Beruflich Dokumente
Kultur Dokumente
De la maîtrise :
➢ Maîtrise du sujet par l’acquis de connaissances mais aussi par votre
capacité à les organiser pour répondre à la question qui est posée.
De la précision :
Vous devez vous efforcer de trouver « le mot juste », qu’il soit juridique ou
non, pour exprimer votre pensée. Ce n’est pas au correcteur de deviner ce
que vous avez voulu dire. Vous ne devez jamais perdre de vue qu’il s’agit
d’une épreuve de nature à la fois juridique, financière et économique. Votre
devoir doit donc avoir un contenu précis et ne pas se contenter d’affirmations
vagues, sans démonstration.
De la correction :
Vous devez inviter le correcteur à parcourir votre copie en élaborant une
introduction. Inutile de préciser que votre copie doit être claire, propre, aérée
et, si possible, sans fautes d’orthographe. La forme comme le fond doivent
être soignés ; la forme révèle vos qualités ou vos défauts à la première
lecture.
I. Analysez le sujet
La tentation est grande, face à votre peur de ne pas savoir, de vous laisser
aller à une inspiration débordante dès la première lecture du sujet.
Le péril qui vous menace est de lire le sujet de la façon qui vous arrange et
finalement de traiter un autre sujet que celui demandé.
artificiel, mais comme l'élément central sans lequel Il n'y a pas de bon devoir,
contiendrait-il des connaissances.
Il n'existe pas de recettes miracles pour trouver un plan. Le meilleur est celui
qui découle tout naturellement du sujet. Il est difficile d'indiquer comment faire
un plan. Il s'agit d'un exercice compliqué parce qu'intuitif. Certains maîtrisent
d’entrée la technique, d'autres n’y parviendront jamais. Le seul moyen de
s’améliorer est de faire beaucoup, le plus possible, pour acquérir des
automatismes.
Ce qu’il ne faut pas faire. Rejetez les plans historiques (avant/après), les
plans descriptifs (théorie/pratique).
Un bon plan suppose le respect d'un certain nombre de principes. Tout
d'abord, découpez votre devoir en parties, sous-parties, etc. Formalisez-les à
l'aide de I, A, 1, etc. C'est peut-être scolaire, mais c'est efficace car cela vous
contraint à structurer votre pensée.
Sur le fond, votre plan reflète le cheminement de votre pensée. Il ne doit pas
être artificiel mais retracer les grandes lignes de votre argumentation. A la
seule lecture du plan, votre lecteur doit avoir une idée du contenu de votre
devoir. Le plan doit donc s'adapter à chaque devoir.
Le fait d'avoir énoncé le problème à résoudre et d'avoir regroupé vos idées
vous a normalement mis sur la piste d'un plan. Si ce n'est pas le cas, relisez le
sujet et relisez vos notes.
Pour trouver un plan, il faut que vous puissiez résumer en une ou deux
phrases ce que vous pensez sur le sujet. Cela constituera l'ossature de votre
devoir.
VI. Rédigez
C'est dans l'introduction que vous donnerez au correcteur l'envie de vous lire.
Une bonne introduction vous permettra d'avoir le préjugé favorable. Elle doit
situer le sujet, le délimiter et énoncer le plan. Dès lors, le correcteur sait qu'il
ne va pas seulement lire une avalanche d'idées, mais une démonstration. Il
n'a pas à découvrir, au fur et à mesure de la lecture du devoir, vos idées. Vous
devez les indiquer d'entrée. C'est ce qui différencie notablement la dissertation
juridique d'une dissertation philosophique.
L'introduction peut, selon le sujet, être plus ou moins longue. Mais ne
commencez pas à traiter, dans l'introduction, le cœur du sujet, c’est le signe
qu'il manque une sous-partie ou un paragraphe à votre plan.
3
DISSERTATION
Le corps du devoir doit être rédigé avec soin. Gardez sous vos yeux votre
plan détaillé et suivez-le. Faites des phrases courtes, avec un sujet, un verbe
et un complément. Soignez la syntaxe.
Quant à la conclusion, il est rare d'avoir suffisamment de temps pour la
rédiger correctement. Rien ne l'impose, puisque dans l'introduction vous avez
déjà annoncé la substance de votre réflexion.
La conclusion ne doit pas servir à redire ce que vous avez déjà dit dans
l'introduction et le corps du devoir. Peut-être pouvez-vous élargir le sujet,
en esquissant, lorsque c'est le cas, les évolutions éventuelles que vous
pressentez ou celles qui seraient souhaitables. De toute façon, mieux
vaut une absence de conclusion, plutôt qu'une conclusion bâclée, car
c'est la dernière impression que vous donnez de vous au correcteur.
Mieux vaut qu'elle soit la meilleure possible !