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PRINCIPE GENERAL
Selon les besoins de l’entreprise, deux types de diagnostic développement durable peuvent
être réalisés :
- un diagnostic simplifié sur 3 niveaux dont la méthodologie est décrite dans l’ouvrage
Guide pratique du développement durable : un savoir-faire à l’usage de tous édité par
l’AFNOR
- un diagnostic approfondi sur 5 niveaux dont la méthodologie utilisée est celle décrite
dans le fascicule de documentation FD X30-023 Guide pour l’identification et la
hiérarchisation des enjeux du développement durable édité en avril 2006 par
l’AFNOR qui est le document d’application du SD 21000 Guide pour la prise en
compte des enjeux du Développement Durable dans la stratégie et le Management de
l’entreprise.
L’objectif, pour ces deux diagnostics, est de se donner des priorités et de hiérarchiser les
enjeux. Que ce soit pour le diagnostic simplifié ou pour l’approfondi, le principe général
d’analyse de l’entreprise reste le même. Le seule différence est la granularité de la réflexion.
L’analyse de l’entreprise porte sur 34 enjeux et 45 parties intéressées. Ces enjeux sont divisés
en 5 catégories :
- gouvernance et pratiques managériales :
engagement de la direction
stratégie, politique et objectifs
système de management
organisation et responsabilités
participation, implication et motivation du personnel
communication interne
communication externe
veille réglementaire
prise en compte d’autres facteurs
identification des parties intéressées et lien entre les attentes des parties
intéressées et la politique de l’entreprise
- les enjeux transversaux :
produits / éco-socio-conception
politique d’achat
gestion et prévention des risques
logistique, transport et stockage
transport des salariés et accessibilité du site
- les enjeux économiques :
relations commerciales et risques économiques
production et politique de tarification
coûts et investissements
rentabilité et partage de la valeur ajoutée
contrôle et pérennité
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- les enjeux sociaux :
relation de l’Homme au travail
emploi, compétences et formation
hygiène-sécurité-santé
relations sociales dans l’entreprise
équité
intégration territoriale de l’entreprise et gestion des externalités
- les enjeux environnementaux / écologiques :
l’eau : gestion des consommations
l’eau : pollution
l’énergie : consommation
l’air : pollution et gaz à effet de serre (GES)
les déchets
les sols : gestion et pollution
la biodiversité
bruits et odeurs : pollutions internes et externes
Pour chacun des enjeux détaillés, l’entreprise doit se positionner sur sa performance, sur
l’importance de cet enjeu mais également sur l’identification des parties intéressées, qui, de
son point de vue, sont concernées par cet enjeu.
Les niveaux de performance de l’entreprise sur l’ensemble des enjeux traduisent la nature des
pratiques. Les niveaux d’importance des enjeux pour l’entreprise vont permettre quant à eux
de déterminer les enjeux prioritaires pour l’entreprise (prise en compte de l’activité et de
l’environnement de l’organisme).
Ainsi, pour évaluer chaque enjeu, Ecolistic accompagnera l’entreprise dans le raisonnement
suivant :
- s’imprégner de l’enjeu et de ce qu’il recouvre pour l’entreprise,
- apprécier le niveau de performance actuel de l’entreprise,
- évaluer son niveau d’importance,
- lister les parties intéressées pour cet enjeu,
- évaluer l’enjeu sur une grille de positionnement,
- hiérarchiser les thèmes,
- établir un plan d’actions à mener.
Ensuite, il faut suivre le même raisonnement mais sur les parties intéressées. Il faut par la
suite croiser les données entre les enjeux et les parties intéressées, cela permet de réévaluer les
actions à mener et d’affiner leur ordre de priorité.
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DEFINITIONS
Gouvernance d’entreprise
Ensemble des actions de pilotage de l’entreprise et des relations entretenues entre sa direction,
son administrations et l’ensemble des parties intéressées. Dans son cadre, sont fixés :
- la vision, les valeurs, les principes de management et les règles d’éthique,
- les objectifs correspondants et les moyens permettant de les atteindre,
- les modalités de mesure des performances réalisées
- les principes de communication avec les diverses parties intéressées.
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L E DI AG NO S T I C S UR 3 NI VE A U X
Les échelles de performance
Niveau 1 (initiation) : simple prise de conscience de l’enjeu, sa mise en place au travers
d’actions récentes et non encore abouties (absence de mesure, déploiement partiel ou
expérimental), l’objet peut aussi ne faire l’objet d’aucune initiative.
Niveau 2 (réalisation) : phase de concrétisation des initiatives, les actions décidées produisent
des résultats et leurs déploiement dans l’entreprise sont significatifs ; l’entreprise se situe au
niveau de l’état de l’art et au moins au niveau de la conformité réglementaire.
Niveau 3 (forte) : les conséquences sont fortes, elles peuvent remettre en cause le bon
fonctionnement ou dans un cas extrême l’existence de l’entreprise.
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L E DI AG NO S T I C S UR 5 NI VE A U X
Les échelles de performance
Niveau 1 : aucune action n’existe pour le moment ; cependant le responsable de l’entreprise
est conscient de l’importance de cet enjeu et est prêt à lancer des actions.
Niveau 2 : l’entreprise évalue sa situation à l’instant T pour connaître ses résultats par rapport
aux critères concernés par l’enjeu ; elle a mis en place un système de collecte de l’information
et elle identifie certaines actions de progrès.
Niveau 3 : mise en place d’actions visant à faire progresser les performances de l’entreprise.
Après avoir identifié sa performance sur l’enjeu, l’entreprise met en place les actions
d’amélioration de ses performances. Ce niveau correspond à l’état de l’art dans le contexte de
l’entreprise (branche, localisation), et au moins à la conformité réglementaire.
Niveau 4 : l’entreprise a atteint une maturité dans la question de l’enjeu vis à vis de l’état de
l’art (mise en place par exemple des meilleures technologies disponibles) ; elle mène des
actions organisées de veille sur les innovations et identifie leurs impacts sur son activité.
Niveau 5 : l’entreprise a généralisé une innovation qui la place à un niveau d’excellence au-
delà de l’état de l’art et des pratiques courantes dans le domaine, en stratégie de rupture et
avec une vision intégrée et identifie leurs impacts sur son activité.
Niveau 2 : les processus opératoires de l’entreprise peuvent être remis en cause ou défavorisés
de façon limitée dans le temps et l’espace ; même si les processus sont améliorés par sa
maîtrise, ils ne constituent pas un enjeu prioritaire pour l’entreprise.
Niveau 3 : l’enjeu pris en compte, s’il n’est pas maîtrisé, remet en cause la réussite de projets
dans l’entreprise ; sa maîtrise est donc indispensable à la réussite de projet.
Niveau 4 : l’enjeu pris en compte, s’il n’est pas maîtrisé, peut remettre en cause l’ensemble
des projets dans l’entreprise ; pour mener à bien l’ensemble des projets de l’entreprise, il est
indispensable de le maîtriser.
Niveau 5 : l’existence de l’entreprise peut être remise en cause par la non-maîtrise de cet
enjeu ; il devient indispensable à la vie même de l’organisme et à sa pérennité.