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TECHNIQUE RELATIVES A LA
CONSTRUCTION D’UN PONT ET DE SES VOIES
D’ACCES SUR LE MASSILI
DEDICACES
Nous dédions ce présent rapport:
A DIEU, toi le magnifique
A la mémoire de ma regrettée grande sœur Mme SANA née TINTO Habibou, dont le
souvenir est toujours présent
A Mr et Mme TINTO, pour tous ces sacrifices consentis pour notre formation ;
A tous nos FRERES et SŒURS pour leurs encouragements et leur soutien ;
A Mr et Mme VALEA pour leur soutien et leurs conseils ;
Aux frères Omar, Kader, Brice, Arsène, Salam pour leurs encouragements ;
A nos bien-aimés KABORE Alimata, Konaté Amza, IBA Arouna et TIENDREBEOGO
Daniele ;
A toute la merveilleuse famille AGEIM-IC ;
A tous ceux qui nous ont soutenues d’une manière ou d’une autre lors de notre formation
REMERCIEMENT
Nous ne saurons débuter la présentation de notre travail sans auparavant adresser nos sincères
remerciements à :
RESUME
La réalisation d’un ouvrage d’art plus particulièrement d’un pont demande un gros
investissement. Pour leur étude, les contraintes, hydrauliques, environnementales, financières et
structurales doivent être prises en considération. Dans ce présent mémoire il a été effectué les
études techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili (voie
principale de desserte du nouvel aéroport international de Ouagadougou à Donsin.
Nous avions adopté un pont à poutre en béton armé comme option au détriment de celui a dalle
en béton armé après une analyse multicritère ou celle-ci s’est avéré le plus approprier aussi bien
économiquement que structuralement.
L’ouvrage sera donc à deux tablier distincte avec cinq travées de 18 m chacune compte tenu du
fait que la brèche à franchir est de 90 m. Ainsi donc le tablier le plus sollicité est celle qui à été
dimensionner car nous avions opté de faire reposé le TPC sur un tablier. Le tablier sera sans
entretoise intermédiaires ; avec une largeur de 9,5 m il comprend un hourdis de 20 cm
d’épaisseur sous quatre poutres. Les propriétés mécaniques du sol ont permis d’opter pour des
fondations profondes sur pieux fichés à 8,40 m.
En ce qui concerne les voies d’accès, le profil en travers est en toit, et la structure de chaussé est
constituée d’une couche de roulement de 7 cm de béton bitumineux, d’une couche de base de 20
cm de grave naturelle améliorée au ciment et d’une couche de fondation de 25 cm en graveleux
latéritique naturel.
Toutes les études ont été effectuées en tenant compte des éventuels impacts sur
l’environnement.
ABSTRACT
The realization of a structure more particularly of a bridge requires a large investment. For their
study the hydraulics, environmental, financial and structural constraints must be taken into
account. In this present report it was carried out the technical studies relating to the construction
of a bridge and its access roads on Massili (main road of service road of the new international
airport of Ouagadougou to Donsin).
We had adopted a bridge with reinforced concrete beam as option with the detriment of that has
slab concrete armed after a multicriterial analysis where this one proved to be more adapted as
well economically as structurally.
The work will be thus into two distinct apron with five spans of 18 m each one taking into
account the fact that the breach to be crossed is 90 Mr. thus the apron more requested is the one
which has been dimensioned because we had chosen to make rested the TPC on an apron. The
apron will be without spacer intermediaries; with a width of 9.5 m it includes/understands a 20
cm thickness hollow block under four beams. The soil mechanics properties made it possible to
choose deep foundations on piles.
With regard to the access roads, the profile transversely is in roof, and the structure of fitted
makes up of a wearing course of 7 cm asphaltic concrete, of a base course of 20 cm natural low
register improved with cement and of a sub-base of 25 cm into natural gravelly lateritic.
All the studies were carried out by taking account of possible impact on the environment.
BA Béton Armé
BN Barrière Normale
FP Fissuration Préjudiciable
HA Haute Adhérence
HT Hors Taxes
Lc Largeur Chargeable
OA Ouvrage d’Art
PP Pile et Palées
Vr Vitesse de référence
INTODUCTION GENERALE
« La route du développement passe par le développement de la route ». Le développement du
réseau routier reste un facteur important pour le développement du pays. En effet au Burkina
Faso, le transport terrestre reste et ceci de loin le principal moyen d’échanges entre différentes
localités. La construction de routes nécessite la construction d’ouvrages d’art, afin de franchir un
obstacle naturel ou artificiel : rivière, vallée, route, voie ferrée, canal, etc. s’il est vrai que
l’absence d’un ouvrage de franchissement au droit d’un cours d’eau poserait de sérieux
problèmes, il n’en n’est pas moins si l’ouvrage présent ne dispose pas de caractéristiques
fonctionnelles suffisantes et ne garantit ni la sécurité, ni le confort des usagers. Il est donc
important de dimensionner des ponts et ouvrages d’arts qui répondent aux normes de sécurité et
de confort mais aussi de durabilité.
L’objectif général de ce mémoire est de faire les études techniques structurales complètes de
l’ouvrage d’art sur le Massilli et de ses voies d’accès en tenant compte de la sécurité et des
impacts environnementaux. Cet objectif général se décline en plusieurs objectifs spécifiques :
Le présent mémoire, qui se fait la synthèse de ces études, est structuré comme suit :
Pays sahélien enclavé situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso joue un rôle
important dans l’organisation des flux des personnes et des marchandises de par sa position
géographique. L’un des principaux liens entre le pays et le reste du monde est le transport aérien.
Dans sa position géographique actuelle, l’aéroport international de Ouagadougou est fortement
enclavé. Cette situation engendre non seulement des problèmes de sureté et de sécurité, mais
annihile également les possibilités d’extension des installations terminales, qui doivent être
régulièrement adaptées à la croissance du trafic. Ainsi donc le Gouvernement du Burkina Faso a
prévu dans le volet aviation civile, le projet de délocalisation de l’Aéroport International de
Ouagadougou afin de se conformer aux normes sécuritaires internationales. Dans le cadre de
cette délocalisation, un projet intitulé «Études techniques détaillées relatives au projet de
construction et de bitumage des voies d’accès de l’Aéroport International de Ouagadougou-
Donsin » a été initié par le Gouvernement. Il permettra d’aboutir à l’aménagement de tronçons
dont la voie d’accès principale.
Etant donné que la voie principale doit franchir le cours d’eau Masssili il est donc indispensable
de construire un ouvrage pour franchir cet obstacle afin d’assuré une bonne fonctionnalité de la
voie.
Le présent projet a pour but les études techniques en vue de la construction d’un ouvrage de
franchissement sur le cours d’eau Massilli sur la voie d’accès principale à l’aéroport de
Ouagadougou-Donsin. Ainsi donc les différents objectifs sont :
L’ouvrage permet de franchir le Massilli et les voies d’accès à aménager s’étendent sur
3310,76 m. Le projet se situe dans la région du plateau centrale il commence au PK 19,3 et fini
au PK 23 et est a environ 500 m du chemin de fer. La localisation de l’ouvrage à concevoir est
montrée à la figure 1 ci-dessous.
Dans le cas présent d’ouvrage à plusieurs travées de portée d’environ 18m, peuvent être
envisagées les solutions ci-après :
La disponibilité des matériaux sur place, la facilité de construction en béton armé et la maîtrise
de la technique par les entreprises locales rend les ponts en béton armé très compétitifs
du point de vu économique. En effet, ces conditions pourraient jouer favorablement
sur le coût de l’ouvrage.
Bien que permettant d’atteindre de longue portée, leur réalisation nécessite un matériel
spécifique et une technologie de construction qui n’est pas maîtrisée par nos entreprises
locales. Un recours aux entreprises étrangères augmentera sans doute le coût de l’ouvrage et
le projet n’aura pas un impact significatif en termes de création d’emploi et de valeur ajoutée
pour le pays.
L’acier coûtant excessivement cher dans nos pays et particulièrement au Burkina Faso, cette
solution est vite oubliée.
l'ouvrage doit supporter une chaussée de 7m (2x3,5), bordée d’un coté par un trottoirs de
1,5m et de l’autre coté par un séparateur mobile DBA ;
la brèche à franchir est d'environ 90m;
le profil en long de l'ouvrage présentera un profil en toit avec une pente de 2,5% afin de
permettre un écoulement facile des eaux de ruissèlement;
les culées seront en voile en béton armée et les piles des colonnes reliées par un chevêtre;
le tablier sera revêtu par une couche d'étanchéité de 3cm et une couche de roulement de
5cm.
En vue d’améliorer la fonctionnalité, de garantir la sécurité des usagers et pour une meilleure
durabilité de l’ouvrage, certains équipements ont été prévus :
Les ponts à poutre sous chaussée en béton armé sont employée pour des portée de 10 à 25m et
leur domaine d'emploi économique se situé autour de 20m (CALGARO, 2000), un pont à cinq
travée indépendantes de 18m chacune a été choisi car la brèche à franchir est d'environ 90m. Une
note de Prédimensionnement des appuis est contenue dans l’annexe I. Conformément aux
recommandations des études hydrologiques et hydrauliques, prévoyant un tirant d’air de 2.00 m,
la cote minimale de l’intrados sera de 281,60 m. La géométrie des appuis est la suivante:
Culées :
Piles :
Le profil en travers de la route au niveau du pont donne 18m, nous avons donc choisi de
concevoir deux ponts séparés. Le TPC va reposer sur un pont car si on le met au milieu on aura
des fissurations, ainsi donc nous aurons deux ponts de largeurs différentes à savoir 8,5m et 9,5m.
Le tablier le plus large sera dimensionner car il nous offre le cas le plus défavorable. Ainsi donc
nous avons un tablier de 9,5m. Le profil en travers routier sur le tablier se présente comme suite :
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 11
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
Les dimensions des appuis sont les mêmes que celui de la variante en BA.
Avec 0.30 étant la distance d’about que nous avons choisit → 17.70 . Pour l'abaque nous
avons utilisé celui de 4 travées bien que nous ayons 5 travées mais au lieu de 18m comme porté
nous avions pris 19m. (Guide conception de SETRA édition de juillet 1989)
L’analyse multicritère est une méthode de comparaison quantitative de solutions pour un projet
donnée. Les résultats sont présentés sous forme de tableau à double entrée. Elle est souvent
demandée par les maitres d'œuvre en conclusion d'une étude de projet. Ainsi donc il sera
question de:
Ce résultat fournit une aide à la décision pour le choix d'une ou plusieurs solutions.
Ainsi donc une échelle d'évaluation par critère allant de 0 à 5 a été définie et on a attribué à
chaque échelle une couleur précise. Les couleurs suivantes ont été attribuées pour chaque échelle
(voir tableau 1) :
échelle couleur
5
4
3
2
1
0
Le résultat de l’analyse comparative multicritère des deux variantes retenues sont présentées
dans le tableau 2 ci-dessous.
Le présent chapitre présente les principaux résultats obtenus pour le calcul de la variante retenu.
Il présente les règlements de calcul, les hypothèses de charge et les caractéristiques des
matériaux prises en compte ainsi que les résultats des calculs de dimensionnement des
différentes parties de l’ouvrage. Une note de calcul détaillée est jointe en annexe II du présent
mémoire.
un mur de front qui retient le remblai derrière la culée, surmontée d’un mur garde grève ;
Des murs en retour solidaires du mur de front et de la semelle ;
D’une semelle reposant sur une fondation superficielle.
Une dalle de transition est placée à chaque entré de l’ouvrage
Aussi la pile est elle aussi en béton armé et constituée de trois colonnes circulaires de 0,70 m de
diamètre, d’un chevêtre et d’une nervure respectivement aux extrémités supérieures et
inférieures des colonnes.
Les normes et règlements utilisées dans le cadre de l’étude sont les suivants :
Charges d’exploitation
Le système de charge A ;
Le système de charges B ;
Le convoi militaire Mc120 ;
III.2.1.1. Modélisation
Le calcul du hourdis se fera par la méthode forfaitaire et sur une bande d'1m. Il est supposé
reposant sur les poutres maitresses et sur les entretoises d'about.
1 1 car
car on a un pont de 1ère classe et deux voies chargée
1,10 1
1,59
1,34
Il est nécessaire de vérifier le non poinçonnement du hourdis sous les roues Br et Bt. une roue est
supposée centrée sur une plaque de dalle (Article A.5.2, 4 du BAEL 91 Mod 99).
AB
On doit vérifier %& ' %&΄ &,&()
&():CD :EDFG
H I∶
* +é,- è , ./ 0 /-11 23 4 ; *
4 2K 7 L;
& : & Correspond au rectangle d'impact; %& est l'épaisseur de la dalle; % l'épaisseur du
revêtement, ξ est un coefficient dépendant
d de la nature du revêtement et : les dimensions du
rectangle au niveau du feuillet moyen.
>
On obtient donc %&;<= 0,037
037 M %& donc le non-poinçonnement
poinçonnement du hourdis est vérifié.
On considère un panneau de hourdis qui repose sur les poutres et les entretoises. Le panneau a
pour dimensions1? 2,16 ; 11N 17,2 .
YZ[[[
avec A: la surcharge en daN/m2, l=
\]^_
On considère ici une densité des charges A(l)= 230 +
longueur surchargé qui est la portée= 18.00 m. La valeur obtenue est multipliée par les
coefficients a1=1 et a2=1. On obtient donc A(l)= 14,30 kN.m/m2 qui représente donc la charge
`a SbF
qA ceci nous donne donc MxmaxA= U
= 8,34"#. / 1 et
`a Sb
VmaxA= = 15,44 "#/ 1.
Les sollicitations dues aux charges localisées sur le hourdis sont évaluées à mi-feuillet à l’aide
des abaques de MOUGIN. Les charges sont disposées dans la position la plus défavorable, c’est-
à-dire au centre du panneau de hourdis. Pour le sous-système Br, le rectangle d’impact de la roue
de 10KN est disposé normalement à l’axe de la chaussée. Les effets du sous-système Bt quant à
eux sont évalués en superposant les effets des deux roues du tandem (chacune de 80 KN) centrée
sur un panneau et en superposant les effets des deux roues. Enfin, pour le convoi Mc120, on
suppose une chenille de 550 kN centré sur le panneau. Le tableau 3 suivant consigne les
résultats.
Br Bt Mc120 Unité
Mox 25,44 32,66 50,85 KN.m/ml
Moy 19,08 4,58 2,94 KN.m/ml
Vx 62,35 19,96 51,72 KN/ml
Vy 55,78 8,44 38,09 KN/ml
Les sollicitations pour un panneau de hourdis isostatique sont déterminées à l’ELU pour les
efforts tranchants et à l’ELS pour les moments fléchissant. On obtient donc Mox = 66,06
KN.m/ml ; Moy = 22,90 KN.m/ml et Vx = 112,37 KN/ml ; Vy = 89,25 KN/ml.
KN/ml
La partie de la dalle en encorbellement est calculée par mètre linéaire comme une console
encastrée dans la poutre de rive.
Elle supporte à la fois des charges réparties (poids propre, poids du trottoir, charges
char type A et
charges des locales de trottoirs)
oirs) et des charges concentrées à l’extrémité de la travée (corniches
Qc SF
et barrière de retenue). On a donc O = 7 d et X = e1 7 d.
Les poutres du tablier supportent à la fois des charges permanentes (poids propre, poids du
hourdis et des superstructures) et d’exploitation (charges de chaussée et de trottoirs).le tablier
sera calculé comme une poutre reposant sur deux appuis simple (culée d’une part et pile d’autre
part).
Les charges permanentes sont toutes supposées linéairement réparties sur la longueur de la
poutre. Elles proviennent des trottoirs et bordures de trottoirs, du revêtement, de l’étanchéité, des
barrières de retenue, des prédalles, du hourdis et des retombées de poutres, pour un total =
37,78V#/ 1. D’où O;<=i = 1530V#. et X;<=i = 340,03V#.
Système A : Les deux voies d’une travée de pont sont supposées chargées.
Système B : Pour le système B le Bc présente le cas le plus défavorable et la position du
convoi au moment maximum est déterminée par l’application du théorème de BARRE.
Le coefficient de majoration dynamique est obtenu en disposant deux files de camions
sur le tablier.
Système Mc120 : Un seul véhicule peut être disposé sur le tablier pour le coefficient de
majoration dynamique. Le moment maximum est obtenu en centrant le véhicule sur la
travée et l’effort tranchant maximum en le plaçant au niveau d’un appui.
Charge de trottoirs : une charge de 1,50 KN/m² est appliquée sur chaque trottoir.
Les différents moments et efforts tranchants non pondéré sont répertoriés dans le tableau 5
Pour déterminer les efforts dans chaque poutre, il existe plusieurs méthodes. La méthode de
GUYON-MASSONNET est celle que nous allons utiliser car notre tablier ne comporte pas
d’entretoises intermédiaires. Elle consiste à substituer l’ouvrage réel, par une structure continue
de même rigidité. Le comportement de la structure est entièrement défini par la connaissance de
deux paramètres : le paramètre de torsion et le paramètre d’entretoisement (MASSONNET,
1962) connaissant ces deux paramètres, les tables de MASSONNET permettent de déterminer
les moments dans chaque poutre à travers le coefficient de répartition transversale k. Le moment
de la poutre est obtenu en multipliant le moment de chaque poutre par le coefficient k. les
résultats sont présentés en annexe II
Le calcul des armatures de flexion est mené à l’ELS en fissuration préjudiciable et celui des
armatures d’effort tranchant à l’ELU. Il est fait en considérant une section en T de hauteur
totale ℎ = 1,30 , de largeur d’âme & = 0,40 , avec une table de compression de
largeur = 2,37 et de hauteur ℎ& = 0,20 .
Puisqu’elles sont situées en about de travée, outre leur poids propre et celui du hourdis, les
entretoises sont supposées porter les efforts des vérins lors du changement d'appareil d'appui du
faite qu’elles sont situées en about de travée. Aussi elles doivent être justifiées sous l'action d'une
roue isolée Br. Elles seront considérées comme semi-encastrées sur les poutres principales.
Après le calcul du moment maximal isostatique M0, la redistribution se fait en prenant 0,8M0 en
travée et 0,5M0 sur appuis (CHARON, 1986). Les sollicitations obtenues sont les suivantes :
III.3.1.
.1. Etude du chevêtre
Le chevêtre est calculé sous l'hypothèse d'un encastrement dans la colonne. Il à une section de
0,80m × 1,20m et est calculé en flexion et torsion (SETRA, 1974):
Les parties du chevêtre en encorbellement sont supposées encastrées dans les colonnes extrêmes
alors que les parties centrales sont supposées bi-encastrées dans les colonnes qui les entourent
(SETRA, 1974). La force R correspond à l’ensemble des efforts transmis par les deux bossages
au chevêtre. On obtient donc les sollicitations suivantes :
Au nombre de trois, les colonnes ont 70 cm de diamètre et ont pour rôle de supporter et de
transmettre les charges les charges venants du chevêtre à la fondation. Les colonnes seront
dimensionnées en compression. Ils supportent outre leur poids propre, les charges transmises par
le chevêtre. La colonne la plus sollicitée est la colonne centrale. Ils seront donc dimensionnés
aux ELU, sous une sollicitation ultime NU = 2329,49KN. Après calcul d’armatures, ayant trouvé
que la section d’armature est surabondante, le ferraillage correspondra aux dispositions minimale
du PP 73 :
Au final, les armatures sont donc 10 HA 16 comme armatures principales et des cerces HA 12
tous les 40 cm comme armatures transversales.
Prédimensionnement
Pieux Ø80 ; l’espacement minimum entre deux files est égale à 2,5Ø=2m ; nous
prendrons 2,20m.
Semelle :
o Largeur = 5Ø= 5x0,80 = 4m
o Epaisseur : 1,4Ø= 1,4x0,80 = 1,12 mais nous retenons E=1,20m
o Longueur = 8,2m
Dimensionnement des semelles
La semelle de liaison est calculée comme un tirant et l’effort normal total transmis par fut
est : N= 2329,49 Kn. Pour déterminer le ferraillage de la semelle de liaison on utilise la
méthode des bielles. La traction dans le tirant est :
. − . −
= O P p# ;# r
q q
mst
k = = 33,48I ²/ 1 ; Soit 7 HA 25 /ml de longueur de la semelle.
Ec
III.3.3.2. Calcul de la capacité portante des fondations à partir des essais au pressiomètre
Menard
Les pieux sont forés avec tubage. La contrainte de rupture est donnée par l’expression
suivante :vw6 = "x × +1 ∗
Avec ple* : pression limite nette équivalente et Kp : facteur de portance donnée = 1,8
Pl*(z) est obtenue en joignant par des segments de droites sur une échelle linéaire les différentes
pl* mesurées. Les équations des segments de droite dans notre projet sont : Z+10 ; 3(Z-2) et -
5Z+66. On obtient donc : d1 ∗
1,256 Od et vw6 1,8 : 1,256 2,2608
2608 Od
Les pieux seront calculés en compression centrée. La longueur des pieux est de 8,40m et ils sont
considérés comme encastré aux extrémités au sol et à la semelle. Ainsi donc le calcul nous
permet de choisir 12HA10 et comme armatures transversale des HA8 espacé de 15cm.
15cm
La culée, appui de rive de l’ouvrage, a un rôle principalement mécanique. En effet, elle est
chargée de transmettre les efforts tant horizontaux que verticaux au sol de fondation. Outre ce
rôle mécanique, la culée doit permettre un accès facile au tablier.
tablier
il s’agit de vérifier que la contraintes transmises au sol par la semelle de la culée ne dépassent
pas la contrainte admissible du sol support. Cette vérification se fait à l’ELU quand l’ouvrage est
en service. On doit avoir : vgeE
>
≤ vS> ; = s Kv6> − v&> L-•€ 7 v&> avec :
~
ht ∑
= −
/Ž
‰Š
;
•
-•€ = ‹1 − •&• ² ou δ est l'inclinaison de la résultante par rapport à la verticale
La vérification au glissement se fait lui aussi en phase de construction. Les moments renversants
dus aux forces horizontales essentiellement, doivent être équilibrés par les moments
stabilisateurs (Article B.3.2. du fascicule 62).
Le calcul des sollicitations internes dans les différents éléments de la culée ainsi que la
détermination des armatures ont été effectués aux ELS.
Le calcul des armatures du mur de front se fait en l'absence du tablier. Outre les efforts de
compression provenant de son poids propre et de celui des murets (qui seront négligées), le mur
de front supporte un moment fléchissant résultant des poussées de terre et des surcharges sur
remblai d'accès. Il est calculé comme un mur de soutènement en le supposant encastré dans la
semelle (ADETS, 2005). Le couple sollicitant est :
Le calcul s’est donc fait en section partiellement comprimée et a conduit à avoir comme
armatures 6 HA 25/ml. Le plan de ferraillage se trouve en annexe III.
III.4.2.2. Semelle
Le mur garde grève a pour fonction de séparer le remblai d’accès du tablier. Le corbeau d’appui
quant à lui sert d’appui à la dalle de transition. Nous avons choisi le ferraillage type proposé par
le PP73 fascicule 132 pour le corbeau et pour le mur garde grève de hauteur de moins de 1m.
Elle est calculée comme une poutre sur deux appuis reposant d’une part sur le corbeau
d’appui et d’autre part sur le remblai ;
Elle est soumise aux surcharges provenant du système des essieux tandem Bt ;
Les calculs sont menés aux ELU
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 29
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
Les murs en retour ont pour rôle essentiel de retenir les terres du remblai d’accès. Ils se
comportent donc comme des ouvrages de soutènement. Ils sont conçus encastré à la fois dans le
mur de front et dans la semelle de la culée. Ils ont été préférés aux murs en ailes désolidarisés de
la culée parce que leur effet stabilisateur est plus grand (CALGARO, 2000). Outre leur poids
propre, ils sont soumis aux poussées venant des terres du remblai d’accès et des surcharges sur
remblai. Les murs en retour choisis ont 40cm d’épaisseur.
Les armatures verticales sont calculées en flexion simple en supposant le mur en retour encastré
dans la semelle : Ofeg = 210,64V#. / 1 et #‘eg = 55,4V#. Il en résulte 8 HA 25/m comme
armature.
Les armatures horizontales sont calculées en flexion simple en supposant le mur en retour
encastré dans le mur de front. Le mur a été décomposé en tranche horizontales car les
sollicitations dues aux poussées des terres varient avec la profondeur. Le calcul des armatures est
fait pour chaque tranche.
Les armatures correspondantes sont donc 7 HA 16 pour les deux tranche supérieure et 4 HA 14
/m pour la tranche inférieures. Une section minimale de 3,24 cm ² est disposée par mètre linéaire
sur les autres faces et en armature de répartition.
Le tablier reposera sur les piles et les culées par l’intermédiaire des appareils d’appuis qui sont
conçus pour transmettre à la fois des efforts verticaux et horizontaux et permettre les
mouvements de rotation (dus aux charges d’exploitation ou aux déformations imposées)
(SETRA, 2007). Il sera mis en place des appareils d’appui en élastomère fretté de type B
(frettages intermédiaires). Les calculs sont effectués ici suivant les recommandations du SETRA
dans le guide Appareils d’appui en élastomère fretté- Utilisation sur les ponts, viaducs et
structures similaires d’Octobre 2007. Les appareils d’appuis à mettre en place sont de type B
250x300 ; 5(8+3) ; 2x5.
Le choix des paramètres des tracés des voies d’accès dépend essentiellement de la vitesse de
référence. Par définition c’est la vitesse qu’un automobiliste pratique lors de la traversée du point
le plus contraignant d’une section de la route en toute sécurité (SOTRONG, 2008). Une vitesse
de référence de 100 km/h a été retenue pour répondre aux caractéristiques d’infrastructures
modernes.
Le tracé en plan est la projection sur un plan horizontal de l’axe de la chaussée, l’axe étant
constitué d’une succession de segments de droites raccordés entre eux par des courbes qui
peuvent être soit des cercles, soit des clothoïdes, soit une combinaison des deux. La combinaison
de ces éléments doit respecter dans la mesure du possible les contraintes topographiques,
économique, sécuritaires et du confort.
En fonction de la vitesse de référence adoptée, des valeurs minimales des rayons permettant
d’atteindre principalement les objectifs de confort et de sécurité sont données dans le tableau 7
ci-dessous :
Outre ces prescriptions la détermination du tracé en plan des voies d’accès s’est faite sur les
considérations suivantes :
L’ouvrage d’art ne doit pas être inscrit dans une courbe, car le pont doit être droit ;
La voie est perpendiculaire au cours d’eau.
La longueur totale des voies d’accès est de 3310,769 m, composées de 1595,7 m d’alignement
droit et de clothoïde. Les rayons choisis étant de 500 et de 900 m. avec une vitesse de référence
de 100 km/h.
Le profil en long est composé d’éléments rectilignes caractérisés par leur déclivité, et des
raccordements paraboliques caractérisés par leur rayon.
C’est le développement du cylindre vertical sur lequel est tracé l’axe de la route. Pour des
raisons de confort dynamique et de confort visuel notamment, les paramètres géométriques du
profil en long doivent respecter les caractéristiques limites résumées dans le tableau 7 ci-après.
Le niveau de la ligne rouge au niveau de l’ouvrage d’art a été relevé en vue du respect des
prescriptions des études hydrologiques.
Le profil en long a été effectué pour permettre à l’ouvrage d’art de respecter la cote minimal
d’intrados résultant des études hydrologiques. Aussi la vitesse de référence qui est de 100 km/h
impose un certain nombre de paramètres.
C’est une coupe transversale de la chaussée et de ses dépendances. Il fait ressortir l’assiette,
l’emprise de la route ainsi que les
les différentes déclivités. Les profils en travers permettent en
outre de déterminer le plan général et de calculer les volumes de déblai et de remblai nécessaires
à la réalisation du projet.
Le rôle de la chaussée est de transmettre au sol de plate-forme les sollicitations imposées par le
trafic, tout en conservant les déformations acceptables (LCPC et SETRA, 1994).
Donnée du trafic
Tableau 8 : Trafic généré par l'aéroport de Donsin en 2011 (Source : Etude antérieure)
Bus-
VP+Taxis Autocar Camionnett Camion Total
s
TRAFIC TOTAL 2102 20 4 4 2130
Pour l’estimation du trafic de dimensionnement il est considéré les données du trafic généré par
l’aéroport en 2011, l’année de mise en service étant 2017 pour une durée de vie de quinze ans
(15) et un taux d’accroissement de trafic de cinq pour cent (7%).
Ainsi donc pour le calcule des structures de la chaussée nous allons prendre en compte 60% du
nombre cumulé de VP+Taxis+Bus-Autocars+Camionnette+Camion = 1278.
La formule retenue pour le calcul de trafic traduit une croissance de façon exponentielle du trafic
caractéristique de pays en voies de développement et se présente comme suit :
ˆ = K1 7 -Lˆ’
Avec :
4 = ./,é . H- ./ +,2“
Étant donné que le trafic généré a été établit en 2011 et qu’on a une durée de vie de la route qui
est de 15ans, la date de mise en service est prévue pour 2017 donc le projet va jusqu’en 2032. On
a donc 4 = 2032 − 2011 = 21 d’où 4 = 21. On a alors :
ˆ = 1278K1 7 0,07L ’
”• = –—–Z
Le résultat obtenu du trafic total pendant la durée de vie de 15ans de la chaussée est de 4946 et
permet de déterminer la classe de trafic attendu qui est (
− Exécution de 17 sondages
− Etablissement de la coupe géotechnique de chaque sondage
− Prélèvement d’échantillons pour essais en laboratoire
Les échantillons de matériaux remaniés issus des sondages on fait l’objet d’essais en laboratoire.
Le résultat des essais effectués au différents PK on donné les valeurs suivantes :
La portance CBR 95% optimum utilisé pour le dimensionnement de la chaussé est la moyenne
des deux CBR. Ainsi donc la portance CBR à 95% est de 14 d’où un sol de type S3
Etant donnée que notre projet se localise au Burkina Faso et compte tenu de disponibilité des
matériaux il est plus économique d’amélioré le grave naturelle qu’on peut trouver facilement. La
variante 1 sera celle retenue pour le dimensionnement de la chaussée.
des panneaux de danger de type A : pour la signalisation des ouvrages hydraulique des
virages dangereux
des panneaux d’intersection et de priorité de passage de type AB : Arrêt obligatoire,
priorité de passage pour piéton, cédez le passage ;
des panneaux de prescription de type B : Obligations
des panneaux de type C : pour les diverses indications
L’objectif essentiel de cette signalisation est de fournir conformément au code de la route et aux
normes techniques utilisées pour la conception géométrique de la voirie, une lisibilité et une
compréhension aisées pour les usagers.
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 36
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
• Les panneaux de danger : Dans le cas de circulation rapide, il y aura lieu d’implanter à
150 m en traversé d’agglomération, en répétant le panneau dans l’intervalle restant.
• Les panneaux de prescription : ils doivent être implantés au voisinage immédiat de
l’endroit ou s’applique la prescription, sauf pour certains panneaux, notamment les
panneaux d’obligation qui doivent être implantés comme panneau de danger.
Les types de panneaux utilisés ainsi que les nombres et leurs emplacements sont répertorié dans
le tableau ci-dessous.
L’éclairage public permet aux usagers de la voie publique de circuler de nuit avec une sécurité et
un confort aussi élevé que possible.
Il ne s’agit pas pour autant de reconstituer les conditions diurnes, mais de rendre aisées pour les
automobilistes la perception et la localisation des points singulier de la route et des obstacles
éventuels. Pour le piéton, il s’agit d’assurer la visibilité distincte des bordures de trottoirs, des
véhicules et des obstacles et éviter les zones d’ombre.
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 37
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
Pour un éclairage moyen ou une luminance moyenne, les paramètres géométriques suivants
doivent être respectés :
Au dessus d’une hauteur h = 1,5 l, le flux lumineux est mal utilisé. Pour avoir une bonne
uniformité longitudinale de luminance, le guide recommande de prendre :
e
≤ 3,5 pour le cas d’implantation sur terre plein centrale
l = largeur de la chaussée = 14 m
On obtient donc :
ℎ = 11 = 1 × 14 = 14
= 3,5ℎ = 3,5 × 14 ≈ 50
V.ETUDE ENVIRONNEMENTALE
Le volet environnemental et social est une partie non négligeable au niveau de notre projet et
dans tout projet. En effet pour toute étude conceptuelle il est primordial de faire une étude
d’impact environnemental pour déceler les effets de ce projet sur la nature et les êtres vivant afin
de prendre des mesures pour les atténuer.
Les concertations ont révélé que le projet, dans les phases de construction et d’exploitation, aura
aussi bien des impacts positifs que négatifs.
Impactes négatifs
Des mesures d’atténuation ont été prise afin de minimiser, prévenir les impacts négatifs du
projet. Ces mesures sont :
Signalisations temporaires
Risques d’accidents
VI. CONCLUSION
Le Burkina Faso, pays sahélien enclavé et de transit est caractérisé par un contexte économique,
une géologie et un climat particulier dont l’influence sur la construction et la pérennité des
chaussées ainsi que des ouvrages doit être évaluée.
Du fait que les ouvrages d’arts représentent des investissements couteux, leur étude se fait de
façon minutieuse. Ce mémoire a été consacré aux études techniques détaillées d’un ouvrage de
franchissement et de ses voies d’accès sur la voie d’accès principale au nouvel aéroport de
Ouagadougou-Donsin. Pour mener à bien nos études nous nous sommes servis des résultats des
études hydrauliques et hydrologiques, géotechniques et topographiques et économiques.
En vue de choisir l’ouvrage pour franchir le cours d’eau, nous avons d’abord envisagé deux
solutions : un pont à poutre en béton armé et un pont à dalle en béton armé. Après une analyse
économique et multicritère des deux variantes nous avions porté notre choix sur le pont à poutre
en béton armé. Il s’agit ici de deux pont distinctes à cinq travées indépendantes de 18 m chacune
reposant sur deux culées de type voile et 4 piles constitué de trois colonnes. Nous avions utilisé
une étude manuelle comme méthodologie d’étude de l’ouvrage. Une surveillance permanente et
un entretient périodique permettront de conserver le niveau de service du pont et de ses voies
d’accès.
Aussi ce stage effectué au sein du bureau AGEIM-IC, a été très bénéfique en ce sens que nos
objectifs ont été atteints.
En effet c’était pour nous la meilleure occasion de nous familiariser avec le monde
professionnel, de mieux comprendre les enseignements reçus au cours de notre formation et de
pouvoir les appliquer dans toute leur plénitude à la pratique, avec une nette appréciation des
réalités du terrain.
Enfin, ce projet nous a permis de mieux asseoir les connaissances en matière d’étude d’avant
projet d’ouvrage et de route, ceci en tenant compte des éventuels impactes sur l’environnement.
VII.BIBLIOGRAPHIE
ADETS (2005), Le treillis soudé – Calcul et utilisation conformément aux règles BAEL 91
modifiées 99 et textes associés.
BERNARD-GELY, A., and J-A. CALGARO (2000), Conception des ponts, Techniques de
l’Ingénieur, (C 4 500), 1-24.
CEBTP (1980), Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux.
CHARON, P. (1986), Calcul des ouvrages en béton armé suivant les règles BAEL, Paris
LCPC, et SETRA (1990), Environnement des appareils d’appui en élastomère fretté-Recueil des
règle de l’art, Guide technique.
PERCHAT, J. (2001), Béton armé. Règle BAEL – Ossatures et élément courants, Technique de
l’Ingénieur, (C 2 314), 1- 54.
SETRA (1974), Piles et Palées (PP 73) : Appuis des tabliers, Dossier pilote.
VIII.ANNEXES
500 SUPERSTRUCTURE
501 Trottoirs ml 135,000 110 000 14 850 000
502 Bordures de trottoir ml 149,200 8 000 1 193 600
503 corniches ml 152,200 30 000 4 566 000
Sous-total série 500 20 609 600
RECAPITULATIF
1. Prédimensionnement de l’ouvrage
Le profil en travers de la route donne 18m nous avons donc choisi de concevoir un pont à deux
tablier séparés. Le TPC va repose sur un tablier car si on le met au milieu on aura des
fissurations, ainsi donc on aura deux ponts de largeurs différentes à savoir 8,5m et 9,5m. Le
tablier le plus large sera dimensionner car il nous offre le cas le plus défavorable. D’où un pont
de 9,5m. Le profil en travers routier sur le tablier se présente comme suite :
Accotement 1,5m
Chaussée 7m
TPC 1m
TOTAL 9,5m
ϥ
Epaisseur w des poutres : w ≥ …
↔ w ≥ 0,37
Nombre de poutre (N) : Etant donné que la largeur de notre tablier est de 9,5m, le nombre
de poutre à prendre est fonction de la largeur du tablier. Le tableau proposé par CALGARO,
donne les correspondances suivantes :
L’épaisseur (eh) des hourdis est donnée en fonction de la largeur entre axe ( & ) des poutres.
Selon le tableau proposé par Galgaro on a :
& = 2,4 , l’épaisseur du hourdis donne 18m mais nous convenons de prendre eh=20cm
Hauteur He
He = HP – eh = 1,1 – 0,2
He = 0,9m
œc &,•
La largeur des entretoises e ≥ …
= …
= 0,3
be= 0,4m
w 0,4
= −2× = 2,4 − 2 × =2
e &
2 2
Le = 2m
Ne = 2
Les Équipements des Ponts désignent un ensemble de dispositifs très divers qui
complètent la structure et qui permettent d’assurer en particulier :
Le système d’étanchéité des tabliers a pour objectif de protéger la structure béton des diverses
agressions générées par les eaux pluviales circulant sur l’ouvrage. Il permet d’éviter la
pénétration d’agents chimiques agressifs et la corrosion des armatures du béton du tablier et
donc de garantir la durée du service de l’ouvrage.
L’étanchéité du tablier de notre ouvrage est assurée par les feuilles préfabriquées comportant
une couche de bitume modifié par un polymère et une armature.
La couche de roulement doit, sur ouvrage d’art comme en section courante, présenter un bon uni
(confort) et offrir de bonnes caractéristiques antidérapantes (sécurité des usagers). Elle doit être
adaptée et présenter une adhérence pérenne avec le système d’étanchéité. La couche de
roulement est constituée par un tapis d’enrobé bitumineux dont l’épaisseur courante est
de 7 à 8 cm et dont la masse v o l u m i q u e réelle varie, selon la qualité de la compacité,
entre 2,2 et 2,5t/m3.
Nous avons choisi la barrière BN4 qui est du type H grâce à sa capacité de retenir les véhicules
poids lourd en cas d’accident pour qu’ils ne tombent pas du pont.
1.8.Les corniches
Les corniches ont pour rôle : d’améliorer l’aspect esthétique de l’ouvrage d’assurer des fonctions
secondaires telles que : support au relevé d’étanchéité, butée de trottoir, scellement du garde-
corps, etc. Ces fonctions pourraient parfaitement être assurées par des éléments de la structure
et c’est souvent le cas dans certaines conceptions actuelles de corniche.
1.9.Les trottoirs
Le rôle du trottoir est de protéger les piétons en les isolants, en général par simple
surélévation de 16 à 20 cm, de la circulation automobile. La largeur minimum des trottoirs
prévue par le guide ARP (chapitre 1) est de 1 m. Nous allons adopter une largeur supérieure à
la largeur minimum. Ainsi une largeur de 1,5m et une épaisseur de 20cm sera adopté.
Les tabliers des ponts reposent, en général, sur leurs appuis par l’intermédiaire d’appareils
d’appuis conçus pour transmettre les efforts.
Nous choisissons des appareils d’appuis en élastomère fretté qui sont d’usage courant.
Il est bien souvent très difficile de bien compacter le remblai juste à l’arrière des culées. Il en
résulte des tassements dans ces remblais qui créent des “escaliers” entre le niveau du remblai et
le tablier. Ces escaliers, sont non seulement dangereux pour l’ouvrage car augmentent
l’effet dynamique, mais aussi pour l’usager (SÉTRA, 1984). La dalle de transition sert donc de
pont entre la partie de remblai bien compactée et le tablier. Ses dimensions sont dans notre
projet : 3 m de longueur, 10 m de largeur et 30 cm d’épaisseur.
À ces équipements peuvent s’ajouter d’autres comme les dispositifs d’évacuation des eaux, les
dispositifs de visite, réserve pour canalisations de services publics, les bossages etc.
Selon les dispositifs du PP73 et des indications données par CALGARO, on a les
caractéristiques suivantes :
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 50
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
Mur de front
• Epaisseur : CALGARO propose pour le prédimensionnement du voile de prendre
0,80 ≤ ≤ 1,20 ↔ ž = ^Ÿ
• Hauteur : Elle est conditionnée à la fois par la cote minimale de l'intrados
résultant des études hydrologiques et hydrauliques et la cote du bon sol. En tenant
compte de ses considérations, il en résulte une hauteur sous intrados h= 4m
Mur de garde grève
• Hauteur : sa hauteur correspond à la hauteur du tablier et des dispositifs d'appui,
donc il varie de 1,35 m de rive à 1,4 m à l'axe de l'ouvrage. on prend hgg = 1,4m.
• Son épaisseur est donnée par la formule egg = 0,1hgg+0,1m (SETRA, 1974) est
prise égale à 25cm.
Mur de retour
0,30 < < 0,40 → e = 0,40m
Muret caches
Ils jouent plusieurs rôles : esthétique, protection du sommier contre les venues de terres,
raidisseur du mur garde-grève. Ils seront disposés latéralement sur le sommier et auront une
épaisseur de 20cm chacun.
Corbeau : emax=45cm
Bossage : hauteur h=10cm avec des débords de 5cm par rapport à l’appareil d’appui
Dalle de transition
• Longueur
• Epaisseur=30cm
Pour notre projet nous avions opté de réalisé des piles de type poteau circulaire.
• longueur= 9,5+0,5=10m
9,5+0,5
• largeur=1,20m
• hauteur=0,80m
2. Etude de la structure
2.1. Notes d’hypothèses
hypothèses générales
a. Règlements et instructioons
Avant de procéder à l'étude de ces chargements, on définit tout d'abord certaines notions qui
seront utiles pour la suite.
Toutes les parties de tablier ne sont pas forcément à charger par les charges de chaussée. Il faut
donc définir une largeur chargeable qui se déduit elle-même de la largeur roulable. On donne
ci-dessous les définitions correspondantes:
LR = 9,5- 2, 5 = 7m
ª« = ¬Ÿ
La largeur chargeable (Lch)
= g − 4 × 0,5
= 7 − 2 × 0,5 = 7
ª-® = Z
Les ponts sont rangés en trois classes suivant leur largeur roulable LR et leur
destination:
Le nombre de voies :
Par convention, les chaussées comportent un nombre de voies (Nv) de circulation égal à la partie
entière du quotient par 3 de leur largeur chargeable, exprimée en mètre.
Toutefois, les chaussées dont la largeur chargeable est comprise entre 5 m inclus, et 6m sont
considérées comme comportant deux voies de circulation.
La largeur de voies
Par convention, les voies de circulation d´une même chaussée ont des largeurs égales au
quotient de la largeur chargeable par le nombre de voies.
2.3.Système de chargement
a. Système de charge A
36000 . #
kK L = 230 7 4 2/ V /
7 12
Avec L= largeur chargée
Cette valeur sera multipliée par des coefficients de correction a1 et a2 (confère fascicule
61 titre II).
A2 = 1*1430=1430 daN/ml. V0 ayant pour valeur 3,50m pour les ponts de la 1ère
classe, 3m pour les ponts de la 2èmeclasse et 2,75m pour les ponts de la 3ème
.
b. Système de charge B
c. Le convoi Bc
Selon le fascicule 61 titre II, lee convoi Bc se compose d’un ou au maximuum de deux camions
types par file. Dans le sens traansversal le nombre de files est inférieur ou égal au nombre de
voies. L´axe de la file de roues la plus excentrée doit rester à une distance minimale
mi du bord de
la largeur roulable, égale à 0,75 m s´il s´agit d´un dispositif de sécurité, ett 0,25 m s´il s´agit
d´une bordure.
En fonction de la classe du pont et du nombre de files considérées, les valleurs des charges du
système Bc prises en compte sont multipliées par des coefficients bc donnéss par le fascicule 61
Titre II.
d. Le système Bt
e. Le système Br
Sur les trottoirs, il sera considéré une surcharge locale de 450 kg/m² (pour le calcul des
entretoises et hourdis) et une surcharge générale de 150kg/m² (pour le calcul des poutres
principales).
Les efforts à considérer, qui comprennent notamment les efforts de poussée transmis par le
remblai, concernent essentiellement les éléments des culées supportant l´about des ponts.
Cette charge est de 1 t/m2.
Les charges du système B sont des surcharges roulantes et par conséquent doivent être
multipliée par un coefficient de majoration pour effet dynamique noté ·¸® pour la charge B. Il
est déterminé par la formule suivante :
0,4 0,6
=17 7
1 7 0,2 j
174¹
L= inf. [sup (Lr, Lrive) ; Lc]= inf. [sup (8, 7,68) ; 18]= 8m avec Lrive largeur entre-axe des
poutres de rive ; Lr la largeur roulable et Lc la portée maximale des poutres.
G : g (ml)*L
S= 1,1*600= 660 KN
0,4 0,6
=17 7
1 7 0,2 × 8 1 7 4 62640
660000
·¸® = ^, º—
S= 1, 1*2*600= 1320 KN
0,4 0,6
=17 7
1 7 0,2 × 8 1 7 4 286448
1320000
·¸® = ^, –¬
L= 8m ;
G= 62640daN ;
S=110t= 110000daN ; on ne peut placer qu’un seul véhicule type Mc120 sur le pont;
0,4 0,6
=17 7
1 7 0,2 × 8 1 7 4 62640
110000
·¸® = ^, Y–
L= 18m ;
G= 286 448daN
0,4 0,6
=17 7
1 7 0,2 × 8 1 7 4 286448
110000
·¸® = ^, _
2.5.1.1.
2.5.1.1.Modélisation
Le calcul du hourdis se fera par la méthode forfaitaire et sur une bande d'1m. Il est supposé
reposant sur les poutres maitresses et sur les entretoises d'about.
2.5.1.2.
2.5.1.2.évaluation des charges permanentes
Les calculs seront menés en considérant une couche d'étanchéité en asphalte de 3cm et une
couche de roulement de 7cm d'épaisseur.
Dans ces formules »© représente la masse volumique du béton armé (25 KN/m²); » celui du
revêtement et e l'épaisseur de l'élément considéré.
Total : =∑ = 8,65
65"#/
1 1 car
car on a un pont de 1ère classe et deux voies chargée
1,10 1
1,59
1,34
Il est nécessaire de vérifier le non poinçonnement du hourdis sous les roues Br et Bt. une roue est
supposée centrée sur une plaque de dalle.
AB
% 0,1 %& 0,2 On doit vérifier %& ' %&΄ &,&():CD :EDFG
H I∶
* +é,- è , ./ 0 /-11 23 4 ; *
4 2K 7 L;
& : & Correspond au rectangle d'impact; %& est l'épaisseur de la dalle; % l'épaisseur du
revêtement, ξ est un coefficient dépendant
d de la nature du revêtement et : les dimensions du
rectangle au niveau du feuillet moyen.
Roue Bt Br Bc Unités
poids 80 100 60 KN
bt ou bc 1 1,1
δ 1,59 1,59 1,59
Qu 127,2 159 104,94 KN
h0 0,2 0,2 0,2 m
h1 0,1 0,1 0,1 m
a0 0,6 0,6 0,25 m
b0 0,25 0,3 0,2 m
a 0,95 0,95 0,6 m
b 0,6 0,65 0,55 m
Uc 3,1 3,2 2,3 m
h'0 0,030 0,037 0,034 m
Conclusion vérifié vérifié vérifié
On suppose un panneau de hourdis qui repose sur les poutres et les entretoises
Avec l=18m = portée de la poutre et e =0,40m= épaisseur des entretoises d'about. On a donc
ST
1? = 2,16 ; 1N = 17,2 ¾ = S¿
= 0,12 donc le panneau repose dans un seul sens (sens lx).
F
= 5,04 "#⁄ 1 ; O3Q = 0 V#⁄ 1
QR ST
Moment : OPQ =
U
YZ[[[
avec A: la surcharge en daN/m2, l= longueur surchargé qui est la portée=
\]^_
A(l)= 230 +
18.00m. La valeur obtenue est multipliée par les coefficients a1=1 et a2=1. On obtient donc
`a SbF
A(l)= 14,30 kN.m/m2 qui représente donc la charge qA ceci nous donne donc MxmaxA= =
U
`a Sb
8,34"#. / 1 et VmaxA= = 15,44 "#/ 1
La roue isolée Br est supposée centrée sur le panneau de dalle et les sollicitations sont
déterminées à l'aide des abaques de MOUGIN le rectangle d'impacte est disposé normalement à
l'axe de la chaussée.
On obtient donc les dimensions a × b du rectangle chargé au niveau du feuillet moyen données
par : = ℎ& 7 & 7 2Àℎ = ℎ& 7 & 7 2Àℎ .
Moment fléchissant:
1?
*= = 0,43 X = = 0,038. d2/, ¾ = = 0,12 24 O = 0,16 O = 0,12
1? 1N 1N
Effort tranchant :
x &&× .)•
Suivant x (sens de a) X=‚†b = ; X=‚†b = = 62,35 V#/ 1
<]© ×&.•)]&.})
x &&× .)•
Suivant y (sens de b) XN‚†b = …< ; XN‚†b = …×&.•)
= 55,78 V#/ 1
Une file de deux roues du tandem (chacune de 80 kN) est supposée centrée sur un panneau.
Le calcul se fait à l'aide des abaques de MOUGIN comme précédemment tout en appliquant la
superposition est utilisé: les sollicitations dues au chargement sont obtenues en soustrayant celles
dues au rectangle 1 (grand rectangle) de celle dues au rectangle 2 (petit rectangle). Les résultats
sont consignés dans le tableau suivant
Il s'agit ici du système de convois type Mc120. une chenille est centré sur le panneau et les
sollicitations sont déterminées à l'aide des abaques de MOUGIN. Les résultats sont donnés dans
le tableau suivant:
Système A Bt Br Mc120
Maximum
combinaison 1,35G+1,60A 1,35G+1,60Bt 1,35G+1,60Br 1,35G+1,60M
Vx (Kn/ml) 37,3902 44,54 112,37 95,36 112,37
Vy (Kn/ml) 0 13,50 89,25 60,94 89,25
Effort tranchant dans la dalle à l'ELS
Système A Bt Br Mc120
Maximum
combinaison G+1,20A G+1,20Bt G+1,20Br G+1,20M
Mox
15,048 44,237952 35,568 66,0636 66,06
(KN.m/ml)
Moy
0 5,49504 22,896 3,5376 22,90
(KN.m/ml)
Moment fléchissant dans la dalle à l'ELS
Pour prendre en compte l'hyperstaticité du hourdis on procède à une redistribution des moments
isostatiques obtenus plus haut en travées et sur appuis. Les coefficients de redistribution sont
respectivement 0,80 en travée et 0,50 sur appuis (CALGARO, 2000).
Les calculs sont menés en fissuration préjudiciable aux états limites de service.
1= { ∗ = 25 ∗ 0.20
0 5.00"#/ 2
Trottoirs : ;
d »© : ¹ 25 : 0,108 7 0,75
0 3,45 V#⁄ 1
Qc SF
Moment fléchissant : Oi 7 d .24I Oi 4,86 V#. ⁄ 1
Conformément au titre 2 du Fascicule 61, le trottoir supporte une charge locale de q=4,50kN/m2
⁄ 1
`SF
Moment fléchissant : OA = .24I Oi = 1,10 V#.
Le calcul en flexion simple est mené à l'ELS sous la combinaison G+1,2Q. Il en résulte
Ofeg = 6,18 V#. ⁄ 1 et l'effort tranchant ultime vaut XCh = 19,15 V#. ⁄ 1
Cette vérification permet de se dispenser des armatures transversales. Il faut donc vérifier
EDFG
X6‚†b ≤ X6ƒ‚ = 0,07.
sÃ
sens lx sens ly
Unité
Appuis Travée encorbellement Travée
Données
Largeur B 100 cm
Hauteur H 20 cm
Hauteur utile acier tendus d= h-0,03 17 cm
Moment de service Mser 0,03 0,05 0,006 0,02 MN.m
Limite d'élasticité des aciers Fe 400 Mpa
Limite de résistance du béton fc28 30 MPa
Calculs
Résistance traction du béton ft28= 0.6+0.06fc28 2,4 MPa
Contrainte de calcul du béton σb = 0.6fc28 18 MPa
Ä
Ê´Î Ä
Î
ÌËÍÊ = _
ÈÉÈÈÊÈ ‹^ − Y •
Moment résiduel 0,14 MN
Ä
Î
Bras de levier Ï = . ‹1 − … • 13,85 cm
k‘eg = ÐcÑ
ÒÉ
ÈÈÈË
Section des aciers 11,07 17,70 2,07 7,67 cm²
Les tabliers des ponts à poutres sont des structures tridimensionnelles pour lesquelles de
nombreuses méthodes de calcul classique ont été proposées. En générale, l’étude du tablier
est subdivisée en une étude dans le sens transversal et une étude d’une poutre dans le
sens longitudinal. La première étude donne le coefficient de répartition transversale (CRT),
dont on le multipliera avec les sollicitations (globales) retrouvées dans le sens longitudinal
pour obtenir les sollicitations (moyennes) d’une poutre. Ainsi, on obtient le principe suivant :
Le rôle principal des entretoises est de repartir les efforts entre les poutres principales. Dans
l’absence d’entretoises, c’est le hourdis qui joue le rôle d’entretoisement. Ainsi, pour tenir
compte de la répartition transversale des surcharges, on détermine un coefficient
correctif appelé coefficient de répartition transversale CRT. Celui-ci montre la portion des
surcharges transmise sur la poutre considérée. Plusieurs méthodes de calcul ont été proposées
et classées en deux familles selon que la section transversale est considérée comme étant
indéformable ou déformable.
La méthode de Courbon est généralement utilisée dans le cas des ponts à poutre avec
entretoises intermédiaires.
Dans notre cas, nous utiliserons la méthode de Guyon-Massonnet car notre tablier n’a pas
d’entretoises intermédiaires.
2.5.2.2.Méthode de Guyon-Massonnet
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d’un pont ne peut être négligée, la section
transversale du pont est considérée comme étant déformable ; C’est alors qu’on utilise la
méthode de Guyon-Massonnet (développée originalement par Guyon en 1946 et mise sous
forme de tableaux numériques par Massonnet en 1954). Cette méthode est une méthode de
calcul de dalles ou de réseaux de poutres. Elle est basée sur deux principes fondamentaux qui
sont :
|4
d> = d sin ‹ •
P= constante
L= portée du pont
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier en fonction de
l’abscisse longitudinale.
1.1.1.1.Paramètre fondamentaux
On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l’ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L) et de 2
entretoises de rives (portée 2b, espacement L), disposées transversalement (confère figure
suivante) :
Avec :
E : module de Young.
Õ
G : module de torsion avec j = K ]ÖL
H I × = I2 00-I- 4 . +2-zz24
Õ
On suppose que le coefficient de poisson du matériau constitutif est nul (Ý=0) ⇾j =
Õ Ü•
• •x =
©Ø
Õ ÜÚ
• •Õ =
hØ
•d +•
¾=
2ß{d {
Paramètre de torsion
{
Paramètre d’entretoisement à= 4
ß{ d
Ü
Le coefficient de répartition transversal áâ = ; k coefficient déterminé par des tableaux de
ˆ
Guyon Massonet. K dépend de :
La valeur de la torsion α
La valeur du paramètre d’entretoisement θ
L’excentricité de la charge e
L’ordonnée de la poutre considérée y
Si α=0⇾K0 si α=1⇾K1
Pour α quelconque l’interpolation n’est pas linéaire ; elle est donnée par Massonet :
Pour une poutre d’ordonnée y, on procède à une interpolation linéaire sur les
l valeurs de y
données dans les tableaux de Guyon-Massonnet.
G Une interpolation linéaire peut se faire par
rapport à θ.
Nous allons déterminer le CRT sous l’effet des charges pour la poutre de rive N°1 et la poutre
intermédiaire N°2
Moment d’inertie
åx = å= = æK
1 1 æK & <L : %ç 7 < : %w ë
& <L : %ç… 7 < : %w… ë
3 4 æK & <L : %ç 7 < : %w ë
èé [, ^–ZŸ–
La rigidité de flexion
åx 0,146
{x 06. 10’…
114,06
1,28
êé [Z ^[’Y ž
^^–, [Z.
1 1 1 1
Г = × × × ℎç… = × × 2,56 × 0,2… = 3,4. 10’…
2 3 &
2 3
2°ℎw − ℎç ±
Г = "í î × Kℎx − ℎç L × …
< = "K5,5L × 1,1 × 0,4…
<
&, }U
D’après la formule de VIPP : " = − ‹0,051 7 • ’&, …×),)
= 0,2941
… ),)
La rigidité de torsion
ℎç… 0,2…
•Õ = {Õ = = = [, ZZ. ^[’Y ž
12 12
{x 4,75 114,06 ⁄(
à= ó = ×õ ö = [, —º
ô
{Õ 18 0,66
÷ = [, ºò žø ù = [, —º
Interpolation sur α
0,065 − à
à& = = −1,33
0,663
θ=0,95 et Massonnet donne les valeurs de K pour θ=0,95 donc on n’a pas besoin d'une
interpolation pour déterminé les valeurs de K.
…,))© …
b= 4,75 donc 3 = ≈ 0,81 24 -4z- .24I ≤ 0,81 ≤
(,™) (
y=3,55
0,81 − 0,75
"&,U © = "&,™)© + °"© − "&,™)© ± õ ö
1 − 0,75
Il ne reste plus qu'à retrouver K=K(e). Le tableau pour θ= 0,95 se présente comme suit:
θ=0,95
e ̶b ̶ 3b/4 ̶ b/2 ̶ b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K3b⁄4 -0,1299 -0,1694 -0,1823 -0,0942 0,2205 0,9051 2,0152 3,304 4,3036
K0,81b -0,074 -0,160 -0,225 -0,204 0,036 0,679 1,878 3,544 5,298
K3b⁄4 0,0961 0,1463 0,2351 0,3985 0,6801 1,1255 1,7402 2,3445 2,592
K0,81b 0,088 0,134 0,217 0,358 0,638 1,072 1,698 2,404 2,925
Kα K -0,006 -0,036 -0,040 0,032 0,289 0,844 1,802 3,065 4,302
Tableau de K pour θ=0,95 après 2 interpolations (sur y et sur α)
Ainsi on obtient
On trace la courbe K=K(e) qui représente la ligne d'influence (Li) de K sur la poutre principale.
5,000
4,302 4,500
4,000
3,065 3,500
3,000
2,500
1,802
2,000
1,500
0,844
1,000
0,289 0,500
-0,006 -0,036 -0,040 0,032
0,000
-6 -4 -2 0 2 4 6 -0,500
α et θ conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive c'est a dire α=0,58 et θ=0,95; par
conséquent, les interpolations sur α et θ restent les mêmes que pour la poutre de rive:
© ©
≈ 0,27 24 -4z- .24I ( ≤ 0,27 ≤
, U©
y=1,18 b= 4,75 donc 3 =
(,™)
0,27 − 0,25
"&, ™© = "&, )© + °"&,)© − "&, )© ± õ ö
0,5 − 0,25
θ=0,95
e ̶b ̶ 3b/4 ̶ b/2 ̶ b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
Kb⁄4 -0,552 -0,0942 0,4281 1,0911 1,8308 2,2413 1,7788 0,9051 -0,0352
K0 Kb/2 -0,3619 -0,1823 0,049 0,4281 1,0283 1,7788 2,2821 2,0152 1,4425
K0,27b -0,537 -0,101 0,398 1,038 1,767 2,204 1,819 0,994 0,083
Kb⁄4 0,2816 0,3985 0,5936 0,9079 1,3202 1,6148 1,4265 1,1255 0,9021
K1 Kb/2 0,1596 0,2351 0,3654 0,5936 0,9526 1,4265 1,8092 1,7402 1,5641
K0,27b 0,266 0,377 0,563 0,865 1,264 1,567 1,429 1,152 0,937
Kα K -0,200 0,100 0,467 0,965 1,556 1,937 1,655 1,060 0,442
Tableau de K pour θ=0,95 après 2 interpolations (sur y et sur α)
Ainsi on obtient
On trace la courbe K=K(e) qui représente la ligne d'influence (Li) de K sur la poutre principale.
2,500
1,937
2,000
1,655
1,556
1,500
1,060
0,965
1,000
0,467 0,442
0,500
0,100
-0,200 0,000
-6 -4 -2 0 2 4 6
-0,500
En comparant les deux poutres nous allons retenir les valeurs les plus défavorables des CRT
pour calculer une poutre unique. Ainsi toutes les poutres auront un même ferraillage.
1² 1
O;<=i = X;<=i =
8 2
AKLL = 14,30kN/m
v 1² v 1
O;<= = X;<= =
8 2
Rédigé par Abdel Aziz TINTO
Promotion 2013 Page 85
Etudes techniques relatives à la construction d’un pont et de ses voies d’accès sur le Massili
Système de charges Bc
D’après le théorème de BARRE, le moment maximum absolu d’un convoi a lieu sous un essieu i
et à une position à laquelle Pi et la résultante des charges du convoi R sont équidistant des
extrémités de la poutre. P =12t ou 120 kN
,U(U
17,44 < I < 18,38 donc O = dK Û+ h − 7,875L
L’effort tranchant maximum est obtenu sur appui en plaçant l’essieu arrière sur l’appui.
=2 d
: Ordonnées des projections des positions des forces sur la ligne d’influence. Le coefficient 2
représente le nombre de file.
O & = v»-
Effort tranchant
& = v»-
Sollicitation de calcul
Les valeurs des moments fléchissant et efforts tranchants à utiliser pour le dimensionnement sont
obtenus en appliquant les combinaisons suivantes :
á4 : Coefficient pour valeur nominale des charges données par l’article D1 du BAEL 91-99
Les résultats des différents calculs sont répertoriés dans les tableau ci-dessous
Le calcul est mené en fissuration préjudiciable aux états limites de service sur une section en Té
Données
Largeur table de compression b 237 cm
Largeur ame bo 40 cm
Hauteur table de compression h 130 cm
Hauteur ame ho 20 cm
Moment de service Mser 3,58 MN.m
Résistance du béton à la compression fc28 30 Mpa
Elasticité des aciers fe 400 MPa
hauteur utile aciers tendus d 122 cm
hauteur utile aciers comprimées d΄ 4 cm
Cas de fissuration FP
Calculs
Résistance du béton à la traction 0 U = 0,6 7 0,060 U 2,4 MPa
Ec
contrainte limite de calcul des acier ‡Äf = -4 Å ; 110Æ1,60 UÇ
215,56 MPa
…
ÌË Í
contrainte moyenne ÉŸ = ®
6,74 Mpa
Ê®[ ‹´’ [ •
_
ÈÈÈÈ
É
´‹ Ë ]ÉŸ • ÉË
ÈÈÈ
ÉÊ = ^º
−
contrainte du béton 8,6 MPa
®
‹´’ [ • )
_
)ÉÊ
Ordonnée de l'ame 3 = )ÉÊ ]É
ÈÈÈË
. 45,75 cm
NF
seconde contrainte du béton ‡© = ÉÊ 4,85 MPa
NØ
©NØ ÉÊ
Effort normal dans la section de béton de l'ame #© = 4,67 MN
k‘ = ÃØ
ÉË
ÈÈÈ
section correspondant dans l'ame 216,88 cm²
NØ
O‘ = #© ‹. − •
Moment correspondante dans l'ame 4,99 MN.m
…
3
O‘ = #© ‹. − ℎ& − •
Moment correspondante dans la table 1,07 MN.m
3
Section résultante k‘& = k‘ − k‘ 159,76 cm²
tŽ ×ÌË Í
section d'acier théorique k‘eg = 145,70 cm²
tŽ
Le calcul est mené à l’ELU. Seule l’âme reprend l’effort tranchant. Etant donné que les charges roulantes se déplacent sur le pont, espacement constant est
conservé le long de la poutre.
Données et hypothèses
Hauteur de la poutre h 130 cm
base de la poutre bo 40 cm
Effort tranchant maximal à l'ELU Vumax 0,66 MN
cas de fissuration FP
Reprise de bétonnage non spécialement traité? NON
Longueur de la travée L 18 m
Distance à laquelle l'effort tranchant est nul Lo 9 m
limite d'élasticité des armatures fe 400 Mpa
Résistance à la compression du béton fc28 30 Mpa
diamètre des armatures transversales Øt 8 mm
Nombre de barres dans un cours d'armatures n=6
Angle d'inclinaison des armatures d'ame α 90 dégrés
Calcul
= -4 Å0,15 ; 4Od Ç
contrainte tangentielle limite E FG 3,91 MPa
6S sÃ
vérification OK vérifier
ˆ ∅F
Section d'un cours d'armatures transversales k = (
3,0144 cm²
coefficient k k 1
&,•Ec K Î] ÎL
coefficient d'espacement à& = 8,74 cm¯¹
sÐ ©K B ’&,…ÜE FG L
St1=0,9d 109,8 cm
st2=θo*At 26,34019563 cm
Espacement St
St3= St max 40 cm
St=min{St1;St2;St3} 26,34 cm
choix dans la série de CAQUOT St0 16 cm
Distance entre la première armature et l'appui St0/2 8 cm
1 cadre HA12 + 1 cadre HA8 + étrier HA12 tous les 16cm sur toute la poutre
Les entretoises sont supposées porter les efforts des vérins lors du changement d'appareil d'appui
du faite qu’elles sont situées en about de travée. Aussi elles doivent être justifiées sous l'action
d'une roue isolée Br. Elles seront considérées comme semi-encastrées sur les poutres principales.
Après le calcul du moment maximal isostatique M0, la redistribution se fait en prenant 0,8M0 en
travée et 0,5M0 sur appuis (CHARON, 1986).
par mètre carré supportée par la dalle (calculé plus haut en) et 1= le petit coté du panneau
de dalle
8,65 × 2,16
= = 4,67 V#⁄
4
• ÑS
Roue isolée du système Br de 100 kN: OA = (
= 79,38 V#.
lg
XA = = 73,5V#;
2
Réaction du vérin : le vérinage se fera sous trafic réduit. conformément au guide PP 73,
la réaction du vérin est estimée à â = j 7 0,255 soit:
S ‰
OA = â = 72,71V#. v et XA = = 145,43V#
(
Pour la détermination des sollicitations de calculs combinées, il est envisagé deux cas de
chargement:
Cas 2 : l'entretoise supporte son poids propre et les effets dus au vérin:
Le chevêtre est calculé sous l'hypothèse d'un encastrement dans la colonne. Il à une section de
0,80m × 1,20m et est calculé en flexion et torsion (SETRA, 1974):
En flexion les deux travées sont chargées, il en résulte que la résultante des charges du
tablier est centrée sur l'axe du chevêtre;
En flexion+ torsion si une seule travée est chargée: il en résulte un moment de torsion du
à l'excentrement des charges venant du tablier
Le calcul du chevêtre se fait en flexion suivant le modèle représenté par la figure 23, ou R
représentent les charges transmises par les bossages.
Partie en encorbellement
Outre leur poids propre, les chevêtres supportent les charges provenant du tablier:
Il s'agit des charges de la chaussé du trottoir. On suppose les efforts du tablier équitablement
répartis sur les cinq bossages.
Charges de trottoirs:
,)&× × ,)&× × U
On a : âm = = 20,25V#
×(
Charges du système A:
YZ[[[
On a: A (l) = 230 + \]^_
=9,8kN/m2
9,8 × 7 × 2 × 18
âm = = 308,7V#
2×4
Les essieux des deux tandems sont placés de part et d'autre de la pile.
×… & ,…)
â= ‹1 − • = 154V#. En tenant compte du coefficient de majoration dynamique δBt
( × U
Charge du système Bc
La réaction maximale sur pile est obtenue en disposant un camion de part et d'autre se la pile.
(
â = ( × 120 ‹9 − • = 200V#. En tenant compte du coefficient de majoration dynamique δBc
U
La réaction maximale sur pile est obtenue en disposant un véhicule centré sur la pile.
}, &
â = ( × 1100 ‹1 − (× U• = 251,70V#. En tenant compte du coefficient de majoration
Sollicitation de calcul
On remarque les efforts venant du système Bc sont prépondérants. A ces effort doivent être
ajoutés les efforts venant des trottoirs : âA = â 7 âm = 343,65V#. On a donc :
‰ © F KS] <L
• Effort tranchant maximal : Xi = Sþ
= 128,88V#
Il à été établit plus haut que les efforts transmis au chevêtre par les charges de chaussée et les
charges du trottoir vaut : âA = â 7 âm = 343,65V#
‰ © F KS] <L
Effort tranchant maximal : XA = = 80,42V#
Sþ
Sollicitation de calcul
Les armatures longitudinales sont calculées aux ELS en fissuration préjudiciable. Conformément
aux prescriptions du dossier pilote PP 73 (Pour les piles de plus de deux colonnes), le ferraillage
sera identique pour les parties inférieures et supérieure du chevêtre, les aciers étant calculés pour
le moment maximum. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
Lorsqu'une seule travée de pont est chargée, la résultante des efforts transmis par les bossages au
chevêtre n'est plus centrée. Il en résulte, en plus du moment fléchissant M un moment de torsion
MT (SETRA, 1974). L'excentrement des charges de chaussée vaut alors d = 32,5cm, les charges
permanentes ne créant pas de torsion.
D'après les résultats obtenus plus haut, le moment du aux charges permanentes vaut∶ O i =
102,61V#. . D'après ceux obtenus au niveau des sollicitations sur la chaussée, lorsqu'une seule
travée est chargée la réaction d'appuis est maximale sous les charges de type Mc120 et vaut
RMc120 = 912,99 kN soit R=228,24kN par bossage. Le moment de flexion du aux charges
d'exploitation en travée vaut:
2â
OA = Ká *âl # š å * , 2001L;
1…
© &,U(
Om = â. = 228,24 × 0,325 × = 28,19V#.
S ,
(SETRA, 1974).
O‘eg = Oi 7 1,2OA = 169,81V#. . Le calcul en torsion se fera à l'état limite ultime avec un
moment de torsion ultime OmC = 1,605Om = 45,24V#.
En flexion:
Les colonnes seront dimensionnées en compression. Ils supportent outre leur poids propre, les
charges transmises par le chevêtre. La colonne la plus sollicitée est la colonne centrale. Sa
hauteur est hc= 5,25m et son diamètre Ø = 0,70 m.
Les charges reprises par les colonnes centrales sont les suivantes :
Charges permanentes
∅F &,™&F
• Poids propre fut : j = |»© ℎ = | × 25 × 5,25 × = 50,51V#;
( (
Charges d'exploitation
‰ <F KS] ©L
5 = âA 7 2
Sþ
(COURBON et THEILLOUT, 2001)
Charge à l'ELU
Le calcul sera mené en compression centré aux ELU avec pour sollicitation ultime
Le calcul des armatures à l'ELU avec NU = 2329,49kN conduit à des sections d'armatures
minimales. Il faudra donc se référer aux dispositions constructives du dossier pilote PP 73.
Armatures verticales
Armatures horizontales
k = 0,05%l = 1,92I ². Le choix est porté sur des cerces HA 12 tous les 40cm.
Charges permanentes
»© g šg 7
g
2
Poids propre Pr (I) x (II) 1,35 1
x
rideau
Poids du garde- »© QQ šQQ 7 −
QQ
2
Pg x g
(I) x (II) 1,35 1
grève
»© ç ⁄2
g©
ç 7 7
2
Poids dalle Pd (I) x (II) 1,35 1
x g
transition
• šg −
2
Poids des terres Pt (I) x (II) 1,35 1
‘
sur talon
Poids de terres Négligé (ce qui va dans le sens de la sécurité)
sur patin
Poids du tablier Tvg 1 x 7 1< (I) x (II) 1,35 1,5
2
1 š
" •š cos 3
Poussée des Ft (I) x (II) 1,35 1
terres sur talon 2 <
"< »© çš cos š
2
Poussées du au Fd (I) x (II) 1,35 1
poids de la dalle
Butée des terres Négligé ( ce qui va dans le sens de la sécurité)
sur le talon
talon
Poussées due au poids de Fd
7,42 3,37 25,01 7,42 33,76 25,0054
la dalle de transition 10,02
Charges d’exploitations
Les essais pressiométriques ont été exécutés à l'aide du pressiomètre MENARD de type GA
équipé de sonde BX de 60mm de diamètre. L’examen de caractéristiques ont permis de retenir
7,5 bars<ple*<21 bars nous avions donc pris la moyenne ce qui nous a donnée ple* = 14,125
bars
4 0,32
Vw = 0,80 õ1 7 0,35 õ0,6 7 0,4 ö ö = 0,82
10,5 4
La vérification se fait quant l'ouvrage est en service. Le calcul est mené à l'ELU.
ht ∑
= − /Ž
‰Š
;
•
• -•€ = ‹1 − •&• ² ou δ est l'inclinaison de la résultante par rapport à la verticale
Poinçonnement
Total des moments (KN.m) ΣM/0 1194,75 KN.m
Composante verticale de la résultante RV 832,94 KN
Composante horizontale de la résultante RH 273,53 KN
Excentricité e 0,27 m
Contrainte minimale ‡; ˆ 0,10228675 Mpa
Contrainte maximale ‡;<= 0,24345775 Mpa
Contrainte de référence vgeE
>
0,208165 Mpa
Inclinaison résultante par rapport à la verticale δ 21,58 °
Coefficient de minoration due à l'inclinaison -•€ 0,57793783
Contrainte limite vS> ; 0,35 MPa
conclusion vérifier
Stabilité au renversement
Moment stabilisateur ΣM/0 1911,69 KN.m
Moment renversants ΣM/0 747,84 KN.m
coefficient de sécurité K1 2,56
conclusion Vérifier
‰ !" # $ Û$ $
Il s'agit de vérifier ✠≤ â = s%Ø
7
s%F
Stabilité au glissement
Résultante des forces verticales RV 654,58 KN
Résultante des forces horizontales RH 196,38 KN
Forces stabilisatrices R 354,458033 KN
conclusion Vérifier
Le calcul des armatures du mur de front se fait en l'absence du tablier. Outre les efforts de
compression provenant de son poids propre et de celui des murets (qui seront négligées), le mur
de front supporte un moment fléchissant résultant des poussées de terre et des surcharges sur
remblai d'accès. Il est calculé comme un mur de soutènement en le supposant encastré dans la
semelle (ADETS, 2005). Le calcul sera donc mené en flexion composée aux ELS et en
fissuration peu préjudiciable. Les sollicitations sont regroupées dans le tableau suivant :
Bras de Moment
Intensité Moment Pondération
Désignation symbole levier ELS
(kN) (KN.m) ELS
(m) (KN.m)
Effort normal
charges permanentes
Poids propre + poids dalle de
Pr 122,5
transition
Moments fléchissants
charges permanentes
Poussée des terres sur le
Ft 157,41 2,25 354,1725 1 354,1725
talon
poussée due au poids de la
Fd 7,42 3,37 25,0054 1 25,0054
dalle de transition
charge d'exploitation
Poussée surcharges sur
Fq 14,82 3,37 49,9434 1,2 59,93208
remblai
moment de calcul à l'ELS MG 439,11 KN.m/ml
Excentricité e 3,6 m
Données
Base B 100 cm
Hauteur H 100 cm
Hauteur utile acier comprimés D 92 cm
Hauteur utile acier tendus d' 8 cm
Moment de service Mser 0,44 MN.m
Effort normal Nser 0,12 MN
Limite d'élasticité des aciers 400 Mpa
Limite de résistance du béton 30 Mpa
Calculs
Moment par rapport aux aciers
® 0,49 MN.m
tendus MserA=Mmax+Nmax(d− _ )
=
'()*
Excentricité +()*
3,6 m
calcul du patin
Le calcul des armatures du patin se fait en le supposant encastré dans le mur de front (ADETS,
2005). Le calcul est mené en phase de service, c'est à dire en présence du tablier et des charges
d'exploitation. En négligeant le poids des terres sur le patin (ce qui va dans le sens de la
sécurité), le patin est soumis au moment fléchissant résultant de son poids propre et de la
réaction du sol support.
∑
= t
−
/Ž
‰Š
‰Š
‡ = ‹
‹1
|e|
6 •
t t
‰Š
‡( = ‹ 76
|e|
‹1 •
t t
‡ =‡ 7
7
•ô ’•Ø
t
•ôô ’•Ø
‡ =‡ 7 K 7 g
t
hF•
• Moment du au poids propre du patin : O = −»© ‘
hF• hF•
• Moment du à la réaction du sol : O = ‡… 7 K‡( − ‡… L
…
Le calcul des armatures est mené en flexion simple, fissuration préjudiciable aux ELS.
section section
Moment section Espacement
théorique minimale choix
(KN.m) réelle (cm²) (cm)
(cm²) (cm²)
5HA
303 22,41 10,62 24,54 15
25/m
Calcul du talon
Calcul des sollicitations
Le calcul du talon est fait en phase de service. Il est calculé en le supposant encastré dans le mur
de front (ADETS, 2005). Il est soumis aux sollicitations provenant de son poids propre, le poids
des terres et des contraintes sous la semelle (déterminées plus haut). Leurs expressions sont :
hF
• Moment du au poids propre du talon : O = »© ‘ ;
hF
• Moment du aux poids des terres sur le talon : O = •šg ;
hF
• Moment du aux charges sur le remblai : O… = 1,2v ;
hF hF
• Moment du aux contraintes de réaction du sol : O( = − ‹‡ 7 K‡ − ‡ L } • ;
Le calcul des armatures est mené en flexion simple, fissuration préjudiciable aux ELS. Les
résultats sont consignés dans le tableau suivant :
section section
Moment section Espacement
théorique minimale choix
(KN.m) réelle (cm²) (cm)
(cm²) (cm²)
5 HA
270 19,96 10,62 25/m 24,54 15
La dalle de transition a la même largeur que l’ouvrage, soit Ld = 9,5m. Le calcul est mené
conformément aux prescriptions du SETRA dans le guide « Dalles de transition des ponts-
routes-Technique et réalisation » d’octobre 1984 :
Elle est calculée comme une poutre sur deux appuis reposant d’une part sur le corbeau
d’appui et d’autre part sur le remblai (prenant appui sur une largeur de 60cm de
remblais) ;
Elle est soumise aux surcharges provenant du système des essieux tandem Bt ;
Les calculs sont menés aux ELU
S²
Le moment du aux charges permanentes vaut Oi = »© ç U , soit :
3²
Oi = 25 × 0,30 × = 9,30V#/ 1
8
Nous avons choisi le ferraillage type proposé par le PP73 fascicule 132 pour le corbeau et pour
le mur garde grève de hauteur de moins de 1m.
Ces éléments étant faiblement sollicité, il sera disposé des sections d’armatures minimales
conformément aux prescriptions du dossier pilote PP 73 du SETRA.
Situés de part et d’autre du mur de front des culées, les murs en retour ont pour rôle de retenir
latéralement les terres du remblai d’accès. Ils se comportent donc comme des ouvrages de
soutènement. Ils sont conçus encastré à la fois dans le mur de front et dans la semelle de la culée.
Ils ont été préférés aux murs en ailes désolidarisés de la culée parce que leur effet stabilisateur
est plus grand (CALGARO, 2000). Outre leur poids propre, ils sont soumis aux poussées venant
des terres du remblai d’accès et des surcharges sur remblai. Les murs en retour choisis ont 40cm
d’épaisseur.
Les sollicitations seront évaluées par mètre linéaire de voile. Outre son poids propre, les
sollicitations reprises par les murs en retour proviennent essentiellement des forces de poussée :
Armatures verticales
Ces sollicitations sont évaluées en supposant un encastrement du mur en retour dans la semelle.
Les calculs seront menés à l’ELS en fissuration préjudiciable.
• Effort normal
Charges permanentes
5† s F
− Poussée des terres : 4i = ++1-v/é à …, soit
#
M7 = 0,33 : 21 :
),)(F ),)(
: cos 35 160,87 kN. m⁄ml ;
…
Charges d’exploitations
− Poussée due aux surcharges sur remblai : 4A V< v% cos appliquée à , soit
),)(
M8 0,33 : 10 : 5,54 : cos 35 41,48 kN. m⁄ml .
Armatures horizontales
Les sollicitations des murs en retour dans le sens horizontal sont évaluées en supposant un
encastrement des murs dans le mur garde grève et le mur de front. Le mur sera divisé en trois
parties pour effectuer les calculs. Le dimensionnement se fera en flexion simple à l’ELS.
l’ELS
SƒF
• Moment fléchissant du à la poussé des terres : Oi = −‡i avec ‡i = V< •q cos ,
Le tablier reposera sur les piles et les culées par l’intermédiaire des appareils d’appuis qui sont
conçus pour transmettre à la fois des efforts verticaux et horizontaux et permettre les
mouvements de rotation (dus aux charges d’exploitation ou aux déformations imposées)
(SETRA, 2007). Il sera mis en place des appareils d’appui en élastomère fretté de type B
(frettages intermédiaires). Les calculs sont effectués ici suivant les recommandations du SETRA
dans le guide Appareils d’appui en élastomère fretté- Utilisation sur les ponts, viaducs et
structures similaires d’Octobre 2007.
Les appareils d’appuis transmettent aux appuis (pile et culé) les efforts tant bien que horizontaux
que verticaux.
Efforts horizontaux :
Il s’agit ici essentiellement la force de freinage (poids d’un camion Bc) que l’on suppose
= 75V# , soit à l’ELU
…&&
équitablement répartie entre les 4 poutres, D’où 4= =
(
4= = 1,605 × 75 = 120,375V# .
Efforts verticaux :
Il s’agit ici du poids propre de la poutre, des charges de chaussé (système Bc) et des charges du
trottoir. Les valeurs proviennent du calcul du tablier.
Les dimensions en plan de l’appareil d’appui sont déterminées en limitant la contrainte moyenne
dans l’appareil. La contrainte minimale ne doit pas être en deçà de 3 MPa et la contrainte
maximale ne doit pas être au dessus de 20 MPa (SETRA, 2007), soit
3Od ≤ ‡; ≤ 20Od .
xF xØ
≤ k> ≤ , ou k> est la section nette réelle de l’élastomère,
& x< … x<
On a donc
≤k ≤
&™},)…× &ô ()•,&(× &ô
= 538,26I = 1530I
′
&× &:þ …× &:þ
Soit
k> = K25 − 2 × 0,5L × K30 − 2 × 0,50L = 696I , qui est bien dans l’intervalle indiqué.
< <
Si T est la hauteur total des couches d’élastomère, il est d’usage d’avoir ≤ ≤ ,
& )
Vérification du dimensionnement
Calculs préliminaires
• Petit coté réduit : >
= − 2 = 0,24 ;
• Grand coté réduit : >
= − 2 = 0,29 ;
• Aire nette k> = > >
= 696I ;
<b m
• Déplacement de l’appareil d’appui du à la force de freinage : X= = , avec G
i<>©>
étant le module de cisaillement conventionnel, G = 0,9 MPa
&,…™× &:þ ×(&× &:þ
X= = = 0,0384
×&,•&×&, (×&, •
.
• Aire nette après distorsion : kg = k> ‹1 − <b$ − ©$ •. En supposant les déplacements des
¿
<$ i‘Ø
Il faut vérifier à l’ELU : ‡; = ‚†b
≤ ‡S ; = avec ¹ étant le coefficient de forme pour
Ñ …m
<$ © $ (× •
le feuillet le plus épais, ¹ = = = 8,208 .
K<$ ]©$ L ×&,U×K (] •L
&™},)…× &:þ
‡; = )U(,}(× &:ô
= 18,4Od ≤ ‡S ; , donc la stabilité au flambement est vérifiée.
Il s’agit ici de vérifier que l’appareil d’appui ne glisse pas sous l’effet des charges horizontales.
,)Ü>
Il faut vérifier4= ≤ 4=S ; = =e 4Ò , avec =e = 0,1 7 VE = 0,60 pour le béton.
•‚
d 459,04 × 10’…
‡; = = = 7,9Od
kg 584,64 × 10’(
,)×&,}&
D’où =e = 0,1 7 ™,•
= 0,213 4=S ; = 0,213 × 925,61 = 197,15V#
4= = 120,37V# ≤ 4=S ; = 197,15V# , donc il n’ya pas de glissement à la surface des appareils
d’appuis du à la force horizontale. La stabilité au glissement est donc vérifiée.
&,&…U(
9`ç = Distorsion sous l’effet des efforts horizontaux : 9`ç = m
b
= (&× &:þ
= 0,96 ;
1… v K31 − L
¾= 7 H I = 34200Od å = 0,177282 (
24 å 48 å
K >
¾< 7 >
¾© L K0,24 × 0,0112 7 0,29 × 0L × 0,008
9Îç = = = 1,185
2∑ … 2K4 × 0,008… 7 2 × 0,004… L
Donc "h °9 ç 7 9`ç 7 9Îç ± = 3,739 7 0,96 7 1,185 = 5,884 < 7 , donc la condition est
vérifiée.
<$ Ά ]©$ ÎÃ
• ≥ H?S ; = = 2000Od .
<@ ƒ
Il s’agit ici de vérifier H? = ∑ $
‹
)i‘ØF
+
ÕÃ ÜÑ
avec ©
4 × 1076,53 × 10’… × 8 1 1
H? = õ 7 ö = 1,88
0,24 × 0,29 5 × 0,9 × 8,208 2000
,}<A ƒ
f = avec 0N = 235Od
Ñ E¿
L’épaisseur des frettes est donnée par la relation :
Pour un appareil de type 250x300, le choix est porté sur des frettes d’épaisseur f =3
Les appareils d’appui à mettre en place seront donc la désignation : 250x300 ; 5(8+3) ; 2x5
(Nomenclature du SETRA dans le guide d’Octobre 2007).
La semelle de liaison est calculée comme un tirant et l’effort normal total transmis par fut est :
N= 2329,49 Kn. Pour déterminer le ferraillage de la semelle de liaison on utilise la méthode des
bielles. La traction dans le tirant est :
çF ’<F
;# C Avec : # est l’effort normal exercé sur la première file et # est
çØ ’<Ø
= O P B#
? ?
− = 0,5 × × Ø
= 0,18 ; D=0,7m, diamètre des futs
Ø] F
− = 0,5 × × F
= 0,18
Ø] F
mst
k = Ec
= 33,48I ²/ 1 ; Soit 7 HA 25 /ml de longueur de la semelle.
Calcul de la capacité portante des fondations à partir des essais au pressiomètre Menard
Calcul de la contrainte limite de pointe
Les pieux sont forés avec tubage. La contrainte de rupture est donnée par l’expression
suivante :vw6 = "x × +1 ∗
Avec ple* : pression limite nette équivalente et Kp : facteur de portance donnée par le
tableau I annexe C3 du fascicule 62 titre V et fonction du mode de réalisation des pieux et de
la nature du sol. Prenons Kp= 1,8.
Calcul de la pression limite nette équivalente
∗ U • •,•
d1 B ™,•
KÏ L 7
7 10L.Ï U
3KÏ 2L.Ï 7 •
K 5Ï 7 66L.ÏC 1
1,256 Od ;
&,)] ,)
, }&
L’effort limite de pointe : 5w6 {w : k : vw6 1 : | : 0,8 : 1,136
136O# 113,6
(
5z/ = {f × d × ∑ vf × - Avec :
- : Épaisseur de la couche i.
La valeur du frottement latéral unitaire limite à la profondeur z vf , est donnée par le tableau
suivant en fonction de la valeur de la pression limite nette pl(z) mesurée à cette même
profondeur, de la classification donnée par l’annexe E1 du fascicule 62 titre V et la courbe
concernée.
frottement
épaisseur
pression latéral
de qsi*ei
couches limite pl* classification courbe unitaire
frottement (MN/m)
(MPa) qsi en
(m)
Mpa
couche 1:sable argile, limon
1 0,75 Q1 0,03 0,030
argileux B
couche 2: grave sable, grave
2 0,9 Q2 0,055 0,110
argileuse B
couche 3:argile argile, limon
2,4 3,203 Q1 0,04 0,096
compacte+kaolin C
Le nombre de pieux
L’effort normal maximal sur les pieux (réaction des piles+poids propre des éléments+poids du
remblai sur la semelle)
Le nombre de pieux n = 943,48/123,5=7,64 pieux soit à prendre 2 files de 4 pieux fondés sur
8,40m. D’où 5<çQg 6we = 8 × 123,5 = 998 > #w6 = 943,48 "
Les pieux seront calculés en compression centrée. La longueur des pieux est de 8,40m et ils sont
considérés comme encastré aux extrémités au sol et à la semelle. Le poids propre d’un pieu est
23,61 T.
•(…,(U
10 = 0,51& = 4,20 et #C = 7 23,61 = 91 = 91 000 . #. On obtient
(
Z=261,60m Z=261,60m
VUE EN ELEVATION
1800
100
700
22
22
700
150
VUE EN PLAN
Armature Forme Espacement
Enrobage: 3 cm
Enrobage: 5 cm
AXE EN PLAN
PROFIL EN LONG