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C. R. Acad. Sc. Paris, t. 260 p. 3602-3604 (29 mars 1965). Groupe 6.

OPTIQUE CRISTALLINE. - Mesure des contraintes par photoélasticit dans

u n cristal cubique transparent. Note (*) de M. BERNARD


SCHAEFFER,
présentÃ
par M. Jean Wyart.

L'emploi de la photoélasticitdans les cristaux une difficultÃ


du fait que, dans le cas généra les directions principales des vibrations
lumineuses ne coïncidenpas avec les directions des contraintes principales.
Cette difficultà n'existe pas dans le cas oà la contrainte est parallèl Ã
un éléme de symétriec'est le cas oà nous nous étionplacédans notre
Note précéden ('). Nous allons montrer comment, dans un cas plus
généra la déterminatio des intensité lumineuses transmises entre
polariseurs croiséspour deux orientations différande 450, permet de
calculer en chaque point les valeurs On- c a 2 et crii d u tenseur des
contraintes.
Nous supposerons que nous avons affaire à une contrainte plane
s'exerçan dans le plan (001) d'un cristal cubique. Ce plan est un plan de
symétripour le cristal et, dans le cas présentpour l'ensemble des phéno
mènes en négligeanles effets de bord.
Soient cru, c32 et ct2 les composantes d u tenseur des contraintes,
rapportéea u x axes Oxi, Oza, dirigésuivant [100] et [010].
Lorsque l'éprouvett est libre de contraintes, l'indicatrice optique est
une sphèr coupant le plan Oxi Ox2 suivant un cercle d'équatio :

no étanl'indice d u cristal considérÃ


Quand l'éprouvett est sous contrainte, l'indicatrice devient un
ellipsoïd ( 2 ) admettant pour plan de symétrile plan Oxi Ox2 qu'elle
coupe suivant une ellipse d'équatio :

Le milieu se comporte alors comme une lame cristalline biréfringente


Soit a l'angle entre l'une de ses lignes neutres et le polariseur, l'intensitÃ
transmise s'écri:

oà (p est la différencde phase entre les deux vibrations principales. Dans


notre cas, comme l'angle est faible (inférieuà 200) on peut remplacer
le sinus par l'arc, ce qui donne :
Soit 9 l'angle entre la ligne neutre considérÃci-dessus et l'axe k. Dans
le cas particulier oà les polariseurs sont parallGles aux axes de coordonnées
on a v. = 0, et, par suite :
l,=l,, (";')'.. ..-"Ç

Si les polariseurs font un angle de 450 avec les axes de coordonnées


a =9 + ("i/h), d'oÃ

On a pour 9 la valeur
2xe
y z--y( F i 1- RZ),
1.

ni e t n-, étanles indices de réfractioprincipaux et e l'épaisseude la


lame.
Soient BI et Bs> les imperméabilitÃdiélectriqueprincipales (Bi = 1/n1,
BSI= ~ / n : comme
); rn et na sont peu différentson peut écriren négligean
les infiniment petits d'ordre supérieuà un :

E n remplaçan y par sa valeur dans les expressions de 1, et de 12, on


obtient
1,--
--I (Ñ,-
zen"
( ~ , - ~ , ) ~ s i n ~ 2 ~ ,

I,= 1,) (Ñ_


zen;,
(li,- B d ~ c o - i ? 2 8 .

Or, on montre facilement les relations suivantes :

On en dédui

Les imperméabilità sont reliéeaux contraintes; on a en particulier, dans


le systèm cubique,
B,, - Bs2= (qji- q t 2 ) (CI,- 03))

B , . z quo',,.
Les g,, &tant les coefficients piézo-optique( 3 ) ; on en dédui
On voit qu'il faut mesurer trois valeurs -de l'intensità lumineuse transmise
à travers l'échantillonà savoir : Io intensità entre polariseurs parallèles
Ii intensità entre polariseurs croiséorientéparallèlemen et perpendi-
culairement à [IO01 et laintensità entre polariseurs croiséorientéà 450 de
la position précédent
Ces mesures permettent de calculer s \ a et la difference un- c i a z le
signe étandéterminà l'aide d'une lame teinte sensible. De là il est
possible de calculer la différenc des contraintes principales et leur
direction.

(*) Séancdu 22 mars 1965.


(j)C. DUPUY,H. SAUCIER et B. SCHAEFFER, Comptes rendus, 257, 1963, p. 41 70.
(%)J. F. N Y E , PropriétÃphysiques des cristaux, Paris, 1961.
R. S. KRISHNAN,Progress in crystal physics, New York, 1958,
(Â¥'
(Laboratoire de Minéralogi et PétrographieFaculià des Sciences,
i , rue Blessig, Strasbourg, Bas-Rhin.)

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