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2) Triangle étoile
Z1=(ZAZB) /(ZA+ZB+ZC)
Z2=(ZAZC) /(ZA+ZB+ZC)
Z3=(ZCZB) /(ZA+ZB+ZC)
PROBLEMES RENCONTRES PAR LES
ETUDIANTS
- Valeurs des tensions dans les
différentes séquences (ABC et
CBA)
- REPRESENTATION VECTORIELLE
DES TENSIONS ET DES COURANTS
DANS LES CIRCUITS
(à expliciter)
IV CLASSIFICATION DES
TRANSFORMATEURS
Au point de vue construction, les
transformateurs constitués par des
noyaux entourés par les enroulements et
reliés entre eux par la culasse se divisent
en deux catégories :
- Les transformateurs à colonnes dans
lesquels chaque colonne porte la
moitié des deux enroulements .
- Les transformateurs cuirassés dans
lesquels les bobines sont entourés par
le fer.
V2 ESSAI EN CHARGE
Maintenant, une charge variable est
connectée aux bornes du secondaire du
transformateur. Expérimentalement,
cette charge est constituée d’un rhéostat ;
en diminuant la résistance du rhéostat,
on augmente le courant traversant à la
fois le secondaire et la charge.
La puissance fournie par le secondaire
provient du primaire et donc du réseau ;
si la puissance appelée par la charge
augmente, la puissance fournie au
transformateur par le réseau augmente
également et vis versa.
Les relevés des indications des appareils
de mesures pour différentes valeurs de la
charge montre une faible chute de
tension en charge U2<U20
Souvent, cette chute de tension est
suffisamment faible pour que la valeur
efficace U2 de la tension secondaire
puisse être assimilée à mU1 (que l’on soit
à vide ou en charge).
En effectuant les calculs N1I1 et N2I2 pour
différentes valeurs de la charge, il
apparait que ces deux produits restent
sensiblement égaux. N1I1 = N2I2 et I2=i1
NB : Les tensions indiquées sur la plaque
signalétique d’un transformateur sont les
valeurs nominales des tensions. La
tension primaire nominale ne doit pas
être dépassée ; la tension secondaire
nominale est la tension secondaire à vide
b) Tension primaire
En appliquant la loi des mailles au
modèle précédant, on a :
U1+e1=0→U1=-e1=N1dφ /dt ; la
tension U1 étant sinusoidal, il est de
même du flux φ et donc du champ
magnétique B . Le flux magnétique à
travers une section S du circuit
magnétique est donné par la
relation : φ=φ0.S=BScoswt→
u1 (t)=NWBScos(wt+π/2)→
U1=E1=N1WBS/V2= 4 ,44N1fBS avec
w=2πf
(Démontrer comment a-t-on pu
obtenir les relations des différentes
formules et la provenance de la
racine de 2)
c) Tension secondaire
N’ayant pas de fuite magnétique, le
circuit magnétique canalise toutes les
lignes de champ. La valeur instantanée
du flux est la même dans toute la
section du circuit magnétique. La fem
au secondaire a pour valeur
instantanée : e2=-N2dφ/dt et pour
valeur efficace E2=4,44N2fBS.
R2=0→U2=E2=4,44N2fBS
Pour un transformateur parfait, la
valeur efficace de U2 est constante.
Elle ne dépend pas de la charge, par
conséquent U2/U1=E2 /E1=N2/N1=m
Relation entre les intensités des
Courants
De la formule de Boucherot de U1 ,
nous tirons BS =U1 /4,44N1f cela
signifie que pour un transformateur,
alimenté sous une tension U1 de
valeur efficace et de fréquence f
constante la valeur maximale du flux
BS est constante.
La valeur instantanée du flux conserve
la même expression du flux en
fonction du temps quelque soit la
charge puisque la valeur maximale de
BS est constante. Ce flux produit par
les courants I1 et I2 dépend de la
somme N1I1+N2I2 qui est la même
valeur en charge et à vide.
Dans tous les cas, cette somme se
réduit à N1I10 puisque I10 est
l’intensité du courant à vide ; puisque
nous avons décidé de négligé le
courant à vide ,nous pouvons écrire
N1I1+N2I2=0→I1/I2=-m
Diagramme de Fresnel
U1=-e1 U2=e2 U2/U1=-e2/e1=
-N2/N1=m ; avec ces conventions ;
- les tensions U1 et U2 sont en
opposition de phase (U2=-mU1)
- les tensions U2 et les fem e1 et e2
sont en phase.
- le flux φ est en quadrature arrière
par rapport à la tension U1
- les intensités des courants sont en
opposition de phase I1/I2=-m.
Diagramme de Fresnel
Remarque
Les pertes dans un transformateur
parfait étant négligeables, la
puissance active P2 fournie par le
secondaire au récepteur est égale à la
puissance active P1 reçue au primaire.
La puissance réactive Q1 absorbée par
le primaire est égale à la puissance
réactive Q2 fournie par le secondaire.
Les puissances active et réactive étant
les mêmes, par déduction S1=S2 ,
P1=P2
Q1 =Q2.
Exercice d’application
Un transformateur monophasé est
alimenté sous sa tension primaire
nominale : tension sinusoïdale de
fréquence 50hz et de valeur efficace
U1=220V ; On branche au secondaire une
charge résistive réglable et on obtient les
résultats suivants
I2(A) 0 1 2
U2(V 110 109 108
)
I1(A) 0 , 32 0 ,65 1,18
P1(w 25 135 245
)
V LE TRANSFORMATEUR REEL
Ce schéma comprend :
- Une bobine d’inductance L, et de
résistance nulle, donc une inductance
pure traversée par la composante
réactive
- Une résistance Rf traversée par la
composante active et qui rencontre de
la puissance dissipée dans le fer.
Rf=Pf /I10a2
En charge
Pour une tension d’alimentation U1
pour valeur efficace et de fréquence f
constante, la formule de Boucherot
montre que la valeur maximale du flux
est sensiblement constante.
La valeur instantanée de ce flux
conserve la même expression quelque
soit la charge. Créé par les courants, I1
et I2, ce flux dépend de la somme
N1I1+N2I2 qui a la même valeur en
charge et à vide.
A vide, i1=i10
N1I1+N2I2=N1i10
I1=-mI2+i10
Schéma équivalent
Appliquons au schéma précédent la loi des
mailles :
U1=-E1+ (R1+jx1)I1
U2=E2-(R2+jx2)I2
Relations vraies en grandeurs vectorielles
ou complexes.
Graphique de Fresnel
Modèle de Thévénin
Pour l’établissement de ce modèle, nous
adoptons les hypothèses pour le modèle
de Kapp. Nous pouvons alors écrire :
U1=-E1+R1I1+JL1WI1
U2=E2-R2I2-Jl2Wi2
E2=m E1
I1=- m I2
Détermination de RS
La tension étant réduite, le champ
magnétique créé par cette tension a aussi
une valeur maximale réduite. Les pertes
dans le fer étant proportionnelle au carré
de cette valeur du champ, ces pertes
peuvent être négligées devant les pertes
par effet joule.
RSI2CC2 = P1CC RS =
P1CC/I2CC2
Détermination de LS
ZS2 = RS2+(LSw)2
Utilisation du modèle de Thevenin pour la
détermination de la chute de tension ∆U2
Nous pouvons écrire pour l’expression de
U2 sous la forme U2=U20-RSI2-UL
UL étant le vecteur de Fresnel associé à la
chute inductive grandeur de tension
représentée par la complexe UL= jLSwI2
Le diagramme vectoriel associé à cette
équation est appelé diagramme de Kapp.
Pour le tracer, plaçons successivement
1) U2
2) I2 avec (U2 ,I2) =Ф2
3) RSI2 // I2
4) UL I2
Nous obtenons respectivement les
vecteurs OA ; AH , HB ; le vecteur OB n’est
rien d’autre que U20 = -Mu1
Pour trouver l’expression de la valeur
approchée de ∆U2 sur l’axe ox, portons un
segment OB’=OB.
La chute de tension
∆U2=U20-U2=AB’=OB’-OA
Dans la pratique, le point B’ peut être
confondu avec la projection M de B sur OX
et ∆U2 est alors représenté par AM avec
une précision suffisante.
Pour obtenir une expression de ∆U2
,projetons orthogonalement ,le point H sur
OX ,nous obtenons le point K ; alors
AM=AK+KM= AHcosФ2 +BHsin Ф2
=RSI2 cosФ2+ULsin Ф2
∆U2=U20-U2= RSI2 cosФ2+LsWI2sin Ф2
(diagramme)
Model electrique
a) Modèle general
Sur la base des équations précédentes,
on peut établir le modèle electrique
suivant qui tient compte des pertes dans
le fer
(Modèle général)
b) Modèle de Kapp
Dans la pratique, ce modèle général
s’avère d’utilisation assez compliqué. On
peut le simplifier en adoptant les
hypothèses suivantes :
- Le circuit magnétique est linéaire, et il
est parfait, par conséquent, on néglige
les phénomènes d’hystérésis ainsi que
les courants de Foucault.
- On suppose également la perméabilité
du matériau infini cela revient à
négliger I10 . On aboutit alors au
modèle électrique de Kapp.
(modèle)
Pertes par effet joule en charge
Ces pertes peuvent être calculées à partir
des résistances des enroulements du
transformateur. Pour les intensités I1et I2
connus,les pertes par effet joule sont :
PJ=R1I12+R2I22
Généralement la détermination des pertes
par effet joule s’effectue de manière
expérimentale à l’aide de l’essai en court
circuit.
(montage de l’essai en court circuit)
Le rendement
η =pu /Pa =P2/P1 =P2/P2+Pf+PJ=
(P1-Pf-PJ) /P1
Chapitre III : Les moteurs asynchrones
Les machines asynchrones sont surtout
utilisées comme moteurs.80% des moteurs
électriques sont des moteurs asynchrones.
I-Constitution
On distingue deux parties :
- Le stator
- Le rotor
Le stator est semblable à celui d’une
machine synchrone ; ce stator alimenté
par des courants triphasés produit un
champ magnétique tournant.
*le rotor à cage
Le circuit électrique est constitué de
barres logées dans les encoches du
cylindre et court-circuitées par deux
anneaux placés de part et d’autre du
rotor.
Les barres de cuivre sont rivetées ou
brasées sur les anneaux tandis que
l’ensemble du circuit en aluminium est
coulé sous pression. Pour réduire le
courant au démarrage, certains moteurs
ont un rotor à double cage ou à
encoches profondes.
*rotor bobiné ou rotor à bagues
Ce rotor offre la possibilité d’insérer soit
un dispositif électronique de variation de
vitesse, soit un rhéostat afin de faire
varier la résistance du rotor.
II-Principe de fonctionnement
On alimente le stator avec du courant
alternatif et ce stator crée un champ
magnétique ; ce champ est variable et
tournant.
b) Le rotor bobiné
Le rotor comporte un enroulement
bobiné à l’intérieur d’un circuit
magnétique constitué de disques en
tôles empilées sur l’arbre de la
machine. Les enroulements sont
obligatoirement polyphasés même si le
moteur est monophasé et en pratique
toujours triphasé à couplage étoile.
Les encoches découpées dans les tôles
sont légèrement inclinées par rapport à
l’axe de la machine de façon à réduire
les reluctances liées à la position
angulaire rotor/stator et entraîne des
pertes dues aux harmoniques.
Les extrémités des enroulements
rotoriques sont sorties et reliées à des
bagues montées sur l’arbre sur
lesquelles frottent les balais en
carbone.
On peut ainsi mettre en série avec le
circuit rotoriques des éléments de
circuit complémentaire (résistances
électroniques de puissance) qui
permettent des réglages de la
caractéristiques couple/vitesse.
Ce type de moteurs est utilise
essentiellement dans des applications
ou des démarrages sont difficiles et
nombreux.
En effet, les pertes rotoriques pendant
la phase de démarrage valent 1/2Jw2
ne sont pas toujours supportées par les
cages.
Rotor à cage
Le circuit du rotor est constitué de
barres conductrices régulièrement
réparties entre deux couronnes
métalliques formant les extrémités, le
tout rappelant la forme d’une cage
d’écureuil. Bien attendu, cette cage est
insérée à l’intérieur d’un circuit
magnétique enveloppe analogue à
celui du moteur à rotor bobiné.
Les barres sont en bronze, en cuivre ou
en aluminium et sont les
caractéristiques mécaniques et
électriques recherchées par le
constructeur. Pour Certaines
constructions surtout pour des
moteurs basse tension, la cage est
réalisée par coulée ou centrifiguration
d’aluminium. On dénote que si le
nombre de barres est suffisamment
grand, la vitesse pratique (nombre de
pôles 8P) , la cage se transforme
automatiquement en un circuit
polyphasé de polarité adéquate.
Ce type de moteur beaucoup plus
facile à construire que le moteur à
rotor bobiné est par conséquent d’un
prix de revient inférieur et a une
robustesse intérieure plus grande.
Il n’est donc pas étonnant qu’il
constitue la plus grande partie du parc
des moteurs asynchrones actuellement
en service. Son inconvénient majeur
est qu’il a au démarrage, des
mauvaises performances (courant
élevé et faible couple). C’est pour
remédier à cette situation qu’ont été
développées deux autres types de
cages : rotor à double cage et rotor à
encoches profondes.
La vitesse de rotation
Ns=60f/p
Ws=2πf rd /s
ΩS=w/p (vitesse angulaire)
Glissement g=(ns-n) /ns
Bilan de puissances des moteurs
asynchrones triphasés.
En tournant, le moteur fournit un
couple , il absorbe une puissance P
P=UIcosø
Pertes joules statoriques : Pjs= 3 /2RI2
Puissance transmise au rotor
Ptr=P-pfs-pjs
Couple
Ptr=Cem*Ωs → Cem = Ptr/ Ωs
Fréquence des courants rotoriques
Fr=g*f
Puissance mécanique
Pm= Ptr(1-g)
Pertes joules au rotor
Pjr= Ptr- Pm=g* Ptr
Si g est grand, Pjr est grand, il ya un
échauffement excessif des
enroulements.
Le couple utile
Pu=Cem*Ω - pm
Cu= Pu /Ω
Le rendement,
η=Pu/Pa=CuΩ/UIcosø
Modélisation de la machine
asynchrone
Pour l’interprétation, on représente la
machine par un modèle électrique. Le
schéma électrique équivalent permet de
comprendre et de prévoir le
comportement du moteur dans les
diverses situations.
Modèle équivalent au synchronisme
Le rotor est solidaire d’un moteur à
courant continu alimenté sous tension
réglable qui entraine le moteur
asynchrone jusqu’à la vitesse de
synchronisme. g=0 on relève v, p0 ,I0 ,
cosø0. Dans ce fonctionnement, fém.=0 et
Ir=0 ; P0 est très faible ainsi que les pertes
fer statorique.La puissance dépensée est
en pertes magnétiques .Pour chaque
phase, le modèle équivalent est le suivant :
Détermination de Dr
Puisque I2 qui traverse Dr est en retard par
rapport à V nous pouvons représenter Dr
constitué de r associé en série avec une
inductance l. Afin que Dr rende compte
suffisamment de la puissance absorbée
par le moteur, en charge, il est nécessaire
que Ri22 soit telle que Ptr= 3Ri22 ;
On impose maintenant des conditions
supplémentaires c'est-à-dire que I2 soit
proportionnel à Ir.
Conséquence :
Ptr= 3rI22 ; I2=kIr
Pjr= 3RrIr2
Pjr=gPtr Ptr=Pjr /g
Ptr= 3rI22 = 3r(kIr)2= 3RrIr2/g
1/3Ir2*3r(k2)Ir2= 3RrIr2/g *1/3Ir2
rk2=Rr/g r=Rr/g/k2=(Rr/K2)*1/g
posons : R=Rr/K2 r=R/g
Détermination expérimentale de Dr
Essai au synchronisme g=0
Le moteur alimenté sous tension nominale
et entraînée au synchronisme par un
moteur auxiliaire.
On mesure V, P0 , et Q0 puisque I2=0 .
Rm= 3V2/P0 Xm=3V2/Q0
Avec r=R/g
Détermination de Dr avec g=1
Le rotor bloqué est alimenté sous tension
réduite (10 à 20% de la tension nominale)
de façon à ce que le courant appelé soit
proche de In. On mesure I1 ,P1 ,Q1 ;
comme le moteur est sous tension réduite,
pfs=0 ,ce qui revient à négliger le courant
dans le dipole d’où on a : P1= 3RrI12 et
Q1= 3LwI12 on obtient alors :Rr= P1/3I12
Fonctionnement à V/f constant
Lorsqu’un moteur asynchrone est alimenté
de façon que le rapport le rapport V/f soit
constant, le couple ne dépend que de
l’écart ns-n.
Les caractéristiques se déduisent les unes
des autres par translation.
Caractéristique V/f constant
Intérêt de ce fonctionnement :
Lorsqu’un moteur asynchrone est alimenté
de façon que le rapport V/f constant, il est
possible d’obtenir un point de
fonctionnement dans la région OABC du
plan de couple de vitesse.
Caractéristique électromécanique à
V=constante
Remarque2
Au cours de son utilisation, un moteur
asynchrone possédant des caractéristiques
techniques nominales bien déterminées,
peut être différemment utilisé et
fonctionner dans la gamme des charges
allant de la marche à vide jusqu’à la pleine
charge. Il est donc nécessaire de présenter
un rendement et un facteur de puissance
suffisamment élévé non seulement à la
charge nominale, mais également à la
charge partielle.
Une augmentation du rendement conduit
à une diminution de la puissance active
absorbée par le moteur. Pa=Pu /η . Une
amélioration du facteur de puissance
entraîne une baisse de la puissance
apparente S=P/cosø grâce à la diminution
de la puissance réactive.
Q=Ssinø=Ptgø Ces deux facteurs ont pour
effet une diminution du courant du réseau.
I=S/3V=P/3Vηcosø ainsi que de la
puissance totale des alternateurs
synchrones installés dans les centrales
électriques et les pertes dans les
transformateurs dans les réseaux
électriques lors du transport de l’énergie
électrique, ce qui permet finalement de
réduire les frais d’exploitation du moteur.
Lorsqu’on élabore le projet d’un moteur,
on choisit son rendement et son cosø.