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ETUDE
DES
CRITERES
DE
LIMITE
D’ELASTI
rédigé par : CITE ET
BATIKALAK NDZANA Serge DE Boris
ESSOKE Thierry Didier
RUPTURE
DJOGAP FEUJO Chrysler Jacobson
Etudiants en :
5ème année Génie mécanique
Année académique :
2019/2020
On peut aussi les classer suivants leurs liaisons chimiques ; comme le montre par exemple le
tableau ci-dessous :
Liaison covalente
Bore Fibres
Carbone diamant Poudre abrasives – fibres
Silicium-germanium Composants électroniques
Carbures-nitrures Meules, paliers, fibres réfractaires
Polymère Thermodurcissables
Liaison ionique
Alumine, silice, zircone Abrasifs, réfractaires
Verres Vitres, emballages, fibres
Oxydes et carbures d’uranium Industrie nucléaire
Liaison métallique
Mais ce qui nous intéressera ici sont les critères qui déterminent le comportement physique des
matériaux ; et la détermination de ces critères se fait au moyen d’essais mécaniques.
Ci-après seront donc cités de façon non exhaustive, certains essais mécaniques généralement
utilisés. Mais dans notre cas particulier où il est question de déterminer les critères de limites
d’élasticité et de rupture, nous nous attarderons plus et détaillerons plus les essais de tension-
compression (nécessaires pour déterminer plus tard les comportements limites en tension-
compression).
Principe : De façon générale, l'éprouvette (voir Figure 2) est tenue à ses deux extrémités par les
mâchoires d’une machine à essai de traction (voir Figure 3). L'éprouvette est alors étirée à vitesse
constante, et on relève la force de traction nécessaire en fonction de l'allongement, que l’on peut
convertir en contrainte et déformation. Ces essais permettent de tracer une courbe dite de traction
(voir Figure 11) à partir de laquelle les caractéristiques suivantes peuvent être déduites :
Machine utilisée :
Zone de déformation plastique AE : dans le cas des matériaux ductiles, on distingue trois zones
BC, CD et DE (ductilité : aptitude à se déformer plastiquement).
Dans la zone BC, parfaitement plastique, la contrainte reste constante et la déformation se
poursuit jusqu’en C.
Entre D et E, l’éprouvette subit une striction amenant une diminution de la section avec
étranglement. La rupture se produit en E.
Caractéristiques mécaniques
Capacité de charge : 10-1000kN ;
Contact et adresse constructeur : 17, avenue André ROUSSIN (868,47 km) 13016 Marseille
Prix : 4000 $
Exemple 1 Caractérisation d’un matériau en bambou :
Pour la caractérisation d’un matériau en bambou, on réalise des essais de traction sur des
éprouvettes de dimensions60 ×20 × 20. La section sur laquelle est réalisée l’essai est
S=20× 20=400 mm2et la longueur initiale de l’éprouvette est L0=60 mm On mesure au cours de
l’essai l’effort F (en N) et le déplacementΔL en mm. De ces mesures nous déduisons
F ΔL
σ= et ε =
S L0
Contraintes en Pa
3.00E+08
2.50E+08
2.00E+08
1.50E+08
1.00E+08
5.00E+07
0.00E+00
0.00% 0.20% 0.40% 0.60% 0.80% 1.00% 1.20%
Déformation en %
Interprétations
Par lecture graphique, nous pouvons déduireσ e =266 MPa.
Δ σ σ e−0 266
Le module de Young est obtenu par la relation E= = = =110,83 GPa
Δε ε e −0 0.0024
Par lecture graphique, nous pouvons déduireσ r=364 MPa . La contrainte à la rupture
Lr−L0
Par lecture graphique, nous pouvons déduireε r= ×100=1,12 %
L0
2. Essai de compression
L’essai de compression est similaire à l’essai de traction, à l’exception que les forces sont
orientées en sens contraire, et que de plus, l’éprouvette doit être courte (h<d/3) pour éviter le
flambement.
Courbe de compression
1.2
1
Contraintes en MPa
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30%
Déformation en %
Interprétation
Par lecture graphique, nous pouvons déduireσ ec =0,8 MPa.
Δ σ σ e−0 0,8
Le module de Young est obtenu par la relation E= = = =20 GPa
Δε ε e −0 0.04
Par lecture graphique, nous pouvons déduireσ r=0,95 MPa. La contrainte à la rupture
Lr−L0
Par lecture graphique, nous pouvons déduireε r= =27 %.
L0
L'essai de flexion d'une poutre est un essai mécanique utilisé pour tester la résistance en flexion.
On utilise la flexion dite « trois points » et la flexion dite « quatre points ».
L’action des forces latérales sur une poutre se traduit en une déformation de l’axe longitudinal
initialement droit en une courbe curviligne. L’état d’une section de poutre ou de toutes les
composantes des efforts internes, seule un moment fléchissant My ou Mz n’est pas nul, est dit
état de flexion plane pure. La déformation résultante de ce genre de sollicitation est connue
sous le nom de la flèche. Lorsque l’effort tranchant n’est pas nul, en ce cas la sollicitation est
dit flexion simple.
Caractéristiques techniques
Prix : 4500$
Caractérisation du matériau :
Le matériau se rompt pour F=6 N et f =14 mm .En tenant compte de la section de notre
éprouvette, on détermine σ r=833,33 MPa
Δ σ σ e−0 3,33−0
E= = = =1,665 MPa
Δε ε e −0 2−0
4. Essai de torsion
L'essai de torsion consiste à solliciter une poutre à deux couples de moments opposés agissant
dans des plans parallèles à l’axe de la poutre. Il permet d’avoir accès à une loi de comportement
pour de grandes déformations, sans problèmes de frottements entre l’outil et l’éprouvette.
Cependant la déformation et la contrainte ne sont pas homogènes le long du rayon de
l’éprouvette. On utilise donc parfois un cylindre à paroi mince comme éprouvette.
Caractéristiques structurelle
1- Amplificateur de mesure avec affichage
Contact :
425 Boulevard Joseph Gay Lussac, 11000 CARCASSONNE, +33 4 68 24 50 70
Prix : 1500 $
Exemple 4 courbe caractéristique essai de torsion
On réalise un essai de torsion sur un barreau en acier cylindrique de diamètre
∅ 20 mm et de longueur 100mm de module. On sait que M =Gθ I 0 et τ max=GθR
Avec M : moment de torsion en (Nmm)
G : Module d’élasticité transversale
θ: Angle unitaire de torsion (rad.mm−1)
I 0 : Moment quadratique (mm 4 ¿
τ max R R d
= ⟹ τ max = M = M
M I0 I0 2 I0
π d4
¿ I 0=
32
Δθ
ε=
θ
Courbe de torsion
4500
4000
3500
Contrainte en MPa
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45%
Déformation en %
5. Essai de dureté
La dureté d'un matériau définit la résistance qu'oppose une surface de l'échantillon à la
pénétration d'un poinçon (dit pénétrateur). S'il y résiste bien, il est dit dur, sinon il est dit mou. La
dureté se mesure sur différentes échelles selon le type de matériau considéré. Il existe 4
principaux types d’essais de dureté, qui différent essentiellement par la forme du pénétrateur :
l’essai Brinell, l’essai Vickers, L’essai Knoop et l’essai Rockwell.
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 25
À la différence des minéraux dont la dureté est caractérisée par rayage (Echelle de Mohs), on
utilise généralement des essais de rebondissement ou de pénétration pour caractériser la dureté
des métaux, des matières plastiques et des élastomères. Ces essais ont l'avantage d'être plus
simples à réaliser et de donner des résultats reproductibles. Il existe une grande variété d'essais de
dureté possibles, ils sont très utilisés en contrôle qualité pour comparer ou estimer la résistance
ou la rigidité des matériaux.
136 °
2 F . sin ( )
2 ;
HV =
g . d2 Figure 15: Essai de dureté Vickers
HV = Dureté Vickers.
F = Force appliquée [N]
d = Moyenne des diagonales de l'empreinte [mm]
g = Accélération terrestre. [m⋅s−2] (9,80665)
Le degré de dureté, noté Hv, est ensuite lu sur un abaque (une table) ; il y a un abaque par force
d'appui.
- Essai de dureté Brinell : L'essai consiste à faire pénétrer
en appliquant une force F un pénétrateur ayant une forme
de bille diamètre D, généralement du carbure poli, dans
un métal afin d'en déduire la dureté du matériau.
2. m
HB= ;
π . D.( D−√ D 2−d 2 )
HB = Dureté Brinell.
m = Masse appliquée. [kgf] 1 [kgf] = 9,806 65 [N]
D = Diamètre de la bille. [mm]
d = Diamètre de l'empreinte laissée par la bille. [mm]
VICKERS micro
Essais sous très faibles charges inférieures à 0,2 daN avec une pyramide diamant Vickers. La
mesure de la dimension se fait avec un microscope métallographique. Les empreintes font
quelques microns.
Dureté KNOOP
Cet essai a été élaboré par Frederick KNOOP en 1939 au Bureau National des Standards aux
Etats-Unis. L’indenteur est une pyramide de diamant asymétrique avec un angle de 170° pour un
axe et de 130° pour l’autre. La charge est inférieure à 1 daN. On obtient des empreintes
inférieures au 1/10 de mm. L’essai KNOOP est utilisé pour des corps particulièrement fragiles
comme les verres, les céramiques ou la dentine. Il existe également des applications spécifiques
pour les plastiques.
Quelle que soit la méthode d'essai de dureté choisie, la réalisation de mesures de dureté exige
certaines précautions :
- opérer sur une surface plane et polie
- la charge doit être appliquée perpendiculairement à la surface et sans choc.
De plus, il existe des essais de dureté plus spécifiquement adaptés aux polymères ou aux métaux
mous.
Le tableau ci-dessous résume et compare les différentes méthodes par pénétration suscitées ;
Exercice d’application 1
Les données relevées lors de l’essai de dureté de Vickers sur l’acier S235 sont les suivant :
F = Force appliquée [N] 1000
d = Moyenne des diagonales de l'empreinte [mm] 15
g = Accélération terrestre. [m⋅s−2] 10
6. Essai de résilience
La résilience est la capacité d'un matériau à absorber de
l'énergie quand il se déforme sous l'effet d'un choc
(déformation rapide). L’essai de résilience a pour objectif
la mesure d’un module caractérisant la résistance aux
chocs. Par exemple, les roulements, et notamment ceux de
l’alternateur, présentent de bonnes caractéristiques de
résilience. L’essai s’effectue par la mesure de l’énergie
absorbée par la rupture d’une éprouvette préalablement
entaillée. La résilience K (J/cm2)
Figure 21représente, en fait, le
: Essai de résilience
rapport entre l’énergie W en Joules nécessaire pour
rompre l’échantillon et la section utile en fond d’entaille (cm²).
W
K=
S
Exercice d’application 3
On réalise un essai de résilience sur l’acier S235 sur le dispositif ci-dessus. On donne h0 =1 m et
h1 =0.3 m. Surface après entaille Sa=20mm2. La masse de l’éprouvette est de 2 kg Calculer sa
résilience.
Solution
On sait que
W =P∗(h1−h0)
W
W =mg∗( h1−h0 ) =2 ×10 ( 0,3−1 ) =−14 J K= =0,7 J /mm2
S
La différence de principe entre essai de traction et essai de fluage en traction réside donc
dans le fait que c'est une vitesse de déformation qui est appliquée dans le premier cas et une
contrainte dans le second. La plupart des métaux ont des températures de fusion élevées, le fluage
n’apparaît que pour des températures très supérieures à la température ambiante. Mais certains
alliages comme l’amalgame en Odontologie (alliage polyphasé), du fait du mercure, possèdent
des phases dont la température de fusion est proche de la température ambiante. L’amalgame peut
fluer sous son propre poids à température ambiante. Les polymères fluent pour la plupart à
température ambiante. La température à laquelle un matériau commence à fluer dépend de sa
température de fusion Tf (les métaux fluent à partir de 0,4Tf, les céramiques à partir de 0,5Tf) ou
de sa température de transition vitreuse Tg (les polymères fluent à partir de 1Tg).
-Le fluage secondaire (Tronçon BC) au cours duquel la vitesse de déformation reste constante,
-Le fluage tertiaire (Tronçon CD) caractérisé par une augmentation de la vitesse de
déformation associée à l’apparition d’un endommagement sensible à l’échelle mécanique
(formations de cavités).
Éprouvettes
L ×l : 25x5mm, épaisseur de 2mm
10x plomb
10x plastique (PE)
Poids
1x 1N (suspente)
2x 5N
3x 2N
3x 1N
2x 0,5N
Plages de mesure
contrainte de traction : 5…25Nmm-2
Déplacement : 0…10mm, graduation : 0,01mm
Température : -50…300°C
Exemple d’application
Nous considérons pour cet exemple un barreau de dimensions40 × 10× 10, sollicité en fluage
suivant sa longueur avec une charge de 25N. Durant l’essai, on note l’allongement ∆ L et le
temps t. on détermine la déformation par la relation
ΔL
ε=
L
Courbe de fluage
1.6
1.4
1.2
1
déformation
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps en min
Interprétations
Par lecture graphique on peut déduire ε r=1,35
L’essai de fatigue est un essai statistique. Il permet de déterminer la rupture d’un lot de
pièces identiques soumises à une flexion alternée sur un temps donné. Par exemple, l’arbre d’un
alternateur est soumis à de la flexion alternée.
Caractéristiques de la machine
Poids 130 kg
Vitesse 4200 tr / min
Moment de flexion maximal 200 kg cm
Moment de flexion réglable de 25 à 200 kg cm
Compteur numérique 8 chiffres
Contact
+91-9696969696
Avec
σ max + σ min
σ m=
2
∆ σ=σ max −σ min
σ max −σ min
σ a= Ou σ aest l’amplitude de contrainte et ∆ σ l’étendue de contrainte.
2
L'essai de fatigue le plus simple consiste à soumettre chaque éprouvette '' lisse ou entaillée '' ou
pièces soudées à des cycles d'efforts périodiques, d'amplitude maximale et de fréquence
constantes, et à noter le nombre de cycles Nr au bout duquel la rupture se produit. On reporte ce
nombre Nr, en général sur une échelle logarithmique, en fonction de la contrainte maximale des
cycles. A chaque éprouvette correspond un point du plan et, à partir d'un lot d'éprouvettes
soumises à des contraintes maximales différentes, on obtient une courbe nommée courbe de
Wöhler ou courbe S-N (StressNumber of cycles). Cette courbe peut en général être décomposée
en trois zones.
la zone AB, dite oligocyclique, qui correspond aux contraintes les plus grandes,
supérieures à la limite d’élasticité macroscopique et où le nombre de cycles à la rupture
s'étend de 0.5 jusqu'à 104 ou 105 (pour les aciers doux). L’éprouvette atteint généralement
un état d’accommodation plastique ou un rochet élastoplastique :
la zone BC, dite zone de fatigue ou d'endurance limitée, où la rupture est atteinte après
un nombre de cycles compris approximativement entre 105 et 106 à 107. La rupture n'est
pas accompagnée d'une déformation plastique d'ensemble, mesurable. La réponse de
l‘éprouvette atteint dans ce cas un régime adapté élastique. L'adaptation élastique est un
état où la réponse de l ‘éprouvette devient purement élastique, il peut y avoir de la
déformation plastique durant les premiers cycles, mais au bout d'un certain nombre de
cycles, elle reste constante ; l'état final cependant dépend de l'état initial de la structure.
la zone CD, dite zone d'endurance illimitée ou zone de sécurité, où D est un point pour
les métaux ferreux qui est à «l’infini». La courbe de Wöhler présente généralement une
variation de pente plus ou moins marquée autour de 106 à 107 cycles, suivie d’une zone
(CD) où la courbe tend vers une limite asymptotique parallèle à l’axe des N. En deçà de
cette valeur limite de S, notée σ D, il n’y a jamais rupture par fatigue quel que soit le
nombre de cycles appliqué.
σ Dest nommée limite de fatigue ou limite d’endurance. Cette limite peut ne pas exister ou
être mal définie pour certains matériaux (aciers à haute résistance, métaux non ferreux).
Les grandes durées de vie concernent le domaine de la fatigue polycyclique.
Il est à noter que l’essai de fatigue est un essai qui prend du temps et de gros moyens. Pour
réaliser cet essai, l’expérimentateur doit casser de nombreuses éprouvettes. C’est un essai
fastidieux, contraignant et coûteux
L’étendue d’amplitude est ∆ σ=σ max −σ min =10−2=12 MPa et l’amplitude de contrainte est
donné par :
σ max −σ min 10−2
σ a= = =4 MPa
2 2
appelée trisectrice). Ses cosinus directeurs sont ( . Pour tout point de cette droite l’état de
contrainte est tel que
.
Elle représente donc l’ensemble des états hydrostatiques de contrainte.
Contrainte hydrostatique
Lieu
géométrique
Contrainte déviatorique
Où e 1 ,e 2 , e3 sont des vecteurs unitaires le long des axes de l'espace de contraintes. En particulier,
tout plan perpendiculaire à la diagonale de l'espace est décrit par l'équation
Sans nuire à la généralité, on peut choisir comme plan représentatif le plan π – qui est défini par
L'état de contrainte en tout point A représenté par le vecteur peut être considéré
en tant que somme de l'état de contrainte au point correspondant sur le plan π, représenté par le
vecteur ainsi qu’une contrainte hydrostatique représentée par le vecteur
ρ=(σ m ,σ m , σ m ) :
Les composantes du premier terme / vecteur à gauche ici ont une somme égale à zéro car il se
trouve sur le plan π, il s’agit de la contrainte déviatoriques, tandis que la contrainte
hydrostatique est :
Les bissectrices des projections du plan principal, telles que la ligne pointillée de la figure ci-
après, représentent des états de cisaillement pur. Par exemple, la valeur du plan π pour le point D
(0,2 ,−2) correspond à un cisaillement pur.
Les lignes pointillées de la figure qui suit sont utiles car elles nous permettent de tracer et de
visualiser l’état de contrainte facilement. La distance entre chaque ligne pointillée dans les
directions de la projection des axes représente une unité de contrainte principale. Notez
cependant que ces « unités » ne sont pas cohérentes avec les normes réelles des vecteurs
déviatoriques dans le plan π. Pour créer une image plus complète, notez tout d’abord qu’un
vecteur unitaire situé le long de la diagonale est
Pour un état de contrainte quelconque, pour trouver la norme |s| de sa composante déviatorique,
2
on multiplie sa norme par
√ 3
Diagonale
spatiale
:
Solution
150+200+120
La contrainte hydrostatique est donnée par σ m= =160 MPa
3
¿(−10 , 40 ,−30)+(160,160,160)
La composante déviatoriques est donc représentée par le vecteur s=(−10 , 40 ,−30) et celle
hydrostatique est donnée par le vecteur ρ=(160,160,160)
Jusqu'ici, les critères d’élasticité ont été décrits en termes de contraintes principales (σ 1 ,σ 2,σ 3 ). Il
est souvent pratique de travailler avec les coordonnées ( ρ , s ,θ ) comme indiqué sur la figure ci-
dessous ; ces coordonnées sont appelées coordonnées de Haigh-Westergaard. Ils sont
particulièrement utiles pour décrire et visualiser les critères d’élasticité dépendant de la pression
géométrique.
Les coordonnées , s sont simplement les amplitudes respectives de la contrainte hydrostatique
vecteur ρ m, m, m) et le vecteur de contrainte déviatoriques s s1, s2, s3. Ceux-ci sont
donnés par :
θ est mesurée à partir de l’axe 1 (s1) du plan π . Pour exprimer en termes d’invariants,
considérons un vecteur unitaire e dans le plan π dans la direction de l’axe 1; il a les
2 1 1
(√
coordonnées (σ 1 ,σ 2,σ 3 ) = ,− ,−
3 √6 √6 )
. L'angle θ peut maintenant être obtenu à partir de
s e s cos
Puisque J 2 et J 3 sont invariants, il en résulte cos3 l'est également. Notez que J 3 entre via
cos3, et n'apparaît pas dans ρ ou s; c'est J3 qui rend le domaine d’élasticité dans le plan π non-
circulaire.
Les contraintes déviatoriques peuvent être exprimées en termes de coordonnées de Haigh-
Westergaard par :
Solution
Donc on a
σ1
1 160 0,5
[ ] [ ]√
σ2
σ3
=
√ 3
160
160
+
2
3
∗50 30
√ 0,5
−1 []
σ1 250.5
[ ][ ]
D’où l’état de contrainte au point A est donnée par : σ 2 = 250.5
σ 3 −223,9
En effet, on suppose que la limite élastique est déterminée par une valeur limite portant
sur le module des contraintes tangentielles. On fait donc un essai de torsion pour trouver la
contrainte tangentielle maximaleτ e.
σI σ E
τ e =τ max = =
2 2
On reste dans le domaine élastique lorsque cette fonction est négative, soit lorsque :
Max (i ≠ j)|σ i −σ j|≤ σ E
Dans un cas de sollicitations planes, pour lequel on n'a que deux contraintes normale σ et
de cisaillement τ, la contrainte de comparaison, ou contrainte effective, ou encore contrainte
équivalente de Tresca (σ T ), à laquelle on compare à la limite d'élasticité pour savoir si l'on est
dans le domaine élastique ou plastique est donnée par la relation :
σ T = √ σ 2+ 4 τ 2
est
3 √
Y ; le point correspondant sur le plan π
. Une critique du critère de Tresca est qu’il y a un changement
soudain dans les plans sur cet échec se produit lors d’un léger changement de contrainte aux
angles vifs de l’hexagone.
[
σ́ = 100 −150 0 en MPa
0 0 200 ]
La limite élastique est identifiée sur la courbe de traction et vaut σ0 = 250MPa.
1. Déterminer les expressions analytiques des contraintes principales. Pour les
valeurs données, comparer les contraintes principales à la limite élastique.
2. Sur quelle hypothèse est basé le critère de Tresca ? Appliquer ce critère à
l’état de contrainte étudié.
Solution
1. Contraintes principales
200−X 100 0
Det (σ́ −XI ¿=0 → Det
[ 100
0
−150− X
0
0
200−X
=0
]
( 200−X ) DET 200−X 100
[ =0 ]
100 −150− X
D’où on obtient :
226.56 100 0
[σ ]
P
XYZ
[
= 100
0
200 0
0 −176.56
MPa
]
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 52
Direction principale
La direction propre est calculée par
φ^ =(⃗x , ⃗
X)
σ X −σ xx
tanφ=
σ xy
φ^ =15 °=( ⃗x , ⃗
X)
π
Et comme l’angle entre la direction propre de σ X et la direction propre de σ Y est de on en
2
π
déduit l’angle ( ⃗y , Y⃗ )=^φ + =105°
2
Toutes les contraintes principales sont inférieures à la limite élastique en valeur absolue.
2. Critère de Tresca : critère sur le cisaillement maximal
Le critère de Tresca n’est pas vérifié. C’est à dire la pièce va rompre d’après le critère de
TRESCA ; pour y remédier on peut utiliser une pièce de limite d’élasticité plus élevée.
2. LE CRITERE DE VON-MISES
Le critère de Von Mises fut formulé par Maxwell en 1865 ; Huber la développa
partiellement ; cependant la paternité est généralement attribuée à Von Mises (1913). On parle
aussi parfois de théorie de Maxwell-Huber-Hencky-Von Mises ou de critère de Prandtl-Reuss.
Le critère de Von Mises est un critère énergétique. L’énergie de déformation élastique est
donnée par la relation :
1 ´ 1
U= σ⊗ ε= σ ij ε ij (Avec la convention de sommation d’Einstein)
2 2
Avec :
1
U f= ( ( σ −σ ) 2+ ( σ 22−σ 33)2 + ( σ 33−σ 11 )2+ 6 (σ 122 +σ 223+σ 231))
12G 11 22
1
¿ ( ( σ I −σ II )2+ ( σ II −σ III )2 + ( σ III −σ I )2 )
12G
J2
U f=
2G
Où J 2 est le second invariant du déviateur du tenseur des contraintes et G le module de
cisaillement.
Enonce : cette énergie ne doit pas dépasser une valeur limite si l’on veut rester dans le
domaine élastique. La valeur critique de l’énergie est donc en prenant comme
référencée la traction uniaxiale (σ II =σ III=0 , σ I −σ Eà la limite élastique) :
1 2
U crf = σ
6G E
En contraintes planes (σ III =0), le critère de Von Mises s’écrit :
√ ( σ I −σ II ) + ( σ II −σ III ) + ( σ III −σ I )
2
≤σ E
Formulation
La fonction d’écoulement plastique peut s’écrire :
2 2 2
f ( σ I , σ II , σ III ) =
√ ( σ I −σ II ) + ( σ II −σ III ) + ( σ III −σ I )
2
−σ E
f (J 2 , J 3 )=√ 3 J 2−σ E
σ VM =√ σ 2+ 3 τ 2
2
On sait que s= √ S21 + S22 + S23 ∨s=
√ 3
Y
Axe hydrostatique
Solution :
Critère de Von Mises : critère énergétique sur le déviateur des contraintes.
Le critère de Von Mises n’est pas vérifié ; C’est à dire la pièce va rompre d’après le critère de
VON MISES ; pour y remédier on peut utiliser une pièce de limite d’élasticité plus élevée.
Enonce : Le solide reste dans la zone élastique tant la contrainte principale maximale en
module est inférieure à une valeur déterminée par l’essai de traction ou par l’essai de
compression ou tout simplement que pour rester dans le domaine élastique, aucune
contrainte principale ne doit dépasser la limite d’élasticité.
Formulation :
σ max=max {|σ X|,|σ Y |,|σ Z|} ≤ min¿ |σ e|,|σ e'|¿
Représentation Graphique :
Dans le cas de contraintes planes, la frontière dessine un carré dans le plan (σ 1 , σ 2)
comme le montre la figure suivante :
La théorie de Rankine peut s’appliquer aux matériaux fragiles qui présentent une
défaillance en traction et en compression. Son principal point négatif est l’absence de prise
en compte de l’effet de la contrainte de cisaillement ou de la différence des contraintes
σ e−¿ σ '
principales mais qui peut être déterminée par la relation suivante : τ max= e
¿
2
Exemple d’application 5 :
Sur une vitre chargée, on relève au l’état de contrainte suivant :
200 100 0
[
σ́ = 100 −150 0 En MPa
0 0 200 ]
La contrainte limite en traction est identifiée sur la courbe de traction et vaut σ0 = 250MPa.
1. Déterminer les expressions analytiques des contraintes principales. Pour les valeurs
données, comparer les contraintes principales à la limite élastique.
2. Sur quelle hypothèse est basé le critère de Rankine ? Appliquer ce critère à l’état de
contrainte étudié.
Solution :
1) Contraintes principales
200−X 100 0
Det (σ́ −XI ¿=0 → Det
[ 100
0
−150− X
0
0
200−X
=0
]
( 200−X ) DET 200−X
[ 100
=0 ]
100 −150− X
D’où on obtient :
σ Z= −176.56MPa ; σ Y = 200.MPa ; σ X = 226.56MPa
226.56 100 0
P
[
[ σ ] XYZ= 100
0
200 0
0 −176.56
MPa
]
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 60
Direction principale
La direction propre est calculée par
φ^ =(⃗x , ⃗
X)
σ X −σ xx
tanφ=
σ xy
φ^ =15 °=( ⃗x , ⃗
X)
π
Et comme l’angle entre la direction propre de σ X et la direction propre de σ Y est de on en
2
π
déduit l’angle ( ⃗y , Y⃗ )=^φ + =105°
2
Donc le critère de RANKINE est vérifié ; C’est à dire la pièce ne va pas rompre d’après le critère de
RANKINE ;
2. CRITERE DE MOHR-COULOMB
Le critère de Mohr-Coulomb est similaire au critère de Tresca, avec prise en compte de la
dissymétrie de comportement en traction et compression. Cette dissymétrie concerne à la fois les
limites d’élasticité, les modules d‘élasticité ou de Young, les endommagements volumiques et les
déformations à rupture.
Énonce
Le critère de Mohr-Coulomb suggère que la défaillance d’un matériau fragile se produit
lorsque le cercle de Mohr (associé à un état de contraintes) dépasse l’enveloppe créée par
deux autres cercles de Mohr : un pour la résistance à la traction uniaxiale (contrainte de
traction limite Syt) et l’autre pour la résistance à la compression uniaxiale (contrainte de
compression limite Syc).
Formulation :
Si nous prenons le cas ou σ 3 ≤ σ 2 ≤σ 1
2ccosϕ 2 ccosϕ
S yt= , S yc=
1+ sinϕ 1−sinϕ
En tirant dans l’expression ci-dessus nous obtenons
S yc−S yt S yc × S yt
sinϕ= , cosϕ=
S yc + S yt S yc +S yt
Nous pouvons donc généraliser le critère sous la forme :
Avec
Représentation graphique
[
contrainte suivant σ́ = 100 −150 0
0 0 200 ]
Il détermine la limite élastique en traction et en compression qui valent respectivement
Syt = 250MPa et Syc = 300MPa.
1. Déterminer les expressions analytiques des contraintes principales. Pour les valeurs
données, comparer les contraintes principales à la limite élastique.
2. Appliquer le critère de Mohr-Coulomb à l’état de contrainte étudié.
Solution
1. Contraintes principales
200−X 100 0
Det (σ́ −XI ¿=0 → Det 100
0 [
−150− X
0
0
200−X
=0
]
( 200−X ) DET 200−X
[ 100 =0 ]
100 −150− X
D’où on obtient :
D’où on obtient :
σ Z= −176.56MPa ; σ Y = 200.MPa ; σ X = 226.56MPa
226.56 100 0
P
[
[ σ ] XYZ= 100
0
200 0
0 −176.56
MPa
]
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 64
Direction principale
La direction propre est calculée par
φ^ =(⃗x , ⃗
X)
σ X −σ xx
tanφ=
σ xy
φ^ =15 °=( ⃗x , ⃗
X)
π
Et comme l’angle entre la direction propre de σ X et la direction propre de σ Y est de on en
2
π
déduit l’angle ( ⃗y , Y⃗ )=^φ + =105°
2
Critère de Mohr-Coulomb :
3. CRITERE DE DRUCKER-PRAGER
Énonce :
Formulation :
f (I 1 , J 2)=√ J 2−B I 1 -A=0
Avec
Exemple d’application 7 :
Reprendre la question 2 de l’exemple d’application 6 en appliquant le critère de Drucker-Prager
M = 1.2
2 2 2
0.1( −176.56+ 200+ 226.56) + (1.1) * (−176 . 56−200) +(200−226 . 56) +(226 . 56+176 .56)
= 454.57Mpa ≥ 300MPa
√ 2
Donc même le critère de Drucker-Prager n’est pas vérifié ; C’est à dire la pièce va rompre d’après
le critère de Drucker-Prager ; pour y remédier on peut utiliser une pièce de limite d’élasticité plus
élevée. Ou par exemple augmente l’épaisseur de la vitre ;
4. CRITERE BRESLER-PISTER
Ce critère est une extension du critère de Drucker-Prager ; il utilise trois paramètres et certains
termes additionnels propres au matériau
Formulation
=2.123
=5.168
Exemple d’application 8 :
Reprendre la question 2 de l’exemple d’application 4 en appliquant le critère de BRESLER-
PISTER
=6.24
=3.216
=2.65
= »344.57Mpa ≥ 300MPa
Donc même le critère de bresler-pister n’est pas vérifié ; C’est à dire la pièce va rompre d’après
le critère de bresler-pister ; pour y remédier on peut utiliser une pièce de limite d’élasticité plus
élevée. Ou par exemple augmente l’épaisseur de la vitre ;
Exemple d’application 9 :
Les contraintes en un point critique d’un composant de machine en acier sont
σ x = 60 MPa ; σ y = -60 MPa ; τ xy = 100 MPa
Si la limite d’élasticité est σ e =300 MPa déterminer si le composant va résister à travers les
critères de Tresca et Von-MISE
-60 MPa
60 MPa
100 MPa
Solution :
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 71
Les contraintes principales sont données par
Critère de Tresca
|σ X −σ Y|=200 MPa ≤ σ e =300 MPa
Critère de Von-Mises
√ σ X 2−σ X∗σ Y −σ Y 2=205 MPa ≤ σ e =300 MPa
Représentation des critères
100 60 0
[ 0 0 0 ]
σ́ = 60 −60 0 Si les limites d’élasticités en traction et en compression sont respectivement
S yt =90 MPa et S yc =−110 MPa déterminer si le composant va résister à travers les critères de
Drucker Prager et de Morh-Coulomb
60 MPa
100 MPa
Solution :
Déterminons les contraintes principales :
100−X 60 0
Det (σ́ −XI ¿=0 → Det 60
0 [
−60− X 0 =0
0 −X ]
(−X ) DET 100− X
[ 60
=0 ]
60 −60−X
(−X ) [ −9600−40 X+ X 2 ] =0
D’où on obtient :
σ Z= 0 MPa ; σ Y = -80 MPa ; σ X = 120 MPa
120 0 0
[σ ]
P
XYZ
[
= 0 −80 0 MPa
0 0 0 ]
Exposé de plasticité : ETUDE DES CRITERES LIMITES D’ELASTICITE ET DE RUPTURE
Boris BATIKALAK – Thierry ESSOKE – Jacobson DJOGAP 73
Direction principale
La direction propre est calculée par
φ^ =(⃗x , ⃗
X)
σ X −σ xx
tanφ=
σ xy
φ^ =18.43 °=(⃗x , ⃗
X)
π
Et comme l’angle entre la direction propre de σ X et la direction propre de σ Y est de on en
2
π
déduit l’angle ( ⃗y , Y⃗ )=^φ + =108.43°
2
Morh-Coulomb
Donc comme |σ M −C|=146.67 MPa≥|S yc|=110 Mpa donc le critère de Morh-Coulomb n’est pas
vérifier
Drucker Prager
Calcul du paramètre :
m= -1.222 ;
Conclusion
Nous pouvons conclure que malgré le fait que le critère de Drucker-Prager dérive du critère
de Von-Mises et que Morh-Coulomb dérive du critère de Tresca ils sont différents de ces dernier
car eux ils prennent en compte la différence de valeur des contrainte en traction et en
compression. De ce fait ils peuvent être comparés parallèlement à la comparaison des critères de
Tresca et de Von-Mises. Nous obtenons donc l’hexagone Morh-Coulomb de et l’ellipse de
Drucker-Prager dans le plan.
Exemple d’application 11 :
Les contraintes en un point critique d’un composant de machine en acier sont
100 60 0
[ 0 0 0 ]
σ́ = 60 −60 0 Si les limites d’élasticités en traction et en compression sont respectivement
S yt =90 MPa et S yc =−110 MPa déterminer si le composant va résister à travers les critères de
Rankine et de Morh-Coulomb
-60 MPa
60 MPa
100 MPa
Solution :
Déterminons les contraintes principales :
100−X 60 0
Det (σ́ −XI ¿=0 → Det
[60
0
−60− X 0 =0
0 −X ]
(−X ) DET 100− X
[ 60 =0 ]
60 −60−X
(−X ) [ −9600−40 X+ X 2 ] =0
D’où on obtient :
σ Z= 0 MPa ; σ Y = -80 MPa ; σ X = 120 MPa
120 0 0
[σ ]
P
XYZ
[
= 0 −80 0 MPa
0 0 0 ]
Direction principale :
La direction propre est calculée par
φ^ =(⃗x , ⃗
X)
σ X −σ xx
tanφ=
σ xy
φ^ =18.43 °=(⃗x , ⃗
X)
π
Et comme l’angle entre la direction propre de σ X et la direction propre de σ Y est de on en
2
π
déduit l’angle ( ⃗y , Y⃗ )=^φ + =108.43°
2
Rankine
σ max=max {|σ X|,|σ Y |,|σ Z|}=120 MPa ≤ min¿ |S yc| ,|S yt|¿
Morh-Coulomb
Donc comme |σ M −C|=146.67 MPa≥|S yc|=110 Mpa donc le critère de Morh-Coulomb n’est pas
vérifier ;
Conclusion
Pour beaucoup de matériaux fragiles, les résistances à la rupture par compression RC, et
par traction RT sont différentes. Le critère de Mohr est fondé sur des résultats d’essais.
Ainsi, le critère de Rankine est basé sur une conception théorique tandis que le critère de
MOHR-COULOMB est basé sur une étude expérimentale et est plus fiable que le critère de
Rankine. Contrairement au critère de Rankine, on observe que le critère de Mohr-Coulomb prend
en compte la contrainte de cisaillement.
Tresca +++++ +
Morh-coulomb + +++++
Rankine + +++++
Drucker-Prager + +++++
Willam–Warnke + +++++
Bigoni–Piccolroaz + +++++
Barlat's + +++++
Burzyński-Yagn + +++++
Capped + +++++
Mécanisme de l’écrouissage
Dans toute transformation réelle, l’énergie mécanique fournie au matériau n’est restituée au
matériau qu’en partie (déformation élastique). L’autre partie (loi de conservation de l’énergie) est
dissipée sur l’une des formes suivantes :
I. ECROUISSAGE ISOTROPE
Ce type d’écrouissage tient compte d’une expansion du domaine d’élasticité avec la déformation
plastique. Cette expansion correspond à une homothétie de centre 0. Aussi, on ne tient pas
compte de l’effet Bauschinger, la surface reste centrée sur l’origine. Supposons que la surface de
charge puisse s’écrire sous la forme :
Où σ (p) est une fonction croissante de la déformation plastique équivalente cumulée, cette
dernière étant définie de la façon suivante :
La fonction σ (p) est supposée connue expérimentalement, on verra qu’on peut en proposer
plusieurs modèles. Cette fonction scalaire est astreinte à valoir la limite d’élasticité initiale
lorsque la déformation plastique équivalente cumulée est nulle, soit formellement :
σ ( p=0 )=σ 0
Exemple d’application 12 :
Un matériau a pour limiter d’élasticité initiale σ 0 = 210 MPa. Il est caractérisé par un module
d’Young E = 210 GPa. On considère que ET = 0.1E.
où H est un paramètre. L’évolution linéaire est connue sous le nom de loi de Prager.
σ1 0
σ́ = ( 0 σ2 )
Les déformations plastiques sont :
ε1 0
( )
ε p= 0 ε 2 avec ε 1 = 1.2×10−4 et ε 2 = 2.35×10−4
α = H× ( ε01 ε02) et
0.1× 210× 103
Or H = = 23333.33 MPa
1−0.1
Soit α = (2.80 0
5.48 )
Ainsi la fonction de charge actuelle est donnée par :
σ1 0
f ( σ )=
|( ) (
0 σ2
−
2.8 0
0 5.48
- σ0 = 0 )|
σ 1−2.8 0
Soit
|( 0 σ 2−5.48 )|
- σ0 = 0
X 2 - Y 2 –XY – 210 = 0 qui est l’équation d’une ellipse centrée en B (2.8 ,5.48) et ayant les
mêmes dimensions que celle de la surface de charge initiale.
Domaine initial
Exemple d’application 14 :
On considère toujours les propriétés du matériau utilisé dans les exemples précédents. On prendra
H = 25 000 MPa et c = 21500 MPa. On prendra M = 0.8.
Il est question de déterminer la limite d’élasticité actuelle et aussi les nouvelles coordonnées du
centre de la surface de charge en supposant l’écrouissage du matériau mixte.
2
= 210 +0.2×25000× ×¿
3
= 211.36 MPa
σ1
EXERCICES BATIKALAK
CARACTERISTIQUES :
- La conduite est cylindrique, en fonde grise à graphite sphéroïdal (encore appelé fonte
ductile) dont les caractéristiques sont les suivantes : la limite d’élasticité σ e =183 Mpa , le
module d’Young E=150000 Mpa, et le coefficient de poisson est ν=0.3.
SOLUTION
a) Calcul des déformations :
ε r= ( ∆l l ) = ( du+ drdr)−dr
0 r
du u
σ = λ ( + + k ) +2 μk
z
dr r
σ rθ =σ rz =σ zθ =0
En projetant sur r toutes les forces appliquées sur le morceau de tube, on a :
dθ
−σ r rdθ+ ( σ r + d σ r ) ( r +dr ) dθ−2sin σ dr−σ r rdθ+ σ θ rdθ+ d σ σr rdθ+ d σ r drdθ−σ θ rdθdr=0
2 θ
En négligeant les infiniment petit d’ordre 3, on trouve :
σ r −σ θ d σ r
( r
+ )
dr
=0 (1)
d u2 1 du u d dru
( λ+ 2 μ ) ( 2
+
d r r dr r )
− 2 =0 d' ou
dr dr ( )
=0
{
σ r =A−
r2
B
σ θ= A+ 2
r
σ z =C
P 1 R 21 R22
2
P1R 21 2
∗1 P 1 R 21 R22
σ 1=σr= 2 - R 2−R1
2 = 2 (1− 2 ) (1)
R 2−R 1 2
R 2−R21 r
r
2 2
P 1 R1 R2
σ 2=σθ= 2 2
(1+ 2 ) (2)
R2−R 1 r
2
σr+ σθ P 1 R1
σ 3= = 2 2 (3)
2 R 2−R1
c) Classer les composantes du tenseur de contrainte par ordre croissant, et calcul du critère
de Tresca dans le cas de contraintes planes (CP) et de déformations planes (DP)
En CP comme en DP, on a σ r ≤ σ z ≤ σ θ, la contrainte σ z étant nulle en CP, on peut donc écrire
que :
2 P1 R 21 R22
σ Tresca =σ θ−σ r= (3)
( R22−R 21 ) r 2
P1 R 21 3 R42 P1 R 21 R22
σ VM =
R −R
2
2
2
1 √ 1+
r
4
=
R −R
2
2
2
1 √ 1 3
4
+ 4 (4)
R2 r
2 P1 R 22
σ Tresca =
( R22−R 21 )
P1 R 22 R14
σ VM =
R22 −R 21 R24
+3
√
(R 22−R21) σ e
Pour σ Tresca =σ e → P e, Tresca= → Pe ,Tresca =45 MPa
2 R22
R22 −R 21
σ VM =σ e → Pe ,VM = σ e → P e, VM =50 MPa
Pour R41
R 2
2
√ R42
+3
Tableau de comparaison
Critère Pression maximale Observation Choix
admissible (MPa)
La différence entre les
TRESCA 45 deux pressions est de
50Mpa. Le critère de
VON MISES la pression 50MPa
maximale respectant les
VON MISES 50 conditions des deux
critères
Arbre récepteur
d
Un polissoir est une machine qui est généralement utilisée pour rendre la surface plane des
machettes lisses (voire figure dessus). Elle est constituée d’un arbre récepteur (arbre secondaire)
qui est liées à un arbre principale (arbre polisseur) a l’aide d’un ruban qui permet de polir les
lames de machette. L`entreprise CMC ayant des difficultés sur la conception et le choix du
matériau de l’arbre récepteur, fait appelle à vos services pour une étude critique. Elle dispose déjà
d’un moteur ayant une puissance de 30kW.
NB : Matériaux choisi est le CC45 ayant comme caractéristique mécanique : Re =350 MPa;
ν=0.3;E=200GPa
RESOLUTION
MODELISATION DU PROBLEME
Il est soumis à l’action de plusieurs efforts :
{T N Mt
Le torseur des efforts intérieurs est donné par : ∫ ¿ }=
{ }
0
T
Mf ¿
0
max 4N
Contrainte normale d’effort normale : σ N = ;
π d2
max 32 M f
Contrainte normale de flexion : σ f = ;
π d3
max 16 M t
Contrainte tangentielle (ou cisaillement) de torsion : τ ; =
π d3
Contrainte tangentielle (ou cisaillement) d’effort tranchant : τ C ≈ 0 .
{ }
{ T 1 }O= Y A 0 ;
ZA 0
T
{ 2 }A
{ }
= Y B
ZB 0
0 { }
{ 0 }
0 { }
; Q G = −q . AB 0 ; { C }G= 0
0
0
0
0 0
{ T 1 }O=
{ }{
AB
2OA
0
0 0
Q 0 = 1,5 Q 0
0
0 0 }
0 0
{
OA− AB
{ T 2 }O= 2 OA
.Q
0
0
}{
( OA− AB ) . Q
2
0
= −Q
0
0
0 −0.1 Q
{ I 1} 0 0
∫ ¿= {1,5 Q
0
0
1,5 xQ
¿
}
Entre les points A et B
{ I 2} 0 0
{
∫ ¿= −Q
0
0
}
( 0,15− x ) Q
¿
A
0,15Q
B
O
-0,25Q
M f =−0,25 Q
max 16 f C m
On en déduit la contrainte tangentielle de torsion : τ =
π d3
L’effort normal est nul donc la contrainte normale d’effort normale est nulle.
2 2 2 2 Re
√ √
σ VM = ( σ t −σ f ) +3 ( τ −τ C ) = ( σ f ) +3 ( τ ) <
4
Après développement et réduction, on trouve :
1024 Q2 +12288 f C 2m
d>
√(
6
π 6 R2e )
La charge Q se calcule à partir des dimensions du cylindre polisseur comme suite :
ρLπ D 2
Q= g=98.3 N
4
Le couple moteur se calcule à partir de la puissance du moteur comme suite :
P 30000
C m= = =95,5 Nm
ω 2 πf
d >19,05 mm
2 2 2 2 Re
√ √
σ TRESCA = ( σ t −σ f ) + 4 ( τ−τ C ) = ( σ f ) + 4 ( τ ) <
4
π 6 R 2e )
d >19,98 mm
Tableau de comparaison
Critère Diamètre minimale Observation Choix
(mm)
On remarque que les
TRESCA 19,98 deux diamètres minimaux
sont assez proches. Le
critère de VON MISES 20 mm
donne le diamètre
VON MISES 19,05 minimal le plus
contraignant
Au cours des déplacements de la pince, il est nécessaire que le chariot porte câble (4) suit le
mouvement (dans cette étude on néglige l’action de (4) sur (1)).
Le profilé IPN (1) qui supporte les chariots est suspendu au plafond de l’atelier (2) en deux
appuis A et B distant de 6 mètres, qui sont considérés comme appuis simples sans adhérence.
Etude de la zone AC :
On isole par la pensée le tronçon qui se trouve à gauche de la section (S) d’abscisse (x) (voir
ci-contre) et on applique la définition de l’effort tranchant :
Avec 0 ≤ x ≤ 2,25
Si x=0;T =−800 N et si x =2.25; T =−575 N
Etude de la zone CB : On fait la même chose pour le tronçon qui se trouve à gauche de la section
(S) d’abscisse (x) (voir ci-dessous).
avec 2.25 ≤ x ≤6 m
si x=2.25 ; T =225 N ; et si x=6 ;T =600 N
x −q 2
( 2 )
Mf =− −A 2/ 1 . x + ( qx ) . + P3 . ( x− AC ) =
2
x + ( A 2/ 1−P3 ) x+ P3 . AC
Iz
Iz M fmax 1546,875 3 3
Alors ≥ = ×10 =19336 mm
y max σe 80
σ T = √( σ max )2 +4 τ 2max
Iz
Iz M fmax 1546,875 3 3
Alors ≥ = ×10 =19336 mm
y max σe 80
Choix du profilé
En se basant sur le module d’inertie, on peut choisir un IPN 80 ou un IPE 80. Pour des raisons
économiques, les IPE étant plus chers que les IPE (car résistant à des charges plus élevées), on
choisit l’IPN 80.
Contexte
La ventilation industrielle désigne les techniques et procédés industriels permettant de renouveler
l’air au sein d’une usine : on évacue l’air intérieur pollué et on injecte de l’air “pur” extérieur.
L'un des objectifs est le traitement et le conditionnement de l'air pour la santé et la sécurité des
travailleurs en usine. Le principe de fonctionnement reste identique, mais les systèmes sont
adaptés aux besoins de chaque bâtiment. Ci-dessous on trouve la photo d’un ventilateur
centrifuge utilisé comme soufflante en industrie. Dans cet exercice, nous allons nous intéresser au
dimensionnement de l’arbre qui transmet la puissance du moteur aux pâles.
Questions
En négligeant l’influence du poids propre de l’arbre devant les autres efforts mis en jeu et en
appliquant le PFS au point G on a : { T D }G + { T C }G + { I ( poulie ↦ arbre ) }G={0}
XD C+ LC 0 0
{
⟾ Y D −p 3− p
ZD
10 X D + M D
30 p−30 p3 −10Y D + N D
= 0 0
0 0 }{ }
X D=Z D =M D =0
D’où
{ Y D = p3 + p
Lc =−C
N D =40 p3−20 p
{ } {
{ T D }D = Y D M D ⟾ { T D }G= Y D 10 X D + M D
Z D ND Z D −10Y D + N D
Le torseur des efforts dus aux palettes
}
0 Lc
{
{ T C }G= − p3 0
0 −30 p 3 }
, où p 3 Représente le poids des palettes et moment dû à l’encastrement
En négligeant l’influence du poids propre de l’arbre devant les autres efforts mis en jeu et en
appliquant le PFS au point G on a : { T D }G + { T C }G + { I ( poulie ↦ arbre ) }G={0}
XD C+ LC 0 0
{
⟾ Y D −p 3− p
ZD
10 X D + M D
30 p−30 p3 −10Y D + N D
=0 0
0 0 }{ }
X D=Z D =M D =0
D’où
{ Y D = p3 + p
Lc =−C
N D =40 p3−20 p
N tranchant =20 N
16 2 2 Re
3√
σ VM = 4 M fy +3 M t ≤
πd 4
).
1
16 2 2
d≥ √
(
4 × 9800 +3 ×1700
)
3
L’application numérique π∗400
4
16 2 2 Re
3 √
σ Tresca = 4 M fy + 4 M t ≤
πd 4
Tableau de comparaison
Force(N Longueur(mm)
)
0 50,8
7,33 50,851
15,1 50,902
23,1 50,952
30,4 51,003
34,4 51,054
38,4 51,308
41,3 51,816
44,8 52,832
46,2 53,848
47,3 54,864
47,5 55,88
46,1 56,896
44,8 57,658
42,6 58,42
36,4 59,182
Question :
A partir des données tracer la courbe de traction du matériau
Déterminer le module d’élasticité
Déterminer la limite d’élasticité du matériau
Déterminer la résistance a la traction du matériau
Solution
1) Courbe de traction du matériau
π∗d 2 π∗12.5 2 2
On sait que l’éprouvette a pour section S= = =122.72 mm
4 4
F Δ L L I −L0
Et que σ= et ε = = on en deduit≤tableau suivant
S L0 L0
300
250
200
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
deformation(%)
Δσ 200−0
E= = =62.5GPa
Δε 0.032−0
σ e2
U=
2E
Enoncé:
L'arbre d'un fémur (os de la cuisse) peut être approximé à un arbre
cylindrique creux. Les charges qui ont tendance à pousser l’os du fémur à la
fracture sont des couples et des Moments de flexion. Un fémur en particulier
à un diamètre extérieur de De =24 mm et un diamètre intérieur de Di =16
Solution :
Étant donné que l'os est cassant, il suit le critère de Rankine (critère de la contrainte normale
maximale).
σ x τ xz 0
[ ]
σ́ = τ xz 0 0 en MPa
0 0 0
σ x −X τ xz
0 −X [ ]
(−X ) DET
[ τ xz −X
=0
]
(−X ) [ (− X ) (σ x −X )−τ xz 2 ]=0
σx σx2 σx σx2
X =0 ou X = +
2 2
2
√
+ τ xz ou X = −
2 2
+τ xz2
√
]
2
σx σ
√
P
[ σ ] XYZ =
[ 2
+ x + τ xz2
2
0
0
σx
2 √σ 2
0
− x +τ xz2 0
2
0 0
0
MPa
Rankine
La contrainte maximale est donnée par :
σx σx2
σ I= +
2 2 √
+τ xz2
Morh-Coulomb
σ M −C =−0.125∗ {( √
σx
2
+
σx2
2 √ 2 σx
+τ xz − +
2
σx2
2
2
+τ xz + 9∗
σx
) ( √
2
+
σx 2
2
2 σx
√
+ τ xz + −
2
σx 2
2 )} 2
{( √
+ τ xz =−0.125∗ 2∗
σx 2
2
+τ
Donc−0.125∗ 2∗{( √ ) }
σx2
2
+ τ xz2 + 9 σ x = S yt=120 MPaet τ xz =45.9MPa
Drucker Prager
Calcul du paramètre :
σx σx 2 σx σx2
-1.125(
2
+
√2
2
2
+ τ xz − +
2 2 √
+ τ xz 2) + (-0.125) *
2 2
σx2 σx σx2 σ x2
√
σx
(2∗
√2
2
+τ xz ) +( +
2 2
2
√ 2
+ τ xz ) +( −
2 2 √
+ τ xz 2)
σx2
=-1.125*(2∗
√ 2
2
+ τ xz 2) + (-0.125)*
2 2
σx2 σx σx2 σx2
√
σx
(2∗
√2
2
+τ xz ) +( +
2 2
2
√ 2
+ τ xz ) +( −
2 2 √
+ τ xz 2)
=S yt =120 MPa
et τ xz =45.9 MPa
CONCLUSION
On n’en déduit que le moment de Morh-Coulomb est plus exigent que le critère de
Rankine car il prend en compte la contrainte de cisaillement et le critère de
Drucker-Prager est dans ce cas plus exigent que le critère de Morh-Coulomb.