collectées pour déceler
des revenus non déclarés éventuellement ( ex : revenus de capitaux mobiliers, revenus de sources
étrangères etc.).
Il a pour objet, en second lieu, d’examiner d’une part les variations du patrimoine et des
disponibilités et d’autre part les crédits des comptes financiers.
Il a pour finalité d’orienter les vérificateurs sur les démarches à prendre pour :
La reconstitution des revenus dont aurait disposé la personne vérifiée est le résultat
obtenu suite à l’examen et l’exploitation des données inhérentes à la situation patrimoniale, à la
trésorerie et aux éléments de train de vie.
Les revenus dont il s’agit sont ceux réalisés par le contribuable vérifié ainsi que ceux de
ses enfants et des personnes qui habitent avec lui et réputés comme étant à sa charge ; autrement dit,
les revenus du foyer fiscal tel que précisé par l’article 6 du CID.
Avant toute reconstitution des bases d’imposition, les vérificateurs doivent procéder à
l’évaluation des biens possédés, cédés ou acquis et de certaines dépenses.
Dès lors, pour l’appréciation de ces éléments, il convient de se référer aux paramètres
repris dans le tableau ci-dessous :
Désignation de l’élément Mode de l’évaluation
A) Recettes : C) Dépenses :
- Bénéfices évalués forfaitairement. - Payement d’impôts professionnels.
- Ventes de matériel et autres immobilisations -Achats de matériel et autres immobilisations
(encaissements effectués au cours de la période). (payements effectués au cours de la période).
- Amortissement pris en considération pour établir - Dépenses effectuées pour l’acquisition
le bénéfice net taxable. d’immobilisations.
- Stock au début de la période. - Stock à la fin de la période.
- Solde net positif ou négatif des comptes de - Solde net, positif ou négatif des comptes de
créances et dettes au début de la période. créances et dettes à la fin de la période.
B) Comptes de trésorerie professionnelle : D) Comptes de trésorerie professionnelle :
solde départ solde arrivée
- Comptes bancaires. - comptes bancaires.
- Comptes courants postaux. - comptes courants postaux.
- Comptes de dépôts au trésor. - comptes de dépôts au trésor.
- Livret de caisse d’épargne. - livret de caisse d’épargne.
III-3/ Évaluation forfaitaire minimum du revenu imposable d’après les éléments du
train de vie :
L’évaluation forfaitaire minimum du revenu imposable d’après certains éléments du
train de vie, énumérés limitativement, est prévue par l’article 98 du CID.
Elle est retenue lorsqu’elle dégage des résultats plus significatifs ou lorsque la balance
de trésorerie aboutit à des résultats négatifs « Ressources supérieures aux emplois ».
Toute différence dégagée à partir des revenus évalués forfaitairement et ceux déclarés,
doit être portée à la connaissance du contribuable avant notification afin qu’il puisse éventuellement
fournir des justifications. Il pourrait s’agir de différences justifiées par :
des gains exceptionnels;
des successions;
des donations ;
des revenus exonérés ;
des emprunts ;
etc…
Cette taxation forfaitaire sera donc écartée si le contribuable peut établir que ces diverses ressources
ont été suffisantes pour assurer son train de vie.
III-4/ La taxation d’office :
La VASFE s’exécute généralement dans le cadre de la procédure de redressement
contradictoire, même lorsqu’il s’agit d’évaluation forfaitaire du revenu définie selon l’article 98.
Cependant, lorsque le contribuable n’a pas observé ses obligations fiscales, les
vérificateurs peuvent recourir à la procédure dérogatoire « Procédure non contradictoire » ou
taxation d’office qui intervient lorsque le contribuable :
N’a pas souscrit de déclaration et que le revenu net déterminé suivant les dispositions des
articles 85 à 98 dépasse le montant exonéré d’impôt.
S’est abstenu de répondre aux demandes d’éclaircissements et de justifications.
Les redressements à retenir sont ceux résultant de la différence entre les revenus
reconstitués et ceux éventuellement déclarés.
Les redressements envisagés doivent être suffisamment détaillés, et motivés puis portés
à la connaissance du contribuable. Un délai de 40 jours doit toutefois être accordé afin qu’il puisse
éventuellement faire connaitre ses observations ou son acceptation.
VI/ CONCLUSION DE LA VASFE :
Après établissement de la balance de trésorerie les vérificateurs procèdent à
l’élaboration de la proposition de notification des résultats.
Celle-ci doit comporter principalement :
Les anomalies décelées lors de l’examen du dossier fiscal (défaut de déclaration,
déclaration hors délais etc.) ;
Discordances constatées entre les revenus déclarés et ceux reconstitués en précisant la
source et la nature de l’information exploitée ;
Incidents survenus au cours de la vérification ayant une influence sur la procédure de
redressement ;
La méthode, les modalités d’évaluation et les redressements envisagés.
La réponse du contribuable qui doit intervenir dans un délai n’excédant pas quarante
(40) jours doit faire l’objet d’un examen minutieux à l’effet de s’assurer de la véracité des
allégations du contribuable.
Dès lors, la notification définitive retracera les chefs de redressement abandonnés, le
motif de leur abandon ainsi que ceux retenus.
**********
Vous voudrez bien veiller à l’application stricte des prescriptions précisées ci-dessus et
me faire part, le cas échéant, des difficultés éventuellement rencontrées.
M…………………………………………..
…….………………………………………
Avis de vérification N°……………………..
du……………………..
DEMANDE D’ECLAIRCISSEMENTS
En application des dispositions des articles 187 et 131 bis du Code des Impôts Directs et
taxes assimilées, nous avons l’honneur de vous demander de nous fournir des éclaircissements
concernant les points ci-après de votre déclaration de revenus de l’année (s) :
………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Vous avez à nous faire parvenir votre réponse dans un délai de 30 jours. L’absence de
réponse de votre part entraîne en vertu des dispositions de l’article 131 du CID, l’établissement
d’office des impositions.
Les Vérificateurs
Accusé Réception
De l’intéressé (Date et Signature).
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS de……………………………..
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA de………………………………
SERVICES DE RECHERCHES ET VERIFICATIONS de…………………
N°……………./
A
M…………………………………………..
…….………………………………………
Avis de vérification N°……………………..
du……………………..
DEMANDE DE JUSTIFICATIONS
En application des dispositions des articles 187 et 131 bis du Code des Impôts Directs et
taxes assimilées, nous avons l’honneur de vous demander des justifications concernant certaines
indications de votre déclaration de revenus de(s) année(s) :
…………………………précisées ci-dessous……………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………
Vous avez à nous faire parvenir votre réponse dans un délai de 30 jours. L’absence de
réponse de votre part entraîne en vertu de l’article 131 du CID, l’établissement d’office des
impositions.
Les Vérificateurs
Accusé Réception
De l’intéressé (Date et Signature).
BALANCE DE TRESORERIE
N°……………./
MONSIEUR LE DIRECTEUR
DES RECHERCHES ET VERIFICATIONS
- DIRECTION GENERALE DES IMPOTS –
Affaire N°---------------------------/
Signature
Série O., n° 7 Bis (1998)
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA
DE……………………………………………….
SOUS DIRECTION DU CONTROLE FISCAL
SITUATION DU PATRIMOINE
Si Oui, indiquez :
- L’institution financière
- L’agence
- Les numéros de comptes
Si Oui, indiquez :
- L’institution financière
- L’agence
- Le numéro de compte
Certifié exact
A…………………le………………...
Signature
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS DE……………………………..
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE………………………………
SERVICES DE RECHERCHES ET VERIFICATIONS DE…………………
N°……………./
Signature
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Recherches et Vérifications ت, واا-. ا
Tél. N°: (021) 59 55 51 Fax N°: (021) 59 52 17
N° 1050 MF/DGI/DRV/SDCF/2006. Alger le, 17 mai 2006
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Service des Recherches et Vérifications
Dans le cadre du suivi par mes services des conditions d’exécution des travaux de
Vérifications Approfondies de Situations Fiscales d’Ensembles, il a été constaté un faible recours
aux demandes de justifications et d’éclaircissements prévues par les dispositions de l’article 19 du
Code des Procédures Fiscales et ce préalablement à l’établissement des notifications initiales de
redressement.
Le vérificateur doit préciser avec le maximum de rigueur les aspects pour lesquels il
sollicite des éclaircissements ou des justifications, lesquels doivent porter sur des faits et non pas
sur des généralités.
ت, واا-. ا
. 5ا6
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Recherches et Vérifications ت, و اا-. ا
Tél. N°: (021) 59 55 51 Fax N°: (021) 59 52 17
N° 102 MF/DGI/DRV/2007.
Note
A
Monsieur le Directeur des Grandes Entreprises
Mmes et Mrs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et des Vérifications
R.E.F : Article 58 de la loi de finances pour 2002 –Article 60 (1) du Code des Procédures
Fiscales.
-Note N°496 /MF/DGI/IGSF/D1 du 08/03/2004.
Par note citée en seconde référence, il vous a été demandé de me communiquer chaque
fin de mois, pour consolidation et traitement, les relevés mensuels des opérations de transferts de
fonds vers l’étranger, à déposer obligatoirement par les établissements bancaires et assimilés,
conformément aux dispositions de l’article 60 (1) du code des procédures fiscales.
Or, il a été constaté que ces situations ne parviennent pas régulièrement à mes services,
voire ne sont pas du tout transmises par certaines DIW signalées sur l’état ci-joint.
En conséquence, je vous recommande de prendre les mesures nécessaires au niveau de
vos services et des agences bancaires pour le respect de la périodicité mensuelle de transmission des
états devant consigner l’intégralité des éléments d’informations définis à l’alinéa 3 de l’article sus
cité.
La communication des relevés repris sous format DBF ou Excel, devra s’effectuer par
voie d’intranet et non plus sur support papier, sur l’adresse électronique de M Azira Z
(Zehir.Azira@DGI.MDF.DZ), chef de la division1.
Annexe 2
Non Transmis Non Transmis Non Transmis BEA 01-02 Non Transmis
Cheraga CPA /01-02 N05-06-07
Non Transmis CPA/01 BEA/01 CPA 08-09-10 Non Transmis
El Harrach BEA/02-04-05-06-07-09-10-11-
12
Rouiba Non Transmis Non Transmis Non Transmis Non Transmis Non Transmis
Non Transmis BNA/l’année complète Baraka /01-02 CPA/01 à 05 Non Transmis
BEA/l’année compète BNA/04-06-07-08-09-
Sidi M’hammed Baraka /l’année complète 10-12
CPA/l’année complète CPA/l’année complète
DRI BLIDA
Blida Non transmis El Baraka /01 à 06 ,10 et 12 EL Baraka : 01 à03 Non transmis Non transmis
BNA :Année complète BNA/01 et 04
BEA/01N02 N07-08 à 11 BNA/01 et 04
CPA/ 06 à 10 CPA 01-02
Rayan Bank /01
Tipaza BNA/11-12 BNA/01 N02 Non transmis Non transmis Non transmis
CPA Koléa/04-06-07-11
Medèa Non transmis BNA/Année complète BNA/ 01 N02 Non Non transmis
BADR/01 N03-04 à 08,10 CPA/01-03
EL Baraka /11-12
CPA/ 03 à 12
Tizi Ouzou BADR/01-02-04 à 12 BADR /Année complète BADR/ 03 à 10 01-02-03-04-05-06-07- 01-02
BNA/03 à 05,07 à 10 08-09-11-12
CPA /03 à 10
Boumerdès BNA/ 03 CPA/Année complète BEA/Année complète BNA/02 N03,05 à 12 Non transmis
BADR/03 0 05 et 07 à BNA/02-06 à 12 BNA/Année complète CPA/02-03-07-08
12 BADR/02 N 03 05 à 12 CPA/Année complète BEA/01à 05,12
CPA/ 06 BEA/06 à 12 BADR/ 01 à 07 BADR /06-08-1
BDL/03-08
Djelfa Non transmis CPA/03N06-07-09-11 CPA/01 Non transmis Non transmis
BNA/04-05-06-07-10
EL Baraka /01
DRI CHLEF
Chlef BNA/11 -12 BNA/01-02-03-07-08-10 Non transmis Non transmis Non transmis
Mostaganem Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Tiaret Non transmis 05-06-10 Non transmis Non transmis Non transmis
Tissemsilt Non transmis BNA/01 à 04,07-09-10 BNA/01à 04, 09 à 12 BNA/Année complète BNA/01
Ain Defla Non transmis CPA/02-03-05 à 07, 10 BADR/01-02 Non transmis Non transmis
BNA/03-05 à 10
BEA/01-02-04-06 N07 09 à 11
BADR/02 à 04, 07-09-10-12
BEA/01 - 02
BADR/01 -02
Relizane Non transmis BEA/03 à 12 BEA 11 Non transmis Non transmis
DRI ORAN
Oran Est Non transmis CPA/Année complète CPA/01-02-03 Non transmis Non transmis
Oran Ouest Non transmis BNA/01 à 03,05 à 07,09 à 12 BNA/Année complète Non transmis Non transmis
CPA/04-06-08-09-11-12 CPA/01 à 11
BEA/02-03-07 EL Baraka/ 05-07-08
Mouna Bank /08 BEA/Année complète
Mouna Bank / 06 - 07
Mascara Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Telemcen CPA/Année complète El Baraka /11-12 El Baraka /01 Non transmis Arab Banking
BADR/01-06-07-10-11- BNA/Année complète BEA/01 N02-04 /02-06
12 BEA/01-02-06 à 09 ? 11-12 CPA/01
CPA : Année complète BNA/01 à 03
BADR/01 à 06, 08 à 11
Ain temouchent Non transmis Année complète sans précision 01 N02 sans précision Non transmis Non transmis
de la banque de la banque
Saida Non transmis BNA/03-05-07-11 BEA/01-02-03-06 à 12 Non transmis Non transmis
CPA/04-06-09-10
Non transmis CPA/09 -10- 11 CPA/12 CPA/01 à 05, 08 Non transmis
Sidi ben abbes BEA/07 à 12 BEA/04
EL Baraka /10 BDL/
DRI BECHAR
Tindouf Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Bechar 10-11-12 01-02-04-05 à 09, 12 El Baraka/03-06 BNA/04-05-07-08 Non transmis
Arab Banking/03 0 05
Adrar Non transmis BNA 01 à 03,05-06-08-12 BNA/01 à 05 BNA/04 à 12 BADR/04
BDL/03 BADR/04-05
El Bayadh Non transmis Toute l’année Non transmis Non transmis Non transmis
Naama Non transmis BNA/05 El Rayan/08 BNA/02 Non transmis
BADR/02 à 04,08-10- ABC/03-04-07-09 à 11
12
El Baraka/02 à 04
DRI OUARGLA
Ouergla Non transmis BNA/05-06-09-10-11 CPA/02-05 à 08 N 12 CPA/01
CPA/06-11 BNA/02-06-09 à 12 BADR/01-02 Non transmis
BDL/03 à 05-07 à 12 BADR/02-06-09 BEA/01
BEA/01 à 05,07-08-12
BDL/07-08
ABC/05
Laghouat Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Gherdaia Non transmis CPA/Année complète El Baraka/01 à 03 Non transmis Non transmis
El Baraka /Année complète BEA/01 à 04,06
BEA/01-02,06 à 12 BNA/02 à 04
BNA/03-04-06 à 12 BDL/01 à 04
BDL/03
Illizi Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
El Oued Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Tamanrasset Non transmis BNA/06-10-11 BADR/02-03-06-09 Non transmis Non transmis
BADR/05-09
DRI ANNABA
Annaba CPA/01 à 06,08-10-11 BNA/01-03-07-08-10 -11-12 BNA/Année complète CPA/01 à 06 Non transmis
El baraka/03-04-06-07- BNA/01 à 06
08 Rayan/01-02-06
BEA/06-07 BEA/01 à 05
CPA/08 BADR/01 N03 à 08
Guelma Non transmis BEA/Année complète BEA/01-03 Non transmis Non transmis
CPA/03-05-06-07-12 CPA/01-02
BNA/03-04-07-08-10-12 BNA/02
Skikda Non transmis BEA/01 à 06,08 à 12 El Baraka/02 BDL/01-03 BEA/01-02
CPA/ 01 à 05 ,07 à 11 BEA/01à 05 BNA/01
El Baraka /01 à 07, 09-10 CPA/06-08
EL Tarf Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Souk Ahras Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Oum El Bouaghi Non transmis 11-12 sans préciser la banque Année complète, sans 01-02 Non transmis
préciser la banque
Tebessa Non transmis BEA/Année complète 01-02 Non transmis Non transmis
DRI CONSTANTINE
Constantine Non transmis BEA/01à 09 CPA/01 Non transmis Non transmis
CPA/01-03 à 11 El Baraka/01
El Baraka/01 à 05 ; 07N 08 -
09 - 11 - 12
BNA/02 à 04 , 07 à 09
Batna Non transmis BNA/02 N04 à 10 CPA/01-02 Non transmis Non transmis
CPA/02 à 12 El Baraka/01-02
El Baraka/04 à 12
Mila Non transmis 01-03-04 à 10-12 Non transmis Non transmis Non transmis
Biskra Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis Non transmis
Jijel Non transmis BNA /01 à 03 N05 -07- 08 -11 BNA/01-02-03-05-07 Non transmis Non transmis
BDL/Année complète CABanque/01 à 05
CABanque /Année complète BEA/01 à 06,08 à 12
BEA/Année complète CPA/Année complète
BADR/Année complète
CPA/Année complète
Khenchla Non transmis 04 à 11 sans préciser la banque 01-02 Non transmis Non transmis
DRI SETIF
Setif Non transmis 03-07-08-09 , sans préciser la Non transmis Non transmis Non transmis
banque
Bejaia Non transmis CPA/11-10 CPA/01 à 05 N07 Non transmis Non transmis
BEA/06-07-09-10-11-12 BEA/01-03 à 06
BNA/01-05-08-10-11 BNA/01 à 4 - 07
Rayan /04
M’sila BEA/12 BEA/01 à 04,06 à 08 Non transmis Non transmis Non transmis
BNA/04-05-07-08-10- CPA/Année complète
11-12 El Baraka /10-12
Bouira Non transmis CPA/02 à 11 -12 CPA/01-02 Non transmis Non transmis
BNA/01-02-03-05-06 à 12 BNA/01-02-03
BEA/03-04-10 BEA/03- 04- 10
Bordj Bou Arreridj BNA/09-10-11-12 BADR/Année complète BADR/Année Non transmis Non transmis
BEA/01 à 07 complète
BNA/Année complète BNA/01-02-03-04
CPA/Année complète CPA/01 à 05
Légende/
-Toute l’année : situation transmise pour tout l’exercice considéré ;
- Les chiffres sur les lignes correspondent aux mois.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Inspection Générale des Services Fiscaux
ا ا ا
Division 1
N°1342 MF/DGI/IGSF
Alger le, 20 septembre 2006
NOTE
A
Mesdames, Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Monsieur Directeur Des Grandes Entreprises
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
En communication à :
Messieurs les Inspecteurs Régionaux des Services Fiscaux
Pour information et suivi
Nom et Prénom Date de Lieu de N° N° Nature Adresse Adresse du Montant Case réservée à L’IGSF
Naissance Naissance N°RC NIF NIS d’activité d’activité domicile des RAR (renseignement demandé)
(1) (1) (1)
(1)
Renseignements indispensables et nécessaires pour l’identification du contribuable.
(2)
Service demandeur (DIW/DRI/IRSF/DRV.SRV etc.)
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DEMANDE DE RECHERCHES D’ENTREPRISES OU MULTICRITERES
(NOTE N° MF/DGI/IGSF DU 02 AOUT 2006)
-PERSONNES MORALE-
SERVICE DEMANDEUR NATURE DES RECHERCHES DEMANDEES (cocher la /les cases de l’information demandée) :
(1)
Renseignements indispensables et nécessaires pour l’identification du contribuable.
(2)
Service demandeur (DIW/DRI/IRSF/DRV.SRV etc.)
اـــــ رـــ اـــــ
اـــــ اـــــاــــ اــــــــ
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
ا ا ا
Direction des Opérations Fiscales
ات ا
Sous Direction des Vérifications Fiscales
N° 383/ MF/DGI/DOF/SDVF/B2.
Alger, le 02 juillet 1995
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
*
* *
Messieurs les Directeurs voudront bien prendre toutes les dispositions utiles pour
l’application des instructions qui précèdent et me faire part des difficultés éventuellement
rencontrées.
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à
Messieurs Directeurs Régionaux des Impôts
CIRCULAIRE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
En tout état de cause, la valeur vénale doit être déterminée par référence au marché
immobilier ; autrement dit par rapport à des transactions locales, récentes, sur des biens
comparables.
Les facteurs cités ci-dessus doivent être retenus lors de la détermination de cette
dernière compte tenu de leur influence notable.
Par contre, d’autre facteurs peuvent diminuer la valeur d’un bien comparativement à
des biens similaires (état d’occupation du bien, vétusté, immeuble dégradé pour manque
d’entretien…).
II/ METHODES D’EVALUATION :
Après avoir examiné les différents facteurs qui influencent la valeur d’un bien dans
le contexte particulier du marché immobilier, il convient d’aborder la recherche de la valeur
vénale au plan concret par la mise en œuvre des méthodes d’évaluation.
Ces dernières étant multiples, variées et pour certaines complexes, il a été retenu
celles qui présentent le maximum d’objectivité et qui sont généralement utilisées.
Préalablement à l’examen des méthodes d’évaluation, il sera présenté le cadre de
référence devant être mis en place par l’ensemble des services.
Cette méthode permet de calculer la valeur vénale d’un immeuble par application des
termes de référence obtenus auprès des organismes, entreprise ou administrations citées ci-
dessus.
Les prix pratiqués seront retracés selon la répartition suivante aussi bien pour les immeubles
bâtis que pour les terrains à bâtir.
Remarque :
Des éléments d’appréciation ou de valorisation peuvent conférer à un bien une valeur
vénale spéculative, qu’il y a lieu de rechercher en tenant compte des tendances du marché
local.
Il s’agit de :
zone résidentielle d’un standing élevé;
quartier situé dans zone de création d’activités commerciales, notamment pour
les constructions individuelles et les terrains à usage d’habitation ;
bien pouvant servir à un usage commercial ou une activité libérale.
Aux cas particuliers, la valeur maximum obtenue par application des paramètres cités ci-
dessus doit être affectée d’un coefficient multiplicateur de 1,1 à 1,3 suivant le cas pour tenir
compte des facteurs spéculatifs.
L’actualisation des données citées ci-dessus doit être effectuée tous les deux ans (les
valeurs arrêtées pour la 1ère année seront maintenues au 31.12.2002) pour tenir compte des
difficultés résultant de la première année de mise en place de ce dispositif et du suivi de
l’évolution du marché immobilier.
Un modèle de fichier comportant les transactions de référence sera établi selon la
classification suivante :
zone résidentielle et centre ville.
zone périphérique.
zone de grand éloignement.
Les zones en question sont celles fixées selon la procédure prévue par la circulaire
N°140/MF/DGI/DOF du 23/05/1995.
Dans chaque zone seront classés les biens, en fonction des catégories suivantes et
quelle que soit la nature de la mutation (vente – donation- échange- partage …)
Villas – constructions individuelles – appartement standing ;
Appartement semi-collectif – logement de type amélioré – logement de type social ;
Locaux commerciaux ou à usage professionnel ;
Terrain à usage de construction.
A. Immeuble individuel :
Pour la détermination de la base servant au calcul de la valeur vénale d’un immeuble
individuel, il y a lieu de rechercher la « superficie développée pondérée hors œuvres » (SDPHO)
laquelle est calculée à partir de la superficie bâtie autrement dit la superficie couverte au sol par
construction.
La superficie de chaque niveau est mesurée « hors œuvres » c'est-à-dire murs
extérieurs compris. Celle-ci est affectée d’un coefficient particulier, tenant compte de l’usage et
de la nature de chaque niveau (cave, terrasse, habitation …etc.)
Ces données sont soit relevées par les agents évaluateurs sur site ou obtenues par
l’examen des documents à réclamer au vendeur ou à l’acheteur (Acte, Plan, Permis de construire
…etc.)
Les coefficients suivants doivent être retenus :
Caves, sous sols aménagés ou non 0,40
Rez de chaussée, étages courants 1
Terrasse accessible et utilisable 0,20
Greniers aménageables. 0,30
Pour les terrains nus, constituant des dépendances de constructions individuelles, ils
seront évalués par application du prix du M² bâti en vigueur en y appliquant un abattement
variable de 40% à 80% pour tenir compte de l’emplacement de la construction et des possibilités
de construction éventuelle.
B) Immeubles collectifs :
Les immeubles collectifs sont des immeubles divisés en appartements. Chaque
appartement a un lot de copropriété dont la valeur comprend celle des parties communes.
La méthode d’évaluation directe par l’utilisation des termes de référence spécifiques
est la mieux indiquée en la matière, d’autant plus que la connaissance de la surface habitée est
aisée.
Cependant, et du fait de l’existence de nombreuses transactions rapprochées dans le
temps et dans l’espace (au sein d’un même quartier ou commune), la méthode par comparaison
peut valablement être retenue (voir ci- dessous).
4) Construction inachevée :
La valeur vénale d’un immeuble inachevé peut être obtenue par la détermination des
dépenses engagées pour sa construction et son aménagement. Celle-ci doit comporter le coût
d’acquisition du terrain, le cout de la construction et des différents aménagements effectués
suivant leur état d’avancement (viabilisation, gros œuvres … etc.).
Les coûts de construction des différents corps d’état peuvent être obtenus auprès des
services locaux d’urbanisme.
Les montants ainsi déterminés doivent être affectés d’un coefficient de 1,1 à 1,5 pour
actualiser les coûts de constructions et tenir compte de l’évolution du marché.
Remarque :
La fonction du contrôle des évaluations doit être confiée au bureau de contrôle des prix et
des évaluations relevant de la Sous Direction du Contrôle Fiscal en attendant la modification de
l’arrêté fixant les attributions et l’organisation des DRI et DIW.
Les aspects assiette continuent à être pris en charge par les inspections spécialisées.
Pour ce faire, la commission doit disposer de l’ensemble des données sur lesquelles se
sont appuyés les évaluateurs pour contester les bases déclarées (copie du fichier portant cadre de
référence, transactions similaires en cas d’application de la méthode par comparaison) étant
précisé que les biens réévaluables sont ceux dont la minoration du prix de vente est manifeste.
IV/DROIT DE PREEMPTION :
Les modalités de mise en œuvre de ce droit et les critères de sélection des biens à
préempter ont été définies dans la circulaire 140 MF/DGI/95 du23 mai 1995, qui a mis en place
une commission à cet effet. les modalités pratiquées prévues en la matière par la circulaire
précitée demeurent toujours valables.
Toutefois, il y a lieu de réactiver cette procédure extrême pour les cas d’insuffisance
grave plus particulièrement en ce qui concerne la vente de biens immeubles.
Dans la perspective d’améliorer le suivi périodique réalisé par les DRI, ce rapport a
fait l’objet d’aménagements permettant ainsi aux structures régionales de contrôle d’exercer
valablement leurs attributions en la matière. Pour ce faire, les DRI doivent être rendues
destinataires de copies des termes de références arrêtées par les DIW relevant de leur
circonscription territoriale.
Les rapports ainsi établis pour chaque transaction doivent être contrôlés par référence
aux fourchettes préétablies tenant compte des particularités propres à chaque bien tel que déjà
précisé.
Tout écart qui semble injustifié doit être porté à la connaissance de la DIW
concernée aux fins de justifications. Les décisions devant intervenir en la matière seront prises en
fonction de la gravité des manquements relevés.
Un rapport semestriel doit être adressé à la RDV portant appréciation par le DRI des
conditions d’établissement et d’exécution des programmes du contrôle des prix et des
évaluations au niveau de chaque DIW. Un suivi particulier par des interventions périodiques sur
place doit être réalisé pour s’assurer notamment de la programmation prioritaire des transactions
précitées.
De même, une copie du fichier des prix des transactions devant servir de cadre
référentiel établi conformément au modèle joint en annexe appuyé des documents ayant permis
sa confection doit être transmise à la Direction des Recherches et Vérifications dès leur
établissement pour :
analyser les écarts et les différences relevées que ce soit au niveau d’une DIW ou d’une
DIW à une autre ;
Le contrôle des transactions immobilières portant sur les terrains agricoles et les fonds de
commerces fera l’objet en temps utile d’une circulaire particulière.
Vous voudrez bien veiller à une large diffusion de la présente circulaire et me faire
connaitre toutes difficultés éventuellement rencontrées.
2در42 ع.م
PRIX DE CESSION DU M² BATI
TERMES DE REFERENCE
ORGANISME
Standing Standing Amélioré Économique
élevé amélioré
O.P.G.I. 31.346 25.600 18.600 15.000
Agences Immobilières. __ __ __ __
Valeur moyenne
37.161 31.458 19.178 16.180
M² bâti M² bâti M² bâti M² bâti
Fourchette *
32.300 27.355 16.680 141.070
à à à à
37.161 31.458 19.178 16.180
*
Réduire valeur obtenue de 15% pour obtenir valeur minimum.
FICHIER DES TRANSACTIONS IMMOBILIERES
CADRE DE REFERENCE
Classement géographique
Nature Type Valeur Valeur
Maximum Minimum
-Zone périphérique
- Commune chef - Semi collectif - Amélioré
lieu de Daïra et collectif
- Locaux - Précaire
commerciaux
et à usage
Professionnel.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE LA WILAYA DE ………………………..
DOSSIER N°_____/2000
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5- Suites réservées :
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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CIRCULAIRE
A
Madame et Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le contrôle des déclarations de revenus locatifs des immeubles bâtis tel que pratiqué
à ce jour a mis en relief des minorations importantes et manifestes des valeurs déclarées en dépit
des abattements importants qui sont accordés pour la détermination de cette catégorie de
revenus.
L’importance des revenus non déclarés dont il est aisé de s’en rendre compte par
référence aux prix pratiqués, voire affichés au niveau d’agences immobilières et publiées par la
presse nationale, témoigne du volume de la fraude développée dans ce secteur, particulièrement
dans les grands centres urbains.
Les services de base s’étant contentés à ce jour d’admettre généralement les prix
déclarés et l’application de méthodes de réévaluation non actualisées il parait opportun de
redynamiser cet aspect du contrôle, à travers le dispositif établi par la présente circulaire.
A la faveur de la Loi de Finances pour l’année 2000 les prix normatifs édictés par le décret
précité ont été abandonnés.
S’agissant des modalités d’imposition du revenu foncier ainsi déterminé, l’article 43,
prévoyait que le revenu imposable est égal au montant des loyers bruts annuels diminués d’un
abattement de 80% correspondant au dépérissement et des frais d’entretien et de réparation sans
toutefois excéder un plafond de 180 000 Dinars.
Le contrôle et la rectification des bases déclarées au titre des revenus locatifs repose
sur les énonciations de l’article 19 du code des procédures fiscales (ex : article 187 du Code des
Impôts Directs) qui confère le droit à l’Administration Fiscale de contrôler les déclarations
fiscales et partant, d’envisager la rectification des montants déclarés en cas d’insuffisance
d’erreur ou de dissimulation.
Les revenus locatifs peuvent être ainsi évalués par référence à la valeur vénale du
bien et à la pratique du marché, et ce, conformément aux dispositions de l’article 87-3 du CID.
Pour permettre au service évaluateur d’apprécier valablement les prix des locations
déclarés, tout en évitant tout risque d’abus ou de minoration injustifiée, une fourchette de
référence retraçant les prix de location est établie sur la base d’un taux de capitalisation
différencié en fonction.
Enfin, suivant une classification des Wilayas en trois (03) catégories, classification
établie en tenant compte des éléments contenus dans le fichier des termes de référence
élaborés par chaque Direction des Impôts de Wilaya, de l’activité économique qui induit
une demande plus forte sur le marché locatif des centres urbains notamment et du lieu de
situation du bien ( centre ville, quartiers résidentiels….).
EXEMPLES D’APPLICATION
Location d’un appartement de type standing situé dans la commune chef lieu de la wilaya
de BOUMERDES (wilaya de catégorie I) dans une zone résidentielle.
Le revenu locatif mensuel est déterminé ainsi :
a)Valeur vénale du m² bâti = 19.100 DA. (Selon fichier des termes de référence
de la D.I.W de BOUMERDES)
b) Superficie du bien : 80 m².
c) Taux de capitalisation = 6% (suivant tableau joint en annexe II).
II. Exemple de location à usage d’habitation d’un immeuble collectif de type économique
Location d’un appartement de type économique dans la commune chef lieu de wilaya de
BEJAIA (wilaya de catégorie I) dans une zone résidentielle.
Le revenu locatif mensuel est déterminé ainsi :
a)Valeur vénale du m² bâti = 15.000 DA. (Selon fichier des termes de référence de la
D.I.W de BEJAIA)
b) Superficie du bien : 80 m².
c) Taux de capitalisation = 5.5% (suivant tableau joint en annexe II).
Location d’un appartement de type standing situé dans la commune chef lieu de la wilaya
de MOSTAGANEM (wilaya de catégorie II) dans une zone résidentielle.
Le revenu locatif mensuel est déterminé ainsi :
a)Valeur vénale du m² bâti = 21.000 DA. (Selon fichier des termes de référence de la
D.I.W de MOSTAGANEM)
b) Superficie du bien : 150 m².
c) Taux de capitalisation =5% (suivant tableau joint en annexe II).
Location d’un appartement de type économique situé dans la commune chef lieu de la
wilaya de MEDEA (wilaya de catégorie III) dans une zone résidentielle.
Le revenu locatif mensuel est déterminé ainsi :
a)Valeur vénale du m² bâti = 14.000 DA. (Selon fichier des termes de référence de la
D.I.W de MOSTAGANEM)
b) Superficie du bien : 150 m².
c) Taux de capitalisation = 2.5% (suivant tableau joint en annexe II).
Remarque :
PRECISION : Il s’agit des revenus locatifs moyens mensualisés établis pour exemple sur la
base des valeurs vénales des biens immeubles se situant dans les communes chef lieu de
wilaya (zones résidentielles) et dont la surface à titre d’exemple est de :
• 80 m² pour une appartement (collectif)
• 150 m² pour un immeuble individuel.
WILAYAS CATEGORIE I
Taux de capitalisation
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
CIRCULAIRE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs Les Chefs des Brigades Régionales de Vérification de Gestion
Objet/ Modalités de réévaluation des biens immeubles et des droits réels immobiliers.
R.E.F.S./ - Articles 2 et 3 de la loi n° 99-11 du 15 Ramadhan 1420 correspondant au
23/12/1999 portant loi de finances pour 2000.
- Articles 78 et 281 bis du code des impôts directs et taxes assimilées.
I. ECONOMIE DE LA MESURE
Aux termes des dispositions des articles 78 et 281 bis du C.I.D en vigueur au 31
décembre 1999, la réévaluation des biens immeubles et droits réels immobiliers s’effectuait par
référence aux coûts normatifs visés par décret exécutif n°93-271 du 10 Novembre 1993 fixant les
modalités d’évaluation des biens immeubles bâtis et non bâtis ainsi que des revenus fonciers
pour l’établissement de l’assiette fiscale en cas d’insuffisance de déclaration.
Consécutivement à la modification introduite au niveau desdites dispositions par les
articles 2 et 3 de la loi de finances pour 2000, la réévaluation des biens immeubles et droits réels
immobiliers doit s’opérer par rapport à la valeur vénale réelle des biens en question.
Ainsi, lorsqu’ils constatent une insuffisance de déclaration à la suite d’une
dissimulation ou d’une sous-évaluation des bases déclarées, les services doivent, désormais, pour
la fixation de cette valeur vénale, se référer aux données du marché.
A. Notion de valeur vénale réelle
Par valeur réelle, il convient d’entendre le prix présumé qu’accepterait d’en donner
un acquéreur éventuel dans l’état et le lieu où se trouve le bien.
Les services détermineront cette valeur par comparaison, notamment avec les ventes
réellement intervenues sur des biens semblables et à des époques rapprochées.
S’agissant des droits réels immobiliers, ils doivent être calculés, en cas de
réévaluation, par référence à la valeur vénale réelles ainsi obtenue et ce, suivant les mêmes taux
prévus à l’article 78 du C.I.D
B. Portée de la réévaluation :
La nouvelle assiette obtenue à la suite de l’opération de la réévaluation servira donc
de base pour le calcul :
de l’IRG/Plus-value de cession à onéreux d’immeubles bâtis ou non bâtis (Article 78 du
CID) ;
de l’impôt sur le patrimoine (Article 281 bis du CID) ;
de l’IRG/ Revenus fonciers (Article 42 du CID) ;
et des droits de mutation exigibles à cette occasion (Article 101 du code de
l’enregistrement).
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs Les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
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N°………./MF/DGI/DRV
Copie pour information à Messieurs :
- Le Directeur Général des Impôts.
- L’inspecteur Général des Services Fiscaux.
- Les Directeurs Centraux.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 517/ MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/HZ
Alger, le 16 mars 2002
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
L’attention de l’Administration fiscale a été encore une fois attirée sur des
discordances importantes et injustifiées entre les bases retenues pour le calcul de l’IRG/Plus-
value et celles reconnues pour la détermination des redressements au titre des droits de
l’enregistrement et ce, malgré les différentes précisions apportées à ce sujet.
Aussi, j’ai l’honneur de vous rappeler encore une fois les prescriptions édictées en la
matière prévoyant notamment :
Dès lors, vous voudrez bien veiller à l’application stricte des prescriptions rappelées
ci-dessus et d’éviter à l’avenir la répétition de pareilles situations.
ت, و اا-. ا
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 2418/ MF/DGI/DRV/SDNP/B2. Alger le, 21 décembre 2002
NOTE
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
La présente note a donc pour l’objet d’apporter des éclaircissements et des précisions
pour prendre en charge les insuffisances relevées, de clarifier les modalités d’établissement des
programmes, leur exécution ainsi que la procédure de contrôle.
I. PROGRAMMATION :
1) Aspects inhérents aux critères de sélection :
De l’analyse des programmes, il a été relevé des cas de non-respect par certaines
DIW des critères de sélection précisés dans la circulaire sus-référencée, et persistent à
programmer des affaires de moindre importance au détriment des dossiers méritant une prise en
charge immédiate.
Aussi, il est utile réitérer qu’il convient de se conformer strictement aux dispositions
contenues dans la circulaire précitée en s’intéressant par ordre de priorité aux :
Transactions portant sur les maisons individuelles (type villa, maison de maître …) ;
Terrains à bâtir situés dans des zones résidentielles dont la superficie est supérieure à 300
M ;
Appartements dont la superficie est supérieure à 100 M² ;
Fonds de commerce ;
Cession de parts sociales et actions.
Les transactions de moindre importance seront prises en charge au fur et à mesure de
l’exécution du programme en fonction de leur intérêt sur le plan fiscal.
2) Personnes et structure intervenant dans la programmation :
Des missions effectuées au niveau de certaines DIW portant sur conditions de prise
en charge du contrôle des prix et des évaluations, il a été constaté que les évaluateurs chargés de
l’exécution des programmes procèdent eux même à leur élaboration, souvent de manière
empirique et sans que leurs responsables hiérarchiques n’interviennent en matière.
Cette manière de procéder présente des lacunes ayant trait essentiellement :
Au risque de mauvais choix des affaires ;
Au manque d’objectivité lors de la sélection ;
A l’absence de transparence ;
Au risque d’erreur… etc.
Aussi, pour y remédier, il appartient dorénavant au chef de brigade des évaluations
de procéder à l’établissement des programmes à partir des extraits d’actes transmis
mensuellement par l’inspection d’enregistrement au bureau des évaluations.
A cet effet, le chef de brigade doit se consacrer pleinement à cette tâche et au
contrôle des projets d’évaluation établi par les agents évaluateurs.
Les évaluateurs, déchargés de cet aspect, vont pouvoir s’atteler exclusivement à
l’exécution des programmes en veillant notamment à la convocation régulière des parties à la
transaction pour les inviter à soumissionner sur les valeurs proposées.
3) Modalités de programmation :
Remarque
Les services locaux sont habilités dans le cadre d’un programme complémentaire
à programmer pour prise en charge immédiate des affaires revêtant un caractère particulier ou
présentant une forte présomption de fraude.
III. STATISTIQUES :
L’étude des états statistique (S37) relatif aux produits du contrôle des prix des
évaluations laisse apparaître que certaines DIW ont établi des situations retraçant tant les
produits réellement constatés (enrôlés) que des produits présentant un caractère prévisionnel
(projet d’évaluation).
A cet effet, il vous est demandé de ne porter sur ces états que les produits réellement
dus à la suite de la soumission et/ ou à l’établissement d’un titre de perception, à l’exclusion de
tout autre élément.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 1208/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/AM.
Alger, le 28 juin 2003
NOTE
A
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Objet/ Contrôle des revenus fonciers provenant de la location des immeubles à usage
d’habitation.
R.E.F./ Circulaire N° 01/MF/DGI du 24/06/2002.
Dans le cadre du suivi de la correcte application de la circulaire sus référencée,
portant modalités de contrôle des revenus déclarés à l’occasion des opérations de location des
immeubles à usage d’habitation, des missions de contrôle ont été effectuées par les cadres de
l’administration centrale au niveau de certaines inspections faisant ressortir de graves carences
dans la prise en charge du dispositif précité.
Aussi, j’ai l’honneur de vous demander de diligenter, au niveau des DIW relevant de
votre circonscription territoriale, des missions de contrôle afin de s’assurer de l’état de prise en
charge des termes de la circulaire susvisée et ce dans les meilleurs délais.
Les conclusions des opérations de contrôle devront me parvenir en temps opportun
accompagnés de vos observations et conclusions détaillées en ce qui concerne particulièrement :
L’origine des défaillances éventuellement relevées ;
Les instructions données en vue de mettre en œuvre les procédés de réévaluation
arrêtés.
D’autre part, je vous demande de bien vouloir engager périodiquement des actions
visant à assurer de l’application effective des mesures de luttes contre la fraude fiscale contenues
dans les circulaires et notes de l’administration centrale, en s’assurant au préalable qu’elles ont
été effectivement diffusées à l’ensemble des services et qu’elles ont fait l’objet de réunions
d’explication et de vulgarisation.
N° 1209/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/AM.
Copie pour information pour Monsieur le Directeur Général (à titre de compte rendu)
N° 1210/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/AM.
Copie pour information à Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
ت, واا-. ا
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
N° 2090/ MF/DGI/DRV/SD/NP/B2.
Alger, le 27 décembre 2003
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs Les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le contrôle des mutations portant sur les fonds de commerce constitue un axe
important dans la maitrise de la matière imposable. L’appréciation des prix déclarés s’opère par
référence à la valeur vénale des fonds de commerce cédés ainsi que des droits réels immobiliers
conformément à l’article 101 et suivants du code de l’enregistrement.
Cette partie du contrôle a été faiblement prise en charge compte tenu des difficultés
pratiques rencontrées par les services évaluateurs en raison de l’insuffisance du cadre référentiel
en vigueur.
Ainsi, la présente note a pour objet de compléter le dispositif mis en place relatif aux
modalités d’évaluation des immeubles à usage d’habitation, aux revenus fonciers et de mettre à
la disposition des services évaluateurs un cadre référentiel adéquat tenant compte des
modifications législatives intervenue en la matière et permettant d’harmoniser les procédures
d’intervention des services.
Ainsi, il sera précisé successivement les éléments constitutifs du fonds de
commerce, le rappel des règles régissant les modalités d’imposition des cessions de fonds de
commerce, les facteurs qui influent sur la valeur de cet élément et les différentes méthodes
d’évaluation susceptibles d’être utilisées.
I. ELEMENTS CONSTITUTIFS DU FONDS DE COMMERCE :
Le fonds de commerce est un bien meuble incorporel. Il regroupe l’ensemble des éléments
mobiliers corporels et incorporels définis ci-dessous aux moyens desquels s’exerce un négoce ou
une industrie.
Aux termes des dispositions de l’article 78 du code de commerce, le Fonds de Commerce
comprend outre la clientèle et l’achalandage, tous les autres biens nécessaires à l’exploitation du
fonds tels que l’enseigne, le nom commercial, le droit au bail, le matériel, l’outillage, les
marchandises et le droit à la propriété industrielle et commerciale.
Dès lors, une distinction doit être opérée entre le fonds de commerce comportant ces
éléments constitutifs et l’immeuble dans lequel il est exploité.
L’importance de chacun des éléments par rapport à la valeur globale du fonds est
variable.
L’élément principal peut être par exemple :
L’emplacement du fonds.
L’enseigne, le nom commercial, l’exclusivité d’un nom commerciale, d’une marque …etc.
A. Eléments incorporels :
2) La clientèle et l’achalandage :
La clientèle est l’ensemble des relations établies entre des particuliers et un
commerçant dont la profession est de satisfaire des besoins déterminés. Ces relations sont
source de profit et constituent une valeur transmissible aux tiers.
L’achalandage est assimilable à la clientèle. Il est constitué par les acheteurs qui
entrent dans le magasin de façon occasionnelle.
La valeur de la clientèle et l’achalandage est tributaire d’un certain nombre de facteurs
d’importance inégale d’une nature d’activité à une autre et dont les principaux sont :
Les qualités professionnelles du commerçant ;
Le contexte économique (disponibilité des produits, commerce…) ;
L’emplacement du Fonds (primordial pour l’achalandage);
La nature des produits vendus…
Ces deux éléments peuvent se confondre quand ils ne sont pas distincts. Il est à préciser
que le nom commercial est l’appellation sous laquelle l’exploitant du fonds exerce son
commerce. Ce nom peut être différent du patronyme du commerçant, tandis que l’enseigne est
une dénomination ou un emblème qui personnalise le fonds et sert à attirer et à retenir la
clientèle.
4) Autres éléments incorporels :
1/ Les agencements :
Les agencements comprennent les vitrines, les revêtements du sol et des murs, les
placards scellés et autres installations d’aération.
2/ Le matériel :
Il comprend notamment :
Remarque
Lorsque le propriétaire du fonds est également propriétaire de l’immeuble dans
lequel le fonds est installé, certains agencements et équipements (canalisations,
ascenseurs, chauffage central..) deviennent des immeubles par destination. Leur valeur est
donc, incorporée dans celle du bien immeuble et devant par conséquent être soustraite de
la valeur du fonds de commerce.
3/ Marchandises :
Les marchandises (stocks) peuvent faire l’objet d’une cession séparément du fonds de
commerce. L’évaluation du fonds de commerce s’entend en principe général marchandises non-
comprise.
II- RAPPEL DES REGLES D’IMPOSITION DES CESSIONS DES FONDS DE
COMMERCE ET DES PLUS-VALUES QUI EN RESULTENT.
Lorsque le prix ou l’estimation faite par les parties, ayant servi de base à la
perception du droit d’enregistrement s’avère inferieur à la valeur vénale du bien transmis,
l’Administration fiscale a la faculté de procéder à la réévaluation de ce bien sur tous les actes ou
déclarations constatant la transmission de la propriété, d’usufruit et de jouissance du fonds de
commerce, y compris les marchandises neuves qui en dépendent, (voir infra, méthodes
d’évaluation préconisées).
Important
Il est à préciser que lors des opérations de réévaluation des prix des fonds de
commerce, les marchandises neuves garnissant ce dernier, doivent faire l’objet d’une estimation
isolée car estimées séparément et de façon détaillée dans l’acte de mutation.
En effet, les marchandises neuves ne sont assujetties qu’à un droit proportionnel de
03% (Cf. article 228 du code de l’enregistrement).
Lorsqu’il s’agit d’une mutation de propriété portant sur un fonds de commerce qui a
été crée par le cédant, la plus-value à prendre est constituée par le prix de la vente, diminué des
frais d’actes et d’enregistrement à sa charge.
Nature du commerce exercé : existence ou non d’un cadre réglementaire contraignant, d’un
cahier des charges limitant les possibilités de changements d’activités …
Lieu d’implantation du Fonds de Commerce :
Agglomération, zone commerciale, zone périphérique peu commerciale, zone éloignée,
petite localité, niveau de commercialité …etc.
Les potentialités en termes de :
• Clientèle.
• D’achalandage.
Possibilité de reconversion et de changement d’activité : la possibilité de reconvertir ou de
changer aisément l’activité exercée confère à ce fonds une valeur plus importante.
L’élasticité de l’offre et de la demande : la valeur d’un fonds de commerce est fortement
dépendante du volume tant de l’offre que de la demande caractérisant le marché local des
fonds de commerce.
Conditions socio-économiques : possibilité d’expansion future en terme de chiffres
d’affaires, récessions, niveau de richesse.etc.
Possibilité d’aménagements futurs : agrandissement éventuel de la surface par la
construction de sous pente, morcellement …. etc.
Autres éléments déterminants :
• L’existence ou non des infrastructures de base (route goudronnée, éclairage
public…etc.)
• Desserte et accessibilité (route principale, secondaire, local situé dans un
étage…).
• Équipements de base (lignes téléphoniques, électricité,…etc.).
Pour tenir compte du fait que les bénéfices ne sont pas constants subissant aussi bien
des baisses que des hausses, le bénéfice à prendre en considération pour la détermination de la
valeur du fonds de commerce doit correspondre au bénéfice brut réel moyen des trois dernières
années.
Par bénéfice réel il faut entendre le bénéfice fiscal diminué des profits qui ne se
rapportent pas à l’exploitation normale du fonds. Il s’agit, à titre d’exemple, de produits de
cessions d’investissement et/ ou d’autres éléments de l’actif …etc.).
EXEMPLES D’APPLICATION :
C.A Moyen
= 1.200.000+1.350.000+1.500.000 = 1.350.000 DA
Chiffre d’affaires T.T.C : 3
Valeur du fonds de commerce à retenir
Année n-1 :1.200.000 DA
Année n-2 :1.350.000 DA = Chiffre d’affaires moyen x coefficient (1-4).
Année n-3 :1.500.000 DA = 1.350.000 DA X 4 = 5.400.000 DA
(coefficient > à 3 Artère hautement commerciale)
Exemple :
Soit un fonds de commerce composé de :
Un local commercial superficie 35 M²
Arrière boutique 10 M²
Cuisine 05 M²
Le prix locatif du M² est de l’ordre de 250 DA/mois (à titre illustratif).
= 124.500 x 40 = 4.980.000 DA
NB
L’application de cette fourchette (30 à 50) doit se faire donc en fonction de l’importance
du bien à évaluer tel que préciser antérieurement en retenant les hypothèses ci après :
Coefficient situé entre 30 à 36 locaux dont le degré de commercialité est faible
Coefficient > à 36 et < à 42 locaux dont le degré de commercialité est moyen
Coefficient > à 42 jusqu'à 50 locaux dont le degré de commercialité est élevé.
Cette méthode peut aboutir à des résultats plus proches des prix pratiqués réellement.
Dès lors, convient-il de la privilégier étant précisé qu’un fichier des biens de références locatives
conditionne son application.
ت, و اا-. ا
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MINISTERE DES FINANACES
Direction Générale des Impôts
Circulaire n°
192/MF/DGI/DOF
du 05 avril 1995
A Messieurs
Les Directeurs Régionaux des Impôts
Les Directeurs des Impôts de wilaya
En communication à :
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
Messieurs les Chefs de Brigades de vérification de gestion
Le chef de Brigade :
Le Chef de Brigade administre et assure la discipline générale au sein de sa Brigade.
Les évaluations sont réalisées sous sa direction. Il reçoit dans les meilleures conditions
possibles, en présence des agents évaluateurs, les contribuables assistés éventuellement de leur
conseil.
De même, il participe à la centralisation des résultats, à la notification des évaluations
et à l’examen des observations des contribuables.
De plus, il vise les rapports d’évaluation. Il établit également les productions
statistiques afférentes aux évaluations réalisées par sa brigade et remet régulièrement les dossiers
d’évaluation à la Sous Direction du Contrôle fiscal.
REMARQUE IMPORTANTE
Les transactions portant sur des propriétés bâties d’une superficie supérieure à
600 M² et celles portant sur les terrains à bâtir, en zone urbaine, d’une superficie
supérieure à 1000 M² doivent être relevées et signalées en vue de faire l’objet d’un examen
particulier par les services habilités au regard de l’impôt sur le patrimoine.
VI. PRESENTATION DU RAPPORT D’EVALUATION :
En matière d’enregistrement, la constatation des insuffisances doit se faire par des
moyens de preuves compatibles avec la procédure écrite.
Aussi, le dossier ouvert pour chaque affaire doit obligatoirement comporter tous les
éléments relatifs à l’affaire, notamment le rapport d’évaluation dûment visé par les différents
responsables du contrôle fiscal et approuvé par le Directeur des Impôts de Wilaya (Cf. modèle
joint en annexe).
Le Rapport en cause dont un exemplaire sera adressé à la Direction Régionale des
Impôts dès la clôture de l’affaire pour exploitation doit être suffisamment exhaustif et
comprendre les renseignements nécessaires particulièrement :
La désignation des parties à l’acte avec toutes les précisions relatives à leur état civil, leur
profession et leur adresse exacte ;
La nature du contrat (vente –donation- partage- échange- succession etc.…) ;
La désignation sommaire du bien objet du contrat ainsi que l’identification du prix ou de
l’évaluation déclaré ;
L’origine de la propriété dudit bien ;
La description détaillée de la propriété ou bien en n’omettant pas de préciser sa situation
exacte, sa consistance, la superficie bâtie développée ainsi la superficie non bâtie pour les
constructions, la nature des matériaux de construction utilisés et autres renseignements ;
Le développement de la partie relative à la détermination de la valeur vénale en reprenant
de manière claire et précise les différentes méthodes d’évaluation retenues ;
La conclusion des agents évaluateurs;
Et la liquidation des droits, taxes et pénalités découlant du redressement opéré.
VII. ATTRIBUTIONS DE LA DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS :
En matière de contrôle des évaluations, la Direction Régionale des Impôts conserve
exactement les mêmes attributions et prérogatives que celle fixées par la circulaire N° 52 visée
supra (Cf. page 19) et son action s’étend à toutes les phases, soit :
suivi de l’établissement et de l’exécution des programmes.
analyse des rapports d’évaluation et confection des fiches de synthèse pour chaque affaire
(Cf. modèle joint en annexe).
observations et autres recommandations en direction des services fiscaux chargés du
contrôle des évaluations.
réception et exploitation des productions statistiques relatives aux contrôles des
transactions.
Aussi, les Directions des Impôts de wilaya, Sous-Direction du contrôle Fiscal,
doivent veiller à ce que les programmes d’évaluation et toutes les autres productions prévues
parviennent à la Direction Régionale des Impôts dans la limite des délais fixés.
La transmission des fiches de synthèse et les relations Direction Régionale des Impôts
– Direction des Opération Fiscales (Sous-Direction des Vérifications Fiscales) restent les mêmes
et les éléments fournis serviront non seulement à l’élaboration d’un fonds documentaire tendant
à l’uniformisation des méthodes de vérification et d’évaluation mais permettront aussi
d’apprécier et d’évaluer, à sa juste valeur, la qualité du travail fourni et le rendement des
différents services.
En ce qui concerne les productions statistiques, cette partie du service est prise en
charge à partir du 1er Janvier 1994 par la Sous-Direction des Statistiques et des Synthèses. Les
modalités de leur élaboration et centralisation ont été arrêtées par la circulaire N°
982/ME/DGI/DOF/STAT du 26 Février 1994 afférente à la mise en place du nouveau dispositif
relatif aux productions statistiques.
Messieurs les Directeurs voudront bien assurer une large diffusion de la présente
circulaire, veiller à son application correcte et me faire part des difficultés éventuellement
rencontrées.
*VENDEUR :……………………………
……………………………..
* ACQUEREUR : …………………….
…………………………….
- Acquéreur – ou autres :
- Origine de la propriété.
4/ Renseignements divers
Résultat :
- Prix déclaré
- Prix retenu
- Rehaussement
6/ Réponse du contribuable :
Cachet et signature,
ANNEXEIII
MISSION DE CONTRÔLE :
…………………………………………
…………………………………………
VU LE FAIT A ………....LE…………
LE SOUS-DIRECTEUR - REDACTEUR
CHARGE DU CONTROLE - SIGNATURE
CACHET - SIGNATURE
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales
N°421/MF/DGI/DOF/SDVF/B2
Alger, le 19 mars 1996
NOTE
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de la Wilaya de Tipaza
Par correspondance citée en référence, vous demandez des précisions quant aux critères
devant être pris en considération pour sélectionner les dossiers de transactions immobilières à
soumettre au contrôle fiscal.
En réponse, j’ai l’honneur de vous rappeler que suivant note N°
192/MF/DGI/DOF/SDVF/B2 du 05 Avril 1995, il a été prescrit d’élaborer des programmes
annuels de contrôles des prix et des évaluations et des programmes mensuels pour les affaires
urgentes et importantes.
A cet égard, il a été précisé que les services de la Sous-Direction du Contrôle Fiscal
doivent relever toutes les transactions portant sur les biens immobiliers bâtis ou non bâtis dont le
prix ou l’évaluation porté (e) à l’acte par les parties est inferieur (e) de plus de 10% de la valeur
déterminée en fonction des prix normatifs fixés par voie réglementaire ( cf. décret exécutif N°
93-271 du 10 novembre 1993 et circulaire N° 140 du 25 mai 1994).
Néanmoins, il conviendra de s’intéresser en priorité au contrôle des dossiers de
transactions immobilières susceptibles d’être atteints par la prescription sans pour autant perdre
de vue les dossiers de l’année en cours. Cette répartition des dossiers à vérifier pourrait être
fixée, à titre indicatif, à 1/3 des affaires les plus importantes de l’année et 2/3 de celles des
années précédentes.
Ces critères de sélection s’appliquent également pour les transactions portant sur les
fonds de commerce ou d’industrie et les terres agricoles. Toutefois en attendant les instructions
afférentes aux prix normatifs applicables à ces dernières transactions, il y a lieu d’utiliser la
méthode dite de la comparaison avec les affaires similaires.
N° 422 /MF/DGI/DOF/SDVF/B2.
Copie pour information à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de wilaya
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Vérifications Fiscales
N° 1072/MF/DGI/DOF/SDOF/B3 Alger, le 03 Juillet 1996
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Un état mentionnant tous les actes portant transfert de propriété entre vifs (ventes,
donations ou échanges), ou relatifs à des contrats de location d’immeubles, ayant fait l’objet
d’une publication, ou seulement d’un dépôt, à la conservation foncière, doit être établi
mensuellement.
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Le contrôle de l’évaluation sera ainsi écarté quelle que soit l’origine de propriété, mais
à la condition que la valeur déclarée soit au moins égale à la valeur d’acquisition.
Ainsi, lorsqu’il s’agit d’un bien acquis par acte de vente, donation, échange, partage ;
par prescription (acte de notoriété) ; ou par voie de succession, c’est la valeur réévaluée par
l’administration fiscale qui est prise en considération. En l’absence de cette réévaluation, c’est la
valeur déclarée sur l’acte ou la déclaration de succession qui sera considérée comme valeur
d’acquisition.
Toutefois, il est utile de préciser que pour déterminer la valeur d’acquisition lorsque
l’origine de propriété est un acte de partage, c’est la valeur rehaussée ou déclarée dans l’acte
d’acquisition dans l’indivision (origine antérieure) qui est retenue et non pas la valeur déclarée
dans l’acte de partage lui-même, ce dernier n’étant que déclaratif.
Quant aux constructions édifiées des propres deniers du donateur ou de cujus, la valeur
déclarée ne doit pas être inferieure à celle indiquée sur le devis estimatif des constructions. A
défaut de ce devis, c’est l’évaluation des parties qui est prise en considération sans qu’elle soit
toutefois, inferieure aux prix pratiqués dans la construction à l’époque.
Vous voudrez bien veiller à une large diffusion des présentes instructions, et me rendre
compte de toute difficulté rencontrée.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Générale des Impôts et des Domaines
Direction des Impôts
Sous Direction du Contentieux Fiscal
N° 1439/DGID /DI/CX/ENR Alger, le 24 août 1985
NOTE
A
Monsieur le Sous Directeur de l’Enregistrement
de la Wilaya d’Alger
Par la lettre visée en référence, vous demandez s’il y a lieu de continuer valablement
les poursuites en recouvrement des droits et pénalités liquidés sur une insuffisance d’évaluation
de 2 villas qui ont fait l’objet d’un échange intervenu le 18 Avril 1981 entre M. KHEMISSI
Mohamed et M. TCHIKOU Hocine, ce, après notification à ces derniers du titre de perception
régulièrement prescrit en la circonstance, à motif que les intéressés ont souscrit entre temps mais
tardivement la soumission emportant reconnaissance du fait.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître qu’il ne saurait être question pour
l’administration de se déjuger en acquiesçant à toute dérogation dans l’exercice normal de
l’action déjà engagée en l’affaire par le comptable concerné et qui doit être menée sans
restriction jusqu’à son terme.
Il est utile de vous préciser que ces directives doivent être complétées par toute
mesure à même d’améliorer la gestion de cette catégorie de contribuables qui ne semble pas
constituer une préoccupation des services, ces actions devant constituer un souci constant des
services et non une action conjoncturelle.
Il me sera rendu compte par chaque Directeur de Wilaya et Directeur Régional sur
l’application stricte de cette note et des résultats obtenus.
NOTE
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
En effet, certains gestionnaires parfois outrepassent les prérogatives qui leurs sont
dévolues en la matière en recourant à certains procédés propres aux vérifications de
comptabilités sur place.
Cette manière de procéder, outre le fait qu’elle ampute la Sous Direction du Contrôle
Fiscal de ses attributions initiales, porte atteinte aux règles de procédures édictées en la
matière donnant lieu à des dépassements, source de contentieux stériles et inutiles.
Dès lors, est-il utile d’insister à titre de rappel sur les particularités propres à cette
forme de contrôle qui doit porter essentiellement sur un examen critique des déclarations
fiscales à travers notamment l’exploitation des données figurant dans le dossier fiscal d’une
part, et les rapprochements à effectuer entre les différentes déclarations d’autre part. Cet
examen ne doit nullement aboutir systématiquement à un examen de la comptabilité.
Vous voudrez bien inviter les gestionnaires à veiller au strict respect des dispositions
de l’article 18 du code des procédures fiscales définissant le domaine du contrôle des
déclarations fiscales et les prescriptions de la présente note.
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N° 1056/MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/AM
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur de la Législation Fiscale
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 1843MF/DGI/DRV/SD/NP/B2/HZ.
Alger, le 19 Septembre 2004
NOTE
A Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
Cette forme de contrôle, appelée communément contrôle approfondi, dont le suivi était
jusque là piloté par la Direction des Opérations Fiscales, relèvera désormais des attributions de la
Direction des Recherches et Vérifications.
Dans ce cadre et afin d’assurer une meilleur efficience et une plus grande transparence dans
l’exécution de cette forme de contrôle, la présente note a pour objet d’en définir les procédures
pratiques de prise en charge et de suivi, aux différents stades de l’exécution des travaux.
Le contrôle sur pièces constitue une des taches importantes du service de gestion qui ne
peut se faire sans la mise en place d’un cadre organisé et structuré.
Il porte sur l’examen critique des déclarations fiscales souscrites par les contribuables
en tenant compte des données et informations figurant dans le dossier fiscal (recoupements,
déclarations périodiques,…)
A. Portée du contrôle sur pièces :
B. Critères de sélection :
les dossiers devant faire l’objet d’un contrôle sur pièces, outre la nécessité de couvrir
l’ensemble des activités, doivent répondre à des critères de sélection spécifiques permettant de
cibler les contribuables dont l’activité et le volume du chiffre d’affaires réalisé sont en rapport
avec cette forme de contrôle et ne nécessitent pas une vérification de comptabilité.
Il s’agit particulièrement des contribuables dont l’examen formel des dossiers laisse
apparaître des anomalies et carences flagrantes pouvant être réparées par le service. A titre
d’exemple :
La liste des contribuables susceptible de faire l’objet d’un contrôle sur pièces et
répondant aux critères et paramètres cités ci-dessus, arrêté selon les catégories d’activité, doit
être établie par le chef d’inspection, suivant canevas joint en annexe « I » et transmise à la
Direction des Impôts de Wilaya, au plus tard le 31 Novembre de l’année, pour suivi de
l’exécution par la S/DOF dans le cadre de ses activités d’animation.
Important
Les conclusions du contrôle sur pièces peuvent donner lieu à la proposition, par le chef
d’inspection, pour une vérification de comptabilité ou une VASFE y compris en hors
programme, lorsque :
les anomalies et manquements relevés présentent un degré de gravité qui ne peuvent être
réparés par le service car nécessitant un examen plus approfondi de la situation fiscale
professionnelle ou personnelle de l’intéressé.
l’enjeu fiscal est important et qu’il y a risque de cessation d’activité, de fermeture de
l’établissement ou d’organisation d’insolvabilité.
Afin d’assurer une correcte application de la présente, il vous est demandé de réunir
l’ensemble des chefs d’inspection et les cadres de la Direction afin d’arrêter les modalités de son
exécution.
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MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA
DE ……………………………………………
INSPECTION : …………………………….
2/ producteurs (*)
(*)
Détailler par nature d’activité tel que précisé dans la présente note.
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MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA
DE ………………………. …………………
INSPECTION : ……………………………
Population soumise au régime du réel : ……………. Nombre proposé :……………………….. Contribuable sélectionnés (15 à 20 %)
NOM ET PRENOM Adresse CHIFFRE D’AFFAIRES REALISES
RAISON SOCIALE ANNEE (N-4) ANNEE (N- 3) ANNEE (N-2) ANNEE (N-1)
I/ Achat / Revente
Importateurs - Grossistes
Détaillants
(2)
listing à établir en tenant compte de l’activité exercée.
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MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA
DE …………………………………………..
INSPECTION : ………………………… …
Sous Direction Des Opérations Fiscales
ETAT D’EXECUTION DU PROGRAMME DE CONTROLE SUR PIECES
ANNEE……………………………………..
Inspection Nombre des dossiers Nombre des dossiers Taux de réalisation Montant des rappels de droits constatés Pénalités
programmés au contrôle contrôlés du programme
TVA IRG/S
TAP VF
IBS TIMBRE
IRG AUTRES
TVA IRG/S
TAP VF
IBS TIMBRE
IRG AUTRES
TVA IRG/S
TAP VF
IBS TIMBRE
IRG AUTRES
TVA IRG/S
TAP VF
IBS TIMBRE
IRG AUTRES
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MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS
DE ……………………………………………
Totaux
B/ Résultats des opérations de contrôle :
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
En communication à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Chefs des Services des Recherches et Vérifications
La présente note à pour objet de rappeler aux services fiscaux les mesures introduites
par l’article 73 de la loi de finances pour 2002 relatives au droit d’enquête et d’en préciser les
modalités de mise en œuvre.
I. DEFINITION :
Institué par les dispositions de l’article 73 de la Loi de Finances pour 2002, le droit
d’enquête est une procédure de recherche qui permet aux agents habilités d’intervenir de
manière inopinée auprès des redevables de la TVA, ainsi qu’auprès de tiers travaillant pour leur
compte. C’est un moyen d’intervention mis à la disposition des services en vue d’agir contre les
pratiques quasi-générales de non-facturation qui se sont développées dans la sphère
commerciale et qui engendrent un manque à gagner important en matière de TVA.
À cet effet, il s’agit pour les agents chargés de ces enquêtes de rechercher tous les
éléments de fait ou de droit qui attestent du non-respect des règles de facturation, d’assiette, de
liquidation et de paiement de la TVA par la personne ou la société contrôlée.
examiner les pièces et documents comptables ainsi que tout support ou registre
professionnel lié à des opérations ayant donné ou devant donner lieu à facturation.
recueillir toutes les informations nécessaires à la fixation du chiffre d’affaires.
opérer les constatations matérielles des éléments physiques de l’exploitation.
Le droit d’enquêté peut être mis en œuvre à l’encontre des Personnes physiques et
morales ayant la qualité de redevable de la T.VA quel que soit leur statut juridique et des tiers
travaillant pour le compte des redevables susvisés.
Le droit d’enquête peut être exercé par tout agent relevant d’un service territorialement
compétent en présence ou sous la conduite d’un agent ayant au moins le grade de
contrôleur, il est exercé tant au niveau des moyens de transport et de changement que dans les
locaux professionnels (production, stockage, prestation, transformation, vente…) de 8 heures à
20 heures et durant les heures d’activité.
Une même enquête peut donner lieu à plusieurs interventions et plusieurs enquêtes
peuvent être mises en œuvre auprès d’un même redevable au cours d’une année en cas de
nécessité.
1. Un avis d’enquête :
2. Un procès Verbal :
Un procès verbal est adressé par les enquêteurs à l’issue de chaque intervention ; cosigné
par les enquêteurs et l’assujetti ou son représentant, il doit comprendre selon les cas, les
éléments d’informations suivants :
Les constatations matérielles des éléments physiques de l’exploitation à savoir, les moyens
immobiliers, mobiliers, humains, les stocks de marchandises, de matières premières, de
fournitures diverses ainsi que les encours.
L’inventaire des pièces et documents remis par le contribuable.
L’absence, éventuelle, de toute pièce et/ou registre professionnel requis.
Les manquements relevés aux règles de facturation qui constituent l’objectif fondamental
du droit d’enquête ; notamment l’inventaire des factures ne comportant pas l’ensemble
des mentions obligatoires prévues par les dispositions du décret n° 95-305 du 07/10/1995
relatif aux modalités d’établissement de la facture ainsi que les factures « fictives » ou de
complaisance.
Le procès verbal doit signaler l’absence de l’intéressé ou de son représentant ainsi que le
refus éventuel de Co-signature par la personne présente lors de l’intervention.
IV. MANIFESTATION DES MANQUEMENTS AUX REGLES DE FACTURATION :
Outre le défaut de facturation, les infractions à la facturation peuvent prendre l’une des
trois formes suivantes :
Elles correspondent à des factures établies par des fournisseurs de biens, de travaux et/
ou de services renfermant des indications erronées ; elles se traduisent, en général par des sous
facturations ou des sur facturations.
Ce sont des factures régulièrement établies par un fournisseur mais dont l’identité des
véritables bénéficiaires est erronée.
Ainsi, de telles factures permettent aux fournisseurs qui les émettent de justifier la
comptabilisation des produits des ventes faites à des clients qui refusent que celles-ci leurs
soient facturées et de bénéficier par la même de la réfaction accordée en matière de T.A.P.
Ces procédés frauduleux sont généralement couverts par des « chèques fictifs » qui ne
sont suivis par aucun mouvement financier mais servant de simple couverture temporaire à
l’occasion du transport de leurs marchandises.
Remarque
Le droit d’enquête est une procédure de recherche de l’information fiscale et non pas de
contrôle fiscal d’où la nécessité d’en observer strictement les limites, sous peine de nullité.
Il est important de signaler que le point de départ des investigations repose sur des
présomptions résultant soit d’un contrôle antérieur ou d’informations crédibles de recours d’un
redevable à une fraude en matière de TVA (Facturation, rétention, précompte injustifié, achats
en franchise, etc.…).
Une copie du procès verbal doit être adressée pour une exploitation, au gestionnaire de
l’inspection des impôts habilité qui devra en tirer toutes les conséquences au plan fiscal :
Vous voudrez bien assurer une large diffusion de la présente note et de me faire-part
de toute difficulté éventuellement rencontrée à l’occasion de son application.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DES FINANCES
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS
DIRECTION REGIONALE DES IMPOTS DE ……………………...
LA DIRECTION DES IMPOTS DE WILAYA DE …………………..
STRUCTURE INTERVENANTE………………………………………
(Cachet)
AVIS D’ENQUETE
(ََArticle 73 de la loi de finances pour 2002)
A……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………….
Nous vous informons que nous procédons à une enquête fiscale conformément aux
dispositions de l’article 73 de la loi de finances pour 2002.
Adresse ……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..
ACCUSE DE RECEPTION
Signature :
A l’issue de notre intervention, nous avons clôturé le présent procès verbal d’enquête le jour et
mois indiqués ci-dessus et avoir invité M. (5)
……………………………………………………… à le cosigner, lequel à – accepté-refusé- et a
déclaré (6) ce qui suit…………………………..…….
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
1
Nom, prénom, grade.
2
Nom, prénom, raison sociale, activité, adresse.
3
Noms, prénom, qualité.
4
Constatation des éléments matériels d’exploitation, des pièces et documents consultés, manquements.
5
Noms, prénom, qualité.
6
Rayer la mention inutile.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Direction des Recherches et Vérifications ت, و اا-. ا
N° 899/ MF/DGI/DRV/SD/NP/B1/DM
Alger le 16 avril 2005
NOTE
Monsieur,
les avaries relatives aux matières premières, intrants et éléments entrant dans la fabrication
ainsi que le produit fini lui-même ;
les avaries pouvant survenir lors du processus de fabrication.
Concernant le premier cas de figure, la prise en charge par le service des avaries demeure
conditionnée par un procès verbal de constat devant être établi par les services habilités en
présence d’un agent de l’inspection des impôts territorialement compétente. Pour les
marchandises ou matières premières avariées dans des enceintes portuaires, les PV établis par
les experts maritimes sont valablement admis.
Enfin, il y’à lieu de souligner que les PV établis par les huissiers de justice, en ce qui
concerne les aspects décrits ci-dessus, ne sont nullement opposables aux services fiscaux.
ت, و اا-. ا
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N° 900MF/DGI/SDNP/B1/DM
J’ai l’honneur de vous connaître qu’à la suite d’une série de réunions organisées avec
les services centraux de la CNAS, dont l’objet est l’identification des praticiens (prescripteurs)
exerçant des activités médicales à titre privé afin de mettre en place des mécanismes d’échange
d’information entre nos services respectifs, il a été décidé de ce qui suit :
1-Faire procéder aux rapprochements des listes des praticiens pris en charge par chaque
structure (DIW –structure locale de la CNAS) en vue de les compléter par les manquants
éventuels (y compris les cliniques, centres d’Imagerie).
2-Les listes échangées sur support magnétique et papier doivent contenir obligatoirement :
3-Pour les DIW d’Alger et d’Oran et compte tenu de la spécificité des circonscriptions
fiscales (06) et (02) il y a lieu de joindre à vos envois les communes dépendant de
chaque DIW.
4-A l’issue de cette opération et de la validation du fichier ainsi constitué, les services de la
CNAS s’engagent à vous adresser, selon une périodicité qui sera fixée d’un commun
accord au niveau Central, le nombre de prescriptions réalisées par chaque praticien et
soumise à remboursement, cette information constituera désormais un élément essentiel
de contrôle et d’appréciation des recettes et des résultats déclarés.
5-Mise à jour des fichiers pris en charges à travers un échange d’informations périodiques
sur les créations et les cessations d’activités (périodicité à arrêter au niveau central).
Ces décisions seront portées à la connaissance des services locaux de la CNAS par leur
Direction Générale pour exécution, je vous demande de veiller de votre part à en faire une
correcte application et m’informer de toute difficulté rencontrée.
ت, و اا-. ا
. 5ا6 إء
Dest :
J’ai l’honneur de vous demander de faire procéder aux contrôles nécessaires pour
redresser ce genre de situations.
Aussi, une action simultanée doit donc être menée tant à l’encontre des détaillants et
grossistes qui refusent d’acheter avec factures qu’aux fournisseurs, importateurs, producteurs et
autres qui refusent de délivrer des factures.
Le redressement du chiffre d’affaires et du revenu doit s’en suivre chaque fois qu’il est
constaté un défaut de facturations sans préjudice de la répression de cette infraction au plan
commercial.
Par ailleurs, la facture, qui est un document comportant des mentions obligatoires
prévues par la réglementation commerciale, ne peut être remplacée par un autre document
(attestation- bon …..).
Un compte rendu sur l’importance de cette infraction dans votre circonscription et les
suites qui lui sont réservées devra me parvenir rapidement.
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N° 864/MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Note
A
de la Wilaya de NAAMA
Par correspondance visée en référence, vous faites état des difficultés d’interprétation des
dispositions combinées des Articles 327-3 du CID et 155 du CTCA auxquelles vos services se
trouvent confrontés.
En réponse, j’ai l’honneur de vous faire connaître que l’Article 327 du CID prévoit les
dispositions régissant la prescription en matière d’Impôts Directs.
Aussi, il est précisé notamment que l’Administration centrale peut réparer les omissions
ou insuffisances constatées à l’issue de la vérification de comptabilité dans l’année qui suit
l’exercice de transmission de la proposition de redressements.
S’agissant des taxes sur le chiffre d’affaires, il est prévu des dispositions particulières en
matière de prescription aussi bien en ce qui concerne l’assiette que le recouvrement issus des
vérifications de comptabilité (article 155 du CTCA).
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 07 /MF/DGI/DRV/SDNP/B1/RA/2002
Alger, le
Note
A
J’ai l’honneur de vous faire connaître que les services chargés du contrôle rencontrent des
difficultés quant à l’application des termes de la note N°3484/MF/DGI/DOF/SDOF/B1 du
19.08.2000 traitant des modalités de computation du délai de prescription applicable en matière
des impôts directs et de TVA dont les contribuables , fortement soutenus par leurs conseillers
fiscaux réclament la remise en cause des régularisations antérieures et également des
redressements en cours d’émission par les Directions des Impôts de Wilaya et les Services des
Recherches et Vérifications .
Dès lors , afin de préserver les intérêts du trésor , et en attendant d’unifier les règles
régissant la prescription en matière de vérification de comptabilité en aménageant en
conséquence les dispositions légales concernées , il est suggéré de compléter la note citée ci-
dessus et de proroger la prescription en matière de TVA en se basant sur l’article 154 du code
des TCA qui prescrit qu’ « en cas de manœuvre commise par un redevable et ayant eu pour
effet de dissimuler l’exigibilité des droits ou toute autre infraction , la prescription ne court qu’à
compter du jour où les agents de l’administration ont été mis en mesure de constater l’exigibilité
des droits ou les infractions ».
Par conséquent, je vous prie de bien vouloir me faire connaitre votre avis sur la présente
interprétation afin d’informer les services qui demeurent en attente pour la notification de
l’année 1998.
N°08 MF/DGI/DRV/SD.NP/B1/RA/2002
Copie pour information pour Monsieur le Directeur Général
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 418 /MF/DGI/DRV/SD.NPB1/RA/2003
Note
A
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Chefs de Services des Recherches et Vérifications
En communication à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des impôts
L’attention de l’administration centrale a été attirée sur les difficultés rencontrées par les
services chargés du contrôle quant à la computation du délai de prescription en matière de
vérification de comptabilité plus particulièrement en matière de taxe sur la valeur ajoutée.
Les instructions contenues dans la note citée en référence n’ayant pas permis une
clarification suffisante de cet aspect important lié au contrôle, il a été décidé, après concertation
avec la Direction des Opérations Fiscales, de vous apporter les précisions complémentaires
contenues dans la présente.
Il y a lieu de vous rappeler à cet effet les dispositions de l’article 154/Alinéa 2 du code de
la TVA qui proroge la prescription au-delà du délai de 04 années lorsqu’il est constaté tout
manquement ayant pour conséquence d’éluder l’exigibilité de l’impôt ou toute autre infraction.
- « Article 154du codes des TCA » : Toutefois en cas de manœuvre commise par un redevable
et ayant eu pour effet de dissimuler l’exigibilité des droits ou toute autre infraction, la
prescription ne court qu’à compter du jour ou les agents de l’administration ont été mis en
mesure de constater l’exigibilité des droits ou les infractions.
De ce qui précède lorsqu’il est relevé les manquements ci-après, il convient de
retenir les mêmes délais de prescription aussi bien en matière d’impôts directs qu’en de TCA :
Dès lors, il convient d’informer les services chargés du contrôle des termes de
la présente et de les inviter à en faire une stricte application.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Recherches et Vérifications
Sous Direction des Normes et Procédures
N° 02/MF/DGI/DRV/SD/NP/B1/IH.
Alger, le
Note
A
de La Wilaya de SKIKDA
- Délai de prescription
Par correspondance citée en référence, Madame BOUSTIL Nora, pharmacienne sise Rue
du 20/08/1955 AZZABA, dont ci-joint copie conteste les a régularisations effectuées à son
encontre par vos services relatives à la TAP au titre de l’exercice 1998.
J’ai l’honneur de vous rappeler que les règles de décompte de la prescription en matière
de contrôle en cabinet différent de celles fixant le droit de reprise à l’occasion d’une vérification
de comptabilité.
Ainsi, l’article 326 du CID précise clairement que ce délai en matière de TAP commence à
courir à compter du 1er janvier de la première année venant à prescription sans quelconque
prorogation ni pour la notification des propositions de redressement encore moins pour
l’établissement des impositions.
Dès lors, les régularisations opérées au titre de ce dossier ne semblent pas conformes aux
dispositions légales en vigueur.
Vous voudrez bien tenir compte des précisions ci-dessus lors de l’examen de la requête de
l’intéressée.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Opérations Fiscales
N°148 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 24 janvier 2000
Note
A
Par correspondance citée en référence, vous posez la question de connaître d’une part la
procédure à suivre pour un rappel de droits relatif à un exercice atteint par la prescription de
droit commun et l’assujettissement à la TVA des détaillants ayant effectué des ventes destinées à
un commerçant d’autre part.
A ce titre, vous précisez que le contribuable qui a procédé au cours de l`année 1994 à des
ventes destinées à la compagnie Air Algérie d’un montant supérieur à 10.000.000 Dinars est
suivi au régime du forfait.
Dans le cas soulevé dans votre correspondance, il apparait que non seulement le délai de
reprise reconnu à l’Administration se trouve forclos mais en plus s’agissant d’un contribuable
suivi au régime du forfait, il est expressément stipulé à l’article 15-8e et 9e du CID que la
dénonciation du forfait par l`Administration ne peut avoir lieu que durant les trois (03) premiers
mois de la deuxième année qui suit la période forfaitaire biennale.
Par ailleurs, lorsque les bases ont été fixées au vu de renseignements inexacts, le forfait
devient caduc et il est procédé à l’évaluation d`autres bases mais dans la limite du délai de
prescription.
Concernant le cas de l`espèce, objet de votre correspondance, il convient de vous
rappeler que le recoupement n’est parvenu à l’inspection« d’El HARRACH 5 juillet » que le 08
mars 1999 bien qu’il ait été établi par le service émetteur (Alger Centre) le 03 novembre 1997.
L’exercice au titre duquel ont été effectuées les ventes d’un montant de 11.058.251 Dinars
(1994) étant prescrit et les dispositions des articles 326-1 et 153-2 respectivement des CID et
des TCA ne peuvent être valablement mises en œuvre.
En effet, la prescription sexennale n’est opposable aux tiers que dans la mesure où la
procédure de la constatation, des manœuvres frauduleuses et l’établissement du rôle de
régularisation sont enclenchés avant l’atteinte par la prescription quadriennale même si la durée
restant à courir pour celle-ci se trouve inférieure aux délais prévus par la législation fiscale quant
à la notification et la réponse du contribuable
De plus, la tâche de suivi et d’animation confiée à la SDOF ne semble pas avoir été accomplie
convenablement.
Par ailleurs, les services d’assiette ne se soucient guère de la situation des contribuables
qu’ils exercent. Ces derniers, préférant le plus souvent s’installer dans le régime du forfait qui
profère un sentiment de sécurité vis a vis de l`Administration.
Enfin, s’agissant du second point soulevé, la question emporte une réponse affirmative.
En effet, considérant les articles 5 et 22... (TCA et CID), les opérations réalisées par ledit
contribuable sont réputées faites dans des conditions de gros passibles de ce fait de la TVA et ce
même en l’absence de facturation. Le contribuable perdrait cependant le droit à déduction.
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N°149 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur Général
Monsieur l’Inspecteur Général des Services Fiscaux
Messieurs les Directeurs Centraux
N°149 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Copie pour information à:
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Opérations Fiscales
N°2085 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 25 avril 2000
Note
A
Monsieur le Directeur des Impôts
de la Wilaya de MEDEA
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N°2086 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Copie pour information à :
Messieurs les Directeurs des Impôts de Wilaya
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances
Direction Générale des Impôts
Direction des Opérations Fiscales
Sous Direction des Opérations Fiscales
N°3984 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Alger, le 19 août 2000
Note
A
De La Wilaya de CHLEF
En réponse, j’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le délai de prescription fixé
à quatre (04) ans , permettant aux services de réparer les omissions, insuffisances ou erreurs
commises dans l’établissement des impositions, s’apprécie distinctement pour chaque catégorie
d’impôts :
Le droit de reprise pour la mise en recouvrement des rôles pour l’ensemble des impôts
directs et taxes assimilées « droits simples et pénalités proportionnelles » court à compter du
dernier jour de l’année au cours de laquelle est intervenue la clôture de la période dont les
revenus sont soumis à la taxation.
Par exemple : pour les revenus de l’année 2000 imposables au titre de cette même année
(même déclarés en 2001), le délai de reprise expire le 31.12.2004.
Pour les pénalités fixées à caractère fiscal, le délai de prescription court du dernier jour de
l’année au cours de laquelle a été commise l’infraction considérée.
Pour la mise en recouvrement des rôles supplémentaires établis en matière de taxes
perçues au profit des collectivités locales (TF. TA. TAP.VF) le délai de quatre ans court à
compter du 1er Janvier de l’année au cours de laquelle est établie l’imposition.
A titre d'exemple :
Les services peuvent jusqu'au 31.12.2003 exercer le droit de reprise à l'égard des
opérations réalisées et taxables au cours de l'année 2000
Exemple : pour les droits de timbre exigibles le 20.02.2000, le délai de prescription pour le
recouvrement de ces droits expire le 20.02.2004.
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N° 3985 MF/DGI/DOF/SDOF/B1
Copie pour information et diffusion à :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts.
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Ministère des Finances وزارة ا
Direction Générale des Impôts
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Direction des Opérations Fiscales
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Sous Direction des Opérations Fiscales
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N°483 /MF/DGI/DOF/SDOF/B1.
Alger, le 04 mars 2008
Note
A
En communication avec :
Messieurs les Directeurs Régionaux des Impôts
Il m’a été donné de constater que certains organismes publics ou privés rencontrent des
difficultés lors de la présentation à l’Administration Fiscale pour l'authentification des documents établis
par les services fiscaux.
A ce titre, j'ai l'honneur de vous informer qu'il ne s'agit pas, dans ce cas particulier, de
divulgation de renseignements collectés par l'Administration Fiscale par la mise en œuvre du droit de
communication prévu par l'article 45 du code des procédures fiscales pour lesquels elle est tenue au
secret professionnel, mais d'authentifier un document fiscal et son contenu.
En conséquence, l'Administration Fiscale, lorsqu'elle est sollicitée pour l'authentification de
documents fiscaux délivrés par ses services, doit répondre favorablement à cette demande sans
communiquer, pour autant, de renseignements supplémentaires.
Dans le cadre du suivi et du contrôle, il y a lieu d'ouvrir, au niveau des services de la
direction, un registre coté et paraphé par vos soins sur lequel doivent être répertoriés tous les cas
d'authentification avec une copie du document.
Toutes les anomalies et les difficultés rencontrées doivent faire l'objet d'un compte rendu à
transmettre sous le présent timbre à l'Administration Centrale.
N° /MF/DGI/DOF/SDOF/B1.
Copie pour information à :
Monsieur le Directeur Général des Impôts
Monsieur l'Inspecteur Général des Services Fiscaux
Monsieur Hibouche, Directeur d'Etudes.
Messieurs les Directeurs Centraux