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SEMINAIRE
LOGIQUE COMBINATOIRE
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Introduction aux circuits logiques
I – Introduction:
C’est un ensemble constitué d’entrées d’une part et de sorties d’autre part. Pour un certain état
des entrés correspond un certain état des sorties.
e1 S1
e2 SYSTEME S2
Σ
en Sn
Le but de la logique combinatoire est donc de définir une équation logique des sorties en
fonction des entrées.
S1= ƒ(e1,e2,…,en)
S2= ƒ(e1,e2, …,en)
.
.
.
Sn= ƒ(e1,e2,…,en)
c) Variable binaire :
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Introduction aux circuits logiques
C’est un contact qui est normalement ouvert quand il est au repos le contact se ferme quand il
est actionné. On le désignera généralement par une lettre en minuscule.
Le contact a n’est pas passant à l’état ‘0’ mais est passant à l’état ‘1’
a
contact électrique à ouverture:
C’est un contact qui est normalement fermé quand il est au repos et qui s’ouvre quand
l’actionne.
On le désignera généralement par une lettre en minuscule avec une barre au-dessus de celle-
ci. On lira donc ‘ a barre ‘ dans cet exemple.
Le contact a barre est passant à l’état ‘0’ mais n’est pas passant à l’état ‘1’
Etat d’une sortie ( exemple de la lampe ) Une sortie est fermée quand elle est active ( lampe
allumée ) et ouverte quand elle est inactive ( lampe éteinte ).
Un récepteur est à l’état ‘0’ lorsqu’il n’est pas alimenté ( lampe éteinte … )
Un récepteur est à l’état ‘1’ lorsqu’il est alimenté ( lampe allumée, résistance qui chauffe,
moteur qui tourne …)
b) Exemples :
Fonction ET :
L
a b
• schéma :
• équation : L= a . b
L= a ET b = a & b
L= a x b
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Introduction aux circuits logiques
• table de vérité :
Pour une table de vérité à ‘n’ entrées on a ‘n’ colonnes et 2n lignes ( correspond au
nombre 2n combinaisons des n entrées ).
a b L
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
• symbole logique:
a L
L
b & b
• Fonction OU:
• Schéma
: L
a
• équation : L= a+b
L= a OU b = a OR b
• table de vérité:
a b L
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
• symbole logique :
Représentation européenne Représentation Américaine
a a
L
b 1 L
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Introduction aux circuits logiques
Symboles
Fonction NFC03-212 Américain
OUI : F= A A F F
1 A
NON : F= A A F
A F
1
ET : F = A• B A A
F
(AND) & F
B
B
OU : F = A+ B A A
F
(OR) 1 F
B
B
NON ET : F = A• B A
F
A
(NAND) B & B
F
NON OU : F = A+ B A A
F
(NOR) 1 F
B B
OU exclusif : A A
F = A⊕ B F F
B =1 B
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Introduction aux circuits logiques
II – Algèbre de Boole :
Avoir la représentation la plus simple possible d'une fonction est avantageux. Premièrement,
les équations les plus simples sont plus faciles à manipuler et le risque de faire des erreurs est
réduit. Deuxièmement, une équation simplifiée implique un nombre réduit de composants
électroniques, ce qui a l'avantage d'augmenter la fiabilité et de réduire les coûts de fabrication.
Lois
Commutativité L1 A•B =B •A
L2 A+B=B+A
Associativité L3 (A • B ) • C = A • ( B • C )
L4 ( A + B ) + C = A +( B+ C )
Distributivité L5 A • ( B +C )= A • B + A • C
L6 ( A + B ) • ( A + C )= A+ B• C
Absorption L7 A + ( A• B ) = A
L8 A • ( A+ B ) = A
Expansion L9 ( A• B )+ ( A • B )= A
L 10 ( A + B ) • (A + B ) = A
L 11 A •B = A + B
De Morgan
L 12 A+B = A • B
L 13 A + B = A• B
L 14 A • B = A+ B
Similitude L 15 A+ A• B = A+ B
L 16 (
A • A +B =A • B)
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Introduction aux circuits logiques
Exemple : simplifier : z = ( a + b ) ( b + c ) ( a + c )
z = ( a b + a c + b b + b c ) ( a + c)
Or, b b= 0
z = ( a b + a c + b c ) ( a + c) développons, on aura :
z = a b a +a b c + a c a + a cc + b c a + b c c
Or, a a=0
a ba=0 et a a c =0
Mais c c=c
z= a b c + abc + a c + b c
z = c [ a ( b + 1) + b ( a +1) ]
Or, a + 1 = b +1=1 z = (a + b ) c
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Introduction aux circuits logiques
Pour le remplir, il suffit d’écrire pour chaque ligne l’équivalent binaire des nombres décimaux
à compter de 0 à 2 N – 1.
A B
0 0 L’équivalent binaire de 0
0 1 L’équivalent binaire de 1
1 0 L’équivalent binaire de 2
1 1 L’équivalent binaire de 3
A B C
0 0 0 0
1 0 0 1
2 0 1 0
3 0 1 1
4 1 0 0
5 1 0 1
6 1 1 0
7 1 1 1
a) Fonction ET à 2 variables :
A B F
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
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Introduction aux circuits logiques
b) Fonction OU à 2 variables :
A B F
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
• Equation :
L’équation d’une fonction exprime la relation conditionnelle qui existe entre cette fonction
(récepteur) et les variables qui la commandent. Cette expression, qui utilise des symboles
mathématiques de l’algèbre logique, est déterminée à partir d’une table de vérité.
B3 B2 B1 R1
(0) 0 0 0 0
(1) 0 0 1 0
(2) 0 1 0 0 B1, B2, B3 : thermostat
(3) 0 1 1 1
(4) 1 0 0 0 R1: élément chauffant
(5) 1 0 1 1
(6) 1 1 0 1
(7) 1 1 1 1
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Introduction aux circuits logiques
L’équation devient :
( )( )( )
R1= B1⋅.B2 ⋅ B3 + B1⋅ B2 ⋅ B3 + B1 ⋅ B2 ⋅ B3 + (B1⋅.B2 ⋅ B3)
- Repérer dans la table de vérité toutes les lignes dans lesquelles le récepteur est sous
tension.
- Chaque ligne nous donne un produit logique ; les variables sont séparées par des
points.
- La liaison entre chaque ligne est une somme logique qui est représentée par un signe
+.
- Si la variable d’entrée est égale à 1, écrire son repère d’identification (exemple : B1).
- Si la variable d’entrée est égale à 0, écrire son repère d’identification avec une barre
horizontale au-dessus (exemple : B1 )
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Introduction aux circuits logiques
IV – Le tableau de Karnaugh:
Pour un cahier des charges d’un système donné on peut représenter les sorties en fonctions
des entrées dans un tableau de Karnaugh ( autre représentation de la table de vérité ).
Ce tableau permet de simplifier les expressions logiques du système.
IV.1 – Codes :
Avant de poursuivre les explications de la table de Karnaugh, il faut introduire quelques
concepts sur lesquels Karnaugh s'est basé pour développer ses tables. Le premier concept est
l'utilisation d'une représentation particulière de l'information, il s'agit des codes.
Permet de représenter 2n nombres en utilisant n bits (variables binaires). Avec quatre bits, il
est donc possible de représenter 16 nombres allants de 0 à 15. Le tableau suivant donne les
combinaisons possibles pour un mot binaire naturel de 4 bits, A3, A2, A1 et A0.
Nombre décimal A3 A2 A1 A0
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
3 0 0 1 1 Nombre décimal = A3•23+ A2•22 + A1•21 + A0•20
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1
8 1 0 0 0
9 1 0 0 1
10 1 0 1 0
11 1 0 1 1
12 1 1 0 0
13 1 1 0 1
14 1 1 1 0
15 1 1 1 1
Le code binaire naturel est utilisé pour énumérer toutes les combinaisons possibles d'entrées
lors de la création de la table de vérité d'une fonction.
b) Le code de Gray :
Le code de Gray, quant à lui, a été élaboré à partir des deux caractéristiques suivantes:
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Introduction aux circuits logiques
Ces deux caractéristiques ne sont pas présentes dans le code binaire naturel. Par exemple, en
passant du nombre 7 au nombre 8, tous les bits doivent changer d'état. De plus, le code binaire
naturel n'est pas cyclique puisque le nombre suivant 15 est 16 et qu'il n'est pas possible de
représenter ce nombre avec le code binaire naturel à 4 bits.
AB C + A B C = A B ( C + C ) = A B
La première caractéristique du code de Gray spécifie que deux mots consécutifs ne diffèrent
que par l'état d'un bit, ils sont donc adjacents.
La méthode de Karnaugh consiste à indiquer dans la table les cases correspondantes aux états
de variable d'entrées produisant une sortie vraie. Cela peut être déterminé à partir de
l'équation de la fonction ou sa table de vérité. Il faut toutefois porter une attention particulière
lors du transfert d'information de la table de vérité puisque celle-ci utilise un code binaire
naturel qui est sensiblement différent du code de Gray de la table de Karnaugh.
Le nombre de cases est égal au nombre de lignes de la table de vérité ou encore au nombre de
combinaisons des variables d’entrée.
a) Exemples :
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Introduction aux circuits logiques
A
B
AB
C
AB
CD
Pour pouvoir simplifier par suite l’équation à partir du diagramme de Karnaugh, il faut qu’une
seule variable change d’état pour deux cases adjacentes. On utilise donc le code Gray au lieu
du code binaire.
Exemples :
1.
A B S A
1- 0 0 B 0 1
1 3
2- 0 1 00 10
0
3- 1 0 AB AB
2 4
4- 1 1 01 11
1
AB AB
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Introduction aux circuits logiques
2.
A B C S
1- 0 0 0
2- 0 0 1
3- 0 1 0 AB
4- 0 1 1 C 00 01 11 10
1 3 7 5
5- 1 0 0 0 000 010 110 100
6- 1 0 1 ABC ABC A BC ABC
2 4 8 6
7- 1 1 0 1 001 011
101 111
8- 1 1 1 ABC A BC A BC ABC
3.
A B C D S
1- 0 0 0 0
2- 0 0 0 1
3- 0 0 1 0
4- 0 0 1 1
5- 0 1 0 0
6- 0 1 0 1
7- 0 1 1 0 AB
8- 0 1 1 1 CD 00 01 11 10
9- 1 0 0 0 1 5 13 9
Exemples :
Soit l’équation : S = A+ B
A B S
1 0 0 0
2 0 1 1
3 1 0 1
4 1 1 1
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A
B 0 1
1 3
0 0 1
2 4
1 1 1
• Cases adjacentes
Deux cases sont adjacentes lorsqu’elles sont situées côte à côte, que ce soit à l’horizontale ou
à la verticale. De plus, une seule variable doit changer d’état pour que deux cases soient
considérées comme adjacentes
Exemples :
AB
CD 00 01 11 10
00
01
Cases adjacentes
11
10
• Règles de regroupement
Le regroupement des cases adjacentes permet de réduire une équation logique le plus
simplement possible. Pour ce faire, certaines règles doivent être respectées :
Règle 1 : Le regroupement des cases adjacentes doit se faire par puissance de deux :
20, 21, 22, 23, ….(1, 2, 4, 8 ….)
Exemples :
a) b)
A A
B 0 1 B 0 1
0 1 0 0 1 1
1 0 0 1 0 0
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Introduction aux circuits logiques
c)
AB
C 00 01 11 10
0 1 1 0 0
1 1 1 0 0
Groupement de quatre
d)
AB
CD 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 0 1 1 0
11 0 1 1 0
10 0 1 1 0
Groupement de huit
Règle 2 : Les cases appartenant au même groupement doivent avoir la même valeur binaire de
la variable de sortie. (voir les exemples précédents).
Règle 3 : La longue et la hauteur des groupements doivent être des puissances de deux.
Exemple :
AB
CD 00 01 11 10
00 1 0 0 0
01 1 0 0 0
2
2 ou 4
11 1 0 1 1
10 1 0 1 1
2 0 ou 1 2 1 ou 2
Règles 4 : Les regroupements de quatre casses ou plus doivent être disposés symétriquement
par rapport à l’un des axes du diagramme.
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Introduction aux circuits logiques
Exemples :
01 0 1 1 0 01 0 1 1 1
11 0 1 1 0 11 0 1 1 0
10 0 1 1 0 10 0 0 0 0
Règles 5 : Les cases des extrémités de gauche peuvent être regroupées avec celles de droite,
avec celles des bords hauts ou encore avec celles du bas.
Exemples :
a) b)
AB AB
CD 00 01 11 10 CD 00 01 11 10
00 0 0 1 1 00 1 0 0 1
01 0 0 0 0 01 1 0 0 1
11 0 0 0 0 11 1 0 0 1
10 0 0 1 1 10 1 0 0 1
Règle 6 : Les quatre cases des 4 coins d’un diagramme de Karnaugh peuvent être regroupées.
Exemples :
AB AB
CD 00 01 11 10 CD 00 01 11 10
00 1 0 0 1 00 1 0 0 0
01 0 0 0 0 01 0 0 0 0
11 0 0 0 0 11 0 0 0 0
10 1 0 0 1 10 0 0 0 1
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Introduction aux circuits logiques
1. Somme de produits :
Chaque regroupement de 1 donne le produit logique des variables d’entrée qui n’ont pas
changé d’état. L’ensemble de ces regroupements est une somme logique.
Exemples :
Groupement 2
AB
CD 00 01 11 10
00 0 1 1 0
Groupement 1
01 1 1 1 1
11 0 0 0 0
10 1 0 0 0
Groupement 3
Groupement 3 : A = 0, B = 0, C = 1 et D = 0
ne change pas d’état L’équation du groupement :
A• B•C • D
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Introduction aux circuits logiques
2. Produit de sommes :
Chaque regroupement de 0 donne la somme logique des variables d’entrée qui n’ont pas
changé d’état. L’ensemble de ces regroupements est un produit logique.
Exemples :
AB
CD 00 01 11 10
00 0 1 0 1
01 0 1 0 1
11 0 1 0 1
10 0 1 0 1
Groupement 1 Groupement 2
(
D’où l’équation finale : S =( A+ B ) • A+ B )
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Introduction aux circuits logiques
Série TTL :
a) Suivant la gamme de température d’utilisation, on distingue deux séries des C.I. TTL :
b) La famille TTL se subdivise en sept sous-groupes, dont chacun possède ses propres
caractéristiques de fonctionnement.
Série CMOS :
Réalisée par l’emploi de transistors MOS qui présente une faible consommation, mais, très
lent.
1. Circuit intégré portes «NON» : Six portes NON : 7404 (TTL) [SN74LSD4]
V CC 6A 6Y 5A 5Y 4A 4Y
14 13 12 11 10 9 8
1 2 3 4 5 6 7
1A 1Y 2A 2Y 3A 3Y GND
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Introduction aux circuits logiques
2. Circuit intégré Portes «ET» : Quatre portes «ET» à deux entrées : 7408 (TTL)
[SN74LSD8]
V CC 4B 4A 4Y 3B 3A 3Y
14 13 12 11 10 9 8
1 2 3 4 5 6 7
1A 1B 1Y 2A 2B 2Y GND
3. Circuits intégrés portes «OU» : Quatre portes «OU» à deux entrées : 7432 (TTL)
[SN74LS32]
VCC 4B 4A 4Y 3B 3A 3Y
14 13 12 11 10 9 8
1 2 3 4 5 6 7
1A 1B 1Y 2A 2B 2Y GND
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Introduction aux circuits logiques
Se rappeler que : a0 = 1.
a) Système décimal :
C’est le système de numération décimal que nous utilisons tous les jours. C’est le
système de base 10 qui utilise donc 10 symboles différents : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.
Un nombre N (entier positif) exprimé dans le système de numération décimale est défini par
la relation ci-dessous :
Exemple : N = (1975)10
N = 1 * 103 + 9 * 102 + 7 * 101 + 5 *100
Les puissances de 10 sont appelées les poids ou les valeurs de position. Le poids est égal à la
base élevée à la puissance de son rang.
Exercice :
* N = (6281)10 =
* N = (1967)10 =
b) système binaire :
Le système binaire est le système de base 2, c’est à dire qui utilise deux symboles différents :
le 0 et le 1. Chacun d’eux est appelé bit (contraction de binary digit) ou élément binaire.
Exemple : N = (10110)2
N = 1 * 24 + 0 * 23 + 1 * 22 + 1 * 21 + 0 * 20
N = (22)10
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Introduction aux circuits logiques
• Puissance de 2 :
n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
2n 1 2 4 8 16 32 64 128 256 512 1024 2048 4096 8192 16384 32768
• Définitions :
Un nombre binaire peut être précédé du signe % ou suivi de l’indice de base (2) ou d’un B.
Exemple : % 01000110
(1000110)2
01000110 B.
C’est le nombre d’éléments binaires pris pour représenter un intervalle de valeurs. Les
éléments binaires les plus significatifs sont situés à droite, les valeurs les moins significatives
sont situées à gauche et sont toutes à 0.
En utilisant n bits, on peut former 2n nombres différents et le plus grand d’entre eux est égal à
(2n-1).
Exemple : si n = 8 alors : on peut former 256 nombres différents et Nmax = (28 -1) = 255.
La valeur minimum d’un entier représenté sur n bits est 0 quel que soit le nombre d’éléments
binaires.
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Introduction aux circuits logiques
c) système octal :
Exemple : N = (6543)8
N = 6 * 83 + 5 * 82 + 4 * 81 + 3 * 80
N = (3427)10
- 1 chiffre : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 0, 1, 2.......etc.
- 2 chiffres : 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21......, 27, 30, 31....etc.
• puissance de 8 :
n 0 1 2 3 4 5
8n 1 8 64 512 4096 32768
Un nombre octal peut être précédé du signe @ ou suivi de l’indice de base (8) ou d’un Q.
Exemple : @ 1672
(1672)8
1672 Q
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Introduction aux circuits logiques
d) système hexadécimal :
Le système hexadécimal est de base 16 et utilise 16 symboles différents : les dix premiers
chiffres décimaux : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et les 6 premières lettres de l’alphabet : A, B, C,
D, E, F.
- 1 chiffre : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D, E, F, 0, 1, 2, 3.....etc.
- 2 chiffres : 00, 01, 02 ....., 09, 0A, 0B,....., 0F, 10, 11, 12,....., 19, 1A, 1B.....etc.
Exemple : N = (AC53)16
N = A * 163 + C * 162 + 5 * 161 + 3 * 160
N = 10 * 163 + 12 * 162 + 5 * 161 + 3 * 160
N = (44115)10
• puissance de 16 :
n 0 1 2 3 4 5
16n 1 16 256 4096 65536 1048576
Un nombre hexadécimal peut être précédé du signe $ ou suivi de l’indice de base (16) ou de la
lettre H.
Exemple : $F6B1
(F6B1)16
F6B1 H
Exercice : N = (F5D3)16 =
N = (1F0B)16 =
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Introduction aux circuits logiques
Problème : un nombre N étant donné en base 10, cherchons à l’écrire dans un système de
base b.
méthode :
Nous divisons le nombre décimal à convertir par la base b et nous conservons le reste. Le
quotient obtenu est divisé par b et nous conservons le reste. S’il y a un reste, le résultat est
égal à 1 sinon il est égal à 0. Il faut répéter l’opération sur chaque quotient obtenu. Les restes
successifs sont écrits, en commençant par le dernier, de la gauche vers la droite pour former
l’expression de N dans le système de base b.
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Introduction aux circuits logiques
3786 2 1893 2
0 1893 1 946
946 2 473 2
0 473 1 236
236 2 118 2
0 118 0 59
59 2 29 2
1 29 1 14
14 2 7 2
0 7 1 3
3 2 1 2
1 1 1 1
Chaque symbole du nombre écrit dans le système octal est remplacé par son équivalent écrit
dans le système binaire à trois bits (voir tableau de correspondance ).
C’est l’opération inverse de la précédente. Il faut regrouper les 1 et 0 du nombre trois par trois
en commençant par la droite, puis chaque groupe est remplacé par le chiffre octal
correspondant.
N = @ 3157
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Introduction aux circuits logiques
Chaque symbole du nombre hexadécimal est remplacé par son équivalent écrit dans le
système binaire.
Exemple : N=$BF8
C’est l’inverse de la précédente. Il faut donc regrouper les 1 et 0 du nombre par quartet en
commençant par la droite, puis chaque groupe est remplacé par le symbole hexadécimal
correspondant.
Exemple : N = % 100001101111
b) Soustraction Binaire :
Exemple : 0 Emprunt
11011 1
-
110 1
10101 0
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Introduction aux circuits logiques
c) Multiplication Binaire :
Exemple :
101
*
110
000
101
101
11110
d) Division Binaire :
Exemple :
1010 / 10
- 10 101
001
- 00
10
- 10
00
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Introduction aux circuits logiques
VII.1 – Additionneur :
C’est un circuit logique qui permet d’effectuer l’addition des nombres binaires.
a) Demi-Additionneur :
Table de vérité
Entrées Sorties
A B S C
0 0 0 0
0 1 1 0
1 0 1 0
1 1 0 1
S donne la somme (Σ )= A⊕ B
Le montage possède 2 sorties
C donne le report (C )= A• B
Exemples d’addition :
1
° 1 1
+ 0 + 1
01 10
Pour pouvoir additionner de plus grands nombres binaires, on doit combiner plusieurs DA
pour former des additionneurs complets, qu’on identifie par AC.
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Introduction aux circuits logiques
b) Additionneurs complets :
Table de vérité :
Entrées Sorties
A B Co Σ C1
0 0 0 0 0
0 0 1 1 0
0 1 0 1 0
0 1 1 0 1
1 0 0 1 0
1 0 1 0 1
1 1 0 0 1
1 1 1 1 1
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Introduction aux circuits logiques
Les familles CMOS et TTL comportent des additionneurs sous la forme des C.I pour éviter de
manipuler une quantité énorme de portes logiques.
Exemple :
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Introduction aux circuits logiques
VII.2 – Multiplicateur
Exemple de multiplicateur de 2 bits par 4 bits
Le montage à partir des portes logiques de base serait très difficile et coûteux. On utilise donc
des C.I qui contiennent tous les composants nécessaires à la réalisation de l’opération.
Voici un tableau qui énumérer les divers C.I qui servent à la multiplication
Fonction Numéro
2 bits par 4 bits 74LS261
TTL 4 bits par 4 bits 74284, 74285, 74S274
4 bits 40181, 4057
CMOS Multiplicateur BCD 4527
Multiplicateur binaire 4089
Tableau d’analyse.
a b E S I
Pour A = B : E = a b + a b = a ⊕ b
0 0 1 0 0
0 1 0 0 1 Pour A > B : S = a b
1 0 0 1 0 Pour A < B : I = a b
1 1 1 0 0
E= S+ I = a •b + a •b = a ⊕ b
Le circuit intégré TTL 7485 permet de comparer deux mots de 4 bits ( A3 à A0 et B3 à B0).
Ce circuit possède trois sorties :
- A supérieur à B : QA>B
- A inférieur à B : Q A<B
- A égal à B : O A=B
Trois entrée d’extension ( I A>B , I A<B , I A=B ) permettent la mise en cascade de plusieurs
circuits afin d’effectuer une comparaison sur des mots plus grands.
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Introduction aux circuits logiques
a) Les codes :
Code décimal Code binaire pur Code DCB (BC D) Code binaire réfléchi
0 0000 0000 0000
1 0001 0001 0001
2 0010 0010 0011
3 0011 0011 0010
4 0100 0100 0110
5 0101 0101 0111
6 0110 0110 0101
7 0111 0111 0100
8 1000 1000 1100
9 1001 1001 1101
10 1010 1111
11 1011 1110
12 1100 1010
13 1101 1011
14 1110 1001
15 1111 1000
Le code DCB ( décimal codé en binaire )est limité aux dix premiers chiffres de 0 à 9
C'est un circuit à N entrées dont une seulement est active et qui délivre sur n sorties (en code
binaire ou autre) le numéro de l'entrée.
Exemple :
N D C B A
Codeur N <2n
0 0 0 0 0 0 D
1 0 0 0 1 C
2 0 0 1 0 B
A
3 0 0 1 1 9
4 0 1 0 0
5 0 1 0 1
A= 1 + 3 + 5 + 7 + 9. .
6 0 1 1 0
7 0 1 1 1 B= 2 + 3 + 6 + 7. .
8 1 0 0 0 C= 4 + 5 + 6 + 7. . .
9 1 0 0 1 D= 8 + 9. .
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Introduction aux circuits logiques
La figure suivante montre une simplification du composant 74148 qui contient un encodeur 8
à 3. Le signal supplémentaire GS (Got Something) est un signal qui indique qu'une des entrées
est active dans le but de faire la différence entre l'entrée 0 active et lorsque aucune entrée n'est
activée.
Caractéristiques du 74148.
C'est un circuit à n entrées qui permet de sélectionner une sortie parmi N ( avec N ≤ 2n ).
Exemple :
1)
n=2 → N≤ 4
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Introduction aux circuits logiques
Le terme afficheur ou «display» désigne tout circuit permettant d'afficher en clair une valeur
numérique ou alphanumérique. La diode LED est l'élément le plus simple des afficheurs, il
permet en effet de visualiser un seul bit.
Il existe également des afficheurs spécialisés tels que les cadrans de montres numériques. Les
écrans vidéo permettent également d'afficher des informations.
Toutefois, il existe un type de circuit permettant d'afficher des informations en code décimal
ou hexadécimal au moyen d'une matrice de 7 segments constitués de 7 diodes LED, c'est
pourquoi nous appellerons ces afficheurs, afficheurs 7 segments.
Chaque segment est désigné par une lettre a, b, c, d, e, f, g et le point par D.P. La figure
suivante montre la disposition de ces segments.
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Introduction aux circuits logiques
Le circuit interne d'un afficheur 7 segments est très simple. La figure ci-dessous illustre les
deux cas existants.
Figure a), les 8 LED sont reliées entre elles par leur anode, il s'agit d'un afficheur à anode
commune, alors que la figure b), les 8 LED sont reliées par leur cathode, l'afficheur est dit à
cathode commune.
Dans les afficheurs à cathode commune pour allumer un segment, il est nécessaire
d'appliquer sur les anodes correspondant au signe choisi une tension positive afin que les
diodes correspondantes s'allument.
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Introduction aux circuits logiques
A titre d'exemple, la figure suivante donne le brochage d'un afficheur à anodes communes de
marque Monsato, ainsi que son schéma équivalent.
Il est clair que l'on ne peut commander un afficheur de ce type directement avec les sorties
d'un compteur binaire ; en effet, celui-ci requiert une commande spéciale pour faire apparaître
le chiffre décimal choisi. Il convient donc d'intercaler entre ces deux circuits un décodeur 4
vers 7 comme vous pouvez le voir dans le synoptique de la figure suivante.
Nous avons à faire à un décodeur 4 vers 7 pour lequel nous pouvons dresser la table de
vérité.
Sachant que les entrées correspondant aux segments a, b, c, d, e, f, g seront par exemple, à 0
(cas d'un afficheur à anode commune) pour un segment illuminé et 1 pour un segment éteint,
nous pouvons établir une correspondance entre le code binaire représentatif du chiffre décimal
choisi et la combinaison nécessaire pour le visualiser.
Ainsi, par exemple pour afficher le code 410 soit 01002, il faut éclairer les segments f, g, b, c.
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Introduction aux circuits logiques
Nous pouvons dire que dans ce cas, les entrées d, e, a sont égales à 0 et les entrées f, g, b, c
sont égales à 1.
La figure ci-dessous représente la table de vérité d'un décodeur BCD vers 7 segments
nécessaires pour commander un afficheur à anodes communes (sortie active à l'état 0).
On note ici les sorties ON et OFF car ce sont des sorties à collecteur ouvert (ON allume le
segment, OFF l'éteint) d'où l'usage de résistances extérieures.
Il existe également des décodeurs (7448 TTL par exemple) dont les sorties sont actives à 1
pour commander les afficheurs à cathode commune.
Généralement, les 4 bits du code BCD sont indiqués par les lettres A, B, C, D où D est le bit
le plus significatif de poids 23, tandis que celui le moins significatif a un poids de 20. Nous
pouvons voir figure suivante un décodeur 7447 commandant un afficheur 7 segments.
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Introduction aux circuits logiques
Ce décodeur dispose de sorties à collecteurs ouverts autorisant une liaison directe avec des
afficheurs à anode commune. Des entrées supplémentaires sont aussi prévues :
LT ou «lamp test» qui permet de vérifier le fonctionnement de l'afficheur en allumant
tous les segments si BI est à l'état 1.
BI / RBO ou «blanking input» qui permet l'effacement des segments de l'afficheur
quelque soit l'état des autres entrées.
RBI ou «ripple blanking input» qui permet l'effacement des 0 à gauche si A, B, C, D
sont à 0.
La table de vérité du décodeur 7447 est donnée par la figure suivante ainsi que son
logigramme interne qui est un réseau combinatoire, et son brochage.
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Introduction aux circuits logiques
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Introduction aux circuits logiques
La figure ci-dessous montre comment on peut utiliser les entrées et les sorties
pour supprimer les 0 non significatifs sur un ensemble de décodage à 3 chiffres.
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Introduction aux circuits logiques
a) Multiplexeurs
Un multiplexeur est un circuit logique à N entrées dites de données (ou d’informations) et une
sortie qui transmet les informations parvenant à l’entrée sélectionnée.
Pour sélectionner une entrée, le multiplexeur doit recevoir un ordre qui provient de n entrées
complémentaires appelées entrée d’adresse.
Ces entrées aiguillent les données d’entrée choisies vers la sortie. Les nombres n et N sont liés
par la relation : N = 2n.
E1
E2
S
E3
En
b0 b1 b2 ... bM
Mot de commande
Caractéristiques du 74153.
Exemple de circuits intégrés :
- Multiplexeur 8 lignes en 1 : 74151
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Introduction aux circuits logiques
b) Démultiplexeurs
S1
S2
E
S3
Sn
b0 b1 b2 ... bM
Mot de commande
Intérêt
- Un démultiplexeur joue le rôle d’un commutateur à plusieurs positions qui oriente les
informations d’entrée vers la sortie choisie,
- Les entrées d’adressage permettent de connaître à chaque instant l’état d’une sortie,
- Par une utilisation cyclique des entrées d’adressage, les données des entrées, qui sont en
série à l’entrée du démultiplexeur, se retrouvent en parallèle à la sortie.
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