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3AS Langues étrangères

1er novembre 1954 :


une déclaration de Mohammed Harbi

L’événement du 1er novembre, événement fondateur ou le prélude d’un régime militaire ? L’Algérie entrée
dans la sphère capitaliste en 1830 n’en est jamais sortie. L’ouverture vers le socialisme est mort-née. Le
mouvement citoyen « hirak » est une réaction venue d’en bas contre la dépossession et l’oppression. Quelles
que soient ses limites il est aujourd’hui le porteur de nos espoirs.

Né de la scission du MTLD , le FLN a contribué à la diffusion d’un modèle de mouvement politique jusque-
là inédit. Il a rassemblé une partie de ses militants qui appartenaient à son organisation paramilitaire OS. Il s’est
étoffé après l’insurrection, en constituant par le haut un bloc d’élites issu des groupes privilégiés petits
bourgeois et bourgeois, plus ou moins intégrés dans le système colonial et s’appuyant sur une masse émanant
de la plèbe urbaine et rurale. Cette alliance imposée par les circonstances s’inscrit dans le cadre de ce que
Gramsci appelle : « Une révolution passive, c’est-à-dire, les élites s’appuyant sur l’intervention populaire sans
que celles-ci ne pèse sur les objectifs du mouvement ».

L’événement du 1er novembre, défini hier comme étant l’an 1 d’une révolution, un événement fondateur,
peut nous apparaître aujourd’hui comme le prélude d’un régime militaire. D’où plusieurs conséquences telles la
négation du conflit social, comme instrument de régulation de la vie politique, la négation de la diversité sociale
et culturelle, la trahison des promesses démocratiques, en un mot la mort du politique et l’absence d’une société
civile.

Ce régime militaire s’est approprié la souveraineté sur le pays et sur ses ressources. La plupart des officiers
sont convaincus d’être investis d’une mission : rétablir l’ordre et sauver la patrie des idéologies étrangères,
« marxisme, nassérisme et baathisme ». Or « l’ordre dans l’armée, c’est la discipline, le respect des règles
disciplinaires et bien sûr l’absence de prise de position et d’engagements politiques » autant que de
comportements qui, le putsch du 19 juin  consommé, sont exigés des échelons inférieurs de l’ANP. Le pouvoir
du commandement sera dès lors dictatorial. Nous assistons aujourd’hui à sa mise en place. C’est à ce pouvoir
de prouver que nous nous trompons.

Chacun sait que le FLN n’a été qu’un écran à la militarisation de l’Etat. Chacun sait que l’Algérie est entrée
dans la sphère capitaliste en 1830. Elle n’en est jamais sortie. L’ouverture vers le socialisme est mort-née. Le
mouvement citoyen « Hirak » est une réaction venue d’en bas contre la dépossession et l’oppression. Quelles
que soient ses limites il est aujourd’hui le porteur de nos espoirs. Les revendications démocratiques énoncées en
juin 1936 au stade municipal d’Alger au nom de l’Etoile Nord-Africaine par Messali, approuvées par
acclamation par l’assistance, face aux leaders du Congrès musulman partisans du rattachement à la France (Ben
Djelloul, Ben Badis, Ferhat Abbas, Dr Saadane, Ouzeggane, Cheikh El Okbi), sont toujours d’actualité.

Mohammed Harbi.
Publiée le 31 octobre 2019 par Mediapart sur le blog de l’historien Robi Morder
3AS Lettres et philosophie

Torture en Algérie : Maurice Audin, un crime français

Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’Etat dans la disparition de ce mathématicien


communiste. Depuis 61 ans, sa famille se bat pour faire connaître la vérité sur sa mort.

Au téléphone, la voix semble fragile, presque frêle, mais dès les premiers mots, on devine derrière ces sons
étouffés une incroyable force d’âme. A 87 ans, Josette Audin n’a rien perdu de sa détermination à faire
connaître la vérité, « toute la vérité » sur la mort de son mari, Maurice Audin, torturé et assassiné à l’âge de 25
ans par l’armée française pendant la bataille d’Alger, en 1957.

Cette veuve ne s’est remariée. Entourée de sa fille aînée, Michèle, et de son fils Pierre, elle dit vivre
aujourd’hui « un grand moment d’émotion » depuis la reconnaissance, jeudi 13 septembre, par Emmanuel
Macron de la responsabilité de l’Etat français dans la disparition de son époux. Mais heureuse, non, Josette
Audin ne l’est pas, confie-t-elle. «  Mon combat n’est pas fini. Comment Maurice a-t-il été tué ? Quels sont les
noms de ses tortionnaires ? Qu’a-t-on fait de son corps ? Nous ne le savons toujours pas. Il faudrait que des
gens parlent enfin… » Malgré les dizaines d’enquêtes menées, les nombreux livres publiés, les archives
officielles déjà déclassifiées et le travail de plusieurs historiens, cette affaire reste, en effet, l’un des derniers
secrets de la guerre d’Algérie.

Il faut rappeler qu’en En 1957, le jeune et brillant


mathématicien français qui prépare une thèse de doctorat à la Sorbonne enseigne à l’université des sciences
d’Alger. Anticolonialiste, il milite avec sa femme Josette au Parti communiste algérien (PCA). N’ayant aucune
responsabilité hiérarchique au sein de l’appareil politique, il ne vit pas dans la clandestinité comme beaucoup
de ses camarades, traqués depuis la dissolution du PCA en 1955. Certes, il distribue des tracts, et il lui arrive
aussi d’héberger des amis en cavale, mais il n’a jamais été mêlé à un attentat. Après avoir proclamé la loi
martiale, le général Massu donne mission à ses parachutistes, devenus les maîtres incontestés de la ville, de
rétablir l’ordre « par tous les moyens ». Arrêté, Maurice a été torturé impitoyablement, exaspéré par son
silence, le tortionnaire l’a tué.

Alors, contrairement à la version officielle, ce héro n’était pas un disparu, ni évadé, on l’a tué, faisant un
mort sans sépulture.
Marie-Béatrice Baudet, Le Monde, 14 septembre 2018
3AS filières communes

Ce 11 décembre 1960 est plus qu’un évènement à commémorer. C’est une journée, au cœur de l’histoire,
très particulière durant laquelle, spontanément, le peuple algérien, à travers l’ensemble des villes, s’est soulevé
pour crier haut et fort « non à l’Algérie française ». Des slogans fusaient de partout. Des hommes, des femmes
et meme des enfants ont investi la rue pour exprimer fermement leur attachement aux valeurs de novembre 54.

Parmi les maquisards, témoin de l’heure, si Hocine n’était pas le seul à affirmer : « le 11 décembre a répond
à De Gaulle qui disait : «  Je ne négocierai pas avec le FLN » et le peuple, comme mu par une seule voix lui a
répondu : « Vivre le GPRA, vive le FLN, l’Algérie indépendante ». il s’agit là d’une réponse claire et décisive.
Après cinq années de guerre durant lesquelles le peuple algérien a eu droit à toutes les souffrances et les
atrocités. […] Le peuple algérien a payé un lourd tribut avant de recouvrer son indépendance et sa liberté
longtemps acclamée.

Il y a lieu de souligner qu’une année auparavant le général De Gaulle, dans ces calculs et son cher projet
d’une troisième force en Algérie, après avoir tenté « La paix des braves » en direction des moudjahidines avait
décidé d’élargir des milliers de détenus. L’année 1959 allait marquer, en quelque sorte, un tournant dans la
politique française à l’égard de l’Algérie. […] A travers leurs actions, les gaullistes croyaient fermement
rattraper le temps perdu des 130 années d’occupation en lançant de vastes projets en faveur des algériens,
notamment la multiplication des actions sociales […], sur le plan économique, le lancement du fameux «  plan
de Constantine » […]

Sorti dans la rue, le peuple algériens fit des manifestations du 11 décembre 1960 une autre arme de combat
pour soutenir les actions menées par le FLN et l’ALN simultanément. C’était aussi une manière de prouver son
adhésion à la lutte menée par ces deux instances pour le recouvrement de l’indépendance. En dépit de la
nouvelle politique engagée par les gaullistes, la répression continue par ailleurs. […]

Les manifestations du 11 décembre ont permis aux nations entières de se rendre compte de la gravité de la
situation en Algérie. A l’extérieur la cause algérienne fut portée avec célérité à l’ONU. Le peuple algérien a su
attirer sur lui le regard des autres peuples et des dirigeants de plusieurs pays qui ont soutenu avec ferveur et
fermeté la lutte menée par celui-ci. […] les manifestations du 11 décembre sont la continuité de tous les
évènements qui ont précédé cette date historique à travers lesquelles le peuple algérien a démontré qu’il était
décidé à aller jusqu’au bout de ces revendications, c’est-à-dire la victoire finale. […]

M. Bentahaer, reflexion, Quotidien national d’information


Vendredi 11 décembre 2009 23 :01
2AS Langues étrangères

Antibiorésistance : les bactéries se transforment pour échapper aux antibiotiques

Un des mécanismes possibles dont les bactéries useraient pour se protéger de l’action des antibiotiques, est
le changement de forme. C’est ce que semble mettre en évidence une récente étude concernant les infections
urinaires récurrentes. Selon les chercheurs, le mécanisme pourrait être similaire pour les autres infections mais
d’autres études sont nécessaires pour le mettre en évidence.

Selon l’OMS (l’Organisation mondiale de la santé), la résistance aux antibiotiques constitue l’une des plus
grandes menaces sanitaires de notre siècle. Il existe quelques pistes pour lutter contre cette résistance telle que
la phagothérapie. Mais pour tenter d’éradiquer le phénomène, le mieux est encore de savoir comment il
fonctionne. Depuis quelques années, les chercheurs pensent que les bactéries ont la capacité de changer de
forme en ôtant leur paroi cellulaire afin de paraitre invisibles aux yeux des antibiotiques. Une hypothèse qui
vient d’être confirmée par l’université de Newcastle chez les patients atteints d’infections urinaires chroniques.
Leur étude est publiée dans le journal Nature Communication.

Les antibiotiques sont une classe de molécules naturelles ou de synthèses qui ont la particularité de détruire
ou d’empêcher la croissance des bactéries. C’est justement cette paroi que les bactéries parviendraient à
camoufler le temps du passage des antibiotiques. Imaginez-vous dans un triller à suspense. La police est à vos
trousses et elle sait que vous avez une veste marron sur le dos. Il vous suffit de jeter votre veste marron et de
voler la casquette d’un passant, pour brouiller les piste et faire que les forces de l’ordre ne vous reconnaissent
pas. C’est exactement ce que font ces bactéries avec les antibiotiques.

Des traitements combinés d’antibiotiques et de molécules ciblant le matériel génétique des bactéries devrait
se développer suite à cette découverte.

Les chercheurs ont analysé le « comportement » des bactéries de patients âgés atteints d’infections urinaires
chroniques. Ils ont alors remarqué que ces dernières avaient la capacité de se mettre en forme de « L », sans
paroi cellulaire, au passage des antibiotiques. Mais là où c’est encore plus surprenant et où l’on remarque
l’intelligence de ces micro-organismes, c’est qu’en moyenne, en cinq heures seulement après le passage des
antibiotiques, les bactéries reprennent leur forme initiale et reforment leur paroi cellulaire. Les
expérimentateurs imaginent alors qu’il pourrait être utile de développer des traitements combinés : un
antibiotique pour forcer la bactérie à changer de forme et des médicaments qui cibleraient plutôt son matériel
génétique. En effet, sous cette conformation, la bactérie semble affaiblit et plus facile à détruire. D’ailleurs,
chez des patients dont le système immunitaire est efficient, la bactérie en forme de L est souvent aisément
détruite. Affaire à suivre.

Julien Hernandez, Rédacteur scientifique, Publié le 02/10/2019


2AS filières communes (sc)

La claustrophobie

La claustrophobie est un trouble anxieux qui se caractérise par une peur panique des espaces confinés, des
lieux clos et, plus largement, de l’enfermement. Il s’agit d’un trouble psychologique généré par l’angoisse
démesuré de se retrouver dans une situation de confinement. Selon le degré de l’atteinte phobique, les
personnes claustrophobes peuvent ainsi développer une peur panique d’emprunter un ascenseur, de monter dans
un grenier, de s’enfermer dans les toilettes, voire de prendre les transports en communs.

Lorsqu’ils se retrouvent face à une situation vécue comme étant anxiogène, les individus claustrophobes
vont développer une symptomatologie directement provoquée par l’angoisse excessive ressentie. Selon le
niveau d’anxiété, cela peut aller d’une simple sudation à des vertiges en passant par des tremblements
généralisés. Mais dans le cadre de troubles anxieux plus sévères, on observe parfois des douleurs thoraciques ou
troubles du rythme cardiaque. Des signes musculaires tels que la tétanie, les paresthésies, les contractures ou les
crampes sont également susceptibles de survenir. En outre, le claustrophobe a souvent l’impression d’étouffer.
Il a des difficultés pour respirer et se sent oppressé.

En général, le trouble phobique débute pendant l’enfance et se cristallise peu à peu jusqu’à devenir
pathologique. Il peut s’agir d’un traumatisme psychologique ou d’un e expérience de confinement très mal
vécue, mais dont le patient n’a pas conscience. […]

Il est primordial de consulter un psychologue ou un psychothérapeute lorsque la phobie devient invalidante


au quotidien et empêche la personne phobique de s’épanouir totalement. […]

Maxisciences.com, par la rédaction ; le 20 octobre 2019


1AS TC Lettres

Les aliments que nous absorbons fournissent à notre corps des substances au rôle capital corps (protéines, corps
gras, hydrates de carbone, eau, matières minérales).
D'autres éléments sont tout aussi nécessaires au métabolisme : il s'agit des vitamines obtenues à partir de
produits végétaux ou animaux.

Cet apport de vitamines ne doit pas etre trop important en quantité, car cela déréglerait notre organisme.
Mais la carence en vitamine provoque des maladies et troubles de nos fonctions vitales. Par exemple, la carence
en vitamine A cause des troubles oculaires et le manque de vitamine B détermine le béribéri (on en trouve dans
le germe de blé).

Bien avant que l'on ait découvert l’existence des vitamines, on savait que la carence de certains types
d'aliments engendrerait des maladies.

Ainsi, les marins qui partaient en mer pour de longs périples, et étaient de ce fait privés de légumes et de
fruits frais, contractaient-il le scorbut.

Actuellement, la vitamine C guérit le scorbut. Sa dénomination commune est l'acide ascorbique. On la


trouve dans les racines, feuilles vertes, bourgeons, tiges des fruits et des végétaux.

Actuellement, la vitamine C est fabriquée par le foie de la plupart des mammifères qui, ainsi, ne risquent pas de
souffrir de sa carence. Mais l’homme, le cobaye et une espèce parmi les singes, sont les seuls mammifères dont
le foie ne produit pas sa propre vitamine C

Lorsque notre corps manque de vitamines, nos vaisseaux sanguins deviennent fragiles et saignent
facilement, ainsi que nos gencives : des cernes des marques foncées apparaissent près de nos yeux et sur la
peau. Nous offrons moins de résistance aux attaques des microbes et aux inflammations de la gorge.

Leokum ARKADY, De nouvelles…questions et réponses. Editions RST, 1975


1AS TC Lettres

Le cancer est un maladie caractérisée par la prolifération cellulaire, ou tumeur maligne, anormalement
importante formée à partir de la transformation par mutation ou instabilité génétique d’une cellule initialement
normale. Parfois, les cellules cancéreuses envahissent les tissus environnants, ou se détachant de la tumeur
d’origine pour migrer vers d’autres régions du corps, c’est ce qu’on appelle des métastases. C’est pourquoi il
est important de dépister le cancer le plus tôt possible afin d’éviter cette migration.

La majorité des cancers prennent plusieurs années à se former et peuvent apparaître à tout âge. Ils sont très
variables d’une personne à l’autre mais aussi en fonction du type de cancer et de son stade.

Il existe un certain nombre de cancers différents, ayant chacun leurs propres symptomes et pouvant toucher
diverses parties du corps. Parmi les cancers les plus fréquents, on retrouve : le cancer de la peau, le cancer du
sein, le cancer du colon, le cancer de prostat, le cancer du poumon, le cancer de foie, le cancer de l’estomac et
le cancer de la vessie.

Les causes du cancer restent très variables en fonction du type de cancer. Toutefois, il est admis que certains
types ont une composante génétique importante comme le cancer du sein. Selon les estimations, l’hérédité
serait responsable dans 5 à 15 % des cas de cancer. Les recherches ont permis également de constater le rôle
important risques dits « environnementaux » dans la survenue du cancer. Ces facteurs tendent à favoriser ou
accélérer le développement des tumeurs.

Publié par Guilhem Denis, le 17 février 2016


1AS TC sciences

L’insuffisance rénale : pourquoi il faut vite la détecter

Situés de part et d'autre de la colonne vertébrale, les reins sont deux organes distincts qui se caractérisent
par leur forme typique de haricot. Implantées derrière l'abdomen, entre la douzième vertèbre dorsale et la
troisième vertèbre lombaire, ces deux structures ne chôment pas. En effet, les reins ont bien plus d'une corde à
leur arc. S'ils sont principalement chargés d'épurer notre sang de toutes ses toxines et autres résidus, ces
derniers ont également pour mission la régulation de l'acidité sanguine.

Lorsque les reins fonctionnent au ralenti, c'est-à-dire qu'ils ne filtrent plus leurs quelque 180 litres de sang
chaque jour, on parle d'insuffisance rénale. Cette atteinte plus ou moins importante résulte d'une destruction des
néphrons, ces canaux qui structurent les reins et permettent la formation de l'urine. L'insuffisance est avérée
lorsque seulement 30 % d'entre eux sont encore fonctionnels et tend à évoluer jusqu'à la déficience totale de la
fonction rénale.

Dans de nombreux cas, l'insuffisance rénale est secondaire à une autre pathologie qui a impacté
progressivement les reins. Il peut s'agir, entre autres, d'une insuffisance cardiaque, du diabète,
d'une hypertension artérielle, d'une glomérulonéphrite… il faut attendre bien souvent que ces organes aient perdu
près de 50 % de leurs facultés pour que les premières manifestations cliniques probantes surviennent : fatigue
importante, nausées et/ou vomissements, perte d'appétit, démangeaisons, œdèmes, sang dans les urines, peau
sèche et jaunâtre, troubles du sommeil.

L'insuffisance rénale est généralement décelée par une prise de sang ou par une analyse d'urines qui révèle
une anomalie. La prise en charge de l'insuffisance rénale dépend de son stade d'évolution : la dialyse rénale, la
transplantation rénale et le traitement médical conservateur.

Sophie Lavent in « Femme actuelle » 18 août 2016

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