inductive / par
Alexandre Bain,... ; trad.
de l'anglais par Gabriel
Compayré,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Bain, Alexander (1818-1903). Logique déductive et inductive / par Alexandre Bain,... ; trad. de l'anglais par Gabriel Compayré,.... 1875.
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Bain, Alexander
1
LOGIQUE
DEDUGTIVE ET INDUCTIVE
AITUES OUVHAGËS DE M. AL. BAIN
TIIAIU'ITS KN FllANÇAIS.
DÉDUGTIVE ET INDUCTIVfi
!• n
BAIN
m&XANDRE x
s k v R jîp V o (i i q r r. a i.1 r n [ v v, u s i t v, d'au k iï o r-: k
1\ J
1't\N1
I)l~ L'ANGLAIS
DIO l~'ANCI,IS
M^/TKAnUIT
l'A II
GABRIEL COMPAYRÉ
Doolour i-« IctlfO", |iiofV«<eiir <ii|i|ili'anl i l,i Fariillii
TiiMI!
Itl'IîKM
IKK
dé nur/noN
PAUfS
i s 7
1-ul-
©
IMIKFACE DU TRADUCTEUR Î
Bain. Ludique. I. – «
\j l'UKI AC1-:
lilique et pratique.
Lu logique de Sluurt Alill, malgré l'admirable
quelques écrits
remarquables tels que les Essais
do M. Cournot..Mais la logique élémentaire
no semble avoir inspiré depuis longtemps au-
(l)t'.r n'est pas qu'il n'y ait eu des essai* particuliers tris- renia rr|iia-
blos et dus pour la plupart à dos savants par exemple, la MHhmli
ilims Ifs scicnii's <ir riiitoiwnment de M. Duhamel la l'hilonoftliit:
ihimi<i><' de. M. humas: llntmdiictinii ù la Maintint- c.rpéritHi'iiluIr
île M. Claude Iternard, etc. Ce <|iii in.ini|iie. c'est un travail d'en-
semble.
HO TIlADIX.TKrii. XJ
théorie du
syllogisme, en appliquant des symboles
nuiuôri<.|U«'s on des signes algébriques à l'expres-
sion des notions el des propositions dans la même
erreur après
Porl-Koyal
– JL ignorance ou l'oubli de la méthode induelive
est la grande lacune de la logique d'Arnauld et de
Nicole, écrite pourtant un demi-siècle après le
Nnmim Oryumtm; mais ce n'est pas la seule. Les
classilicalions n'y sont étudiées que d'une façon
superficielle et comme en passant. L'élude des mots
et du lan^'aft'e est a peine abordée. Les principes
mises à la modo du
liquos vérités, rajeunies, jour
et accommodées aux besoins nouveaux? Une Indi-
tout
ce que Porl-Koyal a
que où l'on conserverait
« II est 1 1 1 1
raisonnable, disent-ils, d'acliotci- par la
logique.
(le n'est pas là une question oiseuse, quoi qu'en
pense Port-Koyal. Ou pourrait calculer les progrès
qu'il faits depuis trois siècles l'esprit scientifique,
rien qu'en confrontant avec les principes aujour-
d'hui reçus une phrase comme celle-ci «C'est une
chose extrêmement ridicule que les g'ènes que se
donnent certains auteurs, autant de
qui prennent
même, doit
toujours demeurer abstraite, ne jamais
se préoccuper du contenu des jugements et des
raisonnements, et se borner à analyser la pensée
dans son mécanisme général, dans son application
à toute vérité.
li.vi.N. Logique. I. –
l'IUil'AUi
\xij
majeure et la mineure
qui la supportent. Prenez
les séries d'expériences de Well, de Leslie, de Dal-
lon n'est-il pas aussi nécessaire pour l'esprit, de
DU ïïtAhUTEl.'K. XXV
qui
établit rapport unentre le refroidissement d<*
mais il se réalise de
plus en
plus, il ajoute sans
cesse à son cire, à mesure qu'il saisit plus d'objets,
Chaque vérité nouvelle, découverte par l'expérience
ou autrement, accroît en quelque sorte sa sub-
stance. Que sont toutes les connaissances empiri-
ques elles-mêmes, sinon des formes régulières, né-
cessaires de la pensée?
Qu'on maintienne donc, si l'on veut, l'appella-
science ne se directement
tout ce qui rapportait pas
parés
aux
mangeurs
d'écrevisses qui, pour une
bouchée de chair, perdent leur temps sur un mon-
ceau d'écaillés » nous estimerions encore que
on passe
par-dessus les difficultés qui la hérissent.
C'est ce que M. Bain a admirablement compris. La
ment, elle
suggérer des vérités
peut nouvelles. La
leur tour,
développent et fortilient la logique.
On ne saurait trop s'étonner qu'une logique
aussi nettement définie que la logique de Mill et
de M. Bain, une logique qui sait aussi clairement
ce qu'elle est el ce qu'elle veut être, ait encouru,
de la part de certains philosophes, l'accusation
bien inattendue de ne constituer qu'un amas con-
fus de connaissances. •< Qu'est-ce la
que logique
on se demande s'ilil • t \r i\
il n'y a
i\f
pas
i ri li|
là Ilout
s~\ iil n i i^'i i\ I ri i*kk
simplement
t
de M. Bain. Sans
qui remplissent les deux volumes
doute il eût été désirable que l'auteur s'abstînt de
empiriques.
Gomment signaler toutes les innovations intéres-
santes d'un travail aussi considérable? Nous vou-
lons du moins
indiquer
encore l'effort qu'a fait
M. Bain pour donner à la théorie de la définition
prits la tentation
qui pourrait leur venir de croire
anglais,
M. (îalton, qui applique ingénieusement
Xl l'HÉHACE I)l! TRADUCTEUR.
Gabriel Gompayhk.
à la position
de la question, à l'ordre des argu-
ments, aux proportions de la discussion. L'innova-
tion la plus considérable est l'explication de la loi
de causalité, par la théorie nouvelle de la conserva-
L'attention du lecteur
est appelée sur les difficultés
de la définition – l'incertitude du sens
principales
des mots, et lechangenionl insensiblequi transforme
lin
datsICI aux
Cl 1 1 v mi"1 ivt aiil<
examens,
on »»
sans ti i.li Aiinlinn
chercher à > r\r\
connaître ces
fiques.
Comme je pourrais être accusé de présomption
en paraissant rivaliser ici avec M. Mill, je me hasar-
derai à remarquer que la seule chose ait manqué
qui
jusqu'à présent au succès de son
grand ouvrage,
c'est d'avoir suscité de nouveaux efforts pour éten-
dre plus loin encore le système de plus en plus élargi
des méthodes log'iques.
INTRODUCTION
ï. La logique, ù tous los points de vue, implique do fréquents appels au\ luis
et niix opérations de l'esprit; et plus ces appels se multiplient, plus s'étend
le domaine de la logique.
DISTINCTION OU UELATIVITÉ.
L'observation montre
que la continuité ininterrompue
d'une môme impression n'est pas accompagnée de con-
science. Plus grand est le changement, et plus vive est la
conscience. Une sensation permanente du loucher, ou un
son monotone, cessent promptemeut d'être sentis; si la
température reste la même, nous perdons tout sentiment
USTINCTION ET RELATIVITÉ. 3
ACCOlUtOi: lŒSSKMIiLAM.i:.
11 Il 1
fication est ptus grande. Cette conscience de l'accord com-
un grand nombre de degrés de-
pot'te dans son intensif
insignifiante qui nous fait rcconnaitre le
puis l'impression
commencement d'un nouveau jour, jusqu'à i'cdair de
< Cnxnnitre un hit, c'Mt i't )a fois te t!is)in{;ucr de tnus )c.s faits différents, et
)'ac<'())()pr ou ['ittcntifict' :~)'<' tf))~ )<'s faits scmh!a))h's.
Ontrc pt'sdt'ux pouvoirs <))' )'<)')!<, )c.s<'))) auh<'t')cn)f'))t df la rottnaissa~~f'p
est !a )Mmoirc, qui Mt d':ti))<'u)'.s )<))))t!qt~'e dans CM deux [)ouvoirs.
Ot; S) n.!EC.T[YE.
cxtt'm'm'. I.a connaissance t)'m< )<)aisn, d'une nt'nn', d'une .succt'Miun d'i-
tift's dans notre esprit, t'st dite 'inbjt'ctive t'Uc se rapporte an sujet, c'cst-
Nous
possédons tous un grand nombre de connaissances
décès deux genres: quelques esprits renferment cependant
plus de connaissances subjectives, quelques autres p)us de
connaissances objectives.
J.KSif'KKSAXS't'ttAH'KS. 7
8. La connaie.sauce d'une tah!e qui est située dans une chambre a un moment
tus quatitMii qui h'ur sont conununcs K toutes, (.'est en cela ()UR consiste h'
On a
quetquefoh suppose que les quatites communes aux choses sem)d.)h!es
existaient quetque part en dehors des choses. C'est la doctrine appctee
ren~fme.
t~t<)nat)pcHet('C(~/t'<f/v/«'.
<H~)'tA).HS.
)O.L"'s(jU('«tn)'id<)nnnnsunnomà!ap''rfc)))io!)t)'m)int)i\i(t'),<'nmmc]'ar
t'x<'t~)'tcutt:nh)'c,it!)t\<)pa'))ast'uh'uu'ntr'impt'c'!SHH).st't)sih)t'<ht!t)u-
m('nt,Hya aussi un as!satt"<~n!i;<'<)('p))).if'H)'simprM'iionsj;nt--
ta)i.cs.
pareille idée.
)t.C'("icar.K't<ti'iK)nM't'\i.s)('m'('indi\idn<'ht't't('f)ncn'tt',(;c.st[)u't;U('c'!t
un c()nn)(Medt'tcnnin6([UH nous ncconfondons avec d'autres t!\is-
pas
t('ucM(ndi\idt)L'Hcs.
Un scbening main,dans ma
c'est ce que j'appelle une
/)7'CM.«~M le schelling cnnsidere comme une monnaie
gencratc du royaume, c'est ce que j'appett'' une i'v'/Mv.v~-
<<~i~Ici, en ctt'ct, ma pensée se porte indifféremment
surdiv''rse))d!oits,ttiv'')'smutnent-,divcrsescirconstances;
).jH['m.\CtPEUË)tAtSONNEMHNT. H9
ti. Lf raisonuoucnt, MustoutM M"; formes, imp)iqnc les opération!! que dirige
ht)oidt!).)rfM('m)')Knfe,<'t<)')icon'.istctttaassi[nikt(n)t;choseaunt'
autre.
bruyantes, tombe au
fond,pendantqu'autourdupointou
el)c est tombée se dessine une série de vagues. Delà nous
inférons par raisonnement, nous présumons qu'une autre
pierre. Ni nos
croyances instinctives, ni notre expérience
de la nature, ne nous déterminent a attendre la production
des mêmes effets dans des circonstances différentes.
Cette forme de raisonnement est d'un usage gênerai et
nous est commune avec tes animaux. Un anima), habitue
laquettc une chose nous su~ere l'idée des choses qui lui
ressemblent. C'est en 'vertu de la ressemblance que nous
associons dans l'esprit tous les faits
analogues qui ne sont
venus à notre connaissance nous sommes alors
jamais
de comparer les traits communs, les rapports, en
capables
vue d'établir une proposition gen6rale, ou, en d'autres
termes, une proposition inductive.
La troisième forme
raisonnement, de
que l'on appelle
la (/MC/ est encore fondée sur le principe de la res-
semblance. Lorsque de cette proposition–toutes les pierres
vont au fond de l'eau–nous inferons que tel autre corps ira
de même au fond
de l'eau, nous faisons une déduction
nous sommes autorises a la faire parce que ce corps res-
semble aux antres, on possède tout au moins les qualités
générales indiquées par le mot n pierre )). Lorsque l'esprit
s'est d'un c'est la ressem-
empare principe général, par
1&. K(M
i5. Nos connai~ux'cs, soit par
cor.nu¡ssmll~cs,soit it tala ~m(i('<
l'apport M
l'al'r.))))'ort soit par
matii~I'l',suit rapporl ail t'es-
pal' rapport l'cs-
prit, sont te n'suttut d't'xpt'rit'm'cs dont nous avons con.st'it'nce.
l'our
ce qui regarde la matière, le monde extérieur on
<A/cc/ c'est par l'intermédiaire des sens, associes aux
mouvements, et gouvernes par les trois lois de 1 IVi'ELH-
UHNCH la ~i~'f.wc, la /'('ww/<rc, )aM«'wwc,(]uc
nous acquérons nos connaissances. Xou- vovons, nous en-
Xi. U a été aHegne que nuetqnes parties de notre connaissance, au lieu d'être
te résultat <)e l'expérience, comme la ptnpart de nos idées, sont intuitives,
c'Mt'a-dire inhérentes a notre esprit, enfin indépendantes, soit de l'opération
de nos sens sur tes choses actueHes, soit des phénomènes particuiiers de
notre conscience subjective.
ti)e.
Htrcappete esprit.
EX)'nc.AT)o~sst'tt).n')mi~:).A(i!e!)'ornKer.Arnciu
LAtHSt.:LSS)0~m~HV)':AL'o)t)(,t.h):~OSCO~?<A)SSAXC):S.
)'HyKU)!)'«).~K'on!)t)m'Ucdt')'<'<))))! ()ui)c))~h'.tt'n)i)t'itu-dc[it'tt'
t't'\)H'tifH<'C.
La de [.ar a ta
disposition primitive l'esprit, rapport
)tu\.i.~h)))~ L ?
18H ).mu))LL.'no.
tS.)'nLs<[Ut'hu)tt;ctrdu)i~nahn't))t'i~oust'nhamCK<)cst'm'urs,iiti)Ut
ns!sh'r~)h))rt'tn-)HK't,('tc()n-.iJctet'[\[))'')n'nccco)nun'tHSt'u[ctttMium
U<'t.)Ct'ttihtth'.
principes ne se
développent qu'a t~ecasion des cttoses
t'eeUes; circonstance qui réduit nos connaissances innées a.
la mesure de t'cxperience, aussi complètement que si ettes
n'eiaient pas innées dn tout. Oi) suppose par c.mp)e(p)c
t intuition ~e ta cau-c ne-e a
présente nou~quctorsquc
n"nsav'~t..o!e!U!ti)o)nhre'n!t)'-au!.de\emptesde('a))-
SKtSSntH.)']<
t.)eu)tt.s()cstHth,cth'sn()tiouscon~K)s('t'.s(joit'!tH'suttC)tt.r<()ttucutt''
imisstntKt'm'tpasaud<')M.
Xt).t!ya(ht))s].t[(~!((UMunt'crt.)i~)~on)h)'('(!(')irincipes};cn<raux,([~i)a
<'(!n.sthn('ntf'onnm')UH'\(''ritMh)('scicncc,t())tih)i[)Krmettcntd'<taht!rdcs
)T,;k"it'ttk's méthodes prntiqtK's.
!!). t~e raisnnm'ntcnt, comn))' )(' ).n)~.i!;< c.\igc tju'on athxcne ce principe unc
princiye: :t!nH
nflirur,Uiou sous uur forruu pcut l'vtrc
!!nit')n!tti(n))))'<St'~h'eM))sunt*t<)nm'[)put)(ttr<'scu'.u))eamre.
yri·x~uti~e scus uue autre.
22.)[yacK)'t.n)h"<n)!)\inu'<pa)titt~!t'!t"tah\t's.t)'a('c<))J()f.<j)r<)c~siti')n.<i,
et yui sout connucs ,ous Ic now dc Lni.; rla !o ~r,·n.,ir~
et<)m'!f)!~t'<)n)t~t's.~<)~<)'nn'!t'fM<f/M/'t'H'f!r".(~.s()nt)t")[)rin- (~e sout h~s prin-
peuvent cntcrn~'runc'p~rt'.M
!.);nuN('.u'En'n)r;N'nT~. 23
prime.
On repond aceUecritiqne en donnantan principed'iden-
tite une interprétation qui suppose quoique diversité dans
uet)eutpasa)afoise!reetucpasc)reA.))Cet!j'c)tamhre
ne pcut.etrcatatoischauttectU'oide. La toidei'ac-
cord des propositions avec eUes-memes exi~c qu'affir-
mant, un fait, deiermi))e on ne te i)ie eu même
pas temps.
Si nous avons itvaucc
assertion, nue
uons devons nous en
tenir la. Le principe de contradiction peut être eclairci
a\'ccp)us de netteté encore. D'après ia!oi de )areta!ivitf'
tonte peuscc., tonte afurmatiou s'oppose auucuotiouou
affh'tnatioucoutraire; ainsi, ace que nous appetofiSK nue
ugne droite)) s'oppo-e un~ chose contraire, « Jaii~ne
brisée on courhc. )' Or j'accord
pr~'positions des
avec
cncs-memesvcnt (m'a\a)'.t af)irme(p)e)qne chose de ta
ligne droite, nous sov(~us prêts a te nier de ta ii~ne contre.
nous appetous un homme nous nions en
Lorsque :sap'e,
même temps q))'i)s(ui fou. ('es! tanne forme c<pnvatcnte
24 t~r)!nnL'CTio.
vuir:'<(.'<<e.M/s7~/«'eestde)'arseniC)"avant()econchu'e
t(C<'</<'xM<<(f/<('e est ()u poison, "tcinons ne nous conten-
tons pas de tirer une affirmation nouvene d'une affirmation
antérieure par un sin)pfe changement de mots: c'est de deux
affirmations preafahiesqne nous taisons sortir une conclu-
sion, et ces deux affirmations doivent être fiées l'une a ['autre
21, L'axiome;
24. 011le
L'axiolJlp, nu premier pl'ilH'il'e,
)<'premier qui sert cie fon.Jen1l'lItil
principe,fjuiscrt<)eb))~<'mt'nt.'))adMuctiot),a la Mdurlion, aa
été (;X))rhtM!t!f'dit't'c)Ct)tt'.<in).<tnt'rM:()t)ju'ntn'dHi)t'dcL)XMs formes di-
\cr<t's.
25.LMa.Mm'sdt;)a()<)m;tionsupj)OS['ntrtunfortn!tL'delà nature.
I'H)';Mn;KPKf~C[['H])E L'INDUCTION.
temps.
Ce qui garantit la vérité d'une uniformité générale de
ahrcnt'surc<'p')intk'trav:ntcttcst('r))<')('ht's.0nt'an)'[)t;)('('iatoidt;
('ausitn)t'ou )')'))')'). r<~u.s!at\)nnnn')onsain!,i:
dnr.)nn«!tdt'!a(-ansMa
"Tuutt'\cHt'mt'Mtt".tt)tnfonnc!m'<tt)nct'<'dt'dn~ autre'Hcment",–
()n!.ic))~At()Utt'u)t'tttt'm')cspo~duua).)t'ii('nt;t'antcccdct)t.dunnt'
t't'\t'nt~nt'!ttatit'u."
28.L!ttottit'<'a't'iithtt'tUtm't-'<'HcH<'us;())p:n\utt'')ttnm'ptusifn!)0]'tantCt'!i-
c()r(',t'()nnHt')'t~sf(''('un~r~('f)nsr()Ut'h<'cs,t<S((u'(H<ta~](''AentH,S()usunt:
HHt)(!furi)M',<i))h~').~ui<tt't~)n'rsi~t.!UCt',dt'ta('uii-.t;t'\Mhuu,du)acu)t'c-
~hOBt)ndct't'([ui\.Jen('cdM)a force.
XU.i~<)n))ais<auC('St'('om)~)~'<affi!'n~nti()n'-n')nti\('s;U'or<h't'dumon(])'.Ces
.'d~nn.aHmssm~ les o!)j<'tsdc!a''rt~.utcc, dont tccritcnum suprême est
t'.K-tiun.
;)().C.u<ju'nhntd'.)hH)dt'\i~')'<)t')M('<)n)):.i'isanc'('st([n'<')t('so!t)Tf<
!}i.L:)<'<)tn).~ss.")<tt~"t"t)')i<dit't't'.tan~'t{;<iatc.
(H~LS,m)ns))~uv~)).s;Utrin'h'<'auni;r~ndnotnhrcd<'('()nnai'tS.H)<'csgt''i~
rnk's.
H3.))csta\.)nta;;t'u\()t'p<))'t''r[ao()!ti!is.)nc<'a~j)tu.sha)a<)ci;)'t';))n'.t[!)h'
d~
!t5.n.Lac<)H!)aiss.)n<'t'sficnt!<iqHMd()it<trt'aussi~f'/i<'m/<q)!C])Ossi!))<
tain on/n',
ttin<"Y/;< ail un certain
t'(~l'(aill arrangement, a(lll d'assurer
:t1'l'iUl¡;I'1I1Cnt, afin d'as~lIl'(,l' le
te miel!\
mieu'()x~sibie)a
possihle la
dique et systématique.
3" Il faut etabiir te sens des mots avant d'en faire usage.
Il est naturel de commencer par la dennition des termes
essentiels de la science.
~S. La ctassitiratiou <))"! '.eienfM est «ne ''n))se<)uet)ce des yucs <)))e nous venons
d'exposer, (.ette <')a'*sitieati'm dérive, en premier lieu, tic la division en c!)-
)nutue))edeee<eah'~orie~.de)'t)rd)edesi<nnneitere!ative<)u'onneuttcur
attribuer.
Si
chaque partie de la nature était entièrement séparée
et distincte de toutes )cs autres, il n'y aurait pas lieu d'éta-
blir entre les science? un ordre de progression et de du\e-
NATUU';f)KKOS<OKDAISSANCËS. 33
stati()ue,t'ttydrostatique,ta dynamique,tttydrodynamique,
l'acoustique.
38 ):s"mo)'uc.TKtN.
plantes;
ht seconde qui en fait autant pour les animaux.
La botanique, )axoologic,l'anatomie et la physiologie de
l'ItOtnmcsontles divisions <c/'e/<de la biologie. Rcmar-
qnons d'ailleurs
qu'une science biologique abstraite est à
peine possible. Les lois de la vie ne peuvent être détermi-
nées d'une façon générale et uniforme pour les végétaux et
les animaux. L'effort le plus grand que l'on puisse faire
pour se rapprocher d'une distinction entre la biologie
abstraite et la biologie concrète, consisterait à distinguer
d'une part la physiologie des animaux et des plantes, et
d'autre part la description et la classification détaillée des
plantes et des animaux.
VIL – La l'sycnoLOt.fK, ou science de l'esprit, constitue
une province tout a fait spéciale de l'étude des pheno"
menés naturels. Si elle se place au dernier rang dans l'or-
dre de développement des sciences, cela tient à deux cir-
constances. D'abord l'esprit humain est un sujet d'étude
très-compliqué, et dont la difficulté est encore aggravée par
l'innuence d'un grand nombre de préjuges et de tendances
vicieuses. Par conséquent, avant d'aborder la psychologie,
le savant doit s'être préalablement astreint a une rigou-
reuse discipline scientifique, telle que la lui inculqueront
les sciences
précédemment enumei'L'es.
En second lieu, quoique
l'esprit, c'cst-a-dirc la conscience
subjective, soit un objet
tout a fait unique en son genre.
il n'en est pas moins vrai que cet esprit est constamment.
uni a un organisme corporel. Il faut donc connaitre cet or-
ganisme, qui ne se sépare point de l'esprit, et cet orga-
nisme est précisément étudie datts la dernière partie de la
biologie, je veux dire la physiologie de 1 homme.
Les sept catégories de t-ciences qm' nous venons d'indi-
quer contiennent les loi. de tons le. pit~noncnes connus,
pltenomene&delamatirr) on de l'esprit.. )';i[e-présentent.
d'aineurs ces lois dans l'ordre le p)us convenable pour les
étudier et les comprendre farih meut. Il ne saurait y avoir
de phénomène (trangc et tout a fait nouveau uu
pour
))ommetpti serait verseà fond dans ccsdiffercntes'ciencrs.
40 ~)n<)~;c')'H)~.
i).Lcss('i<'n<s('o~<t'tt's.t'n.<('st!)<d)Yis.u)t.t)~')~cnth<'nad<"<sc!<*))M'is(;pon-
daircs, – <'on)nK' ta mt'tt'o)o)')gie. );t mi~o'.Uogit', )a gcf!<)};ie, ht gcngraphif.
43. Dans toute scit'ncc prati'juc, h'~ Mnnaissanecs sont choisies et ordonneft
uni()m'nK'))[t'u~ncttt)hut<)n'i)f)u)taUt'i)nh('.t.a<k'th)itiot)tt<;)itscit'))Ct'
pr.tti<(m' n'est autre <jUH la dctfronnation de soo but.
~<nt.(ne.)uttt'(te(i!thiond<').tt«i:i'[')c)arcpn'St'nte<'omme)a.sficncH
t)e.'i)<)i.sdet.)))ensec.
tiondetalf'ghme.
It serait difficitc qu'une exp!ication,quette qu'elte fut,
par\!ntaf.urc une bonne définition avecuncphraseausst
amt)i~uc, aussi inccrtamc, que t'cxpression « les lois de
ta pensée )'. Même quand on l'a déterminée par les res-
trictions nécessaires,
itsembtcpossibfe de trouver une
autre expression ptus propre a indiquer ce qu'on veut dire.
Si le sens de l'expression est M la pensée telle qu'ette doit
(~(;–ta droite et restée, –it faut fixer un
pensée
critérium du vrai et. du
critérium, qui ne peut etrequ'un
faux. Le t)Ut de la pensée, ainsi que )e remarque Hamifton,
est la vérité.
46 6 INTHOt)UC't')ON.
dt~up';t'ationSt)t'['('sp)'itd.n).;)at'oc!)'('hcde)atcritH.
()c<)Up)<)Ut'<\rritt'!iintt'r!)K'diairt'<.
froid, est une inference médiate; (fans ce cas, les faits immé-
diatement connus sont certaines sensations de la vue ou
de f'on'fc, avec lesqueffes je sais par expérience que la sen-
sation du froid est iiue. Les sentiments et les pensées des
antres êtres ne nous sont jamais connus que de cette façon
indirecte.
Toute chose
qui s'accompfit en notre absence ne peut
être connue, si toutefois nous la connaissons, que mediate-
ment. Notre connaissance intuitive est limitée au temps
11,
une vérité « /< par d'autres, comme une infcrencc
tirée de l'ordre de l'univers, c'est-à-dire comme un juge-
ment Il /<;<c~o?'<; et d'un autre côté cette vérité est consi-
dérée le plus communément comme étant à la foi.-i l'un et
l'autre, un jugement d'inference, en même temps qu'une
intuition immédiate. De même notre connaissance du
monde est présentée
matériel par Rcid et Hamilton comme
une intuition tandis que d'autres philosophes nient qu'elle
soit intuitive dans le sens qu'on entend. En fait, ces ques-
tions controversées, touchant l'origine de nos connais-
sances, s'agitent toutes sur ce terrain confus ou se rcn-
contrent et se mêlent l'intuition et l'inferencc.
<M. L)t togi~uc n'a aftaix' M'ntes \t'iitc.s d'intY'rt'nrc; sadrfitntion (SH-
qu'aux
to!) t'atttt~dt-tm'ttt du Mitt) doit t't!~ La to~ioou est la scit'ncc
c\ptin)t't' ainsi
des (le t')'tt cm)''c«)t;ot )'Mstima)ion de la preuve.
o[)~t'.ttiom (jni
50. t)ans te j't~ext ou\M);t' ta h~qm' c<t fon~tt'r)~' )" Comme une scn'nc<'
i" La
logique, comme nous l'avons \u~ expose les lois
fondamentales de tonte affirmation; de ces lois e)[e tire des
inférences, qu'elle exprime dans des formules appropriées.
t.–) t
)tAtN.iquc.
50 ~l'KODUC'HCM.
).'Ul}SËttVA'HON.
vent quels sont ceux sur lesquels doit porter leur attention,
et qui doivent être mis à part comme des faits politiques,
comme les données de la science politique. Les expressions
qu'on emploie pour désigner les qualités qui conviennent à
l'observateur politique sont les suivantes « Une connais-
sance appropriée, un jugement salace, un discernement
profond, un esprit analytique. » Aucun art, aucune règle
ne sauraient produire ces qualités intellectuelles.
On peut citer de nombreux exemples des erreurs que
des esprits peu exercés commettent dans leurs observa-
tions. Le meilleur apprentissage, même pour l'observation
en gênera), est encore l'habitude prise d'observer une caté-
53. La définition est no )))'nct'd<' <)<' ~<'m'').')(!satinn, hmitt' :< une Mute )oopnctr,
on à un j;ron))t' <))' px'pm'tcs oonsidnc t'om))))' une mute.
t.'[Nt)DC'nON.
prnlmiélés neco«rt«cs
f)i.tj'm()u<'tiuu('stuncg('n(')'.dis,it)nnfjui))ni'tcstn'des/)/'o/<t;'<Mrt'co/t/im~
li~o., l'mrr~ ie l'rrrrtrr·,
/(.(/')t/;t'K/'<fH<< cles ol~scrvatious larticalièrcs.
d'âpres
cl';cprcs de!to))St'r\'atioi~pat'ticuUc)'t's.
JLA)~:UL'cnOK.
CHAPITRE PREMIER
DES MOTS.
mots.
)tu.[.)m'. h– :i
()(' i.!VH)':)')~M!)~t. –)~.SA)()!S.
L~rs<p)f.'h'ri~s-m!tr\j)rim)''(~par()t'sm~ts,<)tt's
p(;Hy<)t.d(~!<tr~)<)))-sc))h'(n(;t)t,cu!nmm)i(pn''('s~;Ldiscu-
t.<('s,![!aisanssiass~<'h'('s<!ausd)'sprup()sit.i<)tts(',()tnptt'<'s,
'p)i(~Ht.hh)t'))t)n)(i~<)ur~i!])ui.~ah!t;d<t;rtt(''sd(;ri\t''('s.
~st.st')dt'nn't~tp)at)d <))('r)'Uai'<))'fm'du)an~a~f'q))t! 1:1
('~t)niussat)(;rj)~ut<t)'t'a-~)~'tth'.)n\tu~'t)w)d('st't.tu\r~~tcs
dcta!()~W]))t'.
ï.')'~utr('(~Hti.N-un'<'t'r!n)r)'dt'<!n~t.tuhh'\rji)(''at<if!nuh\('u~n('
;;ah\)'.rcu'')~rn)r~u'u!).~)j!r)!t't'r.u)un.urr,)H~«f.tr;nn)<~HjiH',
)Ut('~r<<f.
(m')))u~~s!ti<~)!)H'n!iu)n!rd)U\r!t"(~p.nsuit<'t'Ht'St't'oinp()<t('))f)Ut
)''n)u!nsd~L)ru\m"Ls.
.\()usn)'p()u\)~)sp;u'!('n)uy('nd('sn)ut.-('()!~n)U))iquct'
anx;m!rt's h ph)-[)!')'))('pt))'ti())i
(h'nutrccunnai&s.tncc,
s:)))-<)hn)('~rc!t)'una~pt'!))',('tt~)'.uhn]:)m', une phrase
~f'<~<'('.t'n)u:i()H('m;pr<))~'siU<')).L~[)!)r:).e.-t'com-
[)(~~<['t))h'n)('t<))m\~)'b~f.aj)t'')j)(~!ti<)n ~tf'ornx'')'
dun.w/('/(,'td')t)t</<<<<)U/f/~7/)j~~uj<'t(.~t.iach~
du))t.on[):)rt<h'[)r<'d!<d,hch<)-.eraj)p<)rt.('t'a!)snj~t.LL'-
tnutsi>~t~,(~'tm)h.'((.h'u)",«!(;su)('i)'),«)(_'y(;))t.<))Kt.t
t)).)i-()n M, n~ peuvent )).i-t;nx.~cufs no))-(i~nx'r des eu))-
)):ti~s;uu')'tt~t)t'('tU!.stihi('))t)H)It'p!n'a-;('-('))~r.unn):(it'c,
ni())'sp)'()[)u-iti<H)S('ni<~Kp)('.t[?unU)t's()ind'tn'('())nbi-
f~t\'t'('d'autrcs)nuts,cununc ".h';n).)r)'),K)t'uiri)
brHit')', "Y~'ntst'otttcx, « ta )))aiso)) regarde ):tme)'H,
pour dt'))h'des snurc~(t'informât)!)! c'<t.-a-dir('(ic-
pt't)p«.ititU)-u))dt'sp)n'ast;s. f~~pt'~j)~it.iu))S('ut)tif))n<t
p<'t)!'h'm()H)--dcu\t))<~s, ta plupart ('!n'~nth'f)))f'))t davan-
tage. !);(t)-t')(a''))ncd~ ccs<pr~s:-iuns nous pftt~on-. par
anah~d<'h'rn)in)'rd)' p.u'tic-: )"tph'hH)('<'i)<'>f'don)u))
par~h'.s/f/;–.)t'an,tcsuti'H, !(;\Cf)t,)an)ait.uu;
'p~i)~t')~)'(p)ics'atH'ituh':u).~uj~t: '<i)\ic!)t.M, « il
h!')!)'),<titsuutt~ <i!~r(~.t)'('))!!('?.
t!r)nar~ptunst)('p!ns~u~(t)'t)\t)~tn'plusieurs )not-,
pr~<t~e-t'n!);)p)'~sr.i)))r~,)h'sn!ti'<'ntpispum'f'<u'ntrr
mn-proposition, un~phra-c r't'st-a-(!i!'('(px'hj)w chose
t~s )')iui'us)'n<)f<s. 67
~t)!tutt'n['a)tscutt')m'ht'<n't')!;mt)hnhhn'tirp[~["~)tntt)-[)in.s)tttp
t!t'.Stt.a)))uJ''S[U"t«'"t"t'S'tt.<nj.;Ut'.t!tH[h'V(')i't'~))tj~tj))tit(-~t[)i)t-)
tn'~m')nmt't~t'ntjtt"\t'~)tt'nh:u)~)s.
<!8 UV)(HH~:MH':)t.–t~KS.UOLS.
.i.))m'r«~nusm)e.~<)t~Jt'h'tmiuc))!aco~um~n't;))atugi<)Ucparit'ctud'*dc9
H!0t'i.
t. ).r~t~t'U~tn'dt'tun(t'a!)un)"tt'~i,;ne attache a un
ohjutaf!n qu'on
jttft't'ptnto''t't")'(''t".
tesnon)sdese))o-es,et)~ondenosideesdescttOSPS.Lemot
« soteit"desi-;t~e t'ot)jet,ai!~si nomme, et non pas seute-
mentt'idee, ta notion'menons en a\ons. Supposer que tes
mots sont tes no!us des ide-ssemes, est une forme d'idea-
.').<ut)')''r<"i:~)jH'u~~r\n<'()<a!<<'sinn)'<~fm<'nt<trt'<')a''St"<t)~n
1:~ .t~~lc~ vl ·n·I~m la .atll:i,I", acm· Ic·s ilrm
n, yar mmrv·;tumnl:nuo· t~rin-
[ty!):m~piu)h'di~tinctu'))~'<<<<d(j.s)nuL-,(''cst-
a-()u't'des p.n'tit'sdn discours :di~t.H)ctiu!~ qui peut. p:);-scr
eu ~raudc partit'pour une distinction tonique. Ainsi fc
notnp<'ut.tonj(tnrst*'trc tu sujet, de ta proposition il en cst
souvent t'at.trit)ut.t/a(tjecti[ a deux fonctions ioniques,–
il peut être, et il est t'reqnetînnent un prédicat; en second
tie", il est it! caractère .<.y/f'c/w'attribue au ~enre qu'e\-
pri)n''tenotn: ~!)ont),<M.'<7<f//<M<e.«/
(adjectif,w/M. i. verbe a pour rote tonique d'être te
si~uedet'a!)i['u)ationou<te!apredicatiun.!)ucpeuty y
avoir du proposition sans verbe: Mie feu ~/v//< te nnei
e.(toux. )))~es antres parties du discours non) pas de
fonction tonique ()).
t).L«)'.s'[n''m''tt)S'.t')t'<m<sj).tt);tj'j)u)t.)!a'.t.if;)t.n.)Tf:(tn)ah)t<'ssMn-
)'tiUH't'l.)'t<)istittCti"nttmdat~t't)t.cstc''H~dt*sm<)tsj<ct(h~
ntnttn')'
L'tnu'rati<'))~cn<'r.di:'att'[cctuu(h''csm'tat'es~cn)b):u)cc
(!)'st)hjCts''st.)')K'()pt''t'at,iont''tni)t<'n)mcnt~('i('ntif)qu(;(!n
<ntj')))t'th't),tj'))m)<St'n)''u)t~stti''r."i.t[tt''s)')nas,s~Ut's-tm''tnts.
(?)Qn.tth)~<)Hit~<~H)dt'H~'n~~t').ir<)!))).u'u~'<)!ioh~)!t'<ju'iN.!i)!r
t!n))'s<t))n't'<)<'t.t'ht)'['')n't'«Htctatt\it'tHt?<<)nt))n'u<)H.Sj'a)'(t)stt(t-
~4'i;t't'st)mt'~tH'"))<t.)(nmu))t')t't)H't)'tftt'H)~'s:t)St<))))Sttt'S)'.tp[)(H')~t-)th'<'
h".<)))jt'h')u''t'i))'a)'n".t').~t').~sih<)~"nth'<)n~h~Hh)rt'turh~n').th-
\ttt''tt'vt';)it)'t''t''t)t'~tar[.)s\)tu':th'mt")t't<['\m):t~[nï:)!ttt'ntt'atttt'tt'-
72 nvt!Mt't([':M[Ën.–[tESMOïs.
1 1,
7.Ct'm()tsi))(;uUr)'~uindi\h)u(')('stun)))ntqnin'(~t;)pj)ti'ih!t'()u'auu<*
(')uM<t'nm<h<r.<a~phfju<(un('('rt.<!nn~!nbrr()t'<'iiu.s(~,c~ raison
(tt')t'ut'S['fss('u)))h)nt't's.<)t')('ut'<i~(n~(sf'<)!nn)ui~.<.
Xct'xe~,)!ucep))ate)SiriuS)Teuet'itte,iesA!pes,rAn~te-
tet're, Hotne,?\otre-t)amp,\oitadese.\euH)!esdef~oms
utdi\'iducts;ith ne dt''si~nentcuacun qu'un objet.
Homme, cheva!,etoite, montagne, royamne, cite, édi-
fiée, \'oiia des mots chacun
pierre précieuse, généraux:
d'eux s'apptique a un nonibreinthfini de choses, qui ont
entre cHes une certaine rcssemotance on des traits com-
mune.
Les mots in(H\iduets peuvent :ntecter dif~'rcntes formes.
D'abord, comme dans tes exempies précédents, on trouve
des signes uniques, des marques au-sireduitesquepossibte
et specia)es il l'individu. m..ts
c\erxes,~irius'),\oi!ade:;
qui n'ont pas d'autre rôie que cetuiqui pourrait être remnti
par toute autre expression sp~eiate app)iquee à ces objets.
(!cttc forme ta ptusgenerate du nom propre se tnodine dans
dea locutions, composées de p'usieurs mots, qui represen-
(M'm)f))))n<))tsn<')'on\tms)t.utt'<)t')'unt'<~)()(''j';)utr~<:uh<()H'cHt..i<.ni<'ht
t()t))('<t)t')L\Hn)')i'~)C<t<)ans))oh)')'siti~)):~nutwn~f'o!~)~('\rctr~t-
)it<'d~t't!)!)'<)sr!n'nt't'~tt''tr)'t!S!t'jMrn()))'i,<ju't)ar~!htt)i<m(!e ta ono-
(hvj~))!)')u<n'ra)!)<h)!h)t'('.sn)').')<'i.nnt'tv~urntt)(-ta transition .tn
jn~)'a).tn~it:)~)n.~«')~)u\)<('u!r.jn~nt.tr.'n~U.)t)tv))i()).r,iu~t,t'
nu'!)t'.a)a~<ni)'!<'('\)irrit'i~'rf~h')H))!sa~~)s)'.iit,i)!aut,~our(jur))t~r
pr<h!)n!.<H'nn~say~))<~ni.)t'!)t)ti<')'ph~it'ur<<))rri)'n(-o<('~h)ur!~cs.Nn\
a<t«~t')'a<,)'))'<n~t)~<)t.(!)r<H~('ni(nt~.nhcu!i<')'('<ninnrnr(')pa!i I;r
j;t''tH'')!th)t'<i!t))Op')c()ncr~.h)!!Hnin<)i~Ju.nit.m'nrra)ih'<a~sa~)ir
j)n~!a!))<'m<'))t<j~<))~)''()t'<in)j)r('~in)~t)c(hft'<t'nrc()nd<')<1at~i~Our)oM)'
Mh.Mat.)~h~unt~~d.n..ra)it(.tt~<t')Ktivitr,c..hn~u<). r~<i-
((crc,)'!)))trt'<'stt.K'itt'nx'nt<~)~~)«'.
\OMS i't(Ot'tŒS)!TKOMSC.)'N)~tAIX. 73
ti.Lt'')Ht<)ts.'<~t/'<t«.tS'm)~j'j"'k'~m()ts<f~f/l!s~t'tH)!~f)tj('su)'n'ts,
!u.n<i!sw/</<<~fM'n~rhnt'nUt~.tOnbuL<,t(~~)H!!a<'(~uinun.s,h'sr.~)-
t)t)ttS(jt''c.s(tt)jrt.s.
LemotKetoi[('Hden<)teteneoutei!cet()i!cd!U)s!efir-
menn'nt, et. connoteiaressennttance qui existe entre toutes
)cs étoiles.
Le mot «capita)e~ dénote Londres, t!er!i!t, Paris, mais il
dec)are en même temps qnc ces trois \ines se ressemnient
par teur caractère de capitah'. La ressetm))ance,oda l'at-
tribut commun des choses, et)aco~MO/«~'<w,rattribnt
commun (te tous les mot-~eneranx.
Tous tes mots qui desi~neut ctasses, (tes
des c-peces,
etaut des mots généraux, sont
aussi par suite des mots
eonnotatifs – t'.mima), la ptante, la
t'hommp, t'arbre,
montagne, )a mer, le royaume, te gouvernement, le cercle,
tat'.d)rique,ia\ertu.
Ontrctes noms
généraux, !es adjectifs doivent aussi i
être considères comme connotatit's – blanc,
par exempte,
carre, sa.HC, vertueux. Ce sont )a des mots obtenus par ~e-
ner.disation. On tes attribueà un ~raud nombre d'objets
se rcssembtent par certains côtes: chacun d'eux de-
qui
note des objets ()articutiers(aY)'ct'additi(U) d'un nom),
mais i)sconnotent aussi la ressembiaucedts objets, (~e
<om. des mots expressifs, non pas de sans
simptes signes
compréhension.
!.es adjectifs res)dt.eutde)a~enerahsation,no)!m')if)s
!)«.SMO).S(;f)~tS~)AT!)''S. 7H~'i
individus reetsqu'eite
comprend: (espairsdn royaume, les
mers du gtobe, tes ptauetes connues. Les individus de ces
ctasses ont des rapports, des caractères communs, et, de
p)us,its sont tous cotums et enune'!es. La question de
savoir si uu certain objet anpartienta cette classe peut être
resobtf de ()e))\façons :dat<ord, si )'objetp<~ssede)es
caractères co)nmu))s<)e)ac)a-se: en second He!s'dse
76 )JVXËP)tE.H!~t.– DES MOTS.
(J,
!).L'opposition
L'Opl,osilioli ill"i(IUI\~
in~i<~t(''c l'al' le tUotf/cMH/o't'L
parte mol dà"I'I' ellete «)otfnHM"t't'pont)ata
mol COI/I/O/I'I' l'l'pond 11la dis-
ti~('~on<jU(')t.uni)ton(''t.~)iitcnU~)a()n:tntitcour.r<e/tj<w<et!afjua)itHO~
('f~f'/tf'
tHtc[quequ.u)t<('onYi)'nt.f)UU('t'on\i('ntpasa<'(;s(!bjut-
–connnc par t'\cn)p!ch's))on)n)css'~nt. des 6t)'L~ vivants,
–tes rois sf~nt des t)o!mm's.
Dans tcnrsdcnx antres acccptionsh'stcDm's-ont app<)us
A~t'('A'par i\t.(!~ Morgan. Dans )<'pr('n)h'rr;).)('t('rn)('
rt'prt''scnt<'nncc)assc,nn~<'o!)<'ctiond'indi\i()ns,dcsi~n(~
d'âpres nn"qna)itt'()ni)('nr<'st.(on)rnnnc:t tous: c'est re
ri)onmteet)eineme!nnnainestinsaisi-sabie,ett'tmmanite
!XTKKS~KK) C<M)')U':i[~!<StON. 7')
nt.on'Auit3)ttna)d<')a'j;tn').)U'th[H]LOs(!cnhtt'7/'</r~(.<tn))ctt't'!m'
<).~));.):;Ct~h~ti~~(',ttt"-nti!<)iM!Jt)nt<n:)~«ihr.)Ut'oup.)huM'.
tincte des actions justes. Que si~nine donc te mot justice? 't
H représente sans doute les actions justes, mais en insis-
tant, d'une t'af.'onspeciate, sur un certain rapport de toutes
ces actions;atindc ne représenter iesactionsjustesqu'en tant
(ju'enes sontjustes, on eut) antres terntes afin de [es consi-
t[erere\c)nsi\cment an point de vue de la justice. La pro-
ije)ics)sontdcsct)osesa~r!abtes(cnt:)nt,qu'a~'reablcs~.))Jt
n'y apasdebeanUien soi procurant un pL'usit'cnsui.
Ad.tncHt'(!nm:p:n'(!i!h'h\put)t~u,(;cscr:tit.)'('tum))C['d:u)i-,ia
vici[ie(;t't'enrdui'6;dist])c,t'['['cut'quia))i('))d!'ta{)cin('à il
disparaître. «L'<'sj~)'it.<'s).ic principe du muu\t;)ncnt,)) no
veut. pasdirc!)utrc<'hQsc([t)(; cc('[:« Le-) ûtrcsqui possèdent.
t'(jsprit.(<ttt.nut.(pt'i)s)epossL'd(')it),sot~ttescansesdes
ch()St;i?quiseni<'n\(;ut.(('t)tantqu'cttc.-)~cmcu\cnt).HL'Uij-
priL est. ins~piir:d)k'dt.'<(;t't.ain~6tcest'L'ets qu'on appL'Uc des
personnes, et qui sont. dou~sdt'factdt.csmcntidcs; et «)e
nionY(i[iient,~n'estqu')!n)t)ot.ahre\iatitde.stim'u\'[ttp!acer
«les choses (pn se tneuvent)).
Les tortues abstraits sont de poissants d'abré-
moyens
(t)tSi!('~t'tt~t't'~h(t"~t'~h)t'Ut;urt)t)t'uj'~))'s.<n)<!un!ni!)s<jn~n<ij;) LI
nlmsu cu vaut la Iwilll'. ,i,luhtur la rs:;lu d1.' r~umrrtir Il' prop"iliou" ;dl,
"H'ait<'<t'h~t~)!i(i'n~t'~u<')'t'<h~)('nt~;tus~rth' j.t.))i~!h'n
)!.U.).U~n'. ).– 1.
nv)Œpm.~nt.)(.–t~s~u~.
")n"\f'nt'\('t')!cnt'tt')rndtt'm)ttc<)t's<)))~('ur)t<st'tth'~pt't't't)'~it<'sd<a
fl; curr;iie~ut almrs nlairc·uu~nt
.M~ht~!<~n'.Us\nr.!it.n)a)~)'-r).utt'tn~nth'vi'.)i('.{)'af'h'n'[)<;ct;ttt')n~i-
,mi·I:~plvç.iqu~ In crai oararli·n:· clc cettc nml_
.<t)tn<k'iniînr~r
'Mt((ui))a..sc)"n)rrUrJ(;!aphit~<ophit')i:)itt't:
/,<«'.(~w/<, tt.c.L~U.
bKS MOTS t'Ait HAD'O!)' A LA HELAT[VITK. 83
it.ts~('f)n()f't';t[r~<))'[Cth's)))()ts,<)n.snt!')''sfutt'o)ntdc\'nclogi(~K'jCmhi'tlssc
h'.s~o).()nist'ran.ht'nt.\i;))))~.AT!\tm.
t?.~t)~t'atn)c')tstim't)t'ui")~tt'tsmhtt't']ati\itrcst(')i)tn't'parJcsutut'!
<'osm~t')dt'su~)ts~t':t.\)n.
o
"hn!qn)con~r.h'a)e'j~t-re!)!~nc.))
« seu)etnent.)'at)sence de com-
par exempte, n'exprime pas
« mate et tout
ci\i), t'omette, etc.)e ~'taut te ~cnre am-
):t.t.~r!.qn'u!u'ith'!CK~<)"ttecon-
t<i!~th'rHutn'.f'rst~t\)!r!.Lp~~ntar'jn(''('()<')a<'un~'ari<'t~.
ctC())n'hc,bip))Rtma),piaisi!'ct.p('i!)t',vcrt.uctvicc,s:)nt/!
t't.n):)!tdh',))nin)ncct)ji'utc,~unad~sf'f)r)t.urc.))~o!us;
)a nt~diontt'nntfDUC est t':d'fi)'mntic)) de l'autre; )\d'{ir-
ma).u)n de i'u)~i:(!)o~t[o~ de l'autre.
H. memlwes, la
)f).Lf'hn'~g('pOMMedi~rM'n)an)crMd'px[))im(')t'op))0<.)t!')nnu)an('f;
)it)!).
~° nans sai))ants,
quetqnes des noms sépares
cas sont
2"H la
y a certaines méthodes nener:des pour exprimer
négation. La principaie consiste dans ('emploi du preiixe
;;«~froid, ~'<~)'h'ctrique,M'moi.
8S U\).).)')!~tm~–)':S~nTS.
carac,teristi(pH~s.)!v :t)))H'id'cp''i!<)'aic:!<'t!-it))atio))pf'
C)Hn:m'('(1''s))on)))!('s;nuusd''t:x'h<n)sdcc''ttcifh''c[cs(;;)S
p!U't.i('u)it'r~(to('('nx «qui n'ont, pas de <)cttrs)),t])ti sont,
«~o)v.tbt(''s)),('tnoH''t)'o))von~<'(~nn)~)'t'f'c!)S(L'cctni
(((jni(;stc))()t'th'' )).<sd<')!\ sit!t!t!i')n~s\)ppo'-)'!)t,t'uuca à
i':u)trc no~s p(~t\()!)sindincr<;nn)tf'))t, appâter t'uncuu
)':m t.r<'positive (M) n<r.'tti\c. S'il y a quelque difficulté a
transposer ~t'sepi)heu'sau\d~'u\to)'n~'scutH)';ur<'s,Cf')a
pn)\'i<'nt.d('t'i)!)ji~)')r('ti~)),dc i'in)pt'op)'it't/' d~j~ si~na-
!)' de ces t~rn~'s, rotnmc ('xp)'~ssi(~n de t'univcrst'ht'
rchdivit~.On t'mpioie h~quontncnt. dans des
ciati<)nsp)()ssp~'ia!('s('tph)s)i))ntccs,dcso)'t(;q'[f!!('m<)t.
positif parait s'appliquer p)use\ac1f'mp))tau.\)''tatstc)squ<'
)'ahr)t)datt<'c,)asant~,)acr(''anct', );( force, ic p)aisir,)c
btcn;h:ntoUH'atif)at) contraire,parait toutafaititnpropro
p0))r''xpritt)''rc<'s''tats.
L~Sji.:(')h''ratih''s)csptus hautes de toutes doive))) contenir
au moins deux choses, qui s'e\ptit)))e))t mutuenetnentet
qui sont ena)e)neutree)h's.<~ettcrentar(p)e est imporian'e,
parce que )'on se trompe souvent, en emptoyant encore tes
formes du)anna~e,atorsqn'ih)'yapins de reaiiteopposec et
correspondante. Ainsi,matière,esprit, ou ptns correctement
étendu et inetend)), objet, sujet,représente une concède'
reaiitesqui s'expiiquent t'une ('autre, lier ta matière,
('étendue, te monde objectif, c'est h'
affirmer
t'csprit,
monde suidectif. Jusqu'ici nous sommes dans femonfte de
t'experiencereene et actueite.Uya pour nous une transi-
tion faminere entre certains états de conscience que nous
matière, et certains antres états nous
nppetons que appe-
lons esprit; nous !es connaissons tes uns et tes antres
par
)eurmutue) contraste; notre connaissance ne peut. s'etever
ptusttaut. (~'pendant te tam;!)~e peut atter plus toin. \ous
pouvotis rt''smner sous t'ornievert'ate ces deux faits t'es-
prit et ta n)a<i)'['e,!e sujet et t'(d)jet:nous pouvons recourir
90 f.m:P!ŒM)E)'– nKS~oT.S.
)~.Kt)<)t'!)<))'sd('htn'),)ti\it(''))ni\<('))'i)vaun~ram!')omh)'<krt')~ti«n'<
<j~('))t'<,<)ui<u!)ti)!)[)tit(U~d.tn<.t<~npt'r.(ti()ns')t'ta))ature<'t();u~h's)<
i.')tint)sdt')<tt<iYiH))s. De c<'src)atimtS()rrncutun grand nombre de
t''nMC!irt'btifs.
tS.t.cSt~tSttt'ttH)<f~nt)jc~~<'t)tttn'o<mt(.))~sa)h'S('['t<'cist'<'tj~t~<ntitnpKt-
portion (~)':n~)))t'nh'h'n"n)h!)<<<~ntr.tht"u(h'.S!)t');)~.
t.<sc\t't'<')<t!tsrt'j't'<'sct)tt'nt<t<'s~r)t'~a)i;titU"t)s<j))is'~j~'ti'['n'nt:t ttt'spt'u-
))!')t't<'s.<f''K~u~M<j;r~n~t~<!t'))r~t<'srt't;J('t's'H!)~'t')i<s,on)M)e
t~m.~tt~n'ih'
t'J)t's~~n'p"s<')ttjt<<)n'n)ttt)'tn~f's[tt'<tj'<~iU")'s,c\'s(-a-ttm'ud's~t'tn~-
)'!)))-t)inm<))n)~))tcnt.S())')t'st'<s<)\jc~n:dr)rnKU~t(~)) en niant)
h')u't'm'i''tt'm't'.
Ï.t.gi'Hn<)nuîni)rt'd('t)Oh~iLSS()ntfom)e('s'.m'ut)j)<)i~tuni<[uedt;]'csscm-
!~nn('t';t'ud'auh't'stcr!m"cites <)t')M)Ssf;d<'n~pt'un.St!u)aHn))nt,par c.\e<n-
p)(',hiiuj(',hn!(;,(hn'tt'~tiu,pu)~u'c,<'h~~d.p)ai.sii',)~)nt!)r('.
classe n'a
qu'un seul attribuLljesnohonsan.tio~ue's sont
nombreuses. La transparence, la douceur, l'etast.icite, la
longueur, la forme carrée, la fragilité, la chafeur, tes li-
quides, ies simptcs, tes justes, )es puissant-; toutes
corps
ces notions reposentsnr un trait unique de ressemblance;
ce sont des ~eueratites qui ne comprennent qu'une qualité;
eilcs sont toujours considérées comme des effets simpies(l).
't.nyM')<n~ti()~.sr<~Mh''t'ssur<!t's.<K~pu<ts(jm,a!)s<tr<'nmnb)'cu.sont
p)u.sd'un.
(!))..)''hu~)i''it<Lt)~<jU)'hjUt"u<)t's<)('<'t"i)t()ti~!)s,M(n'!atnf a t'usagf
<)mc<nt'.ts)f.tt)t~nti)'<<ff/f//<<Ant''t"t'<))w)"('~ttmct)~t))'t'
)~.))!)',)~<'('H!)t'.()'.«'t<'rt')M''citi()~<h)hm'dah'!tadr)ihit!<~nt!nr~!ch'.),'i!)-
tt<Khh')i<)nJ'tr)huts~'m'r)~))t"i<)'tU)t'ti~))'t'ph~!t't'\tt'nsi<)nt'tti~ur')'-
))')<()adtttt'n')H't's)'rtiin)Ut'<)'))H)t'<i)!)''na)tnctdt''c''OtH[t~rt)tttUuhiptt',
t;tr<mt)ou\h'<t'rtt'Pt:n~tr"t'tth)~<'i))t''t'.t')ttm!'n!t~fn'~)th'*
r'')n'<'s~<'i!i~ucum'<)u:Ji)<'s!)'r.t'!at~'))<)h~'mct't()t'ia~i)')t'r<'))cc
t)<)n))t'tMith~u.tat'qn.~ih'<t<~h)u"t".tah'hn~<'nt''incite: )~n''<'<jUC
c'u,t Ic· y·un~ lu IrSus i·Iv·vi·. :m nuùns lmur Ic· utntvlr
<'tstt('~('m't'tt'j'!)iSt'tt'\t')<)ntf'H)s~t)m'[t'm)m~Ct'\h')irm'.<.t'Ut'r\p!i<'a- v·vli~ric·ur. i:vitu· cwtslina-
t)<H)''s))!np'nttUth'j)'))))'t~thr(')tt't'<)tn(')t'tt'at'!ad<'tm)ti<))):t")[)t[t'tt)"n)Ct)t,
Ut)n<t't)nsiJt'h'uu)!m'shnj~rsh'uh'.('t's~ut~nL'ui.~hfft'n'nr~~prc~fquf,
<)M'ha)))tm'~<m'ht('<tth'hn<t'()tnn'dt~nntu~t'st<i)n~h'.Uin!iHht;nh)n«Mt-
))":ttt'nu)it'n<,t't'n('t))ttt')t'))<'t'[)<citi()uc<"it<'«n))))fxc.
96 U\tt!H!i':MŒi.. ~)L.S(:L.St.S. ):)(:.
).~('t'tahn'~ht<~SL,)~)'.ti('~)'~)"t'nt~u)))tt-;r.<))(t)m))))n''(f<'traitsf-'))m])UttS.
Onh"'<'['ttt'("'[)t't('s))~(HnUt's.f/<<t/(/t~('sn<-<('tit))t')h'u)('s.
cniitrites
piiy-iq!te'tt!mm'ate-de c~tee:-prceexiuc!'ait
f).).('t~~i~t~()utt;S('it's.su!~p!<f)Ujno!n.s~'n/'int(~:<!r).\()~n('nn
sy.s~')tn'~['<t<hn'd''('[~tfi<thu)~;t\rt'm)<')KH))<)t)'ttu)~'j!H<}'t'iith'f:t)'<
t<)tt')t)(t<'<'h''f[ttt'<t)~r<t~<'('[('st't;ts.s~ssuj)<'t'it'm('.s~tit'st'tassrst))i''tt(')))'t~.
k~u .ysli·iuc ~ln da"silit'illiol1 .appliq1lt' tllIs:-ii atm ab,lral'lioll, qui cnrm=Imn-
d('nt!tuxc).s)'s.
i.t'mt)ti,Ht'<'t;t)Mn)otf'.(.<'e''('\j))'n))t'ntctuH'un))n<t;r<(h;('('th'f).!Ssi-
fication.
Lt classe «tnxnmc))
a un certain dc~ru de ~<)tt''['.dite:
cMc a rcxtcnsKMt de )a race humaine; c!)ecomt(j)c ou ex-
prinx; les rapports de tous tes êtres h)uuai))s,s<jnaHtc's
nécessaires potn'être admis dans ee.rf~tpe. La ct:)sse
((:uu!nat )) est. encore plus vaste :ettc)'eu!enne,ot~re tes
))0)))t))cs, un ~)'ahd))om!)redautres êtres, to))s ceux fjue
d'un seuhnut on appette tes brutes.
ptns~etie- La ciasseta
rute est appeteec~enre' par rapport a )ap!us limitée,
qui est appelée ue;-pece)).Mais il va des c)assesph)snene-
ra)cs encore qnciactassedes anitnaux, par exemple ia
ctassedcsc ctt'cs orpa<Hs<s)',(])!i('omp!'e))d~ a la fois tes
animaux et tes ptantcs. Si !'on donne a cette eiassepius
~eueraie te nom de t;enre, tes animaux et tes ptahtt's peu-
ventators être considères comme (tes espèces. Kt de metne
il y aura encore nnpem'e plus ete\e,ceh)i des «n'ps maté-
riels, mu comprendra comme espèces dist'mctes: d'une
p.u't, tes corps organises, de t'antre, tes substances inorga-
niques.
injustice est conmrise dans une et.tsseptus~t''[[era)e,)a
ta vertn, dans une ctasse pins uet~'rah'<'(!<'(!)'€, tes
vertu;
actions humâmes. L'( raison est une''spcct'p.n'tni L's t'a-
cu)tesiutrucctue)tes.~ui''(~n~t!tue))tun~r[)re.('tet')))'e
tm-memeestuoee~peeeo.)rr.)pp't.aH\t.'ot~)n~'ut.!hs,
qui constituent un ~etn'eptus~'ieVt'
Le eercte est. one espèce (tat)~t1~<)ft'p~~Ji~n< conrhes
\1\1:01,).iqnc.
t!u. (.tiqu(', ~j. l.
l,
HS
LIVXKPfŒMU'.U.–iJKS(:J,A.SSËS,M'C.
<)'aj'r)'s)c)n'i!)<pfth')a<c).))i\itt',c))~<~)C<')nss('asa<').)s'!('o~i('sc)t)Mes
<'urrt'!ati\<f'hM(~!t'iU)ti()!);t.').tnu(iuut;utr<'hUi\t',)M'tiuntton<nun~r<c)tc
<pt't'HHf'cstt'))t'-<m''nn'.
s il est du s'il
astringentes, (ptt'tic.nd~s-cn.-ations goût;
est que-tiond~s sensation. <) goth~-ai,la classe des saveur.-
i<)<) t.iV)!)':)'))[~))H)t.–)~)!:S(:).ASS)~, EI'C.
propositions réelles.
tiot)[)''utay()h'rappareuct'd'W)}ut''dit'!)t!cct,bic)t<[)!ck')'ru()iM[Mit[)u-
)KUtKnt~(:r)'~).
t['<):m.stt'<ts[m'c"tt'nt~avt'ctct'r<'<tn'tt[m'L
Les
espèces natnreues se distin~uenten ce du'elles con-
tiennent non nn, deux, trois ou quatre traits de ressem-
h)ance, mdsnn~rand~ nombre, un nombre indéfini, et
même communes, soixante,
in<puis.dde, donnantes trente,
prop)'ietesd'mtectast-e''())np)''x~,q.t')iqn'eneen-anheasa('x
p()n['tare<'n))n;titre.)jev)tLait'<'s:)it.<)uet'eh''ph!mte.t.un
anhnat e!K))'tne,<'on\'e)'t.d'm!e peau epai.sc, arme d'une
trcxnpaeLdedcfenst' o) ivoire. Pour des pet'sunncsq'd
Rosst'dentces connaissances, raftirtnationd'mte de ces qaa-
tites n'est <p)')!ne proposition \er!~de ou identique, pnis-
qn'eUe se t'ednit.a répéter nn des faits qui entrent dans [a
signification du mot.
Mais un e!ephant a en ontrenn~rand nondu'e de pro-
priétés distineti\es; par suite t'indication de ['nne d'entre
gène. Mais, une fois admise par les savants, cette vérité
devintune proposition ver))ate,toutcommc l'exposition des
autres qualités de t'oxygène.
2" On peut avoir t)es(~in d'une
~v<~<~<«/~c/~v'pour
garantir tefaitfjue tes propriétés d'une ctassecomptexc ou
d'une notion sont reeUement unies. Ainsi t'espritestdefmi
par ces trois faits: la sensihitite, la votent~ ta pcns~'e; mais
cetledei'uution suppose mie induction antérieure, destinée
à eta))tir que ces trois
propriet~ se rencontrent toujof'rs
cnsend)te, – où il y a sensibilité, il y a aussi
que partout
\otonte,ot([uepartoutoùityavotonte,i)yaaussipcnsee.
Ani)'n)prqueiase))sibi)ite,jav()!ontt''t.'trinteiti~<'ncesont
associées, c't'j-tenoncer une prono-itionreeut;. La dciiut-
tion de t\'sprit suppose tacitement qun cette association a
été constatée; suite, t'esprit sent, )'esprit veut, ('esprit
par
pense, sont autant
de propositions verbales. Cependant,
puisqu'elles impliquent, torsqu'etles sont prises ensemble,
que les trots t'acuttes disti!)ctes sont unies dans la nature,
cHes peuvent être considérées cotnme contenant un pré-
dicat reeL
De la même des at'tirmations
façon, conmic les suivantes
« L'affinité chimique est soumise a des proportions deH-
nies; elle produit la cha)eur,etie est suivie d'un change-
ment de propriétés, » constituent une série de propositions
vct't)ates ou analytiques. 1[ y a cependant an fond un pré-
dicat t'eet à savoir M que L'union dans des proportions dé-
finies de deux corps est accompagnée d'une production de
chateuret d'un c))angement de propriétés )). Les mots (fafu-
nite chimique "expriment ces trois faits; et torsqu'on les
prend pour !c sujet d'une phrase avcct'un de ces trois faits
pourp)'edic.)t,)'aftirmationestpurenhmtanaiyti({ueouver-
bate:fe sujet si~nitie délace que la proposition affirme.
t~es exemptes que tmus venons de citer din'ercnt cssen-
tiehement (te ces aure~ats qu'on appeHe les espèces natu-
rciics, minéraux, végétaux ou animaux. Nous en donnerons
les raisons p)us tard.
3" La proposition verba!e peut être utitementcmptoyee
).A)~:riN['nON. 107
tO.).a ~)'o~o.<i)innv)'ih,df'<s[cng!)))dc)):n'tit'id<'ntif[u''nvc<')a(h''finition,
qui MfiM't)'ta nn''nR'forme; !U!)i.sf))t; M) an tond ).)fm'me chose f)u<;fac):)ss<
)anotio!tontecon<'(.'[').
Pour
définir, nous employons la forme de la proposition
« un carre est une figure rcctitigne de quatre cotes, dont
les eûtes sont égaux, et, dont les angles sont des angles
droits; )) « nue société est une agglomération d'hommes
soumis a un même gouvernement. )) La liaison
indiquée par
ces affirmations existe non pas entre deux choses, mais
seulement entre nn nom et une citose; de telle sorte que
tontes les ddinitions sont des propositions verbales, et
toutes les propositions verbales qui se rapportent a des mots
généraux remplissent le rôle de définitions. Les exemples
de propositions verbales déjà donnes peuvent servir d'exem-
ples de définition-) totales ou partiettes. <-L'oxygène est un
gax, H voita une dennition partielle de l'oxygène.
) ). La ')ctun)i(')) est la .s~nnu' <)(' toutes tt'.s ([uatit~ fjm' t'onnott' )c non). HHt'
t')mi.<t'tasi(;ni)i'ttiot)<)uoo))).
)X.i.f)r.s~n'un~hjrta(!rs(ju.Uih'n<)n)))r('u':("i,(n~nnt't)ans)(.r.tsdcs('s[)t'('(.s
nahtr('n('s,<'('jhui~)~(M'<t)~s~('ut('n!(''tn'rn!j.i()~'s)J<)nt'.utitcr:(une(tt'-
th!!)H)n,((uinumt)is~('tcd'um'(~n!!)K'rMh(!Hcnn~~t.L'.
t!t".c~)t)jWt!it':))m'ttt'(s(')'))..('h('ntA).id!<ttt)('ht')t()<'<j)rnj)nsi)!o))s\or-
fiak')('tn')i<'s.<St)nt:!t'pt'nrt'(Yi;r<\spt'cc(si~)ad!)'f<'rt'nf(;
(~a,)j)K!,)t'pn)prt'H~<).t't'M)<t~uh't'<~h'"nH).H~(f!'Jj).6n'.x'),).
L~Lroisdcrhit-rs,DtFt''K)<H\CK,)~Hn')U'A(:C[))K~T,
sunt.&C)t!s,apru~n't)n'nt [i:u'K'[',dc-.[H'6d!('.tt,s, tctsqu'it
f:mt.ic~ entendre )w)m't~(]i~ti<)L'ti()))~n~ Hunsvcooo-~d'it)-
()i'[U('t'.Lc--()euxpr<')!)['~s,)e~<<'et)'<w,n's<~))j)as
des autres.
pt't''dic:)~,dan'-)t'))--d('-tr(~
!~<'t;'t'tH't', t'['t'('('itti!)~)'t',su[it('(~'r~').'tt~-<*trhn-
)4.Un('fHn)M'))n'vn('t<'('['f'n()!))))<'n~)[))('tcdf)ad('(n)ih()nconsistK!t(!t''t<')'-
mi~t'ràb)')i'(~h't<jtK'gt't'!<'j)!)).t')t'v<(j(ti<'<)t))prctn)t'ro))jc(a()c(Hnt',t't
la
ta différeuœ Ua liS le lallg,'gc
diiÏL!rt'))ct's~uchiqu'U.tn<)':t.U){;(;HO)dinai)'t',)ad('(!t)hion
spcci¡¡,(\w, ordinaire, ln ddinitiolll'l't:nJ prend sOIl\'enl
suivent
<')'()('~)nut')uiat'('t's!n'th\ttin())a)'tc<.tuj;it'ic~)seommeh)seuteformH
t'tiah)'t))<'n');tdiL'r''d<')aa~iuiti<)~.
)!).T~us)cs.))tri!)UtS()n};t'n)'(',('()t'sMttîih~Lsat)<)hionu<'is()t')'rsj)t'CH(('st-
.<)H'c).)di)'f(''n't~'(')s()nt('~ns!<h''n'sr<nn!nr).'saUri!)Ht.sr.«/t~<7.(.]tssont
tuus('"n)prLSt);nis!('~ftt~<md;it)-s!t)c<)nn()tah<j)i'fntn<)LPt)t'sNitt')'nt[)rn)n-
t)un(tt'<'t'u<tHh'sd()tnn'tn'uadcsp['(''di('t.'t'hanxuu~r/~f<
t<Lc~'<yn'f'tt)n)j))'(''die!)tn't't.ntt)''s'~n('~n~ttri))n(qni d<rivt',tjnit;<it
(]t't)ui(,on(')!)m(j~idt')'ui)dt)'unt'!Ui(t't('rt'('.s.St'nticL
()))sujt't,t't()"'on ne
UKtn.jMS))0!t)'tnsut''()uh't'u<'rit)ct'<h)sujt't.L't'rt't)r~h)'i)'rt'<t'()xdt'
<juin':))'pa)'th'ut[<a.s!) t'csscuc''ouata connotation
m('ta)!)'or est t'ntp)oy('<'u~n!)H'tnom!aic,n'.<)i)a<)c.'i propositions
(!ont)cnjM)i''atp('ut<tt'ccohsiu')cm)nn))cunm'(i~n)o)!nnconcon))tanL
concomitance; nous
pouvons ne
songer à enfermer ces
18. Il faut distit)j;m;)' les accidents .tt'~f'rnA/c.t et les acridphts t'/Mc/Mrn~/M. Les
espèces.
Ces remarques sur lescinq prédicats contribuent à
mettre plus nettement en relicf la distinction des proposi-
tions verbales et des propositions réelles.
CHU'! )!U; H)
DES PROPOSITIONS.
t-a(n<))t<t.si(h)nattt')a<'tt't'ons)dt't't''<'o'Ht)t)mcotnpf)SCC(i\)ns"j<'t,tt't)nm'f-
()h'.a,d'U)K'('U[)uh'.
An~sih!<'nqnt')('<nu)tS)'tt('.shot!(U)s,)('s~r<)p~sin()ns)M)~('ntt';trc<tas-
sc('.s:)*'d;tp)<h't)['<<t/~f'i['~[ttt'h't))'/(7f<f~
(I) rc Pour l' limih'I' il 1111l'as dOllné ,h's maximes ¡¡Í'IIÍ'I'"h' il fa Il ajurrtcr
(t)~Pou~thuitcr!\ut)(':)'idonn''d'm.)\imt')gt'!t<t.dt''i,i(t'.))t<<t/r
cfjtt)ttinatttFt'.s[t!))'ti(')a~titt's.m~'tt's)t):)\i!m's.Utttt"<n<'mc~<'[K'[a!<'st[u))tft'
s)U'U!!)««H!)rt')h)Utt'(tt'dt)nnt't'sh\)")n)''U')u<i;)'!))s)t')n)h!'e<)t"(t!hnih'
p!)('tin''())t'n)Cf"<tahsh.)!t.)/h)t<'hsit('t)n).)Cf~n)nt'nsiun(!u(hron')«)'
Y:n'!<'<~).s('n!iim('rs''(tt'inu<t)'~si«n.j()'~t~)S;)~'n))('~«)posih~ntt)''u!njH~,
~trsqn'<))t).(h'Mns)nr)m't'n)t')<'))rat)<t',(~ut<trt'r~nsid''r~~('unum'St'r.ip-
j'Mtt~ntMm)n()n)))rcimtt'tini<h'<'h('')n'-t.m('t'.<<nt'()nut.)nt~<,<)n!aum't)t
m<)Ji(it')'s~n,tim).S!n<n~i)nt'ntn"n!i.)juu(nn.<à''t'tt('j~n)M)'.ition!m
!m!)!<'dt'H)Utic<'i)'C()U!'tf)!)<'t"))<<)'tn"))st«utt'in''t'rtih!<)~,)nt.
t'f)n~)i~ais<)~p()Mit)~'s.t-t))«)~~('t'")M)')i''<~n< entait.~)us)t~hH'jWHti<)nt'.unt'
'ftaine o~.tc<.Mto ~Mf'f/. K~us suhshtt! A nn t'n.o~uhh' idr.t) et indt'fi!)i wn
to~t )'('L~ et dt'tt'rtohn' t.uhjitxut d'un n'n!~)!)' tunitr de tt'rtnt"i .) te )Ut'')n<'
t'ffc)t)u<'r('\<'tusi<)n(run))~n!)nt'!nin~t<
tion (tn.cumf; tonis cc~ )~nut~)ns tt'~tt's sont :)ssist'c.< <).)m h'nr :)<')!')!< j'.u'
ut)c footc df circonstance. inthtcncc (te t'es ~untttons ['eut ctn' (hntnu!<'<'
s«it))ar)H)H))o)it')')ti:t).tth«i!t't'ti!)i!<tt',s<)it)'iU'U!)t'a<h)nM)sHationtt'ntt'ou
~c~Kh'Jt'iKJ~stk'c,S(/~)):n'tt'.s<tiftt<'u)h'i(~n*))n'sentrta<!t'('o)~('t1t'<h!frunt',
la m.unni~' \u)o!)h'' <h"i témoins, soit en~t) par tf t.u):(tismt' qui in'h'c an\
c<)npat))t'it<')m'~rit(tt'ht.«)uf!ran<'t'.))'.utt!('s<'i!t'()h!itatH't'<<w'f)rt'p'')m'm
afhi)~it'!at'')r('a)~f)ritc~t'n~').)i!t'd''st'h.!thm'Tuut''t'<ju'<)np'tdin'
th)th''nr(''nu't'~<)Ut"ttion,t:uttt)))'dr''<t<'a)\atd'h'.Ua(')i~n,(''M!qn'Udt'-
.sis)<(')H)('(<'tH!!)n<'Ct,t'<)ak',qui)nn)t''tr''f'~n~hat)nt'm~n~M)itit'('pa)H~
nom)'n'i)hn~)t'd'!n!)ut'H<Sf'~t~).))rcs.Si n)aintcnau! ~)! cas p.ntit'uho'nnN'.
c~t )u'<«'htt', )~)M'' )~)n\"n< r~n'tatt'r )aqm'H~' <!<' <'o'. nc~!LS(a!tS y t'st n''ah-
St'('.S.t)tsm)H'<t)Ct'u()t')'dt'('t'HtS(juim's'v)n'tt)trt'nt~as,)i"t)sp[t't)f)N-<tnttt''t''
<'<'t!t'sf[utp<'n\<'titt'tx't!ts('<'t'tn'('s,('tu<n)st')r[mntsa!'ns)m)))'oh!(-nn'pt'.tt)f['n'
<)('tii)i,pa)'<t'n~))e:)us))H'afp)('!)'(~nta[:ira)ajn('n.m'd'un<h.~hn('nt)t''L;),
<'(~HhuK''c a\<'c !a mauvais)' \<n~ (h's h'n«n)S, )'t la \rna)itr th's )~
))i<'n:"Qm'))t'scrat'i!)))u!'n<'c')'un<'Oth'ju''n.rn)))hnM'at~<'t't'S[H)!t()t'H'-
ponitt', <tu a\t'r t'o nx'pr.s th' ta pt'ux' <[Ut t'~t [mn't't' a o~t'Lttns t'aractt'n'
(;. ).<us.)
r!tO)'OS['f')0]\'HT.n;f.EMEN'r. ~9 9
h'n)ott/«nM/~<
<y'<<«7 t't/M;'<t'«/«')'sont)t'S!nnts)csj))ns('!nj))o\cs,()uni<jn'i)sno
soit'ntp.tsh'stnciUcnrs.pom't't'jucscnto'ccttt'disttnrtion.
Lorsque
le prédicat n'est vrai du sujet que dans une
que nous affirmons une quahte d'un sujet qui nous est
connu, nous nous rendons generak'tucut compte que,dans
certains cas, te sujet ne possède pas cette quatitequ'itpos"
sededaus d'autres cas; le mot «quelques-uns)'traduit,
!K)n pas notre ignorance des autres cas mais ptutôt notre
conuaissauce que ce-'cas manquent de cette qualité. Le
sens est comptetemeutexprime par tes mots «quetfptes-uns
au p)us~), c'est-à-dire un nombre peu considerabtc ouït-
avec. la totalité. Le sens logique du
mite, par comparaison
mot « quetques-uns correspond a la première expérience,
a. )apremie'rcreucontre que nous faisons d'une nouveitc
classe de choses. Aiusi un voyageur qui débarque sur une
cote nouveUement. et qui y trouve
découverte un petit
nombre d'indigènes pourra dire, s'il ignore le caractère
des autres ])abita)us:<(0ue)<mes indigènes ontles cheveux
piats.H t) ne paHera ainsi qu<3 de ceux qu'il a \'us, et rien
qucdeceux-ta.
Dans le )augagc ordinaire, le mot '< que)ques-uns)) est
(<)f.a<aison())!it~~)'.t.ntdin'')Ut')('S))!~t.uni\~r.'i)')('t~.u'tit'u!it'r!)<'('on-
\f)nn'nt['<)Sp(nn't't'pt'('St'))t<'r)cSttr«\)'))t)h's<t<'(aqtm!t)ttt'th'S[)tf)[t()s(tH)tt'
<<t~m'<'("im«Lsth'<iK't.si)t't'()ntr.)sh'indn!'hf~'ut))nim'~t'~rn(.r.
dt"<p)'(~)u.i~()n'.[).nhmh('rr'nu)()i\!jm'Nt'.sMu\<)ur~c'.n~us.)))~)u<~)S('t'
principe.Lit d!stH~')i"!)(tu~nt'r.d<'t(!t'rindi\ih~')aj'utirn<a substance
n)t''nu',c)n~nn):tt()r~H'.()('S)u'()j)f)siti'S:t')tt'csNt')n'<)r.t(')('ty!7,t't
nt)))t('tn'a'.)'('<'tdt)h~')it~ui\))'n))'t.
M.dt'Mn)'n~<)/f/'H(,)).(!(')j)rnj)~s<')t'.(h'u\mMtSt)))rin"t~a;;)h'
c<)i))m('s)')~)nYn~'<!U!n~t<.t-)~hjU('<(h'nni\t'rst')c)~.utiru)it'r". 't'.)u<
!'shonunc~(')tt\t('ttsi~hpt('ith':uq!tt't([«t'sh"!tnm"<str'tt'tt-'i"n
vat;
12~'1. nviu':)'tu':MŒH. ~ËSptioposrrto~'s.
tn)t't('<tttt'7~«/~<
Une
proposition affirme ou nin un prédicat d'un sujet
«Le'vit) est bon.')–«Le vin n'est pasbou.') Deux pro-
priétés coexistent ou ne coexistent pas. Il est tout aussi
important d'apprendre qu'ettcs necoexisteutpasquede
savoirqu'ettcs cocxistcut. «Laluneest levée. ))– « La lune
n'est pas levée)), sont des propositions qui out)a même
valeur comme connaissances; nous sommes guides dans
nos actions par l'une comme par )'autre.!) est coupable,
il n'est pas coupatde, sont des assertions diiterentes, mais
fondamentates t'une et t'autte de chacune sortent des con-
séquences particu)iercs.
Les propositions affirmatives et négatives ne sont pas
seutemcnt (tinerentes, cUcs sont <~)~yf~'c~; cites s'op-
posent f'uue a )'autre,
de sorte qu'en interprétant cette
opposition, nous pouvonsdetcrmincr toutcsks conséquences
de t'une (J'apres tes conséquences de t'autre. L'affirmation
et la négation, formées t'uneetl'autrcdu même sujet et du
même prédicat, sontleHement imp)i([uees l'une dans t'antrc
que nous ne pouvons connaître le sens de l'afiirmation
sans connaitre aussi le sens de !a négation. Un seul ciTort
d'intc))i~cnce suffit a nous faire comprendre t uncct l'autre.
Si ftous savons que cette af)irmatio!):« !/accuse est cou-
(t)<)ur)q~("<irit'n"<)ntpm)~)sr drt.li:'('di<par.ntr<').~)istinf'tn)))('Htn'
l'al'/irnwtiun v·t la ui·alinn, cu tr.mclntrtant
['atfn)natn)ttt'ttant'~tttn)n,c))h\H)spottttnt!t'si~m'tit' Ic· ,inne cir ).)!u')ttunt!<tt'n
I:mi·Uiou Jn In mn
[)~m['n't)i')t:Ars~non-tt;~([).nm<'tt'sttto)).~rt''ah!t'.n))()t~~n'Hh!t'.
n~AJ.r)~KSl't«))'(JS)tfU~S. ~25
Pour
exprimer la négative d'une proposition particuticre
et définie, comme :« Jean est ici, "«)c jour est beau,)) »
nous ajoutons le tnot ~c /~M au prédicat « Jean ~'cst/M~
ici. » Pour tes propositions universeUes ce procède est in-
suffisant. «Toutes tes planètes sont rondes,)) voita une
proposition qui n'est point niée par la phrase « Toutes les
t"t[m's~utttu~.t~('.
12(i(; uvtŒWŒMtKn.– ))Ësri(ut'osi')i<s.
tirmeunpetitn('n)))re,etute!outtereste:que)quefoisc'cst
une forme potie pour exprimer une negatiot) conipiÈtc.
Danscertaiuseastesensdecemot est positit'~a pensée
portant surtout sur [e petit'nombre des choses dont on
dans d'autres cas te mot est surtout négatif. « Peu
parte;
de gens verront ce jour. »
f).Lt'.<)')u)~i.i)io))'iSf~~t.u~~tS).t)'<.):K.t:)ntutC()M)').Xt;S:Ji~tinct!UHqui
n':))))).Ltt'ti('ntt)n'cn~HtiM.th)h)gi([uc.
())F.nant;)~ist'nt'n)[))ui);MUMitK~t'cfi.\f«H.'«;</Mt/,f<t'~<ct[t'!iuJti\t'
/<'j~n'M/<('f'/fjj.
PROPOSHtOKS SIMPLES ET COMi'LKXM. 'i27
p))cit(;)nentindkjuee)(juoi([u'iln'yaitqu'unseLd sujet,l'An-
gleterre. On y nftirnie:'i" que i'Angietei'reasouventsou-
tenu des guerres; 2" que t'Augtetcrre a conquis beaucoup
de pays a l'étranger, et le rapprochen)Lentde ces deux pro-
tUt'<!t')yH«My~<'t'tk'Ut<)it'tt'n'h('e.mpuintdeYue(!(')ayt<n/t/f',onob-
tit'nt()uat)('<t.)'s<'S()fp~'positions.
'r)U'Ofm';))HHAMU.rO~S[.!itLAQL'AriTt'r)'HJ)'tU!:['iCAT.
(Titomson),ouparl~(Spatding).
Les additions proposées par t!amitton aux forme-! néga-
tives n'ont été acceptées jusqu'à présent par aucun autre
pasquc!que Y;
quelques X. ne se rencontrent pas parmi
quelques Y.<. (Juctques hommes ne se confondent pas .)vec
des mammifères. Si l'expression « quelques
quctqucs-uns
mammifères" peut être déterminée spécifiquement et eqm-
il
!).P()tu't''))uis<')')'<nnm('r:)ti')H(tt:t«~s)t'sn)0<h's()(Msit)h'S()eprH'Jicatint),i)
f'st!)t'('t'))t'R'[t't':u)t')'it;o)n'KUM'n)t'ntrnnn.utrt')a))at)!['<'(!it;«n/<ntn'.<.
Quctqm'Xt'stY.
Qut;)qu(;Xcst</(nt)nY).
Quoique .T(n"nX)cstY.
Qudquc (mm X) <'st (non Y).
c'cst-a-dirc, l'infanterie.
La même méthode, appliquée aux négatives universelles
et particulières, complète l'exposition, et nous donne une
nouvelle forme, déjà notée
tcsihumm'isout )<:)(;)"auc~~h'nnn)t'n'<t'.at;C't'st<'t't~)'t)n;tp~t'Ht',t'n
tt),;HjUt'.rt~)Cus!thn)<!t'<t:O~T)tAUtt:S.
)).).ant'ga)ionp('mc()nsi<tc~da~sr<))~)()sitioRd'Hne~nivft'se)h'af(innative
atn)M))artw'uU('<'t'nt'K:ttivt'.AaO,<)nd'um'u~itt:)'St'.Het!('gati\('!i)u~'
pa<'Uc)di<'<'cfdtirmi~i\<a).(!'<'st''ctj!nnaj)))(,ki'opj)ositioj~s
CONTKAmCTOtKKS.
nécessaire .ttf.nr~'nn~))')ttt'~nn<'n['firm!)t!~n!jrn\,f'r-,p!f!
pour combattre une affirmation uufvcrsettede-
tabtir une négation ufuverscitc, la réfutation d'une gcuera-
)isati<~n incorrecte serait souvent une difficntte iusunnon-
t.abte.Mais pas nécessaire.
cetau'est Unsimplefaitcontraire
snfiit. Un trou au fond d'uue))arque!a submergera aussi
sûrement (jue si l'on avait tx'ise la barque tout entière,
())''t~)'cn).n't)Ut"<rr\<'n~)~\)'ht)n('r)ut.Ut't.ntH.imtthn~d'')<<J!t-
<.nm du
~IOH t)u mitit'u,
mUicn, 1'0\11' l'l'soudn'
pt'ur t't's"u<h'o ('t't'tah)t's
('t'rtaitH's qm'stions
tl'It'~tiol\; Ct*))))m' la
(;OIl1I1H' ia tHvtSthtjitt'
di\"isi"ilj(\~ in<n)x'
¡illinil'
Un autre mérite
logique de la forme contradictoire est
la substitution, pour la négation d'une proposition univer-
selle, do l'afiirmation équivalente et correspondante. Lors-
-.u~t (titi~t)t<"t, ()<' snr)f que )<< deux contraires st'rfucot t'.tnx. Mais
~.dt'm'~t
i)fa<)tC))tctnin'(ju<'ponrttHmHton)a)n.<)i<'rccstfmbit'n ~suj<'t(f/ff~f).ou
hi)*nun('<'ho'!c/'f'm<r/«',j)))p~intq)~'t()~tr('fjuicst ritr)n)enortio)!<)t'
L)n)atit'rt'<"itYrai~t')nut("i)c.s:~)!!r<s))orti<)!))i,('t(~U('<H'M!~cr;)j)j)(~ition
in()i<)U)''t-ci-dessus r('ntrt'd.~).s)'<)p))~sit!on())'sr<)))ti.)t)!ftit"<j)~,('(M<);))t'
sait, ('.stK)umist-:)).ttoitk'rc\ctusit)n<h[!uHit'u.i'.N suit Hamihonsuuht'nt
<~)t'()('<'t'sdt'ux[)rn~ositiot~opposct's,).)m.iti<'r<'t'st<ini<.i)~<)a)natk'r<'tst
!m)i\i~ib)c;–t''v<)!nnt('t'.<,t)i))rt',ti)Y<j)()ntt'n'tj)!)sti))(';)'unt'doitt'tt''
\raicct)'.)utrehusst'.
<~A)t!!)'t)Kf.'U)'['<JS[L')UN. !43 3
M<e<M~YWC.
Si l'on voûtait introduire quelque innovation de ce
<:At()n'AH!S'ro'ri'
PROMStT'OXS MOUALHS.
propositions se prcscntt'!ttsomcm
tï.Con)m<<h)!)s)cta))gagt'on)in.n)'t',)t's
sou<un<-torm('quah~t!ounmt!iti'A)i'totca<'tah)innt-cat<~)nt-sp<'<'ia)(-
propositions,)'nics désignant sons )t'notn()fpropos)-
pomct'ttc<'spt-cc<)c
M-sont la
tionsm<(;/<)t's propositions qui pas (p~tinwsrt'ntrt'ntd~nsia
forme appctt't'«'
t!}. t'onr expose)' ics divisions de i.) togique Inducthc, i) t'st nccc.s.s.urc dt; ctas-
Hicn
que les sens particuticrs des propositions soient
aussi variés que les connaissances humaines, il y a certains
sens neneraux qui déterminent des distinctions dans tu
méthode logique.
Ainsi « Aristide
est juste )) est une proposition vraie, si
«juste H est te nom d'Aristide. « Les hommes sont dieux M
est une proposition fausse, parce que Dieu n'est pas un
non pour tes ttornmcs.
L'opinion de Hohhes est la verit' mais non toute la vé-
rité. La théorie est exacte, mais incomplète; sa portée est
timitec, et ette n'atteint pas te sens véritable du prédicat.
())nan!')'!)])))('ndirt'(/)\'f)~'f)Mf/)'.t/<)H~.<t/~</f)/«<').ondont~crn).tt)K'o-
!ifo)din!tii'cdt'i'f)ppO!'itio!)t)t".))r('p<)sihot)S.a))))h<)n)'t'.inx<'h<it'snr<'<'sMin"
trf)(;c,p,)rct'()u'i)s)ccompti<p~):tit'nts.tn'!protit.
i/t8 L[V)!).t')0';))n',)(. –)'L:SrHuro-'HH)!\S.
ir. U'après
).').t)'!t)'rcs une :ecoutlr, thi·orit~,
mu'secn)Mt<'th('()t'it',qmaicn)''mf.
yui a 1c mi·me rléfaut
défaut yuc ta lrécéctente,
fjm')apt'éc<dKnH;a Ia
pt'HjK)sit!0)tCot)''ish'ft/~t~f'f'rH~ft:A~ï<f'('Y~<t'/t~j<–
<t'st-a-din'acun))'i't'n')n'm)H)ttt\tt)n(h)nsum't't;)~sc,'ntutH't'ht.sscdi))t~
unc.tuh'c.
)7.Uni'('gMt'dj<')('s<n')itc).ssiftr:tti<)t)du.scitu.St\s~ui[)f;mt'ntt;trcnomn)6es
pn)uv(.'<'<)t))))i<'nt'st~m~()('ht~t)rh'')'f)t'('('.st)'nisat<u')nations:('0('xi.'it<'nn',
s)n'<'t's.sn)~,t'gahh'uui[H''(;:ditc.
t8.i.–).S)no~~si(if)!)sdH~)j,rftf:<'nt~)nt'))nt'nt)'H)))it'hd))('fit'ssci('nt'<
!n.!))!t''tn~ti(jt!)" et hautes !t\s.)p)t)i<(tionstnnt)/'ri<)Ut'< des autres sck'nt'<s.).<'
!')'dn'itt<ttt)<)t'.<t'<t'')t()'/Mt't<'<
appreciationm)me!'ique,commequaudits'agitdes nuances
diverses (JnsenthnetH. et dn caractère humain, nnus pou-
vons encore )a nous (1h'ons,pa!'e\cm-
comparer quantité;
)9.hct!)it('!ti'act~'isti(jm'()('s'icicnc<'sdt')a()UK)ttitP,<cs)()'(''tn'pnn'mpnt
d('()m')iv("i.K~t"innt sans <)nut'cotnmc)cs autres science'dt'stonfie~nt',
i[~h)ctifs,n)i~sn't'.st)):n't)t's<)[)('uti(H)'ipui't'nx'ntdK<im'tivM.'i<t't!s.tceoih-
ptisSt'i~).t))htsgr:u~h')M)'tit'()'')('urtacht'.
CRtte
remarque détermine la méthode et )e caractère
ioniques ffes mathématiques. Tout ce qui rentre dans ces
sciences appartient à )abranc))e de fabrique appelée
DÉDUCTION.
20. n.–L('sp)Opo''iti<)))sdt'f.<)HX).ST)!'<(:K'!nn~dt'~xcspHCt"t.Dau<.it'p)'('-
mi(*r('tn,n')jJiitdK)a'iitu!)tH)n;H)!t's))em<'nt<~()rst''tr<!<'onsu)('rt'('s<'o~)n)t'
dt'!i[))'<)pOS)tit)!)<th;<f)~H~<<<~f!('r.Kt))'St')'.1p))Ot'tt')!t('\<ttSiv<
m('nta)'<)hjt'tu~Hnm')nd('t'\t''rit'))t'.
ou te monde extérieur,
L'objet, est une vaste multitude de
choses, répandues dans t'espace, et auxqueUes on attribue
une situation, une retation mutueUe par rapport à i'6ten-
due. Ainsi tes étoiles sont ptacees sur )a yoûtc cetestc a. des
distances déterminées.
La ~eo~raphie est une série de pro-
positions de coexistence dans t'espace :un océan, une
chaîne de monta~ucs, un fleuve, sont des objets dout la
géographie détermine, par rapport aux autres objets, ta
situation toca)c. On h'ur app)iquc tes propositions de gran-
deur qui sont te ptus comptetement mathématiques ou
quantitatives.
'2).).ast!('()[h~')(n'in('t!t')~('f)('\istf'!H'c<'stt'A<)rM«'tHHmt'/t;f's)!~ct.