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Option : Gestion
Sous Thème :
Année universitaire :
2019/2020
REMERCIEMENT
En préambule à ce projet, nous remercions ALLAH qui nous aide et nous
donne la patience et le courage durant ces longues années d’étude. Nous
souhaitons adresser nos remerciements les plus sincères aux personnes qui
nous ont apporté leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire
ainsi qu’à la réussite de cette formidable année universitaire. Ces
remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de la
Faculté IBN ZOHR des Sciences Juridiques, économiques et sociales, pour la
richesse et la qualité de leur enseignement et qui déploient de grands efforts
pour assurer à leurs étudiants une formation actualisée.
À nos sœurs et nos frères qui nous ont chaleureusement supporté et encouragé
tout au long de mon parcours.
Enfin, nous adressons nos plus sincères remerciements à tous nos proches et
amis, qui nous ont toujours encouragés au cours de la réalisation de ce projet et à qui
je souhaite plus de succès.
DEDICACE
Abréviations :······························································································
Introduction······························································································· 8
1. Définitions················································································ 9
2. Fonctions de la banque·····························································10
1. Définitions·············································································· 19
I. Introduction···················································································· 22
I. Introduction :··················································································· 27
2. Historique Scoring········································································ 31
Conclusion······························································································ 36
II. Organisations················································································· 41
1. Comité directeur········································································ 42
4. Agences·················································································· 44
5. Part du marché········································································· 45
6. Actionariat··············································································· 46
8. Valeurs ··················································································· 47
I. Services························································································· 51
II. Produits························································································· 56
2. Les packs················································································ 57
Conclusion······························································································ 59
TROISIEME PARTIE : La gestion des risques au sein de la banque populaire·······60
INTRODUCTION ····················································································· 61
2. Dispostif de gestion····································································63
1. Politique et procédure·································································66
Conclusion······························································································ 73
Conclusion générale················································································· 74
Bibliographie ·························································································· 76
5
L’étude de la gestion des risques a débuté après la Deuxième Guerre
mondiale. La gestion des risques a pendant longtemps été associée à
l’utilisation de l’assurance de marché pour protéger les individus et les
entreprises contre différentes pertes associées à des accidents. Des formes
de gestion des risques purs, alternatives à l’assurance de marché, ont pris
forme durant les années 1950 lorsque l’assurance de marché a été perçue
très coûteuse et incomplète.
7
Introduction
8
Section I : Définitions et concepts :
Cette section est consacrée à certaines définitions et concepts de base.
1. Définitions
Une banque est une entreprise qui a une activité financière. Elle constitue,
juridiquement, une institution financière régie par le code monétaire et
financier.
La banque est une Établissement financier qui, recevant des fonds du public,
les emploie pour effectuer des opérations de crédit et des opérations
financières
Une banque est une entreprise de commerce de l’argent via des réceptions et
avancements de fonds, des prêts , la gestion de valeurs boursières
Une banque est un intermédiaire financier qui gère les dépôts, et collecte
l’épargne des clients, accorde des prêts, et offre des services financiers. Elle
effectue cette activité en général grâce a un réseau d’agence bancaire.
9
principale est outre l'octroi de crédits, la prise et la gestion de participations
dans des affaires existantes ou en formation, et consiste à l'ouverture des
crédits dont le terme est au moins égal à deux années , sauf autorisation, ne
peut recevoir de dépôts pour un terme inférieur à cette dure Banque,
commerce de dépôt. 2
Banque Institution financière assurant, par création monétaire, une grande
partie du financement de l'économie grâce à des prêts variés, adaptes aux
besoins des emprunteurs. Les banques assurent également la circulation de
la monnaie scripturale. 3
2. Fonctions de la banque
La collecte des dépôts est une mission essentielle des banques elle représente
un enjeu considérable pour chaque établissement, car elle détermine pour chaque
banque sa part de marché, sa capacité à distribuer des crédits, sa trésorerie, son
rôle sur le marché en tant que préteur ou emprunteur.
Afin de faciliter les transactions, les banques ont mis à la disposition de leur
clientèle, différents moyens de paiement, efficaces et sécurisés.
10
ou indirecte de la quantité et du coût du crédit dans le cadre national.
La banque centrale est une institution chargée par l'État de décider d'appliquer la
politique monétaire. Elle joue tout ou partie des trois rôles suivants : assurer
l'émission de la monnaie fiduciaire et contribuer ainsi à fixer les taux d'intérêt.
La mise à disposition d’un compte bancaire avec tous les services qui vont avec
comme par exemple la mise à disposition de moyens de paiement (carte
bancaire, chéquier…)
Les different crédits ou prêts
Le dépôt d’argent (comptes épargne…)
Les banques d’investissement
11
Les banques participatives au Maroc désignent communément les banques qui
se réclament de la finance islamique.
faire crédit, c'est faire confiance, mais c'est aussi donner librement la
disposition affective et immédiate d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat, contre
la promesse que le même bien ou un bien équivalent vous sera restitué dans un
certain délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger
couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce
service . 5
le crédit bancaire est en général l'opération par laquelle la banque met une
somme déterminée à la disposition d'un tiers appelé emprunteur moyennant
l'engagement pris par ce dernier de payer au banquier les intérêts convenus et
de lui restituer à l'époque fixée pour le remboursement, une somme équivalente
à celle qui lui a été fournie. 6
Les crédits bancaires sont des financements accordés aux différents agents
économiques (personnes morales ou personnes physiques) par les
établissements de crédit. Ils impliquent avant leur octroi, une analyse de risque,
et aussi des prises de garanties. Ils peuvent être consentis pour des durées
courtes (découvert) ou peuvent tout au contraire, être remboursés à long terme
(30 ans et plus)
Un crédit bancaire est une somme d'argent avancée par une banque. En
contrepartie, vous vous engagez à la rembourser sur une période déterminée et
à lui payer des intérêts. Il vous permet donc de réaliser des projets sans attendre
d'avoir l'argent nécessaire, mais vous engage contractuellement avec une
banque
Le montant que vous prête la banque est déterminé à l'avance. Si vous avez
ensuite besoin de plus d'argent, vous devrez négocier avec votre banque pour
12
augmenter le capital emprunté ou souscrire un nouveau prêt.
Le financement à crédit est devenu une opération courante pour les différents
agents économiques. L'offre de crédit des banques est très complète et va du
plus court terme au plus long terme. Les crédits sont l'une des sources de la
rentabilité des banques, mais aussi, l'une de ses activités les plus risquées et
potentiellement génératrices de pertes plus ou moins importantes.
Ainsi défini, le crédit comporte une rémunération qui couvre ses deux éléments
principaux : le temps et le risque; le loyer de l'argent en fonction de la durée du prêt
couvre le service correspondant à une indisponibilité des fonds pour le prêteur.
13
D'autre part, un risque d'insolvabilité de l'emprunteur, croissant au fur et à mesure de
la durée du prêt, justifie une sorte de prime qui s'ajoute au loyer de l'argent, en
fonction de la personnalité de l'emprunteur et des garanties dont le crédit est assorti.
On appelle également « crédit » d'une collectivité publique (ou privée, celui d'un
particulier) potentiel des crédits qu'il est susceptible d'obtenir d'autrui; il mesure la
possibilité d'obtenir des prêts ou des délais de paiement; c'est l'expression de la
confiance dont cet emprunteur jouit en fonction de son patrimoine, de ses revenus,
mais aussi de ses aptitudes professionnelles, des conditions de gestion, de sa valeur
morale. Le crédit d'une banque lui permet d'attirer les dépôts du public et de
conserver une part de ceux qu'il crée. Les crédits se définissent selon leur durée,
leur objet, les garanties dont ils sont assortis, leur liquidité pour le prêteur. 8
Le crédit est opération fondée sur la confiance («crédit» vient du mot latin
credere qui signifie «croire »), car le prêteur doit attendre l'exécution de la prestation
que l'emprunteur devra réaliser. Dans certains cas, des garanties sont demandées à
l'emprunteur pour accroître la confiance qui peut lui être accordée (caution,
nantissement, hypothèque...).
La confiance
Le client de son côté, doit être convaincu que la banque ne lui retirera pas son
appui au moment où il en a besoin et qu'elle fera un usage strictement confidentiel
des renseignements sur son bilan et la marche de son entreprise.
14
par son client, dans le cas de crédit par signature qui, potentiellement, peut
déboucher sur un crédit de décaissement.
L’élement de temps
Il est un autre élément que celui d'ordre psychologique (confiance, qui doit être
pris en considération).
C'est le temps, ou le délai fixé pour le remboursement par le client des avances
lui consenties ou des obligations qu'il doit prester dans le cadre d'un crédit de
signature du banquier. Ce second facteur influe directement sur celui qui précède.
Plus le délai demandé est long, plus le prêteur pourra craindre que l'opération ne se
liquide pas normalement, et plus il se méfiera.
L’élément de risque
Le risque, quant à lui est aussi un élément déterminant toute opération de crédit.
Il est de deux degrés : d'un côté, il y a le risque d'immobilisation qui consiste dans le
retard pour le client à rembourser son crédit. De l'autre côté, il y a le risque
d'insolvabilité qui consiste en la perte définitive d'une créance. En gestion de la
défaillance, ce risque aussi connu comme le risque de la défaillance, est lié à
l'incapacité du client de respecter les termes du contrat de prêt.
La garantie
Plusieurs opérations sont menées entre banques et leurs clients (Etat, banques,
entreprises, etc.). Les prêts ou opérations de crédit sont parmi les plus classiques. Il
est normal de se protéger contre le risque lié à ces crédits par des garanties. Dans
15
les opérations de prêts, les garanties portent essentiellement sur les avoirs de la
contrepartie auprès de la banque ou auprès d’autres établissements de crédit, mais
aussi sur des actifs (garanties réelles ou personnelles), ou encore sur des actifs tels
que les titres et effets bien notés, c’est-à-dire pour lesquels l’aptitude au paiement
est satisfaisante.
Une banque peut minimiser son exposition aux risques en bénéficiant des
garanties des compagnies d’assurance. Pour se prémunir contre le risque
d’insolvabilité de leurs contreparties, notamment bancaire surtout et entreprises.
D’ailleurs, les banques et les entreprises peuvent souscrire à une assurance-crédit.
Par conséquent, il existe deux sortes de garanties. Les garanties sur dépôt
d'argent et les garanties sur bien matériel;
Le dépôt d'argent dans un compte ne pose aucun problème pourvu qu'il soit nanti.
Selon nos recherches à cette question, le débiteur ne peut retirer cet argent pendant
la période du prêt. Il doit correspondre à un pourcentage valable du prêt.
16
2) Garantie sur bien matériel :
Sur cette question, bien d'éléments suscitent notre interrogation. Comment estimer la
valeur du bien ? Aussi qui l'estime ? Le bien pourrait-il se vendre en cas de
défaillance de remboursement ?
Prenons l'exemple d'une maison à 3 étages sur Fonty, l'on constate que celle-ci n'a
pas la même valeur qu'une même maison sur Anza.
Après nos enquêtes, la valeur d'un bien doit être estimée par la banque non en
fonction de sa valeur marchande c’est-à-dire le prix que l'acheteur pourrait payer au
moment de la vente de ce bien pour rembourser le prêt. Si l'opération se déroule lors
d'une vente publique, la valeur réelle du bien sera souvent divisée par trois dans
beaucoup des pays.
Il ne suffit pas qu'un bien soit donné en garantie pour que le crédit soit couvert ;
il faut encore que le bien puisse se vendre effectivement.
De ce fait, les banques jouent avec le taux débiteur pour orienter leurs prêts.
D'ailleurs, cela est aussi suite à la variation du taux auquel elles empruntent l'argent
par les mécanismes de refinancement, soit au regard du taux interbancaire.
Les crédits à court terme sont des crédits dont la durée est inférieure à deux
ans. Ils sont financés par de la création monétaire lorsque les entreprises demandent
des découverts, ou l'escompte de leurs effets de commerce ou un crédit de
trésorerie, et lorsque les ménages obtiennent des découverts ou demandent des
crédits à la consommation. Seules les banques sont autorisées à créer de la
monnaie scripturale.
17
Les crédits à long terme
Les crédits à long terme, dont la durée est supérieure à sept ans.
La durée du crédit représente une donnée importante tant pour l'emprunteur que
pour le prêteur. Ainsi, l'emprunteur doit recourir à un crédit dont la durée doit étre en
principe comparable à celle de l'opération à financer (les acquisitions de biens
d'équipement, qui constituent des emplois à moyen ou à long terme, doivent être
financées, si elles ne le sont pas par des ressources propres, par des crédits à
moyen ou à long terme). De même, l'établissement prêteur doit adapter durée des
crédits qu'il consent à la plus ou moins grande stabilité des ressources dont il
dispose (une institution financière ne gérant que des dépôts à vue ou à court terme
s'exposerait à des difficultés certaines si elle n'accordait des prêts à long ou à moyen
terme). 12
Ils visent à faciliter les opérations commerciales avec l'étranger; ils peuvent
prendre la forme de de mobilisation de créances sur l'étranger (financement des
délais de paiement accordés par les entreprises exportatrices à leurs clients), de
crédits de préfinancement (financement des opérations imposant une lourde charge
de trésorerie à l'exportateur lors de l'exécution de marchés importants conclus avec
l’étranger), de crédits de prospection (financements destinés à facilite l'implantation
commerciale des entreprises à l'étranger) .
18
Nous constatons que ces crédits ont une durée courte car le cycle d'exploitation
d'une entreprise est généralement inférieur à une année.12
1. Définitions
19
Le risque de crédit est le risque que l'emprunteur ne rembourse pas sa dette
à l'échéance fixée. S'il était à l'origine une préoccupation pour les seuls
organismes bancaires, il concerne pourtant toutes les entreprises, notamment
via les créances qu'elles accordent à leurs clients, qui sont des formes de
prêt à court terme, et nombreuses sont aujourd'hui amenées à l'intégrer dans
leur gestion afin de le minimiser.
Les risques encourus par les clients et les banques en raison des opérations de
crédit conclues peuvent être regroupés en quatre catégories le risque de taux, le
risque de non mobilisation des crédits accordés, le risque d'insolvabilité et le risque
des créances nées sur l'étranger.
Le risque de taux est lié à la variation des taux d'intérêt. Il se réalise pour les
clients lorsque par exemple ces derniers ont emprunté à une époque où les taux
d'intérêt étaient élevés, lesdits taux ayant subi une variation à la baisse
postérieurement à l'octroi du crédit. Ce risque est également encouru par les
banques : il résulte de l'octroi de crédits à taux fixes financés à l'aide de ressources
ou dépôts à taux variables 14.
20
marqué par les difficultés commerciales ou financières pour la plupart des
entreprises et par un accroissement du nombre des dépôts de bilans.
Le risque politique réside dans les révolutions, les guerres civiles et étrangères.
Les guerres entraînent des fermetures d'entreprises, des réquisitions, des
destructions. Elles peuvent être à l'origine de moratoires qui paralysent les
règlements.
Le risque social est caractérisé par les troubles sociaux. Les troubles sociaux
peuvent s'accompagner de grèves, d'émeutes, de pillage, et sont parfois aussi
préjudiciables à telle ou telle entreprise que les guerres étrangères.
15 . Ce risque peut faire l’objet d’une appréciation selon la technique du crédit scoring qui « consiste à
attribuer à une particulier une note mesurant le risque d’impayé qu’il représente »
Il faut noter également les conséquences d'événements naturels tels que des
inondations, des sécheresses, des incendies, des épidémies, des invasions de
parasites, qui peuvent frapper des régions plus ou moins étendues.
21
couvrir ou éliminer. Ces moyens se ramènent cependant à une seule idée: la
conclusion de contrats qui peut intervenir concomitamment ou postérieurement à
l'opération de crédit. La couverture concomitante peut être illustrée par les
techniques de l'assurance et des garanties;la couverture a posteriori peut l'être par la
pratique des prêts substitutifs 18
I. Introduction
22
Le risque de crédit appelé également risque de contrepartie est le risque le plus
répandu. S’il existe plusieurs types de risque de crédit, celui de non remboursement
est un risque majeur. Le risque de crédit est le risque (vu comme une probabilité)
que l’emprunteur ne rembourse pas sa dette en partie ou en totalité, à l’échéance
fixée. De nos jours, sa maîtrise est l’une des principales préoccupations pour la
plupart des organismes bancaires, notamment via les créances qu’elles accordent à
leurs clients, qui sont pour la plupart des formes de prêt à court terme. Pour cette
raison, de nombreuses banques sont aujourd’hui amenées à l’intégrer dans leur
gestion afin de le minimiser. Ce risque est en effet lourd de conséquences pour la
banque, car toute dette non remboursée est économiquement une perte sèche que
supporte le créancier.
Le risque de marché :
- Le risque de taux d'intérêt : il désigne le risque de voir les résultats de la banque
affectés à la baisse suite à une évolution défavorable du taux d'intérêt.
- Le risque de position sur actions et produits de base : qui se traduit par une
évolution défavorable des prix de certains produits spécifiques (les actions, matières
premières et certains titres de créances).
Le risque de liquidité :
Le risque de liquidité bancaire est le fait qu'une banque n'ait pas assez de
liquidités pour répondre à ses engagements à court terme. La banque n'est alors
plus solvable. Elle est dans l'incapacité de répondre aux demandes de retraits de ses
clients.
Il faut savoir qu'une banque se finance généralement à court terme. Elle emprunte
de l'argent à sa banque centrale, ou auprès d'autres banques. Cela lui permet
d'accorder des prêts souvent à long terme à ses clients. En faisant cela, la banque
23
s'expose au risque de liquidité bancaire. En effet, si elle n'arrive plus à emprunter à
court terme et si ses clients ne déposent pas assez d'argent, la banque peut se
retrouver à court de liquidités.
Le risque de change :
Le risque de change désigne l'incertitude quant au taux de change d'une
monnaie par rapport à une autre à court et moyen terme. Il s'agit du risque qui pèse
sur la valeur d'une devise par rapport à une autre du fait de la variation future du taux
de change.
Le risque de contrepartie :
Une banque accorde un crédit à un particulier ou à un professionnel quand elle
estime que la probabilité de remboursement est supérieure à la probabilité de non-
remboursement.
Le risque de contrepartie peut aussi apparaître dans la dégradation de la situation
financière des emprunteurs.
La probabilité de défaut d'un emprunteur augmente avec la dégradation de sa
situation financière, cela accroît donc le risque de contrepartie de la banque.
Le risque opérationnel :
24
l'objet d'une exigence de fonds propres.
Le principal risque auquel les banques sont confrontées est le risque de crédit,
qui fait référence à la possibilité de défaillance d'un débiteur sur un prêt ou une autre
obligation de paiement. L’évolution récente du secteur bancaire a également mis en
lumière d'autres risques et s'est traduite par un plus grand degré de complexité dans
la structure des risques bancaires. La diversification, en particulier l'engagement des
banques dans le secteur des valeurs mobilières et des nouveaux instruments
financiers, les a rendus vulnérables à une évolution adverse du marché ou,
autrement dits, au risque de marché.
25
Les déficiences de gestion constituent une raison principale des défaillances
bancaires. La mauvaise gestion peut être appréhendée sous 2 volets :
D’une mauvaise gestion sur le plan technique : elle se traduit par des stratégies et
pratiques inappropriées notamment au niveau de la gestion des différents risques :
-risque de contrepartie : un développement excessif des prêts sans rapport avec le
niveau des fonds propres de la banque, une politique laxiste de crédit débouchant
sur une piètre qualité du portefeuille, concentration des risques sur des secteurs
économiques vulnérables, etc.
-risque de marge : collecte des dépôts onéreux et dumping des crédits,
-risque de taux,
-risque de transformation,
-risque de change,
Et d’une gestion de type frauduleuse: elle consiste à dissimuler les pertes
passées ou présentes pour gagner du temps en procédant à titre d'exemples :
- au maintien des créances compromises irrécupérables parmi les crédits sains ou
en renouvelant automatiquement des prêts rééchelonnés. Ces méthodes constituent
le moyen idéal pour établir des données fictives en matière de produits, évitant de
constituer des provisions et en comptabilisant les intérêts irrécouvrables comme des
revenus.
- à réévaluer des actifs immobilisés, qu'il s'agisse de biens immobiliers ou de titres.
Dans certains cas la législation autorise les banques à réévaluer leurs actifs en
période d'inflation mais certaines banques mettent à profit cette possibilité pour
gonfler la valeur comptable de leur actif au-delà de leur véritable valeur économique ;
Pire encore, certains banquiers peuvent réévaluer leur actif les cédant à des sociétés
« liées » à la banque. Cette cession s'opérant à crédit et à un prix supérieur à leur
valeur comptable.
- Pour les dépenses, le banquier diffère la prise en compte de ses engagements
(un paiement correspondant à un achat) jusqu'au moment du paiement effectif, au
lieu d'inscrire cette dépense dans les livres comptables le jour même de la signature
du contrat.
26
Maîtrise des risques
La maîtrise des risques évolue rapidement dans les banques et allie désormais
maîtrise opérationnelle et maîtrise prudentielle pour déboucher sur une allocation de
fonds propres.
Maîtrise opérationnelle
La maîtrise opérationnelle est assurée par un dispositif complet :
D’enveloppes sectorielles sur les secteurs ou types d'opérations les plus
sensibles (immobilier, opérations à effet de levier ...).
D’enveloppes géographiques sur les pays à risques (existence d'un risque
souverain ou d'un risque de non transfert),
D’autorisations fixées par société ou par groupe de sociétés et décentralisées en
fonction du niveau de délégation octroyé aux opérateurs
Cette maîtrise inclut les mesures de gestion individuelle du risque, suivi des
engagements, action de recouvrement des créances, mise en jeu des garanties,
provisionnement éventuel ...
Maîtrise prudentielle
La maîtrise opérationnelle des risques élémentaires laisse subsister les besoins
liés au contrôle des risques par grandes masses sectorielles ou géographiques et à
la mesure de la rentabilité des opérations par rapport au niveau de risque. La
maîtrise prudentielle des risques s'attache de ce fait à regrouper les engagements en
masses homogènes et à mettre en œuvre des méthodes de pondération des risques
et d'estimation des taux de défaillance permettant de passer de la mesure des
engagements bruts à une estimation des pertes potentielles et de comparer entre
eux des risques de nature et de niveau différents. Divers paramètres sont utilisés :
nature et durée de l'opération, qualité du client, du secteur d'activité, du pays de
résidence et taux de défaillance pour les risques de contrepartie, sensibilité et
volatilité pour les risques de marché.
Allocation de fonds propres
Pour décentraliser la recherche de la rentabilité des fonds propres, les banques
procèdent aujourd'hui assez largement à des systèmes d'allocation de fonds propres
par centre de décision. L'objectif est de simuler une filialisation totale des activités de
la banque ; chaque centre est doté analytiquement des fonds propres nécessaires à
la couverture de ses propres risques, ses résultats sont corrigés en conséquence et
ses performances sont mesurées à l'aune des fonds propres qui lui sont alloués.
I. Introduction :
27
demeure la plus risquée. Face à cette situation, les entreprises bancaires ne cessent
de changer de méthode d’évaluation du risque de crédit en vue d’en trouver une qui
soit la plus efficace. 19
28
contrepartie et de son environnement. Le processus de décision est initié par
l’analyse des documents comptables et financiers disponibles sur le débiteur étudié.
Pour la réalisation de cette évaluation, le banquier utilise un outil incontournable :
l’analyse financière.
Il s’agit d’une approche traditionnelle qui vise à « étudier le passé pour diagnostiquer
le présent et prévoir l’avenir » (Vernimmen, 1998). Elle consiste à analyser de
nombreux ratios, principalement les ratios de structure et d’endettement, les ratios de
rentabilité et les ratios de liquidité.
L’analyse financière peut être définie comme 20 : « une démarche qui s’appuie
sur l’examen critique de l’information comptable et financière fournie par une
entreprise à destination des tiers, ayant pour but d’apprécier le plus objectivement
possible sa performance financière et économique (rentabilité, pertinence des choix
de gestion,…), sa solvabilité (risque potentiel qu’elle présente pour les tiers et
capacité à faire face à ses engagements) et en fin son patrimoine ».
l’entreprise ; elle constitue une aide à la prise de décision. Elle permet d’améliorer la
gestion de l’entreprise d’effectuer des comparaisons avec d’autres entreprises du
même secteur d’activité.
Le diagnostic financier présente plusieurs limites pour une banque, ces limites
sont liées essentiellement à la construction du bilan financier et à la non maîtrise des
postes à risque. Pour construire un bilan financier, les banques ne tiennent pas en
compte que quelques retraitements économiques. Parmi ces retraitements, nous
citons par exemple les provisions pour risque et charges, les provisions
réglementées, les subventions d’investissements, les comptes courants d’associés,
les écarts de conversion actif, les plus ou moins values sur actifs, etc. Le diagnostic
financier qui ne prend pas en considération ces retraitements ne permet pas d’affiner
davantage la gestion du risque crédit. Toutefois, la prise en compte de ces
retraitements engendre des coûts importants supplémentaires que les banques
doivent supporter. Egalement, les comptes de l’entreprise sont souvent aménagés
pour donner une image plus flatteuse que la réalité. Les postes que la banque doit
maîtriser sont essentiellement : les frais de recherche & développement, la
29
production immobilisée, les stocks (qui peuvent fictifs), les plus values
exceptionnelles, les dettes sur comptes courants des actionnaires, etc.
Le traitement par l’analyse financière à court terme, telle qu’elle est pratiquée
par les banques, est une méthode classique d’appréhension du risque de crédit. La
lenteur et la longueur de sa réalisation et son caractère subjectif constituent des
inconvénients majeurs affectant ses résultats.
«Le crédit scoring est une méthode de prévision statistique qui vise à associer à
chaque demande de crédit une note proportionnelle à la probabilité del’emprunteur» 21
« Les modèles de score sont des outils de mesure du risque qui utilisent des
données historiques et des techniques statistiques. Leur objet est de déterminer les
effets de diverses caractéristiques des emprunteurs sur leur chance de faire défaut.
Ils produisent des scores qui sont des notes mesurant le risque de défaut des
emprunteurs potentiels ou réels. Les institutions financières peuvent utiliser ces
notes pour ranger les emprunteurs en classes de risque» 22
30
Le principe du scoring est le suivant : déterminer les variables clés qui
discriminent le plus les deux groupes d’entreprise (entreprises saines et entreprises
défaillantes), Ensuite un indicateur appelé « score » est calculé nous permet de juger
rapidement la situation d’une entreprise. Cet indicateur est élaboré sur la base de
deux échantillons d’entreprises, jugées à priori saines ou défaillantes. Le score est
d’autant plus fiable que le classement qu’il reproduit est proche de la réalité.
Un bon modèle de score affecte des scores élevés aux débiteurs ayant une
faible
probabilité de défaut et des scores faibles à ceux dont les prêts se comportent mal
(forte probabilité de défaut). Mais ces scores ne peuvent être significatifs que si le
modèle comporte les facteurs de risque les plus importants.
2. Historique Scoring
31
Bien que le crédit scoring ait été pour la première fois utilisé dans les années
1960 aux USA, ses origines remontent en fait au début du XXe siècle, lorsque J.
MOODY publia la première grille de notation pour ses trade bonds (obligations
commerciales). Brièvement, nous présentons les 10 dates clés du scoring crédit
dans le tableau ci-dessous.
Dates Evénements
Source : R.ANDERSON. «The credit toolkit », oxford university press 2007, p28.
32
Il faut cependant noter que le crédit scoring ne constitue pas la seule voie à ce
jour de gestion du risque de crédit. Depuis quelques années, l'émergence de
produits financiers dérivés permettant une protection contre le risque de défaut, ou
encore,une protection contre une augmentation des probabilités de défaut pouvant
être mesurées par l'écart de crédit. Il s'agit notamment des options (options sur écart
de crédit, option sur le défaut), des contrats à terme sur l'écart de crédit.
La validation du modèle.
« L’horizon est d’un an si l’on utilise l’information de l’année précédente N-1 pour
prévoir les défauts de l’année en cours N. le score mesure alors la probabilité de
défaut à un an. » 23
33
leurs soldes, celle de leur épargne liquide ou financière et le poids relatif de leur
endettement) ;
C’est la dernière étape dans la construction d’un modèle de crédit scoring. Les
34
Il importe de bien signaler que la validation du modèle est une étape décisive qui
passe d’une simple vérification de la conformité des coefficients du modèle de score
à une multitude de tests statistiques puissants et des courbes de performance
solides.
35
Le système de crédit scoring apparaît figé dans le temps, car le secteur pour
lequel il a été construit ainsi que la situation économique peuvent évoluer, de ce
fait au-delà d’une certaine durée d’utilisation, il peut perdre son pouvoir
discriminant ;
Les modèles de score capturent mal les changements de toute nature qui
modifient l'attitude des emprunteurs par rapport au défaut (en augmentant par
exemple le hasard moral) ;
Les modèles omettent des éléments qualitatifs liés à la qualité des dirigeants ou
aux caractéristiques particulières des marchés sur lesquels opèrent les
emprunteurs.
La méthode des scores peut aussi, accélérer la défaillance d’une entreprise qui
aurait un mauvais score. Il est très probable que le comportement des
partenaires de celle-ci se modifie, ce qui accélérera le processus de
dégradation.
Cependant et malgré ses limites la méthode des scores reste l’une des
méthodes les plus utilisées pour l’appréciation du risque de crédit.
36
Conclusion
37
DEUXIEME PARTIE :
PRESENTATION DE
LA BANQUE
POPULAIRE
38
Introduction
Le secteur bancaire a été soumis depuis le début de la décennie quatre vingt dix
à de nombreuses réformes : unification du cadre juridique, instauration du principe
d’universalité, suppression des emplois obligatoires, levée de l’encadrement du
crédit, libéralisation progressive des taux d’intérêt, dynamisation du marché
monétaire et renforcement des règles prudentielle sont autant de facteurs dont
l’objectif est de mettre le secteur bancaire et financier dans une dynamique
concurrentielle déterminée par les forces du marché.
39
Section I : Présentation du groupe banque populaire (GBP)
I. Histoire
Fidèle à son esprit d’entreprise, le Crédit Populaire du Maroc s’est fixé comme
objectif d’accompagner toutes entreprises moyennes ou petites, artisanales,
industrielles ou de services par la distribution de crédit à court, moyen et long terme.
Ce n'est que vers l'année 2000 que la Banque Centrale Populaire s'est
transformée en société anonyme à capitale fixe avec comme première
40
recommandation l'ouverture de son capital aux Banques Populaires Régionales à
hauteur de 21% et au secteur privé à concurrence d'au moins 20%. Ainsi, les
Banques Régionales se sont dotées d'une autonomie avec leur implication dans le
développement économique et social de leur région.
La phase de complémentarité :
La naissance de la Banque Populaire coïncide avec celle des OFS , et celle des
banques privées telles que la BNP (à capitaux étrangers essentiellement)...
La phase de compétitivité :
Elle se caractérise par une ouverture massive des banques sur le marché. Elle
est marquée aussi par plusieurs évènements à savoir la libéralisation du secteur
bancaire, le désencadrement des crédits, etc.
41
L'allégement des services centraux de la Banque Centrale Populaire et de la
Banque Populaire Régionale.
La phase de mondialisation :
A l'heure actuelle on sait que les canaux d'information ne sont plus ce qu'ils
étaient et que le réseau Internet n'est plus un secret pour personne. A ce propos, on
a pu voir que la Banque Populaire a mis en place des produits modernes lui
permettant de s'inscrire dans la nouvelle ère.
II. Organisation
42
Source : www.gbp.ma
1. Comité directeur :
43
Cinq représentants du Conseil d’Administration de la Banque Centrale
Populaire, nommés par ledit Conseil.
Le Président du Comité Directeur est élu parmi les membres dudit Comité et sa
nomination est ratifiée par le Ministre chargé des Finances.
Sa mission :
Sa mission : La BCP, qui assure un rôle central au sein du Groupe, est investie
de deux missions principales :
44
Source : www.gbp.ma
Leur mission :
Leur organisation :
45
Les Banques Populaires sont organisées sous la forme coopérative à capital
variable, à Directoire et à Conseil de Surveillance. Leur mode d’organisation unique
au sein du système bancaire leur permet d’approcher différemment leurs clients,
puisque ces derniers se trouvent également être les détenteurs du capital, formant
ainsi ce que l’on appelle « le sociétariat ».
Outre le fait qu’ils bénéficient des différents services bancaires, les clients
sociétaires participent également à la vie sociale de leur banque (Participation aux
Assemblées Générales, possibilité de siéger au Conseil de Surveillance).
4. Agences :
Agent commercial : A pour mission le change des devises, les versements, les
retraits, les mises à disposition, le service Money Gram et le service Western Union,
l’alimentation du GAB (Guichet automatique bancaire) et la vérification et pointage
des pièces…
5. part du marché
46
Le réseau Banque Populaire est le plus étendu du Royaume avec près de 5000
points de distribution et plus de 1430 agences à fin décembre 2018. Il sert également
la plus large base clientèle au Maroc avec près de 3,2 millions de clients. Les
banques populaires gèrent près de 60 % des actifs financiers locaux
des Marocains résidents à l'étranger. Plusieurs produits spécifiques et adaptés ont
été développés spécialement à ce marché tout particulièrement dans le domaine de
la gestion d’actifs et des crédits. En plus de sa position dominante sur le marché de
la banque de détail, le Groupe des Banques populaires est aussi leader sur le
segment PME avec 60 % des crédits distribués .
Source :https://www.groupebcp.com/fr/nous-conna%C3%AEtre/le-
groupe/chiffres-cl%C3%A9s
6. Actionnariat
47
La Banque Centrale Populaire (BCP), dont le siège se trouve à Casablanca, est une
Société Anonyme à Conseil d’Administration au Capital de1.822.546.560 DH. Elle est
l’organisme central des huit Banques Populaires Régionales (BPR) qui sont des
coopératives à capital variable et détient dans chacune d’elle des participations
équivalentes majoritaires. L’ensemble formé par la BCP et les BPR constitue le
Crédit Populaire du Maroc (CPM). Plusieurs organismes institutionnels (Caisse de
Retraite, Mutuelles, Assurances, Banques,...) portent des parts significatives du
capital de la BCP.
Source : www.gbp.ma
48
Tableau N°3 :Fiche signalitique de la banque populaire
Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_populaire_(Maroc)#Notes_et_r%C3%A9f
%C3%A9rences
8. Valeurs
C’est dans un modèle coopératif et mutualiste que le Groupe a puisé les valeurs
qui reflètent sa culture, portent sa vision, traduisent les engagements pour le
développement économique et social du Maroc et renforcent la cohésion entre les
différentes entités, à savoir : la Banque Centrale Populaire, les Banques Populaires
Régionales, le réseau d’agences au Maroc et à l’étranger, les filiales et fondations.
L'INNOVATION
L’innovation, c’est réinventer continuellement notre proposition de valeur, nos
modes de fonctionnement et de communication en cultivant notre humilité.
L’innovation, c’est créer un environnement de confiance propice à l’expression de la
créativité et à l’audace.
LA PROXIMITÉ
49
Sa structure régionale, la densité de son réseau et sa bonne répartition dans
l’ensemble du Royaume favorisent l’ancrage de la banque avec les réalités locales ;
elle contribue ainsi à utiliser l'épargne au sein des régions où elle est collectée et à
promouvoir les activités bancaires au niveau local.
LA CITOYENNETÉ
Le Groupe Banque Populaire inscrit ses actions dans une démarche globale de
développement durable. Sa vocation citoyenne trouve ainsi sa concrétisation dans
ses trois fondations :
LA PERFORMANCE
Le Groupe Banque Populaire est engagé, vis-à-vis de ses clients et partenaires,
à améliorer son efficacité opérationnelle. Il cultive ainsi, à l’échelle individuelle et
collective, l’efficacité, le professionnalisme, la satisfaction client et l’innovation pour
optimiser et rationaliser ses modes de fonctionnement.
50
9. Filiales et fondations du Banque populaire
Guinéenne
Centraficaine
Banque CIH
51
10. Chiffre clés
Fondations 3 3 3
Filiales spécialisées 8 8 8
Banque Offshore 1 1 1
Source :https://www.groupebcp.com/fr/nous-conna%C3%AEtre/le-groupe/chiffres-cl
%C3%A9s
52
I. Services :
1. Ouverture du compte
1.1. Les types des comptes
Sont réservés aux commerçants appartenant à divers secteurs d'activités pour leurs
opérations professionnelles.
Ils ne peuvent être ouverts qu'à des personnes physiques. Aussi, c'est un compte
rémunéré, ses taux d'intérêts sont fixes par banque populaire. Le montant
déposé ne doit pas dépasser la somme de 400.000,00 dirhams, alors que le
montant de chaque opération de versement ainsi que leurs soldes ne peuvent
être inférieures à 100 dirhams, sauf en cas de clôture de compte.
53
21117 : Comptes réservés aux fonctionnaires de l'état de sécurité et de défense
(Policiers, militaires, membres de la protection civile...).
21184 : Comptes pour les marocains non résident dont l'alimentation se fait en
devise mais le retrait est en devise ou en dirhams.
21182 : Comptes pour les étrangers résidents dont l'alimentation aussi se fait en
devise mais le retrait est en devise ou en dirhams.
Le client doit ~tre majeur après cette image de marque l'ouverture du compte est
reliée à un versement initial ou à la domiciliation du salaire. Aussi, il existe une
chance pour les aveugles et les analphabètes. Seulement, pour les premiers, il faut
la présence d'une tierce personne avec lui pour l'ouverture du compte et les
différentes opérations de retrait ; et pour les seconds il faut savoir signer
Avant d'ouvrir un compte, il faut s'assurer de l'identité du client qui varie selon la
fonction des personnes concernées : physique ou morale.
54
Les personnes physiques:
Le banquier est obligé de vérifier l`identité du client, c'est la raison pour laquelle
le banquier demande la présentation d'un document officiel, une pièce délivrée par
une autorité administrative portant la photographie et la signature de l'intéresse. Il
s'agit de la carte d'identité nationale dont une photocopie sera conservée par le
banquier.
55
Apres la vérification préalable a l'ouverture de Compte le banquier présente au client
un spécimen de signature et lui invite a déposé sa signature ainsi que celle du
mandataire qu'il a désigné.
Selon l'article 487 du code de commerce le compte en banque est: soit a vue, soit a
terme :
2.1. Chèques
Le chèque de banque est un moyen destiné à garantir le paiement au profit d’un tiers
bénéficiaire ou du donneur d’ordre lui-même. Il se substitue au chèque certifié et
offre les mêmes garanties. Un moyen de paiement indispensable pour certains
achats.
Avantages :
56
2.2. Chèque Auto
Le chèque Auto est un moyen de paiement garanti dans toutes les agences Banque
Populaire. Il est destiné exclusivement au règlement des dépenses liées à un
véhicule dans les stations-service au Maroc.
Avantages :
Ouvert à tout client titulaire d’un compte ou délivré à un tiers dûment mandaté à
cet effet
Simple et rapide: La rédaction d’un chèque Auto est aussi simple que celle d’un
chèque classique.
Chaabi Cash est un moyen de transferts d’argent sont accessibles en temps réel
dans toutes les agences Banque Populaire au Maroc
Avantages :
Transfert possible dans les agences Banque Populaire ou sur Chaabi Net
57
Un moyen sûr: Possibilité d’ordonner le transfert pour soi-même pour éviter le
transport d'argent ou de valeurs, en ayant la certitude d’être le seul habilité à
disposer des fonds
3. Services à l'international
Change
II. Produits :
RIZK
LA POPULAIRE
LA PRIMA
LA GOLDE DEVISE
LA GOLDE DOTATION
AILES
AILES PLUS
58
I-C@RD
1217
#LIVE
L'HBAB
ASFAR CARD
RELAX
LA PRO
LA TITANIUM
2. Les packs
AL HISSAB CHAABI
CNSS ESSENTIEL
CNSS PLUS
OCPACK ESSENTIEL
OCPACK PLUS
PREMIUM
AILES
POPULAIRE
FILIALES
#LIVE
3. Les crédits
59
Crédit AL MANZIL Chaabi : accordé aux gens ayant un revenu modeste et/ou
non régulier pour l'acquisition d'un logement neuf ou ancien avec un plafond
pouvant atteindre les 200.000 dhs.
Crédit Yousr : Pour faire face à des dépenses imprévues sans déséquilibrer
votre budget, la Banque Populaire met à la disposition de ces clients une ligne
de crédit «Crédit YOUSR».C'est une facilité allant jusqu'à 50.000 dhs qui est
adossé au compte du client et qui est remboursé à chaque fin du mois.
CRÉDIT VOITURE NEUVE : le crédit personnel voiture neuve est un prêt jumelé
à une assurance décès qui permet de financer jusqu'à 75% l'achat d'une voiture
neuve avec un plafond de 300.000 DH et une durée de remboursement pouvant
aller jusqu'à 48 mois.
4. Les assurances
EPARGNE EVOLUTION
MARETRAITE
60
AL INJAD AL MOMTAZ
JAYLE-E JUNIOR
AVENIRMESENFANTS
INJAD MONDE
CONCLUSION :
Dans cette partie nous avons abordé à une présentation générale de la banque
populaire et à l’ensemble des services et des produits offerts par cette banque.
La partie suivante est consacré pour l’étude des risques liés à l’activité de la
banque populaire et la procédure de gestion de ces risques accréditée par cette
banque
61
TROISIEME PARTIE :
La gestion des risques
62
au sein de la banque
Populaire
Introduction
La forte volatilité des résultats des banques les expose à des risques
difficilement maîtrisables. Ces derniers comprennent, en l’occurrence, des faits
imprévisibles susceptibles d’affecter la rentabilité et la survie de la banque. Face à
cette nomenclature explosive, la culture bancaire traditionnelle s'essouffle. Pour y
faire face, les établissements bancaires hiérarchisent les risques, mettent en place
une charte de contrôle pour chaque risque et clarifient les responsabilités. Mais
l'essentiel réside dans une évolution nécessaire et délicate de la culture du risque.
63
A cet effet, la prise de risques est inhérente à l’activité bancaire et se reflète
directement dans la rentabilité des opérations. La direction générale doit donc
disposer des outils nécessaires pour mesurer, évaluer et assurer une gestion
maîtrisée de ces risques afin de maximiser son profit.
Alors, à travers cette partie nous allons essayer d’apporter des éléments de répense
à la problématique suivante «Quelles sont les procédures mises en place par la
banque populaire pour la maîtrise des risques qui interfèrent ses activités ?» .
I. Le risque de crédit
Le risque de crédit est le risque de perte inhérent au défaut d'un emprunteur par
rapport au remboursement de ses dettes (obligations, prêts bancaires, créances
commerciales...). Ce risque se décompose en risque de défaut qui intervient en cas
de manquement ou de retard de la part de l'emprunteur sur le paiement du principal
et/ou des intérêts de sa dette, risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut,
et risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit.
64
Sécurité et rentabilité des opérations ;
Collégialité des décisions se traduisant par l’instauration des comités à tous les
niveaux de la filière ;
2. Dispositif de décision
L’analyse des dossiers par les entités commerciales initiatrices des demandes,
et deuxième lecture de risque faite par les entités Contre-étude au niveau des
BPR et de la BCP ;
65
Un schéma délégataire à plusieurs dimensions assurant une adéquation entre le
niveau du risque et celui requis pour la décision ;
L’exclusion des pouvoirs des BPR des crédits au profit des apparentés, quels
que soient leurs montants. Ces derniers sont soumis aux comités internes de
crédit tenus au niveau de la BCP ;
Ces axes sont par ailleurs cantonnés dans un cadre général de contrôle
répondant aux exigences réglementaires dictées par BAM. Au sein de la BCP, le
dispositif de gestion des risques et le système de contrôle interne obéissent, au
même titre que le groupe, à un suivi individualisé des activités générant des risques.
Ce suivi, déployé à tous les échelons de la Banque, s’articule autour d’un dispositif
opérationnel à trois composantes :
Le coût du risque crédit est obtenu en rapportant la moyenne des dotations aux
66
emplois clients.
Dotations aux provisions pour créances en souffrance nettes des reprises de provisions et des
récupérations de créances amorties* + créances irrécupérables*
Ce coût est appliqué aux encours moyens des crédits qui seront mis en place pour la
relation client.
67
en vue d’assurer un développement ciblé et plus maîtrisé. La mise à jour des limites
sectorielles s’opère une fois par an. Leur monitoring est assorti de mesures en
fonction du niveau de la limite atteinte.
68
Adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour
l’ensemble des activités de marché.
1. Politique et procédure
Dans un objectif d’encadrer les risques sur les activités de marché et d’en
assurer la surveillance, le dispositif de gestion des risques de marché adopté par la
Banque est organisé autour des axes suivants :
69
Une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités
et les organes de contrôle des risques de marché ;
La VaR est défini comme étant la perte théorique maximale que peut subir un
portefeuille en cas de mouvements défavorables des paramètres de marché, sur un
horizon de temps et pour un intervalle de confiance donné. La Banque retient un
niveau de confiance de 99 % et un horizon de temps d’un jour, en s’appuyant sur
deux ans d’historique de données. Cela permet de suivre, au jour le jour, les risques
de marché que la Banque a pris sur les activités de Trading.
La méthode retenue pour le calcul de la VaR est celle d’un modèle historique
basé sur les scénarios historiques des facteurs de risques inhérents au portefeuille
trading. Ce modèle prend implicitement en compte les corrélations entre les
différents facteurs de risques. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des
activités de négociation, par nature d’instrument et par classe de risques.
Consciente des limites du modèle VaR, la Banque incorpore dans son dispositif
de surveillance des analyses et des limites de sensibilité. Ainsi, des impacts en
termes de P&L à partir des scénarios standards ou des scénarios de stress sont
estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation.
Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories, à savoir des scénarios
historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.
70
tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les
différents facteurs de risque.
Le suivi des ratios de liquidité du bilan selon les exigences internes et celles
issues de la réglementation ;
71
Par ailleurs, le Groupe est un intervenant important sur les marchés monétaire et
obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marché. Sa position lui permet de
recourir aux opérations de pension à court terme auprès de BAM, des banques et
d’autres institutions financières.
Collecter les données sur les risques (potentiels) et/ou les incidents (avérés) ;
Analyser les risques (potentiels) et/ou les incidents (avérés) et évaluer leurs
conséquences financières;
Communiquer les données sur les risques (potentiels) et/ou les incidents
(avérés) et apprécier l’exposition aux risques opérationnels ;
Faire engager des actions préventives et correctives qui s’imposent pour réduire
les impacts et la probabilité de survenance des événements de risques.
72
En amont de ces évaluations, le référentiel interne des processus (métiers,
processus) peut faire l’objet d’adaptations pour tenir compte des spécificités des
entités et des métiers.
A fin décembre 2018, le profil de risque de la Banque reste concentré sur les 4
catégories bâloises habituelles (erreur d’exécution, fraude interne, fraude externe et
dommages aux actifs). En intégrant les filiales, le profil de risque subit quelques
changements en maintenant la septième catégorie bâloise relative aux erreurs
d’exécution comme première source de risque opérationnel en nombre d’incidents.
Pour apprécier le risque encouru par la banque, deux grilles d’évaluation sont
mises en place :
73
Grille du niveau de contrôle incluant 5 axes (Santé financière, PCA, visite du
prestataire,…) sur une échelle de 1 à 4 mettent en exergue le niveau de maîtrise
des risques entre les prestataires d’une même activité.
A l’aide d’une méthodologie formalisée, les BIA (Business Impact Analysis) et les
DMIA (Durée Maximum d’Interruption Admissible) ont permis d’identifier les
processus à sauver en priorité en cas de crise. A chaque processus critique
correspond un plan de secours métier (PSM) précisant le rôle de chacun au moment
d’un sinistre, les moyens disponibles ainsi que les actions immédiates à mener en
arrivant sur le site de repli.
V. Le risque pays
Le Groupe est doté d’un dispositif de gestion du risque pays construit autour
d’un modèle de notation interne. Ce modèle permet de quantifier le risque sur les
pays à partir de données quantitatives (indicateurs économiques et financiers) et
qualitatives (environnement politique et réglementaire). La liste des indicateurs
utilisés est multiple (Inflation, Solde Public, Dynamique d’investissement, Rule of
Law, Regulatory quality…) et se base sur des publications et appréciations
d’organismes internationaux (FMI, Banque Mondiale, Doing Business…).
74
En application de ce dispositif, la BCP a mis en place, depuis 2015, un
processus de provisionnement couvrant le risque pays sur l’ensemble de ses
expositions en Afrique Subsaharienne relevant du périmètre ABI.
Conclusion
Il faut bien analyser les risques cachés. Dans le contexte marocain, ce sont
principalement les risques de liquidité et de crédit. «Ces derniers sont
particulièrement difficiles à suivre vu le manque d’informations quantitatives en ce qui
les concerne». Enfin, les méthodes de valorisation doivent être robustes et revisitées
ponctuellement, sans oublier l’effet liquidité sur les prix. S’agissant des risques
opérationnels, il s'agit toujours de la catégorie de risques la plus connue. C’est celle
qui n’apporte aucune performance incrémentale.la maîtrise des risques
opérationnels passe par un système d’informations robuste, l’existence de
procédures opérationnelles, ainsi qu'un personnel expérimenté et en nombre
suffisant. Existence de systèmes de back-up informatique, plan de continuité
d’activité… l’organisation doit pouvoir apprendre de ses erreurs. Ces dernières
doivent être reportées et documentées, et les procédures amendées pour que les
erreurs soient évitées dans le futur.
75
Conclusion générale
Dans cet environnement qui ne cesse d’évoluer, les banques ont dû s’adapter
pour rester compétitives. La gestion des risques occupe ainsi une place essentielle
dans le bon fonctionnement bancaire car si des incidents voient le jour, la survie de
76
La maîtrise des risques est donc devenue l’un des axes stratégiques majeurs de
la gestion des entreprises bancaires. Cette nécessité de maîtrise des risques est un
exercice complexe à plus d’un titre. Cela suppose de la part de la banque, d’une part
une vision large des choses, et d’autre part la conjugaison de domaines très variés.
En effet, celle-ci doit actualiser ses connaissances juridiques, financières et
comportementales.
Ce travail permet donc d’avoir une vue d’ensemble sur la gestion du risques au sein
des établissements bancaires. Des éléments positifs ont été décelés, ils devront
77
Listes des figures :
BIBLIOGRAPHIE
1 – Loi n°103-12 premier article
78
8 – vocabulaire économique et financière Bernard et Colli
79
Sites Web
https://scholar.google.fr/
https://www.academia.edu/
https://fr.slideshare.net/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Accueil_principal
https://www.memoireonline.com/
https://www.leconomiste.com/
https://www.leseco.ma/finances.html
https://www.ooreka.fr/univers/entreprise
https://fr.scribd.com/
https://www.groupebcp.com/fr
80