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Spécialité mathématiques – Terminale Voie Générale

Épreuve de mathématiques
Sujet A
Durée : 4 heures

EXERCICE 1 (5 points)
Ce QCM comprend 5 questions. Pour chaque question, une seule des quatre réponses proposées est
correcte. Les questions sont indépendantes.
Pour chaque question, indiquer le numéro de la question et recopier sur la copie la lettre correspondante à
la réponse choisie. Aucune justification n’est demandée mais il peut être nécessaire d’effectuer des
recherches au brouillon pour aider à déterminer votre réponse.
Chaque réponse correcte rapporte 1 point. Une réponse incorrecte ou une question sans réponse
n’apporte ni ne retire de point.

Question 1
Soient A et B deux événements indépendants tels que :
P (A∩B) = 0, 24 et P (B) = 3P (A)
Quelle est la probabilité de l’événement B ?

a. 0, 3 b. 0, 9 c. 0, 08 d. 0, 06

Question 2
Soit X une variable aléatoire suivant la loi binomiale de paramètres n = 500 et p . On sait que p < 0, 5 et
que V (X) = 80 . Que vaut p ?

a. 0, 02 b. 0, 08 c. 0, 8 d. 0, 2

Question 3
On tire une à une 4 cartes dans un paquet de 32 cartes. On inscrit les valeurs des cartes dans l’ordre de
leur tirage. Combien peut-on obtenir de tirages différents ?

32! 32!
a. 4! b. 28! c. (32 4 ) d. (32 28 )

Question 4
La fonction f définie sur R par f (x) = √1 + x². Quelle affirmation est correcte ?

a. f est croissante b. f est décroissante c. f est convexe d. f est concave sur


sur R . sur [0;+ ∞ [. sur R . [0;+ ∞[ .
Question 5
Quel est le nombre égal à ln(625) ?

a. 4ln(5 ) b. 5ln(4) c. 5ln(25) d. 25ln(5)

EXERCICE 2 (5 points)

On considère la suite (un ) définie par u0 = 1 et, pour tout entier naturel n : un+1 = √3un .

Partie I
On considère le script Python suivant :

1. Donner la valeur approchée à 10−4 près du résultat qu’affiche cet algorithme lorsque l’on choisit
n = 3.
2. Que permet de calculer cette fonction ?
3. Le tableau ci-dessous donne des valeurs approchées obtenues à l’aide de cet algorithme pour
certaines valeurs de n .

n 1 5 10 15
Valeur affichée 1,732 1 2,898 8 2,996 8 2,999 9

Quelles conjectures peut-on émettre concernant la suite (un ) ?

Partie II
1. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n , on a 0 < un < un+1 ≤3 .
2. Déterminer le sens de variation de la suite (un ) .
3. Démontrer que la suite (un ) est convergente. On ne demande pas la valeur de sa limite.

Partie III
On considère la suite (v n ) définie, pour tout entier naturel n , par : v n = ln ln (un ) − ln(3) .
1. Démontrer que la suite (v n ) est la suite géométrique de raison 12 et de premier terme v 0 =− ln(3) .
2. Déterminer, pour tout entier naturel n , l’expression de v n en fonction de n , puis de un en
fonction de n .
3. Déterminer la limite de la suite (un ) .

Exercice 3 (6 points)
Dans tout ce qui suit, m désigne un nombre réel quelconque.

Partie I
Soit f la fonction définie et dérivable sur R telle que : f (x) = (x + 2)ex .
1. Calculer les limites de la fonction aux bornes de son ensemble de définition.
2. Que peut-on en déduire graphiquement pour la courbe représentative de la fonction f ?
3. On note f ′ la dérivée de la fonction f sur R . Déterminer une expression de f ′ .
4. Dresser le tableau de variation de f sur R .

Partie II
On définit la fonction hm sur R par hm (x) = x + 2 − me−x .
→ →
On note C m la courbe représentative de la fonction hm dans un repère du plan (O; i, j ) .
1. a. Démontrer que hm (x) = 0 si seulement si f (x) = m .
b. Déduire de la ​Partie I​, sans justification, le nombre de points d’intersection de la courbe C m avec
l’axe des abscisses en fonction de la valeur de m .
2. On a représenté ci-dessous les courbes C 0 , C e et C −e . Identifier chacune des ces courbes sur la
figure ci-dessous en justifiant votre réponse.

3. Étudier les positions relatives de la courbe C m par rapport à la droite D d’équation y = x + 2


suivant les valeurs de m .

Exercice 4 (4 points)

Lors du décollage et de l’atterrissage des avions dans un aéroport, on peut considérer que les avions
suivent une trajectoire selon une droite de l’espace. On appelle ces droites des routes aériennes. On
s’intéresse à un contrôleur aérien chargé de surveiller deux de ces routes aériennes.
→ → →
L’espace est rapporté à un repère orthonormé (O; i, j , k ) .
→ →
Le sol est représenté par le plan (O; i, j ) .
Les deux routes aériennes à contrôler sont représentées par deux droites d1 et d2 dont voici des
représentations paramétriques :
d1 {x = 1 + 2k y = 3 + k z = 4 − k avec k∈ | d2 {x = 6 + 2k ′ y = 9 + 3k ′ z = 2 − k ′ avec k ′∈R

→ →
1. a. Indiquer les coordonnées d’un vecteur directeur u1 de la droite d1 et d’un vecteur directeur u2
de la droite d2 .
b. Prouver que les droites d1 et d2 ne sont pas coplanaires.

2. Au sommet S (1; 1; 0, 1) , on installe un radar qui émet un rayon qui peut être représenté par une
droite Δ .
On note P 1 le plan qui passe par le point S et qui contient la droite d1 et P 2 le plan qui passe par
le point S et qui contient la droite d2 .
a. Montrer que la droite d1 est sécante au plan P 2 .
b. Montrer que la droite d2 est sécante au plan P 1 .
c. Un des contrôleurs aériens affirme qu’il est possible de choisir la direction de Δ pour que le
rayon coupe chacune des deux routes aériennes. Cette affirmation est-elle vraie ? Justifier la
réponse.
Correction

EXERCICE 1 (5 points)

Question 1
Comme les événements A et B sont indépendants alors
P (A∩B) = P (A) ×P (B) = P (A) ×3P (A) = 3P (A)²
Or P (A∩B) = 0, 27
2 2 0,27 2
Ainsi, 3P (A) = 0, 27 ⇔P (A) = 3 ⇔P (A) = 0, 09⇔P (A) = √0, 09 = 0, 3 car une probabilité est un
nombre positif.
Enfin, P (B) = 3P (A) = 3×0, 3 = 0, 9 .
Réponse b.

Question 2
Comme X suit une loi binomiale alors V (X) = np (1 − p) = 500p (1 − p) .
V (X) = 80⇔500p (1 − p) = 80⇔500p − 500p² = 80⇔500p² − 500p + 80 = 0
2
∆ = b² − 4ac = (− 500) − 4×500×80 = 90 000
Comme ∆ > 0 alors l’équation admet deux solutions :
p1 = −b−√∆
2a
= 500−√90
2×500
000
= 0, 2 et p2 = −b+√∆
2a
= 500+√90
2×500
000
= 0, 8
Comme p < 0, 5 alors p = 0, 2 .
Réponse d.

Question 3
On tire une à une 4 cartes dans un paquet de 32 cartes. On note les cartes dans l’ordre de leur tirage. Un
tirage est donc un 4-uplet d’éléments différents d’un ensemble comportant 4 éléments. Le nombre de
32!
tirages différents possibles est donc : (32−4)! = 32!
28!
Réponse b.

Question 4
f (x) = √1 + x²
Donc f ′ (x) = 2√2x x
= √1+x²
1+x²
Le dénominateur est toujours strictement positif donc la fonction f ′ est du signe de x .
f ′ est donc positive sur [0;+ ∞[ et négative sur ] − ∞; 0] donc f est décroissante sur ] − ∞; 0] et
croissante sur [0;+ ∞[ .
2x
1×√1+x²−x× 2√1+x²
f ′′ (x) =
(√1+x2 )²
(√1+x2 )²
√1+x²− x² x²
− √1+x² 1+x²−x²

f ′′ (x) = √1+x²
= √1+x²
= √1+x²
= 1
(√1+x2 )² (√1+x2 )² (√1+x2 )²
√1+x2 (√1+x2 )²
Le numérateur est un nombre strictement positif et le dénominateur aussi. Donc f ′′ (x) est strictement
positif sur R , donc f ′ est croissante sur R donc f est convexe sur R .
Réponse c.

Question 5
l (625) = ln ln (54 ) = 4ln⁡(5) ?
Réponse a.

EXERCICE 2 (5 points)

Partie I
1. Quand n = 3 , l’algorithme effectue les étapes suivantes :
u vaut 1
Pour i allant de 1 à 3 (4 exclu par la commande range)
i=1 u vaut √3×u = √3×1 = √3
i=2 u vaut √3×u = √3×√3 = √3√3
i=3 √ √
u vaut √3×u = 3×√3√3 = 3√3√3≈2, 615 1
2. Cette fonction permet de calcule le terme un de la suite.
3. Grâce au tableau, on conjecture que la suite est croissante et qu’elle converge vers 3.

Partie II
1. On démontre par récurrence que, pour tout entier naturel n , on a 0 < un < un+1 ≤3 .
Initialisation :​ quand n = 0
u0 = 1 et u1 = √3u0 = √3×1 = √3
On a 0 < 1 < √3≤3 donc 0 < u0 < u1 ≤3
La propriété est vraie au rang initial.
Hérédité :
On suppose que la propriété est vraie au rang k : 0 < uk < uk+1 ≤3 .
Montrons qu’elle est vraie au rang k + 1 : 0 < uk+1 < uk+2 ≤3
On sait que 0 < uk < uk+1 ≤3
⟺3×0 < 3×uk < 3×uk+1 ≤3×3
⟺3 < 3uk < 3uk+1 ≤9
⟺√3 < √uk < √uk+1 ≤ √9
Donc 0 < √3 < uk+1 < uk+2 ≤3 . La propriété est donc héréditaire.
Conclusion :
La propriété est vraie au rang initial et est héréditaire donc pour tout entier naturel n , on a
0 < un < un+1 ≤3 .
2. Comme un < un+1 pour tout entier naturel n alors la suite (un ) est croissante.
3. On sait que la suite est croissante et majorée donc, d’après le théorème de convergence monotone,
on peut conclure que la suite converge.

Partie III
1. v n+1 = ln ln (un+1 ) − ln(3)
( )
v n+1 = ln ln √3un − ln⁡(3)

v n+1 = ln ln ( ) √3un
3

v n+1 = ln ln (√ ) 3un

un
9

v n+1 = 12 (ln ln ( ) )3
v n+1 = 12 (ln ln (un ) − ln ln (3) )
v n+1 = 12 v n
Donc (v n ) est une suite géométrique de raison q = 12
Le premier terme est v 0 = ln ln (u0 ) − ln ln (3) =− ln(3)
n
2. Comme (v n ) est une suite géométrique alors v n = v 0 × q n =− ln ln (3) × ( 12 ) .
Comme v n = ln ln (un ) − ln lnn (3) alors ln ln (un ) = v n + ln ln (3)
1
donc un = evn +ln(3) = e−ln(3)×( 2 ) +ln(3)
3. Comme 12 ∈]0; 1[ alors
n
( 12 ) = 0
n
( 21 ) =0
1 n
()
2 + ln⁡(3) = ln⁡(3)
Par composée, on a
1 n
e−ln ln (3) ×( 2 ) +ln(3) = eX = eln(3) = 3
La limite de la suite (un ) est donc 3.

EXERCICE 3 (6 points)

Partie I
1. Limite en − ∞
x + 2 =− ∞ lim ex = 0 } par produit, on a une f orme indéterminée
x→−∞
f (x) = (x + 2) ex = xex + 2ex
x
xex = 0 lim 2e = 0 } par somme, on a f (x) = 0
x→−∞
Limite en + ∞
x + 2 =+ ∞ lim ex =+ ∞ } par produit, on a f (x) =+ ∞
x→+∞
2. Comme f (x) = 0 alors la courbe représentative de la fonction f admet une asymptote horizontale
au voisinage de − ∞ d’équation y = 0 .
3. On pose u (x) = x + 2 et v (x) = ex donc u′ (x) = 1 et v ′ (x) = ex .
f ′ (x) = 1×ex + (x + 2) ex = (x + 3)ex
4. Comme une exponentielle est toujours strictement positive alors f ′ (x) est du signe de x + 3 qui est
positif quand x >− 3 . On en déduit le tableau de variation suivant :

Partie II
1. a. hm (x) = 0⟺x + 2 − me−x = 0⟺x + 2 − emx = 0⟺x + 2 = emx ⟺ (x + 2) ex = m
⟺f (x) = m
b. La courbe C m coupe l’axe des abscisses quand hm (x) = 0 soit quand f (x) = m .
On sait que f (x) = 0 quand x =− 2 .
Donc, d’après le tableau de variation et le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation
f (x) = m admet :
- aucun solution si m <− e−3 ;
- deux solutions si − e−3 < m < 0 ;
- une unique solution si m =− e−3 ou si m≥0 .
2. h0 (x) = x + 2 donc C 0 est une droite donc il s’agit de la courbe B.
he (1) = 1 + 2 − e×e−1 = 1 + 2 − 1 = 2 donc C e est la courbe C.
h−e (1) = 1 + 2 + e×e−1 = 1 + 2 + 1 = 4 donc C −e est la courbe A.
3. hm (x) − (x + 2) = x + 2 − me−x − x − 2 =− me−x
hm (x) − (x + 2) > 0⟺ − me−x > 0⟺ − m > 0⟺m < 0
Si m < 0 alors la courbe C m est au dessus de la droite D .
Si m > 0 alors la courbe C m est en-dessus de la droite D .

EXERCICE 4 (4 points)

1. a. Comme d1 {x = 1 + 2k y = 3 + k z = 4 − k avec k∈R alors un vecteur directeur u→1 de cette


droite a pour coordonnées (2 1 − 1 ) .

Comme d2 {x = 6 + 2k ′ y = 9 + 3k ′ z = 2 − k ′ avec k ′∈R alors un vecteur directeur u2 de cette
droite a pour coordonnées (2 3 − 1 ) .
→ →
b. Les deux vecteurs u1 et u2 ne sont pas colinéaires car leurs coordonnées ne sont pas
proportionnelles donc les droites d1 et d2 ne sont pas parallèles.
On suppose qu’elles sont sécantes alors il existe un point dont les coordonnées vérifient les deux
équations paramétriques. Ainsi,
{1 + 2k = 6 + 2k ′ 3 + k = 9 + 3k ′ 4 − k = 2 − k ′ ⟺{1 + 2(6 + k ′) = 6 + 2k ′ k = 6 + 3k ′ 4 − (6 + k ′) = 2 − k ′ ⟺{1 + 12 + 2
Ce qui est impossible donc les droites ne sont ni parallèles ni sécantes : elles sont donc non
coplanaires.

2. a. Le plan P 2 passe par le point S (1; 1; 0, 1) et contient la droite d2 .


Si k = 0 alors {xM = 6 y M = 9 z M = 2 et si Si k = 1 alors {xN = 8 y N = 12 z N = 1 . Les points M
et N appartiennent à d2 donc au plan P 2 . Ce plan passe par les points M , N et S .
→ →
M N (2 3 − 1 ) et M S (− 5 − 8 − 1, 9 )
Une représentation paramétrique du plan P2 est
{x = 1 + 2t − 5t′ y = 1 + 3t − 8t′ z = 0, 1 − t − 1, 9t′ avec t∈R et t′∈R
La droite d1 est sécante au plan P 2 si et seulement s’il existe un point dont les coordonnées
vérifient les représentations paramétriques de d1 et P 2 . Ainsi,
′ ′ ′
{1 + 2k = 1 + 2t − 5t′ 3 + k = 1 + 3t − 8t′ 4 − k = 0, 1 − t − 1, 9t′ ⟺{2k − 2t + 5t = 0 k − 3t + 8t =− 2 − k + t + 1, 9t =−
′ −23 ′
On résout ce système et on obtient : {k = 137 −39
176 t = 16 t = 44 . Donc la droite d1 est sécante au
plan P 2 .
b. Le plan P 1 passe par le point S (1; 1; 0, 1) et contient la droite d1 .
Si k = 0 alors {xA = 1 y A = 3 z A = 4 et si Si k = 1 alors {xB = 3 y B = 4 z B = 3 . Les points A et B
appartiennent à d1 donc au plan P 1 . Ce plan passe par les points A , B et S .
→ →
AB (2 1 − 1 ) et AS (0 − 2 − 3, 9 )
Une représentation paramétrique du plan P1 est
{x = 1 + 2t y = 1 + t − 2t′ z = 0, 1 − t − 3, 9t′ avec t∈R et t′∈R
La droite d2 est sécante au plan P 1 si et seulement s’il existe un point dont les coordonnées
vérifient les représentations paramétriques de d2 et P 1 . Ainsi,
{6 + 2k ′ = 1 + 2t 9 + 3k ′ = 1 + t − 2t′ 2 − k ′ = 0, 1 − t − 3, 9t′ ⟺{2k ′ − 2t =− 5 3k ′ − t + 2t′ =− 8 − k ′ + t + 3, 9t′ =− 1, 9
′ ′
On résout ce système et on obtient : {k = −253 137 −44
156 t = 153 t = 39 .Donc la droite d2 est sécante au
plan P 1 .
c. Les droites d1 et d2 ne sont pas coplanaires donc les plans P 1 et P 2 sont sécants selon une
droite qui passe par le point S . On note cette droite Δ . Δ est donc sécante à d1 et d2 . Il est
donc possible de choisir une direction du rayon pour laquelle celui-ci coupe les deux routes
aériennes.

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