Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
------------------------------------------------------------------
DEDICACES
CITATION
LAO-TSEU
REMERCIEMENTS
Je ne saurais débuter cette rubrique sans remercier L’Eternel Dieu tout puissant, lui sans qui
rien n’est, et sans la bénédiction ainsi que la grâce de qui, mon parcours à l’institut 2iE ainsi
que ce travail n’auraient jamais étés accomplis.
Je souhaiterais adresser mes remerciements, les plus sincères à l’endroit de toutes les équipes,
aussi bien pédagogiques qu’administratives de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et
de l’Environnement (2iE) pour m’avoir accueilli et intégré dans un environnement multiculturel
au sein duquel j’ai pu m’épanouir et acquérir à la fois savoir-faire et savoir-vivre.
M. Justin BASSOLE, mon encadreur académique, pour sa disponibilité ainsi que le soutien et
la patience dont il a fait preuve dans le suivi et l'encadrement, et cela malgré la distance.
M. Eméric TOKOUDAGBA, mon encadreur professionnel, pour son suivi et ses conseils, lui
qui malgré ses nombreuses responsabilités en tant que coordinateur de projet, m’a accordé dès
qu’il en avait, du temps et surtout de la confiance tout au long du travail.
M. Kristian DALGAARD de la société BWSC pour m'avoir intégré dans toutes ses activités
sur le chantier de construction sans oublier son soutien et sa contribution dans la rédaction du
document ainsi que les échanges fructueux au cours des 6 moins passés ensemble.
Toute l’équipe de l’Unité de Gestion du Projet 120 MW, pour m’avoir accueilli, intégré et
permis de vivre cette aventure incroyable à ses cotés sur le site de construction de la centrale
de Maria-Gléta 2.
Que toutes les personnes non citées, qui m’ont soutenu et continuent de me soutenir de près ou
de loin, trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.
RESUME
La construction de la centrale thermique « Dual-Fuel » de Maria-Gléta 2 est la première
phase d’exécution d’un projet du Gouvernement béninois visant la mise en place d’installations
de production d’énergie électrique cumulant une puissance de 400 MW à l’horizon 2022 avec
un but final de rendre énergétiquement indépendant, le Benin d’ici 2025. L’objectif principal
du travail qui est présenté dans ce document est donc d’étudier l’influence de l’introduction de
cette centrale dans le système électrique du Benin. Trois principaux paramètres ont donc été
soumis à une étude, il s’agit des performances de la centrale, son opérationnalité sur le réseau
HTB et les changements économiques induits par cette dernière dans le système électrique.
La centrale est capable de fonctionner aussi bien avec le gaz que le fioul lourd. L’étude
de ses performances avec ces deux combustibles a montré qu’avec le gaz, la centrale est plus
performante avec une puissance nette minimum de 127,205 MW ainsi qu’une consommation
spécifique nette de 8110 kJ/kWh. Avec de telles performances, elle représente 33,3% de la
puissance utile du parc alimentant actuellement le Benin, peut contribuer jusqu’ à 47 % de
l’appel de puissance sur le réseau en situation de pointe et à 70% de la demande énergétique en
2020. Pour ce qui est de l’opérationnalité de la centrale sur le réseau électrique, le logiciel
Neplan a été utilisé pour étudier le niveau des défauts au sein de la centrale ainsi que sa stabilité
transitoire sur le réseau. Cette étude a révélé que le matériel d’exploitation est adapté pour
supporter les situations de défaut et que les générateurs sont capables de maintenir le
synchronisme avec le réseau lors de défauts sur les jeux de barre 161,15 et 0,4 kV au sein de la
centrale pour des durées allant de 150 à 660 ms. Enfin, les résultats obtenus pour ce qui est du
coût de production de l’énergie au sein de la centrale sont de 44,5 FCFA/kWh avec le gaz et de
78,7 FCFA/kWh avec le HFO. Ces résultats montrent qu’avec le gaz, la centrale peut devenir
la source de production offrant le coût le plus abordable parmi les sources du système électrique
du Benin. Ce qui aiderait à optimiser le dispatching économique déjà à l’étage de la production.
Mots clés
1 - Indépendance énergétique du Benin
2 - Centrale thermique
3 - Performances
4 - Opérationnalité
5 - Coût de production
ABSTRACT
The construction of Maria-Gléta 2's "Dual-Fuel" thermal power plant is the first part of
a project initiated by the Beninese Government in order to set up electric power generation
facilities for a capacity of 400 MW by the horizon of 2022 with the ultimate goal of making
Benin energetically independent by 2025. The main objective of the work that is presented in
this document is therefore to study the influence of the introduction of this plant into the electric
system of Benin. Three main parameters were thus subjected to a study, we are here talking
about the performances of the power plant, its operability on the transmission grid and the
economic changes induced by the introduction of the plant in the electric system.
The plant is capable of operating with both gas and heavy fuel oil. The study of its
performance with these two fuels has shown that with gas, the plant is more efficient with a
minimum net power of 127.205 MW and a specific net consumption of 8110 kJ / kWh. With
such performances, it represents 33.3% of the useful power of the fleet currently supplying
Benin, can contribute up to 47% of the power demand on the grid in peak situations and 70%
of the energy demand in 2020. For the operability of the power station on the grid, the Neplan
software was used to study the level of the faults inside the plant and its transient stability on
the network. This study revealed that the operating equipment is suitable for supporting fault
situations and that the generators of the plant are able to maintain synchronism with the grid
during faults on the 161, 15 and 0.4 kV busbars inside the plant for durations ranging from 150
to 660ms. Finally, the results obtained with regard to the cost of producing energy within the
plant are 44.5 FCFA / kWh with gas and 78.7 FCFA / kWh with HFO. These results show that
with gas, the plant can become the most affordable source of energy generation among all the
sources of Benin's electricity system. This would help optimize the economic dispatching yet
on the production floor.
Key Words
3 - Performances
4 - Operability
5 - Cost of Energy
SOMMAIRE
DEDICACES .............................................................................................................................. i
CITATION ................................................................................................................................. ii
RESUME ................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ............................................................................................................................... v
SOMMAIRE ............................................................................................................................. vi
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
1.2. Organisation................................................................................................................. 3
3. Conclusion .................................................................................................................... 25
CONCLUSION ........................................................................................................................ 60
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... II
MW : Méga Watt
PAC : Port Autonome de Cotonou
PCI : Pouvoir Calorifique Inférieur
SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique
SUT : Setup Transformer
SAT : Supply Auxiliary Transformer
TCID : Temps Critique d’Isolement de Défaut
TCN : Transmission Company of Nigeria
THT : Très Haute Tension
V : Volt
VRA : Volta River Authority
W : Watt
INTRODUCTION
L’énergie électrique s’est imposée au fil des années à l’homme à tel point que ce dernier
ne peut plus se passer d’elle dans son quotidien. Cette place indétrônable qu’elle occupe vient
notamment du fait qu’elle est la plus facile à transformer en énergie directement utilisable et donc
à l’origine de plusieurs applications dans le monde d’aujourd’hui au point où sa disponibilité et
son accessibilité sont perçues comme des indicateurs majeurs de développement. En Afrique
où sont présents 17% de la population mondiale, la consommation d’énergie électrique
représente seulement 3,3% de celle du monde [1]. L’Afrique sub-saharienne est la plus exposée
à ce déficit où le taux d’électrification est de 43% contre un taux de 99% pour l’Afrique du
Nord, ce qui implique un effectif de 621 millions de personnes n’ayant pas accès à l’énergie
électrique et donc à certains des besoins de l’homme (santé, eau saine, éducation etc.) [2].
En tant que pays de l’Afrique occidentale, le Benin avec sa population estimée à environ
11 496 140 habitants n’est pas épargné par cette crise énergétique avec un taux d’électrification
de 43,1% malgré les ressources disponibles et une croissance de la demande de 5% par an [3].
Cette situation préoccupante menace donc les activités économiques de la population depuis le
début des années 2000. Conscient de l’importance de l’énergie électrique, et décidé à faire du
secteur de l’énergie un de ses principaux axes de développement, le gouvernement a donc
entrepris quelques réformes visant à entre autres, d’accroitre les capacités de production, de
transport et de distribution de l’énergie mais aussi à renforcer les ressources humaines dans le
secteur de l’électricité. La première partie de la phase d’accroissement de la production visant
une puissance installée de 400 MW d’ici 2022 est le projet de construction d’une centrale
thermique Diésel de 120 MW. Cette centrale en construction sur le site de Maria-Gléta dans la
commune d’Abomey-Calavi, est donc le fruit de la collaboration entre la Société Béninoise
d’Energie Electrique et le consortium formé par les sociétés Burmeister and Wain Scandinavian
Contractor (B.W.S.C) du Danemark et MAN Diesel & Turbo de l’Allemagne.
Le principal but de ce travail effectué est donc de procéder à une étude de type technique
et économique sur l’influence de cette nouvelle centrale dans le système électrique national à
sa mise en service, d’où son intitulé : « Influence de l’introduction de la centrale thermique de
120 MW de Maria-Gléta II dans le système électrique du Benin ». Le document est pour ce
faire, structuré principalement en 5 parties que nous résumons comme suit :
• Une première partie abordant une présentation générale du projet ainsi que celle de la
SBEE, structure d’accueil du stage et maitre d’ouvrage du projet.
• Une seconde présentant le système électrique du Benin ainsi que la centrale thermique
de Maria-Gléta II.
• Une troisième dans lequel est effectué, l’étude des performances de la centrale et une
quantification de ses apports / contributions dans le système électrique du Benin.
• Une quatrième abordant une étude de l’opérationnalité de la centrale sur le réseau, une
modélisation de la centrale y est donc faite afin d’étudier le niveau des défauts au sein
de la centrale et sa stabilité transitoire lorsqu’elle évolue sur le réseau HTB 161 kV.
• Une cinquième destinée à quantifier les coûts de production de la centrale et à analyser
le nouveau dispatching économique induit par celle-ci. Il s’agira ensuite d’évaluer les
impacts socio-environnementaux du projet et d’établir un plan de gestion palliatif.
Nous terminons enfin le travail par une conclusion générale et des perspectives et
recommandations ainsi que des annexes ou plusieurs données et résultats peuvent être trouvés.
1.2. Organisation
La SBEE est sous la tutelle du Ministère de l’Energie et administrée par un conseil
investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Le
Directeur Général de la société est nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur la
proposition du Ministre de tutelle et il a à sa charge, la gestion quotidienne de la société. A cette
Direction Générale sont alors rattachées pour cette gestion quotidienne, plusieurs branches
principales dont la Direction de l’Inspection Générale (DIG), la Direction de la Gouvernance
de l’Entreprise, du Contrôle de Gestion et des Procédures (DGECGP), la Direction de l’Audit
Interne (DAI), le Secrétariat Général (SG) ainsi que les huit Directions Centrales ci-dessous :
1.3. Mission
La SBEE a pour mission principale de concevoir et de mettre en application toute
opération concernant directement ou indirectement la production, et la distribution de l’énergie
électrique. Son champ d’action s’étend sur l’ensemble du territoire de la République du Bénin
et elle détient le monopole intégral du sous-secteur de l’électricité, elle n’a donc pas à subir la
concurrence d’aucun autre producteur ou distributeur d’énergie électrique et par conséquent,
est libre de fixer les prix de vente de ses produits ainsi que ses prestations de services.
✓ Un responsable génie-Civil
✓ Un responsable en électricité
✓ Un responsable en mécanique
✓ Un responsable en hygiène sécurité et environnement
✓ Une Secrétaire
✓ Un service relais avec le Ministère de l’Energie
2. Présentation du projet
2.1. Localisation
La centrale thermique de 120 MW est localisée à Maria-Gléta dans la commune
d’Abomey-Calavi qui est géographiquement localisée par la latitude 6°25'40.75"N, et par la
longitude 2°18'14.45"E. La zone qui abrite le projet est une zone industrielle spécifiquement
dédiée à la production d'énergie électrique d’origine thermique car elle abrite déjà à son niveau,
plusieurs installations de production situées à proximité des unes et des autres.
S3 S2
S4
La légende de la zone ainsi choisie pour le projet est fournie dans le tableau 1 suivant :
Tableau 1: Légende des installations de production situées dans la zone du projet
Numéros Description
S0 Centrale thermique du projet de 120 MW sur un financement BID / BIDC
/ BOAD / Gouvernement Béninois
S1 Centrale thermique temporaire (en location chez Aggréko) constituée de
55 moteurs conteneurisés de 0.9MW (à mettre hors service)
S2 Central thermique de 50 MW constituée de deux turbines « dual fuel »
25 MW dans des conteneurs (déjà démantelée)
S3 Centrale thermique temporaire 80 MW (turbines fonctionnant au Jet A1).
S4 Site abritant la centrale thermique à gaz de 20 MW de la CEB ainsi que
son poste source 161 kV à Maria-Gléta.
S5 Site prévu pour une nouvelle centrale de 25 MW (négociations avec le
Gouvernement et mobilisation de fonds terminées).
En tant que gestionnaire national de l’énergie électrique, la SBEE dispose à ce jour d’un
parc personnel de production d’une puissance installée est de 61,5 MW dont 30 MW utiles, ce
qui est largement inférieur aux 240 MW appelés par la charge aux heures de pointe à ce jour.
Le Benin dépend donc quasi-exclusivement des importations d’énergie depuis le Nigéria à
travers la TCN ainsi que Ghana à travers la VRA (environ 190 MW importés depuis les deux
pays). Pour sécuriser cet approvisionnement en énergie, le Benin a ensuite recours à la location
d’installations thermique d’une puissance totale de 130 MW chez des opérateurs privés. Une
telle situation plonge ainsi donc depuis le début des années 2000, la population béninoise dans
une crise freinant le développement économique et social du pays.
1. Le système électrique
1.1. Définition et généralités
Le système électrique désigne un ensemble d’appareillage mis en place dans le but de
produire et faire ensuite transiter l’énergie électrique depuis les centres de production vers des
lieux d’utilisation. Il est en effet organisé en deux grandes parties (les centres de production et
le réseau électrique) faisant subir diverses transformations à l’énergie avec l’objectif final
d’assurer les trois fonctions clés que recherche généralement le consommateur final : la qualité,
l’accessibilité du cout d’achat et la continuité de service.
Le réseau de transport assure grâce aux lignes électriques, le transport sous haute / très
haute tension d’une grande quantité d’énergie (jusqu’à 1500 MVA par lignes) des lieux de
production et d’interconnexion vers les grands postes régionaux pour la répartition. La tension
de l’énergie sortant des centres de production est comme le montre la figure 2 ci-dessus, élevée
au moyen de transformateurs élévateurs installés à la sortie des générateurs avant son départ
pour les lignes de transport.
Le réseau de distribution assure alors quant à lui, à partir des postes régionaux ou de
répartition, la connexion vers la clientèle qui selon la puissance et la configuration de ses
installations, est raccordée au réseau basse tension via les postes de distribution publics ou
directement au réseau moyenne tension via les postes privés / clients.
Le tableau 2 suivant nous donne la classification des réseaux par niveau de tension et puissance.
➢ Interconnexions
➢ Locations
1.2.2. Le transport
Le transport de l’électricité est principalement assuré par la CEB qui dispose d’un réseau
de transport exploité avec les niveaux de tension allant de 330 kV à 20 kV avec une domination
des lignes de niveau de tension 161 kV. Au Benin, le réseau de la CEB est en effet d’une
longueur totale de 779 km (dont 674 km pour les lignes 161 kV) avec une capacité totale de
transformation de 911,5 MVA répartie sur 9 postes. Ce système de transport électrique forme
avec le Togo, un réseau interconnecté constitué de lignes majoritairement gérées par la CEB et
de quelques segments de lignes 63 kV du réseau de répartition qui sont sous la tutelle de la
SBEE pour la livraison de l’énergie de la CEB vers la SBEE et l’interconnexion entre les postes
régionaux. Le tableau 6 suivant donne un récapitulatif des longueurs et niveaux de tension des
lignes du réseau du transport exploité par la CEB au Benin.
Nous avons également renseigné la capacité de transformation des postes sources dont
dispose la CEB sur le territoire béninois dans le tableau 7 ci-dessous.
1.2.3. La distribution
La distribution de l’énergie au Benin est placée exclusivement sous la tutelle de la SBEE
qui est donc chargé de la gestion et la maintenance quotidiennes du réseau de distribution. Ce
dernier est en effet constitué dans son ensemble, d’un réseau moyenne tension pour la desserte
entre postes régionaux et la distribution de l’énergie aux clients ou abonnés HTA/BT et d’un
réseau basse tension pour la distribution aux abonnés basse tension.
Le réseau moyenne tension s’étend sur une longueur totale de 7.627 km qui est répartie de façon
régionale pour assurer la desserte des postes régionaux (13 postes HTA/HTA) mais également
l’alimentation de 1216 postes clients HTA/BT.
➢ Le réseau BT
Le réseau BT s’étend quant à lui sur une longueur totale de 6.761 km et assure la distribution
de l’énergie aux consommateurs basse tension à partir de 2295 postes HTA / BT publics.
Le tableau suivant nous donne un récapitulatif par région, de la longueur totale des
lignes HTA et BT ainsi que le nombre total de postes HTA/BT de la SBEE.
Le système électrique est ainsi présenté dans sa disposition avant la centrale de Maria-Gléta 2.
Les détails sont fournis au niveau de la partie II.1.1 de l’Annexe 2 sur les deux éléments définis.
La salle des machines abrite les groupes de production (moteur diesel + générateur synchrone)
ainsi qu’un nombre conséquent de leurs auxiliaires. Ces groupes de production sont au nombre
de 7 au total et constitués chacun :
D’un moteur diesel « Dual-Fuel » à 4 temps, le MAN 18V51/60 DF d’une puissance nominale
de 18,9 MW tournant à une vitesse de 500 tr/min. Il démarre grâce à de l’air comprimé à 30
bars et dispose d’un turbocompresseur, le MAN TCA 88 pour la suralimentation
D’un générateur synchrone, le AMG 1600 WV 12 DES du fabricant ABB, d’une puissance
nominale de 23,153 MVA avec un facteur de puissance nominale de 0,8 et une tension de
génération de 15 kV. Il dispose d’un système d’excitation avec courant continu qui est sous le
contrôle d’un régulateur de tension, l’UNITROL 1020 (112V ; 10,2A).
La salle moyenne tension permet d’organiser sur un jeu de barre 15 kV, les arrivées de l’énergie
produite depuis les générateurs, les départs d’énergie pour le poste de transformation ainsi que
les départs vers les auxiliaires de la centrale pour leur alimentation. Le jeu de barre 15 kV est
donc organisé en deux demi-rames de 15 kV qu’il est possible de coupler grâce à un coupleur
de barres en fonction de la configuration dans laquelle la centrale est exploitée. La salle
moyenne tension est ainsi donc constituée de 14 cellules de types 4b réparties comme suit : 7
cellules destinées aux arrivées des générateurs depuis la salle des machines, 2 cellules pour les
départs vers les transformateurs élévateurs, 2 cellules pour les départs vers les transformateurs
des auxiliaires de la centrale, 1 cellule d’élévation de jeu de barre, 1 cellule pour le couplage
des deux demie-rames et une dernière cellule pour les mesures sur le jeu de barre.
La salle basse tension permet d’organiser sur trois demie-rames (A, B et C) formant un jeu de
barre principal 400V, l’arrivée d’un générateur de secours dit « Black-Start », les arrivées des
transformateurs auxiliaires 15 / 0,4 kV depuis leurs secondaires et les principaux départs basse
tension vers les auxiliaires propres aux moteurs, ceux du traitement de combustible liquide, les
auxiliaires communs, ceux des blocs administratifs pour le personnel exploitant mais également
les départs continus 110 / 24V de la centrale. La salle moyenne tension abrite enfin le serveur
principal de la centrale et deux transformateurs isolateurs pour les régimes de neutres différents.
La salle de contrôle abrite un système de contrôle distribué (DCS) organisé autour de panneaux
mimiques, d’unités de mesures / synchronisation ainsi que des moniteurs qui permettent d’avoir
le contrôle sur les groupes de production mais également un maximum d’éléments la centrale.
L’énergie des groupes est produite sous 15 kV alors que le poste source (de la CEB) d’injection
et les lignes de transport sont à un niveau de tension de 161 kV. Le poste de transformation, de
type AIS, c’est-à-dire à isolation à air, est donc chargé de ramener cette énergie au niveau de
tension 161kV et vice-versa. Il est organisé pour la cause, en 5 travées autours de 2 jeux de
barre 161 kV qu’on peut décrire ici comme suit : Une travée de couplage des 2 jeux de barres,
2 travées lignes pour le transport de l’énergie produite vers les points de connexion avec le
poste source de la CEB situé à environ 800m de la centrale et enfin de 2 travées transformateurs
qui abritent des transformateurs 15 kV / 161 kV d’une puissance de 122 MVA chacun.
En plus de ces principaux éléments, la centrale est également constituée d’éléments non
moins importants comme :
➢ Mode Gaz
En mode gaz, les moteurs fonctionnent avec du gaz comme combustible principal ; il s’agit du
gaz naturel liquéfié avec une prédominance au méthane (CH4) dans sa composition. Lors de ce
mode, le cycle décrit par les moteurs se rapproche un peu plus du cycle d’Otto que de celui de
Diesel car la compression effectuée dans les cylindres ne permet pas d’obtenir comme dans le
cas du cycle Diesel, les conditions d’auto-inflammation du gaz. Une fois ce dernier admis donc
dans la chambre de combustion grâce à un solénoïde où il est vaporisé en quantité nécessaire
avec l’air, on a alors recours à une petite quantité de gas-oil qui est également injecté dans le
cylindre, pour enflammer le mélange air-gaz (en lieu et place de l’utilisation d’une bougie
d’allumage) ; on attribue alors au gasoil, le nom de « combustible pilote » car il aide à
provoquer combustion. Les proportions de gaz naturel et de gas-oil ainsi utilisés sont
respectivement de 99% et 1% dans la composition totale de combustible injecté.
Pour une bonne combustion du mélange air-gaz, on définit ainsi donc un ratio λ donné par :
La masse requise est celle qui doit être introduite pour la combustion complète du combustible.
Pour une performance stable du moteur avec le gaz, il est important pour le ratio λ d’être
maintenu dans une fenêtre réduite définie par les valeurs suivantes : 1,9 < λ < 2,4. En effet :
En mode Diesel, le moteur fonctionne selon le cycle normal de Diesel avec le HFO comme
combustible principal. Celui-ci est en effet injecté en quantité nécessaire grâce aux injecteurs
(munis de pompes) et avec l’air qui est admis, le mélange peut contrairement au cas précédent,
s’enflammer grâce à la forte compression exercée dans les cylindres mais on utilise malgré tout,
la petite quantité de « combustible pilote », cette fois-ci dans le but d’améliorer les
performances de la combustion. Les proportions injectées sont ici également, de 99% pour le
HFO et 1% pour le gas-oil. Pour une performance stable du moteur, le ratio λ se situe ici dans
une fenêtre un peu plus étendue avec les mêmes conséquences. On a en effet : 1,4 < λ < 4.
TETE Komlan Hector Seth Promotion 2019-2020 Soutenu le 17 Janvier 2020
16
INFLUENCE DE L’INTRODUCTION DE LA CENTRALE DE MARIA-GLETA II DANS LE SYSTEME ELECTRIQUE DU
BENIN
Pour les deux modes de fonctionnement ainsi décrits, on peut retenir les caractéristiques
générales suivantes pour l’évolution des groupes de la centrale :
La puissance nette de la centrale, mesurée aux points de connexion avec le poste source HTB
161 kV, en configuration normale et après déduction de la consommation auxiliaire essentielle
est respectivement de 127,205 kWe au gaz et 127,155 kWe au HFO. Cette production nette est
garantie sans tolérance et jusqu'à une température de l’air ambiant de 39°C sur site.
La consommation spécifique nette de la centrale garantie (sur base du PCI), avec les moteurs
opérant à 100% de charge y compris la déduction de la consommation auxiliaire essentielle est
respectivement de 8.110 kJ/kWhe au gaz et 8.455 kJ/kWhe au HFO. La consommation en
pilote (LFO) sera alors estimée à environ 1% de la consommation totale et limitée à des valeurs
maximums respectives de 1,3% au gaz et 1,4 % au HFO.
𝑃𝑏1 = 4 × 𝑃𝑏 et 𝑃𝑏2 = 3 × 𝑃𝑏
La puissance nette totale est alors donnée sachant que la centrale a deux points de connexion
avec le poste source par : 𝑃𝑛 = 𝑃𝑛1 + 𝑃𝑛2 , ce qui nous permet de retenir, de façon générale :
Les puissances ainsi obtenues en appliquant la relation ci-dessus sont en effet de 127,
27 MW et 127, 19 MW respectivement au gaz et HFO (voir le tableau II.2.7 en Annexe 2). Ces
valeurs ainsi obtenues sont théoriques car le système est soumis à des variations de puissances.
Pour obtenir la valeur réelle de la puissance nette produite par la centrale, le contractant a donc
défini la procédure suivante, inspirée de la partie 3 de la norme ISO 3046 :
𝑏−𝑎
𝑃𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒−𝑥 = × 60 (2)
𝑡1 −𝑡2
Où les énergies a et b lues au niveau du point de connexion de la centrale avec le poste source
son en kWh et leurs instants de lectures t1 et t2 sont en décimal minutes.
Au niveau des deux points de connexion avec le poste source 161 kV, la puissance nette de la
centrale correspond ainsi donc à la somme des puissances nettes mesurée.
Les valeurs obtenues pour la puissance nette sont donc de 129,08 MW au gaz et 128,05 MW
au HFO contre des valeurs garanties respectives de 127,205 et 127,155 MW. Les détails sur les
calculs donnant ces résultats sont donnés au niveau des tableaux II.2.8 a II.2.10 en Annexe 2.
𝑄𝑐𝑜𝑚𝑏
𝐶𝑠 = (4)
𝐸𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆 : L’énergie électrique nette produite (en kWh) qui est à l’origine de la consommation.
Dans notre cas de figure, le contractant définit cette consommation en kJ/kWhe avec le
calcul de l’énergie nette produite grâce à la procédure définie plus haut pour le calcul de la
puissance nette. Quant au calcul de la quantité de combustible, la procédure suivante, également
inspirée de la partie 3 de la norme 3046 et qui s’apparente à la précédente, a été utilisée :
𝑑−𝑐
𝑄𝑐𝑜𝑚𝑏−𝑥 = × 60 (5)
𝑡1 −𝑡2
Où les quantités de combustible c et d mesurées sont en l/h (au HFO), en m3/h (au Gaz) ou en
kJ/h (en incluant le PCI du combustible) et les instants de mesure t1 et t2 en décimal minutes.
Sachant que les moteurs consomment deux types distincts de combustibles (principal et
pilote) lors de leur fonctionnement, la quantité totale de combustible consommée par un groupe
est donc la somme des quantités de ces deux types de combustibles, soit :
La quantité totale de combustible consommée par la centrale est donc donnée par la
somme des quantités consommée par chaque groupe, soit la relation suivante :
𝑄𝑐𝑜𝑚𝑏−𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒
𝐶𝑠𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 = (8)
𝐸𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒−1 +𝐸𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒−2
Le tableau suivant nous donne donc le récapitulatif des valeurs des consommations spécifiques
nettes obtenues pour la centrale :
Les valeurs de la consommation spécifique nette obtenues sont donc de 8103,8 kJ/kWhe au gaz
et 8370,1 kJ/kWhe au HFO avec des parts de LFO respectives de 0,73% et 0,81%. Les détails
sur ces résultats sont également donnés au niveau de la partie II.4 de l’Annexe 2.
Les valeurs de puissance nette garanties pour un fonctionnement à pleine charge de la centrale
sont de 127,205 MW au gaz et 127,155 MW et au HFO alors que celles qui ont été obtenues
sont de 129,08 MW et 128, 05 MW respectivement. On remarque donc ici, une différence en
faveur des valeurs obtenues (1,875 MW au gaz et 0,895 MW au HFO), ce qui nous permet de
retenir par conséquent, le respect des garanties de production apportées par le contractant. Il en
est de même pour la consommation spécifique nette de la centrale où les valeurs obtenues sont
respectivement de 8103,8 kJ/kWhe avec 0,81% de LFO au gaz et 8307,1 kJ/kWhe avec 0,73%
de LFO au HFO contre des valeurs garanties de 8110 et 8455 kJ/kWhe respectivement avec 1%
de LFO ; ce qui équivaut ici également à des différences de 6,2 kJ/kWhe au gaz et 147,9
kJ/kWhe au HFO en faveur des valeurs obtenues et donc à moins de combustible consommé.
Les valeurs de la puissance produite par la centrale lorsque les groupes fonctionnent au gaz et
au HFO sont respectivement de 129,08 et 128,05 MW ; cela équivaut à une légère différence
de 1,03 MW en faveur du gaz. En regardant cependant cela d’un point de vue énergétique, un
fonctionnement en base (8000 heures) de la centrale engendrerait une production énergétique
de 1032,64 GWh au gaz contre 1024,40 GWh au HFO soit un gain d’énergie de 8,24 GWh en
plus en fonctionnant au gaz ; la centrale est donc plus efficace au gaz. De même, au niveau de
la consommation spécifique nette, les valeurs enregistrées sont de 8103,8 kJ/kWhe au gaz et
8307,1 kJ/kWhe au HFO, cela veut donc dire que pour produire la même quantité d’énergie
électrique, la centrale consomme 203,6 kJ d’énergie primaire en moins au gaz qu’au HFO soit
un gain de 141793 GJ/an en base. Elle est dans ces conditions, plus efficiente au gaz.
Tableau 11: Constitution du parc de puissance utile avec et sans la centrale MG2
P a rc d e p u is s an ce u t ile a v a nt la P a r c d e p u is s an ce u t ile a v e c la
ce n t r a le d e M a r ia -Glé ta 2 c e n t r a le d e M a r ia -Glé ta 2
8% 8%
9% 9%
50%
33%
83%
Ces Deux méthodes ont été départagées grâce à des paramètres d’analyses de précision
et nous avons retenu l’utilisation de la moyenne des valeurs issues des deux méthodes. Les
détails sur l’étude prévisionnelle sont fournis au niveau des parties XII.4 et 5 en Annexe 12.
Nous présenterons ici les résultats basés sur les prévisions de la puissance et l’énergie
sur une période de 10 ans afin de rester dans une marge de précision des méthodes utilisées.
Années
Puissances charge et source 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029
Charge à la pointe (MW) 270 286 302 319 337 356 375 395 416 438
Apports MG 2 (MW) 127 127 127 127 127 127 127 127 127 127
Part de MG2 (%) 47,0 44,5 42,1 39,8 37,7 35,8 33,9 32,2 30,6 29,0
On remarque ici donc que seule, la centrale ne peut suffire à alimenter la charge lors de
la pointe sur le réseau. On peut voire en effet, qu’elle ne peut contribuer qu’à 47% de l’appel
de puissance lorsqu’on est à la pointe sur le réseau à l’année 1 (2020). Cette part maximale de
contribution que peut assurer la centrale, est encore appelée à chuter due à l’évolution de la
charge jusqu’à 29% en 2029.
Energies Années
2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029
Energie totale (GWh) 1448 1507 1567 1629 1692 1758 1825 1894 1966 2040
Apport de MG2 (GWh) 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018
Apport de MG2 (%) 70,3 67,6 65,0 62,5 60,2 57,9 55,8 53,7 51,8 49,9
On remarque donc ici qu’en fonctionnant en base, la centrale peut dès sa première année
de service, contribuer à 70,3% de la demande totale en énergie ; cette part de contribution est
susceptible avec l’évolution de la demande, de passer sous la moyenne à l’année 2029 avec une
valeur de 50% ce qui équivaudrait aussi en ce moment à un apport de 50% des autres sources.
3. Conclusion
Cette étude des performances de la centrale ainsi que celle de ses apports dans le système
électrique a donc révélé que les performances attendues de la centrale ont été atteintes avec un
léger avantage au niveau du gaz naturel, ce qui contribuera à une réduction non-négligeable de
la dépendance du Benin vis-à-vis de l’extérieur ; cependant cet apport reste insuffisant pour
assurer à lui seul une indépendance totale car il ne représente actuellement que 47% de la
charge de pointe sur le réseau et 70,3% de la consommation énergétique totale. Ces paramètres
étant encore appelés à évoluer au fil des années, il est alors indispensable que les sources
personnelles du Benin évoluent avec la charge pour ne pas retomber dans la dépendance quasi-
totale vis-à-vis de l’extérieur qu’il y avait auparavant. Pour ce qui est de la centrale, il est
important que cette dernière soit opérationnelle sur le réseau et offre un coût de production
abordable ; ce qui constitue l’objet d’étude dans les autres parties du document.
1. Modélisation de la centrale
La modélisation d’un système mettant en jeu un ensemble de composants est devenue
l’un des outils les plus surs que l’on ait de nos jours pour étudier le comportement de ce système.
Son importance réside dans la simplification de l’étude que l’on a à faire par une traduction
mathématique des phénomènes physiques observés. Les équipements que l’on inclut dans la
modélisation sont donc ceux qui ont une influence mesurable sur le comportement du système
et leurs modèles que l’on utilise dépendent alors de la précision voulue et des moyens de calcul
disponibles. Pour le cas de notre centrale, les éléments nécessaires pour une modélisation
complète de la centrale sont essentiellement : les lignes et câbles, les transformateurs, les
moteurs synchrones, les alternateurs, les organes de coupures etc...
Le Logiciel utilisé pour les simulations d’opérationnalité est le logiciel Neplan ; un outil
très convivial pour les utilisateurs de système de planification et d’information pour les réseaux
électriques mais aussi de gaz, d’adduction d’eau et de chauffage qui est présenté avec plus de
détails en Annexe 3.
éléments du second groupe permettent en effet de faire le lien entre ceux du premier groupe qui
ont une influence non négligeable sur le système étudié. Faire la modélisation la centrale revient
par conséquent à mettre en place une certaine synergie entre les deux types d’éléments évoqués.
➢ Le réseau amont
La théorie des circuits nous propose de représenter le réseau en amont de notre système par un
équivalent de Thévenin ou Norton. À partir d'une barre omnibus, le reste du réseau est alors
équivalent à une source avec une impédance en série.
Le niveau de court-circuit du réseau amont qui sera considéré et maintenu durant les
études du niveau des défauts est donc de 24,39 kA.
➢ Le moteur asynchrone
Le moteur asynchrone est une machine tournante dont le rôle est donc de convertir
l’énergie électrique qu’elle reçoit d’une source à courant alternatif en énergie mécanique pour
des applications diverses. Elle est constituée d’une partie fixe ou stator qui est alimentée
(l’inducteur) et d’une partie mobile ou rotor (l’induit) en court-circuit et non alimentée.
R1, R’2, X1 et X’2 : résistances ohmiques et réactances de fuite respectivement des enroulements
du stator et du rotor ramené (linéaires) ;
L’ensemble des caractéristiques des éléments actifs de la centrale ainsi définis sont
fournis en détails au niveau de la partie I.1 de l’Annexe 1.
➢ Le transformateur
Le transformateur est une machine électrique, l’une des plus utilisées d’ailleurs, aidant
à faire transiter l’énergie électrique alternative d’un point à un autre en modifiant les valeurs de
l’intensité et de la tension du courant délivré pour diverses applications.
Les lignes électriques et les câbles sont des systèmes à constantes réparties, c'est à dire
que les grandeurs physiques (résistances, inductances, capacités) sont réparties sur toute la
longueur de la ligne et ne sont donc pas localisées. Ils permettent le transport de d'énergie entre
deux barres omnibus ou entre une barre et un composant.
Les jeux de barres sont de conducteurs de faibles impédances auxquels peuvent être
reliés plusieurs circuits en différents points. Ils possèdent 4 grandeurs caractéristiques : la
tension (V), les puissances active et réactive injectées (P et V) et la phase de la tension (δ) [4].
Deux de ces grandeurs sont généralement connues et les 2 autres à déterminer, ce qui fait qu’on
distingue 3 types de jeu de barres :
Le jeu de barre de référence est choisi parmi ceux où un générateur est connecté. Le rôle de ce
jeu de barres est de fournir la puissance supplémentaire nécessaire pour compenser les pertes
de transmissions, car celles-ci ne sont pas connues d’avance. En plus, ce jeu de barres sert de
référence pour les phases des tensions (V = 1pu et δ = 0°). Par conséquent, les puissances active
P et réactive Q ne sont pas spécifiées d’avance [4].
Chaque jeu de barres du système dont le module de tension est maintenu constant est considéré
comme un jeu de barres à tension contrôlée ou jeu de barres générateur. Ce type de jeux de
barres est connecté à un générateur. Au niveau de ce jeu de barres, P et V sont des grandeurs
spécifiées. Donc, Q et δ ne le sont pas [4].
Tous les jeux de barres du réseau dont l’injection des puissances active et réactive est
donnée, sont considérés comme des jeux de barres de charge. Pour ce type de nœud, les
puissances active P et réactive Q sont connues et la procédure de l’écoulement de puissance
donne les valeurs de V et δ auparavant inconnues. Ces types de jeux de barres sont directement
connectés à la charge du réseau [4].
L’ensemble des caractéristiques des éléments passifs de la centrale est également fourni
avec détails au niveau de la partie I.1 de l’Annexe 1.
External Grid
MG1 sub-station Busbar
161 kV
MG 2 Sub-station Busbar
161 kV
HV Connexions (SUT 1)
161 kV HV Connexions (SUT2)
161 kV
MV Connexions (SUT 1)
15 kV MV Connexions (SUT 2)
15 kV
Cable Gen 1 Cable Gen 2 Cable Gen 3 Cable Gen 4 Cabla SAT 1 Cable Gen 6 Cable Gen 7 Cable SAT 2
Cable Gen 5
BBB 6
BBB 2 BBB 3 BBB 5 15 kV
15 kV 15 kV 15 kV
TR2-1739
SAT 1
GEN 1 GEN 2 GEN 3 GEN 4 GEN 5 GEN 6 GEN 7
Interface BT 2
0,4 kV
Interface BT 2 Cable WC 10
0,4 kV 0,4 kV
BSG
Cable SAT BT BFA-BFB-BFC
Cable W1 0,4 kV
Cable WC14 Cable WC15 Cable WC16 Cable WC18 Cable WC38
Cable WC3 Cable WC5 Cable WC22-2
BFC - G6
G5 BGD
G1 BGD Cable WC19
0,4 kV G7 BGD
G3 BGD Cable WC17 Cable WC22
0,4 kV BGF 0,4 kV
0,4 kV
0,4 kV
Cable WC6
BTU
0,4 kV BRB GSA 1
0,4 kV 0,4 kV
Cable WC4
BRA Cable WC39
0,4 kV
G4 BGD
0,4 kV
G2 BGD BGC BHA GSA 2
0,4 kV 0,4 kV 0,4 kV 0,4 kV G6 BGD
0,4 kV
Cable WC27
Cable WC 7-1
Cable WC7-2
BLA
0,4 kV
BGG
0,4 kV
➢ Hypothèses de calcul
Les résultats recherchés sont les courants de court-circuit maximaux, pour cela les
caractéristiques des conducteurs utilisées sont données à 20°C (Voir partie I.1 de l’Annexe 1).
Les calculs effectués concernent uniquement les défauts triphasés et monophasés compte tenu
des valeurs maximums recherchées et du degré d’occurrence de ces derniers : 80% pour les
défauts monophasés, 15% pour les biphasés qui dégénèrent en triphasés le plus souvent et 5%
pour les triphasés eux-mêmes.
Le niveau de défaut du jeu de barre du poste de la CEB en MG1 est de 31,5 kA pour les défauts
avec la contribution du réseau amont de 24,39 kA (voir le tableau 14).
Afin d’obtenir à chaque fois les courants maximums, nous définissons les conditions initiales
suivantes de marche de la centrale :
➢ Conditions initiales
Système 161 kV : Les 3 lignes 161kV fonctionnent en parallèles dont 2 pour le projet de la
centrale et la troisième pour accompagner les 2 premières dans le cadre des futurs projets. Les
deux transformateurs élévateurs 15/161 kV sont tous en service alors qu’un seul des
transformateurs auxiliaires est en service (les deux coupleurs de barre BT sont alors fermés).
Les condition initiales étants ainsi donc définies, nous adoptons la méthodologie suivante :
➢ Méthodologie employée
A partir de la modélisation des éléments dans NEPLAN, il revient alors de faire le choix des
lieux de simulation des défauts, le type de défaut, la méthode de calcul et les paramètres des
éléments de coupure ; la charge des éléments est également choisie. Pour notre cas les
conditions d’entrée suivantes ont donc été utilisées dans Neplan :
✓ Méthode de calcul : CEI 60909-0 : 2001 (le principe est expliqué en Annexe 4)
✓ Défauts simulés : Triphasés et Monophasés
✓ Facteur de tension : c = 1,1
✓ Durée du défaut pour le calcul du courant Ith : 1s
✓ Temps de déclic du disjoncteur : 𝑡𝑚𝑖𝑛 = 0,02s
✓ Charge maximale des éléments : 100%.
✓ Lieux de défauts : jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV (voir figures 9 et 10)
N.B : Pour les calculs de courants monophasés il faut noter ici que le réseau 161kV est
directement mis à la terre via les points en étoile des transformateurs élévateurs. Le système
15kV quant à lui, est mis à la terre via une grande résistance dont la valeur est de 346,5 Ω.
Enfin, le système 400 V est solidement mis à la terre via les points en étoile des transformateurs
auxiliaires.
Les équipements de protection présents sur les circuits connectés au jeu de barre en défaut sont
les disjoncteurs SIEMENS 3AH381-7 embrochables dont les pouvoirs de coupure et de
fermeture sont respectivement de 72 kA et 180 kA sous 15 kV. Ils peuvent donc fermer sur le
courant développé à la crête et couper le courant circulant dans les travées. Les temps de
coupure associés à la coupure sont de 80 ms pour la protection principale (détecteur d’arc) et
respectivement de 0,3s, 0,45s et 0,60s pour les protections secondaires (ANSI 50/51) au niveau
des contrôleurs des travées générateurs, coupleur de barre et transformateurs.
Pour la sécurité du matériel passif, la tenue des jeux de barre principaux des tableaux aux
courants de défauts est de 72 kA/1s, ce qui est suffisant pour que ces derniers résistent
suffisamment (sans dégâts) aux sollicitations et contraintes provoquées par le courant de défaut
avant la coupure effective de ce dernier par les disjoncteurs dont les temps de coupures sont
tous inférieurs à 1s.
courant sur une certaine durée avant sa coupure par l’équipement chargé de faire la coupure.
Le second cas (Ik′′ >Icw) exige par contre, la connaissance de l’équipement de coupure et le
2
calcul des énergies spécifiques passantes lors du défaut (I²t et 𝐼𝑐𝑤 t) [7]. Dans notre cas, la tenue
des jeux de barre du tableau est de 65 kA/1s et de 143 kA lors de la première crête. Le tableau
est donc adapté dans notre cas, car nous avons Icw > Ik′′ et Icw > Ith. Cela lui permet de résister
aux contraintes provoquées par le défaut en 1s ; intéressons-nous donc aux temps de coupure.
Pour la protection du jeu de barre, elle est assurée sur circuit alimentant le jeu de barre par
l’intermédiaire du SAT, par le disjoncteur ABB E6. 2H 5000 Ekip Hi-Touch LSIG dont le
pouvoir de coupure à 415 V (100 kA) est suffisant pour couper le courant de défaut avec un
temps d’élimination correspondant de 80 ms pour la protection principale et 0,35 s pour la
protection secondaire. La barre est protégée des circuits de retour de puissances dues aux
moteurs asynchrones par les disjoncteurs T6H 800 PR 332 et T7H 1250 PR 222 dont le
pouvoir de coupure de 70 kA est également suffisant pour assurer la coupure.
Les temps d’élimination ainsi que la tenue des conducteurs aux effets thermiques sont donnés
de façon complète respectivement au niveau des parties VII.4 et VII.5 en Annexe 7.
Deux de ces solutions sont employées ici afin de limiter ces courants de défaut : il s’agit
de l’utilisation de la résistance de limitation et de l’ouverture séquentielle des disjoncteurs.
de 346,5 Ω), limitant donc le courant de défaut présumé à une valeur de 0,165 kA ; ce qui
sécurise ainsi donc l’installation sachant que 80% des courts circuits sont du type monophasé.
Malgré l’effet limitatif présenté par cette méthode de mise à la terre, elle ne garantit pas une
bonne continuité de service car les protections doivent réagir vite malgré la faible valeur du
courant [8]. Cette méthode a également comme limite de ne protéger l’installation qu’en cas de
défaut monophasés, ce qui nous amène à la deuxième solution employée.
Figure 11: Détecteur d'arc dans une cellule 15 kV (à gauche) et son module de connexion au niveau du
contrôleur de travée (à droite) : le SIPROTEC 7SJ85
Le temps d’élimination du défaut est donc défini comme la somme de 3 autres temps ; il s’agit
en effet, du temps de relais d’arc, le temps intermédiaire et le temps de pause nominal du
disjoncteur. Soit l’équation suivante :
Le temps total de réaction de la protection est de 80 ms dans notre cas et répartit comme 10 ms
pour les temps de relais d’arc et intermédiaire et 60 ms pour le temps de pause disjoncteur.
Figure 12: Le SIPROTEC 7SJ85 (à gauche) et le disjoncteur 3AH 3819-7 débrochable avec coupure
sous vide (à droite) dans une cellule 15 kV dans la salle HTA de la centrale
2.2.3. Conclusion
Il ressort de cette étude que le matériel d’exploitation choisi est adapté à tous les niveaux
de tension pour résister et couper les courants naissants en cas de défaut. Il faut néanmoins noter
que les valeurs de courants enregistrées en cas de défauts triphasés sur le jeu de barre 15 kV
sont particulièrement élevées, la durée de vie garantie du matériel de coupure se retrouve alors
remise en question. Plusieurs solutions existent cependant pour pallier à cela et celles qui sont
utilisées ici sont : la limitation des courant par mise à la terre résistive qui permet de limiter à
0,02 kA les courants de défauts monophasés et l’ouverture séquentielle des disjoncteurs par
utilisation des contrôleurs de travées offrant ici un temps d’élimination plus rapide (80 ms)
grâce à la fonction détection d’arc qui y est ajoutée.
Les génératrices actuelles étant très puissantes, une faute qui enlève par exemple la
charge électrique sans enlever la source d'énergie mécanique produit un effet très rapide sur
l’angle δ du rotor de la machine ; on parle alors d’instabilité de première oscillation car celle-
ci s’est manifestée directement suite à la perturbation. Elle dure dans de telles conditions 3 à 5
secondes. L’instabilité peut également résulter de la superposition des effets de plusieurs modes
d’oscillation lents excités par la perturbation, provoquant ainsi une variation importante de
l’angle de rotor au-delà de la première oscillation on parle alors d’instabilité multi-oscillation
et la gamme de temps associée va alors de 10 à 20 secondes [10].
Xe
La génératrice est modélisée par une source de tension idéale 𝑉𝑔 en série avec une
réactance 𝑋𝑔 , la ligne par 𝑋𝐿 et le transformateur par 𝑋𝑇𝑟 . Ces deux derniers seront représentés
pour simplifier le système par une réactance 𝑋𝑒 comme indiqué sur la figure au-dessus.
En situation normale, la puissance électrique Pe produite par le générateur est donnée par la
relation suivante :
𝑽𝒈 𝑽𝟐
𝑷𝒆 = 𝒔𝒊𝒏 𝜹 (10)
𝑿𝒈 +𝑿𝒆
L’équation régissant la variation de l’angle δ expliquée ci-dessus est connue sous le nom
d’équation de mouvement ou de stabilité « Swing Equation ». Elle montre la liaison entre
l’aspect mécanique et électrique de la génératrice ; son établissement part en effet des couples
mis en jeu dans la dynamique liée au fonctionnement de la machine pour aboutir à la traduction
mathématique de la dynamique d’accélération de son rotor.
L’équation de stabilité de la machine est établie avec détails au niveau de la partie VIII.1 en
Annexe 8, son expression finale est en effet donnée par :
𝒅𝟐 𝜹
𝑴 = 𝑷𝒂 = 𝑷𝒎 − 𝑷𝒆 (11)
𝒅𝒕𝟐
Où :
Si Pa > 0 alors Pm > Pe ; la machine est en phase d’accélération ; dans le cas contraire (Pa < 0
et donc Pe > Pm), alors elle est en phase de décélération.
2 𝒅𝜹
Multiplions ici ses deux membres par , on obtient :
𝑀 𝒅𝒕
𝑑𝛿 𝑑 2 𝛿 2 𝑑𝛿
2 = 𝑃 (11.1)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝑀 𝑎 𝑑𝑡
Or on sait que :
𝑑𝛿 𝑑 2 𝛿 𝑑 𝑑𝛿 2
2 = [ ] (11.2)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
Donc :
𝑑 𝑑𝛿 2 2 𝑑𝛿
[ ] = 𝑃𝑎 (11.3)
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑀 𝑑𝑡
Multiplions ici pour commencer les deux membres de l’équation (11.3) par dt, intégrons-les
ensuite et appliquons-leur la racine carrée pour finir. On obtient :
1⁄
𝑑𝛿 2 2
= [∫ 𝑃𝑎 𝑑𝛿] (11.4)
𝑑𝑡 𝑀
Cette équation (11.4) traduit la variation de l’angle du rotor en fonction du temps, donc par
conséquent la stabilité du système.
Figure 16: Evolution de la puissance électrique en fonction de l’angle du rotor Pe = f(δ) [12]
L’état stable d’évolution de la machine avant la perturbation est représenté par le point
‘‘i’’. A l’apparition de la perturbation, le point de fonctionnement est déplacé en ‘‘o’’ ce qui
correspond à une baisse de la puissance électrique ; il s’en suit une accélération du rotor et par
conséquent, une augmentation de l’angle δ (ici b) jusqu’à ce que la perturbation soit éliminée.
Une fois la perturbation éliminée par les équipements de protection, le point de fonctionnement
de la machine quitte la courbe de perturbation et se retrouve donc en ‘‘c’’au niveau de la courbe
post-perturbation. Ce point est dit point critique car malgré qu’à son niveau on est en
décélération (Pa < 0), l’angle δ continue d’augmenter compte tenu de l’accélération précédente
subie par le rotor. Il va d’ailleurs continuer d’augmenter jusqu’à ce qu’un couple opposé
suffisant soit développé pour arrêter l’accélération du rotor provoquée par la perturbation. Cette
condition est traduite au niveau de la courbe par une égalité parfaite des aires d’accélération
‘‘A’’ et de décélération ‘‘D’’ (équation 11.4) avant qu’on atteigne le point ‘‘m’’ et qu’on ne se
retrouve en situation défavorable. Par contre, si la condition d’égalité est atteinte, alors les deux
membres de l’équation β.4 deviennent nulles et le point de fonctionnement se retrouve en ‘‘f ’’.
On est alors dans ces conditions, en état de stabilité post-perturbation [12].
Le point ‘‘c’’ est de ce fait désigné comme étant le point critique de stabilité du système
car ce dernier est destiné à devenir instable si l’angle 𝛅𝒄 est atteint à un instant 𝒕𝒄 alors que le
défaut n’est pas encore éliminé.
D’après l’équation 11.4, il peut être donné lorsqu’on connait l’angle critique 𝛅𝒄 par la relation
:
−1⁄
δ δ 2 2
𝒕𝒄 = ∫δ 𝑐 [∫δ 𝑐 𝑃 𝑑𝛿] 𝑑𝛿 (12)
0 0 𝑀 𝑎
La résolution d’une telle équation n’est pas aisée. La plupart du temps elle est résolue
par des logiciels qui utilisent plusieurs méthodes dites méthodes d’évaluation de la stabilité.
Figure 17: Boucle du réseau 161kV sur laquelle est raccordée la centrale
Cette boucle 161 kV du réseau de transport peut être exploitée selon trois configurations ou
modes de fonctionnement. Il s’agit des modes normal, maintenance / boucle ouverte et urgence
qui sont expliqués avec plus de détails au niveau de la partie VIII.2 en Annexe 8.
Les conditions initiales et hypothèses suivantes seront donc considérées pour l’étude :
Hypothèse 2 : Les simulations seront effectuées pour les modes d’exploitations « normal » et
« boucle ouverte » (BO) du réseau 161 kV (voir la partie VIII.2 en Annexe 8) et s’agissant des
simulations de court-circuit, elles concerneront uniquement les défauts triphasés. On aura pour
la cause, à s’intéresser à tous les jeux de barres.
A ce niveau il convient de concevoir le modèle de la centrale (voir figure 19). Ici, les postes
sources voisins, c’est-à-dire de Cotonou et de Momé-Hagou, sont représentés par des réseau
amonts. Les renseignements sur ces éléments sont donnés dans la partie VIII.2 en Annexe 8.
Pour les générateurs, il faut inclure en plus, les caractéristiques dynamiques comme les
constantes de temps transitoires, l’inertie des machines etc. qui sont importants pour l’étude.
Trois régulateurs ont été en effet conçus comme indiqué par la figure 19; ces régulateurs
assurent les fonctions d’excitation, de compensation de chute de tension et de régulation de
vitesse (pour la puissance active). Les détails sont donnés sur eux en Annexe 8, partie VIII.3.
Il s’agit des courbes des grandeurs électromécaniques (puissance, tension, fréquence etc.). Pour
ce qui est du temps de simulation, il varie de 5 à 40s selon la sévérité de la perturbation.
Les courbes suivantes sont donc obtenues au niveau des générateurs 1 et 5 sur les deux
demi-rames 15 kV (+G0 BBA et BBB) ainsi que le transformateur élévateur 1 et le coupleur de
barres 15 kV après convergence de la simulation.
➢ Générateurs 1 et 5
Figure 20: Tension, courant et puissances (active et réactive) au niveau des générateurs 1 et 5
➢ Générateurs
Dans cette configuration de la centrale, les simulations ont montré que les générateurs sont
capables de résister sans perdre le synchronisme pour des défauts d’un temps d’élimination
allant jusqu’à 150ms. Les courbes montrent en effet pour une telle durée, un bon amortissement
des oscillations électromécaniques entre le réseau et les générateurs avec une fréquence
oscillant entre 48,33 et 51,86 Hz, une tension qui oscille entre 5,72 et 16,64 kV et un angle
maximum de 153,64° électrique. Analysons donc les fonctions de protection suivantes au
niveau des relais 7UM85 et 7SJ85 qui protègent respectivement les générateurs et leurs travées.
La fonction est commune aux deux relais. A l’apparition du défaut, le courant dans les travées
des générateurs, prend des valeurs de 2,43 kA aussi bien à l’initiation du défaut que durant la
resynchronisation. Pour une telle valeur, le retard au déclenchement correspondant est de 16 s.
Il n’y donc pas de risque de déclenchement du disjoncteur.
Cette fonction est également assurée par les mêmes relais. Pour ce qui est des réglages en cas
de court-circuit, le réglage au niveau du seuil de déclenchement est de 6 kA avec un retard au
déclenchement de 0,3s. Cette valeur étant supérieure aux valeurs de courant enregistrées dans
les deux cas (2,43 kA). Par conséquent, Il n’y a pas de risque de déclenchement.
Elle est assurée uniquement par le relais 7UM85. A l’initiation du défaut, la tension au niveau
du générateur chute à 5,72 kV ce qui correspond à 38% de la valeur nominale. Le seuil de
réglage du courant dépendant de la tension relative est de 1,34 kA, donc pour une tension
relative de 38%, le seuil devient égal à 0,51 kA. Le retard au déclenchement correspondant au
courant 2,4 kA est alors de 1,5s. Il n’y aura donc pas de déclenchement du disjoncteur.
90% retardé à 30s (en guise d’alarme) ; la protection sera donc enclenchée mais réinitialisée au
bout de 0,4s. Pour ce qui est du maximum de tension, on observe après recouvrement, une
légère montée de tension à 111% durant 3s. Les réglages de la protection étant de 110% retardé
à 30s et 125% retardé à 5s, on notera l’apparition d’une alarme mais qui disparaitra au bout de
0,5s. Il n’y donc pas de risque de déclenchement dû au maximum/minimum de tension.
➢ Transformateur élévateur
Dans les deux travées 161 et 15kV, cette fonction est assurée par le même SIPROTEC 7SJ85.
A l’initiation du défaut et à la resynchronisation, le courant dans les travées 15kV prend la
valeur 14,53 kA. Pour une telle valeur, le retard au déclenchement est de 9s. Ce qui enlève tout
risque de faux déclenchement. Pour ce qui est des travées 161 kV, la valeur à l’initiation et à la
resynchronisation est de 1,35 kA. Les seuils de réglages du relais sont de 1,4 kA avec 0,8 s de
retard et de 3,75 kA instantané. Il n’y a donc pas de risque de déclenchement.
Contre les courts circuits cette fonction est assurée par le même relais. Dans les travées 15 kV,
le seuil de réglage est de 10 kA avec un retard au déclenchement de 0,6s. Pour une valeur du
courant de 14,53 kA cette durée est réduite à 0,49s. La fonction sera donc enclenchée mais sera
immédiatement réinitialisée à ces deux valeurs de courant car la durée d’apparition de ces
dernières est inférieure à 0,49s. Dans les travées, 161 kA le seuil d’enclenchement de la fonction
est de 1,4 kA. Il n’y a donc pas de risque de déclenchement de la protection.
Cette fonction est assurée par le même relais. A l’initiation du défaut, la tension au niveau du
transformateur chute à 5,42 kV ce qui correspond à 36% de la valeur nominale. Le seuil de
réglage du courant dépendant de la tension relative est de 7 kA, donc pour une tension relative
de 36% cela correspond à un seuil effectif de 2,53 kA. Pour un courant de 14,53 kA, le retard
au déclenchement correspondant est de 1,4s environ. Encore une fois, Il n’y a pas de risque de
déclenchement de la protection.
On s’intéresse ici à la fonction de protection contre les courts circuits. Dans les travées du
coupleur, cette fonction est assurée par le SIPROTEC 7SJ85. Le seuil de réglage du relais est
en effet de 7,5 kA avec un retard au déclenchement de 0 ,45s. Le courant étant monté à une
valeur supérieure (9,7 kA), ce temps est réduit à 0,32s la protection sera donc activée mais
ensuite réinitialisée car la durée d’apparition du courant de 9,7 kA n’atteint pas les 0,32s requis
pour le déclenchement du disjoncteur. Il n’y a donc pas de risque de déclenchement.
3.2.4. Conclusion
Cette étude de stabilité a été réalisée dans plusieurs configurations du réseau HTB et
nous pouvons dire que les perturbations affectant le plus, le système sont les courts circuits. On
note en effet, qu’en cas de défaut triphasé sur les jeux de barres 161 et 15 kV, les TCID se
situent entre les valeurs 150 à 180 ms, cependant, les protections réagissent plus rapidement
que le temps ainsi requis (80 ms). Pour un court-circuit sur le jeu de barre 0,4 kV BF, la durée
maximale du défaut simulée correspond à 660 ms qui est celle pour laquelle la protection
secours au niveau des travées 15 kV du transformateur des auxiliaires réagissent. Il ressort alors
de cette étude de stabilité que, quel que soit la configuration dans laquelle se trouve la centrale,
les protections principales et secondaires dans certains cas réagissent plus vite que les TCID à
chaque niveau de tension, cela évite aux machines de perdre le synchronisme. Également, les
caractéristiques de la protection sont telles que les risques de faux déclenchement soient évités.
Tableau 16: Récapitulatif des TCID par niveau de tension et configuration du réseau HTB
𝐼𝑡 +𝑀𝑡 +𝐹𝑡
∑𝑛
𝑡=1 𝑡
(1+𝑟)
𝐿𝐶𝑂𝐸 = 𝑛 𝐸 (13)
∑𝑡=1 𝑡 𝑡
(1+𝑟)
On peut donc écrire le LCOE comme étant la somme des rapports entre les valeurs nettes (VAN)
actualisées avec un taux r d’actualisation de ces éléments constitutifs ; soit la relation suivante :
Où la valeur nette actualisée d’un élément X à un taux d’actualisation r est donnée par la relation
générale suivante :
𝑿
𝑉𝐴𝑁(𝑟 ; 𝑋) = ∑𝒏𝒕=𝟏 (𝟏+𝒓)𝒕 (15)
Nous obtenons ainsi donc des coûts respectifs de 56,8 et 90,9 FCFA/ kWh lorsque la
centrale fonctionne respectivement en mode diesel et gaz avec le combustible comme élément
pesant le plus dans la composition du coût (voir les figures XI.2.2 et XI.2.3 en Annexe 11). Il
convient ici de noter que ces coûts ainsi obtenus intègrent le remboursement de la dette
contractée pour la construction et une inflation de 2% par an linéarisée à 10% sur les coûts fixes
d’exploitation et du combustible sur les 20 ans d’étude. Le personnel d’exploitation actuel étant
exonéré du remboursement de la dette, on retiendra donc ici des coûts réels de production
respectifs de 44,5 et 78,7 FCFA/ kWh avec le gaz et le HFO pour un taux de charge de la
centrale à 100%. Le LCOE étant inversement proportionnel au taux de charge de la centrale
c’est-à-dire le rapport entre l’énergie produite et le productible total, moins la centrale est
chargée et plus ces coûts seront appelés à augmenter. Il serait alors bon de fonctionner à un taux
de charge proche ou égale à 100% c’est-à-dire en base (voir le tableau XI.3 en Annexe 11).
On remarque donc qu’en mode gaz, la centrale possède le coût de production le plus
abordable parmi les sources d’énergie avec une valeur de 44,5 FCFA/kWh ; ce constat s’inverse
lorsque la même centrale offre le troisième plus grand coût avec une valeur de 78,7 FCFA/kWh.
Pour ce qui est des sources propres à la SBEE et la CEB, ils présentent les coûts de production
les plus élevés avec de valeurs respectives de 116 et 81,2 FCFA/kWh. Enfin, les coûts des
interconnexions s’apparentes avec des valeurs de 64 à 65,54 FCFA/kWh. Soit la figure suivante.
C o u t s d e p r o d uc tion p a r s o u r c e d 'é n e r g ie é le c t r iq u e
130 116
120
110
COUTS (FCFA/KWH)
100
90 81,2 78,7
80 65,54
70 64,38 64,0
60
50 44,5
40
30
20
10
0
SBEE CEB MG 2 au VRA TCN Paras MG 2 au
HFO Energy Gaz
SOURCES
1.3. Conclusion
Cette étude de l’influence économique de la centrale dans le système électrique nous
révèle donc qu’un scénario avec la centrale fonctionnant au gaz à un taux de charge de 100%,
offrira avec une valeur de 44,5 FCFA/kWh, le cout de production le plus abordable parmi les
sources du système électrique, y compris les interconnexions et les installations de la SBEE et
la CEB. Ce coût étant lié au taux de charge de la centrale, nous retiendrons donc que la centrale
Pollution de l’air par les Privilégier les combustibles moins Quantités d’agents polluants et de
agents présents dans les polluants gaz de combustion dégagés
gaz de combustion (C02, Forte Régionale Utiliser des filtres à gaz performants
Air CO, NOx, SO2 etc…) et Utiliser si possibles les gaz
les particules. d’échappement dans d’autres Taux de maladies respiratoires
Fonctionnement de la Nuisances sonores dues procédés enregistrés au niveau du
centrale au fonctionnement de la personnel et des habitants
centrale. environnants
-Problèmes respiratoires Forte Régionale Augmenter si possible la hauteur
Humain des cheminées
-Infectons pulmonaires Forte Régionale Construire des centres de santé pour Nombre de personnes soignées
le traitement des personnes malades
CONCLUSION
Le but de ce travail ainsi réalisé était d’analyser l’influence de la nouvelle centrale
électrique de Maria-Gléta dans le système électrique du Benin ; trois principaux points ont donc
été étudiés. Il s’agit des performances, de l’opérationnalité et du cout de production qu’offre la
centrale ainsi que l’impact économique engendré par ce coût dans le système électrique.
L’étude des performances a révélé que les garanties de performances apportées par le
contractant ont été respectées et qu’avec le gaz, la centrale était plus performante avec une
production nette de 129,08 MW et une consommation spécifique de 8103,8 kJ/kWh contre des
valeurs de performances de 128,05 MW et 8307,4 kJ/kWh au HFO. L’étude de l’influence de
ces paramètres de performances dans le système électrique, nous a alors montré que
l’introduction de cette nouvelle centrale dans le système électrique réduirait à 50 % contre 83%
avant, la puissance des sources extérieures dans le parc de puissance du Benin. Aussi la centrale
de Maria-Gléta 2 représente 47% de la puissance appelée lors de la pointe sur le réseau et peut
couvrir jusqu’à 70% de la demande énergétique totale du Benin dans première année de service.
Les résultats ainsi obtenus nous permettent donc de dire que l’introduction de la centrale
de Maria-Gléta 2 dans le système électrique du Benin constitue un premier pas vers les objectifs
d’indépendance énergétique pour le Benin même si elle reste pour le moment, insuffisante à
elle seule. Aussi, la centrale est actuellement la source d’énergie pouvant déjà aider à optimiser
le dispatching économique au niveau de l’étage « production » du système électrique du Benin
et cela, en fonctionnant au gaz comme combustible principal et en base.
RECOMMANDATIONS / PERSPECTIVES
A l’issu du travail ainsi effectué, nous pouvons apporter les perspectives et
recommandations :
BIBLIOGRAPHIE
[1] Nations Unies, « Livret de poche pour les statistiques », N. U., 2018.
[6] S. Théoleyre, CT 193 : Les techniques de coupure en MT, Groupe Schneider., vol. 193.
Paris, France, 1998.
[7] ABB, Electrical installation handbook : Protection, control and electrical devices, Baioni.,
vol. 6. Bergama, Italy : ABB SACE, 2010.
[8] Merlin Guérin, Protection des réseaux électriques : Guide de la protection, Schneider.
Paris, France, 2003.
[10] M. Adjer, « Etude de la stabilité transitoire des réseaux avec intégration des énergies
renouvelable », Université Badji Mokhtar ANNABA, Algérie, Mémoire de Master, juin
2018.
[15] IEC 60909-0, Short-circuit currents in three-phase a.c. systems part 0 : Calculation of
currents, vol. 1. 2001.
[16] IEEE Standards 421, Recommended Practice for Excitation System Models for Power
System Stability Studies, vol. 5. 2005.
PM ENERGI IV-550
Sr (MVA) Pr (kW) Ur (kV) Ir (A) Cos (phi) N (tr/min) f (Hz)
500 400 3x400/230 722 0,80 1500 50
Les caractéristiques ainsi données pour les machines asynchrones sont des équivalents d’un
groupe de moteurs présent en un lieu et jouant un rôle donné.
On distingue parmi les conducteurs inclus dans l’étude, ceux assurant les liaisons entre les 2
sections du jeu de barre 15 kV et les générateurs ainsi que les transformateurs auxiliaires. Il
s’agit des câbles « Eupen 2XYS ».
Courant Impédances
Tension Type de admissible Section (Ω/km) Capacité
(kV) conducteur (A) (mm²) R X (μF/km)
15 Cuivre 1043 2x500/35 0,0037 0,15 0,400
Entre les transformateurs élévateurs et les 2 sections, la liaison est assurée grâce à des barres
isolées les « DURESCA DE 17,5/5000A » dont les caractéristiques sont données dans le tableau
suivant :
Les câbles de basse tension inclus dans l’étude sont ceux assurant la liaison entre les 3 sections
principales du jeu de barre 400V destinés aux auxiliaires de la centrale et les tableaux des grands
départs pour ceux-ci. Il s’agit des câbles « Eupen 2XY » avec les caractéristiques suivantes :
➢ Caractéristiques
La finalité du moteur est son opérationnalité et sa performance. Pour cela on définit quelques
caractéristiques du moteur à l’origine de ses performances. Il est cependant, important de
connaitre pour commencer les éléments suivants avant de définir les caractéristiques du moteur.
P. M. B : il s’agit du point mort bas défini comme la position maximum basse du piston ou sa
fin de course descendante.
P. M. H : il s’agit du point mort haut défini comme la position maximum haute du piston ou sa
fin de course ascendante.
La course c : la course en mètre (m) est la distance parcourue par le piston entre le point mort
bas (P.M.B) et le point mort haut (P.M.H), elle correspond à un demi-tour de vilebrequin soit
un angle total de 180°.
𝒄 = 𝑷. 𝑴. 𝑯 − 𝑷. 𝑴. 𝑩
L’alésage A : l’alésage, donné aussi en mètres (m), représente le diamètre du cylindre.
𝑨𝟐 × 𝒄 × 𝝅
𝑽 = 𝒏 × 𝒗 ; 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒗 =
𝟒
Le taux de compression : il est défini compte tenu du fait qu’il existe un volume restant (ou
volume mort) au-dessus du piston, même en son point mort haut [13]. Il est donné par :
𝒗
𝝉=𝟏+
𝑽𝑪𝑪
La puissance P : elle est de nature mécanique et peut être exprimée de façon générale par la
relation ci-dessous.
𝑷=𝑪×Ω
II.1.2 L’alternateur
On nomme alternateur ou générateur synchrone, toute machine électrique tournante
fonctionnant en mode génératrice et produisant de l’énergie électrique alternative. Le rôle d’une
telle machine est donc de transformer l’énergie mécanique qui lui est généralement transmise
par une source quelconque d’énergie mécanique en énergie électrique, sous forme de tensions
alternatives grâce à l’application des lois de Faraday et d’Ampère. C’est la technologie à la base
de presque toute la production mondiale d’électricité tant pour de petites que pour de grandes
puissances. La plupart des alternateurs sont donc des machines très puissantes en service dans
les centrales thermiques et hydrauliques ou les constituants des groupes dits électrogènes
destinés à secourir des installations de plus faibles puissances [14].
L’alternateur est une application des lois de Faraday et d’Ampère. En parlant de ces lois,
on aborde donc d’électromagnétisme et par conséquent d’induction. Au sein de l’alternateur,
on a donc 2 constituants principaux : le stator jouant le rôle de l’induit et le rotor qui représente
l’inducteur.
➢ Principe de fonctionnement
➢ Principales caractéristiques
L’alternateur comme toute machine électrique possède ses caractéristiques que fournit
généralement le constructeur et qui sont à l’origine de ses performances. Ces caractéristiques
sont en effet très importantes car elles permettent de choisir la machine idéale pour satisfaire
les besoins de l’utilisateur. On peut définir comme principales caractéristiques de l’alternateur :
✓ La fréquence f : elle est imposée par le réseau avec des valeurs conventionnelles qui sont
généralement de 50 et 60 Hz.
✓ La vitesse de rotation Ns : elle dépend de l’environnent et est liée à la fréquence par la
relation : 𝑓 = 𝑁𝑠 × 𝑃 où P est le nombre de paires de pôles de l’inducteur.
✓ La tension : c’est la différence de potentiel induite dans les enroulements du stator à cause
de la variation de flux provoqué au niveau de ces derniers.
✓ Le couplage des enroulements : il est possible en triangle (pour plus de courant et moins
de tension) ou en étoile (plus de tension et moins de courant avec plus de facilité pour le
conducteur du neutre), ce dernier est d’ailleurs le plus utilisé.
✓ La puissance : elle est définie et choisie en fonction de la charge à alimenter
✓ Le rendement : il doit être le haut possible pour éviter beaucoup de pertes de puissance.
Sauf les cas dans lesquels il est utilisé comme secours en absence du réseau, l’alternateur
est une machine de production massive d’électricité. Il est par conséquent couplé sur le réseau
où il injecte l’énergie électrique qu’il produit. Cette synchronisation avec le réseau est réalisée
au moyen d’un synchronoscope selon les conditions suivantes pour les deux systèmes de
tension triphasées (le réseau et l’alternateur) :
Les deux éléments ainsi abordés (le moteur Diesel et le générateur) constituent le cœur
d’une centrale thermique Diesel. On leur donne en effet, le nom de « groupes de production ».
L’ensemble des auxiliaires est réparti sur 3 demi-rames 400V selon la figure I en Annexe 1.
➢ Demie-rame BFA
Cette demi-rame est constituée des auxiliaires des groupes 1 à 4 ; le tableau suivant donne son
bilan de puissance pour les auxiliaires éssentiels selon la méthode de Boucherot :
➢ Demie-rame BFB
L’ensemble de ces auxiliaires est regroupé en 8 départs au total dont 3 grands : le traitement de
carburant, les départs pour le bloc administratif et le stockage pour le secours de l’éclairage en
cas de black-out. Le tableau suivant donne le bilan de puissances de ces 3 grands départs :
En intégrant ce bilan des gros départs à ceux des autres, on obtient celui de la demi-rame.
Tableau II.2.3: Bilan de puissances des auxiliaires de la demie-rame BFB (au HFO)
➢ Demie-rame BFC
Comme la BFA, cette demi-rame est constituée des auxiliaires des groupes ; il s’agit en effet
des groupes 5 à 7. Le tableau suivant donne son bilan de puissance :
On retient donc une puissance active des auxiliaires éssentiels de 1310, 20 kW lorsque les
groupes fonctionnent au HFO et une puissance de 1231,03 kW avec le gaz naturel.
Le tableau ci-dessous nous donne donc les productibles théoriques de la centrale pour les deux
modes de fonctionnement possible en appliquant la relation : 𝑃𝑛 = 𝜂 𝑇 (7𝑃𝑏 − 𝑃𝑎𝑢𝑥 ).
Les résultats obtenus pour les deux types de combustibles sont donnés ci-dessous.
➢ HFO
Tableau II.2.8: Puissance nette au premier point de connexion 161 kV de la centrale avec le HFO
Point de connexion n° 1
Moment Instants de mesures (s) Valeurs mesurées Différences
du test minutes secondes (kWh) kWh minutes
Début 0 0 20 548 000,0 54 200 60,03
Fin 60 02 20 602 200,0
Puissance au point de connexion n°1 : 54,17 MW
Tableau II.2.9: Puissance nette au premier point de connexion 161 kV de la centrale avec HFO
Point de connexion n° 2
Moment Instants de mesures (s) Valeurs mesurées Différences
du test minutes secondes (kWh) kWh minutes
Début 0 36 34 717 500,0 73 900 60,02
Fin 60 37 34 791 400,0
Puissance au point de connexion n°2 : 73,88 MW
La production nette étant la somme des puissances enregistrée aux deux points de connexions,
On retient donc ici, une production nette totale de 128, 05 MW en fonctionnement au HFO.
➢ Gaz naturel
Tableau II.2.10: Puissance nette au premier point de connexion 161 kV de la centrale avec le gaz
Point de connexion n° 1
Moment Instants de mesures (s) Valeurs mesurées Différences
du test minutes secondes (kWh) kWh minutes
Début 0 0 19 428 300,0 13 300 14,50
Fin 14 30 19 441 600,0
Puissance au point de connexion n°1 : 55, 035 MW
Tableau II.2.11: Puissance nette au premier point de connexion 161 kV de la centrale avec le gaz
Point de connexion n° 2
Moment Instants de mesures (s) Valeurs mesurées Différences
du test minutes secondes (kWh) kWh minutes
Début 0 25 33 199 600,0 18 100 14,67
Fin 15 05 33 217 700,0
Puissance au point de connexion n°2 : 74,03 MW
On obtient donc ici, une puissance nette totale de 129, 08 MW en fonctionnement au gaz.
Nous retenons par conséquent des puissances nettes réelles respectives de 129,08 MW
et 128,05 MW lorsque la centrale fonctionne au gaz naturel et au HFO.
Les étapes suivantes sont suivies selon que le combustible soit le gaz ou le HFO :
La densité du HFO ou du LFO est corrigée aux conditions d’évolution du moteur grâce à la
relation :
VCF étant le facteur de correction du fuel aux conditions d’évolution du groupe donné par la
relation :
𝑲𝟎 𝑲
𝜶𝟏𝟓 = ⁄𝝆 𝟐 + 𝟏⁄𝝆𝒇𝟏𝟓
𝒇𝟏𝟓
Avec :
𝜌𝑓𝑎𝑐𝑡−𝑥 et 𝜌𝑓15 : Les densités du combustible à la température d’entrée dans le moteur et à 15°C
𝐾0 =186,9696 et 𝐾1 = 0,4862 pour les combustibles dont la densité est comprise entre les
valeurs 839 et 1075kg/m3.
Le facteur de correction aux conditions ambiantes actuelles est calculé selon les spécifications
du constructeur (MAN) inspirés de la norme ISO 3046-1 : 2002 grâce à la formule :
(𝟏𝟎𝟏𝟒 − 𝑷𝒂𝒎𝒃−𝒙 )
𝜷𝒙 = 𝟏 + 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟔 × (𝒕𝒂𝒎𝒃−𝒙 − 𝟑𝟎) + 𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟒 × (𝒕𝒄𝒂−𝒙 − 𝟓𝟏) + 𝟎, 𝟎𝟕 ×
𝟏𝟎𝟎𝟎
Avec :
Les 3 facteurs de correction étant ainsi calculés, la quantité de combustible consommé par
moteur (en kJ/h) peut être corrigée grâce à la relation suivante :
Avec :
𝑄𝐻𝐹𝑂𝑑−𝑥 : Le drain de HFO recueilli avant son entrée effective dans le moteur (litres/h)
𝑃𝐶𝐼𝐿𝐹𝑂 et 𝑃𝐶𝐼𝐻𝐹𝑂 : les pouvoirs calorifiques inférieurs des échantillons de HFO et LFO (kJ/kg)
𝑸𝒄𝒐𝒎𝒃𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒙
𝑪𝒔𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒙 =
𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆−𝒙
Avec 𝐸𝑝−𝑥 l’énergie produite normalisé en unité horaire (kWhe/h) du générateur considéré
Pour calculer enfin la consommation spécifique nette de la centrale elle-même, il est nécessaire
de calculer la consommation en combustible corrigée totale de la centrale qui est donnée par la
relation précédemment définie :
𝑸𝒄𝒐𝒎𝒃𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 = ∑ 𝑸𝒄𝒐𝒎𝒃𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒊
𝒊
𝑸𝒄𝒐𝒎𝒃𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
𝑪𝒔𝒄𝒐𝒓𝒓−𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆 =
𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆−𝟏 + 𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆−𝟐
Avec : 𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆−𝟏 ; 𝑬𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆−𝟐 les énergies provenant des deux demies-rames 15 kV et mesurées
aux points de connexion de la centrale avec le réseau HTB 161 kV.
densité du LFO utilisé qui se calcul exactement comme dans le cas précédent et le facteur de
correction ambiant. Ce dernier se calcul grâce à la procédure suivante :
Le facteur de correction ambiant sans marge d’incertitude est également défini par le
constructeur. Il est en effet exprimé par la relation suivante :
𝜷𝒖 = 𝟏 + (𝒂 − 𝟏) + (𝒃 − 𝟏) + (𝒄 − 𝟏)
Avec :
Une fois le facteur sans la marge d’incertitude calculé, on peut alors passer au calcul du facteur
ambiant proprement dit qui est donné par :
𝜷 = 𝜷𝒖 + (𝜷𝒖 − 𝟏) × 𝒅
Avec d le facteur tenant compte des incertitudes lors des lectures de paramètres.
Les facteurs b et c précédemment définis sont obtenus grâce aux tableaux suivants donnés par
le constructeur :
Tableau II.3.1: Tableau de choix des facteurs b et c (source : MAN -DIESEL -TURBO)
Quant aux facteurs a et d ils sont lus sur les abaques suivants fournis par le constructeur :
➢ Fonctionnement au HFO
Pour le fonctionnement de la centrale au HFO, le tableau suivant donne avec détails, les
résultats obtenus pour la consommation spécifique au niveau de chaque groupe de la centrale.
Tableau II.4.1: Résultats des consommations spécifiques par groupe de production au HFO
Les performances des groupes nous donnent donc ceux de la centrale. Soit le tableau suivant :
➢ Fonctionnement au gaz
En fonctionnement au gaz, le tableau suivant donne le récapitulatif des résultats obtenus pour
la consommation spécifique au niveau de chaque groupe de la centrale.
Tableau II.4.4: Résultats des consommations spécifiques par groupe de production au Gaz
Les résultats des groupes conduisent ici aussi à la consommation nette de la centrale donnée en
récapitulatif par le tableau suivant :
Ici également les conditions de garanties sont respectées car la consommation spécifique nette
de la centrale lorsqu’elle fonctionne au gaz est de 8103,8 kJ/kWhe avec une consommation du
LFO ayant une part de 0,814% alors que celle qui est garantie par le contractant est de 8110
kJ/kWhe avec 1%. Soit la figure suivante donnant l’illustration graphique de la comparaison
entre les valeurs de consommations spécifiques garanties et obtenues sur site pour les deux
combustibles.
8 300
Cs (kJ/kWhe)
8 103,8 8 110 valeurs
8 100 sur
obtenue
7 900 Valeurs
garantie
7 700
7 500
Gaz HFO
Type de Combustible
Figure II.3.4 : Comparaison des consommations spécifiques garanties et obtenues sur site
On peut ici remarquer que le gaz fonctionne avec un léger excès de LFO par rapport au
HFO (0,814 et 0,728%) ; ce qui peut s’expliquer par le fait qu’en fonctionnement au gaz le
cycle décrit par les moteurs ressemble plus au cycle d’Otto qui nécessite un médium pour
enflammer le mélange « combustible-comburant » ; ce rôle joué ici par le LFO.
Tableau II.5: Valeurs garanties des émissions de gaz d'échappement par les groupes de la centrale
Ces valeurs ainsi obtenues sont inférieures à celles garanties par le contractant, on retient par
conséquent, le respect des conditions d’émissions de gaz de combustion par le contractant.
Le logiciel utilisé pour les études du niveau des défauts et de la stabilité transitoire est
Neplan, un outil très convivial conçu par la BCP pour les utilisateurs de système de planification
et d’information pour les réseaux électriques, de gaz, d’adduction d’eau et de chauffage. Il
dispose d’une multitude d’outils qui permettent en effet, la modélisation, la simulation et
l’analyse de plusieurs systèmes relatifs à ses domaines d’application. Pour les simulations au
niveau des réseaux électriques, son interface se présente comme suit :
1
2
3
5
4
6
5
1) Barre de titre
2) Barre des options du menu
3) Barre d’outils
4) Espace de travail (contenant les schémas et les tableaux de données)
5) Fenêtre des symboles
6) Gestionnaire des variantes
7) Fenêtre des messages
8) Barre d’états
Dans notre cas de figure, nous nous intéressons ici au calcul des courants de court-circuit
à tous les niveaux de tension de la centrale (161kV, 15kV, et 0,4 kV) et à sa stabilité dynamique
(transitoire) sur le réseau 161 kV.
Pour l’étude du niveau des défauts dans la centrale, le calcul des courants de court-
circuit a été exécutée avec le logiciel Neplan (version 5.5.3) avec la méthode de calcul proposée
par la norme CEI 60909-0 : 2001 qui à définit une procédure exploitant les composantes
symétriques. Cette méthode est en effet applicable aux réseaux électriques d’une tension
inférieure à 550 kV. Elle méthode explique le calcul des courants de court-circuit maximaux et
minimaux. Les premiers sont ceux à qui on s’intéresse car ils permettent de déterminer les
caractéristiques assignées des matériels électriques, ce qui nous permettra d’analyser
l’adéquation du matériel choisit avec le niveau des défauts à tous les étages de la centrale. 4
étapes sont généralement suivies pour le calcul des grandeurs caractéristiques du courant de
court-circuit avec cette méthode [5].
𝑈𝑛
𝑉𝑒𝑞 = 𝑐 ×
√3
c : Un facteur de tension
(1) : Le produit 𝒄𝒎𝒂𝒙 𝑼𝒏 ne doit pas excéder la tension maximale 𝑼𝒎 pour les équipements des
systèmes de puissance.
(3) : Pour les systèmes de basse tension admettant une tolérance de 6% ; par exemple les
systèmes renommés de 380V à 400V.
(4) : Pour les systèmes de basse tension admettant une tolérance de 10%.
N.B : Le facteur c est un facteur qui tient compte des variations de tension dans l’espace et dans
le temps, des changements éventuels de prise des transformateurs, du comportement
subtransitoire des alternateurs et des moteurs.
2 2
𝑍𝑘 = √(∑ 𝑅𝑘 ) + (∑ 𝑋𝑘 )
Le tableau suivant donne les formules de calcul des impédances de quelques éléments pour un
réseau non maillé, cette configuration est celle qui correspond à la centrale.
2
1 𝑈𝑟𝑀
𝑍𝑀 = ×
Moteur Asynchrone 𝐼𝐿𝑅 𝑆𝑟𝑀 𝑋𝑀 = 0,922 𝑍𝑀 𝑅𝑀 /𝑋𝑀 = 0,42
⁄𝐼
𝑟𝑀
𝑈𝑛 𝑐𝑚𝑎𝑥 𝑋𝑑′′ 2
𝑈𝑟𝐺
(1) : 𝐾𝐺 = × est un facteur de correction de l’impédance avec 𝑥 ′′ = et : 𝑍𝑟𝐺 =
𝑈𝑟𝐺 1+𝑥 ′′ 𝑠𝑖𝑛𝜑 𝑍𝑟𝐺 𝑆𝑟𝐺
Il est obtenu à l’aide des composantes symétriques (Zd, Zi et Zo). Le tableau IV.1.3 ci-dessus
donne en effet les formules nécessaires pour le calcul des courants de court-circuit.
′′
𝑐 × 𝑈𝑛
𝐼𝑘3 =
Triphasé √3|𝑍𝑑 | 𝐼𝑝3 ′′
𝐼𝑏3 = 𝜇 𝐼𝑘3 2) ′′
𝐼𝑡ℎ1 = √𝑚 + 𝑛 𝐼𝑘1
′′
= 𝑘1) √2 𝐼𝑘3
′′
𝐼𝑘3
𝑐 × 𝑈𝑛 ′′ ′′ ′′
Monophasé 𝐼𝑝1 = 𝑘√2 𝐼𝑘1 𝐼𝑏1 ≈ 𝐼𝑘1 𝐼𝑡ℎ1 = √𝑚 + 𝑛 𝐼𝑘1
=
√3|𝑍𝑑 + 𝑍𝑖 + 𝑍𝑜|
(1) : 𝑘 = 1,02 + 0,98𝑒 −3𝑅/𝑋 ; R/X étant le rapport entre la résistance et la réactance totales au point
(2) : m et n peuvent être obtenus sur un abaque ou calculés.
𝐼𝑡ℎ = √𝑚 + 𝑛 𝐼𝑘′′
Avec m et n des facteurs d’effet calorifique calculés ou lus grâce aux abaques suivants fourni
par la norme :
Figure IV.1 : Facteur m pour l'effet calorifique de la composante continue du courant [15]
Figure IV.2 : Facteur m pour l'effet calorifique de la composante alternative du courant [15]
𝐼𝑏 = 𝜇 𝐼𝑘′′
Où :
′′
Dans le cas où le rapport 𝐼𝑘𝐺 /𝐼𝑘𝑟𝐺 est inférieur à 2 alors on utilise 𝜇 =1 quel que soit𝑡𝑚𝑖𝑛 . On
peut également utiliser en lieu en place des équations, l’abaque suivant fourni par la norme pour
le calcul de 𝝁 :
MV Connexions (SUT 1)
15 kV MV Connexions (SUT 2)
15 kV
BBA Section BBB Section
15 kV 15 kV Busduct SUT 2
Ik"(L1)=50,953 kA Busduct SUT 1 Ik"(L1)=46,671 kA
Ik"(L1)=27,332 kA Ik"(L1)=27,342 kA
Sk"(L1)=1323,792 MVA Sk"(L1)=710,095 MVA Sk"(L1)=1212,547 MVA Sk"(L1)=710,365 MVA
ip(L1)=130,655 kA ip(L1)=70,084 kA ip(L1)=119,152 kA ip(L1)=69,804 kA
Ib(L1)=48,279 kA Ith(L1)=27,985 kA Ib(L1)=44,667 kA Ith(L1)=27,966 kA
Ith(L1)=52,170 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=47,736 kA 3*I(0)=0,000 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA
Cable Gen 1 Cable Gen 2 Cable Gen 3 Cable Gen 4 Cabla SAT 1 Cable Gen 5 Cable Gen 6 Cable Gen 7 Cable SAT 2
Ik"(L1)=5,905 kA Ik"(L1)=5,908 kA Ik"(L1)=5,911 kA Ik"(L1)=5,914 kA Ik"(L1)=0,000 kA Ik"(L1)=5,911 kA Ik"(L1)=5,908 kA Ik"(L1)=5,905 kA Ik"(L1)=1,631 kA
Sk"(L1)=153,428 MVA Sk"(L1)=153,499 MVA Sk"(L1)=153,571 MVA Sk"(L1)=153,643 MVA Sk"(L1)=0,000 MVA Sk"(L1)=153,571 MVA Sk"(L1)=153,499 MVA Sk"(L1)=153,428 MVA Sk"(L1)=42,384 MVA
ip(L1)=15,143 kA ip(L1)=15,150 kA ip(L1)=15,157 kA ip(L1)=15,164 kA ip(L1)=0,000 kA ip(L1)=15,091 kA ip(L1)=15,084 kA ip(L1)=15,077 kA ip(L1)=4,165 kA
Ith(L1)=6,047 kA Ith(L1)=6,049 kA Ith(L1)=6,052 kA Ith(L1)=6,055 kA Ith(L1)=0,000 kA Ith(L1)=6,046 kA Ith(L1)=6,043 kA Ith(L1)=6,040 kA Ith(L1)=0,441 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA
TR2-1739
SAT 1
GEN 1 GEN 2 GEN 3 GEN 4 GEN 5 GEN 6 GEN 7
Interface BT 2
0,4 kV
Figure V.1: Courants de court-circuit triphasés (dans la configuration favorable) au niveau des jeux de barres 161 kV
MV Connexions (SUT 2)
MV Connexions (SUT 1) 15 kV
15 kV
BBA Section BBB Section
15 kV Busduct SUT 1 15 kV
Ik"(L1)=64,821 kA Ik"(L1)=29,054 kA Busduct SUT 2 Ik"(L1)=64,814 kA
Sk"(L1)=1684,096 MVA Sk"(L1)=754,843 MVA Ik"(L1)=0,000 kA Sk"(L1)=1683,920 MVA
ip(L1)=76,472 kA Sk"(L1)=0,000 MVA
ip(L1)=170,613 kA Ith(L1)=30,010 kA ip(L1)=0,000 kA
ip(L1)=169,610 kA
Ib(L1)=60,783 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=0,000 kA Ib(L1)=60,777 kA
Ith(L1)=66,954 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=66,784 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA
Bus Coupler (BBB7)
Cable Gen 1 Cable Gen 2 Cable Gen 3 Cable Gen 4 Cable Gen 5 Cable Gen 6 Cable SAT 2
Ik"(L1)=5,905 kA Ik"(L1)=5,908 kA Ik"(L1)=5,911 kA Ik"(L1)=5,914 kA Ik"(L1)=5,911 kA Ik"(L1)=5,908 kA Ik"(L1)=0,329 kA
Sk"(L1)=153,428 MVA Sk"(L1)=153,499 MVA Sk"(L1)=153,571 MVA Sk"(L1)=153,643 MVA Sk"(L1)=153,571 MVA Sk"(L1)=153,499 MVA Cable Gen 7 Sk"(L1)=8,558 MVA
ip(L1)=15,544 kA ip(L1)=15,551 kA ip(L1)=15,558 kA ip(L1)=15,565 kA Ik"(L1)=12,129 kA ip(L1)=15,468 kA ip(L1)=15,461 kA
Ith(L1)=6,108 kA Sk"(L1)=315,125 MVA ip(L1)=0,862 kA
Ith(L1)=6,100 kA Ith(L1)=6,103 kA Ith(L1)=6,105 kA Ith(L1)=6,091 kA Ith(L1)=6,088 kA Ith(L1)=0,098 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA ip(L1)=31,925 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA
Ith(L1)=12,528 kA 3*I(0)=0,000 kA
3*I(0)=0,000 kA
BBA 7 BBA 5
15 kV 15 kV
BBA 6 BBA 2 BBA 3 BBB 2 BBB 3 BBB 5 BBB 6
15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV
TR2-1739
SAT 1
Interface BT 2
0,4 kV
Figure V.2: Courants de court-circuit triphasés (dans la configuration favorable) au niveau des jeux de barres 15 kV
Interface BT 2 Cable WC 10
0,4 kV 0,4 kV
Cable SAT BT
BFA-BFB-BFC
BSG 0,4 kV
Ik"(L1)=48,306 kA
Sk"(L1)=33,468 MVA Ik"(L1)=63,012 kA
ip(L1)=100,325 kA Sk"(L1)=43,656 MVA
Ith(L1)=48,624 kA Cable W1 ip(L1)=130,867 kA
3*I(0)=0,000 kA Ib(L1)=61,062 kA
Ith(L1)=57,700 kA
3*I(0)=0,000 kA
Cable WC14 Cable WC15 Cable WC16 Cable WC18 Cable WC38
Cable WC3 Cable WC5 Ik"(L1)=0,623 kA Ik"(L1)=20,750 kA Ik"(L1)=20,750 kA Ik"(L1)=29,340 kA Cable WC22-2 Ik"(L1)=14,413 kA BFC - G6
Ik"(L1)=1,099 kA Ik"(L1)=15,979 kA Sk"(L1)=0,432 MVA Sk"(L1)=14,376 MVA Sk"(L1)=14,376 MVA Sk"(L1)=20,328 MVA Ik"(L1)=2,523 kA Sk"(L1)=9,986 MVA Ik"(L1)=12,681 kA
Sk"(L1)=0,761 MVA Sk"(L1)=11,070 MVA ip(L1)=1,294 kA ip(L1)=30,064 kA ip(L1)=30,064 kA ip(L1)=42,873 kA Sk"(L1)=1,748 MVA ip(L1)=25,190 kA Sk"(L1)=8,786 MVA
ip(L1)=2,282 kA ip(L1)=28,224 kA Ith(L1)=0,124 kA Ith(L1)=20,778 kA Ith(L1)=20,778 kA Ith(L1)=29,384 kA ip(L1)=3,640 kA Ith(L1)=14,463 kA ip(L1)=22,346 kA
Ith(L1)=0,220 kA Ith(L1)=16,036 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=2,526 kA 3*I(0)=0,000
G5 BGDkA Ith(L1)=12,726 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 0,4 kV 3*I(0)=0,000 kA
G1 BGD Ik"(L1)=15,752 kA G7 BGD
0,4 kV G3 BGD Cable WC19 0,4 kV
Ik"(L1)=18,538 kA 0,4 kV BGF Cable WC17 Ik"(L1)=36,434 kA Cable WC22 Sk"(L1)=10,914 MVA Ik"(L1)=14,022 kA
0,4 kV Ik"(L1)=45,109 kA Ik"(L1)=9,285 kA ip(L1)=27,530 kA
Sk"(L1)=12,843 MVA Ik"(L1)=17,128 kA Sk"(L1)=31,252 MVA Sk"(L1)=25,242 MVA Sk"(L1)=9,715 MVA
ip(L1)=33,062 kA Sk"(L1)=11,867 MVA Ik"(L1)=19,734 kA ip(L1)=87,832 kA ip(L1)=68,767 kA Sk"(L1)=6,433 MVA Ib(L1)=15,498 kA ip(L1)=24,708 kA
Sk"(L1)=13,672 MVA Ith(L1)=36,600 kA ip(L1)=16,135 kA Ith(L1)=15,807 kA
Ib(L1)=18,334 kA ip(L1)=30,255 kA Ith(L1)=45,340 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=9,317 kA Ib(L1)=13,769 kA
Ith(L1)=18,607 kA Ib(L1)=16,924 kA ip(L1)=34,839 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=14,072 kA
3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=17,190 kA Ib(L1)=19,583 kA 3*I(0)=0,000 kA
3*I(0)=0,000 kA Cable WC6 Ith(L1)=19,805 kA
3*I(0)=0,000 kA BTU
Ik"(L1)=15,031 kA 0,4 kV BRB GSA 1
Sk"(L1)=10,414 MVA 0,4 kV 0,4 kV
ip(L1)=26,615 kA Ik"(L1)=20,750 kA
Ith(L1)=15,085 kA Sk"(L1)=14,376 MVA Ik"(L1)=29,340 kA Ik"(L1)=2,523 kA
Cable WC4 3*I(0)=0,000 kA ip(L1)=30,064 kA Sk"(L1)=20,328 MVA Sk"(L1)=1,748 MVA
Ik"(L1)=1,095 kA BRA Ib(L1)=20,750 kA ip(L1)=42,873 kA ip(L1)=3,640 kA
Sk"(L1)=0,759 MVA 0,4 kV Ith(L1)=20,778 kA Ib(L1)=29,327 kA Ib(L1)=2,523 kA Cable WC39
ip(L1)=2,275 kA Ik"(L1)=20,750 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=29,384 kA Ith(L1)=2,526 kA Ik"(L1)=13,282 kA
Ith(L1)=0,219 kA
Sk"(L1)=14,376 MVA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA Sk"(L1)=9,202 MVA
3*I(0)=0,000 kA G4 BGD ip(L1)=23,464 kA
0,4 kV ip(L1)=30,064 kA Ith(L1)=13,330 kA
Ik"(L1)=16,181 kA Ib(L1)=20,750 kA 3*I(0)=0,000 kA
G2 BGD Ith(L1)=20,778 kA BGC BHA GSA 2
0,4 kV Sk"(L1)=11,210 MVA 0,4 kV 0,4 kV 0,4 kV G6 BGD
Ik"(L1)=17,653 kA ip(L1)=28,651 kA 3*I(0)=0,000 kA Ik"(L1)=48,773 kA Ik"(L1)=37,214 kA Ik"(L1)=11,412 kA 0,4 kV
Sk"(L1)=12,230 MVA Ib(L1)=15,976 kA Sk"(L1)=33,791 MVA Sk"(L1)=25,782 MVA Sk"(L1)=7,907 MVA Ik"(L1)=14,623 kA
ip(L1)=31,412 kA Ith(L1)=16,239 kA ip(L1)=94,966 kA ip(L1)=70,238 kA ip(L1)=19,830 kA Sk"(L1)=10,131 MVA
Ib(L1)=17,449 kA 3*I(0)=0,000 kA Ib(L1)=47,690 kA Ib(L1)=36,784 kA Ib(L1)=10,974 kA ip(L1)=25,833 kA
Ith(L1)=17,718 kA Ith(L1)=44,943 kA Ith(L1)=37,383 kA Ith(L1)=10,477 kA Ib(L1)=14,370 kA
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=14,676 kA
3*I(0)=0,000 kA
Cable WC27
Ik"(L1)=0,000 kA
Sk"(L1)=0,000 MVA
Cable WC 7-1 ip(L1)=0,000 kA
Ik"(L1)=0,000 kA Ith(L1)=0,000 kA
Sk"(L1)=0,000 MVA 3*I(0)=0,000 kA Cable WC7-2
ip(L1)=0,000 kA BLA Ik"(L1)=0,000 kA
Ith(L1)=0,000 kA 0,4 kV Sk"(L1)=0,000 MVA
3*I(0)=0,000 kA Ik"(L1)=30,154 kA ip(L1)=0,000 kA
Sk"(L1)=20,891 MVA BGG Ith(L1)=0,000 kA
ip(L1)=48,612 kA 0,4 kV 3*I(0)=0,000 kA
Ib(L1)=30,039 kA Ik"(L1)=8,002 kA
Ith(L1)=30,231 kA Sk"(L1)=5,544 MVA
3*I(0)=0,000 kA ip(L1)=11,542 kA
Ib(L1)=8,002 kA
Ith(L1)=8,012 kA
3*I(0)=0,000 kA
Figure V.3: Courants de court-circuit triphasés (dans la configuration favorable) au niveau des jeux de barres 0,4 kV
MV Connexions (SUT 1)
15 kV MV Connexions (SUT 2)
15 kV
BBA Section BBB Section
15 kV Busduct SUT 1 15 kV Busduct SUT 2
Ik"(L1)=0,110 kA Ik"(L1)=0,041 kA Ik"(L1)=0,083 kA Ik"(L1)=0,034 kA
Sk"(L1)=0,953 MVA Sk"(L1)=0,357 MVA Sk"(L1)=0,715 MVA Sk"(L1)=0,290 MVA
ip(L1)=0,109 kA ip(L1)=0,089 kA
ip(L1)=0,292 kA Ib(L1)=0,041 kA
ip(L1)=0,219 kA Ib(L1)=0,034 kA
Ib(L1)=0,110 kA Ith(L1)=0,043 kA Ib(L1)=0,083 kA Ith(L1)=0,035 kA
Ith(L1)=0,114 kA Ith(L1)=0,086 kA
Cable Gen 1 Cable Gen 2 Cable Gen 3 Cable Gen 4 Cabla SAT 1 Cable Gen 5 Cable Gen 6 Cable Gen 7 Cable SAT 2
Ik"(L1)=0,017 kA Ik"(L1)=0,017 kA Ik"(L1)=0,017 kA Ik"(L1)=0,017 kA Ik"(L1)=0,000 kA Ik"(L1)=0,016 kA Ik"(L1)=0,016 kA Ik"(L1)=0,016 kA Ik"(L1)=0,002 kA
Sk"(L1)=0,149 MVA Sk"(L1)=0,149 MVA Sk"(L1)=0,149 MVA Sk"(L1)=0,149 MVA Sk"(L1)=0,001 MVA Sk"(L1)=0,136 MVA Sk"(L1)=0,136 MVA Sk"(L1)=0,136 MVA Sk"(L1)=0,016 MVA
ip(L1)=0,046 kA ip(L1)=0,046 kA ip(L1)=0,046 kA ip(L1)=0,046 kA ip(L1)=0,000 kA ip(L1)=0,042 kA ip(L1)=0,042 kA ip(L1)=0,042 kA ip(L1)=0,005 kA
Ib(L1)=0,017 kA Ib(L1)=0,017 kA Ib(L1)=0,017 kA Ib(L1)=0,017 kA Ib(L1)=0,000 kA Ib(L1)=0,016 kA Ib(L1)=0,016 kA Ib(L1)=0,016 kA Ib(L1)=0,002 kA
Ith(L1)=0,018 kA Ith(L1)=0,018 kA Ith(L1)=0,018 kA Ith(L1)=0,018 kA Ith(L1)=0,000 kA Ith(L1)=0,016 kA Ith(L1)=0,016 kA Ith(L1)=0,016 kA Ith(L1)=0,002 kA
TR2-1739
SAT 1
GEN 1 GEN 2 GEN 3 GEN 4 GEN 5 GEN 6 GEN 7
Interface BT 2
0,4 kV
Figure VI.1: Courants de court-circuit monophasés au niveau des jeux de barres 161 kV
MV Connexions (SUT 2)
MV Connexions (SUT 1) 15 kV
15 kV
BBA Section BBB Section
15 kV Busduct SUT 1 15 kV
Ik"(L1)=0,165 kA Ik"(L1)=0,049 kA Busduct SUT 2 Ik"(L1)=0,165 kA
Sk"(L1)=0,427 MVA Ik"(L1)=0,000 kA
Sk"(L1)=1,429 MVA ip(L1)=0,126 kA Sk"(L1)=0,000 MVA
Sk"(L1)=1,429 MVA
ip(L1)=0,422 kA Ib(L1)=0,049 kA ip(L1)=0,000 kA ip(L1)=0,420 kA
Ith(L1)=0,051 kA Ib(L1)=0,000 kA
Ib(L1)=0,165 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=0,000 kA
Ib(L1)=0,165 kA
Ith(L1)=0,169 kA 3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=0,169 kA
3*I(0)=0,165 kA 3*I(0)=0,165 kA
Bus Coupler (BBB7)
Cable Gen 1 Cable Gen 2 Cable Gen 3 Cable Gen 4 Cable Gen 5 Cable Gen 6 Cable SAT 2
Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,019 kA Ik"(L1)=0,001 kA
Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,166 MVA Sk"(L1)=0,005 MVA
ip(L1)=0,049 kA ip(L1)=0,049 kA ip(L1)=0,049 kA ip(L1)=0,049 kA Ik"(L1)=0,039 kA ip(L1)=0,049 kA ip(L1)=0,049 kA Cable Gen 7 ip(L1)=0,002 kA
Ib(L1)=0,019 kA Ib(L1)=0,019 kA Ib(L1)=0,019 kA Ib(L1)=0,019 kA Sk"(L1)=0,337 MVA Ib(L1)=0,019 kA Ib(L1)=0,019 kA Ib(L1)=0,001 kA
Ith(L1)=0,020 kA Ith(L1)=0,020 kA Ith(L1)=0,020 kA Ith(L1)=0,020 kA ip(L1)=0,100 kA Ith(L1)=0,020 kA Ith(L1)=0,020 kA Ith(L1)=0,001 kA
3*I(0)=0,028 kA 3*I(0)=0,027 kA 3*I(0)=0,027 kA 3*I(0)=0,027 kA Ib(L1)=0,039 kA 3*I(0)=0,027 kA 3*I(0)=0,027 kA 3*I(0)=0,000 kA
Ith(L1)=0,040 kA
BBA 7 BBA 5 3*I(0)=0,055 kA
15 kV 15 kV
BBA 6 BBA 2 BBA 3 BBB 2 BBB 3 BBB 5 BBB 6
15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV 15 kV
TR2-1739
SAT 1
Interface BT 2
0,4 kV
Cable WC14 Cable WC15 Cable WC16 Cable WC18 Cable WC38
Cable WC3 Cable WC5 Ik"(L1)=0,397 kA Ik"(L1)=11,297 kA Ik"(L1)=11,297 kA Ik"(L1)=19,282 kA Cable WC22-2 Ik"(L1)=7,335 kA
Ik"(L1)=0,703 kA Ik"(L1)=8,510 kA Sk"(L1)=0,092 MVA Sk"(L1)=2,609 MVA Sk"(L1)=2,609 MVA Sk"(L1)=4,453 MVA Ik"(L1)=1,327 kA Sk"(L1)=1,694 MVA BFC - G6
Sk"(L1)=0,162 MVA Sk"(L1)=1,965 MVA ip(L1)=0,825 kA ip(L1)=16,367 kA ip(L1)=16,367 kA ip(L1)=28,581 kA Sk"(L1)=0,307 MVA ip(L1)=12,818 kA Ik"(L1)=6,512 kA
ip(L1)=1,458 kA ip(L1)=14,933 kA Ib(L1)=0,397 kA Ib(L1)=11,297 kA Ib(L1)=11,297 kA Ib(L1)=19,282 kA ip(L1)=1,915 kA Ib(L1)=7,335 kA Sk"(L1)=1,504 MVA
Ib(L1)=0,703 kA Ib(L1)=8,510 kA Ith(L1)=0,400 kA Ith(L1)=11,312 kA Ith(L1)=11,312 kA Ith(L1)=19,313 kA Ib(L1)=1,327 kA G5 BGD
Ith(L1)=7,360 kA ip(L1)=11,474 kA
Ith(L1)=0,707 kA Ith(L1)=8,540 kA 3*I(0)=11,297 kA 3*I(0)=7,776 kA Ib(L1)=6,512 kA
G1 BGD
3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=8,900 kA 3*I(0)=0,000 kA 3*I(0)=11,297 kA 3*I(0)=19,282 kA Ith(L1)=1,329 kA 0,4 kV Ith(L1)=6,535 kA
G3 BGD 3*I(0)=1,327 kA Ik"(L1)=7,776 kA G7 BGD kA
3*I(0)=6,955
0,4 kV BGF Cable WC17 Cable WC19
Ik"(L1)=9,987 kA 0,4 kV Ik"(L1)=34,006 kA Ik"(L1)=24,629 kA Cable WC22 Sk"(L1)=1,796 MVA 0,4 kV
Ik"(L1)=8,900 kA 0,4 kV Sk"(L1)=7,853 MVA Sk"(L1)=5,688 MVA Ik"(L1)=1,457 kA ip(L1)=13,589 kA Ik"(L1)=6,955 kA
Sk"(L1)=2,306 MVA Ik"(L1)=10,551 kA ip(L1)=66,195 kA ip(L1)=46,168 kA Sk"(L1)=0,336 MVA
ip(L1)=17,607 kA Sk"(L1)=2,055 MVA Ib(L1)=24,629 kA ip(L1)=2,531 kA Ib(L1)=7,776 kA Sk"(L1)=1,606 MVA
ip(L1)=15,618 kA Sk"(L1)=2,437 MVA Ib(L1)=34,006 kA Ith(L1)=24,739 kA Ib(L1)=1,457 kA Ith(L1)=7,803 kA ip(L1)=12,255 kA
Ib(L1)=9,987 kA ip(L1)=18,625 kA Ith(L1)=34,180 kA 3*I(0)=24,970 kA Ith(L1)=1,461 kA
Ith(L1)=10,023 kA Ib(L1)=8,900 kA 3*I(0)=35,800 kA 3*I(0)=1,663 kA 3*I(0)=7,776 kA Ib(L1)=6,955 kA
Ith(L1)=8,932 kA Ib(L1)=10,551 kA Ith(L1)=6,980 kA
3*I(0)=9,987 kA Cable WC6 Ith(L1)=10,588 kA BTU
3*I(0)=8,900Ik"(L1)=8,056
kA kA BRB GSA 1 3*I(0)=6,955 kA
Sk"(L1)=1,860 MVA
3*I(0)=10,551 kA 0,4 kV
ip(L1)=14,108 kA Ik"(L1)=11,297 kA 0,4 kV 0,4 kV
Ib(L1)=8,056 kA Sk"(L1)=2,609 MVA Ik"(L1)=19,282 kA Ik"(L1)=1,327 kA
Cable WC4
Ith(L1)=8,084 kA ip(L1)=16,367 kA Sk"(L1)=4,453 MVA Sk"(L1)=0,307 MVA
3*I(0)=8,442 kA BRA ip(L1)=28,581 kA ip(L1)=1,915 kA
Ik"(L1)=0,700 kA Ib(L1)=11,297 kA
Sk"(L1)=0,162 MVA 0,4 kV Ib(L1)=19,282 kA Ib(L1)=1,327 kA Cable WC39
ip(L1)=1,454 kA Ith(L1)=11,312 kA Ik"(L1)=6,887 kA
Ib(L1)=0,700 kA Ik"(L1)=11,297 kA 3*I(0)=11,297 kA Ith(L1)=19,313 kA Ith(L1)=1,329 kA Sk"(L1)=1,590 MVA
Ith(L1)=0,705 kA G4 BGD Sk"(L1)=2,609 MVA 3*I(0)=19,282 kA 3*I(0)=1,327 kA ip(L1)=12,166 kA
3*I(0)=0,000 kA 0,4 kV ip(L1)=16,367 kA Ib(L1)=6,887 kA
Ik"(L1)=8,442 kA BGC BHA GSA 2 Ith(L1)=6,912 kA
Ib(L1)=11,297 kA 3*I(0)=7,335 kA G6 BGD
Sk"(L1)=1,950 MVA Ith(L1)=11,312 kA 0,4 kV 0,4 kV 0,4 kV
ip(L1)=14,785 kA Ik"(L1)=35,800 kA Ik"(L1)=24,970 kA Ik"(L1)=1,663 kA 0,4 kV
3*I(0)=11,297 kA Ik"(L1)=7,335 kA
G2 BGD Ib(L1)=8,442 kA Sk"(L1)=8,268 MVA Sk"(L1)=5,767 MVA Sk"(L1)=0,384 MVA
Ith(L1)=8,472 kA ip(L1)=69,687 kA ip(L1)=46,807 kA ip(L1)=2,890 kA Sk"(L1)=1,694 MVA
0,4 kV ip(L1)=12,958 kA
Ik"(L1)=9,412 kA 3*I(0)=8,442 kA Ib(L1)=35,800 kA Ib(L1)=24,970 kA Ib(L1)=1,663 kA
Ith(L1)=35,983 kA Ith(L1)=25,081 kA Ith(L1)=1,669 kA Ib(L1)=7,335 kA
Sk"(L1)=2,174 MVA Ith(L1)=7,362 kA
ip(L1)=16,552 kA 3*I(0)=35,800 kA 3*I(0)=24,970 kA 3*I(0)=1,663 kA
Cable WC27 3*I(0)=7,335 kA
Ib(L1)=9,412 kA Ik"(L1)=0,000 kA
Ith(L1)=9,445 kA Sk"(L1)=0,000 MVA
3*I(0)=9,412 kA ip(L1)=0,000 kA
Ib(L1)=0,000 kA
Ith(L1)=0,000 kABLA
3*I(0)=0,000 kA
Cable WC 7-1 0,4 kV
Ik"(L1)=0,000 kA Ik"(L1)=20,609 kA
Sk"(L1)=0,000 MVA Sk"(L1)=4,759 MVA Cable WC7-2
ip(L1)=0,000 kA Ik"(L1)=0,000 kA
Ib(L1)=0,000 kA ip(L1)=35,068 kA Sk"(L1)=0,000 MVA
Ith(L1)=0,000 kA Ib(L1)=20,609 kA ip(L1)=0,000 kA
3*I(0)=0,000 kA Ith(L1)=20,673 kA BGG Ib(L1)=0,000 kA
3*I(0)=20,609 kA 0,4 kV Ith(L1)=0,000 kA
3*I(0)=0,000 kA
Ik"(L1)=4,798 kA
Sk"(L1)=1,108 MVA
ip(L1)=6,969 kA
Ib(L1)=4,798 kA
Ith(L1)=4,805 kA
3*I(0)=4,798 kA
Figure VI.3: Courants de court-circuit triphasés au niveau des jeux de barres 0,4 kV
Le courant de court-circuit enregistré au niveau du jeu e barre 161 kV est de 31,28 kA pour un
défaut triphasé. La coupure de ce courant de défaut est assurée au niveau de chacun des circuits
d’alimentation du jeu de barre par des disjoncteurs à gaz SF6 SIEMENS 3AP1FG dont le
pouvoir de coupure de 31,5 kA lui est sensiblement équivalent. Pour ce qui est du temps de
TETE Komlan Hector Seth Promotion 2019-2020 Soutenu le 17 Janvier 2020
XXXIX
INFLUENCE DE L’INTRODUCTION DE LA CENTRALE DE MARIA-GLETA II DANS LE SYSTEME ELECTRIQUE DU
BENIN
coupure d’un tel courant il est de 80 ms pour la protection principale et de 0,38 et 1,3s pour les
protections secours respectivement sur les circuits provenant du réseau et de la centrale. Il faut
cependant noter que cette limite dans la coupure du courant vient en réalité du fait que 2 projets
futurs (4,8 kA) et une grande marge de réserve (18,34 kA) ont été inclus dans les calculs ; le
niveau actuel des défauts est donc en réalité de 8,39 kA, ce qui est en effet inférieur aux 31,5
kA de l’étude ; cela est valable pour le jeu de barre en MG1
Les types de protection étant définis, il s’agit dans cette section, de donner les temps de
déclenchement des disjoncteurs pour l’élimination correspondant aux courants obtenus.
Tableau VII.3.1: Temps d'élimination des défauts pour les courants obtenus en HTA et HTB
Tableau VII.3.2: Temps d'élimination des défauts pour les courants obtenus sur le jeu de barre 400V
2
𝑘 2 𝑆 2 ≥ 𝐼𝐶𝐶 𝑡𝐶
Ce qui nous donne la relation suivante devant être vérifier par l’équipement de coupure :
𝑘2𝑆2
𝑡𝐶 ≤ 2
𝐼𝐶𝐶
Avec :
La relation ainsi définie est valable pour les temps inférieurs à 5s car les constructeurs
définissent généralement la tenue des courts circuits pour un temps maximum de 5s. Le tableau
suivant (issu de la norme CEI 60364-4-43 : 2001) donne en effet la valeur prise par k en fonction
de la nature des enveloppes de conducteurs :
Isolation Conducteur
Caractéristiques PVC PVC PR/EP Caoutchouc Minérale
(S≤300mm²) (S>300mm²) 60°C Avec PVC Nue
Température initiale (°C) 70 70 90 60 70 105
Température finale (°C) 160 140 250 200 160 250
Matériau du conducteur :
Cuivre 115 103 143 141 115 135/115
Aluminium 76 68 94 93 - -
Connexions soudées à 115 - - - - -
l’étain pour des
conducteurs en cuivre
On s’intéresse donc dans notre cas de figure à la tenue des conducteurs avec les temps
de coupure obtenus d’après les tableaux précédents, il convient de noter pour cela que les
enveloppes de conducteurs sont en polyéthylène réticulé (PR) et le matériau de l’âme en cuivre.
Le tableau suivant nous donne les temps minimaux de coupure en fonction de la section
′′
des conducteurs et les courants maximums (𝐼𝑘𝑚𝑎𝑥 ) les traversants pour des défauts sur les jeux
de barres des 3 sections de la centrale et ainsi donc la tenue du conducteur.
(𝑡𝑐2𝑑𝑖𝑠𝑗𝑜𝑛𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 ), les conducteurs peuvent résister aux sollicitations thermiques engendrées par les
différents courants.
Figure VIII.1: machine synchrone connecté à un bus infini : éléments mis en jeu
𝑑 2 𝜃𝑚
𝐶𝑚 = 𝐶é𝑙 + 𝐶𝑓𝑟𝑖𝑐𝑡 + 𝐶𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡 + 𝐽
𝑑𝑡 2
Avec :
𝒅𝟐 𝜽𝒎
𝜶𝒎 = : Accélération des masses tournantes (rad/s²)
𝒅𝒕𝟐
L’analyse de la stabilité portant sur quelques secondes et les masses tournantes très
grandes, on considèrera identiques la vitesse synchrone 𝜔𝑠 du champ tournant et celle
mécanique 𝜔𝑚 durant l’analyse. L’expérience montre en effet que le glissement entre ces deux
vitesses est de 2%. On négligera enfin les couples de friction et d’amortissement car ces derniers
sont très inférieurs aux deux autres couples. Ce qui nous l’équation suivante :
𝑑 2 𝜃𝑚
𝐶𝑚 = 𝐶é𝑙 + 𝐽
𝑑𝑡 2
𝑑 2 𝜃𝑚
𝑃𝑚 𝜔𝑠 = 𝐶é𝑙 𝜔𝑠 + 𝐽𝜔𝑠
𝑑𝑡 2
𝑑 2 𝜃𝑚
𝑃𝑚 = 𝑃é𝑙 + 𝐽𝜔𝑠
𝑑𝑡 2
Soit :
𝑑2 𝜃𝑚
𝑃𝑚 − 𝑃é𝑙 = 𝐽𝜔𝑠
𝑑𝑡 2
𝑉𝐺 𝑉 𝑅
Avec la puissance électrique donnée par la relation suivante : 𝑃𝑒 = 𝑠𝑖𝑛 𝛿. Où 𝛿 est l’angle
𝑋𝑇
du rotor c’est-à-dire l’angle entre la tension générée par le générateur et celle du réseau exprimé
en degrés électrique.
Une variation de cet angle 𝛿 en fonction du temps entrainera une variation de la puissance, donc
l’accélération du rotor et par conséquent, l’instabilité du système. Il serait alors dans ces
conditions, de bonne foi d’exprimer l’accélération 𝛼𝑚 du rotor en fonction de l’angle.
On sait pour cela que la position q de l'axe du rotor (pôle nord produisant la fréquence) par
rapport à une référence fixe dans l'espace :
𝜃 = 𝜔𝑡 + 𝛿
Avec :
𝜃 et 𝛿 en degrés électriques
𝑑𝜃 𝑑𝛿
= 𝜔+
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Rappelons-nous ici que les pulsations ω et 𝜔𝑠 sont liés entre elle grâce au nombre de pôles du
2
générateur : 𝜔𝑠 = 𝜔.
𝑃
𝑑𝜃 𝑑𝛿
= 𝜔+
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Appliquons donc le coefficient 2/p à chacun des membres de l’équation, on obtient une équation
en radians mécanique :
2 𝑑𝜃 2 2 𝑑𝛿
= 𝜔+
𝑃 𝑑𝑡 𝑃 𝑃 𝑑𝑡
2 𝑑𝛿
𝜃𝑚 = 𝜔𝑠 +
𝑃 𝑑𝑡
2 𝑑2 𝛿
𝛼𝑚 =
𝑃 𝑑𝑡 2
Cette relation introduite dans l’équation (5) nous donne dans ces conditions :
2 𝑑2𝛿
𝑃𝑚 − 𝑃é𝑙 = 𝐽𝜔𝑠 2
𝑃 𝑑𝑡
Cette équation est en unité S.I ; elle peut cependant être normalisée.
Nous désirons la convertir en valeur Per Unit (pu) ; multiplions pour cela, l’équation par 2𝜔𝑠
en faisant un réaménagement soit :
1
𝐽𝜔𝑠2 𝑑 2 𝛿
𝑃𝑚 − 𝑃é𝑙 = 2 2
𝑃 2
𝜔𝑠 𝑑𝑡
2
2
Or on sait que : 𝜔𝑠 = 𝜔 et également 𝜔 = 2𝜋𝑓 donc on obtient :
𝑃
1
𝐽𝜔𝑠2 𝑑 2 𝛿
𝑃𝑚 − 𝑃é𝑙 = 2
𝜋𝑓 𝑑𝑡 2
L’expression du numérateur du second membre n’est rien d’autre que l’énergie cinétique des
1 𝐸𝑐
masses tournantes, 𝐸𝑐 = 𝐽𝜔𝑠2 . En posant 𝑀 = on obtient :
2 𝜋𝑓
𝑑2 𝛿
𝑃𝑚 − 𝑃é𝑙 = 𝑀
𝑑𝑡 2
𝑃𝑚 𝑃é𝑙 𝑀 𝑑2 𝛿
− = [ ]
𝑆𝑔𝑒𝑛 𝑆𝑔𝑒𝑛 𝑆𝑔é𝑛 𝑑𝑡 2
𝑴 𝒅𝟐 𝜹
En posant 𝐻 = et 𝛿 ′′ = on obtient finalement l’équation de la stabilité :
𝑺𝒈é𝒏 𝒅𝒕𝟐
Avec :
𝑃𝑚′ : Puissance mécanique injectée dans les masses tournantes en pu sur la base du générateur
Figure VIII.2.1: Extrait du réseau de transport de la CEB contenant les postes MOM-CMG-CVE
On définit donc pour le poste 161 kV Maria-Gléta I de la CEB, trois modes d’exploitation que
l’on peut décrire comme suit :
✓ Mode Normal
En mode normal, le réseau est en boucle fermée et toutes les lignes sont en fonctionnement :
L220 et L230 venant de Cotonou (CVE) puis L225 et L235 venant de Momé-Hagou (MOM).
La TAG aussi peut être en fonctionnement.
Le réseau 161 kV peut être occasionnellement exploité en boucle ouverte pour des raisons de
pannes ou d’entretien. Dans ce cas, le poste de Maria-Gléta n’est plus alimenté que par une
seule ligne L220 ou L225.
✓ Mode Urgence
Dans ce mode de fonctionnement, les lignes L220 et L225 ne sont pas en fonctionnement, la
TAG est alors exceptionnellement, la source d’alimentation du poste MG1.
Il s’agit donc ici de définir les configurations donnant les courants maximums et minimums de
court-circuit sur le jeu de barre 161kV du poste MG1.
Tableau VIII.2.1: Courants développés des réseaux amont aux courants de défauts
Dans ce cas de figure, les contributions minimums qui viennent des lignes de Momé-Hagou et
sont de 1,28 kA pour la ligne L225 et de 1,64 kA pour la ligne L235. Pour un fonctionnement
en parallèle des 2 lignes sur le jeu de barre 161 kV de MG1, on a 2,88 kA. On définit alors 2
modes de fonctionnement en boucle ouverte :
N.B : (1) Le mode Urgence voyant Cotonou en ilotage, uniquement alimenté par la TAG, il
n’est pas favorable à l’étude.
(2) L’utilisation des réseaux amont pour inclure leurs contributions dans NEPLAN est
conditionnée par les 3 cas suivant :
′′ ′′ ′′ ′′
- 𝑆𝑘𝑚𝑎𝑥 /𝐼𝑘𝑚𝑎𝑥 > 0 Et 𝑆𝑘𝑚𝑖𝑛 /𝐼𝑘𝑚𝑖𝑛 > 0 ; NEPLAN utilise alors les valeurs minimums
′′ ′′ ′′ ′′
- 𝑆𝑘𝑚𝑎𝑥 /𝐼𝑘𝑚𝑎𝑥 > 0 Et 𝑆𝑘𝑚𝑖𝑛 /𝐼𝑘𝑚𝑖𝑛 = 0 ; NEPLAN utilise les valeurs maximums
′′ ′′
- 𝑆𝑘𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑡 𝐼𝑘𝑚𝑎𝑥 sont prises comme étant égales à 0 ; alors Neplan utilise comme dans
le premier cas les valeurs minimums.
Les simulations avec les courants maximums sont faites donc en introduisant des valeurs nulles
′′ ′′
pour𝑆𝑘𝑚𝑖𝑛 𝑒𝑡 𝐼𝑘𝑚𝑖𝑛 .
système de régulation en boucle fermée dans lequel se situe un correcteur PID (comme indiqué
par la figure VIII.3.2). Il est principalement composé, en plus de la partie puissance,
d’entrées/sorties analogiques ; entrées/sorties numériques ; entrées/sorties de mesures et de
contrôle et de l’alimentation de la partie électronique de puissance. Soit la figure suivante :
Les constantes et paramètres des fonctions de transfert de la boucle sont fournis par le
fabriquant ou calculés en suivant lignes directrices des manuels d’utilisateur et ensuite rapporté
en unités du model IEEE. Dans notre cas, le tableau suivant donne l’ensemble des constantes
et paramètres de la boucle de l’AC7B.
Le compensateur est utilisé pour créer un couplage artificiel entre Plusieurs générateur
fonctionnant sur un même jeu de barre sans impédance entre eux afin que ces dernières puissent
partager de façon appropriée la puissance réactive. Cela correspond donc à un point commun
de régulation entre les machines synchrones. Selon l’IEEE 421.5, ce cas de figure correspond
à des valeurs positives de Rc et Xc.
La constante Kq devant être réglée selon les indications du manuel d’utilisation de l’Unitrol
1020 à -5% lorsque le mode VDC est utilisé ; cela correspond ici à Xc = 5%. Le tableau suivant
nous donne les paramètres de la boucle du VCOMP :
Le tableau suivant, qui est issu du constructeur, donne les valeurs des paramètres et
constantes de boucle de régulation pour les deux modes de fonctionnement des moteurs.
Inertie du Générateur : C’est une donnée du constructeur ; elle ici de HGén = 0,88s (MJ/MVA)
Inertie du Couplage : Elle est prise sur indication du constructeur comme étant égale à 2% de
celle du générateur : Hc = 0,02*088 = 0,0018s
Inertie du Moteur : Le MAN 18V51/60 possède une inertie de 10.000 kg.m². Evaluée en MJ
elle nous donne : Hm = ½*JW² ; sachant que W=2𝝅𝑵/60, alors on obtient :
W=2𝜋500/60 = 52,36 rad/s ; ce qui nous donne Hm = ½ * 10.000. (53,36) ² = 13,708 MJ.
On retient donc finalement pour l’inertie des masse tournantes : H = 0,59 + 0,88 + 0,0018 soit
finalement : H = 1,49 s
1) : Les 660 ms correspondent ici au temps le plus long mis par les protections pour réagir en
cas de défauts sur le jeu de barre principal 400V : +G0 BFA-B-C.
Figure IX.1.3 : Tension (coté 15 kV) et courants (cotés 15 et 161 kV) au niveau du SUT 1
Figure IX.1.4: Tension, courant et puissances (active et réactive) au niveau des générateurs 1 et 5
Figure IX.1.6: Tension (coté 15 kV) et courants (cotés 15 et 161 kV) au niveau du SUT 1
Figure IX.2.3: Tension (coté 15 kV) et courants (cotés 15 et 161 kV) au niveau du SUT 1
Figure IX.2.4: Tension, courant et puissances (active et réactive) au niveau des générateurs 1 et 5
Les courbes suivantes donnent donc les grandeurs électriques et mécaniques au niveau
du générateur 1 et des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV ainsi qu’au niveau du transformateur
d’alimentation des auxiliaires (SAT 1).
Figure IX.3.3: Tensions au niveau des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV et courant au niveau du SAT 1
Les courbes suivantes donnent donc les grandeurs électriques et mécaniques au niveau
des générateur 1 et 5, des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV ainsi qu’au niveau du SAT 1.
Figure IX.4.1: Tension, courant et puissances (active et réactive) au niveau des générateurs 1 et 5
Figure IX.4.3: Tensions au niveau des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV et courant au niveau du SAT 1
Les courbes suivantes donnent donc les grandeurs électriques et mécaniques au niveau
des générateur 1 et 5, des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV ainsi qu’au niveau du SAT 1.
Figure IX.5.1: Tension, courant et puissances (active et réactive) au niveau des générateurs 1 et 5
Figure IX.5.3: Tensions au niveau des jeux de barres 161, 15 et 0,4 kV et courant au niveau du SAT 1
➢ Protection contre les surcharges (ANSI 51) : les retards aux courants 3 et 2,6 kA sont
de 9,5 et 13s il n’y a donc pas de risque de déclenchement.
➢ Protection contre les courts circuits (ANSI 50) : Le seuil de réglage dans le cas des
courts circuits est de 6 kA, donc la fonction ne sera même pas enclenchée.
➢ Protection à maximum de courant à retenue de tension (ANSI 51V) : la tension chute
à 27% à l’initiation du défaut le seuil de réglage à 100% étant de 1,34 kA il est ramené
dans ces conditions à 0,36 kA ; il n’y a donc pas de risque de déclenchement.
➢ Protection à minium de tension (ANSI 27) : les valeurs relatives de la tension à
l’initiation du défaut et à la resynchronisation sont respectivement de 27 et 42%. Les
seuils de réglage de la fonction sont de 80% retardé à 5s et 90% retardé à 30s (en guise
d’alarme) ; la protection sera enclenchée mais réinitialisée au bout de 0,4s suffisant pour
éviter le déclenchement du disjoncteur.
Au niveau des transformateurs les courants du côté 15kV sont de 12 et 10,4 kA à
l’initiation du défaut et durant la resynchronisation. Le transformateur est protégé en HTA par
un contrôleur de travée : le SIPROTEC 7SJ85, on s’intéresse donc aux fonctions suivantes à
son niveau :
➢ Protection contre les surcharges (ANSI 51) : les retards aux courants 12 et 10,4kA sont
de 11 et 14s il n’y a donc pas de risque de déclenchement
➢ Protection contre les courts circuits (ANSI 50) : Le seuil de réglage dans le cas des
courts circuits est de 10kA avec une temporisation de 0,6s. Pour des valeurs de 12 et
10,4 kA la protection sera donc enclenchée mais tout de suite réinitialisée à 9,9kA sans
risque de déclenchement.
➢ Protection à maximum de courant à retenue de tension (ANSI 51V) : la tension chute
à 27%. Le seuil à 100% étant de 7 kA il est alors de 1,89 kA ; il n’y a donc pas de risque
de déclenchement.
Dans les travées 161 kV le transformateur est également protégé par le même relais
7SJ85 dont les seuils de réglage de la fonction ANSI 50/51 sont de 3,75 kA instantané et 1,4
kA retardé à 0,8s. Pour des courants de 1,12 et 0,97 kA, il n’y a donc pas de risques de
déclenchement.
d’alarme) ; la protection sera donc enclenchée mais réinitialisée au bout de 0,4s ce qui
est suffisant pour éviter le déclenchement du disjoncteur.
Au niveau des transformateurs les courants du côté 15kV sont de 12 et 10,2 kA à
l’initiation du défaut et durant la resynchronisation. Le transformateur est protégé en HTA par
un contrôleur de travée : le SIPROTEC 7SJ85, on s’intéresse donc aux fonctions suivantes à
son niveau :
➢ Protection contre les surcharges (ANSI 51) : les retards aux courants 12 et 10,2kA sont
de 11 et 14s il n’y a donc pas de risque de déclenchement
➢ Protection contre les courts circuits (ANSI 50) : Le seuil de réglage dans le cas des
courts circuits est de 10kA avec une temporisation de 0,6s. Pour ces valeurs du courant
la protection sera donc 2 fois enclenchée mais tout de suite réinitialisée dans les 2 cas
sans risque de déclenchement.
➢ Protection à maximum de courant à retenue de tension (51V) : la tension chute à 27%
à l’initiation du défaut. Le seuil étant de 7 kA à 100%, il est alors ramené à 1, 9 kA et
les retards des courants 12 et 10,2 kA sont alors de 0,9 et 1,4s. Il n’y a donc pas de risque
de déclenchement.
Dans les travées 161 kV le transformateur est également protégé par le même relais
7SJ85 dont les seuils de réglage de la fonction ANSI 50/51 sont de 3,75 kA instantané et 1,4
kA retardé à 0,8s. Pour des courants de 1,12 et 0,98 kA, il n’y a donc pas de risque de
déclenchement.
transformateur est protégé du côté HTA par un contrôleur de travée : le même 7SJ85, on
s’intéresse donc à la fonction ANSI 50/51 conte les courts circuits à son niveau :
➢ Protection contre les courts circuits (ANSI 50/51) : Le seuil de réglage dans le cas des
courts circuits est de 300 A avec une temporisation de 1s et de 2 kA instantanée. Pour ces
valeurs du courant la protection sera donc enclenchée mais réinitialisée au bout de 0,66s,
sans risque donc de déclenchement.
X.5. Déclenchement de 4 générateurs à 100% : cas 4
A la suite du déclenchement des 4 générateurs sur un même jeu de barre (+G0 BBA),
on note comme dans le cas précédent, une petite chute de la tension (légèrement inférieur à 4%)
au niveau de tous les jeux de barres. Au niveau des générateurs ayant subi le déclenchement,
on observe donc réduction rapide de la puissance jusqu’à son annulation et donc à une ascension
de la fréquence qui est limitée par le régulateur de vitesse à une valeur maximale de 58,7 Hz
correspondant à une survitesse de 117,6%. La machine étant capable de résister à une survitesse
de 20%, cela évite d’éventuels dommages à son niveau. Au niveau des générateurs de la
seconde demi-rame la chute de tension provoque une hausse de la puissance réactive qui est
contrôlée par la fonction VDC de l’AVR.
𝐼𝑡 + 𝑀𝑡 + 𝐹𝑡
∑𝑛𝑡=1
(1 + 𝑟)𝑡
𝐿𝐶𝑂𝐸 =
𝐸𝑡
∑𝑛𝑡=1
(1 + 𝑟)𝑡
Avec :
𝜏𝐷𝑖𝑠𝑝 : La disponibilité annuelle de la centrale qui est ici de 91,32% correspondant à 8000 heures
de fonctionnement par an.
𝜂𝐻𝐹𝑂 Et 𝜂𝐺𝑎𝑧 : les parts annuelles (en %) de fonctionnement de la centrale au HFO et au gaz.
Un fonctionnement intégral par exemple de la centrale au gaz correspondrait à des valeurs de
𝜂𝐻𝐹𝑂 = 0% et 𝜂𝐺𝑎𝑧 = 100% et vice-versa.
Avec :
𝐶𝑓𝑐𝑜𝑚𝑏 : La chaleur fonctionnelle du combustible qui n’est rien d’autre que l’équivalent en
chaleur (millions de Btu) de la quantité de combustible consommé. Elle est donnée par la
relation générale suivante :
Avec :
Les tableaux XI.2.2 et XI.2.3 à la page suivante, donnent les productions annuelles
ainsi que les quantités de combustible consommé en unité de chaleur sur la période d’étude.
On peut donc ici retenir une production énergétique totale de 20 345 GWh électrique
contre une consommation calorifique en combustible de 48 050 GWh sur la période d’étude
avec le fonctionnement au HFO soit un rendement de 42,3% de la centrale. Pour le
fonctionnement au gaz naturel, on retiendra une production énergétique totale de 20 346
GWh électrique pour 45 201 GWh calorifique de combustible consommé soit ici un
rendement de 44,5%. Ce qui veut donc dire que la centrale possède un meilleur rendement au
gaz naturel.
Tableau XI.2.2: Energie produite et quantité de combustible consommé sur la période d’étude pour le fonctionnement au HFO
Tableau XI.2.3: Energie produite et quantité de combustible consommé sur la période d’étude pour le fonctionnement au Gaz naturel
Le tableau suivant donne en effet les détails sur les résultats obtenus sur une période de 5 ans.
Les différents éléments constitutifs du cout de l’énergie étant donc déterminés, on s’intéresse à
présent à son calcul proprement dit.
➢ Le LCOE
En incluant un taux d’actualisation (qui est dans notre cas égal à 10% d’après les hypothèses
de calcul), le LCOE est équivalent à la valeur actuelle nette du rapport des couts calculés par
l’énergie produite. Le tableau suivant nous donne donc la ventilation du LCOE par année pour
les deux scénarii l’ensemble de la période d’étude.
Les coûts des éléments du LCOE étant connus, le tableau suivant nous donne le LCOE pour
chacun 2 des modes.
Soit le graphique comparatif des couts obtenus pour les deux scénarii de fonctionnement.
C o u t d e p r o d u c tion e n f o n c tion d u m o d e
d e f o n c t ionne e nt
100 90,9
LCOE (FCFA/KWH)
80
56,8
60 Gaz
40 HFO
20
0
MODES DE FONCTIONNEMENT
Figure XI.2.1: Cout de production pour les deux modes de fonctionnment de la centrale
Les deux diagrammes montrant la ventilation du LCOE en ses éléments constitutifs pour
les 2 cas, nous permettent de voir que le combustible est l’élément pesant le plus dans le LCOE
avec des parts respectifs de 66% et 79% pour le gaz et le HFO.
2% 11% 21%
66%
1% 7% 13%
79%
On remarque ici donc que le LCOE augmente au fur et à mesure que la centrale est
exploitée à une capacité inférieure au productible total. Nous pouvons donc retenir ici qu’une
exploitation à une capacité égale ou tout au moins proche du productible sera plus profitable.
Le gaz offrant des couts de production plus bas que le HFO, une exploitation en base avec le
gaz comme combustible principal serait donc le meilleur scénario pour le fonctionnement de la
centrale.
Energies Années
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Energie totale 837,0 935,9 1024,3 1018,3 1073,8 1102,3 1139,1 1212,6 1233,3 1284,1 1319,5
(GWh)
SBEE 4,35 5,29 7,32 7,43 8,33 5,1 30,1 100,3 162,9 82,0 20,4
(GWh)
Importations 832,6 930,6 1017,0 1010,8 1065,5 1097,1 1109,1 1112,4 1070,3 1202,2 1299,1
(GWh)
Part SBEE 0,52 0,6 0,7 0,7 0,8 0,5 2,6 8,3 13,2 6,4 1,5
(%)
Parts
Importations 99,5 99,4 99,3 99,3 99,2 99,5 97,4 91,7 86,7 93,6 98,5
(%)
Source : DPMEER / SBEE
Années 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Pointes (MW) 296,40 301,10 326,70 338,30 357,92 366,71 411,60 414,24 440,34 463,23 476,39
Source : CEB
Années 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Pointes (MW) 120,45 129,47 143,75 159,00 171,80 187,02 201,68 215,40 222,37 231,62 240,40
Source : DPMEER / SBEE
En reprenant le tableau XII.2.1, nous pouvons tracer la courbe suivante pour l’évolution
de la fourniture d’énergie au Benin de 2008 à 2018.
1600
1319,47
1400 1233,27
1139,09
1200 1024,33 1073,81
1284,14
E (GWH)
Avec cette courbe on peut déjà remarquer une augmentation assez régulière de l’énergie
ainsi que des données qui ne sont pas dispersées. La série chronologique à laquelle nous avons
affaire ici se présence donc sous la forme d’un mouvement général vers le haut de la demande
en énergie dans le temps, on peut donc dire qu’il s’agit d’une tendance. Celle-ci peut être
linéaire, dans ces conditions elle est exprimée sous la forme d’une fonction affine pour les
prévisions futures : Y = a X + b ou elle peut être non-linéaire et exprimée donc sous la forme
exponentielle Y = Co Expo (a X + b) ou au moyen d’un lissage par moyenne mobile. Dans
notre cas de figure, la droite de régression pour une tendance linéaire nous donne la figure
suivante :
1600
1319,47
1400 1233,27
1139,09
1200 1024,33 1073,81 1284,14
1212,63
1000
E (GWH)
836,97 1102,17
1018,27
800 935,9
600
400
200
0
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Années
Cette droite de régression confirme donc la tendance linéaire soupçonnable au niveau de la série
avec un coefficient de corrélation de 0,9747. Nous définissons donc pour les études de
prévisions deux méthodes qu’il s’agira ensuite de départager avec des paramètres d’analyses
que nous définirons dans la suite.
Elle consiste à faire les prévisions en estimant ici la variable énergie sous la forme d’une
fonction affine du temps, soit 𝒀 = 𝒂 𝑿 + 𝒃 où a et b sont les coefficients de régression entre
les deux variables énergie et temps, Y la variable énergie, X la variable temps. En effet, nous
avons les relations suivantes :
𝑪𝒐𝒗 (𝑿; 𝒀)
𝒂=
𝑽(𝑿)
Avec 𝑪𝒐𝒗 (𝑿; 𝒀), la covariance entre les deux variables énergie et temps et 𝑽(𝑿), la variance
de la variable temps. On a en effet :
𝑵
𝟏
̅)
𝑽(𝑿) = ∑(𝑿𝑰 − 𝑿
𝑵
𝒊=𝟏
𝑵
𝟏
̅ )(𝒀𝑰 − 𝒀
𝑪𝒐𝒗(𝑿) = ∑(𝑿𝑰 − 𝑿 ̅)
𝑵
𝒊=𝟏
Avec cette méthode, la prévision s’effectue en tenant compte de la tendance d’évolution des
valeurs antérieures enregistrées. Elle consiste à déterminer le taux d’évolution annuelle sur les
années d’étude et à définir à partir de ces derniers le taux d’évolution moyen de la variable
considérée. On a donc ici
𝑬𝒏 −𝑬𝒏−𝟏
𝒕𝒏 =
𝑬𝒏−𝟏
Avec 𝑬𝒏 l’énergie à l’année n, 𝑬𝒏−𝟏 l’énergie à l’année n-1 et 𝑡𝑛 le taux d’évolution de la charge
à l’année n. Le taux moyen d’évolution moyen est alors donné par la relation
𝜸 = ∑ 𝑡𝑖
𝑖=1
Avec ce taux moyen d’évolution déterminé, la demande en énergie à une année n quelconque
est alors donnée par la relation :
𝑬𝒏 = 𝑬𝟎 × (𝟏 + 𝜸)𝒏
A partir des deux méthodes, nous définissons une troisième qui constituera à faire la
moyenne des deux premières sera également étudiées et ses 3 méthodes ainsi définies seront
départagés grâce aux éléments d’analyses suivants [23] :
Elle est définie par : M.E = |𝑌𝑟 − 𝑌𝑓 | ou Yr sont les valeurs réelles obtenues ou réalisées et Yf
les valeurs issues de la méthode de prévision.
➢ La moyenne absolue en erreur M.A.P.E (" Mean Absolute percentage Error")
Elle exprime la moyenne des valeurs absolue des erreurs issue de la méthode de prévision. Soit :
𝑌𝑟 − 𝑌𝑓
100 × ∑𝑛𝑘=1 | |
𝑌𝑟
𝑀. 𝐴. 𝑃. 𝐸 :
𝑁
➢ La racine carrée de l’erreur quadratique moyenne (" Root Mean Square Error")
Elle est donnée comme la racine carrée de la moyenne des erreurs quadratiques de la méthode
de prévision. Elle se calcule grâce à la relation suivante :
1
𝑅. 𝑀. 𝑆. 𝐸 = √ ∑𝑁
𝑘=1(𝑌𝑟 − 𝑌𝑓 )
2
𝑁
𝑺. 𝑺. 𝑬 = ∑(𝒀𝒓 − 𝒀𝒇 )𝟐
𝒌=𝟏
Les méthodes seront départagées en analysant les résultats de chaque méthodes grâce à ces
paramètres. Elles seront pour cela utilisées dans un premier temps pour voir celle dont les
résultats se rapprochent le plus des valeurs réelles sur la période 2008 à 2017. Il s’agira ensuite
d’utiliser ces valeurs pour prédire la demande en énergie de l’année 2018 afin de faire une
comparaison entre les méthodes pour juger de leur précision.
L’application de la régression linéaire sur la série de 2008 à 2017 nous donne une équation dont
l’expression est : Y = 50,09 X – 99721,32. Pour ce qui est de la méthode du taux moyen, un
taux moyen d’évolution de la demande de 𝜸 = 𝟒, 𝟗𝟑% a été obtenu après application de la
méthode.
L’utilisation de ces paramètres nous donne le tableau suivant récapitulant les valeurs réelles et
calculées.
Tableau XII.5.1 : Comparaison entre les valeurs réelles et des valeurs calculées pour les 3 méthodes
A partir de ces valeurs nous calculons donc les 4 paramètres d’analyses pour chaque
méthode. Soit le tableau suivant :
On peut donc constater ici que la méthode de la régression minimise tous les indicateurs de
précision avec une valeur de l’erreur moyenne de 2,01%, arrive ensuite la prévision moyenne
avec une valeur de 2,68% et enfin la méthode du taux moyen avec une valeur de 4,01%.
L’application des méthodes nous donnes les valeurs de prévision suivantes pour l’année 2018.
On retiendra donc pour les prévisions, la moyenne des deux méthodes. Le tableau
suivant nous donne les prévisions sur une période de 10 ans grâce à la moyenne des prévisions
des deux méthodes :
Années 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029
E (GWh) 1391,1 1448,1 1506,6 1566,8 1628,6 1692,2 1757,7 1825,1 1894,5 1966,0 2039,7
La courbe suivant nous donne alors l’évolution graphique de l’énergie depuis 2008.
2400
2200
2000
1800
1600
E(GWH)
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
2007 2009 2011 2013 2015 2017 2019 2021 2023 2025 2027 2029
Années
La même procédure a été suivie pour les pointes de puissance sur le réseau et le tableau
suivant nous donne les résultats obtenus :
Années 2019 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029
Pointes (MW) 248,3 270 286 302 319 337 356 375 395 416 438
La courbe suivante donne donc l’évolution de la puissance sur le réseau depuis 2008.
600
550
500
450
400
350
E(MW)
300
250
200
150
100
50
0
2007 2009 2011 2013 2015 2017 2019 2021 2023 2025 2027 2029
Années