Sie sind auf Seite 1von 19

Grandeurs sinusoïdales

I. Les différents types de signaux

•Signal variable
En régime variable, les courants et les tensions sont des signaux variant avec le temps
•Signal périodique
Un signal est périodique lorsqu’il se reproduit identiquement à lui-même pendant des
intervalles de temps égaux appelés périodes
•Signal alternatif
Un signal alternatif prend des valeurs tantôt positives, tantôt négatives. Sa valeur
moyenne est nulle
•Signal sinusoïdal
Un signal sinusoïdal est un signal alternatif symétrique dont la représentation graphique
est une sinusoïde

S S S S T
T
Smax
-Smax t t
T T T
t t
Signal variable Signal périodique Signal alternatif Signal sinusoïdal
1
Grandeurs sinusoïdales

Pourquoi étudiera-t-on principalement le signal sinusoïdal?

● Tous les signaux qui arrivent aux bornes des appareils sont délivrés par des
générateurs ou moteurs (rotation cyclique) :
 délivrance d’un signal périodique (sinusoïdal)

Distribution de l’énergie électrique en France sous la forme de tensions et de


courants sinusoïdaux de fréquence 50Hz.

● Tous les signaux (triangulaire, carré …) peuvent être décomposés en une


somme de signaux sinusoïdaux (Transformée de Fourier)

2
Grandeurs sinusoïdales

II. Le régime sinusoïdal

Les grandeurs sinusoïdales sont des grandeurs périodiques particulières dont l’étude est
importante en électronique et en électrotechnique. Par ailleurs, les tensions électriques
délivrées par le réseau d’EDF sont elles-mêmes sinusoïdales,

Les valeurs instantanées d’une tension et d’un courant sinusoïdaux sont des fonctions
sinusoïdales du temps, ce qui se traduit par des équations horaires :

= . sin( + )
= . sin( + )
u(t) - UM et IM sont les valeurs maximales de u(t) et
T de i(t)
Umax - (t + ) est la phase instantanée
-  la pulsation (rd/s) avec  = 2f = 2/T
t - sont les phases à l’origine des temps
de u(t) et de i(t)
-  = − est la différence de phase entre
u(t) et i(t)
- En électrotechnique la tension u(t) est
caractéristique du réseau (choisie comme
référence des phases), = 0

3
Grandeurs sinusoïdales
Caractéristiques du signal sinusoïdal

•Phénomène périodique et période


Un phénomène est périodique si il se reproduit identiquement pendant des intervalles de
temps égaux appelés périodes. La période est donc une durée.
Le symbole de la période est T. La période s’exprime en secondes.

•Fréquence
La fréquence d’un phénomène périodique est égale au nombre de périodes par secondes. Le
symbole de la fréquence est f. La fréquence s’exprime en Hertz.

1 f s’exprime en Hertz
f T s’exprime en secondes
T
•Pulsation
Le symbole de la pulsation est ω. La pulsation s’exprime en rad.s-1.

2 ω s’exprime en rad.s-1
  2 * f  f s’exprime en Hertz
T s’exprime en secondes
T
4
Grandeurs sinusoïdales

II.1. Valeurs caractéristiques

La valeur moyenne d’un signal périodique est donnée par :

1
= .

(Dans le cas d’un signal sinusoïdal, la valeur moyenne est nulle)

La valeur efficace d’un signal périodique est donnée par :

1
= .

(Dans le cas d’un signal sinusoïdal, la valeur efficace est nulle


= ou = )

5
Grandeurs sinusoïdales
II.2. Représentations des grandeurs sinusoïdales

FRESNEL
A toute grandeur sinusoïdale (de pulsation ), on peut associer un vecteur tournant à la vitesse
angulaire , de module égal à la valeur efficace de la grandeur, On représente ce vecteur à l’origine
des temps, Il présente alors avec l’axe de référence des phases [ox) un angle orienté égal à la phase
à l’origine de la grandeur (c’est le vecteur de FRESNEL associé).

Pour simplifier la représentation des vecteurs de Fresnel, on choisit de les représenter à t=0, ce qui ne
change en rien le résultat final.

y + s1 t   S1max cos( 0 t  1 )

φ2 s 2 t   S 2 max cos( 0t   2 )

φ1
x

Nombre complexe associé


A toute grandeur sinusoïdale, on peut associer un nombre complexe (module = valeur efficace et
argument = phase à l’origine) :
=( ; )
=( ; ) 6
Grandeurs sinusoïdales

exemple :
= 3 2. sin( )
=3 V
= 2 2. sin( − ) 0 x
6
=2A 6
Nombre complexe associé

A toute grandeur sinusoïdale, on peut associer un nombre complexe (module = valeur efficace et
argument = phase à l’origine), pour l’exemple :

= 3 ;0 = 3

̃ = 2 ;− ./
=3
6

7
Déphasage du signal sinusoïdal Grandeurs sinusoïdales

φ0 est le déphasage de s2 par rapport à s1

 1er cas : si φ0 > 0 alors s2 est en avance sur s1

Représentation temporelle Représentation vectorielle Représentation complexe

s1 t   S1max cos 0t s1 (t )  S1max e jt


y
s2 t   S 2 max cos(0t   0 ) + s2 (t )  S 2 max e j (t 0 )
s2(t) s1(t)  s2 (t ) 
φ0  0  arg 
t x  s1 (t ) 
S1max  

 2ème cas : si φ0 < 0 alors s2 est en retard sur s1


Représentation temporelle Représentation vectorielle Représentation complexe

s1 t   S1max cos 0t s1 (t )  S1max e jt


y +
s2 t   S 2 max cos(0t  0 ) S1max
s2 (t )  S 2 max e j (t 0 )
x
φ0
s2(t) s1(t)  s2 (t ) 
 0  arg 
t  s1 (t )  8
 
Grandeurs sinusoïdales

a. Soit z le nombre complexe z=a+jb

Axe des imaginaires


Représentation graphique
Module Argument

b b
z
z  a 2  b2   arg ( z )  arctan 
a
φ
Axe des réels a

b. Nombre réel
c. Nombre imaginaire pur
Soit z1 un nombre réel alors z1=a
Soit z2 un imaginaire pur alors z2=jb
Module Argument
Module Argument
z1  a 2  0 2  a 1  arg ( z1 )  0
z 2  0 2  b 2  b  2  arg ( z2 )  
2
Axe des imaginaires

z2
b
z1
Axe des 9
a réels
Grandeurs sinusoïdales

III. Les dipôles passifs linéaires

La résistance R

iR(t)
uR(t)
Représentation temporelle

u R (t )  R * iR (t ) uR(t) : valeur de la tension aux bornes d’une résistance à l’instant t (en Volts)
iR(t) : valeur de l’intensité dans une résistance à l’instant t (en Ampères)
R : valeur de la résistance (en Ohms Ω)

Représentation vectorielle
IR    
u R  RiR u R  R iR  0
UR
Dans une résistance tension et courant sont en phase

Représentation complexe

ZR  R u R  R iR 10
Grandeurs sinusoïdales
Le condensateur idéal
C
iC(t)
uC(t)
Représentation temporelle

uC(t) : valeur de la tension aux bornes du condensateur à l’instant t (en Volts)


duC (t )
iC (t )  C * iC(t) : valeur de l’intensité dans le condensateur à l’instant t (en Ampères)
dt C : valeur du condensateur (en Farad F)

Représentation vectorielle

  Dans un condensateur idéal, la tension est en retard de


I C  C * U C IC π/2 par rapport au courant

UC
Représentation complexe

1 j 1
ZC   uC  * iC
jC C jC 11
Grandeurs sinusoïdales
La bobine idéale
L
iL(t)

uL(t)
Représentation temporelle

di (t ) uL(t) : valeur de la tension aux bornes de la self à l’instant t (en Volts)


u L (t )  L * L iL(t) : valeur de l’intensité dans la self à l’instant t (en Ampères)
dt L : valeur de l’inductance de la self (en Henry H)

Représentation vectorielle
 UL
UL  L I L IL
Dans une bobine idéale, la tension est en avance de
π/2 par rapport au courant

Représentation complexe

Z L  jL u L  jL iL
12
Grandeurs sinusoïdales

III. Puissances en régime alternatif


III.1. Puissance active

1. Définition
La puissance active (en Watts) est la puissance consommée par la partie résistive
du dipôle.

1
P  UI cos   U eff I eff cos 
2

U eff2
2. Dans une résistance U eff  RI eff et   0 donc P   RI eff2
R

3. Dans une inductance idéale   donc cos   0 donc P  0
2

4. Dans un condensateur idéal    donc cos   0 donc P  0
2
Une inductance idéale et un condensateur idéal ne consomment pas de puissance active
13
Grandeurs sinusoïdales
III.2. Puissance réactive

1. Définition

1 La puissance réactive s’exprime


Q  UI sin   U eff I eff sin  en VAR (Volts Ampères Réactifs)
2

2. Dans une résistance   0 donc sin   0 donc Q  0


Une résistance ne consomme pas de puissance réactive.

2
 U
3. Dans une inductance idéale   et U eff  LI eff donc Q  LI eff2  eff  0
2 L
Une inductance consomme de la puissance réactive.

2
 I
4. Dans un condensateur idéal    et Ieff  CUeff donc Q  CUeff2   eff
0
2 C
Un condensateur fournit de la puissance réactive.

14
Grandeurs sinusoïdales
III.2. Puissance apparente

Définition

La puissance apparente s’exprime en VA (Volts Ampères)

1
S  UI  U eff I eff S  P2  Q2
2

Relation entre puissance apparente et puissances active et réactive

Triangle des puissances

S
Q
φ

P Q
cos   tan   S 2  P2  Q2
S P 15
Grandeurs sinusoïdales

Calcul de la puissance totale à partir des puissances partielles

n récepteurs

P1 P2 P3 Pn
Générateur
Q1 Q2 Q3 Qn

L’installation électrique consomme une puissance active PT et absorbe ou fournit


une puissance réactive QT telles que

n n
PT   Pi QT   Qi
i 1 i 1

n
ST   S i ST  PT2  QT2
!
i 1
Grandeurs sinusoïdales

Facteur de puissance

Pour un dipôle linéaire en régime sinusoïdal

P Puissance active
k   cos 
S Puissance apparente

Dans le cas idéal (pas de pertes sur les lignes de transmission) : k=1

Pour améliorer k, il suffit de mettre en parallèle sur la ligne alimentant l’installation:


 Une capacité dans le cas où l’installation absorbe de la puissance réactive
 Une inductance dans le cas où l’installation fournit de la puissance réactive
Grandeurs sinusoïdales

Composant Représentatio Représentatio Représentatio Déphasage Puissance Puissance Puissance


s idéaux n temporelle n vectorielle n complexe tension/coura active réactive apparente
nt
IR

UR ZR  R U eff2
   0 P Q0
R u R (t )  R * iR (t ) UR  R IR
U R  R IR
R
   RI eff2
UR  R IR

Z L  jL Q  LI eff2


IL UL

u L (t )  L *
diL (t )
 P0 U eff2 S  P2  Q2
L dt
U L  jL I L 2 
UL

 L I L
L

1 j
ZC  
jC C Q  CUeff2
IC 
iC (t )  C *
duC (t )
 P0
C dt UC
1 2 
Ieff2
  UC 
jC
* IC C
I C  C * U C

n
PT   Pi
n
QT   Qi ST  PT2  QT2
i 1 i 1

P
k  cos 
S
Grandeurs sinusoïdales
Exercices

1/ Deux récepteurs sont branchés en série sous 240V, 50Hz. Le premier récepteur
inductif est équivalent à une résistance R1 = 150  en série avec une inductance L =
0,5 H ; le deuxième récepteur capacitif est équivalent à une résistance R2 = 150  en
série avec une capacité C = 15 µf.
- Calculer les impédances complexes de chaque récepteur, puis l’impédance
complexe équivalente du montage
- En déduire la valeur du courant ̃ qui traverse le circuit. Puis calculer les tensions
complexes aux bornes de chaque récepteur.
2/ Les deux récepteurs précédents sont maintenant branchés en parallèle sous
240V,50Hz.
- Calculer l’impédance équivalente du groupement,
- Calculer les courants complexes dans chaque branche du circuit.

19

Das könnte Ihnen auch gefallen