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Sécurité dans les Opérations

SÉCURITÉ DANS LES TRAVAUX -3


TRAVAUX DE PEINTURE ET SABLAGE
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle

I - PRÉPARATION DES SURFACES ............................................................................................ 1

II - APPLICATION DES PEINTURES............................................................................................. 3

1 - Constitution et risques induits ...................................................................................................... 3


2 - Protection individuelle .................................................................................................................. 5
3 - Conduite à tenir avant l’utilisation d’une peinture inconnue ......................................................... 6

Ce document comporte 7 pages


SE TRA - 02571_A_F - Rév. 0 27/06/2005

 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training


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Les risques relatifs aux travaux de peinture peuvent se répartir en trois catégories liées :

- au moyen d'accès (évoqués dans l'étude sur les travaux en hauteur)


- aux préparations des surfaces
- à l'application des peintures

I- PRÉPARATION DES SURFACES


Elle est réalisée essentiellement par :

- grattage, brossage, manuels ou mécaniques


- décapage au jet par substance abrasive ("sablage")

Sont considérées comme opérations de décapage au jet toutes opérations de nettoyage ou de finissage
d’une surface au moyen d’un abrasif projeté sous pression.

Le grattage et le brossage font généralement de la poussière et du bruit donc nécessitent le port de masque
respiratoire et de protections auditives.

Les travaux de sablage entraînent des risques :

- par projection (blessures)


- par inhalation : la silicose est une maladie pulmonaire provoquée par l’inhalation de produit
abrasif

Le sablage est l’une des opérations qui comporte le plus de risques en ce qui concerne la silicose. Tout
sablage, même si l’abrasif lui-même ne contient pas de silice, peut entraîner un risque de silicose lorsqu’il est
effectué sur des matériaux qui en contiennent, par exemple des résidus provenant des moules utilisés pour
couler les métaux.

Ces travaux imposent des précautions particulières.


D SEC 1524 A

Équipements de protection pour une opération de sablage

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Le décret 69-558 du 6 Juin 1969 prescrit les mesures applicables lors de ces travaux :

- vêtements de travail étanches, serrés au cou, aux poignets et aux oreilles

- port de gants, chaussures de sécurité, cagoule alimentée en air frais extérieur (à raison de
165 l/mn minimum)

- si les travaux ont lieu en cabine, l'accès de celle-ci est interdit à toute personne non munie
d'une cagoule et ne peut être autorisé que lorsque l'atmosphère est assainie

Si le travail n'a pas lieu en cabine, l'enceinte doit être protégée par bâches et les personnes travaillant à
proximité du chantier de sablage, doivent porter des lunettes. Il est fortement conseillé d'effectuer ces travaux
en dehors des heures normales de travail chaque fois que cela est possible.

Ces travaux de préparation de surface nécessitent un permis de feu si la zone de travail est classée
ATEX. Pour pallier cela, on peut effectuer un décapage par voie humide. L'eau est alors utilisée :

– soit sous haute pression (200 à 1000 bar) avec addition ou non d'abrasifs
– soit par pulvérisation en même temps que le décapage par projection d'abrasifs

D SEC 1525 A

Unité de sablage Buses de sablage


D'après documention "Straaltehniek"

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II - APPLICATION DES PEINTURES

1- CONSTITUTION ET RISQUES INDUITS


Il est nécessaire, avant de commencer des travaux de peinture, de connaître les caractéristiques de
chaque produit et les risques éventuels liés à leur utilisation. Le choix du produit devient ainsi un
facteur déterminant pour la sécurité des personnes.

a - Peinture classique

Une peinture classique est composée des différents produits :

- liants
- résines
- solvants
- pigments
- additifs, etc.

Ces produits peuvent générer :

- des risques d’incendie et d’explosion nécessitant de prendre les mesures de prévention


adéquates, y compris pendant leur stockage

D SEC 1526 A

F+ - extrêmement
inflammable

Risque d’incendie

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- des risques toxicologiques

La toxicité spécifique des peintures dites “à solvant” est surtout liée à la présence de
fortes quantités de solvants organiques, responsables essentiellement d’une neurotoxicité
centrale périphérique, de dermatoses et de toxicité hépato-rénale.

Xn - nocif

Produit dangereux
en cas de pénétration
dans l'organisme
par le nez, la bouche
ou la peau
T - toxique

T+ - très toxique D SEC 1527 A

Risques toxicologiques

b - Peinture en phase aqueuse

Dans les peintures en phase aqueuse, l’eau remplace les solvants organiques. Cependant, il
persiste une certaine quantité de solvants organiques, en général des alcools et des dérivés des
éthers de glycol.

Les peintures aqueuses sont plus souvent à l’origine d’irritations ou de sensibilisation cutanéo-
muqueuse.

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2- PROTECTION INDIVIDUELLE
Les moyens de protection individuelle doivent être utilisés :

- port de vêtements couvrants, chaussures, masque

- lunettes et gants adaptés

- éventuellement appareil respiratoire, notamment si le produit est pulvérisé, afin d’éviter tout
contact direct avec les peintures

D SEC 1534 A

Exemple de protection individuelle

Enfin les règles élémentaires d’hygiène doivent être respectées : il faut continuer à proscrire les
habitudes telles que boire, manger ou fumer sur les lieux où sont préparées et appliquées les
peintures, et où sont nettoyés les instruments et le matériel.

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3- CONDUITE À TENIR AVANT L’UTILISATION D’UNE PEINTURE INCONNUE


La première difficulté qui se présente est alors de connaître la composition et les risques
toxicologiques liés à leur manipulation.

Bien souvent, l’étiquetage, obligatoire, reste pauvre en informations utiles :

- le type de résine contenue dans la peinture peut être précisé, en général dans la
dénomination même de la peinture : “peinture vinylique”, “peinture glycérophtalique”, …

- quelquefois, certains solvants sont cités lorsque la réglementation l’oblige, mais à condition
que la substance dangereuse soit présente à un certain pourcentage : “contient du toluène”,

- la nature de certains pigments minéraux est également précisée, en fonction de la


réglementation spécifique : “contient du plomb”, …

D SEC 1533 A
Difficultés pour connaître les risques associés à ces peintures.

Le plus souvent, l’intérêt de l’étiquetage réside surtout dans la mention du nom et des coordonnées du
fabricant, ce qui permet alors, par l’intermédiaire des fiches de données de sécurité, d’obtenir des
renseignements supplémentaires quant à la composition de la peinture en question.

Connaître une peinture consiste d’abord à en identifier ses principaux constituants :

- la nature du solvant : organique ou aqueux

- le type de résine(s)

- le type de pigments : minéraux ou organiques

- s’il s’agit d’une peinture aqueuse :

• le type de peinture : hydrosoluble ou hydrodiluable

• la nature des éthers de glycol : dérivés de l’éthylène glycol (les plus toxiques) ; ou du
propylène glycol (les moins toxiques)

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