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Le mât de forage sert aux manœuvres des garnitures de forage ou des tubages.
Il a remplacé la tour grâce à la rapidité de son montage et démontage.
Il est composé de deux montants reliés par des entretoises et des croisillons qui
reposent sur une substructure.
Mât de forage
Plateforme du moufle fixe
Elle est accrochée au mât par deux attaches, repose sur deux jambes de force,
et est maintenue en haut par deux câbles.
Elle comprend deux rangées pour le stockage des tiges et masse tiges de part et
d’autre d’une partie rabattable réservée à l’accrocheur.
Les rangées de stockage sont divisées en plusieurs autres rangées séparées par
des traverses munies chacune d’un dispositif de sécurité pour empêcher les tiges
d’en sortir.
La longueur maximale d'une longueur de tiges à stocker dans le mât ne doit pas
dépasser 30 mètres, sinon les tiges risquent de se déformer de façon
permanente.
Passerelle d’accrochage :
Passerelle de tubage
Les tiges et tubages sont préparés sur des traîteaux situés de part et d’autre
d’un plan horizontal appelé walk-way.
Ces tiges et tubages sont roulés sur ces traîteaux jusqu’à atteindre le walk-
way, puis ils sont remontés sur le plancher à l’aide du treuil à air.
Ils glissent le long du walk-way, puis sur le plan incliné jusqu’à atteindre le
planc
her.
Plan incliné
Walk-way
Traîteaux
Tiges
Caractéristiques des mâts
Hauteur :
Mesurée entre le plancher et le bas de la passerelle du moufle fixe.
Capacité API :
C’est la capacité maximale au crochet, pour un mouflage donné, en l'absence de
gerbage et du vent.
1. Les substructures
Le mât repose sur une substructure afin de disposer, sous le plancher de travail,
d'une hauteur suffisante pour installer les obturateurs.
Pendant la descente de tubage, elle supporte le poids du tubage posé sur la table
et celui de la garniture de forage stockée dans le gerbier.
Substructure
2. Les plates-formes
La substructure est posée sur une plate-forme en béton construite en fonction de
la résistance des terrains, afin d'assurer sa stabilité.
L’âme textile ne joue aucun rôle dans la charge de rupture du câble mais, par
contre, retient bien la graisse et donne au câble une bonne élasticité .
1.2.2. Filler
Appelé aussi Seal Lay à fils de remplissage ou Seal Lay-filler. Il est employé de
préférence au toron Seal Lay lorsque l'utilisation réclame un nombre de fils plus
important par toron. Le toronnage dans les différentes couches se fait au même
pas.
Filler 25 fils
2. Modes de câblage
2.1. Sens du câblage
Le câblage inverse (ou Lang) donne plus de souplesse au câble que le câblage
normal, mais il n'est par équilibré et a tendance à se détordre. Il ne peut donc
être utilisé que s'il est solidement maintenu à ses deux extrémités.
4. Résistance à la traction
L’API a standardisé trois qualités d'acier :
plow steel, acier de haute qualité (PS),
improved plow steel, acier traité de haute qualité (IPS),
extra improved plow steel, acier traité de très haute qualité (EI.PS).
Pour chacune des qualités, l’API donne les charges de rupture minimales
et maximales qui varient suivant le diamètre des fils.
Outre que le câble s'use en fonction des points particuliers d'usure, il s'use
également proportionnellement au travail qu’il effectue.
Avec :
Tm = travail (103 daN.km),
L = profondeur au début de la manoeuvre (m),
l = longueur d'une "longueur" (m),
d = supplément de poids dans la boue du aux masse – tiges (kg),
p = poids moyen au mètre des tiges (tool – joint compris) dans la boue
(kg/m),
P = poids du moufle, crochet et accessoires (kg),
pL (L + l) représente le travail dû au poids des tiges,
4LP représente le travail dû au moufle et ses accessoires,
2Ld représente le travail dû aux masse – tiges
avec :
d = LDC (PDC - p),
où LDC = longueur de masse – tiges et P DC = poids au mètre de masse – tiges
dans la boue.
Exemple de calcul
En forage en 8"1/2, quel est le travail effectué par le câble pour une manoeuvre
aller – retour à 2500m, sachant que :
tiges : 5", gr. E, 19.5 #
220m de masse – tiges 6"3/4 x 2"1/4
poids moufle et accessoires = 9 tonnes
densité de la boue = 1.30.
Solution
d = (161.1 - 31.06) x 0.834 x 220 = 23860 kg,
Tm = 0.981 [31.06 x 2500 x 0.834 (2500 + 27) + 4 x 2500 (9000 + 0.5 x
23860)] x 10-6
Tm = 365.8 x 103 daN.km
6. Filage et de coupe du câble
Lorsqu'un tronçon de câble, compris entre le réa et le tambour du treuil, a
effectué un certain travail, il commence à se fatiguer et présente des ruptures de
fils qui vont rapidement en croissant, à partir du moment où elles apparaissent.
Le filage et coupe consistent à faire rentrer des tronçons de câble neuf à partir
du réa dans la partie active du mouflage, et de couper l'excès qui en résulte du
côté tambour.
Cette pratique du filage ne s'applique que sur les appareils possédant un brin
mort.
La coupe est nécessaire pour éviter que le nombre de spires de câble enroulé sur
le tambour du treuil ne devienne trop grand.
Molette
Tourillon
Billes
Galets
Bras
Bras de l’outil
Molette
Les molettes d'un outil ne sont pas identiques : la molette n°1 possède une
pointe (nez) qui occupe le centre, et les molettes n° 2 et 3 sont celles qui
viennent après.
Les dents peuvent être usinées directement dans la molette ou des pastilles en
carbure de tungstène serties dans des trous percés sur la molette.
Dans les formations dures, les outils à pastilles en carbure de tungstène ont une
durée de vie plus longue que les outils à dents.
Outil à pastilles en
carbure de tungstène
Pour les terrains tendres et moyennement durs, les pastilles sont longues et de
forme tronconiques.
Réserve de graisse
Joint d’étanchéité
Galets
1.2. Hydraulique Billes
Dans l'outil conventionnel, le jet de boue est dirigé de l'intérieur de l'outil sur les
molettes au moyen d'évents percés dans le fond de l’outil.
Outil conventionnel
Les évents de l'outil conventionnel ont été remplacés par des duses
interchangeables placées sur les côtés de l'outil, entre les molettes.
Le jet de boue est dirigé directement sur le fond du trou et, si le débit est
suffisant, il se crée une turbulence qui refoule instantanément les déblais dans
l'espace annulaire, ce qui implique un meilleur nettoyage du fond et le non
rebroyage des déblais.
Outil à jet
Duses interchangeables
Les duses sont fixées à l'outil par des circlips ou par des bagues filetées.
Pour les duses à fixation par circlips il existe soit des duses standard, soit à
gorge.
Les duses à gorge protègent les circlips contre le sifflage, ce qui peut causer la
perte des duses.
Pour les outils de forage, la taille des pierres se mesure en nombre de pierres
par carat et varie généralement entre 2 et 12 pierres au carat.
Les outils pour terrains tendres ont des grosses pierres et une exposition plus
grande
Ceux pour terrains durs ont de petites pierres et une très faible exposition.
Outil diamant
LA GARNITURE DE FORAGE
Le forage rotary exige l'utilisation d'un arbre de forage creux appelé garniture,
qui a pour principales fonctions :
1. Les tiges
1.1. Rôles
Les tiges de forage permettent la transmission de la rotation de la table à l’outil
et le passage du fluide de forage jusqu’à ce dernier.
Joint femelle
Corps
Tiges de forage
Joint mâle
Elles doivent travailler en tension pour éviter leur frottement contre les parois du
puits, qui peuvent causer leur usure et les éboulements des parois, et la
déviation.
1.2. Caractéristiques
Le diamètre nominal :
C’est le diamètre extérieur du corps de la tige, exprimé en pouces.
Le grade :
Détermine la qualité de l'acier et donne la résistance de la tige à la traction et la
torsion.
Les grades d'acier normalisés sont : D55 - E75 - X95 - G105 - S135.
La gamme :
1.3. Fabrication
Les tiges de forage sont des tubes d'acier au carbone étirés sans soudure. Leurs
extrémités sont refoulées :
1.4. Classification
La classe d'une tige définit son degré d'usure après utilisation, donc la diminution
de sa section qui entraîne celle de ses caractéristiques mécaniques.
Classe 1 :
Marquée d’une bande blanche.
Les tiges de cette classe sont neuves (aucune trace d’usure).
Classe 2 :
Marquée d’une bande jaune.
Classe 3 :
Marquée d’une bande orange.
Classe 4 :
Marquée d’une bande verte.
Plus usée que la classe 3.
Tool-joints
Remarque : c'est sur les tool-joints que sont placées les clés de forage
pour les opérations de vissage et de dévissage.
Tool-joint stellité
Anneaux de stellite
1.6. Recommandations pour l’utilisation des tiges
Cette opération exige que les tiges soient propres, ce qui nécessite leur
nettoyage durant la remontée.
Dans les forages verticaux, les tiges lourdes sont fréquemment utilisées comme
intermédiaires entre les masses tiges et les tiges.
Dans les forages dirigés, les tiges lourdes sont utilisées soit au sommet des
masses tiges, soit parfois en les remplaçant totalement.
Dans ce dernier cas la flexibilité sera suffisante pour que l'outil continue dans la
direction donnée par l'amorce de déviation.
2.1. Formes
Les diamètres extérieurs des tool-joints sont surdimensionnés par rapport à ceux
des tool-joints des tiges.
Tige lourde
3. Les masse – tiges
3.1. Rôles
Les masse tiges permettent de :
mettre du poids sur l'outil pour éviter de faire travailler les tiges de
forage en compression. Le poids utilisable des masse tiges ne devra
pas excéder 80% de leur poids total dans la boue ;
jouer le rôle du plomb du fil à plomb pour forer un trou aussi droit
et vertical que possible.
Elles ne rempliront pleinement ces conditions que si elles sont aussi
rigides que possible donc aussi largement dimensionnées que
possible.
Masse tiges
3.2. Caractéristiques
- ses diamètres extérieur et intérieur.
- Le diamètre intérieur est normalisé par l'API en fonction du diamètre
extérieur.
- Lorsqu'il y a un choix possible, il est avantageux de choisir le plus petit
diamètre intérieur de façon à augmenter la résistance de la connexion
filetée ;
- son type et son diamètre de connexion filetée (Reg - FH - IF - NC) ;
- son profil : lisse, spiralé ou carré.
Exemple : NC 46-65
Rétreint pour
l’élévateur
Rétreint
pour la cale
4. Les stabilisateurs
On appelle forage vertical, par opposition au forage dirigé, tout forage implanté à
la verticale de son objectif, la déviation maximale admissible étant limitée pour
atteindre la cible.
Il existe également :
- des stabilisateurs à chemise en caoutchouc non rotative utilisés dans les
terrains durs,
- des stabilisateurs à surfaces de contact importantes utilisés en stabilisateur
d'outil (near bit),
- des stabilisateurs sous dimensionnés utilisés en forage dirigé, présentant un
recouvrement maximal des lames. Stabilisateur à
lames droites et
obliques
Stabilisateur à Stabilisateur à lames
chemise en hélicoïdales
caoutchouc non
rotative
4.1. Stabilisation en trou vertical
Le but d'une bonne stabilisation en trou vertical est de :
- maintenir un angle de déviation le plus faible possible,
Stabilisateurs
- permettre un certain poids sur l'outil,
- garantir un diamètre correct du trou,
- éviter le collage par pression différentielle des masse tiges.
- la garniture pendulaire:
- comporte un seul stabilisateur situé à deux ou trois masse-tiges au-dessus
de l'outil. Cette garniture est plus souple et permet, en choisissant
judicieusement la position du stabilisateur au-dessus de l'outil, de
combattre la tendance à la déviation ou même de diminuer l'inclinaison.
Des modèles de simulation de comportement de la garniture permettent
d'optimiser le positionnement des stabilisateurs et d'améliorer l'efficacité
du contrôle de la déviation.
Garniture lisse
Garniture pendulaire
Garniture packed hole
4.2. Stabilisation en forage dirigé
Dans le cas du forage dirigé, les stabilisateurs en plus de leur rôle de centrage et
de guidage supportent le poids de la garniture.
Aspiration
Pompe de forage
Le diamètre de la roue dentée de cet arbre est égal à 5 ou 6 fois celui du pignon
de l’arbre d’entrée, ce qui fait qu'elle tourne 5 à 6 fois moins vite.
Ainsi par exemple pour une vitesse à l'entrée de 300 trs/mn, la vitesse de
l'arbre petite vitesse sera de 60 tours/mn.
Les têtes des bielles sont montées sur le vilebrequin, les pieds sur les crosses.
Le bâti ou carter
Il est en acier moulé ou en tôle d'acier.
Le système d'entraînement
Par moteurs électriques :
Les pignons et leurs chaînes sont enfermés dans des carters étanches, un
système de lubrification par pompe entraînée par moteur électrique assure le
graissage par arrosage de l'ensemble.
Elle est entraînée par une poulie de même type, plus petite pour respecter un
rapport de vitesse donné, située sur le compound
C'est le système d'entraînement utilisé sur les appareils mécaniques ou sur les
unités de pompage indépendantes.
Poulies et courroies
Moteur électrique
2. Partie hydraulique des pompes de forage
La partie hydraulique est constituée de deux (duplex) ou trois cylindres
(triplex) identiques.
Dans chaque cylindre se trouve une chemise dans laquelle coulisse un piston
prolongé par une tige qui le relie à la rallonge de crosse.
Les autres clapets sont maintenus fermés par la pression créée par le
déplacement du piston.
Aspiration Aspiration
Le même cycle se produit par les autres pistons avec un décalage de 1/3 de tour.
Aspiration
Les pompes duplex, malgré qu’elles soient simples et robustes, sont lourdes et
leur entretien est difficile.
Leur domaine d'utilisation est limité puisque le chemisage minimal est limité
(déséquilibre dû au cycle double effet) et la vitesse inférieure doit être
suffisante pour assurer un graissage correct de la partie mécanique (35 à 40
coups/mn minimum).
Pompes triplex
Avantages :
- Facilité d'entretien et de surveillance. Les chemises sont apparentes, toute
fuite aux pistons est vite décelée. Les interventions sur la pompe sont
faciles et rapides du fait du faible poids des pièces d'usure, de l'absence
du presse-étoupe et de la simplicité du joint de chemise.
- Souplesse dans l'utilisation qui permet :
des débits importants à des pressions non négligeables,
des débits faibles ou moyens à des pressions élevées.
- Faible poids et encombrement.
Inconvénients :
- Suralimentation nécessitée par le mauvais remplissage (sièges et
clapets très petits et battements très rapides). Il est donc
indispensable d'avoir une pompe centrifuge de suralimentation.
- Nécessité de refroidissement et lubrification de la chemise et de l'arrière
des pistons.
Le piston et sa tige
Le piston comporte une seule garniture (cycle simple effet).
Les chemises
De petite taille comparativement à celles des pompes duplex, elles sont faciles à
monter, à démonter et à entretenir.
Elles sont montées par l'arrière ou par l'avant sans emmanchement ni centrage.
6. Anomalies de fonctionnement
Les cognements :
Correspondent à des chocs de pièces métalliques.
Ceci entraîne une usure anormale des paliers et des articulations de la partie
mécanique de la pompe.
Les sifflements :
dus au passage de la boue sous pression dans des passages étroits (soupape ou
joint non étanche, etc…).
Remèdes
Cognements
Vérifier que :
- la pompe est bien amorcée,
- les pièces changées sont correspondantes et montées correctement,
- le jeu des clapets est correct,
- le serrage des chemises, qui doit se faire dès la mise en marche de la
pompe avec le côté du fond de cylindre sous pression, est correct,
- la fixation de la tige du piston sur la rallonge de crosse et le serrage du
contre-écrou correspondant sont corrects,
- la fixation du couvercle du presse-étoupe et le serrage de sa garniture
sont corrects,
- la fixation du piston sur sa tige, le serrage de l'écrou et l'état de son
filetage sont corrects.
Coups de bélier
Les coups de bélier sont généralement dus au mauvais remplissage des
cylindres.
Cela peut être dû aussi à une poche d'air sur un point haut de la conduite
d'aspiration et disparaît alors, en général, au bout d'un moment.
Il est préférable de disposer la conduite d'aspiration de façon qu'il n'y ait pas de
point haut.
Sifflements
Si la pression de refoulement est anormalement basse et il n'y a pas de
cognements, mais des sifflements : ceci est dû généralement à des fuites à
l'intérieur de la pompe (clapets, piston) ; on les décèle à l'oreille.
Si ce n'est pas le cas, il faut vérifier s'il y a des sifflements aux clapets.
LE CIRCUIT HAUTE PRESSION
Le circuit haute pression permet l'acheminement de la boue de forage depuis le
refoulement de la pompe jusqu'à la tête d'injection.
conduites de refoulement
Toutes les vannes sur le circuit haute pression (HP) sont, par sécurité, doublées.
Toutes les conduites HP sont soit en tube line-pipe (LP) à extrémités lisses
type « regular » ou « extra strong » filetées ou soudées ou munies de brides
pour les pressions supérieure à 5000 psi.
raccords rapides
Certaines conduites sont parfois remplacées par des chiksans (tubes line-pipe
sur les extrémités desquels sont vissés des embouts spéciaux comportant des
paliers à billes qui permettent le déplacement dans toutes les directions) ou des
flexibles haute pression.
Ces conduites sont repérées par leur série qui définit les pressions de service et
les dimensions des brides et des filetages.
chiksans
2. Le manifold de plancher
Il permet la liaison des conduites de refoulement avec la ou les colonnes
montantes et les sorties vers la tête de puits (kill-line).
manifold de plancher
3. La colonne montante
Elle permet la liaison entre le manifold de plancher et le flexible d'injection.
Sa longueur est calculée de telle façon que son extrémité supérieure soit à égale
distance des positions extrêmes de la tête d'injection, le flexible d'injection
n'atteignant le plancher que dans la position la plus basse de la tête d'injection.
Par soucis de sécurité, on utilise deux colonnes montantes juxtaposées dans le
mât, permettant le montage d'un deuxième flexible d'injection, utilisable
rapidement en cas de problèmes importants sur celui en service.
La colonne montante est placée le long d'un des pieds du mât (à l'intérieur de
la cornière) ou quelquefois sur une de ses faces.
Placée le long des pieds, elle est soutenue d'une façon plus rigide et aura moins
tendance à vibrer.
4. Le flexible d'injection
Il relie l'extrémité de la colonne montante à la tête d'injection. Il doit résister aux
hautes pressions de la boue.
Elle peut être formée de plusieurs couches de fils d'acier ou de petits câbles,
enroulés en spirales de sens inverse, noyés dans le caoutchouc.
flexible d’injection
en coupe
Les points les plus sujets à détérioration en service et les plus difficiles à
construire sont les deux extrémités.
Elles sont munies d'un embout fileté dont il faut assurer l'étanchéité et la
solidité.
embout fileté
5. Les éléments de liaison
5.1. Les raccords
Le raccordement des diverses pièces d'une canalisation fixe se fait soit par
soudure, soit au moyen de manchons vissés, soit par des brides assemblées par
boulons et écrous, soit par des raccords union
raccord-union
On utilise alors soit des canalisations souples (flexibles), soit articulées, dont
les éléments en acier sont reliés par des raccords spéciaux permettant, en
service, les mouvements d'un élément par rapport à l’autre.
Les plus répandues sont les vannes à opercule munies d'un siège en caoutchouc
Il peut être en acier pour les vannes qui risquent le sifflement (comme les
vannes du manifold de duses).
2. TAMISAGE
En cours de forage, la boue se charge en déblais qui doivent être éliminés au
maximum en surface avant d'être recyclés dans le trou.
Fig. 3. Le tamisage
1. mud box
2. moteur
3. élément vibrant
4. cadre
5. tamis
6. décharge des déblais
7. boue tamisée vers circuit actif
8. bâti
9. amortisseurs
3. DECANTATION
En général aujourd'hui, la décantation n'est effectuée que dans un petit bassin
de 4 à 5 m3, appelé "sablière" et situé sous les vibrateurs ou juste en aval de
ceux-ci.
Pendant les phases de démarrage, cette sablière (ou "sand trap'') est
nettoyée au moins à chaque manoeuvre et même à chaque ajout de tige lors
d'avancement très rapide dans les sables par exemple.
4. DEGAZAGE
Suivant l'importance de la venue de gaz, deux types de circuit peuvent
être établis à la sortie du puits.
a. Séparateur vertical
Dans le cas de fortes venues, le puits est circulé sous duse.
Après le manifold de duses, la boue passe dans un séparateur vertical où elle se
dégaze par ruissellement sur des plateaux ou des chicanes.
La boue propre est recueillie en bas de l'appareil alors que le gaz s'échappe à la
partie haute.
En général il s'agit d'un appareil artisanal de conception simple et robuste qui lui
permet de résister à des venues de gaz brutales.
b. Dégazeur
Dans le cas où la teneur en gaz n'est pas trop élevée, soit parce que la venue de
la formation est faible, soit parce qu'il s'agit de gaz résiduel après séparateur ou
de gaz recyclé, etc.... le boue gazée est passée dans un dégazeur installé en
parallèle sur le circuit.
a. Mud-cleaner
La perte de boue avec l'effluent lourd des désilteurs est jugée excessive. Cet
effluent lourd est donc récupéré sur un tamis vibrant à toile fine (150 à 200
mesh) : les solides sont éliminés au bourbier et la boue épurée sous
vibrateurs est remise en circuit.
Le Mud cleaner.
a. Circuits
Certaines pompes centrifuges ont un usage spécifique : hydrocyclones,
suralimentation, d'autres peuvent être utilisées sur plusieurs circuits : pompes
de transfert.
En général, l'installation est conçue avec une certaine redondance afin que la
mise hors service d'une pompe n'entraîne pas l'arrêt de la fonction.
Le personnel de chantier doit être familiarisé avec tous les circuits possibles et
être capable de les optimiser lorsque cela est nécessaire.
Ce problème doit être étudié de très près en particulier lors d'une cimentation
de tubage, où l'unité de cimentation doit être alimentée par le chantier en
eau,
eau + additifs boue pour la chasse etc...
5. MESURES
L'accrocheur est chargé de la surveillance de la boue et des bassins. Il dispose
en général d'un local sur les bassins près des vibrateurs, équipé de l'appareillage
nécessaire.
Généralement les mesures sont faites toutes les 1/2 heures ou toutes les
heures, sauf pour le filtrat et le sable qui sont réalisées 1 ou 2 fois par poste.
Dans d'autres cas, il peut y avoir par contre surveillance quasi-continue des
niveaux (zones à pertes ou à venues), de la densité (en cours de barytage),
de la viscosité (reforage ciment), etc...
Ces mesures sont aussi des seuils d'alerte pour déclencher des traitements
correctifs et pour informer le technicien fluides et les responsables du
chantier.
Toutes ces mesures sont notées sur un imprimé ainsi que tous les transferts
de bassin à bassin et toutes les consommations de produits à boue.
Par ailleurs, les bassins sont équipes souvent d'un appareillage de mesure,
relié soit au plancher de forage soit à la cabine de mesures géologiques :
mesures des niveaux, de la densité, de la température, de la teneur en gaz,
etc.. L'accrocheur doit vérifier la cohérence de toutes ces mesures et en
particulier informer le plancher et le mud logging de ce qu'il fait sur les
bassins : arrêt des hydrocyclones, transfert de boue, barytage, etc ...
1. Le débit
Le débit est la quantité de liquide qu'une pompe peut fournir par unité de temps,
à une vitesse d'entraînement donnée. Il s'exprime en l/mn.
1.1. La cylindrée
C’est le volume fourni par une chemise durant un aller et un retour du piston.
3. Pression de refoulement
La pression de refoulement (égale à la somme des pertes de charges) agissant
sur le piston se traduit par une force qui se communique à la tige de piston, à la
rallonge de crosse et, ensuite à la partie mécanique.
Cet effort est limité par la mécanique de la pompe et le constructeur donne, pour
chaque type de pompe, l'effort maximal (piston load).
La pression maximale de refoulement d'une pompe à boue pour un chemisage
donné est obtenue à partir de cet effort maximal, qui est égal à :
4. es puissances
4.1. Puissance hydraulique
La puissance hydraulique d'une pompe, c'est-à-dire la puissance transmise au
fluide à la sortie de la pompe est donnée par la formule :
Viscosimètre MARSH
2. DENSIMETRE
Densimètre
a. Mode d'emploi
- Remplir le godet de boue à mesurer.
- Mettre le couvercle et évacuer l'excès de boue qui sort par le trou central
du couvercle prévu à cet effet.
- Nettoyer à l'eau et sécher en prenant soin de maintenir le trou du
couvercle obstrué en permanence.
- Placer les couteaux du fléau dans le porte-couteau du socle.
- Déplacer le curseur jusqu'à obtenir l'horizontalité du fléau. Cette
horizontalité doit être contrôlée à l'aide du niveau à bulle situé au-dessus
des couteaux.
- Lire la densité ou le poids volumique directement sur le bras du fléau, au
droit de la position du curseur.
b. Etalonnage
- Remplir le godet d'eau pure.
- Placer le curseur sur la densité 1,00 ou le poids volumique correspondant
à celui de l'eau pure.
- Si l'horizontalité n'est pas obtenue, ajuster en modifiant la tare prévue à
cet effet à l'extrémité du bras du fléau.
- Cet étalonnage nécessaire n'est pas suffisant. Il est indispensable de
renouveler l'opération précédente avec un liquide de densité connue
(contrôlée sur une balance au laboratoire par exemple) d'une valeur égale
ou supérieure à 1,50.
Si le premier étalonnage est correct et que le second ne l'est pas, il faut renvoyer
ce densimètre au laboratoire, l'étalonnage devant s'avérer délicat ou impossible.
d. Sources d'erreurs
- Coupe insuffisamment remplie.
- Boue émulsionnée avec de l'air ou micro-bullée.
- Les mesures ne doivent être exprimées qu'à la seconde décimale.
1. Causes de surface
L'ajout de boue de réserve, les dilutions, l'incorporation de produit au mixer
(baryte en particulier) donnent des augmentations lentes de niveaux.
La mise en route d'un appareil (dégazeur, hydrocyclones, pompe de "boosting",
etc ...) entraîne une chute nette du niveau, puis une reprise du niveau initial lors
de l'arrêt de l'appareil.
Une modification importante des conditions d'écoulement (débit, viscosité,
densité) donne une oscillation autour de la valeur moyenne.
L'utilisation continue des appareils de séparation mécanique des solides
(vibrateurs, hydrocyclones, centrifugeuses) provoque une perte régulière en
surface.
A signaler également les pertes accidentelles, aux ajouts de tige en particulier.
2. Causes de fond
Les instabilités de pression dans les réservoirs peuvent entraîner des pertes ou
des gains très variables suivant la perméabilité et la différence de pression.
L'élimination en surface d'une partie des solides correspondant au volume foré
équivaut à une perte liée à la vitesse d'avancement.
De même, le cavage du puits se traduira par une perte apparente, en général
difficile à apprécier, car elle se manifeste très lentement.
La remontée d'un bouchon de gaz donne, en général, une augmentation du
volume de surface due à la détente du gaz. Cependant, une chute rapide du
niveau peut être constatée lorsque le gaz arrive dans un changement de section
de l'annulaire (diminution de hauteur de la bulle) et dans une zone froide
(diminution du volume de la bulle) : ces deux conditions sont satisfaites en
"offshore" flottant lorsque le gaz arrive dans le 'Iriser".
1. ROLE DE LA BOUE
- nettoyage du puits
- maintien des déblais en suspension
- sédimentation des déblais fins en surface
- refroidissement et lubrification de l'outil et du train de sonde
- prévention du cavage et des resserrements des parois du puits
- dépôt d'un cake imperméable
- Prévention des venues d'eau, de gaz, ou d'huile
- augmentation de la vitesse d'avancement
- entraînement de l'outil
- diminution du poids apparent du matériel de sondage
- apport de renseignements sur le sondage
- contamination des formations productrices
- corrosion et usure du matériel
- toxicité et sécurité
La boue doit non seulement débarrasser le puits des déblais de forage durant les
périodes de circulation, mais elle doit également les maintenir en suspension
pendant les arrêts de circulation.
Alors que la boue doit permettre le maintien en suspension des déblais dans le
puits durant les arrêts de circulation, ce même fluide doit laisser sédimenter les
déblais fins en surface ; bien qu'apparemment ces deux aptitudes semblent
contradictoires, elles ne sont pas incompatibles.
Le cavage est causé par des éboulements, par la dissolution du sel, par la
dispersion des argiles, par une érosion due à la circulation de la boue au droit
des formations fragiles, etc...
Au même titre que le poids sur l'outil, la vitesse de rotation et le débit du fluide,
le choix du type et les caractéristiques de la boue conditionnent les vitesses
d'avancement instantanées, la durée de vie des outils, le temps de manœuvre,
en un mot, les performances du forage.
Bien que ce soit beaucoup plus une conséquence qu'une fonction, la présence
d'un fluide d'une certaine densité dans le puits permet de diminuer le poids
apparent du matériel de sondage, garniture de forage et tubages ceci permet de
réduire la puissance exigée au levage.
Elle ne devra pas non plus créer de risques d'incendie, tout particulièrement
dans le cas d'utilisation de boues à base d'huile.
Un très grand nombre de produits sont employés dans les fluides de forage.
Les principaux produits employés dans les boues vont être examinés.
a. Les bentonites
Les bentonites sont des argiles sodiques du type montmorillonite qui présentent
la propriété de gonfler dans l'eau douce en absorbant de grandes quantités
d'eau.
Les bentonites sont employées pour augmenter la viscosité et les gels des boues
douces et diminuer leur filtrat.
b. Les attapulgites
Augmenter la viscosité et les gels des boues salées
Cependant, ces argiles ne présentent aucune capacité à réduire le filtrat.
L'amidon
Les amidons pour boues de forage sont extraits des pommes de terre, du riz, du
maïs, du blé et traités spécialement pour gonfler rapidement même dans l'eau
froide .Pour réduire le filtrat.
Un bon amidon doit réduire le filtrat sans trop augmenter la viscosité de la boue
a. La C.M.C.
La C.M.C., abréviation de carboxyméthyle cellulose,
C.M.C.
- basse viscosité
- moyenne viscosité
- haute viscosité
Employé pour confectionner des boues salées saturées, lorsque l'on doit forer
dans des zones salifères.
f. Le chlorure de calcium (Ca CL2)
a. les anti-ferments
Ces produits sont utilisés pour empêcher ou stopper la fermentation des colloïdes
organiques (amidons, gommes, etc..) en milieu non stérile.
b. Les anti-mousses
Une bonne barytine, le plus communément appelée baryte, rie doit pas contenir
d'argile ni de sel soluble et sa densité doit être d'au moins 4,20.
a. Colmatants granulaires
Bloquant en profondeur les fissures. Ils ont une grande résistance mécanique aux
pressions différentielles.
b. Colmatants fibreux
c. Colmatants lamellaires
Ils forment un colmatage surtout superficiel. Ils sont en général utilisés pour
parfaire le colmatage réalisé par les colmatants granulaires et fibreux.
d. Colmatants gonflants
Elles se manifestent par une baisse du niveau de boue dans les bassins, c'est-à-
dire par un débit de boue à la sortie du puits inférieur au débit de pompage dans
les tiges.
Si cela se produit, il y a lieu avant tout de vérifier que les pertes de boues ne
proviennent pas d'une fausse manœuvre en surface
- pertes aux tamis vibrants
- vanne mal fermée
- fuite d'un bassin, etc...
On distingue les PERTES PARTIELLES et les PERTES TOTALES.
a. les colmatants qui remontent sont ceux qui n'ont pas été retenus pour le
colmatage en raison de leur calibre ou de leur nature. En observant ceux-ci, on
se fait une idée plus précise des colmatants "utiles" dans le cas considéré.
1. remonter le trépan au jour, et descendre les tiges nues au droit des pertes,
2. injecter avec les tiges le volume ainsi préparé, chasser avec un volume de
boue correspondant au volume des tiges.
3. remonter les tiges au-dessus de la cote présumée des pertes et établir une
circulation tout en surveillant les niveaux des bassins.
Remarques
a. s'il s'agit de pertes de surface - (moins de 500 m), où l'on a affaire à des
terrains non consolidés, il est recommandé de conserver une densité aussi basse
que possible, une viscosité et des gels élevés.
Dans certains cas on peut aussi penser qu'une boue fluide est souhaitée pour les
raisons suivantes :
- pertes de charge plus faibles, donc moins de risques de craquage de la
formation.
Dès qu'une perte totale est observée en forage, voici ce que l'on peut
entreprendre:
- arrêter de pomper dans les tiges pour ne pas perdre de boue inutilement
- dégager l'outil du fond aussi haut que possible
- observer si le puits est plein de boue, sinon essayer de le remplir par
l'annulaire en mesurant aussi exactement que possible le volume pompé. En
divisant ce volume par le volume du puits au mètre foré, évaluer
approximativement le niveau statique de la boue.
La pose d'un casing avec cimentation (en perte) doit être décidée rapidement
dès qu'une certaine profondeur a été forée au-dessous de ces pertes.
- descente des tiges nues et injection au droit des pertes d'un bouchon de
boue à 100 kg/m3 de colmatants, suivi d'un GEL-CIMENT placé environ à 20
mètres au-dessus des pertes.
Remarques :
Suivant les résultats obtenus, il peut être nécessaire de renouveler plusieurs fois
ces opérations et de compléter le colmatage par l'introduction de colmatants plus
ou moins grossiers dans tout le circuit boue.
Entraînement de la table de
rotation
Cabestan
1. Le tambour de manoeuvre
Le diamètre d'un tambour doit être égal au moins à 20 fois le diamètre du câble.
La longueur minimale du fût d'un tambour ne doit par permettre au brin actif un
angle de déflexion supérieur à 1°30’.
Après une coupe de câble, il faut s'arranger pour que, le moufle mobile étant en
position basse élévateur au niveau de la table de rotation, il reste au
moins :
5 à 8 spires sur un tambour cannelé,
1 rangée complète, plus 2 à 3 spires sur un tambour lisse.
Bande de
frein
Jante
Fut
Moufle
fixe
Barre d’équilibrage
1° à
1°30
Angle de déflexion
Ces bandes sont reliées par une barre d'équilibrage qui répartit également la
force de freinage entre les deux bandes et réduit ainsi l'usure des patins.
Bande de
frein
Barre d’équilibrage
Timonerie
Levier de frein
Frein mécanique à bandes
Bande métallique
Patins en ferodo
Bande de frein
Ainsi l'extrémité de la bande côté point fixe est soumise à une tension supérieure
à l'extrémité côté levier de frein.
Le frein du tambour de manoeuvre est donc appelé auto - serreur parce qu'une
faible force appliquée au levier de frein provoque une grande pression sur les
jantes.
100 kg
205 kg
25 kg
Bande de frein
Les bandes de frein ne travaillent correctement que dans un seul sens de
rotation des jantes et sont montées de façon à donner leur meilleur freinage à la
descente du moufle.
Quand le moufle remonte à vide, il faut appuyer fortement sur le levier du frein
pour stopper presque instantanément sa remontée, mais cet arrêt brusque peut
provoquer un choc du câble sur le tambour.
La chaleur engendrée dans les freins doit être évacuée rapidement, sinon elle
affaiblirait le freinage et raccourcirait la durée de vie des jantes et des bandes.
C'est au cours des manoeuvres de descente que la chaleur dégagée est
maximale.
Les jantes sont équipées d'un système de refroidissement à eau, qui doit être
mis en action au début de la descente de la garniture de forage.
La capacité du freinage, qui croît beaucoup plus vite que celle d'un frein
hydraulique, est contrôlée par le réglage de l'intensité du courant d'excitation.
Rotor
Bobines excitatrices
Stator
Frein électromagnétique
4. Les cabestans
5. Le tambour de curage
Le tambour de curage est généralement monté sur l'arbre des cabestans, au-
dessus du tambour de manoeuvre.
Les diamètres des câbles de curage peuvent être : 1/2", 9/16", 5/8".
6. La boite à vitesses
Elle peut être indépendante sur certains appareils de grande puissance, mais en
général, elle est intégrée au treuil et est constituée de deux arbres dont les
paliers de roulement sont fixés sur le châssis même du treuil.
LE MATERIEL DE MANŒUVRE
Pour les manoeuvres de changement d'outils, de descente de tubage, ainsi que
pour les ajouts de tiges en cours de forage, on utilise du matériel de plancher
que l'on appelle matériel de manoeuvre, ce sont :
- les clés,
- les cales ou coins de retenue,
- les élévateurs,
- les colliers de sécurité.
1. Les clés
Pour le vissage et le dévissage des tiges et des masse – tiges, de certains outils
et des tubages, on emploie des clés spéciales à mâchoires
Clé à mâchoires
1.1. Les clés de tiges
Poigné
Grande mâchoire
e
Levier ou manche
Verrou
Petite mâchoire
Mâchoire de verrouillage
Traction
Poignée
Clé de tiges
Une clé de ce modèle peut être placée et faire prise sur un grand nombre de
dimensions de tiges grâce à :
- la possibilité de changer la mâchoire de verrouillage, les autres mâchoires
et le manche restant les mêmes. Les diamètres d'utilisation sont indiqués
sur la mâchoire,
- l'adaptation, dans certaines limites, de l'ensemble des mâchoires au
diamètre de la tige par suite du déplacement des axes quand on agit sur
le manche.
La clé fait prise sur la tige ou le tube par l'intermédiaire de peignes insérés dans
les rainures des mâchoires et retenus par des goupilles.
Les axes qui retiennent les mâchoires sont retenus en place par des ressorts
circulaires et sont munis de graisseurs.
Ces axes ne dépassent pas le plan des mâchoires, de sorte que deux clés
superposées ne peuvent pas s'accrocher par les axes, ce qui risquerait de les
casser.
La clé est pourvue d'un support de suspension, muni de deux poignées, qui se
fixe au manche par des boulons et qui est réglable de façon à permettre
l'équilibrage de la clé.
Les clés des tiges peuvent être utilisées pour les tubages de petits diamètres.
Les clés sont reliées par un autre câble de sécurité à un point fixe à un mètre
environ au-dessus du plancher pour ne pas être projetées horizontalement dans
Pendant le forage, elles sont amarrées à un point fixe pour ne pas gêner le
travail sur le plancher.
- Les serre câbles en doivent être placés de telle sorte que le fond de l'U
appuie sur le brin court.
- Les poulies des contrepoids doivent être solidement fixées à leurs
supports, être en bon état, leurs axes et roulements régulièrement
graissés. Leur dispositif de sûreté doit être en place.
- Les peignes doivent être remplacés dès qu'ils sont émoussés car ils ont
tendance à glisser sur le tool-joint et à abîmer sa surface. Les peignes
cassés, ébréchés ou fêlés, doivent être remplacés.
- Le remplacement des peignes doit être fait avec des chasse peignes qui
évitent la projection de métal et nettoient et reconditionnent les rainures.
L'utilisation des lunettes est indispensable.
- La table de rotation doit être couverte pour éviter la chute d'un peigne
dans le puits.
- Les axes des mâchoires doivent être graissés à la graisse consistante.
- Les axes sont retenus dans la clé par des goupilles fendues dont les
extrémités doivent être ouvertes et repliées.
Ces clés servent uniquement à visser les tiges. Le serrage, qui demande un
couple plus important, se fait par les clés ordinaires.
Clé automatique
La clé à chaîne est un outil couramment utilisé sur les chantiers de forage.
Elle comprend un manche à l'extrémité duquel sont fixées deux flasques
parallèles qui portent des dents sur leurs tranches.
Les cales ou coins de retenue servent à retenir les tiges ou les tubages dans la
table de rotation pendant la manœuvre.
Ils sont utilisés dans le cas où on utilise un matériel tubulaire lisse (comme les
masse – tiges lisses) ou ayant un poids faible, qui risquent de glisser à travers
les coins de retenue et tomber dans le puits
Il est constitué de plusieurs éléments assemblés par des charnières qui portent
de petits coins poussés normalement vers le haut par un ressort intérieur.
Collier de sécurité
Collier de sécurité en prise sur une
masse – tige lisse
Ils sont placés sur le tube à retenir à quelques centimètres au-dessus des coins
de retenue avant de décrocher l'élévateur.
4. Les élévateurs
Les élévateurs sont utilisés pour saisir rapidement le matériel tubulaire pendant
la manoeuvre. Ils peuvent être à ouverture centrale ou à ouverture latérale.
Elévateur à ouverture
centrale
L'élévateur à ouverture latérale est constitué d'un corps muni d'une porte
latérale à charnière portant une poignée et un loquet.
Cette porte peut être munie intérieurement d'un doigt qui provoque
automatiquement la fermeture de l'élévateur lorsqu'on lance la tige dedans.
Elévateur à ouverture
latérale
Tous ces élévateurs sont construits en acier très résistant et les portées, sur
lesquelles vient reposer le tool-joint ou le manchon, sont spécialement durcies
pour réduire leur usure.
LE MOUFLAGE
Le mouflage est un moyen de démultiplication des efforts simple utilisé sur les
appareils de forage pour lever de lourdes charges.
Le mouflage comprend un câble qui passe successivement sur les poulies d'un
moufle fixe [crown block] et sur les poulies d'un moufle mobile [traveling
block] avant de s'enrouler sur le tambour d'un treuil.
Le nombre de brins du mouflage peut varier de 4 à 14. Le brin actif est la partie
de câble comprise entre le tambour du treuil et le moufle fixe.
Le brin mort est la portion de câble sortant du moufle fixe et allant directement
au point fixe.
C'est sur ce brin mort que sont effectuées les mesures de tension du câble qui
permettent de connaître le poids suspendu au crochet.
Au moufle mobile est lié un crochet indépendant ou intégré auquel est suspendu
la charge.
Le mouflage permet de :
2. Le moufle fixe
Le moufle fixe (figure 1) a des poulies alignées sur le même axe. Cet axe est
supporté à ses extrémités par deux paliers montés sur des poutrelles fixées au
sommet du mât.
L'axe du moufle fixe est perforé pour permette le graissage des différents
roulements des poulies.
Moufle fixe
3. Le moufle mobile
Les poulies sont montées sur le même axe par l'intermédiaire de roulements à
rouleaux coniques.
Cet axe est monté sur des paliers situés sur des flasques, en tôle très épaisse,
qui reçoivent à leur partie inférieure le crochet ou l'attache du crochet.
Un carter entoure complètement les poulies, laissant seulement passer les brins
du mouflage.
Il est aussi nécessaire, de temps en temps, de vérifier l'état d'usure des gorges
des poulies pour éviter les dommages que cette usure peut causer au câble.
Poulie
4. Les poulies
La forme des gorges des poulies doit permettre le développement du câble avec
le minimum de frottements, même lorsque les brins de câble ne sont pas dans le
plan de la poulie, ce que se produit par suite du balancement du moufle mobile,
et réduire au minimum le tassement du câble au fond de la gorge, en lui laissant
épouser une forme qui se rapproche autant que possible de sa forme extérieure.
2. Le moufle fixe
Le moufle fixe possède une poulie de plus que le moufle mobile, nécessaire pour
le passage, en ses deux extrémités, du brin actif et du brin mort.
Au repos, la force sur le moufle fixe (F mf) est égale à la somme des tensions des
brins passant sur ses poulies.
Ainsi pour un mouflage à N brins, en négligeant l'angle d'inclinaison des brins
mort et actif par rapport à la verticale, on a la relation :
3. Le mât
Exercice d'application
Figure 1 :
Table de rotation
1.1. Principe de fonctionnement
la table de rotation se compose de 3 parties (figure 2) :
- le bâti,
- la partie tournante,
- l'arbre d'entraînement.
Coins de retenue
Roulement à billes ou Plaques de garde et
à rouleaux Fourrures carters
Cliquet
Pignon d’attaque
Arbre d’entraînement
Ouverture centrale
Corps ou bâti Pignon conique Paliers à roulement
Partie tournante
Figure 2 :
Table de rotation
Le corps repose sur la substructure à laquelle il est solidement fixé. La partie
tournante repose sur le bâti par l'intermédiaire d'un roulement à billes ou à
rouleaux qui assure en même temps sa rotation.
L'arbre d'entraînement muni à une extrémité d'un pignon est entraîné, soit à
partir du treuil de forage, soit par un moteur indépendant ; l'arbre est monté sur
des paliers à roulements à billes ou à rouleaux.
A son autre extrémité, un pignon conique engrène sur une couronne dentée
taillée ou rapportée sur la partie tournante et entraîne celle-ci en rotation.
1.2. Caractéristiques
Dimension nominale :
La dimension nominale d'une table de rotation est le diamètre intérieur de
l'ouverture centrale de la plaque tournante (fourrure enlevée). Cette dimension
détermine le diamètre maximal des outils ou tubages pouvant être introduits au
travers.
Les tables les plus courantes ont les diamètres nominaux suivants :
49"1/2 - 37"1/2 -27"1/2 - 20"1/2 - l7"1/2 - 12"1/2.
Rapport de vitesses :
Le rapport de vitesse entre le pignon et la table de rotation varie suivant les
constructeurs, mais il est en général compris entre 3 et 4.
Capacités :
La capacité de la table de rotation est définie par la capacité de la butée
principale.
Entraînement
Généralement les tables de rotation sont commandées (figure 3) par chaîne à
partir du treuil.
La commande par arbre à cardans est plus coûteuse et demande plus d'entretien
parce qu'elle possède des roulements et des engrenages à angle droit, mais elle
est plus robuste et plus basse et peut souvent être encastrée sous le plancher.
Entraînement par
arbre à cardan
Entraînement par
chaîne Commande
indépendant
Figure 3 :
Entraînement de la
table de rotation
Les rouleaux en acier (figure 5) tournent sur des axes horizontaux, ce qui permet
à la tige d'entraînement de se mouvoir librement dans le sens vertical, tout en
étant entraînée en rotation par les génératrices des rouleaux qui sont en contact
avec elle.
Un même corps de carré d'entraînement peut recevoir des cages à rouleaux de
divers diamètres, permettant de s'en servir pour différentes dimensions de tiges
d'entraînement.
Figure 4 :
Le carré
d’entraînement
Tige d’entraînement
Carré d’entraînement
Figure 5 :
Les rouleaux
Rouleau cylindrique
Figure 6 :
Entraînement des carrés
d’entraînement
Pour l'entraînement par broches les fourrures disposent de quatre alésages à leur
périphérie dans lesquels sont engagées les broches du carré d'entraînement.
Pour toutes ces fourrures un système de verrouillage permet de les bloquer dans
la table de rotation, et d'éviter leur éjection lors des manoeuvres de remontée de
la tige d'entraînement.
Leur choix dépend de la dimension nominale de la table de rotation :
- pour les tables 20"1/2, elles sont d'une seule pièce et comportent 4
alésages ou un profil intérieur carré selon le mode d'entraînement,
- pour les tables 27"1/2, des fourrures intermédiaires sont nécessaires pour
le guidage et l'entraînement du carré,
- pour les tables 37"1/2, elles sont articulées (figure 8) et comportent une
fourrure intermédiaire pour l'entraînement ou le guidage du carré.
Figure 8 :
Fourrures articulées
Elles sont utilisées pour le calage d'une gamme de diamètres très grande de
matériel tubulaire. Il existe donc pour chaque fourrure principale, un ensemble
de fourrures intermédiaires correspondant chacune à un ensemble de diamètres.
Pour une table 27"1/2 par exemple, il est nécessaire de prévoir un ensemble de
fourrures intermédiaires pour le calage des diamètres suivants :
- de 2"3/8 à 8"5/8
- de 9"5/8 à 10"3/4
- de 11"3/4 à 13"3/8
- 16"
- de 18"5/8 à 20".
Pendant les manoeuvres, les cales et les fourrures sont fréquemment enlevées et
mises en place ; ces mouvements répétés produisent une usure de l'intérieur de
la table et des parties intérieures et extérieures des fourrures. L'utilisation
prolongée d'une table ou de fourrures usagées peut provoquer à la longue la
rupture des cales ou l'écrasement du matériel tubulaire.
Les cales qui ont été faites pour s'ajuster sur une fourrure aux dimensions API,
se trouvent maintenant plus bas dans la fourrure et s'en écartent au fond. Ils ne
soutiennent plus la tige à leur extrémité, ce qui réduit d'autant la surface
effective d'appui. Cette réduction de la surface de contact de la cale peut causer
un étranglement sur la tige à l'endroit où elle s'appuie sur l'extrémité supérieure.
Quand on éprouve des difficultés pour mettre les cales en place, il faut vérifier
les dimensions de la fourrure et de l'ouverture de la table pour se rendre compte
s'il n'y a pas d'usure excessive.
3. La tige d'entraînement
Profils
Les tiges d'entraînement (figure 9) peuvent être de section carrée ou
hexagonale_; elles sont désignées par leur dimension nominale (distance en
pouces séparant deux faces opposées du carré ou de l'hexagone).
Tige hexagonale
Figure 9 :
Tige carrée Tige d’entraînement
Longueur
Une tige d'entraînement est caractérisée par sa longueur utile (longueur occupée
par le profil carré ou hexagonal). Cette longueur doit être suffisante pour
permettre de forer entre chaque ajout, une tige complète. Les tiges
d'entraînement normalisées par l'API ont une longueur utile de 11,28 m et une
longueur totale de 12,19 m.
Filetages
Les tiges d'entraînement sont toujours équipées d'une vanne de fermeture à leur
partie supérieure (figure 10), entre la tête d'injection et son filetage femelle
supérieur. C'est un dispositif de sécurité destiné à fermer l'intérieur du train de
tiges en cas de venue et de protéger ainsi l'ensemble du circuit de refoulement.
Par mesure de sécurité complémentaire, on équipe aussi la partie inférieure de la
tige d'entraînement d'une deuxième vanne de fermeture (figure 11). Située
immédiatement au-dessus du raccord d'usure, elle est plus accessible au
personnel de plancher et permet après fermeture de déconnecter la tige
d'entraînement malgré la pression.
Figure 10 : Figure 11 :
Vanne supérieure Vanne inférieure
La vanne inférieure peut par ailleurs être fermée pendant les ajouts pour éviter
les écoulements de boue de la tige d'entraînement.
Le principe de ces vannes est simple : un boisseau sphérique ou cylindrique
comportant un orifice central est commandé extérieurement par une clé à profil
hexagonal ; un quart de tour est suffisant pour en assurer la fermeture ou
l'ouverture.
Le kelly spinner (figure 12) est un dispositif particulier destiné à faciliter les
opérations de vissage de la tige d'entraînement lors des ajouts de simples ; il
permet d'éliminer l'utilisation de la chaîne de vissage lors des vissages dans le
trou de souris et d'améliorer ainsi la rapidité et la sécurité. Situé entre la tête
d'injection et la tige d'entraînement, il est actionné par un moteur pneumatique
ou hydraulique.
Figure 12 :
Kelly spinner
4. La tête d'injection
- Suspension :
elle est assurée par un arbre d'injection creux fileté à sa partie inférieure pour
être raccordé à la tige d'entraînement. Cet arbre possède une partie plus large
en forme de plateau qui, par l'intermédiaire d'un roulement à billes ou à
rouleaux, repose sur un autre plateau support, support du corps, à travers lequel
il passe. Le corps est suspendu au moyen d'une anse au crochet du moufle
mobile. L’ensemble constitue le dispositif qui assure la suspension du train de
tiges, aussi bien en rotation qu'à l'arrêt.
- Injection :
la boue arrive dans l'arbre d'injection par un tube coudé appelé col de cygne
relié au corps. Entre le col de cygne fixe et l'arbre d'injection tournant, qui
sont dans le prolongement l'un de l'autre, il y a un raccord tournant faisant
joint, qui assure l'étanchéité à la boue. L'étanchéité peut être obtenue soit sur
l'arbre d'injection (l'arbre tourne et le joint est fixe), soit sur le col de cygne
(le joint tourne et l'arbre autour du col de cygne est fixe).
La tête d’injection comporte par ailleurs un roulement à sa partie supérieure pour
éviter que l'arbre d'injection ne se déplace vers le haut lorsqu'on appuie sur le
train de tiges et deux roulements latéraux de part et d'autre du roulement
principal pour assurer le guidage de l'arbre d'injection. Les roulements sont
enfermés dans un carter (le corps de la tête d'injection), qui comporte des joints
d'huile à ses parties inférieure et supérieure.
Anse
Col de cygne
Joints
Tube d’usure
Roulements principaux
Corps
Roulements de guidage
Arbre d’injection
Figure 13 :
Tête d’injection
Circlips
Bague et garniture
Tube d’usure
Bague et garniture
Figure 14 :
Tube d’usure
D'autres modèles prévoient un joint fixé au col de cygne, le tube d'usure étant
solidaire de l'arbre d'injection.
4.2. Caractéristiques
6. Le top drive
Le top drive (figure 15) est une tête d’injection motorisée qui, en plus de
l’injection, assure la rotation de la garniture de forage.
En plus, pendant le forage, au lieu de faire les ajouts simple par simple, on peut
les faire longueur par longueur.
Plusieurs autres options existent dans cet équipement : les bras de l’élévateur
sont articulés hydrauliquement pour faciliter le travail de l’accrocheur et il
possède une clé automatique et même une coulisse intégrées.
Des rails placés tout le long du mât le guident dans ses déplacements.
Le top drive
LE TUBAGE
1. Rôle du tubage
Une fois foré, le puits est couvert par des tubes appelés tubage pour empêcher
les parois de s’effondrer et pouvoir continuer le forage sans problèmes.
Le choix du tubage est conditionné par plusieurs facteurs, dont les principaux
sont :
- la profondeur prévue,
- les pressions attendues,
- le type d'effluent attendu : huile ou gaz,
- les risques de corrosion.
Tube guide
Colonne de surface
Colonne technique
Colonne de production
Figure 1 :
Colonnes de tubage
1.2. Diamètre
Le diamètre nominal d'un tube correspond à son diamètre extérieur exprimé en
pouces. La tolérance admise est de ±0,75 %.
Le jeu entre corps de tube et trou varie généralement de 1"1/2 pour les petites
dimensions à 4"1/2 pour les plus grandes.
1.3. Epaisseur
Pour un même grade d'acier, l'épaisseur peut être différente en fonction des
efforts à subir.
La tolérance maximale admise par l'API sur l'épaisseur des tubes est de 12,5 %.
La plus grande dimension d'outil pouvant être descendue dans un tube est égale
au diamètre du mandrin, qui est inférieure au diamètre intérieur du tube.
1.4. Poids
Le poids nominal exprimé en lb/ft est uniquement donné dans un but
d'identification.
A chaque épaisseur dans une dimension de tube donnée correspond un poids
nominal qui ne peut par servir pour le calcul car il ne prend pas en charge le
poids des manchons.
2. Coefficients de sécurité
Trois efforts principaux sont à considérer pour le choix des colonnes de tubage :
2.1. Les efforts de traction :
Ils sont plus importants pour les tubes situés dans la partie supérieure de la
colonne, puisqu’ils supportent le poids des tubes se trouvant au-dessous.
Généralement, lors de la descente de la colonne, on prend un coefficient de
sécurité d'au moins 1,60 par rapport à la limite élastique du corps du tube, et on
s'assure que ce coefficient ne descendra par au dessous de 1,30 lors de la vie du
puits, la colonne étant supposée dans la boue.
3. Types de filetages
3.1. Filetages API
L'API a normalisé trois types de filetages :
rond,
buttress,
extreme – line.
manchon normal,
manchon à encombrement spécial de diamètre extérieur plus faible.
Le joint VAM a une résistance à la traction comparable à celle du joint API à
filetage buttress, mais il a l'avantage d'avoir une meilleure étanchéité, même
sous fortes pressions.
4.2. Marquage
Les tubes et manchons sont marqués par le fabricant comme suit :
Les bandes sont marquées à une distance du manchon femelle n'excédant pas
0,60 m. Elles même encercler le milieu du manchon, ou couvrir toute la surface
du manchon.
4.4. Calibrage
Les tubes doivent être calibrés avec un calibre qui correspond aux normes API.
Chaque épaisseur de casing a son calibre correspondant. Les calibres eux-mêmes
doivent être vérifiés parce qu'ils s'usent et perdent du diamètre assez
rapidement.
Le calibre doit passer dans tous les tubes, car un seul tube oublié peut conduire à
la catastrophe. Par conséquent, cette opération est supervisée par un
responsable (en général : le second de poste).
Il arrive que le calibre ne passe pas dans un tube, simplement parce que celui-ci
est sale ; dans ce cas, il faut nettoyer le tube et recommencer l’opération.
5. Vissage et descente
5.1. Manutention et vissage
Les tubes doivent être manipulés avec précaution. On utilise des protecteurs
pour les filetages mâles appelés klampon. Ces protecteurs sont mis en place sur
le pipe rack, avant que le tube ne soit monté au plancher ; ils sont équipés d'un
système de verrouillage rapide. Si l'on ne dispose pas de protecteurs klampon,
on peut utiliser les protecteurs métalliques.
Les tubes sont amenés sur le plan incliné avec un treuil à air, disposé de manière
à ce que la personne qui opère ce treuil à air puisse voir le pipe rack et le bas du
plan incliné.
Le klampon
Le tube est posé sur le plan incliné, puis est pris au moufle avec l'élévateur de
manœuvre, relié au moufle par une élingue de 5/8’’ de diamètre munie d'un
émerillon. Cette élingue est fixée au crochet du moufle ; elle doit avoir une
longueur suffisante pour que, lorsque l'élévateur est à quatre ou cinq mètres au-
dessus du plancher, on puisse accrocher le tube qui est sur le plan incliné avec
l'élévateur de manoeuvre sans difficultés.
Le tube est ensuite monté avec le moufle, en position verticale, une corde de
retenue est installée en haut du plan incliné pour éviter que le tube percute la
table de tubage sur le plancher.
Le tube est amené à la verticale de celui qui est déjà engagé dans la table ; le
protecteur est enlevé à ce moment là.
Au début de la descente tant qu'il n'y a pas beaucoup de poids, il est
recommandé de mettre un collier de sécurité sous le manchon du tube calé dans
la table de tubage (pour les huit ou dix premiers tubes).
Le tube est descendu lentement pour engager le filetage mâle dans le femelle
sans à coups.
Table de tubage Clé automatique
La clé de retenue est placée sous le manchon du tube calé dans la table. Ne
jamais mettre la clé de retenue sur le manchon parce qu'il arrive que celui-ci se
bloque en même temps que le tube.
L'accrocheur saisit les poignées de l'élévateur de manoeuvre, puis le maître
sondeur descend le moufle pour relâcher la tension sur l'élévateur de
manoeuvre. A ce moment là, l'accrocheur doit tenir le tube en position verticale
et ne plus bouger pendant le début du vissage. L'opérateur de la clé hydraulique
ne doit commencer le vissage que lorsque l'accrocheur lui a fait signe qu'il
pouvait le faire. Le début du vissage se fait lentement en observant l'indicateur
de couple ; si celui-ci ne monte pas quand le tube a fait deux ou trois tours, c'est
qu'il est bien engagé, on peut alors visser en grande vitesse. Le blocage se fait
en petite vitesse jusqu'à ce que soit obtenu le couple suffisant. Lorsque le
blocage est terminé, l'accrocheur doit avoir déjà décroché l'élévateur de
manœuvre, puis il accroche le tube avec l'élévateur principal.
Elévateur principal
5.2. Descente
Une bonne descente de tubage doit se faire sans vitesse excessive mais d'une
façon régulière. La vitesse de descente est souvent conditionnée par l'état du
puits.
L'essentiel est d'être prudent pour amener le tubage au fond dans de bonnes
conditions.
6. La colonne perdue
Une colonne perdue [liner] est une colonne de tubage utilisée pour couvrir le
découvert en – dessous d'un tubage existant ; sa hauteur s'étend depuis la cote
de pose jusqu'à entrer d’une certaine distance [overlap] à l'intérieur de la
colonne précédente.
Colonne précédente
Overlap
Ancrage et étanchéité
Liner
Ciment
1. Les contraintes
1.1. Contraintes à l'écrasement
Elles sont dues à la pression hydrostatique exercée par le fluide présent dans
l'espace annulaire tubage – trou ; cette pression est contrebalancée par la
pression régnant à l'intérieur de la colonne.
Au cours des opérations de forage, tubage et cimentation, la colonne peut se
vider soit partiellement, soit complètement, et la pression intérieure diminue
notablement ou même s'annule.
Les contraintes à l'écrasement dues à la pression hydrostatique de l'espace
annulaire sont d'autant plus grandes que la profondeur est élevée.
Elles ont pour origine la pression intérieure due aux fluides pouvant être produits
par le puits (eau, gaz ou huile) ainsi que leur pression. Cette pression intérieure
est contrebalancée par le pression hydrostatique du fluide présent dans l'espace
annulaire tubage – trou.
La pression hydrostatique augmente avec la profondeur, les contraintes à
l'éclatement sont donc plus élevées en tête de colonne.
Chaque tube descendu dans le puits subit une contrainte de traction due au poids
de l'ensemble des tubes situés au dessous de lui.
On peut diminuer cette contrainte en faisant flotter la colonne (remplissage
partiel à la descente).
2. Coefficients de sécurité
2.1. Traction
Le coefficient de sécurité est au moins égal à 1.60 avec la colonne de tubage
supposée dans la boue. Ce coefficient ne doit pas descendre au – dessous de
1.30 lors de la vie du puits.
2.2. Ecrasement
Le coefficient de sécurité est de 1.125, compte tenu de la traction, le tubage
étant supposé vide et l'espace annulaire plein de boue (descente du tubage
complètement vide) ou le tubage plein de boue et l'espace annulaire plein de
ciment (fin de cimentation et avant prise de ciment). Prendre la valeur la plus
élevée.
2.3. Eclatement
Le coefficient de sécurité est de 1.10, l'annulaire étant supposé rempli d'eau.
SUIVI DESCENTE TUBAGE
2. Fiche "tubage"
Objectifs de la cimentation
Ancrer la colonne au sol
Prévenir le dévissage des tubes pendant le forage
Canaliser en surface les fluides exploités
Eviter la pollution des nappes phréatiques
Réaliser la séparation entre les différentes couches productrices pouvant
contenir des fluides différents à des pressions différentes.
Fermer les couches à haute pression pour éliminer les risques d'éruption
Protéger les colonnes contre les agents chimiques et la corrosion
électrochimique.
Dans certains cas un volume d'eau trop important peut provoquer une éruption si
la pression hydrostatique n'est plus adaptée au
maintien de la pression du gisement.
Généralement, le forage aura été arrêté 1 à 2 mètres plus bas que la cote
demandée du sabot de tubage (par sécurité).
Quand la boue est gelée, le laitier est mal réparti dans l'annulaire, il a tendance à
passer par les zones de moindre résistance, on dit qu'il y a phénomène de
"channeling".
Le temps de pompabilité est le temps pendant lequel le laitier peut être pompé
en toute sécurité ; l'A.P.I considère que ce temps est celui au bout duquel le
laitier atteint une viscosité de 100 poises.
Il existe également des additifs liquides (ajoutés à l'eau de mixage) dont l'emploi
est par ce fait même facilité.
Il faut remarquer que le plus souvent, les additifs modifient plusieurs propriétés
du laitier; c'est la raison pour laquelle le choix et le dosage de chacun des
additifs introduits doit être effectué avec le plus grand soin par des spécialistes,
qui en plus de leur compétence, utilisent des résultats de tests pratiqués en
laboratoire (simulation des conditions du puits). Les effets des additifs courants
sur le ciment sont indiqués dans le tableau 4.
Le temps d'attente avant la reprise du forage peut être déterminé par la règle de
"FARRIS" qui dit que le forage peut être repris lorsque la résistance à la traction
du laitier atteint 8 psi. Cette résistance de 8 psi est atteinte dans un temps égal
à environ 3 fois celui nécessaire pour atteindre une viscosité de 100 poises.
Réalisation de la cimentation
les sabots
les anneaux de retenue pour les bouchons
les bouchons
les centreurs de tubage
les racleurs de parois.
Sabots de tubage (casing shoes)
Un sabot de tubage est un élément vissé à l'extrémité inférieure d'une colonne. Il
est spécialement aménagé de façon à faciliter la descente du tubage dans le
trou. Il existe différents types de sabots dont les plus courants sont :
empêcher le laitier de revenir dans la colonne en fin de cimentation par ' 'te de
la différence des pressions hydrostatiques ,
alléger la colonne pendant la descente, ce qui est surtout intéressant pour les
tubages profonds lorsque la colonne est à la limite de charge pour
l'appareil de surface.
S x hd
F=
10
La face s supporte la pression due à la boue située dans l'espace annulaire Trou-
Tubage
S x hd
F=
10
Les constructeurs fournissent des sabots pour lesquels s/S = 0.9.Le tubage ne se
remplit qu'aux 9/10ème de sa hauteur.
Il est même très fortement déconseillé de les utiliser dans le cas d'un puits à gaz
dont l'équilibre est précaire. Dans ce cas là, si une venue se déclarait en cours de
descente du casing, l'augmentation de pression à l'intérieur de la colonne aurait
pour conséquence de maintenir le fill-up ouvert, ce qui entraînerait à coup sûr
une éruption incontrôlable par l'intérieur du casing. A cause de cela, certaines
compagnies sont systématiquement contre l'utilisation des dispositifs à
remplissage différentiel.
Bouchon inférieur :
Ce bouchon assure une séparation entre le laitier et la boue (ou le tampon d'eau)
retardant au maximum le contact pour éviter la pollution du laitier par la boue
pendant son passage à l'intérieur de la colonne. Par ailleurs, au cours de sa
descente, il racle la paroi intérieure du tubage et la nettoie.
Ces racleurs sont équipés de piquants trempés à l'huile. Ces piquants peuvent
supporter une torsion de 180' autour de leur base.
2 1 Bouchon d'ouverture
Fait coulisser la chemise A qui permet le
passage des fluides
2 Bouchon de fermeture
Fait coulisser la chemise B qui ferme et
obstrue le passage des fluides
L'avantage du DV type BAKER est la protection de
la chemise de fermeture B par la chemise A
lors du reforage des bouchons
B Chemise
A Chemise
Corps du DV
1
Fonctions
L'utilisation de ce matériel offre la possibilité de cimenter séparément deux ou
plusieurs sections d'une même colonne de tubage en intercalant dans la colonne
un (ou plusieurs) collars de cimentation étagée (stage cementing collar) que l'on
appelle également "deverter valve" ou DV.
PH = Z d / 10
Avec : PH = pression hydrostatique en kgf/cm²,
Z = distance verticale en m,
d = masse volumique (appelée sur chantier densité) en kgf/l,
Pf = pression de formation en bar.
Tête de tubing
Colonne de surface
Colonne intermédiaire
Colonne de production
Tubing
1. Les brides
On désigne une bride par 3 groupes de chiffres et de lettres :
Par exemple, la bride 6BX - 13"5/8 – 5000 veut dire :
type : 6BX,
dimension nominale : 13"5/8,
pression de service en PSI : 5000.
Ces indications sont marquées au poinçon sur le côté de la bride.
1.1. La série
Il y a deux types de brides : 6B et 6BX.
Chaque type comprend 4 séries et dans chaque série l'API a normalisé un certain
nombre de dimensions.
1.2. Identification des brides
Connaissant le nombre de trous, l'entraxe des trous et le diamètre extérieur de
la gorge, on peut identifier la bride grâce au formulaire du foreur.
Par exemple : la bride possédant 16 trous et un entraxe de 23"1/4 est une bride
13"5/8 - 5000 psi - 6BX.
2. Le joint torique
Il assure l’étanchéité entre deux brides de même dimension nominale et de
même série. Il est fabriqué en fer doux, acier doux ou acier inox.
Chaque joint tore est identifié par :
1 ou 2 lettres indiquant le type : R – RX – BX,
un numéro qui est un repère correspondant à une dimension nominale
mais pouvant être utilisé pour plusieurs séries (exemple: 57). Ce numéro
peut être suivi d'une lettre indiquant la nature de l'acier et sa dureté.
Exemple : RX 57 S :
R 57 : un joint pouvant être utilisé pour les brides de dimension nominale 13"5/8
série 2000 et 3000,
R 54 ne peut être utilisé que pour la série 11"-5000,
S : acier doux.
Recommandations d’utilisation
un joint tore ne doit jamais être ré – utilisé,
les gorges des brides doivent être parfaitement propres (faire disparaître
toute trace de graisse ou d’huile de stockage),
le joint doit être inspecté avant sa mise en place et ne doit porter aucune
trace de choc,
le montage peut se faire à sec ou à l'huile légère. Ce dernier procédé
ayant l'avantage de protéger les gorges contre l'oxydation,
lors du désassemblage il est impératif de graisser les gorges non inox pour
éviter leur oxydation,
surveiller le parallélisme des brides au serrage des goujons,
sur les brides du type 6B, l'API donne un jeu qui varie de :
1/8 à 7/32 pour les types R,
12/32 à 27/32 pour le type RX,
les joints RX et BX sont déformables par la pression qui tend à augmenter
les diamètres extérieurs et du fait qu'ils réalisent leur étanchéité sur la
partie extérieure (angle de 23°) augmentent ainsi leur pression de contact
et maintiennent leur étanchéité.
Plaque de base
Selon les marques et modèles, l’alésage de la partie supérieure peut être
cylindrique ou conique pour recevoir les coins de suspension et la garniture
d’étanchéité du tubage suivant. Deux sorties latérales, taraudées ou à brides
permettent le contrôle de l'espace annulaire.
C'est donc la colonne de surface et la tête de tubage de base qui supporteront
tous les tubages prévus selon le programme, en plus des obturateurs. Dans les
puits à grande profondeur, le poids des colonnes mises en tension est très élevé
et l'on sera amené à utiliser une tête de tubage avec une plaque de base
circulaire, ce qui augmente la stabilité de la tête de puits et assure une meilleure
répartition des charges sur le fond de la cave, à condition de prévoir une cave
plus profonde et de bétonner ensuite l'espace entre le fond de la cave et la
plaque de base. On ajoute, en général, des goujons de scellement.
6. Tête de tubing
Les têtes de tubing sont identiques aux têtes de tubage à double bride. Elles
portent quelquefois à la partie inférieure de leur alésage un logement usiné pour
recevoir une garniture d'étanchéité sur tubage.
Le dispositif de suspension des tubings comprend une simple olive taraudée
portant sur sa partie conique extérieure des garnitures d'étanchéité qui prennent
appui dans la partie conique correspondante de la tête de tubing. L'olive est
appliquée dans la tête de tubing par le blocage de goujons traversant la bride
supérieure. Sa mise en place est rendue possible par le vissage d'un élément de
tubing dans son filetage femelle supérieur.
Deux sorties latérales permettent de contrôler l'espace annulaire entre le dernier
tubage et le tubing.
Dans d'autres cas, le tubing est vissé dans une bride raccordée à la tête de
tubing. Cette bride fait éventuellement réduction et sa face supérieure est
directement raccordée à la première vanne maîtresse. Dans ce cas, le dispositif
d'étanchéité est constitué d'une olive ouvrante qui s’applique sur la portée
conique de la tête de tubing.
7. Élément d’espacement
L’assemblage des différentes têtes de tubage peut être fait dès la colonne de
surface cimentée, si le diamètre intérieur de tous les éléments autorise le
passage du plus gros outil.
Dans les puits à grande profondeur, il n'est pas possible d'empiler toutes les
têtes de tubage après la cimentation de la colonne de surface. On est donc
amené à remplacer ces têtes de tubage à venir par des entretoises, comprenant
un corps et deux brides identiques.
De cette façon on pourra conserver constante la hauteur des obturateurs et de la
croix de circulation pendant toute la durée du puits si, au fur et à mesure de
l'avancement du forage et de la descente d'une nouvelle colonne, chaque
entretoise est remplacée par une tête de tubage de même hauteur.
Cette entretoise devient adaptatrice si ses brides sont de dimension ou de série
différentes.
Pour connecter deux éléments de tête de puits de dimension et série différentes,
il existe aussi des brides d’adaptation [adapters flanges], soit simples goujonnés
soit doubles goujonnés.
L'une des sorties latérales, en général de plus petit diamètre, est reliée à un
circuit de pompage à haute pression, appelé kill line. Un clapet anti-retour est
intégré dans ce circuit.
L'autre sortie, appelée choke line, est reliée au manifold de duses.
Chaque circuit est contrôlé par deux vannes juxtaposées, dont l'une sur la choke
line est à commande hydraulique.
En général, le tube guide en tôle roulée et soudée est en place et cimenté. Lors
du montage de l’appareil de forage, on y adjoint par soudure un tube fontaine,
qui permet le retour et l'écoulement de la boue vers les vibrateurs par
l'intermédiaire de la goulotte.
12’’ x 3000
12’’ x 3000
12’’ x 3000
12’’ x 3000
Une fois le tubage ancré, les opérations suivantes sont à effectuer dans l'ordre :
coupe du tube en tenant compte de la longueur de pénétration du tube à
la base de la tête de tubage 7" et du jeu laissé entre les brides par les
joints tores,
mise en place de la tête de tubage 7" (brides 13"5/8 x 3000 - 11"x5000)
munie à la base du guide de l’outil [pilot bit] et de son système
d’étanchéité,
assemblage et blocage de ces éléments,
procéder aux tests en ne dépassant pas la pression de service des
éléments ou 60% de la résistance à l'écrasement du tubage (la plus petite
des deux).
On termine le montage de la nouvelle tête de puits par la mise en place :
de la chemise de protection dans la partie supérieure de la tête tubage,
de la croix de circulation 11" x 5000,
des obturateurs 11" x 5000,
du tube fontaine.
La kill line et la choke line sont connectées et l'on procède au test des
obturateurs.
10’’ x 5000
10’’ x 5000
10’’ x 5000
12’’ x 3000
13’’3/8
9’’5/8
1. Rôles
L’obturateur et ses accessoires servent à assurer la fermeture du puits en
cas de venue de fluides de formations et permettre la circulation sous
pression contrôlée pour reconditionner la boue et évacuer l'effluent ayant
pénétré dans le puits.
3. Obturateurs à mâchoires
3.1. Obturateurs Cameron type U
Il est constitué d'un corps comprenant :
un alésage central vertical pour le passage des outils et du matériel
tubulaire,
un alésage horizontal dans lequel se déplace un jeu de deux mâchoires de
forme ovale.
Pour ouvrir, après manoeuvre de la vanne à quatre voies, le fluide sous pression
est envoyé par l'orifice d’ouverture. Il passe par la tige du piston plein et arrive
dans le cylindre de manoeuvre à l'arrière du piston de commande. Le retour du
fluide de fermeture s'effectue suivant le trajet inverse.
La pression hydraulique de fermeture des mâchoires est utilisée pour l'ouverture
des bonnets lors du changement des mâchoires.
Le système hydraulique est conçu pour travailler sous une pression de 1500 psi.
Des pressions de 300 à 500 psi sont normalement suffisantes pour le
fonctionnement. En cas de nécessité, on pourra admettre dans le circuit des
pressions allant jusqu'à 5000 psi.
Comme pour tous les obturateurs, la pression régnant dans le puits aide à la
fermeture des mâchoires.
Il est possible de poser un train de tiges à tool – joints avec épaulement de 90°
ou 18° sur les mâchoires.
Pour la fermeture :
Le fluide de manoeuvre arrive sur l'arrière du piston, le pousse vers l'avant pour
fermer les mâchoires. Le fluide pénètre également à l'intérieur de ce piston et
tend à déplacer le petit piston vers l'avant : celui-ci pour l'instant reste bloqué,
retenu par les quatre clavettes.
Dès que le piston de manoeuvre est à fond de course (mâchoires fermées), les
quatre clavettes sont en face de l’alésage le plus grand. Le petit piston toujours
soumis à la pression du fluide de manœuvre, peut alors effectuer sa course en
écartant les quatre clavettes, verrouillant ainsi le piston de manoeuvre et par
conséquent les mâchoires. Le ressort se détend et bloque le petit piston à fond
de course. Il est possible maintenant de supprimer la pression du fluide de
manoeuvre.
Pour l’ouverture :
En inversant le sens d'arrivée du fluide de manœuvre par la vanne à quatre
voies, la pression s'exerce sur l'avant des pistons, l'arrière étant à la pression
atmosphérique (retour du fluide vers le réservoir de l'accumulateur). Le grand
piston, toujours verrouillé par les clavettes, ne peut pas se déplacer. Mais le
fluide, pénétrant à l'intérieur par les lumières, déplace le petit piston en
comprimant le ressort, libérant ainsi les quatre clavettes et, par suite, le piston
de manoeuvre.
L'ensemble des pistons, tiges et mâchoires se déplace vers le fond du cylindre de
manoeuvre.
3.3. Obturateur Shaffer Type LWS Manual-Lock
Pour fermer, le fluide de manœuvre arrive sur l'arrière du piston, le pousse vers
l'avant et ferme les mâchoires.
Les mâchoires peuvent être manuellement verrouillées dans la position fermée,
en tournant à droite chaque écrou de verrouillage sur l'arbre du piston, jusqu'à
ce que l'axe ressorte et vienne en butée contre la tête du cylindre. Le piston de
blocage possède un filetage à gauche. En tournant l'écrou à droite, l'axe porteur
de l'écrou sort et bloque la mâchoire en position fermée. En tournant à gauche,
l'axe porteur de l'écrou entre et libère la mâchoire.
4. L’obturateur annulaire
C'est un obturateur à garniture élastique permettant la fermeture sur n’importe
quel équipement ou sur un trou vide (non recommandé).
Hydril type GK
Cet obturateur Il se compose d'un corps dans lequel peut coulisser verticalement
un piston. Ce piston est guidé extérieurement par le corps et le couvercle vissé
sur ce corps, et intérieurement par un guide cylindrique portant à sa partie
inférieure des ouvertures permettant le passage des fluides pour la fermeture et
l’ouverture.
Sur la partie supérieure intérieure conique du piston vient reposer la garniture
élastique en caoutchouc à armature métallique. Cette garniture est guidée à sa
partie inférieure par le guide intérieur. Des garnitures d'étanchéité complètent
cet ensemble.
L'envoi du fluide de manoeuvre par l'orifice bas pousse le piston vers le haut,
comprimant la garniture élastique qui, guidée en haut et en bas, ne peut que
s'étendre vers l'intérieur de l'appareil. L'élasticité de la garniture lui permet de
faire étanchéité sur n'importe quelle section de tubulaire.
L'envoi du fluide de manoeuvre par l'orifice du haut repousse le piston vers le
bas, décomprimant la garniture qui reprend sa forme initiale.
Une vis d'arrêt marque le verrouillage maximal du chapeau.
En cas de venue, le fluide du puits, sous pression, aide à la fermeture en passant
par des orifices situés à la base du guide intérieur.
EXERCICES DE SECURITE
1. Généralités
L'ignorance étant le plus souvent à l'origine de panique et la panique à l'origine
des catastrophes, il est préférable que certains exercices et tests périodiques
soient faits, compris et assimilés par le personnel travaillant sur les appareils de
forage.
1.1. Organisation
Une réunion entre superviseur, superintendant et chef de chantier doit être
organisée pour sensibiliser ce dernier aux problèmes de sécurité et aménager la
simulation, sans avertir le personnel posté.
1.2. Reporting
La réalisation des tests et exercices doit être spécifiée :
- sur le rapport journalier,
- sur les rapports spécifiques (comme le rapport de test BOP),
- sur le cahier de sécurité.
2.2. Réalisation
Superviseur - chef de chantier
Simuler une venue en pompant
doucement de la boue dans le puits
(par la kill line par exemple) sans
avertir ni le personnel ni le boueux.
Ceci permettra d'évaluer l'efficacité de
la détection autant au niveau
équipement qu'au niveau personnel.
S'il n'est pas possible de pomper la
boue dans le puits, demander
simplement au chef de poste d'alerter
le personnel.
Si l'appareil est équipé d'un système
de détection, simuler la venue par le
déclenchement des alarmes en
agissant sur es flotteurs.
Chef de poste
- arrêter la rotation,
- remonter la tige d'entraînement en
positionnant le tool joint de !a
première tige à un mètre au dessus de
la table de rotation,
- arrêter les pompes.
Second
- observer le puits à la goulotte.
(Pour l'exercice, faire de telle sorte que
le puits débite).
Chef de poste - chef de chantier
Alerter le personnel tout en procédant
aux actions suivantes :
- ouvrir la vanne hydraulique de la
choke line,
- actionner les fermetures sur tiges,
- fermer la duse réglable et noter les
pressions tiges et annulaire.
Position du personnel
- second au manifold de duses,
- accrocheur et opérateur boue sur les
bassins.
A la fin de l'exercice
Chef de poste
- ouvrir la duse réglable,
- ouvrir les fermetures sur tiges,
- fermer la vanne hydraulique sur la
choke line,
- reprendre le forage.
3.2. Fréquence
Cet exercice doit être effectué une fois par semaine et par équipe dès
l'installation des BOP jusqu'à ce que les réactions du personnel soient
considérées comme suffisantes en temps et efficacité.
3.3. Réalisation
Cet exercice doit être effectué avec l'outil dans le tubage en cours de remontée
de la garniture.
Chef de poste
Arrêter immédiatement la remontée et
positionner le tool joint de la première
tige de façon à permettre la mise en
place des cales et la fermeture des
pipe rams.
Second
Observer le puits. On considérera que
le puits débite.
Chef de poste
Avertir le personnel tout en réalisant
les actions suivantes :
- mettre en place les cales,
- ouvrir la vanne hydraulique de la
choke line.
Second
Installer la kelly valve sur les tiges
(position ouverte) et la fermer.
Si on est dans l'impossibilité de visser
la valve en raison du débit du puits et
si une DIBPV a été incorporée à la
garniture :
- mettre en place la fast shut off
coupling, la vanne Hydrill et le dart
approprié à la DIBPV,
- connecter la tige d'entraînement et
circuler pour mettre en place le dart
dans son siège.
N'utiliser le fast shut off coupling sans DIBPV dans la garniture que dans le cas
extrême où le débit empêche toute utilisation d'une kelly valve.
Chef de poste
- Actionner les fermetures sur tiges,
- fermer la duse.
Chef de chantier
Noter les pressions de fermeture sur
tige et annulaire.
Superviseur - chef de chantier
A ce stade la décision sera prise au
sujet de la nécessité ou non de
redescendre en strippant à travers le
BOP annulaire.
Position du personnel
- Second au manifold de duses,
- accrocheur à l'accrochage,
- opérateur boue sur les bassins.
Sinon :
Chef de poste
Introduire le dart de la DIBPV dans la
garniture.
A ce stade, il est possible de pomper le
dart sur le siège de la DIBPV. Cet
exercice peut apporter des
informations importantes mais il n'est
pas nécessaire de le répéter plus d'une
fois par phase. Dans ce cas il faudra
sortir le dart de son logement à la
remontée.
A la fi n de l'exercice
Personnel de plancher
- Ouvrir la duse,
- enlever la kelly valve de sécurité.
Second
- Ouvrir le pipe rams,
- fermer la vanne hydraulique de la
choke line.
Chef de poste
Reprendre la manœuvre.
Soupapes Baker
Modèle F Modèle GC
standard Se bloque manuellement en position
ouverte lors du changement de l’outil
Modèle G
Utilisé avec boue de forage abrasive
Siège Dart
4.2. Fréquence
Cet exercice devrait être réalisé deux fols par puits, avant le reforage des sabots
9 5/8" et 7".
Il est bon de s'assurer que les équipes soient entraînées séparément à au moins
un des ces exercices.
4.3. Préparation
Un certain nombre de données, calculs et opérations sont à effectuer avant de
débuter l'exercice.
Ces actions sont :
- Effectuer une mesure à débit réduit à la profondeur où l'on prévoit de
réaliser l'exercice.
- Le superviseur, en accord avec le chef de chantier, donnera une valeur
de la pression initiale en tête des tiges (Pt 1) comprise entre 5% et 10%
de la valeur normale en forage et une marge de sécurité (S) de 10
kgf/cm².
- Effectuer les calculs nécessaires pour obtenir la valeur théorique de la
densité requise ainsi que les calculs de pompage et les graphes
d'évolution de la pression en tête des tiges.
- Ne pas mixer et pomper la boue de densité requise théorique, le
pompage de la boue étant réel mais la densité requise étant imaginaire.
L'exercice sera considéré comme terminé dés que la boue de densité
requise simulée aura atteint le niveau de l'outil de forage.
Remarques
Les feuilles de calculs de pompage et le graphe seront préparés séparément par
le superviseur, le chef de chantier et le chef de poste. Elles seront ensuite
comparées et discutées entre les participants jusqu'à obtention d'un accord entre
les parties.
Ces différents calculs, afin de limiter la durée de l'exercice, seront faits avant son
déclenchement.
Chef de poste
- Arrêter la rotation,
- ajuster le tool joint,
- arrêter les pompes,
- observer l'annulaire,
- alerter le personnel,
- ouvrir la choke line,
- fermer les pipe rams.
Chef de poste
Remettre les vannes du manifold de
duses et des BOP en position de
sécurité en forage.
Chef de poste
- A la fin de la circulation, après
contrôle du tubage, faire une mesure
de pression à débit réduit.
- Remonter une longueur de tiges.
- Brancher les pompes de forage sur la
kill line.
- Ouvrir la vanne hydraulique de la
choke line.
- Positionner le tool joint et fermer le
pipe rams.
- Ouvrir la duse en la positionnant sur
la plus petite ouverture. Elle restera
ouverte en sécurité durant toute la
durée de l'exercice.
2.1. Sécurité
2.1.1. Protection du matériel
Toute défaillance du matériel entraîne un risque pour le personnel. Il est donc
nécessaire de vérifier que la donnée mesurée ne franchit pas un certain seuil ou
reste comprise entre les limites fixées à l'avance. A cette mesure, on associe des
alarmes visuelles ou sonores, des visualisations (sur cadran, sur papier, etc...),
des rétroactions (arrêt automatique de l'action en cours).
5.7. Débit
Débit entrée : le capteur est placé sur la colonne montante.
Débit sortie : le capteur est placé avec un bac de mise en charge, ou tout autre
système de régulation du débit.
Le débit peut être mesuré par un compteur de coups de pompe par minute.
5.8. Totalisateur de coups de pompe
Le totalisateur est utilisé pour mesurer tout déplacement ou mise en place de
volumes de fluides dans le trou (comme la chasse du ciment ou le contrôle d’une
venue).
Le capteur peut être mécanique qui consiste en un doigt entraîné par une partie
du piston, ou de proximité, qui peut être magnétique, capacitif (détection des
plastiques ou des métaux non ferreux), à induction ferromagnétique, etc...
- En urgence :
- pour une durée limitée,
- pour une longue durée.
2. Moyens d'isolation
2.1. Moyens mécaniques
- Kill string suspendu,
- Retrievable bridge plug,
- Bridge plug,
- Cernent retainer.
1. Le liner
1.1. Définition
Une colonne perdue (liner) (fig. 1) est une colonne de tubage utilisée pour
couvrir le découvert en – dessous d'un tubage existant ; sa hauteur s'étend
depuis la cote de pose jusqu'à entrer d’une certaine distance à l'intérieur de la
colonne précédente. Selon le cas, cette distance (overlap) est comprise entre 50
et 150 mètres. Ceci est nécessaire pour bien sceller la colonne perdue dans la
colonne précédente et avoir une bonne étanchéité entre les deux. Cette
étanchéité est très importante pour prévenir, durant la production, toute fuite
d’effluent derrière la colonne perdue. Quelquefois, cette étanchéité est renforcée
par l’utilisation d’une garniture supplémentaire (packer) tout en haut de la
colonne perdue.
Colonne précédente
Ancrage et étanchéité
Overlap
Liner
Ciment
Le liner
Selon le programme, la capacité de l’appareil et les conditions du puits, on peut
utiliser une colonne perdue, deux, ou même plus.
Il est possible de poser une colonne perdue de faible longueur sur le fond sans la
suspendre dans le tubage précédent, mais les tubes seront compressés et la
cimentation ne sera pas bonne, même si le centrage est bon.
Cette technique est utilisée surtout dans les puits fortement déviés et
horizontaux, puisque le liner est posé sur le flanc et les tubes situés en bas ne
supportent pas le poids de tous les tubes au dessus.
Si, par la suite (au cours du forage ou même pendant la production), la colonne
de tubage au-dessus du liner s’affaiblit, il est possible de descendre une autre
colonne de même diamètre que le liner et la raccorder à ce dernier par
l’intermédiaire d’une extension contenant des garnitures d’étanchéité (tie-back),
de manière à obtenir une colonne continue, depuis le fond jusqu’à la surface (fig.
2).
Colonne précédente
Colonne de raccordement
Tie back
Liner
Les principaux avantages d’un liner sont liés au nombre réduit de tubes. Ceci
entraîne la réduction des coûts et des risques sans pour cela porter atteinte à la
qualité de l’ouvrage.
On peut citer :
- une descente rapide, ce qui réduit les risques de coincement dus à l’arrêt
de circulation,
- le coût est réduit,
- la capacité de levage durant la descente du liner est réduite,
- la possibilité d’utiliser, après la descente du liner, une garniture de forage
mixte (5’’ en haut et 3’’1/2 en bas, par exemple), ce qui réduit la capacité
de levage,
- la capacité de la tête de puits est réduite,
- le temps de préparation de la colonne avant sa descente est réduit,
- le liner est plus flexible qu’une colonne entière,
- les pertes de circulation sont évitées par le fait que les pertes de charges
annulaires sont réduites au niveau des tiges,
- possibilité de complétion dans le tubage précédent si les équipements de
complétion ne passent pas à travers le liner.
Le liner peut être utilisé pour couvrir une partie du découvert comme une
colonne normale tériorée d’un tubage (scab liner) (fig. 3). Ce liner peut être
cimenté ou isolé en haut et en bas par des packers.
On peut même utiliser un premier liner et, par la suite, lui raccorder un deuxième
par l’intermédiaire d’un tie-back (fig. 4).
Le liner top packer peut être ou non solidaire du setting sleeve (fig. 7). Il est
utilisé dans le but de renforcer l’étanchéité derrière le liner, au-dessus du ciment.
Le renforcement de l’étanchéité évite l’application de surpressions pendant la
circulation inverse après la cimentation, ce qui peut causer des pertes de
circulation, et empêche, par la suite, l’écoulement de l’effluent du réservoir vers
le haut si la cimentation est mauvaise (surtout dans le cas des puits à gaz). Il
n’est pas nécessaire s’il n’y a pas de risques de pertes de circulation ou de
venues.
Ce packer est constitué d’un métal de très faible dureté, voire du plomb, couvert
d’une couche de caoutchouc. Pour le gonfler, il suffit de poser suffisamment de
poids avec les tiges afin de le déformer d’une façon permanente. Pour éviter le
risque d’ancrage prématuré, le packer est verrouillé soit par des goupilles de
cisaillement, soit par un dispositif de verrouillage spécial.
Il existe également des packers qui gonflent par rotation.
Le packer peut être une pièce indépendante (fig. 8) placée au-dessus du hanger,
ou jumelée avec ce dernier pour former le liner hanger-packer (fig. 9). Il peut
être gonflé en même temps que l’ancrage du liner (système non utilisé dans le
cas de liner cimenté) ou après la cimentation.
Cependant, le packer pose le problème de restauration si la cimentation est
mauvaise. Pour cela, il est préférable, si le problème de pertes durant la
circulation inverse ne se pose pas, de ne le gonfler qu’après s’être assuré de la
qualité de la cimentation à l’aide du CBL.
En plus, étant surdimensionné, il entraîne l’augmentation des pertes de charges
qui risquent de provoquer des pertes de circulation pendant la descente, la
circulation et la cimentation
Tiges de forage
Couvercle
Garniture d’étanchéité
Liner swivel
Wiper plugs
Tubage
Landing collar
Tubage
Float collar
Tubage
Set shoe
Figure 5 : Composition d’un liner
Extension pour
tie back (PBR)
Setting sleeve
Figure 6 : Setting sleeve avec PBR
Figure 7 : Ensemble packer, Figure 8 : Packer seul Figure 9 : Ensemble
setting sleeve et PBR hanger-packer
Coins d’ancrage
Packer
Dispositif de suspension (liner hanger) :
Le liner hanger sert à suspendre le liner dans le tubage précédent, et, par
conséquent, doit supporter son poids. Il comporte un ou deux jeux de 3 coins.
Celui à deux jeux de coins permet un meilleur passage de la boue et assure une
meilleure répartition de la charge.
Ces coins sont maintenus en position rétractée durant la descente, et l’ancrage
du hanger consiste à les faire glisser sur une portée conique, qui les pousse vers
l’extérieur et les applique contre les parois du tubage précédent.
Cet ancrage peut être, selon les constructeurs, mécanique ou hydraulique.
Le choix du système d’ancrage se fait en fonction de la nature du liner et du
puits : si on descend un liner qui pèse plus de 8 tonnes dans un puits vertical ou
moyennement dévié, ne présentant pas assez de frottements, il est préférable
d’utiliser un système mécanique. Dans tous les autres cas, le système
hydraulique convient mieux.
Le liner hanger peut être rotatif pour permettre la rotation du liner durant la
cimentation, après son ancrage. Il est utilisé si le couple de rotation est inférieur
à celui de vissage des tubes du liner.
Afin d’assurer une bonne suspension et éviter de détériorer les coins d’ancrage, il
est recommandé d’ancrer le liner hanger dans le corps d’un tube du tubage
précédent et éviter de l’ancrer dans un manchon.
Portée conique
Coins d’ancrage
Ergot
Ressorts de
friction
J-slot
Chemise
porte-coins
Pour ancrer ce hanger, il faut lancer une bille pour obturer l’intérieur du liner
(sous le hanger), puis remonter en pression. Lorsque celle-ci atteint une certaine
valeur, elle déplace la chemise porte coins vers le haut jusqu’à ce que ces
derniers s’engagent sur les cônes du corps et s’appliquent contre le tubage.
Afin d’éviter l’ancrage accidentel suite à un bouchage qui augmente la pression,
la chemise porte-coins est retenue par des goupilles de cisaillement tarées à une
certaine pression. Pour la faire coulisser, il faut atteindre la pression de tarage
des goupilles pour les cisailler avant. Le cisaillement des goupilles est observé en
surface par un à-coup de la pression. A ce moment-là, il suffit de poser
rapidement pour aider les coins à glisser entre le tubage et le cône.
Certains liners comportent des ressorts de rappel qui ramènent les coins à leur
position initiale si la pression est relâchée.
Le liner hanger peut être rotatif pour permettre la rotation du liner durant la
cimentation, pour améliorer le déplacement des fluides lorsque le puits est cavé
ou ovalisé, ou le liner est mal centré. Il est utilisé si le couple nécessaire pour
mettre le liner en rotation est inférieur au couple de serrage des tubes du liner.
Siège du
bouchon
Roulement
Orifices
latéraux
Ailettes