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Ministère de l’Enseignement Supérieur REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

------------------------- Union – Discipline - Travail


Direction de l’Enseignement Supérieur Privé ---------------------------
-------------

GROUPE-ITA INGENIERIE SA: GROUPE-INSTITUT DES TECHNOLOGIES D’ABIDJAN

LICENCE PROFESSIONNELLE SI (LP SI)

RESEAUX GSM
GPRS & UMTS

Classe : 3ème SI

Enseignant : SEU GUEU PATRICE SHANNON


Ingénieur des Réseaux Télécoms
Certifié Cisco Certified Network Associate Rounting & Switching
Specialisé en Microsoft Windows 2003/2008 Server
Specialisé en Base de Données Oracle 10g/11g
Développeur d’Applications

CONFIDENTIEL
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE RESEAU GSM

I- HISTORIQUE ET NORMALISATION

1- Historique

Un réseau cellulaire mobile est un réseau de télécommunication qui doit répondre à


ces trois(3) contraintes :
La mobilité de l’abonné dans le réseau
La couverture totale du territoire national
La gestion optimale des ressources radios allouées à l’opérateur
Les systèmes de 1ère génération sont analogiques se sont :
AMPS(Advanced Mobile Phone System) USA
TACS(Total Access Communication System) GB
NMT (Nordic Mobile Telecommunication) EU
C450

Bien que ces systèmes aient initiés le concept cellulaire, leur utilisation a vite connu
des limites :
Rupture de la communication ou cours du déplacement
Confidentialité des communications non fiables
Impossibilité d’utiliser la carte SIM (Subscriber Identity Module)
d’un réseau sur un autre réseau étranger
Incompatibilité d’interconnexion des réseaux

Pour remédier à ces faiblesses des systèmes de 1ère génération, plusieurs


organismes des télécommunications ont mis en place des normes qui ont conduit à
la naissance des systèmes de 2ème génération entièrement numérique
IS95 USA
GSM EU

L’Afrique comme beaucoup d’autres pays en dehors des USA ont opté pour le GSM
qui est désormais la référence mondiale pour les systèmes radio mobiles.
2- Normalisation

Plusieurs étapes ont conduit à l’avènement de la norme GSM :


1979 : A la conférence Administrative des Radios Communications
(CARM) à Genève : la bande des 900MHz est ouverte aux
services mobiles
1982 : Conférence Européenne des Télécommunications(CEPT)
dégage deux(2) sous-bandes de 25MHz chacune
Voie Montante ou d’Emission ou Uplink : [890-915MHz]
Voie Descendante ou de Réception ou Download:
[935-960MHz]
1987 : Le GSM adopte le numérique pour le futur système. Comme
technique de transmission Radio le TDMA est associé au FDMA

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Grâce au FDMA le GSM dégage des canaux fréquentiels de 200KHz chacun
dans les deux(2) sous-bandes. Il consiste à couper chacune des voies en des
canaux de 200KHz et à les appairer pour l’établissement de communications
duplexes.
Le TDMA permet de définir une trame de huit(8) intervalles de temps d’une
durée totale de 4.6152ms (durée d’un intervalle de temps DIT = 577μs).
Pendant le temps d’une trame huit(8) utilisateurs sont en mesure d’utiliser la
même ressource radio.
1988 : La charte Européenne des Télécommunications (MOU :
Memorundem Of Understinding) est ratifiée par dix sept (17)
organisations des télécommunications.
1991 : Etablissement de la 1ère communication mobile, avènement
des 1ers terminaux GSM à l’exposition TELECOM 91 à Genève.
Sous l’impulsion des Britanniques, les spécifications du GSM sont
adaptées à la bande des 1800MHz désigné sous le terme
DCS1800
1992 : Tout en conservant l’abréviation GSM, le nouveau système
est baptisé Global System For Mobile Communication

Au terme de ces travaux, la norme GSM se définit comme un système de


télécommunication mobile cellulaire opérant dans les bandes de 900MHz et de
1800MHz, entièrement numérique et basé sur les techniques d’accès FDMA et TDMA

II- GSM DANS LE MONDE TELECOM

En 2010, l’on dénombrait selon l’UIT près de 1200 réseaux GSM à travers le monde
et un peu plus de 3Millards et 200Millions d’abonnés GSM

III- CARACTERISTIQUES DU RESEAU GSM/DCS

Généralités
Le GSM (Global System For Mobile communications) et sa variante DCS (Digital
Cellular System) sont des systèmes de Radiotéléphonie Mobile.
Le concept Radiotéléphonie, indique que le réseau d’accès n’est plus filaire mais fait
référence à une boucle locale radio, ce qui signifie qu’il n’y a plus de lien physique
entre le poste d’abonné et le premier équipement de l’opérateur.
Le concept Mobile, nous indique que le poste d’abonné n’est plus fixe mais mobile
itinérant. Ce qui stipule qu’il peut être déplacé, non pas dans un rayon précis, mais
sur toute la zone couverte par l’opérateur et même au-delà de celle-ci.
Le GSM/DSC est la première norme de téléphonie cellulaire de seconde génération,
qui soit pleinement numérique. Les systèmes de première génération étaient
analogiques et procédaient à des modulations logiques de fréquence ou de phase pour
transmettre le signal de parole sur l’interface radio. La méthode d’accès utilisée était
un multiplexage fréquentiel. Divers systèmes tels que l’AMPS (Advanced Mobile

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Phone System) en Amérique et NMT (Nordic Mobile Téléphone) en Europe font
partie de cette première génération de téléphone mobile analogique.
C’est en se basant sur les inconvénients et les insuffisances de cette première
génération, en l’occurrence la mauvaise utilisation des ressources (fréquences) de
l’interface radio, que le concept cellulaire qui permet une utilisation optimum de
celle-ci a vu le jour à travers le GSM/DCS (Global System for Mobile communication/
Digital Communication System).
System)

1- Concept réseau GSM/DCS


Pour une gestion plus efficiente des ressources de l’interface radio, le concept
cellulaire fera son apparition.
a- Concept cellulaire
Les premières générations de réseaux mobiles avaient des cellules de très grandes
tailles au centre desquelles se situait une station de base. Elle allouait dans la cellule,
une bande de fréquences de manière statique à chaque utilisateur qu'il en ait ou non-
besoin, réduisant par la même occasion le nombre d'utilisateurs au nombre de bandes
de fréquences disponibles.
C'est pour résoudre ces différents problèmes qu'est apparu le concept cellulaire,
cellulaire dans
lequel le territoire couvert est divisé en petites zones, appelées cellules.
L’amélioration apportée par le GSM a consiste à allouer dynamiquement un canal
radio à une nouvelle communication pour sa durée dans ladite cellule. C'est une
évolution importante car le nombre d'abonnés peut maintenant être supérieur au
nombre de canaux radio.
Comme pour les premières générations de réseaux mobiles, siège au centre de
chaque cellule une station de base, a laquelle on alloue un certain nombre de canaux
de fréquences à bande étroite, nommés fréquences.
fréquences Ces fréquences ne peuvent pas
être utilisées dans les cellules adjacentes afin d'éviter les interférences. Ainsi, on
appelle motif ou clusters, le plus petit groupe de cellules se recouvrant partiellement
(dans lesquelles tous les canaux de fréquences sont utilisés une seule fois) et
contenant une et une seule fois l'ensemble des canaux radio. Ce motif est répété sur
tout le territoire à couvrir. Plus le motif est grand, plus la distance de réutilisation de
fréquences est grande.

Distance de
réutilisation

Exemple de motif cellulaire


On représente une cellule par un hexagone car cette forme approche celle d'un
cercle. Il faut relever que la taille des cellules n'est pas la même sur tout le territoire.
En effet, celle-ci dépend :

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• du nombre d'utilisateurs dans la zone,
• de la configuration du terrain : relief géographique, présence d'immeubles, etc. ;
• de la nature des constructions : maisons, buildings, immeubles en béton ;
• de la localisation rurale, suburbaine ou urbaine (de la densité des constructions).
Un opérateur devra donc tenir compte de ces contraintes pour dimensionner les
cellules de son réseau. On distingue pour cela quatre services principaux :
• Outdoor : indique les conditions nécessaires pour le bon déroulement d'une
communication en extérieur ;
• Incar : condition des utilisateurs se trouvant dans une voiture.
• Indoor : condition pour le bon déroulement des communications à l'intérieur des
habitations.
b- Réutilisation des ressources
C'est ce principe de réutilisation des fréquences qui permet à un opérateur
d’augmenter la capacité de son réseau. Il n’a qu’à découper une cellule plus grande
(macro) en plusieurs plus petites (micro, pico) et de tout faire pour éviter toute
interférence.
La capacité est le trafic maximum que peut écouler une cellule en fonction du nombre
de fréquences qui lui sont attribuées, le trafic étant fonction du nombre moyen de
personnes qui communiquent et de la durée moyenne d'une communication.
c- Autres concepts
Le GSM étant un système de Radio Téléphonie Mobile, il doit permettre un accès au
réseau téléphonique par l’intermédiaire d’un terminal mobile ou itinérant sur une
superficie donnée appelée PLMN (Public Land Mobile Network). C’est donc dans
chaque cellule qu’un terminal peut établir une communication avec le réseau à travers
l’interface radio par le biais d’une station de base. Les autres concepts ou
innovations apportés par le GSM sont :
• la diversité de service : voix, donnée, fax, messagerie, avec une innovation de
taille qu’est la carte à puce SIM (Subscriber Identity Module) utilisable dans des
terminaux banalisés.
• L’architecture : réseau divisé en sous systèmes et qui permet à un abonné ou un
terminal d’accéder à des réseaux GSM d’autres pays pour lequel il n’a pas
d’abonnement, sous réserve d’un accord entre les opérateurs. Cette facilité est
appelée Roaming Internationale ou Itinérance Internationale.
• Le Roaming ou Itinérance vient du mot anglais to roam : errer, c’est la capacité ou
la possibilité pour un terminal d’être joint ou appelé ou utilisable en tout point du
réseau GSM ou PLMN. Ce terme de nos jours fait plutôt référence à l’itinérance
internationale.
• le Handover : c’est la possibilité pour un usager en communication de changer de
cellule ou de passer d’une cellule à une autre sans interruption de sa
communication. Il se nomme aussi le Transfert automatique inter cellulaire. En
réalité, le Handover s'effectue avec coupure de la communication (imperceptible
pour l'utilisateur).
• Une interface Radio très élaborée ou structurée : pour pallier ses faiblesses
(interférences, diffusifs, fréquences radio limitées), des techniques de modulation
différentes sont utilisées :F/TDMA à duplexage fréquentiel ou (08) communications
simultanées peuvent être multiplexées sur un même couple de fréquences.

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d- Synthèse des principales caractéristiques du GSM
GSM DCS-1800
Bande de fréquences Montantes ou UpLink
890 - 915 MHz 1710 - 1785 MHz
(↑)
Bande de fréquences descendantes ou
935 - 960 MHz 1805 - 1880 MHz
DownLink (↓)
Bande de fréquences disponibles 25 + 25 MHz 75 + 75 MHz
Ecart duplex 45 MHz 95 MHz
Largeur des canaux 200 kHz 200 kHz
Nombre des canaux par direction 124 374
Nombre d'intervalles de temps par trame
8 8
TDMA
Débit total par canal 271 kbit/s 271 kbit/s
Débit de la parole 13 kbit/s 13 kbit/s
Débit maximal de données 12 kbit/s 12 kbit/s
Multiplexage
Multiplexage fréquentiel
Technique de multiplexage/Mode d'accès fréquentiel et
et temporel : F/TDMA
temporel : F/TDMA
Type de transmission Numérique Numérique
Débit brut d'un canal radio 270 kbit/s 270 kbit/s
Débit brut d'un canal de phonie à plein débit 22.8 kbit/s 22.8 kbit/s
Débit d'un codec à plein débit 13 kbit/s 13 kbit/s
Débit maximal de transmission de données 9600 bit/s 9600 bit/s
Rayon de cellules 0, 3 à 30 km 0, 1 à 4 km
Puissance des terminaux 2à8W 0, 25 et 1 W
Sensibilité des terminaux -102 dB -102 dB
Sensibilité de la station de base -104 dB -104 dB

2- Typologie des réseaux

En fonction donc de la partie des stations de base, l’on définit essentiellement trois
(3) types de cellules :
La macrocellule : C’est une cellule de grande taille pouvant atteindre 35Km de
rayon. Elle est généralement utiliser en zone rurale avec des fréquences dans
la bande des 900MHz
La microcellule ou minicellule: Ce sont des cellules de petite taille, adaptées à
la couverture urbaine dont les portés varies entre 500m et 2Km
Les picocellules : Ce sont de très petites cellules dont les rayons n’excèdent
pas 200m. Elles sont généralement utiliser à l’intérieur des bâtiments ou le
trafic est très dense.
NB : A l’intérieur d’une macrocellule l’on peut installer des microcellules ou
picocellules pour assurer des couvertures ciblées. La macrocellule assure
alors la continuité du trafic.

CONFIDENTIEL
3- Quelques définitions

Canal physique:
physique C’est le résultat d’une répartition de fréquences et d’une
répartition de temps. Il est constitué d’un slot ou intervalle de temps (IT) de
même numéro qui se répète périodiquement dans chaque trame d’une porteuse
n.
Burst : C’est un canal physique contenant des informations
Saut de fréquence : Lorsque le réseau monte en charge, une meilleure façon
intéressante d’en augmenter la performance est d’activer le saut de fréquence.
Dans ce cas un canal physique est constitué par un slot de même rang pris sur
une porteuse différente à chaque trame.
Le motif cellulaire : C’est l’ensemble des cellules dans lequel toute ou une
partie des ressources radio de l’opérateur est utilisée une et une seule fois.
La taille du motif : C’est le nombre de cellules que comporte le motif. Un motif
est dit à taille régulière, lorsqu’il respecte la formule suivante :

K = i2 + i.j + j2 avec i, j ∈ N et sont supérieurs à 0. Le motif est dit régulier.


Les motifs réguliers les plus utilisés sont composés de (K =) 1, 3, 4, 7, 9, 12, 13, 16,
19, 21, 25 cellules/secteurs.
Ou encore :

(3k)a/2 6( 2≤a≤3 : zone rurale et 3≤a≤4 : zone urbaine


: ; K = taille du motif et a = constance de Rayleigh
4- Itinérance et Handover

a- Itinérance

Un abonné mobile qui se déplace en différents points du territoire couvert doit


pouvoir appeler et être appelé. C’est la notion d’itinérance.
L’itinérance peut être entendue au delà du réseau national à d’autres réseaux
étrangers : on parle d’itinérance internationale ou Roaming. C’est la possibilité qu’a
un abonné de garder les caractéristiques de son réseau nominal et de pouvoir appeler
et être appelé sur un réseau étranger

b- Handover

Un abonné qui se déplace tout en communiquant est amené à changer de ressources


radios afin de maintenir une qualité correcte de sa liaison ou sa communication. Ce
phénomène constitue le transfert intercellulaire ou le Handover. Il existe deux(2)
types de Handover :
Handover Intracellulaire : S’effectue sans changement de cellule, il est initié
en cas de dégradation de la qualité du signal reçu. Il n’est pas dû à un
éloignement du motif de la cellule au mobile.
Handover Intercellulaire : Il se fait avec changement de cellules, il est initié en
cas de dégradation du niveau de signal avec la cellule courante. En fonction de

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la position des deux(2) cellules sur lesquelles s’effectue le Handover, des
équipements spécifiques du réseau sont mis en communication :
HO Inter/cellulaire : intra BSC => dont c’est deux(2) BTS différentes
mais contrôlées par le BSC : Le BSC initie et exécute le HO
HO Inter BTS ; inter BSC ; inter MSC
2 BTS différentes sont contrôlées par deux BSC différents
C’est le MSC qui initie et exécute le HO

HO inter BTS ; inter BSC ; inter MSC=> c’est le MSC1 qui initie et exécute le HO

EXERCICES APPLICATIONS
Exercice 1
Pour sa couverture cellulaire, ITA-Télécoms a reçu de son autorité de régulation les
fréquences suivantes :
_ voie 1 : [F1 ; F2]
_ voie 2 : [F3 ; F4]
Avec F3 = 1712 Mhz, F1 = F3 + 95 Mhz et F1 – F4 = 89 Mhz
1- Déterminer les fréquences F1, F2, F4 et donner les noms des voie 1 et voie 2.
Qu’elle est la norme de téléphonie mobile utilisée ?
2- Déterminer la plage des numéros ARFCN attribués à l’opérateur puis déduire le
nombre de porteuses duplex de l’opérateur.

ITA-Télécoms veut couvrir une aire isolée carrée de côté C = 2Km avec des cellules
de rayon R = 3Km de forme curviligne.
3- Déterminer le nombre de cellules pour toute la couverture de l’aire
4- Proposer une taille de motif cellulaire régulier K puis déterminer le nombre de
TRX maximal que l’opérateur déploie sur le motif et le nombre de communications
simultanées
5- Calculer la distance de réutilisation des fréquences D
6- Réaliser la planification cellulaire. On évitera les interférences cocanales et
intercanales.
7- Cette solution est-elle viable ?
3K)a/2 ≥ (6C/I)
Données : (3K) (C/I) = 15 dB et a =3.5

Exercice 2
1) Donner les bandes de fréquences montantes et descendantes du GSM et du DCS.
Déduire la bande passante dans chacun des cas.
2) Auprès de quelle autorité, solliciterez-vous la licence et les ressources radio pour
le déploiement et l’exploitation d’un réseau de téléphonie mobile en Côte d’ Ivoire ?
3) Quelle est la technique d’accès utilisé dans le GSM ? Expliquez son fonctionnement
4) Que représente l’écart duplex dans le réseau GSM ?
5) Qu’est ce qu’un motif cellulaire ?

CONFIDENTIEL
Exercice 3
Soit un opérateur disposant de 8Mhz (simplex) de bande qui déploie un réseau
GSM900 en zone urbaine
1- Repartir les porteuses suivant un motif approprié sur un modèle hexagonal
régulier (même taille)
2- Combien de canaux physiques sont possibles sur une cellule ?
3- Dans une des cellules, la densité de population est beaucoup plus importante.
Que feriez-vous ? Combien de communications simultanées seront possibles sur
cette cellule ?
3K)a/2 ≥ (6C/I)
Données : (3K) (C/I) = 12 dB et a =3.5

Exercice 4 : Propriétés générales du réseau GSM

a) la modulation GMSK du téléphone GSM est une modulation FM


b) les cellules sont toutes hexagonales
c) une station de base peut couvrir toutes les cellules d’une ville
d) l’opérateur peut, s’il le souhaite, savoir dans quelle cellule se trouve l’usager
e) l’émission de la station de base est continue et à puissance constante

EXERCICE 5 :

La bande GSM900 normale est divisée en 125 canaux numérotés de n=0 à n=124. La
fréquence de réception du mobile (et d’émission de la base) est donnée par :
fRX = 935+0,2.n pour 0 ≤ n ≤ 124

a) chaque station de base dispose de 125 fréquences à affecter aux conversations


b) un canal est occupé en permanence par la voie balise
c) une base équipée pour 10 fréquences peut gérer 10 conversations simultanées
d) une base équipée pour 10 fréquences peut gérer 80 conversations simultanées
e) une base équipée pour 10 fréquences peut gérer 72 conversations simultanées
f) une transmission dans le canal 60 correspond à fRX = 947 MHz et fTX = 902 MHz

EXERCICE 6 : Lorsque le mobile M est raccordé à la base A, en conversation ou non

a) il surveille le niveau du signal de la base A pour détecter une éventuelle panne


b) il mesure le niveau reçu de la base A et des bases des cellules voisines
c) s’il reçoit mieux une autre base B, il se raccorde à cette nouvelle base B
d) s’il reçoit mieux une autre base B, il en informe la base A qui le transfère sur B

EXERCICE 7 : Lorsque le mobile M est en conversation avec la base B

a) la base affecte au mobile M une fréquence pour la conversation


b) une fois démarrée, la liaison radio se fait directement de mobile à mobile
c) B mesure la qualité du signal reçu de M et règle la puissance de M
d) B mesure la qualité du signal reçu de M et règle la puissance d’émission de B
e) M mesure la qualité du signal reçu de B et règle la puissance de B
f) M mesure la qualité du signal reçu de B et en informe B qui règle sa puissance

CONFIDENTIEL
CHAPITRE II : ARCHITECTURE DU
DU RESEAU

La norme GSM fait apparaître un réseau constitué de trois(3) sous-systèmes:

Le Sous Système Radio (BSS


BSS : Base Station SubSystem): sous-système radio
qui assure les transmissions radioélectriques et gère la ressource radio.
Le Sous Système Réseau (NSS NSS : Network Switching SubSystem) : sous-
système d'acheminement, aussi appelé réseau fixe, qui réalise les fonctions
d'établissements des appels et de la mobilité.
Le Sous Système d’Exploitation et de Maintenance (OMS OMS : Operating and
Maintenance SubSystem) : sous-système d'exploitation et de maintenance qui
permet à l'exploitant d'administrer son réseau.

Interfaces
Interfaces réseau

Nom Localisation Utilisation


Um Terminal - BTS Interface radio (Cf. partie suivante)
Abis BTS - BSC Divers (transfert des communications…)
Ater BSC-TCU Divers (transfert des communications…)
A BSC - MSC Divers (transfert de données)
B MSC - VLR Divers (transfert de données)
C GMSC - HLR Interrogation HLR pour appel entrant
D (1) VLR - HLR Gestion des informations d'abonnés et de localisation

CONFIDENTIEL
D (2) VLR - HLR Services supplémentaires
E MSC - MSC Exécution des "Handover"
F MSC - VLR Vérification de l'identité du terminal
G VLR - VLR Gestion des informations d'abonnés
H HLR - AuC Echange des données d'authentification
Les services supports et Téléservices offert par le GSM et par ricochet par son
réseau sont les suivants :
Services Supports Téléservices
Voix Téléphonie
Données Télécopie 3
Textes courts SMS
Graphiques Identification de l'appelant
Renvoi d'appel
Indication d'appel en
instance
Messagerie vocale
Double numérotation
Conférence
Transfert d'appel en cours
Numérotation abrégée
Etc.
Cette architecture physique peut se résumer de la façon hiérarchique suivante :

I- SOUS SYSTEME RADIO


Identique à la distribution d’un PSTN, il est chargé de la gestion des transmissions
radioélectriques et de la ressource radio (fréquences + TS). Le sous-système radio
comprend plusieurs entités dont le MS (Mobile Station) ou mobile,
mobile la BTS (Base
Base
Transceiver Station)
Station ou station de base et la BSC (BaseBase Station Controller)
Controller ou
contrôleur de station de base.

1- Station Mobile (MS)


Le MS et la carte SIM (Subscriber
Subscriber Identity Module)
Module sont les seuls éléments auxquels
un utilisateur a directement accès. Ces deux éléments suffisent à réaliser l'ensemble
des fonctions nécessaires à la transmission et à la gestion des déplacements.
Le terminal ou MS est identifié par un numéro unique : l'IMEI (International Mobile
Equipement Identity) qui est l'identité internationale spécifique à chaque combiné. Ce
numéro est très peu utilisé. Les fonctionnalités du mobile sont :

CONFIDENTIEL
• La gestion de la liaison de données avec la BTS (protocole LAPDm) ;
• La surveillance périodique de l'environnement par des séries de mesure sur
fréquences "balises" stockées sur la carte SIM ;
• La restitution des données vocales ou non (messagerie) destinées à l'abonné ;
• Les opérations de chiffrement.
La carte SIM contient et gère une série d'informations telle une mini base de données
dont les principaux champs sont :
Paramètres Commentaires
Données administratives
Mot de passe demandé à chaque
PIN/PIN2
connexion
PUK/PUK2 Code pour débloquer une carte
Language Langue choisie par l'utilisateur
Données liées à la sécurité
Valeur unique, connue de la seule carte
Clé Ki
SIM et du HLR
CKSN Séquence de chiffrement
Données relatives à l'utilisateur
IMSI Numéro international de l'abonné
MSISDN Numéro d'appel d'un téléphone GSM
Données Roaming
Numéro attribué temporairement par le
TMSI
réseau à un abonné
Indique si une mise à jour de la
Location updating status
localisation est nécessaire
Données relatives
relatives au réseau
Mobile Country Code (MCC), Mobile
Identifiants du réseau mobile de l'abonné
Network Code (MNC), etc
Numéros de fréquence absolus Fréquences utilisées par le PLMN

2- Station de base (BTS)


La station de base est un ensemble d’émetteurs/récepteurs pilotant une ou plusieurs
cellules. Elle réalise les fonctions de la couche physique et de la couche liaison de
données. Au centre de chaque cellule se situe une station de base, qui grâce à des
antennes directionnelles utilisant des fréquences porteuses différentes, peut diviser
celle-ci en des cellules plus petites appelées secteurs.
La station de base joue le rôle d’interface entre le mobile et le sous-système réseau.
Le multiplexage utilisé sur l’interface Um permet de diviser temporellement la

CONFIDENTIEL
porteuse en huit (8) intervalles de temps. Une station de base peut donc gérer tout
au plus huit (8) communications simultanées par porteuse. Elle :
• Gère le multiplexage fréquentiel et temporel ;
• Effectue des mesures radio transmises directement au BSC et permettant de
vérifier la qualité du service ;
• Des opérations de chiffrement ;
• De la gestion de la liaison de données au niveau 2 (données de trafic et
signalisation) entre les mobiles et les structures fixes BTS (assuré par le
protocole LAPDm) ;
• De la gestion des liaisons de trafic et signalisation avec le BSC (assuré par le
protocole LAPD).
Pour une meilleure gestion des ressources radio et de la couverture du territoire
PLMN, la BTS aura l’une des structures suivante :
• Omnisectorielle : une antenne omini directionnelle = une (1) cellule, site à petit ou
faible trafic, zone rurale ;
• Bisectorielle : deux antennes sectorielles ou directionnelles, site à trafic moyen,
zone périurbaine, route ;
• Trisectorielle : trois (03) antennes directionnelles, site à fort trafic, zone urbaine
dense.
Pour éviter certains affaiblissements de parcourt (path loss) et évanouissement
(fading/réflexion/réception simultanée) du signal, des techniques de diversités seront
utilisées dans les différents sites d’implantation des BTS et antennes
émettrices/réceptrices (TRX) :
• Diversité de polarisation (zone urbaine) horizontale, verticale,
croisée ;

• Diversité d’espace (zone rurale pour réduire le fading) ;


• Diversité de mobilité (vitesse du mobile) ;
• Diversité de fréquence (saut de fréquence) ;
• Diversité de temps ;
• Diversité d’angle.
Toutes ces techniques visent à offrir à l’usager une qualité de service acceptable.
Mais pour être efficace, l’on doit tenir compte des effets de masque et s’assurer que
la puissance reçue par le mobile est au maximum supérieure au seuil de la sensibilité
de celui-ci.

CONFIDENTIEL
GSM 900 DCS 1800
Sens de la liaison Uplink Downlink Uplink Downlink
Partie réception BTS MS BTS MS
- 102 - 104
Sensibilité - 104 dBm - 102 dBm C
dBm dBm
Marge de protection 3 dB 3 dB 3 dB 3 dB D
Perte totale câble et connecteur
4 dB 0 dB 2 dB 0 dB E
(1)
Gain d’antenne 12 dBi 0 dBi 18 dBi 0 dBi F
Gain de diversité 5 dB 0 dB
Marge de masque (90% de la
5 dB 5 dB 6 dB 6 dB G
surface)
- 116
Puissance médiane nécessaire - 104 dBm - 94 dBm -91 dBm H
dBm

Partie émission BTS MS BTS MS


Puissance d’émission (classe 1
33 dBm 38 dBm 30 dBm 42 dBm I
et 2 DCS et 2 et 7 GSM)
Perte de couplage et isolateurs 0 dB 3 dB 0 dB 3 dB K
Perte totale câbles et
0 dB 4 dB 0 dB 2 dB L
connecteurs
Gain d’antenne 0 dBi 12 dBi 0 dBi 18 dBi M
PIRE 33 dBm 43 dBm 30 dBm 55 dBm N

Bilan de liaison BTS MS BTS MS


Affaiblissement maximal 137 dB 137 dB 146 dB 146 dB O
Perte due au corps humain 3 dB 3 dB 3 dB 3 dB P
O-
Affaiblissement de parcourt 134 dB 134 dB 143 dB 143 dB
P
Portée en extérieure (2) 2 Km 2 Km
Portée intérieure (Marge de 15
0,7 Km 0,7 Km
dB)
H=C+D+E+G-F N=I–K–L+M O=N-H
Bilan de liaison pour GSM900/DCS1800
GSM900/DCS1800
Dans l’objectif de fournir une meilleure Qos à l’usager et d’assurer une meilleure
couverture du territoire PLMN par une meilleure réception, les motifs réguliers et
irréguliers sont utilisés

Distance de
réutilisation

CONFIDENTIEL
La détermination de ce motif est liée au rapport PS/PB, PS : puissance du signal reçu
par le mobile, et PB = (PI + PBi) : puissance des Interférences + puissance du Bruit.
Plus PS/PB est bas, plus D est petit donc plus d’usager couvert.
Plus PS/PB est grand, meilleure est la réception donc plus d’usager couvert.
La taille du motif est telle que s’il est constitué de K cellules, K = i2 + i.j + j2 avec i,
j ∈ N et sont supérieurs à 0. Le motif est dit régulier.
Les motifs réguliers les plus utilisés sont composés de (K =) 1, 3, 4, 7, 9, 12, 13, 16,
19, 21, 25 cellules/secteurs.

Motif de 3, 7 et 12 cellules/secteurs
Dans le cas de motifs irréguliers, la distance de réutilisation reste inférieure à celle
du motif régulier de taille immédiatement inférieure.
Si D est la distance minimale de réutilisation, alors D = R × 3 × K et 3× 3 2 avec R :
S= R
2
rayon de la cellule et K : taille du motif et S : surface d’une cellule.

11 3 10 2 9 6

4 7 1 8 D
5 12 4

2 9 6 11 3 10

8 5 12 4 7 1 8

Pour le cas où K = 3, en zone rurale on a : D = 35*√(3*3) = 105 km. Cela signifie


qu'on ne pourra pas implanter une antenne utilisant la même fréquence dans une zone
inférieure à 105 km.
Pour accroître la capacité des différentes cellules et du réseau, d’autres techniques
sont utilisées telles que le saut de fréquence ou frequence hopping, qui consiste pour
un émetteur à changer régulièrement de fréquence afin d’obtenir une diversité de
fréquence.
3- Contrôleur de station de base (BSC)
C’est l’organe intelligent du BSS. Ces fonctions principales sont :
• contrôle des BTS par le biais de l'interface Abis ;
• gestion des ressources radio pour la zone couverte par les différentes stations de
base qui y sont connectées ;
• analyse des données pour la prise de décision du Handover
• concentre les circuits routés vers le MSC ;

CONFIDENTIEL
• commute les circuits routés par le MSC ;
• alloue les canaux de communication ;
• traite les mesures des niveaux d'émission BTS et mobiles ;
• relaie aussi les différents signaux d'alarme destinés au centre d'exploitation et de
maintenance.
Une BSC peut être reliée à l’ensemble des stations de base qu’elle gère par différents
types d’architectures :
• Etoile ou star connection

• Chaine ou chain connection/single, multiple drop and


insert
• Boucle ou loop connection/full multi drop

• Hybrid ou hub and spoke


spoke conncetion

II-
II- Sous SYSTEME RESEAU

Le sous-système réseau ou sous-système d’acheminement ou encore Network


SubSystem (NSS), joue un rôle essentiel dans un réseau mobile. Alors que le sous-
réseau radio gère l'accès radio, le NSS est chargé de l’établissement des appels
(routage, interconnexion) et de gérer la mobilité. Il est constitué du :
• Mobile services Switching Center (MSC) assure le routage des appels ;
• Gateway Mobile services Switching Center (GMSC) assure l'interconnexion avec
les autres réseaux ;
• Home Location Register (HLR), bases de données ou mémoire centrale du réseau
qui contient l’ensemble des abonnes ;
• Visitor Location Register (VLR), mémoires temporaires du réseau.

1- Mobile services Switching Center (MSC)


Relie à la BSC via l'interface A, le MSC assure principalement le rôle de commutation
entre les abonnés du réseau mobile. Il est semblable à un commutateur de réseau
PSTN ou RNIS.
Généralement couplé avec le VLR, il assure les fonctions permettant :
• L'interconnexion avec le réseau fixe ;
• Le routage après consultation du VLR associé (profil d'abonnement) ;
• La gestion de la mobilité pendant une communication ;
• la mise à jour des différentes bases de données (HLR et VLR) qui donnent toutes
les informations concernant les abonnés et leur localisation dans le réseau.

2- Gateway Mobile services Switching Center (GMSC)


Les commutateurs MSC d'un opérateur sont reliés entre eux pour la commutation
interne. Mais des GMSC servant de passerelle sont placées en périphérie du réseau
d'un opérateur de manière à assurer une interopérabilité entre réseaux d'opérateurs.

CONFIDENTIEL
3- Enregistreur de localisation nominale (HLR)
Au moins un enregistreur de localisation (HLR) existe par réseau (PLMN). Il s'agit de
la base de données contenant les informations essentielles pour les services fournis
aux abonnes. Il contient :
• toutes les informations relatives aux abonnés : le type d'abonnement, la clé
d'authentification Ki (d'un seul HLR et d'une seule carte SIM), les services
souscrits, le numéro de l'abonné (IMSI), etc ;
• des données dynamiques telles que la position de l'abonné dans le réseau et l'état
de son terminal (allumé, éteint, en communication, libre, etc.).
Il permet la fourniture sur demande d'un VLR, des informations relatives à un abonné
dont il a la gestion.
Les données dynamiques sont mises à jour par le MSC. Cette base de données est
souvent unique pour un réseau GSM et seules quelques personnes y ont accès
directement.

4- Enregistreur de localisation des visiteurs (VLR)


C’est une base de données qui contient des informations dynamiques concernant les
abonnés. Elle est reliée au HLR, MSC, d'autres VLR et à l'AUC. Ces données
dynamiques lui sont transmises par le HLR avec lequel elle communique. Il assure
donc des fonctions de base de données temporaire contenant les informations
relatives aux terminaux présents et actifs ou en veille dans son secteur de
couverture. Il assure les fonctions permettant :
• L'acquisition des informations stockées au niveau du HLR lors de l'arrivée d'un
nouvel abonné dans sa zone de couverture ;
• La mise à jour des informations de localisation contenues dans le HLR après
contrôle de la validité de l'IMEI
IMEI (International Mobile Equipement Identity)
identifiant tout terminal GSM ;
• L'enregistrement des terminaux de passage ;
• L'authentification du terminal par contrôle du numéro IMEI affecté à chaque
combiné.

5- Centre d'authentification (AuC)


Le centre d'authentification remplit la fonction de protection des communications afin
d’interdire les accès frauduleux, ceci par :
• Le chiffrement des transmissions radio ;
• L'authentification des utilisateurs du réseau au moyen d'une clé Ki, qui est à la fois
présente dans le mobile et dans le centre d'authentification.
d'authentification L'authentification
s'effectue par la découverte d’un nombre N généré aléatoirement et envoyé au
mobile. À partir de ce nombre, un algorithme (A3) qui se trouve à la fois dans la
carte SIM et dans l'AuC produit un résultat sur base de la clé Ki et du nombre N. à
un autre réseau (moyennant un accord préalable entre opérateurs de réseau!) sans
qu'il ne soit nécessaire de divulguer la clé de chiffrement du mobile.
On peut distinguer trois niveaux de protection :
• La carte SIM qui interdit à un utilisateur non enregistré d'avoir accès au réseau ;
• Le chiffrement des communications destiné à empêcher l'écoute de celles-ci ;
• La protection de l'identité de l'abonné ;

CONFIDENTIEL
6- Enregistreur des identités des équipements (EIR)
Les Mobiles pouvant être égarés ou volés, il a donc été nécessaire de leur attribuer
un numéro unique permettant de les identifier : l’IMEI (International Mobile station
Equipment Identity) qui ne peut pas être modifié sans altérer le terminal.
L’EIR est donc une base de données dans laquelle sont stockés tous ces numéros. Il
assure les fonctions de sécurisation. Au cas échéant, un opérateur peut décider de
refuser l'accès au réseau à un de ces terminaux

III-
III- CENTRE D’EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE

Il permet à l’opérateur d’administrer le réseau et d’effectuer les opérations


d’exploitations et de maintenance. Il comprend :
• les OMCs (Operations and Maintenance Center) qui assurent les fonctions de
• Maintenance, configuration et contrôle à distance :
- Le centre d’Opérations et de Maintenance OMC-R (Radio Operations and
Maintenance Center) ;
- Le centre de gestion du réseau : OMC-S (NSS Opérations et de Maintenance
Center) ;
• le NMC (Network Management Centre) qui assure des fonctions de supervision du
réseau.
Le talon d’Achille de tout système radio étant son interface Air ou radio, attardons-
nous sur celui-ci, afin de voir les différentes améliorations apportées par le GSM.

IV–– INTERFACE RADIO(Um)


IV RADIO(Um)
Elle assure la transmission radio. C’est l’une des parties les mieux élaborées du
système GSM. Pour assurer cette transmission, elle utilise des porteuses sur
lesquelles deux techniques (deux méthodes d’accès) de multiplexage sont mises en
œuvre pour permettre aux usagers d’accéder au réseau : le multiplexage fréquentiel
(FDMA) et le multiplexage temporel (TDMA).
La ressource radio étant partagé en fréquence et en temps, la méthode d’accès du
GSM est donc le F/TDMA.
F/TDMA

1 - Multiplexage fréquentiel
Les bandes de fréquence dédiées à l’opérateur sont divisées en canaux fréquentiels
de 200 kHz de largeur aux centres desquels siège une porteuse modulée par les
signaux. Soit Fu les fréquences porteuses montantes et Fd les fréquences porteuses
descendantes, on a comme valeurs des fréquences porteuses :
Pour le GSM, avec 1 ≤ n ≤ 124, soit 124 porteuses
Fu(n) = 890 + 0, 2 × n MHz
Fd(n) = 935 + 0, 2 × n MHz
Pour le PCS 1900, avec 125 ≤ n ≤ 423,
423, soit 299 porteuses à vérifier
Fu(n) = 1850 + 0, 2 × (n – 125) MHz
Fd(n) = 1930 + 0, 2 × (n - 125) MHz
Pour le DCS 1 800, avec 512 ≤ n ≤ 885, soit 374 porteuses
Fu(n) = 1 710, 2 + 0, 2 × (n - 512) MHz
Fd(n) = 1 805,2 + 0, 2 × (n - 512) MHz
l’E-GSM, avec 975 ≤ n ≤ 1024, soit 50 porteuses
Pour l’E-
Fu(n) = 890 + 0, 2 × (n – 1024) MHz

CONFIDENTIEL
Fd(n) = 935 + 0, 2 × (n - 1024) MHz
La modulation angulaire a été retenue pour le GSM afin de faire face, à la forte
variabilité de l'amplitude des signaux auxquels on est exposé La technique de
modulation utilisée est le GMSK (Gaussian Minimum Shift Keying). C’est une
modulation de fréquence numérique. Elle consiste en une modulation de fréquence à
deux états portant non pas sur la séquence originale, mais sur une nouvelle séquence
dont le bit n est le résultat de la fonction du OU exclusif (XOR) entre le bit courant et
le bit précédent
XOR

bit n

GMSK

NB : Sachant que le débit atteint 270 kbit/s et chaque canal à une largeur de 200 kHz,
on atteint un rapport du débit à largeur de bande proche de 1, appelé efficacité
spectrale. Cela signifie que, pour doubler le débit, la seule solution est de
doubler la largeur de bande.

2 - Multiplexage temporel
Le multiplexage temporel consiste à diviser chaque canal de communication ou
porteuse en huit (8) intervalles (IT) de temps de 0, 577 ms (75/130.10-3s) chacun et
appelé slots (tranche).
On définit dès lors, une trame élémentaire de huit (8) intervalles pour une durée de
8×0, 577 = 4,615 [ms]. Les slots de cette trame portent les numéros de 0 à 7.
De ce qui précède, un canal physique est donc un slot sur une porteuse, canal
physique = couple (porteuse, slot).
slot)
A Chaque terminal initiant une communication est affectée un slot. Pour
communiquer, un mobile utilise une porteuse sur la voie montante, et la BTS une
autre sur la voie descendante. Pour établir une communication, il faut donc deux (2)
porteuses donc deux slots.
Un canal physique est donc constitué de deux slots sur deux porteuses
différentes. L’émission et la réception au niveau mobile sont décalées de
3slots.

CONFIDENTIEL
Chaque slot transporte un signal radio électrique appelé burst (paquet).

3 - Format du burst
Chaque trame est constituée de bits. Chaque slot qui dure 0,577 ms contient
156,25 bits. Le burst normal qui tient dans le slot contient 148 bits, donc 8 bits
en moins. Une autre particularité c’est qu’il a 30,46 μs de moins que le slot.
Slot = 156,25 bits (0,577 ms)

3 bits 58 bits 26 bits 58 bits 3 bits 8,25 bits


Burst ou paquet de 148 bits 30,46 µs

4 - Transmission de la parole
La modulation utilisée dans le GSM à la différence du RNIS (MIC 8 kHz / 8 bits => 64
kbit/s) est le MIC-D adaptatif ou le ADPCM (Adaptative Differential PCM). Ils
permettent de diviser le débit de 64 kbit/s par 2,4.
Les Codecs travaillent sur les trames de 20 ms. Cela signifie que la parole ou un bloc
de parole est prélevé toutes les 20 ms et numérisé pour donner 260 bits d’ou un débit
de 260/20 = 13 kbits.
Ce bloc de 260 bits est comprimé, protégé (codage de canal) pour enfin donner un
bloc de 456 bits, on dit que la parole est paquetisée.
Ce bloc de 456 bits est ensuite transmis non pas sur 4 slots ou burst mais sur
8 demi-
demi-slots ou burst, donc 8 trames. Chaque demi (1 / 2) slot du paquet de parole i
étant combiné avec un demi (1 / 2) slot du paquet de parole i - 1 ou i + 1

Le canal de communication d’un mobile étant changeant et sujet à perturbations,


plusieurs mécanismes sont mis en oeuvre pour réduire l'impact des interférences. Le
plus utilisé est le saut de fréquences ou Frequency Hopping. Il consiste pour un
mobile en communication de changer de porteuse pour un nombre de bits transmis
donnés.
Comme il est exclu de transmettre toutes les informations en une fois, il faut les
découper et les transmettre au moyen de plusieurs trames consécutives appelées
multi trame.
La parole ou les données n’étant pas les seuls éléments à être transmis sur les
slots/burst, la notion de canal logique a été introduite sur l’interface radio du GSM.
Assurant par la même occasion, la transmission d’informations aussi importantes
telles que la signalisation, les informations de contrôle (puissance), etc.
Un canal logique est donc un ensemble de slots dans une multi trame. En d’autres
termes, le canal logique est la subdivision temporelle d’un canal physique (F, TS).
TS)

CONFIDENTIEL
Chaque slot d’une multi trame est affectée d’une fonction précise pour éviter que le
mobile n’écoute tous les slots de toutes les trames. Ces canaux logiques transportent
donc des informations de petites tailles, ne nécessitant pas l’immobilisation d’un burst
ou d’un slot en entier.
Pour éviter un gaspillage de la bande passante, des structures de Multitrames ont été
définies afin de transporter et de reconnaître ces différents canaux logiques. La
norme GSM prévoit une organisation spécifique de structure hiérarchique de trames.

5 - Structure des Multitrames


Deux types de multitrame:
• une Multitrame de 26 trtrames
ames (trame a 8 slots sur l’Um) TDMA (Multitrame 26) de
durée 120 ms (6 blocs de 20ms) utilisée pour les données utilisateurs ;
• une Multitrame de 51 trames TDMA (Multitrame 51) de durée 235,8 ms
généralement utilisés pour les autres canaux logiques.
Supertrame
• Une Su pertrame est définie à l’aide des deux (2) Multitrames ci-dessus :
- Supertrame 26 de 26 Multitrames à 51 trames.
- Supertrame 51 de 51 Multitrames à 26 trames ;
• Une Hypertrame est définie à l’aide de 2048 Supertrames soit
2 715 648 trames TDMA = 26×51×26 et dure 3 h 28 mn 53 s.
Dans l’hypertrame chaque trame est repérée par un numéro : FN (Frame Number).
Seuls les hypertrames et les multi trames sont importantes.

6 - Canaux logiques
Le GSM est orienté connexion ce qui signifie que la BSC affecte un canal physique
(slot sur une porteuse) à un mobile qui désire communiquer.
Ce canal est un canal de trafic. Le canal logique qui l’occupe est le TCH (Traffic
Channel à 13 kbit/s).
Il existe plusieurs canaux logiques regroupés suivant leurs fonctions :
• Broadcast Channel (BCHBCH)
BCH : diffusion des informations système ;
• Common Control Channel (CCCH CCCH)
CCCH : prévient les mobiles des appels entrant et
facilite leur accès au réseau ;
• Dedicated Control Channel (DCCH DCCH)
DCCH : contrôle les paramètres physiques de
transmission et de signalisation ;
• Traffic Channel (TCH
TCH)
TCH : transport des données utilisateur
Nous pouvons classer les canaux logiques en deux (2) grandes classes :
• Dédié,
Dédié sont duplex ;
• Non dédié sont simplex.
simplex

CONFIDENTIEL
L’un des plus important de ces canaux non dédié est la voie balisebalise (BCH)
BCH).
BCH)
C’est une fréquence appartenant à l’ensemble des fréquences allouées à une BTS. A
la mise sous tension, un mobile cherche à s’accorder sur la voie balise d’une BTS. En
veille, il surveille constamment le signal reçu de cette voie (mesure sur de puissante)
et sur les voies balises des stations voisines. Dès que cela est nécessaire, il
s’accorde sur une nouvelle voie et change ainsi de cellule (en communication c’est le
Handover). Il a en mémoire suivant les mesures effectuées sur les voies balises, une
liste de BTS susceptibles de l’accueillir.
Canal logique Slot
Type de canal Rôle Classe
Nom Description possible
Frequency
FCCH L’accord/calage du mobile sur
BCH (↓) correction 0
(↓) la fréquence porteuse
Broadcast Channel
Channel Synchronisatio 0, 2, 4, Identification/synchronisation Non
SCH (↓)
n Channel 6 du mobile avec la cellule Dédié
Diffusion Broadcast
BCCH 0, 2, 4, Diffusion aux mobiles des
(Voie balise) Control
(↓) 6 informations
Channel
Canal par lequel le mobile
0, 2, 4,
PCH (↓) Paging Channel reçoit les notifications
6
d’appels
Canal par lequel le mobile
RACH Radom Acces 0, 2, 4, accède au réseau de façon
CCCH (↓↑)
(↑) Channel 6 aléatoire pour lancer un appel
(CSMA/CR) Non
Common Control
Le réseau communique par ce Dédié
Channel
AGCH Access Grant 0, 2, 4, canal pour informer le mobile
Acces partage
(↑) Channel 6 par ou, comment et quand il
doit établir une communication
Diffusion sur ce canal des
CBCH Cell Broadcast
0, 1,2, 3 messages courts de type
(↓) Channel
météo, pharmacie, etc.
Stand-Alone
SDCCH Canal de signalisation pour la
Dedicated 0–7
(↓↑) mise a jour de localisation
control Channel
Canal de supervision d’une
liaison contrôle de la
Slow
DCCH (↓↑) SACCH puissance, de la qualité,
Associated 0–7
(↓↑) remonte de mesure, il est
control Channel Dédié
Dedicated associe à un SDCCH ou un
Control Channel TCH.
Canal de supervision d’une
Fast liaison lors d’une
FACCH
Associated 0–7 communication, il sert à
(↓↑)
control Channel exécuter le handover, il est
pris sur le canal TCH
TCH Canal supportant le trafic voix
Traffic Channel Traffic Channel 0 – 7 Dédié
(↓↑) et Data

CONFIDENTIEL
Apres l’étude de l’architecture Physique, passons maintenant à celle de l’architecture
Logicielle ou technologie/protocole

CONFIDENTIEL
CHAPITE III : DIMENSIONNEMENT DU TRAFIC EN GSM

GENERALITES
Elle se fait par la façon suivante en déterminant :
- le nombre de Time Slot (TS TS)
TS sur l’interface Um nécessaire pour le transport à
l’heure de pointe (BH
BH)
BH de l’ensemble des communications des abonnés ;
- le nombre de ressources à disposer pour ce transport, à travers la table B
d’Erlang ;
- le nombre de E1 ou T1
Pour cela il nous faut connaître les taux de blocage des différentes interfaces,
canaux radio et le trafic écoulé.

I- PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES INTERFACES Um, Abis, Ater et A

1- SUR L’INTERFACE Um

Les données suivantes sont généralement adoptées pour le GSM :


Taux de blocage:
blocage
Interface Um (TCH) : 2 %
Canaux SDCCH : 0,1 %
Interface Abis :0%
Interface A : 0,1 %
Interface Ater : 0,1 %
Interface PSTN : 0,5 %

A=
T2 Durée d'occupationdes ressources
= ou A= T2 = T2 × x = λ×T
T1 Durée de la périoded'observation T1 x T1

Et Ae = (1 - B) × A et pour s’affranchir de gros calculs on utilise : N = A + k × √A et


B = 10-k => k = - log B
Avec :
λ = x/T1 : nombre de ressources sollicitées par unité de temps.
x : nombre des ressources demandées pendant T1.
T1 : Durée de la période d’observation (heure de pointe).
T = T2/x : moyenne des temps d’occupation des ressources sollicitées.
N = nombre de ressources pour le trafic offert A.
NB :
1 TRX = 8 TS Um 1 TSSDCCH Um = 8 CanauxSDCCH Um
Secteur monobande (Unicouche) : 1 TSCCCH Um par secteur. Deux (2) par secteur,
si TRX > 6 et A > 1200 Erls.
Secteur Multibande (Unicouche) : 1 TSCCCH Um par secteur, on ajoute 1 TSCCCH si
TRX > 5.

CONFIDENTIEL
2- SUR L’INTERFACE Abis

1 TS64 LAPD Abis gère (=) 8 TRX Um.


1 TS64 Abis/Ater = 2 × nombre de TRX Um.

8 TS Um à 16 kbit/s

Interface
0 1 2 3 4 5 6 7
Um

Interface
64 kbit/s 64 kbit/s
Abis
2 TS MIC à 64 kbit/s
D’où
4 canaux de trafic sont supportés par
4 TS (4 × 1 TS (4 × 1 TS (4 ×
13 kbit/s) 16 kbit/s) 16 kbit/s)
4 TS (4 ×
sur 4 sur 1 lien sur 1 lien
64 kbit/s)
canaux MIC MIC
radio (E1/T1) (E1/T1)
Interface Interface Interface Interface
Um Abis Ater A

Pour résumer, suivre la procédure suivante :

II-
II- RESUME DE LA PROCEDURE DE DIMENSIONNEMENT DES INTERFACES Um,
Abis, Ater et A

CONFIDENTIEL
Estimation du nb
d’Abonné
dans le
secteur/cellule
25
mE/Abonné
Interface Um/Radio

28 % Trafic offert
Trafic offert sur TCH
SDCCH
B=
B=2%
0,1 %
Nb de Canaux (TS) (Voir Ttable B d’Erlang) Ressources
TCH SDCCH
1 TS
/8
CCCH/Secteur
TS SDCCH
+
/8
Nb de TRX
/8 ×2
Nb de TS Nb de TS
LAPD Abis
Interface Abis

+
/31 (ou 24)
Nb de E1 sur
Abis

CONFIDENTIEL
Erlang B Tables

Blocking Blocking
Rate 0.01% 0.10% 0.50% 1% 2% 3% Rate 0.01% 0.10% 0.50% 1% 2% 3%

Channels Offered Offered Offered Offered Offered Offered Channels Offered Offered Offered Offered Offered Offered

1 0.000 0.001 0,005 0,010 0,020 0,031 31 14,938 17,442 19,855 21,192 22,826 23,986
2 0,014 0,046 0,105 0,153 0,223 0,282 32 15,632 18,204 20,678 22,048 23,724 24,914
3 0,087 0,194 0,349 0,455 0,602 0,715 33 16,335 18,972 21,505 22,910 24,626 25,845
4 0,235 0,439 0,701 0,869 1,092 1,259 34 17,041 19,742 22,337 23,771 25,530 26,775
5 0,452 0,762 1,132 1,361 1,657 1,875 35 17,752 20,518 23,169 24,638 26,434 27,712
6 0,728 1,146 1,622 1,909 2,276 2,543 36 18,469 21,296 24,006 25,508 27,344 28,648
7 1,054 1,579 2,157 2,501 2,935 3,250 37 19,188 22,078 24,846 26,378 28,254 29,585
8 1,422 2,051 2,730 3,128 3,627 3,987 38 19-910 22,865 25,690 27,253 29,167 30,527
9 1,825 2,558 3,332 3,783 4,345 4,748 39 20M8 23,651 26,533 28,129 30,079 31,469
10 2,260 3,092 3,961 4,461 5,084 5,529 40 21,372 24,444 27,381 29,007 30,998 32,411

11 2,722 3,651 4,610 5,160 5,842 6,328 41 22,105 25,239 28,233 29,888 31,916 33,356
12 3,207 4,231 5,279 5,876 6,615 7,141 42 22,844 26,037 29,084 30,772 32,837 34,304
13 3,713 4,831 5,964 6,607 7,402 7,967 43 23,586 26,838 29,939 31,655 33,759 35,252
14 4,239 5,446 6,663 7,352 8,200 8,804 44 24,333 27,642 30,796 32,542 34,683 36,203
15 4,781 6,077 7,375 8,108 9,010 9,650 45 25,080 28,448 31,655 33,432 35,607 37,156
16 5,339 6,721 8,099 8,875 9,829 10,505 46 25,833 29,254 32,518 34,321 36,533 38,107
17 5,911 7,378 8,834 9,652 10,656 11,368 47 26,586 30,066 33,381 35,213 37,463 39,064
18 6,496 8,046 9,578 10,437 11,491 12,238 48 27,344 30-878 34,246 36,108 38,393 40,017
19 7,093 8,724 10,331 11,230 12,333 13,115 49 28,103 31,696 35,112 37,003 39,323 40,974
20 7,700 9,411 11,092 12,031 13,181 13,997 50 28,867 32,513 35,983 37,901 40,255 41,933

21 8,319 10,108 11,860 12,838 14,036 14,885 51 29,631 33,331 36,851 38,799 41,188 42,892
22 8,946 10,812 12,635 13,651 14,896 15,778 52 30,400 34,154 37,725 39,700 42,123 43,852
23 9,583 11,524 13,417 14,471 15,761 16,676 53 31,170 34,977 38,599 40,603 43,061 44,814
24 10,227 12,243 14,204 15,295 16,631 17,577 54 31,942 35,802 39,472 41,504 43,997 45,776
25 10,880 12,969 14,997 16,125 17,505 18,483 55 32,717 36,631 40,352 42,410 44,935 46,738
26 11,540 13,701 15,795 16,959 18,383 19,392 56 33,495 37,460 41,228 43,314 45,876 47,703
27 12,207 14,439 16,598 17,797 19,265 20,305 57 34,273 38,291 42,108 44,223 46,817 48,668
28 12,880 15,182 17,406 18,640 20,151 21,221 58 35,054 39,125 42,990 45,129 47,758 49,633
29 13,560 15,930 18,218 19,487 21,039 22,140 59 35,837 39,959 43,872 46,038 48,702 50,601
30 14,246 16,684 19,034 20,337 21,932 23,062 60 36,623 40,796 44,757 46,950 49,643 51,569

CONFIDENTIEL
EXERCICES

Exercice 1
Calculez le nombre total de canaux en GSM 900 et DCS 1800. Qu’est-ce qu’un écart
duplex ? Dites pourquoi il est nécessaire de l’avoir. Calculez le nombre de
communications simultanées dans une cellule qui contient 10 porteuses. Quel est le
nombre de communications si le réseau comporte 25 motifs, chaque motif contient 7
cellules. Trouvez le nombre de TRX par cellule. Qu’est-ce le Time Advance ?
Qu’est-ce un burst ?

Exercice 2
1. Combien de ressources sont-elles nécessaires pour un trafic offert de 65 Erl
avec un B = 2 %,
2. Quel est le maximum de trafic offert par 95 ressources avec un B = 0,1 %,
3. Combien de ressources sont-elles nécessaires pour un trafic offert de 290 Erl
avec un B = 0,1 %,
4. Quel est le maximum de trafic offert lorsque les ressources gérées sont de
960 avec un B = 10 % ?
5. Quel est le maximum de trafic offert lorsque les ressources gérées sont de 1
070 avec un B = 2 % ?

Exercice 3
Soient les données suivantes :
Trafic par abonné = 25 mE B sur TCH = 2 %
B sur SDCCH = 0,1 % B sur A : 0,1 %
1- Remplir le tableau suivant :

Um Abis
Ab, par Nb TS Total TS Nb de lien Config
BTS Erlang TRX TCH CCCH SDCCH/8
cellule LAPD MIC MIC E1 BTS
1 1 000
2 1 000
1 000
1 000

CONFIDENTIEL

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