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TRIMESTRIEL – DÉPÔT : BRUXELLES X – ISSN 0528-4880 – CLASSE DE PRIX : A6

UNE EDITION DU
CSTC
CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION

NOTE D’INFORMATION
T E C H N I Q U E 1 99 L ES ENDUITS
INTÉRIEURS
1ÈRE PARTIE

Mars 1996
NOTE D’INFORMATION
T E C H N I Q U E
L ES ENDUITS
INTÉRIEURS
1ÈRE PARTIE
La présente Note d’information technique a été rédigée par un groupe de travail issu du Comité
technique Plafonnage et jointoyage.

Composition du Comité technique Plafonnage et jointoyage

Président : R. Rapaille
Membres : M. Allard, F. Armand, K. Craps, J.P. De Muynck, J. De Saedeleer,
R. Hoomans, J.M. Huberty, J. Jacquemin, J.C. Lewin, T. Maes, F. Tavernier,
J. Trefois, J. Van Den Putte, J.P. Van Nieuwenhove
Ingénieur-animateur : W. Van Laecke

Composition du groupe de travail

R. Rapaille, entrepreneur de plafonnage, Herve


F. Armand, entrepreneur de plafonnage, Morlanwez
K. Craps, entrepreneur de plafonnage, Duisburg
J. De Saedeleer, architecte-expert, Bruxelles
R. Hoomans, entrepreneur de plafonnage, Bocholt
J.C. Lewin, Bureau SECO, Bruxelles
F. Tavernier, Régie des bâtiments, Bruxelles
J. Van Den Putte, entrepreneur de plafonnage, Gierle
J.P. Van Nieuwenhove, architecte-expert, Frasnes-lez-Gosselies

Ingénieur-rapporteur : W. Van Laecke, CSTC

Ont participé à certains chapitres :


L. Stuyts, C. Decaesstecker, C.T. Menuiserie
B. Gall, Knauf
B. Geerinckx, Gyproc
M. Nuyttens, Cantillana

CENTRE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION


CSTC, établissement reconnu en application de l’arrêté-loi du 30 janvier 1947
Siège social : rue de la Violette 21-23 à 1000 Bruxelles

Publication à caractère scientifique visant à faire connaître les résultats des études et recherches menées
dans le domaine de la construction en Belgique et à l’étranger.

La reproduction ou la traduction, même partielles, du texte de la présente Note d’information technique


n’est autorisée qu’avec le consentement de l’éditeur responsable.

◆ N IT 199 – mars 1996


SOMMAIRE
1 INTRODUCTION
1.1
1.2
Domaine d’application .............................................................
Etendue des travaux de plafonnage .........................................
4
4
1.3 Coordination avec d’autres corps de métier ............................ 5
1.4 Conditions climatiques lors de l’enduisage et du durcissement
de l’enduit ................................................................................ 6

2 TYPES D’ENDUIT
2.1 Enduits traditionnels ................................................................ 7
2.2 Enduits prédosés ou enduits préparés à sec ............................ 8
2.3 Enduits prêts à l’emploi ........................................................... 8
2.4 Enduits à fonction spéciale ...................................................... 8
2.4.1 Enduits décoratifs .................................................................... 9
2.4.2 Enduits au comportement au feu amélioré .............................. 10
2.4.3 Enduits imperméables à l’eau .................................................. 10
2.4.4 Enduits améliorant les performances d’isolation acoustique
et thermique ............................................................................. 10
2.4.5 Enduits absorbant l’humidité ................................................... 11
2.5 Accessoires pour travaux d’enduisage .................................... 11
2.5.1 Produits de prétraitement ......................................................... 11
2.5.2 Profilés d’angle pour enduits ................................................... 11
2.5.3 Treillis de renforcement métalliques et textiles ...................... 12
2.6 Choix d’un type d’enduit ......................................................... 12
2.6.1 Délai de durcissement .............................................................. 12
2.6.2 Adhérence au support et entre couches ................................... 12
2.6.3 Résistance aux chocs et au poinçonnement ............................ 13
2.6.4 Sensibilité à l’humidité ............................................................ 13
2.6.5 Parachèvement ......................................................................... 13

3 SUPPORT
3.1 Types de support ...................................................................... 14
3.1.1 Béton coulé sur place et éléments préfabriqués en béton ....... 14
3.1.2 Eléments silico-calcaires, en terre cuite et en béton ............... 15
3.1.3 Les supports à base de plâtre .................................................. 16
3.1.4 Bois et dérivés du bois ............................................................ 17
3.1.5 Métal ........................................................................................ 17
3.1.6 Matériaux d’isolation ............................................................... 18
3.2 Raccord de l’enduit à la menuiserie ........................................ 18
3.2.1 Pose de la menuiserie après l’enduisage ................................. 18
3.2.2 Pose de la menuiserie avant l’enduisage ................................. 19
3.2.3 Réalisation du raccord à la menuiserie ................................... 19
3.3 Passage de canalisations .......................................................... 22
3.4 Joints de mouvement dans le support ..................................... 22
3.5 Tolérances sur le support ......................................................... 22

4 ENDUISAGE
4.1 Choix de l’enduit, facteurs restrictifs ...................................... 23
4.1.1 Restrictions imposées par les caractéristiques du support ......... 23
4.1.2 Restrictions imposées par la présence d’humidité .................. 24
4.1.3 Restrictions imposées par la finition ultérieure ...................... 25
4.1.4 Restrictions imposées par la présence de canalisations .......... 26
4.2 Degré de finition de l’enduit ................................................... 26
4.2.1 Degré de finition normale ........................................................ 27

2 NIT 199 – mars 1996


SOMMAIRE 4.2.2
4.2.3
4.3
4.3.1
4.3.2
Degré de finition spéciale ........................................................
Dispositions spéciales ..............................................................
Tolérances applicables aux travaux d’enduisage ....................
Surfaces à enduire ....................................................................
Epaisseur de l’enduit ...............................................................
27
27
27
27
28
4.3.3 Tolérances en matière de finition ............................................ 29
4.4 Délais avant la finition ultérieure ............................................ 30

5 RÉCEPTION
5.1 Contrôle du degré de finition .................................................. 31
5.2 Contrôle des caractéristiques géométriques ............................ 31
5.2.1 Planéité d’une surface .............................................................. 31
5.2.2 Aplomb ou verticalité .............................................................. 32
5.2.3 Rectitude des arêtes ................................................................. 32
5.2.4 Angularité ................................................................................ 33
5.3 Essais pour le contrôle des caractéristiques mécaniques ........ 34
5.3.1 Adhérence en surface de l’enduit ............................................ 34
5.3.2 Adhérence de l’enduit au support et adhérence des couches
entre elles ................................................................................. 35
5.3.3 Dureté de surface ..................................................................... 35
5.4 Teneur en humidité et séchage ................................................ 36

6 QUELQUES NOTIONS DE PHYSIQUE DU BÂTIMENT


6.1 Capacité d’absorption de l’humidité ....................................... 37
6.2 Etanchéité à l’air des parois .................................................... 37

ANNEXE Aide-mémoire pour le choix et l’exécution des enduits muraux et plafonnages ........... 39

BIBLIOGRAPHIE ......................................................................................................................... 47

3 NIT 199 – mars 1996


1 INTRODUCTION

1.1 DOMAINE
D’APPLICATION
La présente Note d’information technique décrit la
pratique actuelle en matière d’enduits intérieurs pour
murs et plafonds. Elle aborde les enduits de 20 mm
d’épaisseur maximum et non les finitions à base de panneaux de plâtre enrobé de carton,
ni les enduits épais, appliqués par exemple à des fins d’isolation.

Ce document traite en outre :


◆ des choix possibles d’enduits
◆ des exigences à l’égard du support à enduire
◆ des conditions d’exécution et des restrictions
◆ des exigences imposées à l’enduit, en ce compris les tolérances et les méthodes de
contrôle.

Il s’adresse tant aux entrepreneurs de plafonnage qu’aux maîtres d’ouvrages et aux archi-
tectes.

Ne font cependant pas l’objet du présent texte, les techniques de mise en œuvre propre-
ment dites, traitées dans un code de bonne pratique à publier ultérieurement, la méthode
de mesurage des quantités à mettre en œuvre ni la méthode de calcul du prix de revient,
pour lesquelles on se référera aux publications s’y afférant [12, 17].

Lors de l’établissement de l’offre de prix, l’entrepreneur de plafonnage doit se faire une


idée précise des travaux à réaliser et de leur degré de difficulté; il importe donc qu’il
dispose des plans, des cahiers des charges et, si possible, d’un aide-mémoire correctement
complété, dont le modèle est repris en annexe.

1.2 ETENDUE DES


TRAVAUX DE
Les travaux suivants incombent à l’entrepreneur de
plafonnage :
PLAFONNAGE ◆ le dépoussiérage du support (à la brosse ou à l’as-
pirateur)
◆ l’application de la couche d’accrochage, si nécessaire pour le support prévu
◆ la fourniture et la pose des treillis de renforcement prévus, par exemple au droit du
raccord entre deux supports différents
◆ la fourniture et la mise en œuvre des profilés d’angle
◆ l’application des différentes couches de l’enduit, toutes fournitures comprises
◆ le déblayage des déchets produits par lui, le nettoyage et/ou la protection de l’espace
de travail
◆ la protection de la menuiserie en place ainsi que du vitrage éventuel
◆ le parachèvement ou la découpe de l’enduit juste au-dessus des barrières anticapillaires
disposées au pied des murs, ou la finition contre les profilés d’arrêt éventuels (voir
§ 4.3.1, p. 27).

4 NIT 199 – mars 1996


Ne sont normalement pas de son ressort, sauf disposition contraire dans les spécifications
contractuelles :
◆ le placement de fermetures provisoires des baies de fenêtres et de portes extérieures
◆ le piquetage du support (bourchardage, martelage, ...)
◆ le sablage ou le grenaillage du support
◆ l’application d’une couche de dressage destinée à mettre à l’aplomb ou à corriger la
planéité des murs ou des surfaces hors tolérances
◆ l’enlèvement ou la neutralisation des produits de décoffrage
◆ la protection contre la corrosion des parties métalliques à incorporer
◆ le remplissage à l’aide de matériaux adéquats de l’espace compris entre les ailes des
poutres métalliques et les colonnes
◆ l’obturation des saignées des conduites encastrées
◆ la mise en œuvre des moulures
◆ les réparations ou les raccords après exécution de travaux ultérieurs.

1.3 COORDINATION
AVEC D’AUTRES
Les travaux de plafonnage ne peuvent commencer :
◆ qu’après durcissement et séchage suffisants du
CORPS DE MÉTIER support
◆ qu’une fois rendue possible la fermeture des
baies de fenêtres et de portes extérieures (voir § 3.2, p. 18)
◆ qu’après la mise en œuvre des conduites à encastrer
◆ que si les mesures de protection nécessaires ont été prises contre la salissure et/ou la
dégradation
◆ qu’une fois réalisés les éventuels travaux d’adaptation du support. A cet égard, l’entre-
preneur de plafonnage contrôle l’état du support, c.-à-d. les salissures éventuelles, la
planéité, l’aplomb et la verticalité.

S’il n’est pas satisfait à ces exigences, l’entrepreneur de plafonnage en informe le maître
d’ouvrage et lui remet une proposition d’adaptation du support et des coûts.

Il contrôle si le raccord de l’enduit avec la menuiserie peut être réalisé de manière


judicieuse (voir § 3.2, p. 18).

Avant de commencer les travaux, le maître d’ouvrage fournit toutes les indications néces-
saires concernant les niveaux à respecter, les limites inférieure et supérieure d’application
de l’enduit sur les murs ainsi que les surfaces éventuelles à ne pas enduire (voir § 4.3.1,
p. 27).

Les niveaux sont indiqués clairement par le donneur d’ordre, au moyen de repères visi-
bles disposés à un nombre suffisant d’endroits à ne pas plafonner, par exemple dans les
retours des baies de portes.

5 NIT 199 – mars 1996


1.4 CONDITIONS CLIMATIQUES
LORS DE L’ENDUISAGE ET DU
Lors des travaux d’enduisage, les
locaux concernés sont protégés de
DURCISSEMENT DE L’ENDUIT la pluie et du vent. La température
ambiante et celle du support sont
d’au moins 5 °C et de 30 °C maximum. Une fois les travaux terminés, la température dans
les locaux est maintenue à + 5 °C minimum pendant 3 jours au moins; ensuite, elle peut
descendre jusqu’à 0 °C.

En cas de gel, il peut s’avérer nécessaire de chauffer les locaux pour réaliser de telles
températures. Par temps chaud et sec, les cimentages seront humidifiés en vue de limiter
le retrait superficiel. Environ 8 heures après l’exécution, les locaux seront ventilés sans
pour autant provoquer des courants d’air.

Il ne peut être dérogé à ces prescriptions que si le fabricant d’enduits fournit d’autres
données ou moyennant son autorisation préalable.

6 NIT 199 – mars 1996


2 TYPES D’ENDUIT
Les enduits peuvent être classés selon :
◆ la nature du liant
◆ la nature des granulats
◆ le moment de leur gâchage.

On distingue les trois types d’enduit suivants, qui remplissent chacun des fonctions bien
déterminées :
◆ les enduits traditionnels, dosés et mélangés sur chantier, servent surtout, à l’heure
actuelle, pour les travaux de restauration et les moulures
◆ les enduits prédosés ou préparés à sec sont dosés en usine et livrés à l’état sec sur le
chantier où l’on y ajoute l’eau
◆ les enduits prêts à l’emploi, rarement utilisés dans notre pays, sont livrés sur le chan-
tier, tout à fait prêts à l’usage, par une centrale à mortier.

Remarque : si certains produits existant sur le marché ne figurent pas dans la présente
NIT, cela ne signifie nullement qu’ils ne donnent pas de bons résultats, mais s’explique
par le manque de connaissances ou d’expérience à leur égard.

2.1 ENDUITS
TRADITIONNELS
Ces enduits sont gâchés sur chantier en mélangeant
différents composants, dont :
◆ un liant qui peut être, par exemple, du ciment, de
l’hydrate de chaux grasse (chaux grasse), de la chaux hydraulique ou une combinaison
de ces liants, ou encore du plâtre qui ne peut toutefois être mélangé à de la chaux
hydraulique ou à du ciment
◆ des charges telles que le sable ou des granulats légers (perlite, vermiculite, etc.)
◆ éventuellement des fibres (poils de vache, déchets de lin hachés ou ‘anas’, fibres
synthétiques, etc.)
◆ l’eau nécessaire à l’hydratation et à l’ouvrabilité du mortier
◆ parfois un ou plusieurs adjuvants et/ou résines, en fonction des caractéristiques souhai-
tées.

Les composants précités seront décrits de manière plus détaillée dans une Note d’infor-
mation technique à paraître ultérieurement concernant la mise en œuvre des enduits.

Fig. 1 Approvisionnement en silo sur le chantier.

7 NIT 199 – mars 1996


2.2 ENDUITS PRÉDOSÉS
OU ENDUITS
Ils contiennent, outre le liant ou une combinai-
son de liants, les charges et les adjuvants néces-
PRÉPARÉS À SEC saires qui influencent l’adhérence, le retrait, etc.
La quantité d’eau nécessaire y est mélangée sur le chantier. Il s’agit généralement de
mortiers aux caractéristiques bien déterminées et souvent garanties par le fabricant. Selon
le type, ils sont destinés à être mis en œuvre en une ou plusieurs couches et en une
épaisseur allant de quelques millimètres (enduit pelliculaire) à environ 20 mm.

La détermination de la composition appropriée et de qualité constante exigeant de lon-


gues recherches, on suivra donc strictement les recommandations du fabricant sans rien
changer à la composition.

Les adjuvants additionnés en usine sont principalement des réducteurs d’eau, des rétenteurs
d’eau (diminution du retrait), des entraîneurs d’air (meilleure ouvrabilité) et des résines
(adhérence, caractéristiques mécaniques); des hydrofuges peuvent éventuellement être
ajoutés aux mortiers de ciment.

2.3 ENDUITS PRÊTS


À L’EMPLOI
Les enduits prêts à l’emploi – actuellement d’un usage
peu fréquent en Belgique – se composent d’un liant,
de charges et des adjuvants nécessaires, et sont géné-
ralement confectionnés comme les enduits prédosés (§ 2.2) ou les enduits traditionnels
(§ 2.1). Ils sont mélangés à la quantité d’eau de gâchage nécessaire dans une centrale à
mortier et livrés en conteneurs sur le chantier. La centrale à mortier y additionne le plus
souvent des adjuvants, tels que des retardateurs de prise, dont l’utilisation et les effets
doivent toujours être bien maîtrisés.

2.4 ENDUITS À FONC-


TION SPÉCIALE
Ces enduits sont dits spéciaux par rapport aux
enduits intérieurs courants car ils remplissent une
fonction différente ou supplémentaire, qui ne
peut être que décorative ou en rapport avec les propriétés techniques. On distingue ainsi :
◆ les enduits décoratifs
◆ les enduits au comportement au feu amélioré
◆ les enduits imperméables à l’eau
◆ les enduits aux performances acoustiques améliorées
◆ les enduits aux performances thermiques améliorées
◆ les enduits absorbant l’humidité.

Selon le moment du gâchage, ils relèvent d’un des trois types précités (voir §§ 2.1, 2.2 et
2.3).

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2.4.1 ENDUITS DÉCORATIFS

L’enduit décoratif est généralement constitué d’un mélange dont le liant est de la chaux
et/ou du ciment (mortier bâtard), des résines synthétiques ou une solution silicatée. S’ils
sont généralement appliqués à l’extérieur, leur utilisation à l’intérieur n’est toutefois pas
exclue.

On distingue notamment :
◆ l’enduit gratté, qui est appliqué en une épaisseur plus importante que celle requise à
l’état fini et qui, après une première phase de durcissement, est gratté en surface, ce qui
lui confère un aspect rugueux. Le crépi ou enduit décoratif rugueux entre également
dans cette catégorie
◆ l’enduit peigné : la surface de l’enduit travaillée au peigne ou au couteau présente un
relief régulier ou non
◆ l’enduit lavé : la surface de l’enduit est lavée à l’eau, faisant ainsi apparaître en surface
les granulats utilisés
◆ l’enduit tyrolien ou mouchetis : l’enduit est projeté en 2 ou 3 couches au moyen d’une
tyrolienne
◆ l’enduit roulé (ribbé) : le parachèvement à la taloche fait rouler les gros grains sur le
support, formant ainsi des stries irrégulières de différentes largeurs
◆ le sgrafitte : après durcissement, l’enduit appliqué en couches de couleurs différentes
est gratté à des profondeurs diverses suivant un dessin déterminé, ce qui donne un
aspect décoratif durable en plusieurs teintes
◆ l’enduit granité ou marbré est un enduit décoratif lié à des résines synthétiques et
contenant un pourcentage élevé de granulats de pierre naturelle; durant le durcisse-
ment, le liant subit un retrait dans le sens de l’épaisseur et enveloppe les granulats dont
la couleur et la texture restent visibles
◆ le stuc (imitation du marbre ou de la pierre polie) : une solution de colle contenant des
composants colorants est additionnée à l’enduit
◆ le staff est utilisé pour la réalisation des moulures, des rosaces, etc. à partir de maté-
riaux adéquats (plâtre, sisal, etc.). Il est appliqué comme ornement sur les plafonds,
cheminées, parois, ...

Fig. 2 Profilés et ornements en staff.

9 NIT 199 – mars 1996


L’assortiment d’enduits décoratifs présenté ci-avant se voit régulièrement enrichi de
nouvelles possibilités.

2.4.2 ENDUITS AU COMPORTEMENT AU FEU AMÉLIORÉ

Bien que tous les enduits à liants minéraux soient ininflammables et favorisent la résis-
tance au feu des éléments de construction, on trouve dans le commerce des mélanges dont
le comportement au feu est amélioré. Il s’agit principalement de mélanges contenant des
granulats légers (perlite, vermiculite) et des fibres minérales. Ils sont appliqués confor-
mément aux prescriptions du fabricant, généralement en une épaisseur déterminée sur la
base d’essais de résistance au feu d’éléments de construction. Ils sont surtout utilisés pour
améliorer la résistance au feu des structures portantes en béton et/ou en acier.

2.4.3 ENDUITS IMPERMÉABLES À L’EAU

On distingue :
◆ les enduits étanches à l’eau sous pression, appliqués lors de la réalisation de cuvelages
étanches à l’eau
◆ les enduits étanches à l’eau de ruissellement, servant par exemple pour les douches.

Il s’agit soit de mélanges liés au ciment, auxquels sont ajoutés des adjuvants hydrofuges,
soit de mortiers prédosés liés au moyen de résines synthétiques.

Les enduits d’étanchéité à l’eau peuvent obtenir un agrément technique ATG [3].

La préparation du support et la mise en œuvre s’effectuent conformément aux instruc-


tions du fabricant ou aux prescriptions de l’agrément technique.

2.4.4 ENDUITS AMÉLIORANT LES PERFORMANCES D’ISOLATION


ACOUSTIQUE ET THERMIQUE

Ce sont des mortiers à base de plâtre ou des mortiers bâtards dotés de propriétés spéciales
d’absorption acoustique et/ou d’isolation thermique en raison de l’adjonction de certains
granulats ou de leur microstructure (dimension des pores). La plupart des enduits inté-
rieurs normaux ne disposent que d’un pouvoir isolant négligeable du point de vue ther-
mique du fait de leur minceur et de leur coefficient de conductivité thermique λ relative-
ment élevé.

Les propriétés des enduits sont fonction du produit et doivent être déterminées à partir
d’essais.

La préparation du support et la mise en œuvre se font conformément aux instructions du


fabricant.

10 NIT 199 – mars 1996


2.4.5 ENDUITS ABSORBANT L’HUMIDITÉ

Tous les enduits liés au plâtre étant des matériaux fortement hygroscopiques, ils peuvent
temporairement faire office d’accumulateurs d’humidité.

En cas d’exposition prolongée à un climat intérieur humide, des moisissures peuvent


toutefois se former. Par diffusion de vapeur, de la condensation interne peut se produire
à l’interface enduit-support et le condensat être absorbé par l’enduit, qui, à la longue,
risque de s’humidifier dans la masse. Une exposition temporaire à un climat intérieur
humide ne pose aucun problème, à condition que l’enduit puisse ensuite sécher.

2.5 ACCESSOIRES POUR TRAVAUX D’ENDUISAGE

2.5.1 PRODUITS DE PRÉTRAITEMENT

Les produits de prétraitement remplissent une ou plusieurs fonctions et servent, par


exemple, à limiter ou à uniformiser la capacité d’absorption du support, à améliorer
l’adhérence à ce dernier ou la cohésion, etc.

2.5.2 PROFILÉS D’ANGLE POUR ENDUITS

Les profilés d’angle servent à protéger le plafonnage au droit des angles vifs, à parachever
une surface enduite ou à protéger les joints de dilatation répercutés dans l’enduit. Ils
peuvent simultanément faire office de guides pour tirer l’enduit. Ils sont réalisés en
matière synthétique (PVC, ...) ou en métal (inox, aluminium ou acier galvanisé, par
exemple de la classe de galvanisation conseillée G275) [19] et peuvent être colorés
(laqués, ...) ou non.

Il existe différents types de profilés variant selon leur forme, leur rigidité et leur longueur.

Fig. 3 Profilés
d’angle et treillis.

11 NIT 199 – mars 1996


2.5.3 TREILLIS DE RENFORCEMENT MÉTALLIQUES ET TEXTILES

Les treillis de renforcement existent en différentes formes et sont livrés en panneaux ou


en rouleaux de longueurs variables et d’une largeur comprise le plus souvent entre 0,10 m
et 1 m. Ils sont incorporés dans le mortier d’enduit ou, en cas de problèmes d’adhérence,
fixés mécaniquement au support s’il s’agit de treillis métalliques. Les treillis en acier sont
protégés contre la corrosion, par exemple par galvanisation à raison de 60 g de zinc par
m2 de surface développée.

On distingue :
◆ les treillis métalliques, protégés contre la corrosion, dont les mailles ont une largeur de
15 à 30 mm et dont l’épaisseur des fils varie de 0,6 à 1,5 mm
◆ les treillis métalliques à dos cartonné, généralement utilisés comme supports d’enduits
(§ 3.1.5, p. 17)
◆ les treillis céramiques, dont les éléments de fil métallique sont sertis dans des plots en
terre cuite et dont les mailles sont de 20 mm x 20 mm, par exemple; ils sont fixés à
l’aide de clous galvanisés et également utilisés comme supports d’enduits
◆ certains métaux déployés
◆ les textiles de fibres de verre, protégés contre les alcalis et résistant à ces derniers,
caractérisés par des mailles d’environ 5 mm de côté et une résistance suffisante en
traction
◆ les treillis en matière synthétique.

2.6 CHOIX D’UN


TYPE D’ENDUIT
Afin d’orienter le choix, nous donnons ci-après quel-
ques caractéristiques des différents types d’enduit
traités, sans toutefois entrer dans les détails car elles
feront l’objet d’un examen plus minutieux dans une future Note qui sera consacrée à
l’exécution des enduits.

2.6.1 DÉLAI DE DURCISSEMENT

Les cimentages et les enduits au plâtre durcissent relativement vite contrairement aux
enduits à la chaux aérienne dont le durcissement progresse lentement par réaction avec le
dioxyde de carbone de l’air ambiant.

Le délai de durcissement peut être déterminant pour les enduits exposés à des sollicita-
tions mécaniques ou destinés à recevoir une finition dans un délai relativement court.
Dans ce dernier cas, la teneur en humidité peut représenter une donnée importante.

2.6.2 ADHÉRENCE AU SUPPORT ET ENTRE COUCHES

L’adhérence au support est fonction des caractéristiques du support et du mortier d’enduit.

L’adhérence entre les couches d’enduit dépend notamment des mortiers utilisés. Ainsi,
l’adhérence initiale des mortiers à la chaux est plus faible. Les enduits au plâtre peuvent

12 NIT 199 – mars 1996


aussi poser des problèmes à cet égard, c’est pourquoi la surface est souvent peignée avant
l’application d’une couche suivante.

2.6.3 RÉSISTANCE AUX CHOCS ET AU POINÇONNEMENT

Les enduits au ciment présentent la résistance aux chocs et au poinçonnement la plus


élevée, tandis que les enduits à la chaux aérienne sont moins performants de ce point de
vue. Les enduits au plâtre et les mortiers bâtards constituent une solution intermédiaire.

2.6.4 SENSIBILITÉ À L’HUMIDITÉ

Tous les enduits à base de plâtre et/ou de chaux aérienne étant sensibles à l’humidité, leur
application dans des locaux où ils seront fréquemment exposés à des projections d’eau
pose des problèmes.

2.6.5 PARACHÈVEMENT

Le parachèvement du plafonnage est généralement tributaire de la teneur en humidité de


l’enduit. Le délai de séchage dépend des caractéristiques de l’enduit et de son épaisseur.
A conditions climatiques et épaisseur identiques, les enduits au plâtre sèchent en général
le plus rapidement. Dans le cadre de l’application d’une finition, le critère de teneur en
humidité des enduits au plâtre est souvent déterminant.

La carbonatation des enduits à la chaux doit s’être produite sur une épaisseur suffisante
avant l’application d’un parachèvement étanche à l’air (par exemple, un système de
peinture).

En cas de pose ultérieure d’un carrelage, on prévoira de préférence un cimentage.

13 NIT 199 – mars 1996


3 SUPPORT

On entend par support la surface sur laquelle l’enduit doit être appliqué. La capacité et la
rapidité d’absorption de l’eau, la stabilité dimensionnelle, la cohésion et l’état de surface
sont des propriétés importantes du support qui influencent le choix de l’enduit et son
comportement dans le temps.

3.1 TYPES DE SUPPORT

3.1.1 BÉTON COULÉ SUR PLACE ET ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON

3.1.1.1 BÉTON DE STRUCTURE

Le béton de structure se compose de ciment, de granulats, éventuellement d’adjuvants, et


d’eau. Les granulats sont soit ordinaires (gravier, pierre concassée, sable) soit légers
(argile expansée, granulats expansés à base de cendres volantes, etc.).

Le béton est sujet au retrait hydraulique et au fluage, qui sont tous deux des déformations
lentes. Le retrait est surtout lié à la composition du béton et aux conditions de séchage,
alors que le fluage dépend des charges reprises par l’élément. Ces déformations peuvent
engendrer des contraintes de compression dans l’enduit, ainsi que des contraintes de
cisaillement à l’interface support/enduit. Pour limiter ces contraintes, le béton doit avoir
atteint un âge suffisant avant d’être enduit, c.-à-d. de préférence trois mois, sauf si le
fabricant de l’enduit autorise un temps d’attente plus court. Si cette exigence ne peut être
respectée, étant donné les délais d’exécution imposés par exemple, l’entrepreneur de
plafonnage a tout intérêt à s’informer auprès du fabricant de l’enduit quant aux possibi-
lités de ses produits.

Des traces de produits de décoffrage peuvent subsister à la surface du béton qui était en
contact avec le coffrage, tandis que d’autres surfaces peuvent avoir été traitées au moyen
de produits de cure destinés à les protéger contre une dessiccation trop rapide. Ces
produits pouvant nuire à l’adhérence de l’enduit au support, des précautions complémen-
taires s’imposent (voir § 4.1.1, p. 23). Il est cependant difficile en pratique de constater
la présence de ces produits et on ne peut généralement se baser que sur les informations
fournies par le donneur d’ordre.

Il en résulte que le béton de structure servant de support ne favorise pas l’adhérence de


l’enduit, en raison notamment de sa porosité réduite, de son état de surface et de la
présence éventuelle de produits de décoffrage ou de cure.

Lorsque l’armature du béton se trouve trop près de la surface, il arrive que des taches de
rouille apparaissent dans l’enduit soumis à une humidité prolongée. Le recouvrement
minimum des armatures du béton est prescrit par la norme NBN B 15-002 [26].

14 NIT 199 – mars 1996


3.1.1.2 BÉTON CELLULAIRE

Il s’agit d’un béton léger constitué de cellules générées durant la phase plastique par
l’adjonction au mélange d’un adjuvant moussant. Sa masse volumique varie entre 400 et
600 kg/m3 selon l’application (blocs de maçonnerie, panneaux de toiture, éléments de
façade).

Le béton cellulaire peut également subir un retrait et un fluage, lesquels peuvent provo-
quer une fissuration qui se répercute dans l’enduit.

La surface du béton cellulaire est rugueuse ou lisse. L’adhérence de l’enduit y est en


général relativement réduite. La plupart des fabricants de béton cellulaire renseignent
dans leur documentation les compositions d’enduit à mettre en œuvre.

3.1.2 ELÉMENTS SILICO-CALCAIRES, EN TERRE CUITE ET EN BÉTON

On utilise couramment des éléments de remplissage en terre cuite et en béton pour la


réalisation de planchers porteurs. Les maçonneries sont quant à elles réalisées en briques,
en blocs de béton léger ou normal ou en blocs silico-calcaires, autant de matériaux
actuellement normalisés [28, 29, 30, 31].

Les briques et les blocs sont maçonnés à l’aide d’un mortier approprié [33], mais certains
éléments silico-calcaires et les blocs de béton cellulaire peuvent être collés.

Les maçonneries en blocs silico-calcaires et en blocs de béton sont sujettes au retrait


hygrique, qui peut provoquer une fissuration se répercutant dans l’enduit. Elles doivent
donc être suffisamment sèches avant d’entamer les travaux de plafonnage. Le délai de
séchage dépend notamment des conditions climatiques pendant et après leur exécution.

En règle générale, la maçonnerie doit toujours être dotée des barrières anticapillaires
nécessaires, entre autres au pied du mur, au droit des linteaux, etc. A défaut de telles
barrières ou en cas de mise en œuvre incorrecte, elle risque d’absorber de l’humidité,
avec, à la clé, une dégradation de l’enduit notamment.

Les efflorescences [32] sont néfastes pour l’adhérence de l’enduit au support. Hormis les
exsudations de chaux, il convient de les éliminer avant de commencer les travaux de
plafonnage. Leur réapparition indique la présence d’un problème d’humidité dans la
construction, problème qu’il convient de résoudre en premier lieu.

Certaines briques ou certains blocs peuvent contenir des nodules de chaux ou de pyrite
qui gonflent sous l’influence de l’humidité et peuvent provoquer la formation de cratères
dans l’enduit. Les sels de fer présents dans le support induisent parfois des taches de
rouille qui se répercutent dans l’enduit.

15 NIT 199 – mars 1996


3.1.3 LES SUPPORTS À BASE DE PLÂTRE

Ce groupe de matériaux comprend :


◆ les carreaux et les éléments en plâtre d’une hauteur d’étage
◆ les plaques de plâtre enrobé de carton
◆ les plaques de plâtre armé de fibres.

Les produits liés au plâtre ont des propriétés ignifuges intéressantes; en revanche, ils sont
sensibles à l’humidité, ce qui peut réduire leurs propriétés mécaniques.

3.1.3.1 CARREAUX ET ÉLÉMENTS EN PLÂTRE

Les carreaux et les éléments en plâtre allant jusqu’à une hauteur d’étage [42], éventuel-
lement hydrofugés dans la masse, peuvent obtenir un agrément technique ATG [6, 7],
dont on consultera les prescriptions s’il s’agit d’éléments hydrofugés.

Les carreaux et les plaques subissent un retrait hygrique qui peut entraîner une fissuration.
Ils ne sont de préférence pas utilisés pour la construction de conduits de fumée ni pour les
parois de locaux humides (cabines de douche, cuisines collectives, etc.). Ils doivent
toujours être protégés contre l’absorption d’humidité, induite par exemple par un contact
avec une chape qui n’est pas encore sèche.

Les éléments métalliques d’ancrage ou de renforcement doivent être protégés efficacement


contre la corrosion.

3.1.3.2 PLAQUES DE PLÂTRE ENROBÉ DE CARTON

Les plaques de plâtre enrobé de carton sont constituées d’une âme en plâtre – éventuelle-
ment renforcée de fibres minérales – enrobée de carton sur les deux faces et sur les
tranches. On en distingue deux types, c.-à-d. celles destinées à recevoir soit une finition
sèche, soit un enduit de finition.

Il existe trois variétés de plaques pour la finition sèche, à savoir le produit standard, les
plaques à dureté élevée et celles à comportement au feu amélioré. Elles peuvent obtenir
un agrément technique ATG.

Les plaques de plâtre enrobé de carton destinées à recevoir un enduit sont recouvertes
d’un carton de qualité spéciale qui assure une bonne adhérence de l’enduit. Elles sont
fixées conformément aux prescriptions du fabricant et enduites assez rapidement après
leur mise en œuvre.

Le dos des plaques est parfois pourvu d’une feuille métallique servant de pare-vapeur,
d’un matériau d’isolation, etc.

Les déformations hygriques des plaques, suite à des variations importantes du taux d’hu-
midité relative de l’air, peuvent provoquer une microfissuration au droit des joints entre
les plaques.

16 NIT 199 – mars 1996


3.1.3.3 PLAQUES DE PLÂTRE RENFORCÉ DE FIBRES

Elles se composent de plâtre renforcé de fibres (par exemple, des fibres de cellulose). La
face avant est lisse et destinée à recevoir une fine couche d’enduit à base de plâtre. Le
matériau peut obtenir un agrément technique ATG [2].

3.1.4 BOIS ET DÉRIVÉS DU BOIS

3.1.4.1 BOIS, MULTIPLEX, PANNEAUX DE PARTICULES

Le lattis, généralement en PNG (pin du Nord), n’est plus utilisé comme support de
plafonnage que dans les travaux de restauration.

Le bois et les produits dérivés du bois (multiplex, panneaux de particules, etc.) ne servent
en général pas de supports pour le plafonnage, principalement en raison des mouvements
hygriques prévisibles (travail du bois).

Si l’on est malgré tout amené à enduire des éléments en bois, on prendra certaines
précautions spéciales (par exemple, pose d’un treillis ou recouvrement complet au moyen
de plaques de plâtre enrobé de carton) afin d’éviter la fissuration et le décollement de
l’enduit, ainsi que des dégâts au bois.

3.1.4.2 ELÉMENTS EN COPEAUX DE BOIS AGGLOMÉRÉS AU CIMENT

Les panneaux [34, 46], les blocs de construction et les blocs de remplissage en copeaux
de bois agglomérés au ciment sont fabriqués à partir de copeaux de bois minéralisés et
d’un liant minéral (ciment, ciment magnésien ou gypse).

On trouve également dans le commerce des panneaux composites comportant une âme en
mousse synthétique revêtue sur chaque face de copeaux de bois agglomérés au ciment.

Ces produits étant à base de bois, ils sont sujets à des déformations hygriques et éventuel-
lement à un gauchissement, susceptibles de provoquer une fissuration de l’enduit; il est
dès lors impératif de respecter les prescriptions de mise en œuvre de ces plaques quant au
nombre et au type de fixations.

3.1.5 MÉTAL

Les enduits à base de plâtre attaquant la plupart des métaux dans des conditions humides,
il faut protéger le métal afin d’éviter la formation de taches de rouille dans le plafonnage.
On distingue les tôles métalliques et les treillis métalliques. Le métal doit, en tout cas, être
protégé efficacement contre la corrosion. Les treillis métalliques sont galvanisés et la
couche de zinc doit avoir une masse minimale de 60 g/m2 de surface développée.

Si les tôles métalliques ne peuvent pas être considérées comme des supports courants
pour le plafonnage, on les rencontre néanmoins en construction sous forme de profilés de

17 NIT 199 – mars 1996


poutres et de colonnes. La dilatation de ces élé- Fig. 4
Corrosion
ments peut provoquer la fissuration de l’enduit. d’un profilé
métallique
S’il faut rapporter un enduit sur un profilé enduit.
métallique, on prendra des précautions spécia-
les afin d’améliorer son adhérence, par exem-
ple en l’enrobant d’un treillis métallique.

Les treillis métalliques à dos cartonné [5] uti-


lisés comme supports de plafonnage peuvent
obtenir un agrément technique.

3.1.6 MATÉRIAUX D’ISOLATION

On distingue les enduits isolants et les pan-


neaux isolants.

Les enduits isolants sont généralement un mé-


lange de charges isolantes (billes de polystyrène
expansé, perlite, vermiculite, etc.) et de liant hydraulique. Ils sont appliqués en une
épaisseur allant jusqu’à environ 80 mm et le plus souvent parachevés à l’aide d’un enduit
minéral d’environ 10 mm d’épaisseur. Ce type d’enduit est habituellement réservé pour
des applications extérieures.

Les panneaux isolants sont :


◆ soit des panneaux de fibres minérales à masse volumique élevée, sur lesquels on pose
un treillis métallique destiné à maintenir l’enduit
◆ soit des panneaux rigides de mousse synthétique (polystyrène ou mousse de polyu-
réthanne) ou de verre cellulaire, parachevés par un enduit minéral ou synthétique après
interposition éventuelle d’un treillis synthétique. Certaines plaques de mousse synthétique
présentent une surface structurée (rainures, etc.) favorisant l’adhérence de l’enduit.

3.2 RACCORD DE
L’ENDUIT À
Les travaux d’enduisage ne peuvent commencer que
lorsque les baies de fenêtres et de portes extérieures
LA MENUISERIE peuvent être fermées (voir § 1.3, p. 5), soit provisoi-
rement soit par la menuiserie définitive. Cette exi-
gence se justifie pour des raisons de mise en œuvre et de parachèvement corrects ainsi que
pour favoriser le durcissement durant la période nécessaire à cet effet (généralement une
dizaine de jours). Il convient en outre d’assurer l’aération des locaux enduits pendant la
période de séchage.

3.2.1 POSE DE LA MENUISERIE APRÈS L’ENDUISAGE

Lorsque la menuiserie n’est pas encore placée au moment où débutent les travaux
d’enduisage, on prévoit une fermeture provisoire constituée, par exemple, par un film de
polyéthylène fixé dans les baies.

18 NIT 199 – mars 1996


Au cas où des ébrasements de portes et de fenêtres sont prévus, l’enduit se termine au
droit des arêtes des baies. Dans le cas contraire, la finition doit se prolonger contre les
châssis, ce qui ne peut s’effectuer qu’après le placement de la menuiserie (voir figure 5).
Le plafonnage se termine provisoirement à environ trois centimètres de l’arête de la baie.

Etant donné que les raccords ultérieurs occasionnent des frais supplémentaires pour
l’entrepreneur de plafonnage, ils feront l’objet d’un poste séparé du métré.

3.2.2 POSE DE LA MENUISERIE AVANT L’ENDUISAGE

Au cas où des ébrasements de portes et de fenêtres sont prévus, l’enduit se termine au


droit des arêtes des baies de portes et de fenêtres.
d2

AAAAA
d1
Dans le cas contraire, l’enduit se prolonge contre le

AAAAA
châssis, moyennant l’interposition d’un profilé d’arrêt

AAAAA
de l’enduit (figure 5) ou d’un joint de mousse plastique
1
à cellules fermées. Entre la menuiserie et le profilé d’ar-

AAAAA
rêt, on place un joint de mastic (tous types de menuise- ≥ 20 mm
rie) ou une latte de finition (menuiserie en bois).

AAAAA
3 2

3.2.3 RÉALISATION DU RACCORD À LA


MENUISERIE 3

20 mm
A
Avant d’entamer ses travaux, l’entrepreneur de plafon- + tolérance
nage doit prévoir une protection de la menuiserie ainsi
que du vitrage contre l’humidité et les projections d’en- 60 mm
duit, protection qui ne sera pas complètement étanche à
+ tolérance
l’air en cas de menuiserie extérieure en bois traitée, afin
Fig. 5 Raccord du plafonnage à
d’éviter de perturber le séchage du produit de traite- la menuiserie en l’absence d’ébra-
ment des menuiseries. S’il utilise des bandes adhésives sement.
à cet effet, il prendra certaines précautions destinées à 1. Enduit
2. Profilé d’arrêt
éviter la dégradation des profilés ou du vitrage lors de 3. Joint de mastic
l’enlèvement de cette protection, opération qui s’effec-
tuera de préférence le plus rapidement possible après l’achèvement des travaux d’endui-
sage.

Le raccord de l’enduit au châssis peut être exécuté perpendiculairement ou en oblique par


rapport au châssis, en fonction notamment de l’épaisseur admise pour l’enduit et des
tolérances d’exécution du gros œuvre et de la menuiserie; le choix d’un éventuel raccord
en oblique se fait de commun accord avec le donneur d’ordre.

L’épaisseur de l’enduit au droit du retour est déterminée de la façon suivante :


◆ en cas d’enduisage en une couche, on considère que d2 = d1 ± 5 mm (figures 5 et 6).
Par exemple, si l’épaisseur nominale d1 = 12 mm, il est conseillé de réaliser d2 en une
épaisseur comprise entre 7 et 17 mm. Etant donné les tolérances sur le gros œuvre et
sur la menuiserie, cette condition ne sera pas toujours remplie. Selon la situation, on
peut alors choisir une des solutions ci-après

19 NIT 199 – mars 1996


◆ en cas de plafonnage en plusieurs couches, l’épaisseur d2 peut être augmentée jusqu’à
30 mm environ
◆ si la valeur d2 est supérieure à celles envisagées ci-avant, on peut avoir recours à des
bandes de plâtre enrobé de carton, par exemple (figures 7, 8 et 12).

Cette dernière solution convient également pour les murs creux à coulisse large (d’une
largeur supérieure à l’épaisseur du profilé de châssis). En effet, si l’on ne prend pas de
précautions, l’enduit, mal soutenu au droit de la coulisse, risque de s’effriter (figures 7 et 8).

Après l’enduisage, on conservera toujours une distance minimale de 20 mm entre la


surface de l’enduit et les arêtes des ouvrants de fenêtres et de portes.

châssis seuil

A
AAAAAAAA
AAAAAAAA
AAAAAAAA
AAAAAAAA
d1
d2

AAAAAAAA
plafonnage tablette de
fenêtre

AAAAAAAA
Fig. 6 Raccord de l’enduit à un châssis.
d1 = épaisseur de l’enduit
d2 = épaisseur de l’enduit au droit du retour

d2

AAAA AAAA
d2
d1 d1
1. Plaque de plâtre

AA
AAAA
A AAAA
3 enrobé de carton
2. Bande de mousse 3

AA
AAAA
A AA
AAAA
synthétique
140 mm
140 mm

1 3. Plafonnage 1

AAA
AAAA AA
AAAA
4. Profilé d’angle ≥ 20 mm
≥ 20 mm

AAAA AAAA
2 4 2 4

AA AA
90 mm

90 mm

2 2
20 mm 20 mm
+ +
90 mm

90 mm

tolérance tolérance

60 mm

+ tolérance 60 mm + tolérance
Fig. 7 Raccord perpendiculaire de l’enduit Fig. 8 Raccord oblique de l’enduit à un
à un châssis de fenêtre. Cas d’une coulisse châssis de fenêtre. Cas d’une coulisse
large. large.

20 NIT 199 – mars 1996


AAAA
Les autres solutions possibles pour la fermeture
des coulisses larges sont :
◆ la mise en œuvre d’un retour du mur inté-
AAAA
AAAA
AA
5 2 1

A
rieur (figure 9)
◆ la mise en œuvre d’un retour du mur exté-
rieur (figure 10 )
◆ la finition partielle du retour au moyen d’un
ébrasement (figure 11)
◆ l’utilisation de profilés isolants spéciaux.

AAAAA
3
AA
AAAAA
AAAAAA AA
2
1

AA
4
20 mm

Fig. 10 Retour du mur extérieur.


1. Isolant thermique non capillaire
isolant thermique 2. Maçonnerie d’épaisseur réduite
non capillaire 3. Profilé adapté
4. Calage du seuil
Fig. 9 Retour du mur intérieur. 5. Plafonnage

A AAAAA
A d1

AA AA
Fig. 11 Finition partielle au moyen Fig. 12 Raccord
d’un ébrasement. possible en cas de

AA
1. Etanchéité à l’air par joint de châssis métallique.
mousse et cordon de mastic 5 1. Remplissage au

AAAA
moyen de

A
2. Raccord enduit - ébrasement
par une latte de finition matériau isolant 5
3. Emplacement suffisant pour 2 2. Plaque de plâtre

AA
1 2
les charnières (≥ 20 mm) enrobé de

AA
4. Panneau isolant carton

AA
5. Plafonnage 3. Joint de mastic
4. Profilé d’arrêt d2

AA
5. Plafonnage
3 4

3 ≥ 20 mm 4 A
AA 1

AAA A
AAA A
20 mm
40 mm

21 NIT 199 – mars 1996


3.3 PASSAGE DE
CANALISATIONS
Les canalisations traversant les parois sont de pré-
férence placées dans des fourreaux dépassant d’en-
viron 5 mm de l’enduit parachevé. Celui-ci est res-
serré contre les fourreaux.

3.4 JOINTS DE
MOUVEMENT
On distingue les joints de structure du gros œuvre
et les raccords entre les supports en matériaux
DANS LE SUPPORT différents, des plaques de plâtre enrobé de car-
ton par exemple, et le gros œuvre.

Les joints de structure divisent un ouvrage verticalement en plusieurs parties indépendan-


tes les unes des autres afin de reprendre les tassements différentiels des fondations ou du
sol ainsi que le retrait et les mouvements d’ordre thermique des éléments de construction.
Ils sont toujours répercutés dans l’enduit, qui est resserré contre les profilés d’arrêt prévus
au droit du joint.

Pour la réalisation du raccord entre des supports constitués de matériaux différents (par
exemple, plaques de plâtre enrobé de carton-maçonnerie, treillis métallique-maçonnerie,
...), on respectera les recommandations données par le fabricant.

3.5 TOLÉRANCES SUR


LE SUPPORT
Le respect des tolérances d’exécution au niveau
de l’enduit suppose que le support ait également
été mis en œuvre dans les limites de certaines
tolérances. Les méthodes de mesure permettant de contrôler les tolérances sont décrites
au chapitre 5 (p. 31). Les tolérances suivantes s’appliquent au support à enduire [11] :
◆ planéité : un écart de 4 mm par mètre est acceptable, avec un maximum de 20 mm pour
l’ensemble de la surface
◆ aplomb : conformément aux prescriptions de la norme NBN B 24-401 [33], le hors-
plomb, mesuré sur chaque pan de mur et sur la hauteur de celui-ci, ne peut dépasser
1 3
d h , où dh est la hauteur du mur exprimée en cm
8
◆ équerrage : les écarts suivants sont admis par rapport à l’angle prescrit :
✲ ± 5 mm/m si la longueur de la surface est inférieure à 2 m
✲ ± 3 mm/m si la longueur est supérieure à 2 m
✲ le faux d’équerre entre 2 parois, considéré sur toute la longueur de la paroi, ne peut
dépasser ± 20 mm
◆ niveau : l’écart par rapport au niveau prescrit sera de ± 20 mm maximum.

Si les tolérances définies n’ont pas été respectées, des travaux d’adaptation peuvent
s’avérer nécessaires avant de commencer les travaux d’enduisage.

Certains supports sont mis en œuvre par le plafonneur lui-même, par exemple les treillis
métalliques, les plaques à base de plâtre, etc. Dans ce cas, les tolérances applicables à
l’enduit fini sont déterminantes (voir § 5.2, p. 31).

22 NIT 199 – mars 1996


4 ENDUISAGE

4.1 CHOIX DE L’ENDUIT,


FACTEURS RESTRICTIFS
Le choix de l’enduit à prévoir dépend non
seulement de la destination des locaux con-
cernés ainsi que des conditions d’exposi-
tion et d’utilisation qui en découlent (chocs, eau, substances agressives, etc.), mais aussi
des possibilités de mise en œuvre.

Nous examinons ci-après quelques aspects qui peuvent influencer le choix de l’enduit et
des techniques d’application.

4.1.1 RESTRICTIONS IMPOSÉES PAR LES CARACTÉRISTIQUES DU SUPPORT

Les travaux de plafonnage sont réalisés sur un support stable et propre, afin d’éviter les
problèmes d’adhérence.

Les particules non adhérentes et les impuretés auront été éliminées avant que le support
ne soit mis à la disposition du plafonneur.

4.1.1.1 SUPPORT EN BÉTON DE STRUCTURE (VOIR § 3.1.1.1, p. 14)

Les supports en béton doivent avoir atteint un âge suffisant avant la mise en œuvre de
l’enduit et ne peuvent présenter aucune trace de produits de décoffrage ou de cure, sauf
lorsqu’une fixation mécanique est prévue (treillis métallique, plaques de plâtre, etc.).

Sur des surfaces de béton lisses, on applique de préférence un enduit pelliculaire, après
un prétraitement au moyen d’un agent d’accrochage si le fabricant le prescrit. En cas
d’enduit d’épaisseur normale, on prévoit au préalable soit un treillis métallique fixé
mécaniquement au support, soit un traitement appliqué conformément aux recommanda-
tions du fabricant de l’enduit.

4.1.1.2 SUPPORT EN BÉTON CELLULAIRE (VOIR § 3.1.1.2, p. 15)

Le béton cellulaire constitue généralement un support pierreux relativement tendre. En


principe, l’enduit doit être moins dur que le support, afin d’éviter le décollement de
l’enduit suite au retrait hydraulique susceptible de provoquer une rupture dans le béton
cellulaire. La plupart des fabricants de béton cellulaire mentionnent dans leur documen-
tation les types d’enduits appropriés pour la finition de ce matériau.

23 NIT 199 – mars 1996


4.1.1.3 SUPPORT EN MAÇONNERIE (VOIR § 3.1.2, p. 15)

Lorsqu’un support en maçonnerie présente des efflorescences solubles dans l’eau, celles-
ci doivent être préalablement éliminées à la brosse.

Les maçonneries en blocs silico-calcaires ou en blocs de béton doivent être suffisamment


sèches au moment d’entamer les travaux d’enduisage.

4.1.1.4 SUPPORT EN BOIS ET SES DÉRIVÉS (VOIR § 3.1.4, p. 17)

Le bois et ses dérivés (multiplex, panneaux de particules, copeaux de bois agglomérés au


ciment, ...) ne sont généralement pas plafonnés. Si tel doit cependant être le cas, on prendra
des précautions pour limiter la fissuration due aux mouvements hygriques du support. Il est
recommandé de placer sur l’ensemble de la surface un treillis métallique, fixé mécaniquement
dans le support stable, ou de la recouvrir de plaques de plâtre cartonnées.

4.1.1.5 SUPPORT EN MÉTAL (VOIR § 3.1.5, p. 17)

Les supports ou les éléments métalliques qui entrent en contact avec l’enduit doivent
avoir subi un traitement anticorrosion, entre autres pour éviter la formation de taches dans
le plafonnage. Si l’adhérence n’est pas améliorée, par exemple par la présence de perfo-
rations à distances régulières, un treillis métallique est au préalable fixé sur le support.

4.1.2 RESTRICTIONS IMPOSÉES PAR LA PRÉSENCE D’HUMIDITÉ

Les enduits à base de plâtre sont sensibles à l’humidité, dont la présence peut avoir
plusieurs origines, entre autres :
a. la présence d’humidité de construction, c.-à-d. l’eau de gâchage des mortiers et du
béton, ainsi que l’eau de ruissellement absorbée par les éléments de construction
pendant la période où le bâtiment n’est pas protégé. Les mortiers d’enduit apportent
eux aussi une quantité considérable d’eau de construction dans un bâtiment. Une fois
les travaux de plafonnage terminés, un ouvrage doit donc pouvoir sécher et être con-
venablement ventilé
b. l’infiltration d’eau de pluie dans les parois, les joints ouverts, etc.
c. l’absorption capillaire d’eau, par exemple du fait d’un contact avec la nappe aquifère
en l’absence de barrière anticapillaire ou en cas de pose incorrecte de cette dernière
d. l’infiltration d’eau, p. ex. suite à des fuites dans des canalisations, des gouttières, etc.
e. l’absorption de l’humidité présente dans l’air ambiant (matériaux hygroscopiques).
Les enduits à base de plâtre sont des produits fortement hygroscopiques. En cas
d’exposition prolongée à un air ambiant caractérisé par une humidité relative élevée,
ils contiendront une quantité importante d’humidité, pouvant être à l’origine d’un
développement de moisissures à la surface de l’enduit. De tels enduits ne conviennent
donc pas pour une exposition à l’air extérieur
f. la condensation superficielle et interne de l’humidité présente dans l’air. L’enduit
absorbe le condensat qui s’y dépose et peut à la longue s’humidifier, ce qui peut
également donner lieu à la formation de moisissures comme envisagé au point ‘e’ [18].

24 NIT 199 – mars 1996


Il est clair que si des problèmes d’humidité liés aux causes ‘b, c, ou d’ apparaissent, on
s’attèlera d’abord à les résoudre avant de commencer les travaux de plafonnage.

Pour les parois régulièrement exposées à des projections d’eau (par exemple, piscines,
cuisines collectives, douches, etc.), l’utilisation d’enduits à base de plâtre est exclue, à
moins qu’ils ne soient revêtus d’une protection étanche à l’eau. Signalons qu’un carrelage
ne garantit pas l’étanchéité à l’eau en raison de la présence des joints.

Fig. 13 Formation de moisissures.

4.1.3 RESTRICTIONS IMPOSÉES PAR LA FINITION ULTÉRIEURE

Le plafonnage est également fonction de la finition ultérieure (peinture, papier peint,


carrelage, etc.).

Si l’enduit doit être peint ou pourvu d’un revêtement souple, la surface est lissée ou
parachevée selon les critères du fabricant de la finition ultérieure. Le système de peinture
éventuel doit être compatible avec le plafonnage réalisé.

En cas de carrelage, on applique de préférence un enduit à base de ciment. Les enduits au


plâtre destinés à être carrelés ne sont pas lissés, tandis que la plupart des enduits pelliculaires
ne conviennent pas pour une telle finition. Dans le cas où une surface doit être dressée
préalablement à la pose d’un carrelage, on utilisera du mortier ou des enduits de ragréage
à base de ciment.

Si l’enduisage succède rapidement aux travaux de gros œuvre, on évitera les enduits au
plâtre et/ou à la chaux aérienne en tant que supports de revêtements rigides.

Tant dans le cas du carrelage que de la finition au moyen d’un revêtement souple, la
cohésion et l’adhérence de l’enduit au support doivent répondre aux critères suivants :
◆ cohésion et adhérence minimum : 0,1 N/mm2
◆ valeur souhaitée : ≥ 0,2 N/mm2
◆ la valeur souhaitée peut être remplacée par la résistance à la compression, qui ne peut
pas être inférieure à 2 N/mm2
◆ pour les supports déformables (soumis au retrait et au fluage) ou destinés à être
carrelés, des valeurs plus élevées sont requises (voir ATG).

Les critères susmentionnés s’appliquent après durcissement complet et à l’état sec.

25 NIT 199 – mars 1996


4.1.4 RESTRICTIONS IMPOSÉES PAR LA PRÉSENCE DE CANALISATIONS

Les canalisations de faible diamètre enchâssées dans le support doivent être préalablement
noyées dans un mortier de ciment d’une épaisseur minimum de 5 mm. Si elles sont
concentrées ou de plus grand diamètre, il est préférable de fermer la gaine ou la saignée
au moyen d’un treillis métallique. Les canalisations encastrées véhiculant des fluides
froids peuvent se marquer en surface du plafonnage par une condensation et un dépôt de
poussière.

4.2 DEGRÉ DE FINITION


DE L’ENDUIT
En fonction des irrégularités admissibles pour
la surface finie, on distingue deux degrés de
finition pour les enduits intérieurs normaux lis-
sés, à savoir le degré de finition normale et le degré de finition spéciale, qui ne s’appli-
quent pas aux enduits à fonction spéciale (voir § 2.4, p. 8).

Le degré de finition souhaité est défini dans les dispositions contractuelles, mais si tel
n’est pas le cas, on considère que le degré de finition normale est prévu.

Il est parfois spécifié par la mention de références ou la présentation d’échantillons.


Toutefois, il est difficile de comparer des échantillons de surface limitée aux surfaces
rencontrées en pratique.

La mention “prêt à peindre” ne constitue pas une définition univoque de la finition d’un
enduit, car elle ne renseigne pas sur le degré de finition du parachèvement ultérieur. Le
lecteur se référera à cet effet à la NIT 159 [9].

Le plafonneur doit être averti de la présence éventuelle d’un éclairage indirect ou rasant
qui nécessitent, avant la mise en peinture, des préparations spéciales, dont il doit tenir
compte dans son offre de prix.

Si le plafonnage est destiné à être carrelé, aucun degré de finition n’est prescrit.

Le contrôle se fait avant application des finitions ultérieures éventuelles, sous un éclai-
rage naturel, à l’oeil nu et à une distance de 2 mètres. Il ne peut jamais se faire sous
éclairage rasant ou à contre-jour.

Quel que soit le degré de finition, l’enduit ne peut pas être poudroyant en permanence (en
profondeur). Un simple dépoussiérage est généralement souhaitable ou nécessaire avant
l’application d’une finition.

La surface ne peut présenter localement de trous ou de rayures d’une profondeur supé-


rieure à 1 mm, ni, de façon systématique, d’autres défauts de surface, ni des fissures de
retrait dû au séchage de l’enduit proprement dit. Le faïençage est quant à lui admissible.

26 NIT 199 – mars 1996


4.2.1 DEGRÉ DE FINITION NORMALE [48]

Pour un degré de finition normale, on admet 4 irrégularités pour 4 m2 de surface, qui


peuvent consister soit en zones locales irrégulièrement polies de 0,5 dm2 maximum, soit
en coups de plâtresse, soit en la présence de grains de sable.

En outre, on admet deux ondulations par longueur de 2 mètres.

4.2.2 DEGRÉ DE FINITION SPÉCIALE

Pour un degré de finition spéciale, on ne tolère que deux irrégularités (§ 4.2.1) pour 4 m2
de surface et deux ondulations par longueur de 2 mètres.

4.2.3 DISPOSITIONS SPÉCIALES

L’entrepreneur de plafonnage prendra toutes les mesures qu’il juge nécessaires pour
éviter la fissuration des enduits due au séchage, c.-à-d. qu’il assurera, par exemple, la
ventilation souhaitée sans courant d’air, qu’il prévoira une protection contre l’ensoleille-
ment direct, etc. Une fois les travaux terminés, c’est le coordinateur des travaux qui se
chargera de faire ventiler les locaux.

Il incombe au plafonneur de réparer les fissures et autres dégâts dus à son travail, dans la
mesure où ceux-ci se produisent durant la période de garantie et avant la réalisation de la
finition. Les dommages constatés ne peuvent pas résulter de mouvements du support ou
du non-respect des délais d’attente prescrits (voir § 4.4, p. 30). La finition ultérieure du
plafonnage par les entrepreneurs suivants signifie l’acceptation de l’état de la surface. La
planéité et la verticalité sont au préalable contrôlées par le donneur d’ordre.

4.3 TOLÉRANCES APPLICA-


BLES AUX TRAVAUX
Les tolérances mentionnées ci-après ne
pourront être respectées qu’à la condition
D’ENDUISAGE que les tolérances du support (§ 3.5, p. 22)
et l’épaisseur admissible pour l’enduit le
permettent. Elles ne s’appliquent pas aux enduits pelliculaires. Si on prévoit des enduits
relativement minces, on peut éventuellement imposer des tolérances plus strictes pour le
support ou admettre des tolérances plus larges pour le plafonnage.

4.3.1 SURFACES À ENDUIRE

Les surfaces verticales sont enduites jusqu’aux niveaux prescrits. En l’absence d’infor-
mations à ce sujet, le plafonneur adopte la méthode suivante :
◆ dans le cas de plafonds plafonnés, les enduits muraux sont réalisés à partir du raccord
avec le plafond jusqu’à 0,10 m au-dessus du plancher
◆ dans le cas de faux plafonds non enduits, les murs sont plafonnés à partir de 0,10 m au-
dessus du niveau du faux plafond jusqu’à 0,10 m environ au-dessus du plancher.

27 NIT 199 – mars 1996


Pour déterminer le niveau infé-
rieur de finition, le donneur d’or-
dre tient compte :
◆ de l’épaisseur de la chape et
de son revêtement éventuel
◆ de la hauteur de la plinthe
éventuelle
◆ de la situation de la membrane
anticapillaire dans le mur.

Afin d’éviter qu’un plafonnage en


plâtre n’absorbe de l’humidité, on
prévoira, dans les locaux humi- Fig. 14 Niveau du bord inférieur de l’enduit.
des ou les pièces soumises à un
nettoyage à l’eau fréquent, un espace suffisant entre le revêtement de sol et le bord
inférieur de l’enduit [51].

En présence d’une membrane anticapillaire au pied du mur, le plafonnage ne peut pas être
prolongé au-delà de cette barrière si celle-ci est visible, en raison du risque de remontées
capillaires par le biais de l’enduit. Si la membrane n’est pas visible, le donneur d’ordre
indiquera le niveau inférieur du plafonnage.

Si le plafonnage doit être exécuté en respectant des niveaux prescrits, ceux-ci doivent être
indiqués clairement sur les surfaces à ne pas plafonner (par exemple, dans les baies de
portes).

La tolérance sur le niveau prescrit est de ± 10 mm par 5 m. Lorsque des tolérances plus
strictes sont imposées, il est conseillé de resserrer le plafonnage contre un profilé d’arrêt.

4.3.2 EPAISSEUR DE L’ENDUIT

L’épaisseur est un critère généralement fonction d’autres paramètres, tels que l’aplomb,
la planéité du support, etc.

Si une épaisseur nominale d’enduit a été prescrite, que ce soit pour toutes les parois ou
pour certaines surfaces, elle sera contrôlée à raison de 9 mesures par local. L’épaisseur
moyenne est la moyenne des résultats des 9 mesures, dont les valeurs extrêmes (la plus
élevée et la plus faible) sont à éliminer. Les mesures seront uniformément réparties sur les
surfaces à contrôler, à intervalles d’au moins 0,50 m et réalisées à 0,10 m au moins des
bords de l’enduit.

L’épaisseur effective moyenne est au minimum égale à l’épaisseur nominale prescrite,


compte tenu des écarts admissibles en moins suivants :
◆ 2 mm pour les enduits d’une épaisseur nominale comprise entre 6 et 10 mm
◆ 20 % de l’épaisseur nominale pour les enduits d’une épaisseur nominale supérieure à
10 mm
◆ dans le cas d’enduits pelliculaires (épaisseur ≤ 3 mm), on ne contrôle pas l’épaisseur,
mais l’ensemble de la surface doit être enduite.

28 NIT 199 – mars 1996


4.3.3 TOLÉRANCES EN MATIÈRE DE FINITION

Le contrôle des tolérances en matière de planéité, d’aplomb et d’écarts angulaires s’effec-


tue conformément aux dispositions du chapitre 5 (p. 31). Les tolérances indiquées ici ne
s’appliquent pas aux enduits pelliculaires, qui, en raison de leur faible épaisseur, suivent
le support.

4.3.3.1 PLANÉITÉ

Les tolérances de planéité ne s’appliquent qu’aux enduits lissés. Les écarts repris au
tableau 1 sont des valeurs admissibles. Si d’autres valeurs sont exigées, elles doivent être
prescrites clairement.

Tableau 1
CONTRÔLE À LA RÈGLE DE
DEGRÉ DE FINITION
Tolérances de
0,2 m 2m planéité (mm).

Normale 2,0 mm 5,0 mm


Spéciale 1,5 mm 3,0 mm

Le raccord entre deux plans (par exemple, entre un mur et un plafond) se fera dans le
respect des tolérances de planéité précisées ci-avant.

4.3.3.2 APLOMB

Le hors-plomb d’une surface ou d’une arête sera au maximum :


◆ de ± 8 mm par 2,5 m de hauteur (hauteur d’étage) pour un degré de finition normale
◆ de ± 5 mm par 2,5 m de hauteur pour un degré de finition spéciale.

Remarque : le signe ± signifie soit un surplomb, soit une pente.

4.3.3.3 ECARTS ANGULAIRES (RETOURS DE FENÊTRES, CORPS DE CHEMINÉE)

Il s’agit ici d’écarts par rapport aux angles prescrits, Tableau 2 Faux d’équerre admissibles
(mm).
qui peuvent être droits ou obliques. Si la forme de
l’angle du tableau de fenêtre n’est pas prescrite, la LONGUEUR l (m) ECARTS
ADMISSIBLES
mise en œuvre droite est d’application.
l ≤ 0,25 0; + 3
Pour les colonnes libres, la tolérance peut jouer dans 0,25 ≤ l ≤ 0,5 0; + 5
les deux sens (+ ou -).

29 NIT 199 – mars 1996


4.4 DÉLAIS AVANT LA
FINITION ULTÉRIEURE
Les délais à respecter pour la finition ulté-
rieure dépendent des exigences que cette der-
nière impose à l’enduit et qui se rapportent
principalement aux propriétés mécaniques (cohésion), à la teneur en humidité et à l’alca-
linité. Ils sont fonction des éléments suivants :
◆ le type d’enduit choisi, et principalement le liant (par exemple, la chaux grasse durcit
par réaction avec le dioxyde de carbone présent dans l’air, ce qui constitue un proces-
sus lent)
◆ l’épaisseur réalisée : plus le plafonnage est épais, plus le temps de séchage s’allonge
◆ les conditions de séchage, et plus particulièrement la température et la teneur en
humidité de l’air. Le chauffage des locaux plafonnés, combiné à une bonne ventilation,
peut réduire le délai de séchage.

Avant de commencer ses travaux, le donneur d’ordre vérifie de concert avec l’entrepre-
neur chargé de la finition ultérieure si les exigences sont satisfaites. Le fait pour ce dernier
d’entamer ses activités implique que le support répond aux critères imposés.

30 NIT 199 – mars 1996


5 RÉCEPTION

La réception de l’enduit s’effectue à la fin des travaux de plafonnage et porte sur le degré
de finition et les caractéristiques géométriques.

Les essais éventuels, qui ne concernent que les caractéristiques mécaniques, sont unique-
ment réalisés s’ils ont été prescrits et/ou si les résultats des essais sont nécessaires pour
décider des finitions ultérieures.

5.1 CONTRÔLE DU DEGRÉ


DE FINITION
On vérifie le degré de finition d’une surface
en y faisant glisser de manière fictive un
cadre de 2 mètres de côté; dans la surface
ainsi délimitée, il doit être satisfait aux critères formulés au § 4.2 (p. 26) relatifs aux
degrés de finition normale ou spéciale.

5.2 CONTRÔLE DES


CARACTÉRISTIQUES
Les contrôles s’effectuent toujours par rapport à
une ligne, une surface ou un point de référence.
GÉOMÉTRIQUES Les méthodes et les instruments de mesure uti-
lisés dans la construction sont définis dans les
normes internationales ISO 7078 et 7976-1 [44, 45].

Les tolérances à respecter en matière de support et de plafonnage sont reprises respecti-


vement aux § 3.5 (p. 22) et 4.3 (p. 27).

5.2.1 PLANÉITÉ D’UNE SURFACE

Le contrôle de la planéité s’opère sur les murs et les plafonds. La méthode de contrôle
retenue, également utilisée pour les autres parachèvements, est conforme à la norme ISO
7976-1 [45].

On utilise des règles droites et rigides, de 0,2 mètre ou 2 mètres de longueur, munies aux
extrémités de taquets résistant à l’usure (carrés ou cylindriques, de 20 à 40 mm de côté
ou de diamètre) et d’une épaisseur égale à la tolérance admise (figure 15). La règle est en
outre pourvue d’un troisième taquet mobile, de même dimension et d’une épaisseur égale
au double de la tolérance.

On pose la règle munie de ses deux taquets sur la surface à contrôler :


◆ cas 1 : un taquet et un point de la règle touchent la surface, alors que le deuxième
taquet ne la touche pas. La planéité ne se situe pas dans les tolérances

31 NIT 199 – mars 1996


◆ cas 2 : les deux taquets touchent la sur- Cas 3

A AAAAA A
A
face, tandis que la règle ne la touche
pas; le taquet mobile ne passe pas sous B
la règle. La planéité est dans les
tolérances
◆ cas 3 : les deux taquets touchent la sur- C
face, alors que la règle ne la touche pas; Cas 2
le taquet mobile passe sous la règle. La
planéité n’est pas dans les tolérances. Cas 1

AA
Fig. 15 Contrôle de la planéité
5.2.2 APLOMB OU VERTICALITÉ d’une surface.
B A. Taquet dont l’épaisseur est égale
A à la tolérance
Les mesures sont effectuées conformément B B. Règle de 2 m de long
à la norme ISO 7976-1, à l’aide du clino- C. Taquet mobile (épaisseur égale

AA
mètre (figure 17) ou du fil à plomb. Le cli- au double du taquet A)
A
nomètre représenté ici est une latte droite
d’une longueur ≤ 2 m, munie d’un niveau à bulle d’air réglable et pourvue de deux
taquets. La précision de lecture de cet instrument est de l’ordre de ± 3 mm/2 m. La mesure
peut se faire directement par lecture sur la bulle ou indirectement en mettant la latte à la
verticale et en utilisant notamment des cales d’épaisseur sous un des taquets (figure 16).
L’appareil sera régulièrement vérifié en inversant la position de la latte de 180°.

La mesure à l’aide du fil à plomb est moins précise.

5.2.3 RECTITUDE DES ARÊTES

La rectitude des arêtes, également contrôlée selon la norme ISO 7976-1, peut se mesurer
de la même façon que la planéité, en mettant la règle équipée de taquets sur l’arête à
contrôler.

Fig. 16 Vérification de l’aplomb à l’aide du Fig. 17


clinomètre. Clinomètre.
ergot

32 NIT 199 – mars 1996


5.2.4 ANGULARITÉ

La norme ISO 7976-1 fournit des exemples d’instruments et de méthodes permettant de


mesurer les faux d’équerre, mais qui peuvent en principe s’appliquer à n’importe quel
angle (écart par rapport à l’angle prescrit).

Selon la norme ISO 4464 [41], l’écart angulaire se définit comme la différence entre un
angle réel et l’angle de référence correspondant. La figure 18 montre les écarts angulaires
exprimés en grades ou en degrés (A) ou par des décalages (B).

Fig. 18 Ecarts A. EXPRIMÉS EN GRADES OU B. EXPRIMÉS PAR UN DÉCALAGE


angulaires. EN DEGRÉS écart angulaire

écart angulaire

angle de référence L1

angle réalisé

L2

Si l’on choisit d’exprimer la mesure par des décalages, l’écart angulaire doit être déter-
miné à partir du plus petit côté de l’angle et mesuré perpendiculairement au côté corres-
pondant de l’angle de référence.

Les écarts angulaires sont déterminés en utilisant une équerre. Lors du contrôle, on
tiendra compte des aspects suivants :
◆ si nécessaire, les points à mesurer doivent être définis avec des accessoires de repérage
◆ les côtés de l’équerre ne peuvent avoir une longueur supérieure à 300 mm.

N.B. : la précision de l’équerre est vérifiée en la retournant de 180°.

point de taquets
mesure

poteau, cale
retour de
baie, ...

Fig. 20 Contrôle d’une surface oblique.

équerre taquet

Fig. 19 Contrôle de l’angle.

33 NIT 199 – mars 1996


5.3 ESSAIS POUR LE
CONTRÔLE DES
Des essais peuvent être prescrits pour contrôler
les caractéristiques suivantes :
CARACTÉRISTIQUES ◆ l’adhérence de l’enduit au support
MÉCANIQUES ◆ la cohésion en surface
◆ la dureté de surface.

Cependant, comme il n’existe pas d’exigences de performances uniformes pour les trois
caractéristiques précitées, on se basera sur les données spécifiées dans les agréments
techniques et dans la documentation des fabricants. On notera toutefois que les valeurs
reprises dans ces documents sont généralement les résultats de mesures effectuées en
laboratoire, qui sont de ce fait le plus souvent supérieures aux résultats obtenus sur
chantier.

Les essais mécaniques ne sont réalisés qu’après séchage de l’enduit, c.-à-d. lorsqu’il a
atteint sa teneur en humidité d’équilibre.

5.3.1 ADHÉRENCE EN SURFACE DE L’ENDUIT

L’adhérence en surface et/ou la cohésion interne de la couche d’enduit peuvent être


déterminées par un essai de traction.

Des pastilles métalliques d’un diamètre de 5 ou 8 cm sont appliquées sur la surface au


moyen d’une colle adaptée (par exemple, de la colle époxyde). Après durcissement de la
colle, on exerce, à l’aide d’un dynamomètre, un effort de traction perpendiculairement
aux pastilles collées. L’effort de traction est intensifié jusqu’à ce que la rupture se pro-
duise. L’effort exercé (N) divisé par la surface de la pastille (mm2) donne la cohésion
interne de la couche d’enduit.

Les performances suivantes peuvent être attendues (voir § 4.1.3, p. 25) :


◆ adhérence minimale : 0,1 N/mm2
◆ valeur souhaitée : ≥ 0,2 N/mm2
◆ pour les supports déformables (soumis au retrait et au fluage) ou destinés à être
carrelés, des valeurs plus élevées sont requises (voir ATG).

Fig. 21 Essai d’adhérence sur chantier.

34 NIT 199 – mars 1996


En collant une bande adhésive sur la surface et en l’arrachant parallèlement à celle-ci, on
peut se faire une idée de la cohésion superficielle; cette méthode est toutefois trop subjec-
tive pour être retenue comme essai.

5.3.2 ADHÉRENCE DE L’ENDUIT AU SUPPORT ET ADHÉRENCE DES


COUCHES ENTRE ELLES

On colle des pastilles métalliques Fig. 22


Adhérence
sur l’enduit (voir § 5.3.1). Après de l’enduit
durcissement de la colle, on dé- au support.
coupe l’enduit à la périphérie des
pastilles jusqu’au support. Au
moyen de l’appareil de traction
défini au § 5.3.1, on exerce un ef-
fort de traction jusqu’à ce que la
rupture se produise, dans la cou-
che d’enduit, entre les différentes
couches ou entre la couche d’en-
duit et le support.

Les performances présupposées


au § 5.3.1 sont également vala-
bles dans ce cas.

5.3.3 DURETÉ DE
SURFACE

La dureté de surface est mesurée au moyen de l’appareil Shore C (à droite sur la figu-
re 23). Cet appareil est muni d’une aiguille incorporée qui pénètre dans l’enduit sous une
pression déterminée, la pénétration constituant une mesure de la dureté de surface.

On peut éventuellement utiliser d’autres méthodes d’essai, recourant par exemple à cer-
tains scléromètres (à gauche sur la figure 23) produisant des rayures ou des poinçonnements
de la surface.

Fig. 23 Scléromètre de Martens et appareil d’essai Shore C.

35 NIT 199 – mars 1996


5.4 TENEUR EN HUMI-
DITÉ ET SÉCHAGE
Les couches d’enduit frais contiennent beaucoup
d’humidité de construction (eau de gâchage) qui
sèche plus ou moins rapidement jusqu’à ce que
la teneur en humidité d’équilibre soit atteinte.

Le temps de séchage nécessaire dépend du type d’enduit, de son épaisseur et des condi-
tions ambiantes (humidité relative de l’air). Si le support contient encore beaucoup d’hu-
midité de construction au moment de l’enduisage, l’enduit peut, tout en séchant, absorber
l’humidité du support.

Avant de procéder au parachèvement, il peut être indiqué de mesurer le taux d’humidité


de la couche d’enduit, surtout en cas de finition au moyen de matériaux faiblement
perméables à la vapeur ou ralentissant fortement l’évaporation. La teneur en humidité
doit être déterminée dans la masse de la couche d’enduit [15] :
◆ au moyen de la bombe à carbure
◆ avec des humidimètres électriques
◆ par pesage avant et après séchage dans une étuve ventilée.

Les deux premières méthodes sont appliquées sur le chantier, tandis que la troisième
s’opère en laboratoire et fournit les résultats les plus précis.

La méthode de mesure recourant à la bombe à carbure consiste à mettre du carbure de


calcium en contact avec un échantillon d’enduit, dont l’humidité réagit en dégageant du
gaz d’acétylène. La pression du gaz dégagé est mesurée et on peut ainsi déterminer la
teneur en humidité de l’échantillon.

Les humidimètres électriques mesurent de manière non destructive les propriétés électri-
ques de l’enduit et, à partir des résultats obtenus, on peut déterminer sa teneur en humidité
et ce, en différentes zones. On notera toutefois que les résultats des mesures sont influen-
cés par la composition de l’enduit et par la présence éventuelle de sels.

La mesure en laboratoire de la teneur en humidité nécessite plusieurs échantillons, qui


sont pesés avant et après séchage dans une étuve ventilée.

36 NIT 199 – mars 1996


6 QUELQUES NOTIONS DE
PHYSIQUE DU BÂTIMENT

Les enduits influencent les caractéristiques physiques des parois surtout au niveau de la
capacité d’absorption de l’humidité et de l’étanchéité à l’air.

Seuls les enduits thermiquement isolants influencent dans une certaine mesure la résis-
tance thermique de la paroi, du fait, d’une part, de leur épaisseur importante et, d’autre
part, de l’amélioration de leurs propriétés isolantes. Les enduits normaux ne jouent qu’un
rôle mineur à cet égard en raison de leur faible épaisseur et de leur coefficient de
conductivité thermique relativement élevé.

Certains enduits spéciaux améliorent, de par leur capacité d’absorption acoustique, le


confort acoustique des locaux.

6.1 CAPACITÉ
D’ABSORPTION
Les enduits de plâtre sont généralement des finitions
poreuses fortement hygroscopiques, c.-à-d. qu’en cas
DE L’HUMIDITÉ d’augmentation de l’humidité relative de l’air, par
exemple sous l’influence d’un accroissement de la
production de vapeur (cuisines, salles de bain), ils peuvent absorber une quantité impor-
tante d’humidité, qui peut ensuite être restituée dans le milieu ambiant. La teneur en
humidité de l’enduit ne peut toutefois pas rester élevée pendant une durée prolongée, car
si tel était le cas, il y aurait un risque de dégradation, s’accompagnant éventuellement de
la formation de moisissures.

La finition de l’enduit au moyen de matériaux faiblement perméables à la vapeur (certains


systèmes de peinture ou papiers peints plastifiés) risque de diminuer fortement la capacité
d’absorption de l’humidité.

6.2 ETANCHÉITÉ À
L’AIR DES PAROIS
La présence de joints insuffisamment remplis de
mortier, de petites fissures, etc. rend les murs de
maçonnerie relativement perméables à l’air et
donc aussi au bruit. La pose d’un enduit intérieur peut améliorer sensiblement l’étan-
chéité à l’air de la paroi ainsi que l’isolation aux bruits aériens.

Le tableau 3 reprend le débit d’air Q50 (m3/h.m2) susceptible de traverser certains types de
parois pour une différence de pression de 50 Pa [8]. Les valeurs mentionnées montrent
clairement que les parois plafonnées présentent une perméabilité à l’air plus réduite,
limitant ainsi les pertes de chaleur dues à la ventilation et améliorant donc le confort
thermique.

37 NIT 199 – mars 1996


Tableau 3 Etanchéité à l’air des parois pour une différence de pression de 50 Pa (*).

TYPE DE PAROI DÉBIT D’AIR Q50 (m3/h) PAR


m2 DE SURFACE MURALE

Murs creux avec lame intérieure en :


– maçonnerie plafonnée 1
– maçonnerie en briques de terre cuite sans plafonnage 3
– maçonnerie en blocs de béton lourd sans plafonnage 10

Plaque de plâtre enrobé de carton (raccord plafonné, joint rempli) 1

Plaque de plâtre enrobé de carton (raccord non 10


plafonné, joint non rempli)

Plafond avec enduit 1

Plafond de planchettes (jointives) avec pare-vapeur 1

Plafond de planchettes (jointives) sans pare-vapeur 5

Plafond de planchettes (non jointives) avec pare-vapeur 1


(raccord collé)

Plafond de planchettes (non jointives) avec pare-vapeur 10


(raccord agrafé)

(*) Il s’agit de valeurs approximatives et provisoires. Pour d’autres types de mur et/ou de matériaux, on
s’informera auprès du fabricant ou on fera procéder à un essai [16].

38 NIT 199 – mars 1996


ANNEXE
AIDE-MEMOIRE POUR LE CHOIX
ET L’EXECUTION DES ENDUITS
MURAUX ET PLAFONNAGES
Le choix d’un plafonnage ou d’un enduit est influencé par une série de contraintes qu’il
est utile de connaître. La présente Annexe en donne une liste non exhaustive, à compléter
le cas échéant.

Les réponses à l’ensemble ou à une partie des questions posées permettront de circonscrire
les désirs et exigences, afin de poser un choix judicieux qui réponde aux souhaits for-
mulés. Les informations demandées ici seront reprises dans le cahier spécial des charges.

Les entrepreneurs de plafonnage consultés doivent disposer des réponses à ces questions
afin de pouvoir, éventuellement après visite sur place, remettre une offre de prix en
parfaite connaissance de cause.

1. NOM, ADRESSE ET NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (*)

◆ du maître d’ouvrage : ..........................................................................................................


.........................................................................................................................................
◆ du donneur d’ordre : ..........................................................................................................
.........................................................................................................................................
◆ de l’entrepreneur général (*) : ..........................................................................................
.........................................................................................................................................
– n° d’agréation (éventuellement la classe et la catégorie) : .......................................
.........................................................................................................................................
– n° d’enregistrement (voir loi sur l’enregistrement de l’entrepreneur) : ...................
– nom de la personne à consulter : ...............................................................................
◆ de l’architecte et/ou du bureau d’études : .......................................................................
.........................................................................................................................................

2. ADRESSE ET ENDROIT OÙ LES TRAVAUX SERONT EXÉCUTÉS


..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................
..............................................................................................................................................

(*) Biffer les mentions inutiles.

39 NIT 199 – mars 1996


3. PÉRIODE D’EXÉCUTION

Approximativement du .................... au ....................


Délai d’exécution demandé : ....................

4. DESTINATION DU BÂTIMENT, SURFACES À PLAFONNER (*)

◆ Nouvelle construction/rénovation/extension
– maison d’habitation
– immeuble de bureaux
– immeuble commercial
– immeuble industriel
– autre : .........................................................................................................................

◆ Locaux à plafonner :
– toutes les pièces
– uniquement les pièces suivantes : .............................................................................
– autres indications : .......................................................................................................

◆ Surfaces à plafonner :
– murs et plafonds
– uniquement les murs, sur toute la hauteur : oui/non (*); si non, indiquer sur le plan
– uniquement les plafonds
– autres indications : .....................................................................................................

5. SUPPORT

La stabilité du support est une caractéristique importante qui influence le comportement


du plafonnage. Si le support n’est pas le même pour tout le local, il faudra l’indiquer sur
les plans. Une énumération des supports pour plafonnage intérieur est donnée ci-après.

5.1 NATURE DU SUPPORT

5.1.1 MAÇONNERIE (VOIR § 3.1.2, p. 15)

◆ Briques de terre cuite, béton lourd, béton léger (*), autres : .........................................
◆ Type de brique et type de jointoyage : ............................................................................
◆ Traitement éventuel des briques et/ou du mortier de maçonnerie : ..............................
.........................................................................................................................................

(*) Biffer les mentions inutiles.

40 NIT 199 – mars 1996


5.1.2 BÉTON (VOIR § 3.1.1, p. 14)

◆ Béton lourd, béton léger (*)


◆ Finition de surface (*) : lisse, brute de décoffrage, lissée
◆ Utilisation d’hydrofuges dans la masse : oui/non (*)
◆ Utilisation de produits de décoffrage : oui/non (*), type : ............................................
◆ Date de mise en œuvre : ....................

5.1.3 MUR DÉJÀ RECOUVERT D’ENDUIT À BASE DE CIMENT

◆ Type de ciment : .............................. et dosage : ................. /m3


◆ Type de sable : .............................., granulométrie : .......................... et dosage :
................. /m3
◆ Adjuvants éventuels (e.a. hydrofuges) : .........................................................................
◆ Nombre de couches : .................... et leur épaisseur : ....................
◆ Finition : lissée, tirée, talochée (*) : ..............................................................................
◆ Date de mise en œuvre : ....................

5.1.4 CARREAUX DE PLÂTRE À PAREMENT LISSE (VOIR § 3.1.3, p. 16)

◆ Type de carreaux : .............................., dimensions : ..............................


◆ Type de plâtre : ...............................
◆ Marque et agrément technique éventuel : ......................................................................
◆ Méthode de pose : ..........................................................................................................
◆ Traitement ou couche de finition : oui/non (*); si oui, lequel (laquelle) : ...................
◆ Parachèvement des joints : .............................................................................................

5.1.5 PLAQUES DE PLÂTRE ENROBÉ DE CARTON (VOIR § 3.1.3, p. 16)

◆ Type : .............................., dimensions : ..............................


◆ Marque et agrément technique éventuel : ......................................................................
◆ Fixation :
– avec vis, clous en acier galvanisé, cadmié, inox (*)
– distance entre fixations : ✲ verticale : .................... mm
✲ horizontale : .................... mm
– sur support en : .........................................................................................................
– sur lattes en : .............................................................................................................
– fixation par plots de mortier spécial : oui/non (*); pose des plots : croquis :
....................; produit utilisé : ...........................................
◆ Traitement de surface : oui/non (*); si oui, lequel : ......................................................
◆ Parachèvement des joints : .............................................................................................

(*) Biffer les mentions inutiles.

41 NIT 199 – mars 1996


5.1.6 BOIS, DÉRIVÉS DU BOIS (VOIR § 3.1.4, p. 17)

◆ Type : ..................................... et dimensions : .....................................


◆ Fixation :
– sur support en ............................................................................................................
– sur lattes de ................................................................................................................
– avec vis, clous en acier galvanisé, cadmié, inox (*)
– distance entre fixations : ✲ horizontale : .................... mm
✲ verticale : .................... mm
◆ Traitement de surface : oui/non (*); si oui, lequel : ......................................................
◆ Parachèvement des joints : .............................................................................................

5.1.7 SUR MATÉRIAU D’ISOLATION (VOIR § 3.1.6, p. 18)

◆ Type de matériau : .........................................................................................................


◆ Agrément éventuel du système ou du produit : ............................................................
◆ Plaques, panneaux du type : .................................; dimensions : .................................
et masse volumique : .................................
◆ Mise en œuvre : collage, fixation mécanique (*)
◆ Treillis en surface ou déjà appliqué (*)
◆ Texture ou profil de la surface : ....................................................................................

5.1.8 SUPPORTS MÉTALLIQUES (VOIR § 3.1.5, p. 17)

◆ Type de métal (*) : acier, cuivre, zinc, galvanisé, inox


◆ Dimensions :
– de la surface : .................... m x .................... m
– des plaques : .................... mm x .................... mm x .................... mm
◆ Fixation des plaques par : ..............................................................................................
– sur ossature de ...........................................................................................................
– distance entre les fixations : ✲ horizontale : .................... m
✲ verticale : .................... m
◆ Traitement éventuel :
– avant pose : ................................................................................................................
– après pose : ................................................................................................................

5.1.9 AUTRES SUPPORTS

◆ Type : .................................................... et marque : .....................................................


◆ Agrément technique : oui/non (*); si oui, n° : ..............................................................
◆ Description succincte : ...................................................................................................
.........................................................................................................................................
– type de produit : .........................................................................................................
– dimensions : ...............................................................................................................
– fixation : .....................................................................................................................

(*) Biffer les mentions inutiles.

42 NIT 199 – mars 1996


◆ Précautions spéciales : .........................................................................................................
◆ Elément porteur : oui/non (*)

5.2 SITUATION DU SUPPORT

◆ Mur, plafond (*) : droit, courbé, en pente (*)


◆ De conception homogène ou non (*) (par exemple, maçonnerie entre colonnes de
béton)
◆ Mur intérieur (*)
◆ Mur intérieur d’une façade (*) : isolé ou non (*), avec/sans isolation dans la coulisse (*)
◆ Composition éventuelle du mur (avec croquis) : ..........................................................
◆ Le support est le même pour tout le local : oui/non (*); si non, indiquer sur les plans.

5.3 SURFACE À PLAFONNER SELON LA NORME NBN B 06-001 [22] (*)

◆ Murs
◆ Plafonds
◆ Moulures
◆ Dispositions spéciales : ....................................................................................................

6. CARACTÉRISTIQUES DU PLAFONNAGE

6.1 FINITION

◆ Par lissage, polissage, glaçage (*) (voir § 4.2, p. 26)


◆ Sur la hauteur totale du mur; sinon, indiquer la hauteur en m : .................... m (*)
◆ Le plafond est un faux plafond, un plafond normal (*); finition du raccord entre le
plafond et le mur en : .....................................................................................................
◆ Un revêtement mural est prévu : oui/non (*); si oui, spécifier lequel : ........................
et quand il sera appliqué : ................................

6.2 EXIGENCES PARTICULIÈRES EN MATIÈRE DE PLAFONNAGE

L’enduit intérieur répond à un ou plusieurs des critères repris au tableau de la page 44.

Ces caractéristiques s’appliquent (*) à l’ensemble (100 %) ou à une fraction du plafonnage


(...... %).

Les sollicitations pouvant influencer ces critères sont de caractère occasionnel ou fré-
quent (*).

(*) Biffer les mentions inutiles.

43 NIT 199 – mars 1996


CARACTÉRISTIQUES DU PLAFONNAGE (1) (2)

Degré de finition

Tolérances applicables à l’enduit

Résistance à la rayure et au frottement

Absorption des chocs et/ou résistance aux chocs

Absorption des bruits

Comportement au feu

Imperméabilité aux liquides susceptibles d’être projetés sur le mur

Résistance au nettoyage à grande eau

Etanchéité à l’eau

Résistance aux produits chimiques comme les acides, les bases, les solvants, etc. (*)

Isolation thermique

Nettoyage et entretien : exigences particulières en matière d’hygiène

Résistance aux détergents : lesquels et à quelle température ?

Résistance aux températures élevées

Résistance aux basses températures

Facilité de réparation, d’adaptation, délai, etc. (*)

(1) 100 % = la totalité, X % pour une partie.


(2) O = occasionnel, F = fréquent, - = pas d’application.
(*) Biffer les mentions inutiles.

6.3 CHARGES À REPRENDRE

◆ Peut-il y avoir des chocs mécaniques ? Oui/non (*)


Si oui, lesquels : ✲ bicyclette
✲ atelier
✲ grande surface
✲ autres : ...........................................................................................

◆ La fixation d’objets au mur est-elle prévue : oui/non (*)


Si oui, par quel moyen : .................................................................................................
Charge : ✲ uniformément répartie : .................... N/m2
✲ ponctuelle : .................... N

7. POSSIBILITÉS D’EXÉCUTION

◆ Accès aux locaux à plafonner par des moyens de transport normaux : oui/non (*); route
revêtue : oui/non (*)
◆ Stockage (veiller à la répartition des charges) : ............................................................

(*) Biffer les mentions inutiles.

44 NIT 199 – mars 1996


◆ Possibilités d’entreposer le matériel et les matériaux : oui/non (*)
Si oui, surface disponible et à charge de qui : ..............................................................
◆ Disponibilité d’un moyen d’élévation des matériaux (du matériel) aux étages : oui/
non (*)
Si oui, capacité de levage : .................... kg
◆ Spécifier les modalités de décompte : oui/non (*)
Si non, dispositions éventuelles : ...................................................................................
◆ Distance maximale entre le lieu de mélange et le lieu de mise en œuvre :
horizontale : .................... m; verticale (hauteur) : .................... m
◆ Disponibilité d’eau de distribution : oui/non (*)
◆ Locaux chauffés : oui/non(*); chauffage provisoire : oui/non (*); si oui, lequel et par
qui : .................................................................................................................................
◆ Disponibilité de courant électrique : oui/non (*)
tension : .................... V; ampérage : .................... A; mono- ou triphasé (*)
◆ Niveaux tracés : oui/non (*); remarques éventuelles : ..................................................
◆ Les fenêtres et les portes sont placées avant le plafonnage : oui/non (*); si non,
spécifier par qui et à charge de qui le raccord sera exécuté (voir §§ 1.2, p. 4, et 3.2,
p. 18) : ..............................................................................................................................

8. RENSEIGNEMENTS DIVERS

◆ Présence de joints dans le support sur lequel il faut plafonner : oui/non (*); si oui,
annexer le plan
◆ Mur devant contenir des canalisations ou des gaines (*); épaisseur maximale à l’endroit
de leur croisement : .................... mm
◆ Interrupteurs et prises de courant électrique à incorporer dans le plafonnage : oui/non (*);
nombre : ....................
◆ Traversée de vannes d’eau et/ou de canalisations de chauffage central (*)
◆ Dispositifs de sécurité : stockage sur le trottoir (autorisation, signalisation, ...), ...........
.........................................................................................................................................
◆ Possibilité de placer un conteneur de déchets : oui/non (*).
– Si oui, spécifier : ✲ par qui : ...................................................................................
✲ intervention dans les frais : .....................................................
– Si non, emporter les déchets vers le conteneur de l’entreprise.

(*) Biffer les mentions inutiles.

45 NIT 199 – mars 1996


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51 N IT 199 – mars 1996


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52 N IT 199 – mars 1996


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