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1 Lagrangien ou Eulérien ?
1. a) Point de vue Eulérien.
b) Point de vue Lagrangien.
2. Tous les exemples pour lesquels la vitesse d’un objet est mesurée avec une caméra fixe ou
avec un capteur embarqué (course cycliste, course à pied, bateau, automobile...).
Caisse de supermarché : détecteur de codes-barre (Eulérien), et main du caissier ou de la
caissière déplaçant les articles (Lagrangien).
4 Interprétation de phénomènes
1. Au niveau d’un col en montagne, l’air est tout simplement confiné à passer entre deux
montagnes, donc par une surface plus faible, et accélère donc de manière à conserver le
débit. L’air peut en effet être considéré comme incompressible à des vitesses faibles devant
la vitesse du son en régime stationnaire.
2. Ce tube conique fonctionne tout simplement sur le principe de la conservation du débit d’un
fluide incompressible comme l’eau. L’eau est accélérée au niveau de la plus petite section
du cône lorsqu’on l’immerge brusquement dans l’eau par sa partie basse. Ce phénomène est
analogue à celui observé lorsqu’on bouche partiellement un jet d’arosage pour en augmenter
la portée.
!
∂Φ R2
vr = = −v0 1 − 2 cosθ
∂r r
!
1 ∂Φ R2
vθ = = v0 1 + 2 sinθ
r ∂θ r
A l’infini, on trouve :
−
→
v (∞) = −v0 cosθ→
−
ur + v0 sinθ−
→ = −v −
u →
θ 0 ux
Ce qui est cohérent avec un fluide au repos dans le référentiel terrestre, mais se déplaçant
à la vitesse −v0 −
→ dans le référentiel de l’aile.
ux
Au niveau de l’aile, en r = R, on obtient :
−
→
v (r = R) = 2v sinθ− →
u
0 θ
On vérifie donc bien que la composante de la vitesse normale à l’aile est nulle au niveau de
l’aile : vr (r = R) = 0. De plus, la vitesse est nulle devant et derrière l’aile (points d’arrêts),
et l’air est accéléré de chaque côté de l’aile, ce qui est également cohérent.
2. En utilisant les formules d’analyse vectorielle en coordonnées cylindriques, on montre que :
∂−→v −
→
= 0 =⇒ écoulement stationnaire
∂t
Div −
→v =0 =⇒ écoulement incompressible
−−→− −
→
Rot→ v = 0 =⇒ écoulement irrotationnel
L’écoulement est évidemment irrotationnel, ce qui a permis de définir le potentiel de l’écou-
lement.
3. La carte des lignes de courant est donnée ci-dessous. On remarque que la vitesse augmente
aux endroits où les lignes de champ se resserrent.
4. Ce modèle ne permet pas d’expliquer la portance d’une aile d’avion, notamment car c’est
un modèle cinématique, et qu’il faudrait faire intervenir les forces afin d’expliquer ce phé-
nomène, et de plus car la symétrie parfaite haut/bas du problème ne permet pas de d’ex-
pliquer un quelconque portance (on verra que le profil de l’aile joue un rôle crucial, et ne
peut être en aucun cas cylindrique).
M
r
z θ
O x
∂→
−v −
→
= 0 =⇒ écoulement stationnaire
∂t
Div →
−
v =0 =⇒ écoulement incompressible
−−→− −
→
Rot→
v = 0 =⇒ écoulement irrotationnel et potentiel avec φ = v0 z
Les lignes de courant sont des droites verticales. Les trajectoires sont confondues avec les
lignes de courant car l’écoulement est stationnaire.
Ce champ des vitesses correspond à l’écoulement dans un jet d’eau (b).
2. −
→v = K [−y →−
u x + x−
→u y]
∂−
→v −
→
= 0 =⇒ écoulement stationnaire
∂t
Div −
→
v =0 =⇒ écoulement incompressible
−−→−
Rot→
v = 2K −
→
uz =⇒ écoulement rotationnel et donc non potentiel
− dx dy
Les lignes de courant sont définies par : = d’où xdx = −ydy qui s’intègre en
Ky Kx
x2 + y 2 = cste.
Les lignes de courant sont donc des cercles concentriques de centre O. Les trajectoires sont
confondues avec les lignes de courant car l’écoulement est stationnaire.
Ce champ des vitesses correspond à l’écoulement dans l’oeil d’un cyclone (d).
− y→
−u x + x−→
uy
3. −
→v =K 2 2
x +y
∂−
→v →
−
= 0 =⇒ écoulement stationnaire
∂t
Div −
→
v =0 =⇒écoulement incompressible
!
−−→− −
→ y
Rot→
v = 0 =⇒ écoulement irrotationnel et potentiel avec φ = arctan
x
∂−
→v −
→
= 0 =⇒ écoulement stationnaire
∂t
Div −
→
v =0 =⇒ écoulement incompressible
−−→− −
→
Rot→v = 0 =⇒ écoulement irrotationnel
dx − dy dx − dy
Les lignes de courant sont définies par : = d’où = qui s’intègre en
Kx Ky x y
cste
ln(x) = −ln(y) + ln(cste) et finalement y = .
x
Les lignes de courant sont des hyperboles équilatères. Les trajectoires sont confondues avec
les lignes de courant car l’écoulement est toujours stationnaire.
Ce champ des vitesses correspond à l’écoulement dans une paille coudée (c).
1) z 2) y
x x
3) y 4) y
x x
−→→ −
→
où l’on a utilisé la relation rot−
v = 2 Ω entre les vecteurs vitesse et tourbillon.
La figure ci-dessous permet de calculer la circulation du vecteur vitesse lorsque r ≤ a et
r>a: (
2Ω0 πr2 pour r≤a
v(r)2πr = 2
2Ω0 πa pour r>a
r'
r a
O
→
− Ω0 a2 −
→ Γ −→
v = uθ = uθ pour r>a
r 2πr
−−→
Recherchons un potentiel des vitesses vérifiant −
→v = gradφ. En utilisant le formulaire
mathématique, on en déduit :
1 ∂φ Γ
=
r ∂θ 2πr
Et on peut donc proposer le potentiel des vitesses suivant pour r 6= 0 :
Γθ
φ= + Cste
2π
→
− − −
→ dr rdθ dz
d` ∧ →
v = 0 soit = =
vr vθ vz
Dans le cas de l’écoulement entre les deux cylindres, on en déduit en particulier vθ dr = 0,
soit :
!
B r2
Ar + dr = 0 donc A + Bln(r) = cste et donc finalement r = cste0
r 2
Les lignes de courant sont donc des cercles, ce qui était évident vu l’expression de la vitesse.
6. Le fluide ne peut pas pénétrer dans les cylindres, et la continuité de la composante normale
de la vitesse au niveau de chacun des cylindres impose donc une vitesse radiale nulle. C’est
est bien le cas ici puisque le champ des vitesses est orthoradial.
De plus, l’écoulement étant visqueux, la valeur des coefficients A et B peut être calculée de
façon à avoir également la continuité de la composante tangentielle de la vitesse au niveau
de la paroi de chacun des cylindres :
! R12 Ω1 − R22 Ω2
B
A =
AR1 + R
= R1 Ω1
R12 − R22
1!
soit si : Ω1 − Ω2
B
B=
1 1
AR2 + R
= R2 Ω2
2 2−R12 R2
. A et B sont de signes opposés car le champ des vitesses présente une zone de vitesse
nulle.
. Les lignes de courant sont bien des cercles.
. Loin du centre, les particules de fluide subissent une "rotation" comme s’il y avait dé-
placement en bloc de celles-ci. Ceci s’explique par le fait que le terme prépondérant à
−
→ −
grande distance est − →v = Ar− →u θ , c’est à dire −
→
v = Ω ∧→r , comme dans un solide. On
vérifie également que le volume des particules reste inchangé lors de l’écoulement, ce qui
est en accord avec le caractère incompressible de l’écoulement.
. Au voisinage du centre, il y a un effet de cisaillement lié au terme prépondérant − →
v =
B− →
u θ : les particules s’applatissent sans changer de volume (car l’écoulement est incom-
r
pressible) et sans tourner, le rotationnel de ce terme est nul.
m = ρd3
m ρd3 NA
N = n × NA = NA =
M M
On obtient donc pour les deux cas proposés :
1. Nair = 2.6×1010 molécules d’air dans les conditions normales de température et de pression
(CNTP) dans un volume mésoscopique.
2. Neau = 3.3 × 1013 molécules d’eau dans un volume mésoscopique. On a utilisé les données
suivantes : ρeau = 1000 g.L−1 dans les CNTP ; Meau = 18 g.mol−1 .
1 ∂ h 2 i
div −
→
v = r vr (r, t) =0
r2 ∂r
∂ 2 cste
donc r vr (r, t) = 0 et r2 vr (r, t) = cste soit vr (r, t) = 2 .
∂r r
La continuité de la composante normale de la vitesse impose au niveau de la surface de la
sphère :
dR
vr (r = R(t), t) = = −aωsin(ωt)
dt
On en déduit :
R2 (t)
vr (r, t) = −aω sin(ωt)
r2
donc finalement :
R (t) 2
v = −aω 2 sin(ωt)−
−
→ →
ur
r
2. L’accélération particulaire en un point M à l’instant t du fluide est donnée par :
D−→v ∂−
→v − −−→ →
= + → v · grad − v
Dt "∂t #
− aω 2 R(t) h i R 4 (t)
= R(t)cos(ωt) − 2asin2 (ωt) − 2a2 ω 2 5 sin2 (ωt) → −ur
r2 r
3. Dans le cas de petites oscillations (a R0 ), on ne conserve que le terme d’ordre le plus
élevé en a, et on obtient :
−
→ R2
v ' −aω 20 sin(ωt)−→
ur
r
et
D→−v 2 R0
2
' −aω 2 cos(ωt)− →ur
Dt r
Dans ce cas, on voit que la dérivée convective est négligeable devant la dérivée locale
D−→v ∂→
−v
puisque = .
Dt ∂t
12 Tube parabolique
1. L’équation de conservation de la masse est donnée par :
∂µ −
→
+ div j = 0
∂t
∂→
−v −
→ →
−
En régime stationnaire, comme = 0 , cette équation entraîne directement que div j .
∂t
L’équation de conservation de la masse peut également s’écrire, en utilisant la formule
proposée :
Dµ
+ µdiv →−
v =0
Dt
Dµ
Lorsque l’écoulement est incompressible, comme = 0 , on peut en déduire que :
Dt
div →
−
v =0
v0
soit vz (z) = !2
z2
1+
ab
!
z2
4. Une ligne de courant a pour équation r = λ a + , le paramètre λ étant constant.
b
Les lignes de champ étant tangentes au vecteur vitesse en tout point, on en déduit que
dr dz
= , et donc :
vr vz !
vr dr 2λ
= = z
vz dz λ constant b
5. Afin d’obtenir une expression eulérienne du champ des vitesses, il faut éliminer le paramètre
λ, dont la valeur est différente pour chaque ligne de champ, d’où :
vr 2rz 2rzv0
= soit vr (r, z) = !3
vz ab + z 2 z2
ab 1 +
ab
6. On vérifie bien que l’écoulement est stationnaire puisque le champ des vitesses obtenu ne
dépend pas du temps.
Vérifion qu’il est bien incompressible, en utilisant le formulaire. Après quelques calculs, on
trouve :
∂vz 1 ∂(rvr )
div −
→
v = + =0
∂z r ∂r
L’expression de la vitesse est donc bien compatible avec les caractéristiques de l’écoulement
utilisées précédemment.
7. Comme la composante axiale de la vitesse vz ne dépend que de z, des particules initialement
situées dans un même plan normal à (Oz) restent donc dans un même plan au cours de
l’écoulement.
De plus, l’écoulement étant permanent, les particules suivent les lignes de courant.
Finalement, le fluide étant incompressible, lorsque les lignes de courant s’écartent, les
particules de fluide rétrécissent en épaisseur afin de conserver un volume constant, comme
le montre la figure ci-dessous.