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LA CIMENTATION

Le principe de la cimentation
Cimenter une colonne de tubage consiste à mettre en place un laitier de ciment
dans tout ou partie de L'espace annulaire entre le tubage et le trou foré.

Le ciment, en faisant prise, assurera la liaison entre la colonne de tubage et le


terrain.

Une opération de cimentation nécessite donc de :

définir les objectifs de la cimentation


calculer le volume de laitier de ciment à injecter
calculer le volume de chasse
préparer le trou avant l'injection
utiliser les ciments et les additifs
réaliser la cimentation
tester la colonne après cimentation.

Objectifs de la cimentation
Ancrer la colonne au sol
Prévenir le dévissage des tubes pendant le forage
Canaliser en surface les fluides exploités
Eviter la pollution des nappes phréatiques
Réaliser la séparation entre les différentes couches productrices pouvant
contenir des fluides différents à des pressions différentes.
Fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption
Protéger les colonnes contre les agents chimiques et la corrosion
électrochimique.

Il faudra donc obtenir la meilleure étanchéité possible derrière la colonne de


tubage.

Calcul du volume de chasse


Le volume de la chasse est fonction du volume intérieur de la colonne de tubage
entre la tête de cimentation et l'anneau de retenue.

Si la colonne est composée de tubes ayant des grades d'acier d'épaisseurs


différentes, il faudra tenir compte de ces différents tronçons.

Si un tampon d'eau est intercalé entre le laitier et la boue de chasse, son volume
doit être inclus dans le volume de chasse.

La chasse sera terminée lorsque le bouchon supérieur arrivera sur l'anneau de


retenue (à-coup de pression).
Préparation du trou avant l'injection

En fin de descente de la colonne de tubage, la circulation est établie au ralenti au


démarrage pour ne pas créer des surpressions qui risqueraient de craquer le
terrain (augmentation des pertes de charge) et poursuivie jusqu'à élimination
complète des déblais, en manœuvrant la colonne si celle-ci est équipée de
racleurs.

Pour assurer un nettoyage complet du cake, on fait précéder l'injection du laitier


d'un bouchon d'eau (2 à 20 m 3), où d'une solution désagrégeant le cake.

Dans certains cas un volume d'eau trop important peut provoquer une éruption si
la pression hydrostatique n'est plus adaptée au
maintien de la pression du gisement.

Généralement, le forage aura été arrêté 1 à 2 mètres plus bas que la cote
demandée du sabot de tubage (par sécurité).

La colonne descendue dans le trou reste suspendue à l'élévateur. Elle est


surmontée d'un tube de manoeuvre court qui permet l'installation commode de
la tête d'injection.

5. Utilisation des ciments


Caractéristiques du ciment - additifs

Pour mener à bien la cimentation d'un puits, le foreur dispose de plusieurs


classes de ciment, définies par les normes A.P.I.

Le choix de la classe du ciment, tiendra compte essentiellement des


facteurs suivants:

- la profondeur, la pression au fond du puits,


- la température au fond du puits,
- et aussi l'éventualité d'un contact laitier eau de formation corrosive (en
particulier les eaux sulfatées).

Pour faciliter les problèmes de stockage ou d'approvisionnement, les ciments


classe G et H sont de plus en plus utilisés.

Ils peuvent être accélérés (tubage de surface), retardés (tubages profonds),


allégés, alourdis... si nécessaire.
Pour que la cimentation soit réussie, il faut que :
le laitier soit de bonne qualité et ait un temps de pompabilité
permettant l'achèvement de l'opération dans de bonnes conditions de
sécurité
le sabot soit parfaitement cimenté
le laitier adhère bien aux parois du trou et au tubage
la pollution du laitier par la boue soit évitée
la chasse soit arrêtée lorsque le laitier est à l'emplacement prévu.

Le remplacement de la boue par le laitier se ferait d'autant mieux que la


différence entre densité laitier et densité de boue sera grande et que les
caractéristiques rhéologiques de la boue seront bonnes.

Quand la boue est gelée, le laitier est mal réparti dans l'annulaire, il a tendance à
passer par les zones de moindre résistance, on dit qu'il y a phénomène de
"channeling".

Les ciments sont choisis en fonction de :

- leur faible, modérée ou haute résistance aux sulfates.

Le temps de pompabilité est le temps pendant lequel le laitier peut être pompé
en toute sécurité ; l'A.P.I considère que ce temps est celui au bout duquel le
laitier atteint une viscosité de 100 poises.

L'augmentation de la température et de la pression diminue le temps de


pompabilité.

Utilisation des additifs


On peut ajouter des produits pour faire varier les caractéristiques du laitier,
notamment pour augmenter ou retarder le temps de prise du ciment; ces
produits sont des additifs.

Les additifs peuvent se présenter sous la forme de pulvérulents mélangés à sec


avec du ciment, dans les silos; ces pulvérulents peuvent aussi être ajoutés à
l'eau de mixage.

Il existe également des additifs liquides (ajoutés à l'eau de mixage) dont l'emploi
est par ce fait même facilité.

On distingue plusieurs types d'additifs :

ACCELERATEURS : leur rôle est d'accélérer la prise du ciment à basse


température. Le plus courant est le chlorure de calcium.

RETARDATEURS : par leur action, retarder la prise du ciment, ils augmentent


le temps de pompabilité dont on peut disposer.

Citons les lignosulfonates


de calcium...
ALLEGEANTS : Ils permettent de réduire la densité du laitier; (utilisés dans
les ciments de "remplissage").

Exemples : la bentonite, les pouzzolanes, les terres diatomées, allégeants


chimiques...

ALOURDISSANTS : ils servent à augmenter la densité du laitier.


Exemples : baryte, oxyde de fer...

D'autres additifs permettent d'augmenter la résistance du ciment, de contrôler la


filtration, réduire la viscosité du laitier, contrôler les pertes.

Il faut remarquer que le plus souvent, les additifs modifient plusieurs propriétés
du laitier; c'est la raison pour laquelle le choix et le dosage de chacun des
additifs introduits doit être effectué avec le plus grand soin par des spécialistes,
qui en plus de leur compétence, utilisent des résultats de tests pratiqués en
laboratoire (simulation des conditions du puits). Les effets des additifs courants
sur le ciment sont indiqués dans le tableau 4.
Le temps d'attente avant la reprise du forage peut être déterminé par la règle de
"FARRIS" qui dit que le forage peut être repris lorsque la résistance à la traction
du laitier atteint 8 psi. Cette résistance de 8 psi est atteinte dans un temps égal
à environ 3 fois celui nécessaire pour atteindre une viscosité de 100 poises.

Réalisation de la cimentation

Les conduites servant à l'injection du laitier et à la chasse, sont testées à l'eau


claire, en fonction de la pression finale de refoulement, et l'on procède ensuite
à:

Injection du laitier du ciment


Aussitôt le tampon d'eau injecté, la pompe est arrêtée, le bouchon de
cimentation inférieur est libéré (pour une tête à deux bouchons) par manoeuvre
de la tirette (ou de la demi-baxe sur certains modèles) et en pompant au dessus
après avoir préparé les vannes en conséquence.
Pendant le trajet du laitier dans le tubage, ce bouchon empêchera le contact
laitier boue.

Injection d’un bouchon d’eau


Ce tampon d'eau sert à nettoyer l'intérieur du tubage du ciment qui aurait
tendance à rester contre la paroi après passage du bouchon de cimentation.
Cependant ce tampon d'eau est parfois supprimé pour éviter que le bouchon de
cimentation ne risque de tourner en même temps que l'outil en cours de reforage
s'il n'est pas bien pris dans le ciment (ce qui arrive quelquefois).

Injection de la boue de chasse


Tout le volume de laitier fabriqué ayant été pompé, il faut chasser le laitier
restant en place à l'intérieur du tubage pour l'amener dans l'espace annulaire.
Cette chasse se fera en pompant au-dessus du bouchon de cimentation supérieur
un volume de boue qui sera égal au volume intérieur du tubage jusqu'à l'anneau
de retenue (diminué du volume du tampon d'eau si l'on en a utilisé un).

L'arrêt de l'injection de la boue de chasse sera déterminé généralement par le


coup de pression qui indique l'arrivée du bouchon supérieur au niveau de
l'anneau de retenue. Toutefois, il est bon de contrôler le volume de boue pompée
par mesure dans les bassins. Ceci permet en outre de ne laisser qu'une pompe
vers la fin de la chasse pour ne pas risquer une montée trop brutale en pression
(sans danger cependant si la soupape de sécurité de la pompe est tarée
convenablement).
La mesure du nombre de coups de piston des pompes est une méthode peu
précise et qu'il ne vaut mieux pas utiliser (pompes qui se désamorcent par
exemple...).

En cas de cimentation de l'annulaire jusqu'en surface, il faut éviter d'envoyer du


laitier dans les bassins à boue et pour cela être prêt à le diriger vers le bourbier.
De plus, le tube goulotte devra être vidé en fin d'opération, ainsi que les
obturateurs, et rincé à l'eau claire.

Test de la colonne après cimentation


Dans la mesure du possible on fait le test de la colonne au moment où l'on a l'à-
coup de pression en fin de chasse; on continue à monter la pression jusqu'à 60
% de la résistance à l'éclatement de la colonne, la pression est maintenue
pendant 10 ou 15 minutes.
Si le bouchon n'est pas étanche le test de la colonne sera fait après le séchage
du ciment.

Equipements de la colonne cimentation simple étage


Outre les tubes, une colonne de tubage est munie de certains accessoires
destinés soit à faciliter sa descente, soit à augmenter les chances de réussite de
la cimentation.
Ce sont :

les sabots
les anneaux de retenue pour les bouchons
les bouchons
les centreurs de tubage
les racleurs de parois.

Sabots de tubage (casing shoes)


Un sabot de tubage est un élément vissé à l'extrémité inférieure d'une colonne. Il
est spécialement aménagé de façon à faciliter la descente du tubage dans le
trou. Il existe différents types de sabots dont les plus courants sont :
Sabot ordinaire à biseau (plain casing shoe)
Dans ce type, l'extrémité inférieure a simplement été biseautée vers l'intérieur
pour éviter les accrochages des tool-joints lors des manoeuvres de remontée du
train de sonde. Ce sabot est assez peu utilisé

SABOT A SOUPAPE (float shoe)

Ce sabot se présente comme le précédent, mais il est muni en plus d'une


soupape à bille qui permet la circulation normale , mais interdit la circulation
inverse. Il joue un double rôle :

empêcher le laitier de revenir dans la colonne en fin de cimentation par ' 'te de
la différence des pressions hydrostatiques ,
alléger la colonne pendant la descente, ce qui est surtout intéressant pour les
tubages profonds lorsque la colonne est à la limite de charge pour
l'appareil de surface.

Avec ce type de sabot, il est nécessaire, en cours de tubage, de remplir


régulièrement la colonne pour accélérer sa descente et la protéger contre les
efforts d'écrasement.

Sabot à soupape et jets tourbillonnaires (whirler float shoe)

De conception semblable au sabot à soupape précédent, il comprend en plus de


l'orifice central (de diamètre plus faible que celui du sabot précédent), plusieurs
orifices latéraux qui impriment au laitier de ciment un mouvement tourbillonnaire
qui permet un meilleur nettoyage du trou et évite dès le sabot toute amorce de
phénomènes de "channeling

Sabot ordinaire à biseau (plain casing shoe)

Dans ce type, l'extrémité inférieure a simplement été biseautée vers l'intérieur


pour éviter les accrochages des tool-joints lors des manoeuvres de remontée du
train de sonde. Ce sabot est assez peu utilisé

Sabot à remplissage différentiel (circulating differential fill-up shoe)


Ce sabot à soupape permet :

- de remplir la colonne de tubage automatiquement au fur et à


mesure de la descente à 90 % du niveau du fluide en place dans l'annulaire
et à 81 % si l'anneau de retenue contient également le même dispositif

de protéger les formations des risques de craquage dus aux surpressions


engendrées par la descente rapide de la colonne avec un sabot à
soupape normal
- la mise en oeuvre depuis la surface d'un clapet anti-retour si l'on
veut transformer le sabot pour permettre la flottaison ou pour empêcher le
retour du laitier à l'intérieur de la colonne (lancement d'une bille).

de circuler à tout moment en cours de descente ou au fond.

Ce sabot comporte un anneau ayant une surface supérieure S et une surface


inférieure s. La face S supporte la pression due à la colonne de boue située à
l'intérieur du tubage
S x hd
F=
10

La face s supporte la pression due à la boue située dans l'espace annulaire Trou-
Tubage

S x hd
F=
10
Les constructeurs fournissent des sabots pour lesquels s/S = 0.9.Le tubage ne se
remplit qu'aux 9/10ème de sa hauteur.

Le même système existe sous forme de "DIFFERENTIAL FILL-UP COLLAR", c'est-


à-dire avec filetage mâle en bas et filetage femelle en haut. Ce modèle est utilisé
avec un sabot à canal (guide-shoe) et est installé à 2 ou 3 tubes au dessus de ce
dernier. Il peut aussi faire office d'anneau de retenue.

Quand on utilise aussi un anneau de retenue, celui-ci est généralement installé


sur un tube au-dessus du Differential fill-up collar.

On utilisera de préférence le Differential fill-up collar au differential fill-up Shoe.


Le premier étant placé 2 ou 3 tubes au-dessus du sabot, il aura moins tendance
à se boucher que le deuxième, par conséquent il fonctionne généralement mieux.
Ces équipements sont pratiques, ils font gagner du temps puisqu'ils évitent de
remplir le tubage en cours de descente ; mais il n'est pas toujours possible de les
utiliser.

Il est même très fortement déconseillé de les utiliser dans le cas d'un puits à gaz
dont l'équilibre est précaire. Dans ce cas là, si une venue se déclarait en cours de
descente du casing, l'augmentation de pression à l'intérieur de la colonne aurait
pour conséquence de maintenir le fill-up ouvert, ce qui entraînerait à coup sûr
une éruption incontrôlable par l'intérieur du casing. A cause de cela, certaines
compagnies sont systématiquement contre l'utilisation des dispositifs à
remplissage différentiel.

Sabot à bille à remplissage permanent (flexiflow fill-up shoe)


Pour s'employer conjointement au dispositif à remplissage différentiel précédent
à des profondeurs moyennes.

Sobot à soupape « duplex » (Duplex cement float shoe)


Ce sabot est prévu pour équiper de très grands diamètres de casing (36", 48" et
plus). Il s'utilise conjointement à un raccord à filetage à gauche (left-hand
square thread sub) qui se positionnera dans le filetage intérieur du sabot et avec
une coulisse de circulation (expansion joint or circulation joint).
Avec cet équipement, la mise en place du ciment se fait à travers un train de
tubings ou de tiges ce qui évite d'avoir à utiliser des bouchons de cimentation de
très grande dimension et permet un déplacement et une mise en place plus
rapide du laitier.

Anneaux de retenue pour bouchons (cement collars)


Presque toutes les colonnes de tubage (sauf certaines colonne de surface) sont
équipées d'un anneau de retenue placé généralement entre le deuxième et le
troisième tube à partir du sabot {quelquefois entre le troisième et le quatrième).
Cet anneau retient les bouchons de cimentation et permet d'indiquer la fin de
l'opération de cimentation lorsque le bouchon supérieur arrive à son niveau (à
coup de pression).

Anneau à soupape (cement baffle collar) :


garni intérieurement d'un bloc de ciment percé d'un trou central pour le passage
de la circulation.
Anneau à balle à remplissage permanent(flexi-flow fill-up collar)
cet anneau est agencé de la même manière que le sabot à bille à remplissage
permanent, et renforce le rôle de soupape anti-retour de ce dernier.
La plupart des anneaux précités sont généralement livrés avec filetage femelle
vers le haut et mâle vers le bas, ce qui évite les erreurs possibles de montage.
Cependant, il existe des anneaux à soupape double femelle et dans ce cas il y a
lieu de s'assurer qu'il n'y a pas eu d'erreur au montage.

Anneau à remplissage différentiel (circulating differential fill-up collar)


Cet anneau est équipé d'un dispositif semblable à celui contenu dans le sabot à
remplissage différentiel et renforce l'action de ce dernier.
Il permet dans ce cas une flottaison plus importante de la colonne, la hauteur de
liquide dans la colonne étant alors les 81°/ de celle de l'espace annulaire.
Bouchons de cimentation (cementing plugs)
Ces bouchons seront introduits dans la colonne au cours de la cimentation.
On distingue :

Bouchon inférieur :
Ce bouchon assure une séparation entre le laitier et la boue (ou le tampon d'eau)
retardant au maximum le contact pour éviter la pollution du laitier par la boue
pendant son passage à l'intérieur de la colonne. Par ailleurs, au cours de sa
descente, il racle la paroi intérieure du tubage et la nettoie.

Ce bouchon, muni extérieurement de lèvres en caoutchouc destinées à racler le


tubage, possède une ouverture centrale cylindrique fermée par une mince
membrane. Lorsque le bouchon arrive sur l'anneau de retenue, la membrane se
crève et laisse passer le laitier qui peut ainsi poursuivre son chemin.

bouchon supérieur :
Contrairement au précédent, ce bouchon est un bouchon plein qui peut résister à
des pressions importantes.
Il est libéré après l'injection du laitier et fait connaître que la cimentation est
terminée quand il arrive sur le bouchon inférieur au niveau de l'anneau de
retenue (coup de pression...).
Centreurs de tubage (casing centralizers)
Leur rôle est d'empêcher le contact des tubes contre la paroi du trou, de façon à
permettre une meilleure répartition du ciment autour de la colonne.
Ils seront placés en fonction des renseignements fournis par les diagrammes de
calibrage et de déviation aux endroits où l'on désire que la cimentation soit la
meilleure possible :

Centreurs rigides
Racleurs de parois (wall scratchers)

Racleurs rectilignes ou "Herissons" (reciprocating wall scratchers)

Ces racleurs sont équipés de piquants trempés à l'huile. Ces piquants peuvent
supporter une torsion de 180' autour de leur base.

Racleurs Rotatifs(rotating wall scratchers)


Modèle WellboreWiper

Cimentations à étages multiples


Ce type de cimentation offre la possibilité de cimenter séparément deux ou
plusieurs sections d'une même colonne de tubage en intercalant dans la colonne
un (ou plusieurs) collier de cimentation étagée (stage cementing collar).

Les avantages d'une cimentation étagée sont multiples et en particulier :

moins de risques de contamination du laitier en se déplaçant dans l'espace


annulaire puisque, pour chaque tronçon à cimenter, il entre en jeu un
volume plus faible de laitier que si la cimentation se faisait en une seule
étape- réduction du risque de craquage des formations accompagné de
pertes de circulation pouvant résulter de la pression élevée exercée par une
longue colonne de laitier à laquelle s'ajoutent les pertes de charge d'une
circulation à débit élevé.

réduction de la pression finale de refoulement

soustraction d'une partie du laitier à l'influence de la pression et de la


température plus élevées régnant au fond du trou

possibilité de cimenter deux zones distinctes très éloignées l'une de l'autre


permettant ainsi d'éviter un passage caverneux ou fissuré, sans la cimenter,
une couche productrice à faible pression.

Pour cela, on utilise une ou plusieurs D.V.(Diverter Valve), ou manchon de


cimentation à étages. La D.V. est vissée dans La colonne en cours de descente a
l'endroit voulu
Principe de fonctionnement d’une D.V "BAKER "

2 1 Bouchon d'ouverture
Fait coulisser la chemise A qui permet le
passage des fluides
2 Bouchon de fermeture
Fait coulisser la chemise B qui ferme et
obstrue le passage des fluides
L'avantage du DV type BAKER est la protection de
la chemise de fermeture B par la chemise A
lors du reforage des bouchons
B Chemise
A Chemise

Corps du DV
1
Fonctions
L'utilisation de ce matériel offre la possibilité de cimenter séparément deux ou
plusieurs sections d'une même colonne de tubage en intercalant dans la colonne
un (ou plusieurs) collars de cimentation étagée (stage cementing collar) que l'on
appelle également "deverter valve" ou DV.

Les avantages d'une cimentation étagée sont multiples et en particulier :


moins de risques de contamination du laitier en se déplaçant dans l'espace
annulaire puisque, pour chaque tronçon à cimenter, entre en jeu un volume plus
faible de laitier

réduction du risque de craquage des formations accompagnée de pertes


de circulation pouvant résulter de la pression élevée exercée par une
longue colonne de laitier à laquelle s'ajoutent les pertes de charges
d'une circulation à débit plus ou moins élevé,

réduction de la pression finale de refoulement,

parfois soustraction d'une partie du laitier à l'influence de la pression et de


la température plus élevées régnant au fond du trou,
possibilité de cimenter deux zones distinctes très éloignées l'une de
l'autre,
possibilité d'isoler les réservoirs

Les têtes de cimentation


Elles sont généralement conçues pour contenir deux bouchons ; plusieurs
capacités de pression sont disponibles en accord avec les capacités du casing.
Les systèmes de retenue des bouchons sont constitués soit par une tirette de
retenue qui est tirée vers l'extérieur pour libérer le bouchon, soit par une demi
bague qui est manoeuvrée depuis l'extérieur.
Normalement, il existe sur ces têtes un témoin qui permet de voir le départ du
bouchon.
La mise en place et le verrouillage de bouchons dans la tête doit être fait
sérieusement, plusieurs cimentations ont été ratées parce que les bouchons sont
partis intempestivement ou qu'ils ne sont pas partis du tout

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