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Les risques relatifs aux travaux de peinture peuvent se répartir en trois catégories liées :
Sont considérées comme opérations de décapage au jet toutes opérations de nettoyage ou de finissage
d’une surface au moyen d’un abrasif projeté sous pression.
Le grattage et le brossage font généralement de la poussière et du bruit donc nécessitent le port de masque
respiratoire et de protections auditives.
Le sablage est l’une des opérations qui comporte le plus de risques en ce qui concerne la silicose. Tout
sablage, même si l’abrasif lui-même ne contient pas de silice, peut entraîner un risque de silicose lorsqu’il est
effectué sur des matériaux qui en contiennent, par exemple des résidus provenant des moules utilisés pour
couler les métaux.
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Le décret 69-558 du 6 Juin 1969 prescrit les mesures applicables lors de ces travaux :
- port de gants, chaussures de sécurité, cagoule alimentée en air frais extérieur (à raison de
165 l/mn minimum)
- si les travaux ont lieu en cabine, l'accès de celle-ci est interdit à toute personne non munie
d'une cagoule et ne peut être autorisé que lorsque l'atmosphère est assainie
Si le travail n'a pas lieu en cabine, l'enceinte doit être protégée par bâches et les personnes travaillant à
proximité du chantier de sablage, doivent porter des lunettes. Il est fortement conseillé d'effectuer ces travaux
en dehors des heures normales de travail chaque fois que cela est possible.
Ces travaux de préparation de surface nécessitent un permis de feu si la zone de travail est classée
ATEX. Pour pallier cela, on peut effectuer un décapage par voie humide. L'eau est alors utilisée :
– soit sous haute pression (200 à 1000 bar) avec addition ou non d'abrasifs
– soit par pulvérisation en même temps que le décapage par projection d'abrasifs
D SEC 1525 A
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a - Peinture classique
- liants
- résines
- solvants
- pigments
- additifs, etc.
D SEC 1526 A
F+ - extrêmement
inflammable
Risque d’incendie
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La toxicité spécifique des peintures dites “à solvant” est surtout liée à la présence de
fortes quantités de solvants organiques, responsables essentiellement d’une neurotoxicité
centrale périphérique, de dermatoses et de toxicité hépato-rénale.
Xn - nocif
Produit dangereux
en cas de pénétration
dans l'organisme
par le nez, la bouche
ou la peau
T - toxique
Risques toxicologiques
Dans les peintures en phase aqueuse, l’eau remplace les solvants organiques. Cependant, il
persiste une certaine quantité de solvants organiques, en général des alcools et des dérivés des
éthers de glycol.
Les peintures aqueuses sont plus souvent à l’origine d’irritations ou de sensibilisation cutanéo-
muqueuse.
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2- PROTECTION INDIVIDUELLE
Les moyens de protection individuelle doivent être utilisés :
- éventuellement appareil respiratoire, notamment si le produit est pulvérisé, afin d’éviter tout
contact direct avec les peintures
D SEC 1534 A
Enfin les règles élémentaires d’hygiène doivent être respectées : il faut continuer à proscrire les
habitudes telles que boire, manger ou fumer sur les lieux où sont préparées et appliquées les
peintures, et où sont nettoyés les instruments et le matériel.
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- le type de résine contenue dans la peinture peut être précisé, en général dans la
dénomination même de la peinture : “peinture vinylique”, “peinture glycérophtalique”, …
- quelquefois, certains solvants sont cités lorsque la réglementation l’oblige, mais à condition
que la substance dangereuse soit présente à un certain pourcentage : “contient du toluène”,
…
D SEC 1533 A
Difficultés pour connaître les risques associés à ces peintures.
Le plus souvent, l’intérêt de l’étiquetage réside surtout dans la mention du nom et des coordonnées du
fabricant, ce qui permet alors, par l’intermédiaire des fiches de données de sécurité, d’obtenir des
renseignements supplémentaires quant à la composition de la peinture en question.
- le type de résine(s)
• la nature des éthers de glycol : dérivés de l’éthylène glycol (les plus toxiques) ; ou du
propylène glycol (les moins toxiques)
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